Emmerdeur de première [Pv Donovan]

Ce soir je travaillai. Nous étions vendredi. J'envoyai un message à mon sex friend régulier que je voyais tous les vendredi pour lui dire que nous ne pourrons pas se voir ce soir car je travaillai jusqu'à trois heures du matin. Je sent que demain je dormirai jusqu'à 14h. Et que je prendrai un petit déjeuné au lieu de manger mon repas du midi. Je n'aimai pas spécialement travailler le soir, j'étais exténuée et je devais souvent rentrer seule. Et à cette heure-ci il n'y avait pas vraiment de gentilles personnes dans la rue. C'était assez rare que je rentre avec un collègue. Soit ils terminaient plus tôt, soit ils terminaient plus tard. J'étais donc obligé de rentrer à pieds, vu qu'il n'y avait plus de transports en commun. J'essayai tout le temps de marcher vite. Pour l'instant je n'ai jamais eu de problème mais de toute façon je saurai me défendre. Un coup de pied bien placé là où je pense. Pour le moment il n'était que 22h. Il me restait encore 5h à travailler. Des amis de l'université étaient baby sitters et ils leurs arrivaient de terminer tard comme moi. Peut-être que je ferai plus tard baby sitters mais pour le moment mon boulot actuel, petit job étudiant me convenait et mes collègues étaient sympathiques. Cela faisait deux heures que je servait les clients, tout allait bien quand soudain je sentis une main se poser sur ma fesse gauche. Je fronçais les sourcils. Super...un vieux pervers. Je me retournai alors.

- Non mais ça va pas !

L'homme devant moi devait avoir la cinquantaine, cheveux grisonnants. Il était accompagné d'un homme du même âge environ. Il écarquilla les yeux.

- Si tout va bien. Je ne vous ai rien fait mademoiselle, c'était peut être le vent.

Le vent mon culs oui. Les portes et fenêtres étaient fermées.

Je repris mon chemin, servant d'autres personnes...

Alors que j'allais retourner au bar prendre d'autres boissons je sentis encore la main du vieux pervers effleurer ma fesse. Là c'était de trop.

- Vous savez monsieur ce que vous faites s'appelle du harcèlement sexuel et cela est punissable par la loi !

J'entendis quelques sifflements après mon énervements. Je regardai autour de moi. Il n'y avait pratiquement que des hommes ce soir. Super...

Donovan avait beau ne pas payer de mine en tant que flic, ça lui permettait aussi de mieux se dissimuler parmi la foule, comme ce soir. Il s'était installé au Hendrix après sa journée de travail, qui n'avait pas été de tout repos soit dit en passant. Et malgré qu'il tentait de réduire sa consommation d'alcool, il n'était pas encore assez fort pour résister à l'appel de cette liqueur qui coulait dans ses veines depuis bien trop longtemps maintenant. C'était devenu sa drogue quotidienne, il ne pouvait pas s'en passer, et si on lui retirait, il entrait dans une colère noire, il suffit de voir comment il avait réagir lorsque Tahlia avait osé poser la main sur sa gourde qu'il tenait secrètement dans le tiroir de son bureau.

Il avait donc pris place à l'un des tabourets du bar sans faire de difficulté, car la clientèle était déjà nombreuse pour cette soirée, ce qui ne manquait pas de donner du travail au personnel de l'établissement. Perdu dans ses pensées, le quadragénaire engloutit les verres, sentant cette chaleur familière envahir chaque parcelle de son corps petit à petit. Il les enchaînait sans se soucier du reste jusqu'à ce moment où des éclats de voix le firent relever la tête de ses consommations. Une jeune femme, visiblement une serveuse, se plaignait du comportement déplacé d'un des clients qui se pensait sans doute au-dessus des autres.

Immédiatement il se leva, légèrement saoul, en direction de l'homme responsable de ces éclats de voix. Le visage impassible, mais ses yeux en disait long, seulement il fallait encore être assez attentif pour le remarquer.

" - Qu'est-ce que tu ne comprends pas ? La demoiselle te dit d'arrêter tes conneries, t'es pas un club de strip-tease ici, si tu veux des filles faciles t'as qu'à aller aux putes, elles sont là pour calmer tes pulsions. Je te conseille de ranger tes mains dans tes poches. Et ça vaut pour les autres aussi." fit-il en désignant l'assemblée histoire de bien se faire comprendre.

Une promesse qui se voulait sincère. Si jamais il venait à toucher de nouveau la jeune demoiselle, alors Donovan n'hésiterait pas à intervenir et cette fois, pas de manière délicate, c'était certain. Posant son regard sur la serveuse, son visage se fit plus doux.

" - Ça va aller ? Vous rentrez seule ?" demanda-t-il à la demoiselle pour lui assurer qu'il était là pour la défendre.



HRP : Je me suis permis, j'espère que ça ne dérange pas :3.

Alors que j'allais reprendre le service en servant un verre de whisky à un des mecs saoulant ce soir, j'entendis une voix d'homme. Encore un mec saoulant ? Apparemment non. Il parlait à un des mecs, m'ayant sifflé. Il l'engueulait sans mâcher ses mots. Je tournai ma tête. C'était un homme le trentaine ou quarantaine, je n'étais jamais très douée pour donner un âge à quelqu'un. Que je connaissais ou non. Il termina ses phrases en parlant aux autres mecs. Tout le monde se tue. J'entendis quelques murmures mais rien de plus. Il tourna alors son visage vers le mien me demandant si j'allais bien et si je rentrai ce soir. Je lui souris.

- Heu oui. Vous savez j'ai l'habitude quand certains soirs il y a plus d'hommes que de femmes. Je rentre seule oui malheureusement je n'ai pas encore terminé mon service.

Une fois ces mots dits je retournai à une table poser la commande d'un homme seul. Je retournai alors à côté du comptoir en attendant une minute ou deux le temps que les nouvelles personnes venant d'arriver commandant leurs boissons. Je me dirigeai vers l'homme qui avait prit ma défense.

- Vous avez choisi monsieur ? Si vous avez faim, nous ne faisons plus de plats à cette heure-ci, vous ne pouvez choisir que des boissons.