Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
STATUT : et si tout s'évapore et tout tient à un fil, t'es l'étoile, t'es le port, t'es mon repère tranquille (perry)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : c'est un piètre conducteur, il a été recalé quatre fois lors de ses examens de conduite mais à la cinquième tentative, grâce à des circonstances miraculeuses, il a enfin réussi à obtenir son permis ; il n'en demeure pas moins qu'il est un danger sur la route ‹ il n'a pas bu d'alcool depuis des années, sa forme physique étant centrale pour sa carrière d'acrobate ‹ c'est un véritable cat lover, il n'en a actuellement que deux, Pebble et Apricat, mais il en accueillerait bien plus s'il le pouvait, malheureusement la vie sur la route ne lui permettait jusqu'alors pas d'avoir plus que ces deux compagnons ‹ s'il est un acrobate hors-pair, certaines autres disciplines du cirque lui échappent totalement ; par exemple, il est tout simplement incapable de jongler ‹ il adore jouer aux mannequins et si vous avez le malheur de vous trouver avec lui dans un bel endroit, il vous demandera certainement de prendre des photos de lui - et il ne sera satisfait qu'au bout d'une vingtaine de minutes et d'une centaine de clichés ‹ ayant rejoint le monde du cirque à ses quinze ans, il n'a pas le souvenir de quoi que ce soit d'autre que la vie sur la route, ce qui occasionne chez lui quelques difficultés d'attachement ‹ il a beaucoup de mal à gérer son budget, il dépense beaucoup trop et mène un mode de vie au-dessus de ses moyens ‹ il déteste lire, sauf pour ce qui est des bandes-dessinées ; il en avait d'ailleurs une collection lorsqu'il était jeune, mais il l'a laissée chez ses parents ‹ il est arrivé à Bowen avec ses chats et une seule boîte contenant sa vie, soit quelques souvenirs sentimentaux ‹ il a des accès de colère, il a du mal à gérer cette violence qui se crée parfois en lui et qu'il extériorise avec brutalité par moments, même contre ceux qu'il aime ‹ il est obsessif-compulsif dès qu'il est question de propreté, si quelque chose traîne il le ramassera même si ce n'est pas à lui ‹ il rêve secrètement de fonder son propre cirque mais il sait que c'est de la folie relevant de l'impossible
Sujet: Re: it's positive, what's next (brookson) Dim 26 Jan 2020 - 17:43
T’étais loin d’être parfait. Brooke te mettait peut-être sur un piédestal parce que tu l’élevais dans les airs mais elle ne réalisait pas que c’était parce que ça faisait partie de votre art. Bien sûr, que ce soit au cirque ou dans la vie de tous les jours, tu la soutiendrais, tu l’épaulerais, tu l’empêcherais de chuter en la retenant de toutes tes forces. Le truc c’était que pour vous, âmes vagabondes, la vie de tous les jours se résumait au cirque, justement. Sans lui, sans cette famille errante et loufoque, vous ne saviez même pas qui vous étiez. Toi, en tout cas, tu ne le savais pas. Ta seule identité était l’acrobate. T’avais jamais eu un autre rôle à jouer que celui-là, pas même celui du fils au fond, parce que pour tes parents t’était pas un enfant, t’étais une machine. Qui sait de quoi tu aurais l’air dans un tout nouveau rôle, celui de père qui plus est ? Non, t’étais pas parfait. T’étais brisé. C’est juste que Cirkaös agissait comme un pansement hermétique. Dès qu’on te le retirerait, tu t’éparpillerais.
Les murmures affolés de Brooke, qui se transformèrent bien vite en tentatives alarmantes de te tirer de ce sommeil profond, parvinrent jusqu’à ton esprit embrouillé par la fatigue et l’heure tardive, ou matinale, au choix. C’est lorsque tu l’entendis te dire qu’elle allait mourir que tu fus éjecté de tes songes, rouvrant les yeux sur une Brooke qui se tenait le ventre, debout à côté du lit. « B., qu’est-ce qui se passe ? » Demandas-tu d’une voix rauque, encore endormie. Tu te redressas et vint la rejoindre au bout du lit. « T’as mal ? Comment ça t’as mal, qu’est-ce qui s’est passé ? » À question idiote, tu te prendrais peut-être une réponse idiote en pleine face, mais tu ne savais pas comment gérer. Quelques heures plus tôt, vous étiez sur le balcon à parler de vos doutes, de vos inquiétudes, de ces plans bientôt anéantis. Émotionnellement, vous aviez souffert. Physiquement, Brooke t’avait semblée en forme. Tu baissas les yeux vers son bas-ventre et grimaça de panique. « Brooke, tu saignes. » Et là, tu réalisas que peut-être que face à votre incertitude, la vie avait décidé de prendre une décision à votre place.
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Sujet: Re: it's positive, what's next (brookson) Mer 29 Jan 2020 - 22:42
La vie de tous les jours, c'était lui. C'était Cirkaös. Depuis les années, tu ne connaissais plus rien d'autre à présent. Ça et fumer, parce que arrêter de fumer ça n'avait jamais fait partie de tes résolutions. Les proprios du cirque t'avaient demandé d'arrêter, de ralentir du moins, mais toi, t'étais pas une athlète comme les autres. T'étais pas dans ce monde depuis que t'étais née. Toi, t'es tombé dedans par hasard, parce que les airs te passionnait, parce que t'avais envie d'adrénaline. À Bowen, t'avais opté pour le tissu dans le simple but de t'entrainer, de te défouler, jamais tu pensais que ça deviendrait un métier. T'étais une putain de serveuse, une putain de vendeuse, une putain de n'importe quoi qui te faisait ramasser un peu de pognon. Jusqu'à Cirkaös. Mais ça faisait que tu clashais avec les autres, que t'étais un peu le mouton noir du cirque, que tu faisais peur à ses athlètes de renoms qui n'avaient que faire de tes méthodes peu orthodoxes. Et ceux-là, tu les entendais déjà critiquer tes choix de vies et tes décisions de merde, juger ta situation, critiquer, dire que t'aurais mieux fait d'arrêter de coucher avec ton partenaire et de te concentrer plus sur tes chorégraphies aériennes que sur celles de la chambre à couchée. Et ces jugements, t'avais pas envie de les faire subir à Jackson. Il pensait peut-être que pour une énième fois tu tentais de prendre une décision pour lui alors que, c'était tout le contraire. C'est le protéger que t'essayais de faire, juste pour lui assurer d'être une meilleure personne que la merde que toi t'as toujours été. Il ne le voyait pas encore, il ne le verrait peut-être même pas dans quatre ou cinq ans, mais un jour il comprendrait qu'au fond tu cherchais à le protéger de toi. Mais, parce que c'était comme trop de lui demander de tout comprendre ce soir, t'as accepté qu'il te borde, t'as retrouvé le sommeil jusqu'à t'en faire tirer, les crampes dans ton abdomen tellement fortes que tu te sentais être cisaillée en deux, les taches de sang qui avaient ruinées le lit. C'est seulement quand tu te plains de mourir que tu réussis à le sortir de son sommeil. Endormis, Jacks se redresse, te rejoins au bout du lit. J'sais pas, je dormais, affolée, t'es pas du tout sec avec lui, t'es pas non plus méchante. T'es juste paniquée. Et t'essaie de te contrôler pour éviter de le faire s'énerver, lui aussi. C'est pas bon, ça ne présage rien de positif, le sang qui a taché tes vêtements et souillé le lit. On fait quoi?, demandes-tu dans l'espoir qu'il te dise quelque chose de censé. Mais c'est toi qui oses parler en premier. Faut... Faut aller à l'hôpital... Tu te tiens le ventre à nouveau, bouger te fait mal. Tu sens que tout est de ta faute. Je suis tellement désolée, Jacks. Tellement...
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Sujet: Re: it's positive, what's next (brookson) Dim 2 Fév 2020 - 17:50
T’aurais pu être jaloux de Brooke, tout au long de votre carrière, pour tout ce qu’elle représentait. Elle était à la fois le succès et la liberté. Toi, t’avais grandi dans un cadre trop strict, t’avais passé de l’école aux cours de gymnastique sans jamais prendre le temps de t’arrêter, sans jamais pouvoir souffler. Quand t’avais pas les deux pieds sur terre pour qu’on te bourre le crâne de trucs que tu ne pigeais pas, tu avais la tête dans les nuages mais pas pour rêver, non, plutôt pour accomplir les rêves de tes parents. Au final, ça t’avait bien servi, parce que c’était devenu une passion pour toi. T’avais eu de la chance, tu ne finirais pas comme ces gamins qui se tuent d’anxiété de performance que parce que leurs parents vivent à travers eux. C’aurait pu arriver. Mais t’aimais le cirque plus que ta propre famille. Et quand t’avais vu Brooke arriver et qu’elle t’avait donné l’impression d’avoir le beurre et l’argent du beurre, c’est-à-dire qu’elle avait eu le talent sans pour autant avoir bûché toute sa vie pour en arriver là, t’aurais pu être jaloux mais à la place t’avais trouvé ça beau. C’est à partir de ce moment-là que t’avais commencé à l’aimer, à l’idolâtrer, et plus personne ne vous avait séparés. Tu ne pensais pas qu’une grossesse pourrait vous séparer non plus. Tu ne le voulais pas. La vie sembla toutefois mettre votre relation toute particulière à rude épreuve, puisqu’après l’annonce de la poussière d’ange dans son ventre, vint le réveil au beau milieu de la nuit et le sang, bordel tout ce sang. T’étais tout d’un coup affolé alors que tu comprenais ce qui était probablement en train de se passer. Et puis, Brooke aussi était paniquée, ce qui ne t’aidait en rien à garder ton calme. Mais vous étiez humains, après tout. Il était normal que vous ayez l’impression de perdre le contrôle. Vous l’aviez bel et bien le perdu. Le contrôle, mais aussi le bébé. « Oui, oui, t’as raison. Faut aller à l’hôpital. » Elle était la voix de la raison, toi t’étais juste complètement déboussolé. T’avais jamais eu à avoir de telles responsabilités, t’avais jamais eu à prendre une décision dans un contexte aussi alarmant. Tu te levas du lit et t’habillas en vitesse. Tu sortis aussi un chandail ample et une paire de pantalon sport pour Brooke, que tu l’aidas à enfiler. Elle se confondait en excuses. « Chut, chut, B. T’as rien fait de mal. » Et surtout, vous ne saviez pas encore de quoi vous aviez à vous désoler. Tu caressas doucement ses bras pour la calmer et la réchauffer ; elle tremblait, mais sans doute pas de froid. « Viens, je vais emprunter les clés de ‘Gio, et je nous conduis à l’hôpital. » Comme ça vous pourriez vous foutre en l’air tous les trois en même temps, puisque t’avais toujours été le pire conducteur. Elle t’accompagna jusqu’à la chambre de Gio et tu cognas rapidement à la porte, à plusieurs reprises, jusqu’à ce que votre collègue vous ouvre. Tu lui expliquas juste que vous deviez partir en voiture, qu’il s’était passé un truc, mais tu restas bien vague pour ne pas attirer trop de questions. Il te refila les clés de sa voiture en te menaçant de mort si tu n’en prenais pas soin. Tu le remercias et tu repris le bras de Brooke pour l’aider à marcher jusqu’au stationnement sous-terrain de l’hôtel, où tu repéras assez vite la voiture dans laquelle tu t’engouffras après avoir installée la rousse. « Ça va ? » Demandas-tu en démarrant. Une autre question idiote. Rien n’allait.
T'avais jamais ressenti la jalousie de Jackson. Il cachait bien son jeu. C'est sans doute parce que dès que tes yeux se sont posés sur lui, t'en es tombée sous le charme. Sa gueule d'ange, à première vu, avait été suffisante pour te donner envie d'en apprendre plus sur celui qui serait ton partenaire de scène durant les longues années de votre vie au cirque. Son talent, lui, t'avait coupé le souffle. Tu voyais son talent comme une inspiration à faire de ton mieux pour ne pas le laisser tomber, pour que votre duo ne soit pas la risée du cirque. Et jusqu'ici ça avait bien fonctionné. Il te faisait sentir comme une reine, même s'il était le plus doué de vous deux, il te donnait l'impression d'être invincible. Et si aujourd'hui t'as autant de confiance, autant de prestance sur scène, tu lui dois, définitivement. Sauf que dans la situation actuelle, même si tu sens tout le support possible de la part de ton partenaire, l'invincibilité n'a pas sa place. Tu te sens si faible, si vulnérable, les douleurs dans ton ventre qui te cisaillent, qui te coupent en deux, te forcent à cesser de respirer l'instant de quelques minutes, le temps de reprendre tes esprits. Entre tes tortillements de douleurs, tu lances l'idée d'aller à l'hôpital. C'est la seule chose qui te vient en tête, eux ils sauront comment faire cesser ce qui te semble être une putain d'hémorragie tellement ça saigne, tellement ça ne cesse de couler, de se déverser. Et ça t'apparait presque comme les larmes qui elles n'arrivent pas à couler de tes joues. T'es sans émotion, autre que la panique. T'es sans vie. T'étais pas la voix de la raison, t'étais pas plus en ordre que Jackson. Mais y'avait rien de plus à faire que ça. Peut-être attendre que les crampes cessent, peut-être tenter de dormir et réfléchir le lendemain matin aux solutions possibles. Mais au beau milieu de la nuit, alors que le sang te sort par ce qui est supposé donner la vie, t'as rien d'autre en tête que l'hosto, même si t'as en horreur cet endroit. Calvaire que tu es prête à endurer juste pour éviter de te vider de ton sang sur le parquet de l'hôtel trop luxueux pour accueillir ton liquide corporel. J'ai souhaité sa mort putain.., lâches-tu entre deux soupirs alors que Jackson tend la main pour caresser ta peau. Ça te fait sourire, le contact réconfortant de ses doigts contre tes bras, tu le laisses t'habiller, se vêtir lui-même et te guider vers la chambre de Gio qui dort, évidemment. À moitié endormi, il vous menace de vous tuer si sa voiture ne revient pas dans l'état dans laquelle elle est. Tu ne dis rien, bien qu'en temps normal ta langue ne se serait pas empêchée de râler, t'as trop mal pour tout ça. Dans la voiture, Jackson qui se met en route, tu poses un regard sur ses mains sur le volant. Tu tiens le volant bien trop étroitement..., soupires-tu dans un rire qui t'arrache une nouvelle crampe. Jackson est le pire conducteur que tu connaisses. Et des deux, même des crampes au ventre, tu penses que tu pourrais faire mieux. Roule, t'inquiètes pas pour moi, finis-tu par lui dire, alors qu'il tente de savoir comment tu vas. T'as peur. Mais t'oseras pas le dire à voix haute. Seulement, ton regard tente de lui faire comprendre que t'es totalement terrorisé.
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : c'est un piètre conducteur, il a été recalé quatre fois lors de ses examens de conduite mais à la cinquième tentative, grâce à des circonstances miraculeuses, il a enfin réussi à obtenir son permis ; il n'en demeure pas moins qu'il est un danger sur la route ‹ il n'a pas bu d'alcool depuis des années, sa forme physique étant centrale pour sa carrière d'acrobate ‹ c'est un véritable cat lover, il n'en a actuellement que deux, Pebble et Apricat, mais il en accueillerait bien plus s'il le pouvait, malheureusement la vie sur la route ne lui permettait jusqu'alors pas d'avoir plus que ces deux compagnons ‹ s'il est un acrobate hors-pair, certaines autres disciplines du cirque lui échappent totalement ; par exemple, il est tout simplement incapable de jongler ‹ il adore jouer aux mannequins et si vous avez le malheur de vous trouver avec lui dans un bel endroit, il vous demandera certainement de prendre des photos de lui - et il ne sera satisfait qu'au bout d'une vingtaine de minutes et d'une centaine de clichés ‹ ayant rejoint le monde du cirque à ses quinze ans, il n'a pas le souvenir de quoi que ce soit d'autre que la vie sur la route, ce qui occasionne chez lui quelques difficultés d'attachement ‹ il a beaucoup de mal à gérer son budget, il dépense beaucoup trop et mène un mode de vie au-dessus de ses moyens ‹ il déteste lire, sauf pour ce qui est des bandes-dessinées ; il en avait d'ailleurs une collection lorsqu'il était jeune, mais il l'a laissée chez ses parents ‹ il est arrivé à Bowen avec ses chats et une seule boîte contenant sa vie, soit quelques souvenirs sentimentaux ‹ il a des accès de colère, il a du mal à gérer cette violence qui se crée parfois en lui et qu'il extériorise avec brutalité par moments, même contre ceux qu'il aime ‹ il est obsessif-compulsif dès qu'il est question de propreté, si quelque chose traîne il le ramassera même si ce n'est pas à lui ‹ il rêve secrètement de fonder son propre cirque mais il sait que c'est de la folie relevant de l'impossible
Sujet: Re: it's positive, what's next (brookson) Sam 22 Fév 2020 - 14:12
Ton cœur se scinda en deux en entendant Brooke se reprocher qu’elle avait souhaité sa mort. Et que c’était peut-être ce qui était en train de se produire, quelques heures seulement après. Mais ce n’était pas sa faute. Tu considérais peut-être Brooke comme ta reine, une femme surpuissante que t’idolâtrais, mais t’avais encore juste assez les deux pieds sur terre pour savoir que même ses pensées les plus fortes ne pourraient pas entraîner un tel drame. Elle n’avait pas le pouvoir de rendre réalité ses souhaits les plus sombres, pas ceux-là. « C’est pas toi qui as fait ça, ok ? Ce serait arrivé d’une manière ou d’une autre. » Dis-tu, prenant une pause de cette panique pour venir poser une tendre main sur sa joue. Puis, tu secouas la tête. « Et pis on n’sait même pas ce qui arrive exactement. On pense au pire mais c’est p’t’être … pas ça. » Tu ne voulais pas que ce soit ça. Tu voulais que ce soit votre choix, si ça devait arriver. Là, on te retirait ce choix avant même que vous ayez pu en discuter correctement, les idées claires. Ce n’était pas juste. Après cette courte suspension du temps, tu t’appliquas à aider Brooke à s’habiller, et t’en fis de même, accélérant le rythme pour rattraper les secondes perdues. Tu te rendis à la chambre de Gio et, balayant ses menaces ou ses doutes du revers de la main, tu te retrouvas rapidement au volant de sa bagnole. Tu démarras et à peine quelques mètres plus tard, Brooke critiqua gentiment ta conduite. T’eus un rire de stress. « C’est pas aujourd’hui qu’tu arriveras à m’donner des cours, B. » La concentration n’y était pas, ce qui aurait peut-être dû vous alarmer tous les deux. Déjà que t’étais pas bon conducteur dans les conditions idéales, le fait de conduire en plein milieu de la nuit avec Brooke qui venait peut-être de faire une fausse couche à côté de toi, c’était probablement le pire scénario possible. Tu tournas vivement la tête vers ton amie quand elle se plia encore un deux, après ce rire qui se transforma trop vite en plainte. « Ça va ? J’m’arrête ? » Demandas-tu, impuissant, illogique, comme si s’arrêter maintenant alors que vous vous approchiez de l’endroit qui était le plus sensé présentement allait aider. Brooke t’intima de conduire à rouler sans t’inquiéter pour elle. Facile à dire. Mais tu obtempéras, roulant même un peu plus vite pour te rendre à l’hôpital. T’avais lu la peur dans ses yeux et tu ne supportais pas d’attendre plus longtemps. Après une dizaine de minutes à suivre autant le GPS que les panneaux au bord de la route, juste pour être sûr, t’arrivas enfin à l’hôpital. Tu te stationnas directement à l’entrée des urgences. « J’vais trouver quelqu’un qui pourra t’aider, j’irai m’garer ailleurs et j’te rejoindrai, j’te retrouverai, ok ? » Tu ne voulais pas la laisser seule, mais tu ne voulais pas non plus soit la faire marcher du stationnement jusqu’à l’entrée, soit risquer que la voiture de Gio soit remorquée. Tu sortis de la voiture et alla trouver un employé, qui arriva avec une chaise roulante pour recueillir Brooke.
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Sujet: Re: it's positive, what's next (brookson) Mar 3 Mar 2020 - 20:05
Sa main sur ta joue, c'est tout ce dont tu as besoin pour te calmer. Tu prends une grande inspiration, Brooke l'intense qui doit apprendre à canaliser ses émotions, à les gérer. T'as du mal avec ça, t'as jamais appris à le faire. Et, t'as jamais été confronté à ce genre de peur, non plus. Difficile d'apprendre à la gérer quand on l'a jamais vraiment vécu. Tes respirations te font du bien, tu fermes les yeux devant les mots de Jackson, c'est pas toi. Ok, tu le crois, c'est pas toi. Mais quand ça recommence à gronder dans ton ventre, t'as du mal à ce que ses mots à lui restent dans ta tête. Y'a que les tiens qui reviennent et qui les menacent, qui les frappent, qui les poussent à partir pour envahir tes pensées. C'est toi, t'aurais dû faire plus attention. Ne pas dire tout haut ce que tu pensais tout bas, ne pas prendre pour acquis ce qui grandissait en toi. T'aurais dû te taire, grande gueule que tu es, tu parles toujours trop vite, sans attendre, sans savoir, sans réfléchir. Bah, bravo, regarde ce que tu viens de faire, belle Brooke, tu viens de causer la mort d'un enfant. Impossible qu'il soit encore en vie après ça, même si Jackson semble positif quant au sort de votre union. Impossible, t'as vu la quantité de sang qui s'imbibe dans le tissu de ta culotte. Cette fois tu ne dis rien, tu ne rappliques pas, tu laisses les mots de Jackson en suspens, les derniers à voir le jour dans cette chambre d'hôtel, tu hoches simplement la tête alors qu'il t'aide à enfiler de quoi te couvrir. Tu poses une serviette hygiénique au fond de ta culotte propre, c'est loin d'être séducteur, c'est loin d'être sexy, mais t'as pas le choix. Surtout si tu poses tes fesses dans la voiture de Gio. S'il la retrouve tachée de liquide corporel rouge, bien que tu étais en douleur à ce moment-là, il chercherait très certainement à t'étriper. Et, finalement, Jackson t'aide à t'installer dans la voiture. Elle se met en marche, le paysage comment à bouger autour de vous, le GPS donne des informations quant aux directions à prendre. Tu le regardes du coin de l'oeil, plus attirée par la conduire de Jackson. Jackson le chauffard, Jackson qui a coulé ses tests de conduites maintes fois. Jackson qui ne prend jamais le volant, habituellement. T'avais pas réalisé à quel point c'était une mauvaise idée, avant maintenant, avant de regarder comment il tient le volant. Y'a sans doute du stress qui teinte sa conduite. Et comme pour détendre l'atmosphère, tu le dénotes. Il ne rit pas, pas comme tu voudrais, pas comme toi tu le fais. T'arrête surtout pas, implores-tu en reprenant une respiration pour que la crampe passe. C'est le karma, lances-tu, un sourire en coin, c'est parce que je me moque de toi que le Dieu des crampes se vengent. Tu voudrais que ce soit ça la réelle explication, mais tu sais que c'est bien pire, tu sais qu'un truc se trame dans ton ventre, un truc pas très rassurant. Tu lui souris, viens loger ta main contre sa cuisse alors qu'il conduit en reprenant l'attention sur la route. Ta main libre, elle, se pose sur ton ventre, là où votre union aurait pu grandir. Vous arrivez enfin à destination, Jackson se gare rapidement, la voiture est en angle, la place est réservée aux handicapés. Pas la peine, vas te garer, demandes-tu en secouant la tête, mais Jackson est déjà sorti du véhicule, ta portière est déjà ouverte et sa main est déjà contre ton corps pour t'aider à t'en extirper. Il te confie à une infirmière, tu lances un regard insistant sur lui. Reviens vite, demandes-tu d'une toute petite voix alors que l'infirmière bolivienne tente de t'accueillir en anglais, du mieux qu'elle le peut. On entend son gros accent espagnol teinté ses propose. « Il reviendrait rapidement », dit-elle pincée d'erreurs de grammaire en hochant la tête. Elle pousse la chaise roulante jusqu'à la salle d'urgence où rapidement on prend tes informations. Et quand Jackson revient, on vous annonce que vous serez traité à l'aile des naissances. On parle d'échographie pour voir ce qui en est et d'une possibilité de curetage. Ta main vient trouver celle de Jackson. On parle convalescence. C'est presque le pire, tu t'imagines déjà ne plus pouvoir te produire à ses côtés pour un moment, ça te met dans une colère surhumaine.
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : c'est un piètre conducteur, il a été recalé quatre fois lors de ses examens de conduite mais à la cinquième tentative, grâce à des circonstances miraculeuses, il a enfin réussi à obtenir son permis ; il n'en demeure pas moins qu'il est un danger sur la route ‹ il n'a pas bu d'alcool depuis des années, sa forme physique étant centrale pour sa carrière d'acrobate ‹ c'est un véritable cat lover, il n'en a actuellement que deux, Pebble et Apricat, mais il en accueillerait bien plus s'il le pouvait, malheureusement la vie sur la route ne lui permettait jusqu'alors pas d'avoir plus que ces deux compagnons ‹ s'il est un acrobate hors-pair, certaines autres disciplines du cirque lui échappent totalement ; par exemple, il est tout simplement incapable de jongler ‹ il adore jouer aux mannequins et si vous avez le malheur de vous trouver avec lui dans un bel endroit, il vous demandera certainement de prendre des photos de lui - et il ne sera satisfait qu'au bout d'une vingtaine de minutes et d'une centaine de clichés ‹ ayant rejoint le monde du cirque à ses quinze ans, il n'a pas le souvenir de quoi que ce soit d'autre que la vie sur la route, ce qui occasionne chez lui quelques difficultés d'attachement ‹ il a beaucoup de mal à gérer son budget, il dépense beaucoup trop et mène un mode de vie au-dessus de ses moyens ‹ il déteste lire, sauf pour ce qui est des bandes-dessinées ; il en avait d'ailleurs une collection lorsqu'il était jeune, mais il l'a laissée chez ses parents ‹ il est arrivé à Bowen avec ses chats et une seule boîte contenant sa vie, soit quelques souvenirs sentimentaux ‹ il a des accès de colère, il a du mal à gérer cette violence qui se crée parfois en lui et qu'il extériorise avec brutalité par moments, même contre ceux qu'il aime ‹ il est obsessif-compulsif dès qu'il est question de propreté, si quelque chose traîne il le ramassera même si ce n'est pas à lui ‹ il rêve secrètement de fonder son propre cirque mais il sait que c'est de la folie relevant de l'impossible
Sujet: Re: it's positive, what's next (brookson) Lun 9 Mar 2020 - 16:00
Le karma, le Dieu des crampes – ce qui t’avait quand même arraché un sourire -, t’en avais rien à foutre. Fuck them. Tu continuas à conduire, le pied planté dans l’accélérateur, n’entendant même plus les klaxons et les cris de gens tout aussi apeurés de ta conduite que toi. Par un miracle certain, tu te garas devant les urgences à l’hôpital, en un seul morceau. On ne pouvait pas en dire autant de Brooke, qui était en train de perdre une partie d’elle-même, même si c’était une partie qu’elle avait souhaité voir disparaître de toute façon. Tu savais bien, en ce moment, qu’elle regrettait ses pensées et qu’elle aurait tout donné pour que cette nuit se déroule différemment. Tu sortis de la voiture pour aller chercher de l’aide, même si la rousse t’avait dit d’aller te garer sans te préoccuper du reste pour le moment. T’avais même pas entendu, trop pressé d’aller trouver quelqu’un de plus compétent que toi pour l’aider à surmonter la douleur, la peine. Une infirmière accourut vers l’extérieur avec toi, tous les deux vous étiez en train de gueuler des trucs en espagnol devant une expression d’incompréhension sur le visage de Brooke. Tu posas ton front sur celui de Brooke alors qu’elle s’installait sur la chaise roulante. « Promis. Je te rejoins vite. » Tu l’embrassas sur la tempe et tu fis à nouveau le tour de la bagnole de Gio’, et tu démarras en trombe pour aller trouver une place de stationnement parmi toutes ces voitures déjà garées. T’étais à l’autre bout complètement, et tu revins à la course après avoir pris ton billet dans l’horodateur qui mit cent ans à l’imprimer. Tu rentras par la même porte vitrée et coulissante des urgences, et tu repéras avec soulagement la tignasse rousse de Brooke. Une dizaine de minutes tout au plus s’étaient écoulées. Tu allas t’asseoir à côté d’elle, reprenant ton souffle et ton calme, ne voulant pas attirer toute l’attention sur vous. « T’as besoin d’aide pour remplir ça ? » Tu la connaissais tellement que rien n’était confidentiel dans cette paperasse. Tu connaissais même ses NIP de cartes bancaires. T’eus à peine le temps de l’aider qu’une infirmière vous annonça que vous alliez devoir vous rendre à l’aile des naissances pour que Brooke y passe des tests. Tu hochas la tête, demandas quelques indications, et te levas pour pousser la chaise roulante de la jeune femme vers ladite aile. « Si j’peux pas entrer avec toi pour certains des trucs, j’passerai un coup de fil au patron pour lui laisser un message et dire qu’on ne pourra pas performer demain soir. Ce sera réglé et on n’aura plus à penser à ça pour la journée. » Vous auriez bien d’autres choses en tête, alors qu’au-dessus de vos têtes vous veniez de voir l’enseigne pour l’aile des naissances annoncer votre arrivée à destination.
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Sujet: Re: it's positive, what's next (brookson) Mar 17 Mar 2020 - 20:59
Fallait trouver le moyen de rire quand même, même si la situation ne prêtait pas à ça. Et t'as besoin de ça. T'as besoin de la folie de Jackson. Sans quoi, tu finiras par devenir complètement folle. Plus que tu ne l'es déjà. T'as besoin du Jacks piètre, celui qui ne manque pas une occasion pour voir un sourire se dessiner sur ton visage. Et là, t'as seulement droit au Jacks apeuré. Ok, ok, tu comprends pourquoi, il a raison de l'être, toi aussi tu l'es un peu. Mais t'as besoin de penser à autre chose. Parce que l'anxiété fait une boule dans ton ventre et grandit, et grandit. Et c'est mauvais. Et ça te force à regarder la route en te rappelant les mots que t'as choisis pour parler de ce qui grandissait à l'intérieur de toi. T'as causé tout ça, c'est ce que tu te répètes en boucle en regardant le décor changer dans la voiture jusqu'à arriver à l'hôpital où on cherche à t'aider, mais tu sens qu'on veut t'éloigner de lui, de Jacks, de son phare. Tu le supplies de revenir, vite, le plus vite qu'il peut, de peur qu'on te laisse pourrir ici, trop longtemps, toute seule. Et tu t'affaires à signer des papiers, que tu comprends à moitié tellement que ta tête tourne. Tu souris quand Jackson revient à ta rescousse, quand il propose de prendre la situation en main. « Merci », souffles-tu simplement en lui passant le pad et le crayon. Tu te cales alors dans l'assise de la chaise roulante, les mains contre ton ventre, écoutant les questions qu'il te posait. Bien que ça ne servait pas à grand-chose. Jackson te connait par coeur. Il connait ton numéro de NAS, alors que toi t'en as aucune idée. C'est ta bouée de sauvetage. Sans lui, t'es rien. Mais rapidement, on vient vous interrompre, direction salle des naissances, là où vous savez même pas si vous pourrez être ensemble. « Non! Non, dis pas ça, j'veux pas que tu restes dans le couloir. J'ai besoin de toi », implores-tu en cherchant sa main qui se trouve sur les poignées de la chaise qu'il pousse vers l'aile qu'on vous a indiquée. « J'veux pas manquer le show », finis-tu par dire, égoïste. « Ils peuvent pas tout m'enlever d'un coup. C'est cruel. » Le show, le bébé, Jackson. Tu vas tout perdre en même temps. C'est con, tu sais bien que tu seras pas en mesure physiquement de t'y rendre. Mais, merde, t'as pas envie de te morfondre ici, à repenser que même pour porter un bébé d'échoue. Rapidement, on te prend en charge. Prise de sang, examen génital, tout pour s'assurer de la situation. Tout au long, Jackson est à tes côtés. Jusqu'à ce que vous entrez dans une salle pour faire une échographie d'urgence. La radiologue est belle. Grande et élégante. Son accent espagnol est mélodieux, mais elle parle bien anglais. « Dure nuit, n'est-ce pas », dit-elle tendrement en demandant à Brooke de relever son t-shirt pour pouvoir appliquer un gel lubrifiant sur son ventre. Elle regarde ensuite Jackson, doux regard et sourire en sa direction. « C'est difficile de voir votre petite amie dans cette douleur sans pouvoir faire quoi que ce soit hein », demande-t-elle en voyant bien qu'il est mortifié. « C'est normal d'être émotif. » C'est comme si elle lui donnait la permission de pleurer. Mais, c'est toi qui pleures finalement. Encore plus quand elle passe l'appareil sur ton ventre et que tu vois la réaction de la radiologue. C'est pas bon signe. Elle se lève, y'a un médecin qui prend sa place. Merde. Tu te tournes vers Jackson. T'as pas envie de voir le visage désolé du spécialiste. « C'est pas facile à entendre, je sais. Mais je dois vous tenir au courant de la réalité. Vous étiez enceinte de plus ou moins dix semaines. L'embryon était trop faible. Son coeur a cessé de battre. » Tu guettes Jackson. Tu veux pas regarder l'écran. « Il est ici, dit le médecin en pointant l'image fixe de l'échographie sur l'écran, On a sa tête et son corps. », il soupire, prend un moment avant d'ajouter. « Je fois tout de même vous parler de la suite des choses. À ce stade, nous devrons procéder à un curetage. Un avortement, si on veut. On ira chercher l'embryon avec une sorte de ventouse. Il y sera aspiré. Normalement, c'est une intervention sans danger, vous pourrez facilement retomber enceinte madame Oxley, une fois que la période de convalescence sera passée. Je sais que ça fait beaucoup d'informations, je vous laisse un peu de temps pour lui dire au revoir avant que l'on vous transfert dans la salle d'opération. » Tu refuses. T'en veux pas d'autres. Tu voulais pas même de lui. Mais maintenant que tu ne peux pas l'avoir, t'as envie qu'il ne soit pas mort. La porte se ferme derrière vous, tu ouvres enfin les yeux. « Jackson... », mâches-tu entre tes pleurs. « J'suis désolée. J'suis brisée... j'suis pas même arrivée à te donner un enfant... »
STATUT : et si tout s'évapore et tout tient à un fil, t'es l'étoile, t'es le port, t'es mon repère tranquille (perry)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : c'est un piètre conducteur, il a été recalé quatre fois lors de ses examens de conduite mais à la cinquième tentative, grâce à des circonstances miraculeuses, il a enfin réussi à obtenir son permis ; il n'en demeure pas moins qu'il est un danger sur la route ‹ il n'a pas bu d'alcool depuis des années, sa forme physique étant centrale pour sa carrière d'acrobate ‹ c'est un véritable cat lover, il n'en a actuellement que deux, Pebble et Apricat, mais il en accueillerait bien plus s'il le pouvait, malheureusement la vie sur la route ne lui permettait jusqu'alors pas d'avoir plus que ces deux compagnons ‹ s'il est un acrobate hors-pair, certaines autres disciplines du cirque lui échappent totalement ; par exemple, il est tout simplement incapable de jongler ‹ il adore jouer aux mannequins et si vous avez le malheur de vous trouver avec lui dans un bel endroit, il vous demandera certainement de prendre des photos de lui - et il ne sera satisfait qu'au bout d'une vingtaine de minutes et d'une centaine de clichés ‹ ayant rejoint le monde du cirque à ses quinze ans, il n'a pas le souvenir de quoi que ce soit d'autre que la vie sur la route, ce qui occasionne chez lui quelques difficultés d'attachement ‹ il a beaucoup de mal à gérer son budget, il dépense beaucoup trop et mène un mode de vie au-dessus de ses moyens ‹ il déteste lire, sauf pour ce qui est des bandes-dessinées ; il en avait d'ailleurs une collection lorsqu'il était jeune, mais il l'a laissée chez ses parents ‹ il est arrivé à Bowen avec ses chats et une seule boîte contenant sa vie, soit quelques souvenirs sentimentaux ‹ il a des accès de colère, il a du mal à gérer cette violence qui se crée parfois en lui et qu'il extériorise avec brutalité par moments, même contre ceux qu'il aime ‹ il est obsessif-compulsif dès qu'il est question de propreté, si quelque chose traîne il le ramassera même si ce n'est pas à lui ‹ il rêve secrètement de fonder son propre cirque mais il sait que c'est de la folie relevant de l'impossible
Sujet: Re: it's positive, what's next (brookson) Mar 24 Mar 2020 - 9:52
T’étais enfin revenu aux côtés de Brooke, après t’être garé en vitesse et après avoir couru sur le trottoir menant aux urgences. T’étais peut-être même pas dans tes lignes. Est-ce que t’avais fermé les lumières ? Ah, au pire, la batterie serait à plat. Il y aurait bien un bon samaritain autour pour vous aider. Au beau milieu de la nuit ? Peut-être pas. Tant pis. Tu proposas à Brooke de l’aider à remplir ses papiers, ce qu’elle accepta sans broncher et même qu’elle s’empressa de te passer le pad et le crayon. Tu esquissas un sourire, croisa une jambe par-dessus l’autre pour te donner un meilleur appui, et tu commenças à inscrire les informations de ta meilleure amie, de ta partenaire, de ton amante. De la seule personne que t’aimais vraiment en ce monde. Tu répondais de cocher oui et non, surtout oui – drogues, alcools, tabac – quand une infirmière arriva. Tu avertis Brooke que si jamais on ne te laissait pas rentrer, tu seras juste à l’extérieur, en train de passer des appels pour avertir vos patrons que vous ne seriez pas là demain soir. Ils n’étaient pas cruels, ils comprendraient la situation. « Je sais, moi aussi je veux être avec toi. Mais si jamais … » La prévins-tu. Brooke leva sa main dans les airs, cherchant la tienne qui poussait sa chaise. Tu n’en gardas qu’une seule sur une poignée, dirigeant beaucoup moins bien la trajectoire, mais ton autre main était trop occupée à se refermer sur celle de la rousse, en suspens dans les airs. « Ce ne sera que pour un soir, quelques autres peut-être … c’est tout. Personne ne va t’enlever le cirque, B. » T’avais aucune idée que quelques années plus tard, le cirque fermerait, Brooke et toi prendriez des chemins totalement différents, et le tissu serait de l’histoire ancienne … pour un temps du moins. Comment aurais-tu pu envisager cela alors que pour le moment, c’était toute votre vie ? Bref, le personnel de l’hôpital t’autorisa à rester auprès de Brooke tout au long des différents tests. Lors de l’échographie d’urgence, la radiologue fut douce et rassurante, au départ. « C'est difficile de voir votre petite amie dans cette douleur sans pouvoir faire quoi que ce soit hein. C'est normal d'être émotif. » Tu hochas la tête, tes yeux s’embuant soudainement. Elle mettait des mots sur ce que tu ressentais, et ça menaçait d’exploser. « Oui, c’est très difficile. Et de ne pas savoir ce qui se passe. » Ajoutas-tu, caressant la main de Brooke de tes doigts refermés tout autour. Tu vis les larmes rouler le long des joues de la rousse, et tu ne cherchas alors plus à retenir les tiennes. La radiologue fut rapidement remplacée par un spécialise, qui vous expliqua ce que la radiologue avait correctement vu : l’embryon mort avant même d’avoir eu une chance. Plus ou moins dix semaines. Tu fis le calcul, parce que pour toi c’était encore trop vague. Deux mois et demi. Un peu plus de six encore et vous y auriez été. Brooke te regardait alors que tu fixais l’écran où le médecin te montrait ce que votre bébé aurait été. Tu l’écoutas parler des procédures à suivre ensuite, en gardant le silence, les larmes roulant le long de tes joues. Tu remercias le médecin, trop perdu pour poser davantage de questions. « B. C’est pas ta faute, ok ? » Tu haussas doucement les épaules, faiblement. « Ce n’est pas comme si c’était ce qu’on voulait, ce qu’on cherchait … right ? » Quelques heures plus tôt, ce plan Z vous était tombé dessus sans prévenir. Elle ne pouvait pas se reprocher de ne pas arriver à te donner un enfant alors qu’il n’avait jamais été question de ça avant hier soir.
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Sujet: Re: it's positive, what's next (brookson) Dim 5 Avr 2020 - 1:45
Si jamais..., c'est trop douloureux. Tu veux pas. Tu veux pas qu'on vous sépare. Tu ferais une crise. T'as besoin de lui. C'est ta force, ta lumière, ta paix. T'as fucking peur. T'as tellement peur, ça ne te ressemble pas. C'est bien le moment où t'as été le plus vulnérable en sa présence. Alors tu cherches sa main, pour te donner un peu de chaleur, alors que tout autour est froid. Tu détestes les hôpitaux. Ça sent le gel désinfectant, c'est froid, c'est bourré de malades qui vont mourir et de faux culs qui viennent les visiter en pensant à l'argent qu'ils auront une fois que la personne crèvera. Cru, ouais. Mais putain que c'est vrai. Y'a que dans cette aile que c'est différents. L'aile des naissances, c'est qu'ici c'est des vies qui sont créées, pas l'inverse. Du moins, pas dans votre cas, dans votre cas on vous enlèvera surement une vie que vous aviez créée. Mais y'aura pas de faux culs, au moins, pour rêver de ramasser un testament généreux. Y'aura que vous deux, deux paumés qui se sont retrouvés, à vivre votre peine. Il pose une main sur la tienne, ça te réconforte de le savoir si près de toi, si présent. Pas que tu doutais, mais les mecs, parfois, ils prennent leurs jambes à leur cou facilement quand ils ont peur. Mais pas lui. Il planifie déjà la suite des choses, veut avertir le patron que vous prendrez congé le lendemain. Mais tu paniques. Le tissu, c'est toute ta vie. Jakcson, c'est toute ta vie. « Tu devrais y aller, toi. Faire un solo. J'pourrais t'observer d'en bas, voir comment tu brilles là-haut, comment t'es beau. J'ai pas envie que tu arrêtes à cause de moi, surtout si j'en ai pour quelques jours... », finis-tu par confier. Tu le jalouserais de pouvoir performer, oui, mais t'aimerais mieux le savoir là-haut qu’inquiet, en bas, à tes côtés. Ce que tu proposes, tu pouvais pas savoir que ce serait ton destin dans quelques années, que les rôles seraient inversés, qu'il te regarderait briller alors que toi, t'étais encore en haut, sans lui. Si on te l'avait dit, t'y aurais pas cru. Malheureusement, t'étais lâche à ce point, t'avais pensé à toi plutôt qu'à lui. Pour l'instant, tu ne penses pas à ce dont votre avenir pourrait être, tu penses à ce qu'il ne serait pas, quand la radiologue observe l'écran et demande au médecin de passer vous rencontrer, quand elle se décide finalement à vous expliquer ce qui se passe dans ton ventre. Tu pleures. Ça n'arrive jamais. C'est des années d'accumulation. Et de la colère, aussi. Peut-être que si tu consommais pas, peut-être que si tu fumais pas, tu buvais pas, peut-être qu'il serait encore là.. Peut-être que vous pourriez être ensemble, pour toute la vie, ensemble sans l'être, mais lié par la vie. La main de Jackson caresse la tienne, alors que tu ne veux pas regarder le petit écran et oscilles entre lui et ton ventre plat où on y a posé un gel lubrifiant. Mais quand le médecin parle, explique ce qui aurait dû se passer en temps normal, ton cerveau arrête de fonctionner. Tu ne regardes plus, tu regardes le mur devant toi, le vide, t'arrives plus à suivre. Et il sort, il vous laisse un instant, va préparer la salle d'opération. « T'as raison... », souffles-tu quand il mentionne qu'au fond, c'était pas ce que vous vouliez. « J'imagine que je veux ce que je ne peux pas avoir... Tantôt ma liberté, maintenant lui.. » Tu pointes ton ventre où le petit embryon mort repose encore. « Peut-être qu'un jour on aura des enfants... Qu'on leur apprendra des acrobaties, des tours au tissu... » Mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui, il faut faire le deuil.
STATUT : et si tout s'évapore et tout tient à un fil, t'es l'étoile, t'es le port, t'es mon repère tranquille (perry)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : c'est un piètre conducteur, il a été recalé quatre fois lors de ses examens de conduite mais à la cinquième tentative, grâce à des circonstances miraculeuses, il a enfin réussi à obtenir son permis ; il n'en demeure pas moins qu'il est un danger sur la route ‹ il n'a pas bu d'alcool depuis des années, sa forme physique étant centrale pour sa carrière d'acrobate ‹ c'est un véritable cat lover, il n'en a actuellement que deux, Pebble et Apricat, mais il en accueillerait bien plus s'il le pouvait, malheureusement la vie sur la route ne lui permettait jusqu'alors pas d'avoir plus que ces deux compagnons ‹ s'il est un acrobate hors-pair, certaines autres disciplines du cirque lui échappent totalement ; par exemple, il est tout simplement incapable de jongler ‹ il adore jouer aux mannequins et si vous avez le malheur de vous trouver avec lui dans un bel endroit, il vous demandera certainement de prendre des photos de lui - et il ne sera satisfait qu'au bout d'une vingtaine de minutes et d'une centaine de clichés ‹ ayant rejoint le monde du cirque à ses quinze ans, il n'a pas le souvenir de quoi que ce soit d'autre que la vie sur la route, ce qui occasionne chez lui quelques difficultés d'attachement ‹ il a beaucoup de mal à gérer son budget, il dépense beaucoup trop et mène un mode de vie au-dessus de ses moyens ‹ il déteste lire, sauf pour ce qui est des bandes-dessinées ; il en avait d'ailleurs une collection lorsqu'il était jeune, mais il l'a laissée chez ses parents ‹ il est arrivé à Bowen avec ses chats et une seule boîte contenant sa vie, soit quelques souvenirs sentimentaux ‹ il a des accès de colère, il a du mal à gérer cette violence qui se crée parfois en lui et qu'il extériorise avec brutalité par moments, même contre ceux qu'il aime ‹ il est obsessif-compulsif dès qu'il est question de propreté, si quelque chose traîne il le ramassera même si ce n'est pas à lui ‹ il rêve secrètement de fonder son propre cirque mais il sait que c'est de la folie relevant de l'impossible
Sujet: Re: it's positive, what's next (brookson) Dim 12 Avr 2020 - 20:21
Tu ne fuirais jamais Brooke, toi. Tu fuyais parfois ta propre ombre mais tu ne fuirais pas Brooke. Si la vie vous séparait un jour ce ne serait pas parce que tu l’aurais choisi, ce serait parce que cette putain de vie aurait continué à vous faire chier sans répit jusqu’à ce que ça ait raison de vous deux. Vous deux. À tes yeux, vous n’alliez pas l’un sans l’autre, alors de t’imaginer sans elle, même si ce n’était que pour un solo d’une durée de dix minutes pour quelques soirées, c’était une image inconcevable. Tu secouas d’ailleurs la tête quand Brooke souleva l’idée. « Non. Pas question que j’monte là-haut sans toi, B. Jamais. Tu m’entends, jamais ? » Tu te penchas pour déposer un baiser sur le dessus de sa main, celle qui était enlacée dans la tienne. « Ce qu’on vit, on le vit ensemble. Du début jusqu’à la fin. » Mais y aurait-il une fin à cette peine que vous vous apprêtiez à ressentir ? Y avait-il un moment où vous alliez ouvrir les yeux et réaliser que la douleur était disparue ? Ce n’était pas une blessure physique qu’on voit guérir à l’œil nu. C’était une annonce qui allait déchirer vos cœurs alors que vous ne pensiez même pas pouvoir souffrir autant de la perte d’un être que vous n’aviez pas planifié. Vous ne l’aviez même pas voulu, non plus. Il suffisait de vous remémorer votre discussion nocturne pour comprendre que vous n’auriez pas été prêts. Et pourtant, vous aviez déjà mal, alors que la technicienne appelait le médecin qui vous laisserait un peu moins dans le vague, un peu moins dans le noir. Brooke pleurait, toi aussi. Les larmes roulaient le long de tes joues et t’avais beau les chasser du revers de la main, elles ne cessaient de revenir creuser de la tristesse sur ta peau. T’essayais de vous consoler tous les deux en vous rappelant que ce n’était pas vraiment le plan, de toute façon. Que ce n’était pas ce que vous vouliez, que ce n’était pas ce que vous cherchiez. Mais le dire à voix haute, c’était aussi réaliser qu’en quelques heures à peine, tu t’étais imaginé un tout autre avenir. Et les douces images t’avaient plu davantage que prévu. Elles s’envolaient au-dessus de vos têtes, des confettis à l’envers, qui partaient rejoindre là-haut un petit être qui n’était pas arrivé au bon moment. Que c’était cruel, de laisser une si petite poussière affronter le temps. Tu serras la main de Brooke entre les tiennes, posant ton front contre cette embrassade de doigts engourdis. « Yes, we will. » Soufflas-tu dans un rire mêlé à des sanglots. « Et on leur fera croire à la magie. » Murmuras-tu à nouveau, comme une promesse qu’un jour, tu lui donnerais tout ce qu’elle voulait, à Brooke. Toute la magie du monde entre ses mains.
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Sujet: Re: it's positive, what's next (brookson) Mar 14 Avr 2020 - 16:39
« C'est beau ce que tu dis, Jacks », souffles-tu alors qu'il juste que jamais rien ne vous séparera. Si seulement il savait que dans quelques années, quand Cirkaös serait éteint, vous seriez séparé, forcé à vivre vos vies chacun de votre côté sans pouvoir repartager cette particularité qui caractérise ce qu'il se passe dans les airs quand vous vous retrouvez tous les deux. Tu l'aimes, qu'est-ce que tu l'aimes d'être ce qu'il est pour toi, pas de nom précis pour ce que vous ressentez, juste du bien qu'il te fait et que tu lui rends, sans rien pour vous éloigner. Y'a pas de jalousie, pas de querelles, jamais de quiproquo entre vous. C'est saint, c'est doux, c'est léger. C'est toi et lui contre le reste du monde. Et il en fait preuve encore, alors qu'il préfère se passer de la scène quelques jours plutôt que de l'affronter sans toi. Dans la petite salle d'échographie, on vous annonce la fin. Les larmes s'en suivent, les reproches aussi que tu te lances, comme si t'étais bonne à rien au final, bonne qu'à baiser, mais que tout le reste ça n'existe pas dans ton vocabulaire. Tu le prends comme un signe de Dieu, même si t'y crois pas, qui t'ordonne d'arrêter d'essayer d'aimer, merde, que ça ne te fait pas. Mais tu te laisses quand même bercer par le rêve d'un jour avoir des gamins avec lui. Ils seraient beaux et heureux, ces enfants. Ils seraient libres, les plus livre du monde, et tu ne les briserais pas. Tu ferais tout pour leur donner la vie que toi t'as pas eue, la mère que t'as pas connue. Jackson acquiesce, embrasse vos doigts entremêlés quand le docteur revient vous déranger quelques instants. Vous êtes prête ?, demande-t-il d'une voix douce. Tu hoches la tête, embrasses une dernière fois la main de Jackson avant de te laisser guider vers la salle d'opération. Il ne peut pas venir, il te suit jusqu'à la porte, mais est forcé d'attendre à l'extérieur. Les minutes passent, les heures, tu dors, on a pas eu le choix de te faire un curetage. Et quand tu te réveilles dans la chambre qu'on t'a assignée, Jackson a tes côtés, tu te sens vide. Normal, on l'a arraché à toi. T'espères juste que c'était un mauvais rêve. Que t'étais pas réellement enceinte.