Step by step. ft Noah

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Hans finit de préparer son sac à dos, il doit retrouver Noah chez lui, vers 15h. Et il a hâte le cracheur de feu, depuis l'accident avec la moto, il n'a pas vu le beau gosse. Ils ont juste échangé des SMS, ce qui leurs a permis de se découvrir d'avantage. Il ne veut rien presser, surtout qu'à l'hôpital il c'est retrouvé face à la mère de Noah, Ella. Au final toute cette histoire c'est plutôt bien terminée, même mieux qu'il ne le pensait. Surtout vu les circonstances. Il aurait pu se faire défoncer, pas spécialement physiquement, mais en prendre quand même plein la tronche. Faut dire que cette journée avait été riche en émotions. D'abord Hans avait été con, en laissant sa moto à Noah. Puis il avait eu la trouille en le voyant se planter. Ensuite il y avait eu cet aveu au sujet de l'âge du blessé. Il c'était bien fait embobiner l'artiste, et il n'y avait vu que du feu. Mais l'audace de jeune homme lui a plu. Il faut qu'il soit honnête, depuis ce fameux soir au cabaret ou leurs regards se sont croisés, et la nuit sensuelle qui a suivi. Hans pense beaucoup à Noah. D'ordinaire, il n'aurait pas cherché plus, il aurait plutôt pris la poudre d'escampette. Mais ni la rencontre avec Ella, ni la découverte de l'âge lui avait donné envie de fuir. Et quand Hans y pense cela le fait sérieusement réfléchir. Oui Noah le perturbe, le trouble, l'envoute, l'enivre. C'est plaisant et grisant. Et ces émotions le rendent gourmand d'en éprouver d'autres.

Du coup une fois son sac fini, il a pris sa tablette pour montrer l'esquisse de son futur numéro, les diverses musiques qu'il veut faire écouter à Noah. Il a envie qu'il lui donne son avis. Et cela permettra de voir ses gouts musicaux. Le cracheur de feu est parfaitement conscient qu'il désire le jeune étudiant, mais il ne veut rien précipiter. Il veut lui donner le temps donc il a besoin, une première fois cela ne se jette pas au loup. Ou ne se fait pas à la sauvette. Et puis faire plus connaissance, partager, parler c'est quand même les bases d'une relation. Hans se surprend à penser de cette façon. Oui Noah le chamboule et il aime tout ce qu'il éveille de nouveau chez lui. Il prend aussi des petits couteaux pour montrer un peu plus en détail comme il gère son numéro. Il met également la boite d'assortiment de cookies qu'il a prévu pour grignoter. Vu que Noah lui a dit qu'il aimait tout, il a fait suivant ses gouts. Bon niveau sucré Hans n'est pas trop compliqué, c'est plus quand la nourriture touche au salé que le sujet devient galère pour le cracheur de feu. Une fois prêt il enfourche sa moto fraichement réparée et prend la direction de la maison de Noah. Pas trop de circulation, il est donc rapidement devant chez son ami. Ou petit ami. L'essence même de la relation reste encore à définir.

Hans descend de sa moto, quitte son casque qu'il prend sous son bras et va sonner. Il espère que Noah ne galérera pas trop à venir lui ouvrir. C'est un grand sourire qui se dessine sur les lèvres du cracheur de feu quand la porte s'ouvre. « Salut. Tu vas bien ? » Il le regarde de haut en bas pour s'assurer que tout est okay, avant de reposer ses yeux sur son visage. « Tu as l'air en forme. Tu ne souffres pas trop ? » Il a envie de l'embrasser, d'ailleurs ses yeux se posent un peu plus sur les lèvres de Noah. « Est ce que je peux ? » A l'hôpital le jeune homme l'avait embrassé langoureusement. Mais Hans préfère demander et puis il ne faudrait pas que sa mère soit dans le coin. Même si Noah lui a parlé, Hans ne cherchera pas à s'imposer pour le mettre mal à l'aise. Oui ça aussi c'est nouveau pour lui comme façon d'agir.

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Noah était tout excité aujourd’hui. Hans allait venir lui rendre visite et il avait hâte de le revoir. Ils allaient parler de son prochain numéro et Noah était plutôt flatté que l’homme veuille son avis pour son métier. Enfin, il voyait ça comme un gros prétexte pour se revoir, mais ça restait quand même mignon. Comme il avait promis de faire moins de bêtises et qu’il se faisait plus petit en ce moment, il avait d’abord demandé la permission à sa mère avant qu’Hans ne puisse venir à la maison. Elle avait accepté, sans oublier la leçon de morale sur la protection s’il devait se passer quelque chose… Ce qui avait été gênant. Mais Noah l’avait rassuré là-dessus et s’était montré transparent, il ne se sentait pas encore prêt à coucher avec Hans. D’ailleurs, il le lui dirait si les choses commençaient à déraper entre eux. Puisqu’ils avaient l’air de commencer quelque chose de sérieux, il préférait attendre. Que tout soit parfait. Et surtout, s’assurer qu’il n’était pas une paire de fesses parmi tant d’autres. Non, il n’était toujours pas certain de ce que voulait Hans. Ce dernier n’avait pas su le rassurer comme il le fallait et un doute subsistait encore dans sa tête. Ils auraient peut-être l’occasion d’en reparler aujourd’hui.
Même si Hans avait prévu de venir avec quelque chose à manger, Noah avait tenté de cuisiner un peu lui aussi. Il n’avait pas tenté grand-chose parce qu’il ne pouvait pas rester debout très longtemps, mais il avait fait quelques pancakes et préparé le sirop d’érable qui les attendait dans le frigo.
Sa mère n’était pas là, elle travaillait. Mais c’était bien dans un sens, elle prouvait qu’elle faisait toujours un minimum confiance à son fils. Et puis même si elle avait déjà rencontré Hans, ce dernier ne semblait pas prêt pour une rencontre plus officielle. C’était peut-être aussi pour ça qu’il doutait, Noah. Mais en même temps, il ne fallait pas brûler les étapes.

Comme l’heure approchait et qu’il n’allait pas très vite, il s’était mis dans le salon en attendant. Quand on sonna, il récupéra ses béquilles et alla ouvrir la porte comme il pouvait. Il eut un grand sourire en le voyant. Un sourire débile, un peu. Celui des amoureux. « Ca va, j’m’en sors pas trop mal. Ca aurait pu être pire. » Il aurait pu perdre une jambe. Ou mourir. Alors franchement il s’en sortait bien. « Est-ce que je peux ? » Noah fronça les sourcils. « Entrer ? Bah oui… » Ca lui paraissait logique. Sauf qu’à en voir la tête de son ami ou petit-ami, il comprit qu’il parlait d’autre chose. Il se sentit assez con sur le moment. « Oh… oh ! Oui, bien sûr. » Il n’était jamais sorti avec quelqu’un, d’ailleurs il ne savait pas si c’était son copain ou pas. Mais on n’embrassait pas un ami si ? Il laissa donc Hans l’embrasser et en profita avec plaisir. Il laissa finalement le jeune homme rentrer et lui fit un rapide tour de la maison, avant de le mener dans sa chambre. Il laissa la porte ouverte comme pour laisser passer un message, du genre pas trop d’intimité non plus. « J’ai hâte de voir ce que tu vas me montrer ! Hey, tu crois que quand je serais majeur tu pourras m’engager comme assistant ? » qu’il dit en riant. Il n’avait pas de plan de carrière alors après tout pourquoi pas hein ? En plus il savait faire rire le public ! Il posa ses béquilles sur le côté et s’installa sur son lit. Merde. Il n’était pas prêt à aller plus loin, pour autant quand il regardait Hans, il ne pouvait s’empêcher de le trouver canon. « Tu pourrais pas être un peu moins sexy ? Ca me perturbe… »

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Hans attend devant la porte de Noah. Son palpitant bat la chamade à l'idée de le revoir. Il n'a pas l'habitude qu'il batte aussi vite, sauf quand il fait un effort ou qu'il est pris par son numéro. A vrai dire Noah lui fait ressentir des choses nouvelles, inconnus, étranges, perturbantes, enivrantes. Ces nouvelles sensations lui plaisent mais en même temps il flippe. Elles veulent dire quoi ? Pourquoi le jeune homme envahit ses pensées de plus en plus souvent, s'imposant même la nuit dans ses rêves. Ce qui souvent le réveille, dérouté par le désir qui calme sa puissance et qui prend forme en mettant sa virilité au garde à vous. Il a bien compris qu'il avait envie de Noah mais c'est bien plus fort. Personne n'a encore habité ses rêves les rendant torrides et érotiques à ce point. Mais il ne veut rien précipiter. Hans le désire oui. Noah le trouble c'est plus que certain. Mais il sera patient. Quitte à ce que tous ses rêves finissent avec le besoin viscéral de se donner du plaisir tout seul. En attendant d'avoir Noah dans son lit pour le faire réellement sien.

La porte s'ouvre et Hans essaie de rester calme, ayant la trouille que Noah remarque son trouble ou entende son cœur battre la chamade. En tout cas vu son sourire, une chose est sure, lui aussi est heureux de revoir le cracheur de feu. « C'est sur tu as eu de la chance et je m'en serais vraiment voulu si .. » Si l'accident avait été meurtrié. De toute façon le cracheur aurait été surement coupé en petit morceau par maman Grimes si Noah avait perdu la vie par ses conneries. « Et encore désolé d'avoir été si con. » Cette histoire lui a mis du plomb dans la cervelle. Il prend des risques c'est son problème, mais il n'a pas le droit de jouer avec la vie des autres. Vu qu'il ne sait pas si Noah et seul ou pas il préfère être prudent. Et sur le coup il regarde le jeune étonné, il ne semble pas avoir compris le sens de sa demande. Mais cette petite boutade involontaire faire rire Hans. Noah est tellement craquant. « Tu sais que tu pourrais me faire tourner en bourrique avec tes adorables réactions. » Une fois l'autorisation eu il ne se prive pas pour l'embrasser, se disant même que la douceur de ses lèvres lui avaient manqué. Ils font le tour de la maison et finissent par s'installer dans la chambre du jeune étudiant. La porte de celle-ci reste ouverte. Mais Hans ne s'en formalise pas. Être avec Noah lui fait du bien. « J'espère que cela te plaira. C'est une proposition qui peut s'étudier. Faut toujours que je vérifies tout mon matériel avant mes entraînements ou mes tours. Un assistant serait peut être une bonne chose. J'ai juste besoin d'une personne de confiance. Parce que le moindre faux pas pourrait m'être fatal. » Hans le regarde s'installer sur son lit, il le dévore peut être même un peu trop du regard. « Tu es bien installé ? » Certaines positions ne doivent pas être évidentes avec un plâtre. Il ne peut s'empêcher de rire à sa remarque. « La prochaine fois je viendrais en charentaise, avec un vieux peignoir, un slip kangourou, une écharpe et un bonnet. » Plus de sexy attitude avec cet accoutrement. Puis il sort ce qui se trouve dans son sac, les gâteaux, sa tablette et le couteau. « J'ai déjà quelques idées de musique mais je n'arrive pas à me décider. » Il vient s'installer aux côtés de Noah. « Je voudrais allier les lames et le feu dans mon prochain tour. Je vais me servir de couteau plus petit et les enflammer. » Il prend alors l'objet et le montre à Noah. « Attention il est très coupant. » Hans prend la lame entre ses mains sans la serrer et tend la manche en corne travaillé à Noah. « C'est un cadeau de mes parents. Mon premier couteau, c'est avec lui que j'ai appris. » Il laisse à Noah le temps de regarder, la lame est gravée à son nom. Et une phrase est écrite en allemand. "L'amour d'un père est plus haut que la montagne. L'amour d'une mère est plus profond qu'un océan". « C'est avec lui que je prépare mes nouveaux tours, c'est un peu comme un talisman. » Et une preuve de confiance car il le confie rarement entre à d'autres mains que les siennes.

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« Ne t’en fais pas Hans… C’était pas ta faute. Même ma mère ne t’en veut pas, alors faut vraiment pas penser au pire. » Oui il aurait pu y rester. Quitter le parking par mégarde, emboutir une voiture, virevolter au-dessus du goudron. Alors il s’en sortait très bien et c’était tout ce qu’il fallait retenir. Noah était toutefois étonné qu’Ella veuille bien d’Hans chez eux. Qu’elle veuille bien que les deux garçons se fréquentent, même si ce n’était pas officiel entre eux. Mais c’était un signe que malgré tout, elle lui faisait encore confiance. Elle lui laissait une dernière chance et il allait tenter de la saisir et de ne plus la décevoir. Même si, la vie sans sensation, c’était franchement mou… Peut-être qu’il y avait un moyen plus safe de se sentir vivant. Peut-être que l’amour aidait à se sentir vivant, aussi. C’était bizarre d’avoir l’impression d’être mort de l’intérieur, de devoir toujours se trouver des challenges et attirer l’attention. Ca finirait peut-être par s’atténuer, maintenant qu’il avait trouvé un père de substitution. Maintenant qu’ils allaient former une vraie famille.
Il invita Hans à rentrer et lui fit un petit tour de la maison avant de le guider à sa chambre. Il se sentit étrangement jaloux lorsqu’Hans parla d’assistant. Limite, il aurait préféré une assistante sexy, même s’il pensait Hans bisexuel. « Faut avoir un diplôme pour faire ça ? Comment on devient assistant ? » Peut-être que ça pouvait l’intéresser… Après tout, il n’avait pas de plan de carrière valable pour le moment. Mais est-ce qu’être l’assistant d’Hans dans un cabaret pouvait l’être ? Pas sûr. « Oui, je suis bien installé ! » Et j’ai surtout une belle vue. D’ailleurs il ne manqua pas de faire un compliment à l’artiste. « Ok tu peux essayer ça ! Ca calmera ma libido d’ado. » qu’il dit en riant. Oui, c’était encore un ado. Mais plus le temps passait, et plus il apprenait à être adulte. Il faisait de son mieux en tout cas pour ne plus décevoir sa mère - même s’il ne deviendrait jamais un fils modèle pour autant.
Quand Hans sortit le couteau, il fut franchement impressionné. Il attrapa l’objet entre ses doigts comme s’il était le plus précieux au monde. Et il semblait l’être pour Hans. « C’est particulier d’offrir un couteau à son enfant... mais il est magnifique en tout cas. » Lui, il n’avait pas d’objet fétish. Pas de grigri. Mais il comprenait l’attachement qu’on pouvait avoir envers certains objets. Finalement Hans lui expliqua plus en détails le tour qu’il comptait exécuter et Noah n’hésita pas à donner son avis. Il choisit même la musique qui l’accompagnerait sur son prochain numéro et fut plutôt content de participer et de servir à quelque chose. « J’ai vraiment hâte de voir à quoi ça va ressembler ! » Avant de se rappeler et de faire la moue. « Ah, merde… ma mère me laissera jamais retourner au cabaret. Tu pourras demander à ce qu’on te filme ? » Il ne voulait rater ça pour rien au monde.

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Pour l'accident de moto, il faut tourner la page. Le pire a été évité. La mère de Noah n'a pas décapité Hans, et en plus elle ne l'empêche pas de le voir. Alors il faut qu'il arrête de se faire de la bile et qu'il profite. Il a bien compris que l'étudiant le troublait. Et il compte bien voir jusqu'où ce trouble va le mener. Vers quels rivages il va le guider. Même si Hans flippe parce que ce qu'il ressent en sa compagnie, il ne l'a jamais éprouvé. Mais c'est plaisant et enivrant. Même si pour le moment tout est à écrire. Il entre dans la maison, suit Noah qui fait le guide jusqu'à sa chambre. Il touche d'un peu plus prés son univers. La conversation attaque directement sur le futur tour du cracheur de feu, il y a d'abord quelques taquineries, montrant le trouble de chacun. Hans se sent comme un adolescent, comme s'il découvrait ce qu'apporte une relation. Mais il n'a jamais eu de réelle relation, surtout en amour. Noah lui donne envie d'apprendre, de s'investir et de se laisser bousculer. L'idée de devenir assistant dans le futur tour du cracheur de feu, à l'air de plaire à Noah. « J'en sais rien. Personnellement j'ai appris sur le tas. » Quand on vient du cirque, cela facilite la tâche. « Mais il est vrai qu'un assistant de confiance pourrait me permettre de donner une autre dimension à mon tour. » Il réfléchit. « Cela te tenterait d'apprendre ? » Idée peut être folle, mais tout à fait jouable.

Hans s'assure que le blessé est bien installé. Il riposte rapidement quand il le complimente. Il ne fait pas exprès de le tenter. Mais il lui propose une solution. « Et si je n'ai pas envie de calmer ta libido d'ado ? » Il se met aussi à rire. Et son regard se fait plus intense alors qu'il le laisse glisser sur le corps installer sur le lit. Oui Noah est désirable et ce désir le brule encore plus quand il le voit sourire, quand il l'entend rire. « Je crois que tu n'as pas idée de ton pouvoir de séduction Noah. Tu vas en faire tourner des têtes. » D'ailleurs il fait déjà tourner la tête de Hans et il est certain qu'il n'a pas idée à quel point.

Avant de s'installer à son tour sur le lit de Noah, Hans sort le couteau offert par ses parents. « Oui. C'est toujours particulier d'offrir une lame à une personne auquel tu tiens. Il y a une superstition qui dit que la lame peut trancher le lien qui unit ces personnes. En échange je leur ai donné des pièces. Je suis un enfant de la balle, j'ai commencé dans un cirque tout comme mes parents. Quand notre cirque a été racheté par un plus grand j'ai préféré partir. Et visiter le monde tout en me perfectionnant. Et je continue à apprendre. Je suis sur de pouvoir encore apporter plus de sensations fortes dans mes tours. » Hans dévoile alors ce qu'il compte faire, il fait écouter les musiques à Noah, le laissant choisir. Il le sent impliqué et attentif. C'est nouveau pour lui, il parle rarement de son métier enfin pas de cette façon, en toute confiance. Il sent son excitation quand l'étudiant lui dit qu'il a hâte de le voir sur scène. « Faut encore que je le perfectionne. Et que je m'assure qu'il n'y a aucun risque, surtout pour moi. Mais tu pourras m'aider à m’entraîner pour que tout soit parfait. » Il lui sourit, sincère dans ses mots. Avant que Noah trouve un hic à ce moment de complicité. « Je crois que je pourrais trouver mieux, je pourrais simplement vous offrir des places pour la première. Ou dire à ta mère que j'aurais besoin de toi en assistant. Lui montrer que tu ne risquerais rien. Comme ça si le numéro marche tu pourrais être là aux différentes représentations. Enfin si ta mère est okay pour que tu sois mon assistant. Un assistant rémunéré car tout travail mérite salaire. »

Hans parle sérieusement. « Et comme ça on passera plus de temps ensemble. J'aime être en ta compagnie. » Il vient doucement poser un baiser sur sa joue, puis un sur le coin de ses lèvres, avant de les effleurer. La porte est ouverte alors il respecte le fait que cela veut surement dire aller doucement. Même si il laisserait bien ses mains jouer sur les courbes de Noah. « Je me laisserais bien tenter par une douceur. » Son regard se fait coquin. Il passe sa langue sur ses lèvres et sa main glisse sur le torse de Noah. « Je te dévorerais bien de baisers plus fougueux. J'en déposerais bien un peu partout sur ta peau. » Il parle doucement, puis il s'approche pour lui murmurer à l'oreille. « Même sur un endroit très intime. Je sais que tu as aimé te faire dévorer lors de notre première nuit. » Il embrasse son cou. « Mais on va se contenter de cookies. Sauf si tu as envie d'autre chose. » Hans sort victorieusement le paquet de cookies. Il lui a fait part de son désir, du fait qu'il aimerait lui donner à nouveau du plaisir. Mais qu'il saura être sage si Noah ne le souhaite.

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C’était difficile de se contrôler quand il voyait Hans. Ce type, c’était genre le gars le plus beau qu’il n’ait jamais vu. Et forcément, sa libido d’ado le travaillait bien… Mais il n’avait pas envie de se tromper là-dessus. Il n’avait pas envie de le faire avec n’importe qui. Et donc, tout “l’avant” consistait à déterminer si Hans était un n’importe qui ou s’il pouvait devenir plus que ça. Déterminer si Hans ne cherchait pas juste à l’amadouer, s’il ne cherchait pas juste à coucher avec lui avant de l’abandonner par la suite. Noah n’était jamais tombé amoureux, mais il sentait qu’il pouvait avoir un coeur d’artichaut. Qu’il pourrait très vite tomber de haut. Mais Hans semblait patient et semblait même prévoir des choses dans l’avenir. Il avait l’air très sérieux en proposant à Noah de devenir son assistant. Bon, ce n’était pas certain que sa mère accepte, mais il serait bientôt majeur après tout et il n’avait pas vraiment de plan fiable. Mais est-ce que travailler dans un cabaret, c’était vraiment un plan fiable ? Ca, c’était à discuter. A négocier, sûrement. « Je pense que j’aimerais bien. Je sais pas si ma mère serait partante… Mais un travail c’est un travail non ? Enfin, faut déjà que j’arrive à finir le lycée… » Parce qu’il avait redoublé sa dernière année et que ça n’avait forcément pas fait plaisir à sa mère. Lui, ça l’arrangeait un peu. Un an de plus pour penser à son avenir. Même si c’était aussi un peu chiant d’entendre les mêmes cours que l’année dernière.

Un moment gênant se profila à l’horizon alors que les deux hommes se faisaient clairement des avances. Noah avait un peu peur que ça dérape, mais c’était aussi pour ça qu’il avait laissé la porte ouverte. Pour leur poser des limites. Même si les compliments du bel homme le mettaient dans tous ses états... Pourtant, il n’était pas du genre timide. Mais avec Hans, c’était différent. En général c’était lui qui draguait les filles, avec un homme c’était autre chose. Hans était assez offensif, il osait dire les choses et ça n’était pas déplaisant. Juste un peu gênant parce qu’il n’avait pas l’habitude (mais il finirait par la prendre très vite). « Et si je ne veux faire tourner que la tienne ? » qu’il lui dit avec un petit sourire en coin qu’il savait plutôt charmeur.

Mais pour se forcer à ne pas aller plus loin, Noah tenta de se focus sur le sujet de base à savoir le numéro de l’artiste. Sauf que l’artiste en question, lui, il restait dans le jeu de séduction ! Et ça commençait à chauffer pour Noah… Ses joues devinrent rouges alors que Hans se détachait à nouveau de lui pour lui proposer les cookies fraichement cuisinés. Sauf qu’il n’avait plus du tout envie de cookie sur l’instant. Sans rien dire, Noah se releva et alla fermer la porte. Il se tourna ensuite vers Hans en se mordant la lèvre. Il n’irait pas jusqu’au bout aujourd’hui, mais… Ils pouvaient bien s’embrasser un peu non ? Alors il se rapprocha de l’artiste désormais assis sur le lit et vint s’asseoir sur lui. Il passa ses bras autour de son cou et l’embrassa presque timidement. « Ca peut se négocier… »

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Titiller la libido de Noah, reste une activité fort agréable pour Hans. Il aime cette tension qui se tisse en eux. Tension qui l'a caressé dés que le regard du jeune homme a croisé le sien. L'envie est là au creux de ses reins, mais le cracheur de feu ne veut rien précipiter, trouvant bien plus d'attrait dans le fait d'y aller doucement. Tout en distillant à chaque nouvelle rencontre quelques doses de son charme, dans ses regards, dans ses mots, dans ses gestes. Et même si Hans drague Noah, il est tout à fait sérieux quand il lui propose de devenir son assistant. Ce style de proposition il ne l'a jamais faite, préférant bosser seul. Mais l'étudiant à l'air vraiment motivé et l'idée de lui apprendre les diverses manipulations enchante le cracheur de feu. Ils pourraient devenir plus complices et leur lien ne ferait que ce renforcer. « Oui le lycée en priorité. Sinon c'est sur que c'est "non" direct du côté de ta mère. Et je ne veux pas me la mettre à dos. Mais je pense que l'on ferait une bonne équipe. » Et pas qu'au niveau professionnel. Hans pense qu'entre eux l'alchimie est vraiment présente. Noah l'attire. Et pas que charnellement. « Tu te débrouilles bien au lycée. Parce que je me débrouille pas mal en math et en langue. » Il sort la sienne, profitant de l'occasion pour faire passer un petit message. Avant de reprendre. « Ich kann dir Deutsch beibringen. Lernst du Deutsch? » Qu'il traduit tout de suite. « Je peux te donner des cours en allemand. Tu apprends l'allemand ? »

Mais il est compliqué pour Hans de rester sérieux et de glace, alors il distille avec sensualité de quoi rendre Noah encore plus accro. Il fait de son mieux pour contrôler son envie de l'embrasser, de le toucher, de retrouver l'extase de leur première nuit érotique. Parce que même s'ils ne sont pas allés jusqu'au bout, l'érotisme était bien présent tout comme le désir. Le cracheur de feu est conscient qu'il ne laisse pas indifférent l'étudiant. Rester sage est parfois compliqué, en plus Noah ne semble pas du tout conscient de l'effet qu'il a sur le corps de Hans. Il aime sa maladresse, son manque de sûreté dans le domaine de la drague. Ce manque d'assurance donne à Noah un côté plus sexy, plus attirant. De quoi déstabiliser d'avantage le cracheur de feu. Il sourit à ses mots. « Tu me l'a fais déjà tourner la tête Noah. Et l'idée que tu ne fasses tourner que la mienne me plait beaucoup. J'ai jamais été amoureux. J'ai eu des expériences mais il n'y a toujours que du sexe. » Il parle tranquillement en le regardant dans les yeux. Il n'a pas peur et surtout il veut être honnête. « Je ne cherche pas à te dérober ta première fois, Si un jour tu me la donnes je voudrais que cela ne soit pas que pour le sexe. » Parce que oui Noah le chamboule et le fait vibrer comme personne ne l'a fait. Et il a bien compris Hans que Noah attendait autre chose qu'une simple histoire de cul.

Le moment se fait un peu plus complice, le cracheur de feu émoustille, et met le feu aux poudres. C'est plaisant, exquis. Et Hans adore voir le désir se dessiner dans les yeux de Noah. Et sur ses joues aussi qui se teintent d'une jolie couleur rouge. « Tu es craquant quand tu rougis. » Le tout dit dans un ton suave, de quoi donner envie de craquer. Mais craquer pour Hans ou pour les cookies ? C'est là que Noah se lève pour aller fermer la porte ce qui leurs donne enfin un peu d'intimité. Quand il revient il se pose sur les cuisses de l'artiste. Le contact l'électrise. Noah entoure le cou du cracheur de feu de ses bras et vient l'embrasser. Un baiser qui le fait immédiatement frissonner même s'il est timide. « J'adore quand il faut négocier. » Hans enlace la taille de Noah et ses mains se posent juste au dessus de la ceinture de son pantalon. Puis elles se glissent sous son haut et remontent lentement le long de son dos. Il dépose des baisers dans son cou, cherchant à découvrir d'autres points sensibles. « Tu vois comment les négociations ? Lente ? » Sa langue caresse entre ses lèvres entrouvertes le lobe de l'oreille de Noah, puis remonte contre sa mâchoire. « Rapide ? » Il laisse ses yeux se perdent dans ceux de l'étudiant avant de kidnapper ses lèvres pour un baiser gourmand. Ses mains continuent leurs caresses dans le dos de Noah, jouant à monter et à descendre sa colonne vertébrale. Frôlant parfois le tissu du pantalon qui recouvre les fesses de Noah. Hans laisse son désir s'afficher, et sa virilité en profite pour gonfler attisée par le jeu sensuel qu'il met en place. Il n'a pas envie de cacher le désir que Noah éveille, désir qu'il retient, laissant l'opportunité à celui ci de le libérer ou pas. Comme la première fois il ne le forcera en rien et lui laissera mener le jeu charnel.

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