Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
1 semaine que j’avais quitté ma ville natale et pourtant je n’arrivais toujours pas à croire que j’y étais parvenue. Quoi que même en étant enfin libre, je faisais toujours la même chose… À croire que j’étais destiné à vendre mon corps. Au moins maintenant je pouvais choisir ceux avec qui je passais quelques heures ou une nuit complète. Je pouvais décider ce que je faisais de mon temps. Je pouvais éviter les clients qui me feraient souffrir, qui avaient un côté plus sombre que les autres. Je savais bien les reconnaître puisque j’en avais tellement vue dans cette chambre sensé être chaleureuse mais qui toute ses années m’avait paru si froide. Si je vendais toujours mon corps au moins je décidais à qui et dieu que j’en souffrais moins.
J’étais d’ailleurs dans la rue en ce moment, cherchant un client parmi tous ses hommes en manque cruel d’affection. Adossé contre un mur je regardais les gens passer, observant pour trouver un type qui cherchais ce que j’avais à offrir. Mon observation fut cependant interrompu par un mec qui vint se planter devant moi, le regard en disant long sur ce qu’il voulait. Aussitôt je me redressai et voulu faire un pas de côté pour partir. C’était exactement le genre d’homme que je voulais éviter. Déjà je voyais ses mains dans mon cou, me privant d’air, les marques apparaître sur ma peau…
- Où crois-tu aller ma belle?
Mon regard se baissant au sol je murmurai, mal à l’aise.
- Je… Je dois partir.
- Qu’est ce qui presse? Tu ne feras jamais un sous si tu fuis les clients.
À nouveau je tentai de partir, mais il m’attrapa le bras me faisant me raidir à ce contact indésiré.
- Je suis un client et toi de toute évidence tu travail donc tu vas me suivre et me donner ce que je veux.
- Je… Non… S’il vous plaît…
À cette seconde précise, j'eux l'impression d'être retourné dans ma chambre. Relevant le regard, je jetai des regard un peu partout appelant à l'aide silencieusement sans vraiment croire que quelqu'un viendrait à mon aide. Je n'en avais jamais eux en 5 ans, pourquoi est ce que j'en aurais maintenant?
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