L'envie de encre. Ft Tom

La pause de midi venait tout juste de prendre fin après un café la jeune tatoueuse s'était installée sur sa chaise de bureau au Salon de tatouage.  Aujourd'hui la journée était plutôt calme, elle sortait d'une matinée de tatouage intense, mais c'est ce qu'elle apprécié le plus dans son métier, le fait d'avoir en continue son appareil dans la main. Alors qu'elle était en train de griffonner sur une feuille de canson, la petite clochette de la porte d'entrée retentit délicatement, le son parvient alors à ses oreilles. Elle relève la tête, n'attendant pas de rendez vous  elle observe l'entre et  ses yeux croisent ceux d'un jeune homme qui vient de pénétrer dans son antre. D'un bonjour accompagné d'un sourire, la jeune femme se lève et s'approche de l'inconnu, toujours un sourire accroché au bout des lèvres.

«Bienvenue chez Julia Tatoo, je suis la maîtresse des lieux, puis-je vous aidez en quelques choses ? Avez vous besoin d'un renseignements ?» Demande-t-elle d'une voix douce.

Elle se voulait accueillante et souriante, mais surtout à l'écoute de ses clients, parfois les clients étaient juste curieux, de savoir combien coûte un dessin qui se voudra indélébile. D'autres fois, les personnes viennent avec une idée bien précise en tête, dans ce cas, notre jeune tatoueuse met tout en oeuvre pour que le final ressemble à la demande.

«Je vous laisse faire le tour .» Conclut elle en indiquant l'intérieur ou de nombreux dessin et photos décorée les murs.

À l'armée, beaucoup de mes compagnons étaient tatouées, une façon pour eux d'amener un bout de chez eux a nos missions, oui beaucoup de tatouage de nom d'enfant par exemple. Enfin d'autre, c'était aussi des erreur de jeunesse, des jeune délinquant qui retrouve le droit chemin a l'armée, eux ont parfois des truc qui on ni que ni tête ! Je n'avais jamais étais très attirer par le tatouage en soi, un peu peur de cette trace indélébile sur la peau… Mais ma relation avec mon corps à changer depuis l'accident, c'est indéniable. Mon corps a changé de façon définitive, alors pourquoi ne pas aussi passer le cap, il semblerait que j'aie enfin compris cette attirance pour cet art. Un besoin de signifier visuellement cette épreuve de la vie surmonter, enfin en quelque sorte.

Alors j'ai décidé de me rendre dans le salon de tatouage du coin, je ne sais pas encore si je vais ressortir avec une idée enfin fixée, ou bien même avec le tatouage lui-même, je verrais bien ! J'entre dans la boutique, ma prothèse est un vrai bijoux de technologie, mais il est tout de même assez visible que ma démarche manque d'un naturel, mais je marche relativement bien ce qui est déjà un miracle. Je n'entends pas le début de phrase de la jeune femme, le son de la clochette ayant capter l'ensemble de mon ouï à cause de ma seule oreille valide. Mais je suppose qu'elle me salue.

" Bonjour, je vais regarder, merci. "

Même si ma vision n'est pas parfaite, je me débrouille très bien à présent. Quand je tombe sur un phœnix, je sais que c'est le symbole de la renaissance… J'approche alors de la jeune femme. 



" J'ai besoin d'un coup de main, j'aimerais un phœnix et avec mes plaques militaires… Je ne sais pas ou ni comment enfin voilà quoi… "

Peut-être sur le torse, l'idée de l'avoir dans le dos me déplaît, j'aimerais pouvoir le voir… Je ne sais pas trop qu'elle taille non plus.