let me take your hand, i'll make it right, i swear to love you all my life. (niels)

Cela faisait quelques mois qu'elle avait réfléchit à leur escapade. Elle avait tout conçu, de a à z, tentant de s'y mettre un peu tous les jours quand il partait au travail, souriant à chaque fois qu'elle regardait les paysages idylliques défiler dans ses recherches. Elle avait choisi sa destination assez rapidement, consciente qu'elle n'avait pas les rentrées d'argent nécessaire pour les amener très loin, mais assez pour les satisfaire, assez pour les couper du monde pour qu'ils puissent se réfugier dans le leur. Elle avait prévu de leur louer un van où ils pourraient s'installer à l'intérieur pour dormir devant des paysages extraordinaires, Aelya désirant traverser l'île principale de la Nouvelle-Zelande pour qu'ils puissent voir le plus de choses, tout ça en une semaine. Elle ne voulait penser qu'à eux, et avait aussi prévu le coup pour faire garder Hank le temps de leurs vacances.

Elle avait pris son jour de repos avant Niels, lui faisant croire qu'elle travaillait encore aujourd'hui, tout ça pour peaufiner sa surprise, pour préparer leurs bagages, et tout ce que Hank aurait besoin pendant leur départ. Plongée les yeux sur l'ordinateur, elle effectuait l'enregistrement de leurs billets d'avion, prenant un malin plaisir à lui envoyer des sms qui brouillaient les pistes sur son état d'esprit : "tu me manques bébé, j'ai trop hâte de te voir ce soir, la dernière soirée est trop longue là." Elle l'attendait impatiemment, Aelya prenant le temps d'inscrire au dos d'une carte postale qui représentait la Nouvelle Zélande :

"Mon amour,
Tout ce que tu m'inspires c'est la liberté.
Alors je veux te l'offrir loin d'ici,
Je veux t'aimer partout à l'infini."

Elle la posa sur la table de la cuisine, au centre, pour bien la mettre en évidence, regardant les minutes annonçant sa venue défiler, son coeur battant plus fort rien qu'à l'image de ses yeux qu'elle voulait voir briller lorsqu'il comprendrait qu'ils partiraient quelques heures plus tard pour l'aéroport de Bowen. Elle crevait d'amour pour lui, pour toujours, et elle désirait le lui montrer jusqu'à son dernier souffle.

Il n’avait que ça en tête, ne pensant plus qu’à ces jours de repos qu’ils pourraient passer ensemble, rien que tous les deux, pour se retrouver après ces longues semaines où ils avaient dû se reconstruire petit à petit. Il rêvait de ces vacances qui sonnaient comme le paradis pour lui, ressemblant à la plus belle des récompenses puisqu’ils seraient ensemble, à s’aimer à temps plein. Le réveil s’était montré plus que difficile alors qu’il entamait sa dernière journée, Niels qui avait embrassé son amour, lui murmurant ces quelques mots doux où il lui rappelait combien il l’aimait et combien il avait hâte de rentrer pour profiter de leurs vacances méritées. Il avait vu les heures défiler une à une, bien plus longues qu’à l’habitude, conscient que son impatience y était pour quelque chose alors qu’il se réfugiait dans les sms que sa petite-amie lui envoyait, tourmenté par ses mots d’amour. « Tu me manques trop aussi… On va profiter rien que tous les deux ce soir. J’ai hâte de te voir mon amour. » Lui répondit-il, rangeant son portable dans la poche de son jean alors qu’il s’occupa d’un patient, quelques heures passant avant que l’horloge n’affiche enfin la fin de son service, Niels qui n’attendit pas une minute de plus pour se rendre dans les vestiaires et se changer. Il salua rapidement ses collègues, se ruant vers sa voiture où il envoya un nouveau message à Aelya, le coeur battant d’impatience à l’idée de la voir terminer son service. « J’ai fini bébé, je rentre à la maison. Vivement que ta journée se finisse…  » Il mit le contact pour démarrer, arrivant en quelques minutes devant leur bâtiment où il se gara, montant les marches des escaliers pour atteindre leur palier. Il déverrouilla la porte, Hank se précipitant vers lui, comme à son habitude, Niels prenant quelques secondes pour le caresser avant de déposer ses affaires. Son regard fut immédiatement attiré par cette carte postale plantée au milieu du décor, mise en évidence sur la table de leur cuisine, ses sourcils se fronçant alors qu’il s’en empara pour y lire les quelques mots qui y étaient inscrits. Et alors qu'il prenait connaissance de cette carte, il fut attiré par un bruit derrière lui, son regard s’arrêtant sur la silhouette de sa petite-amie qui n’était pas au travail, Niels comprenant alors ce qu’elle avait décidé de faire pour eux. « Bébé… T’es sérieuse ? » Souffla-t-il, peinant à croire qu’elle avait tout organisé, ses yeux ne quittant pas la carte qu’il tenait entre ses mains, une lueur brillante venant les illuminer. « On part, c’est vrai ? Rien que tous les deux…? » Lâcha-t-il, dans un murmure, faisant quelques pas vers elle pour la prendre dans ses bras, la soulevant du sol alors qu’il exaltait de joie à l’idée de quitter Bowen pour quelques jours. « Mon bébé, t’es la meilleure du monde. Je t’aime, j’pouvais pas espérer mieux. » Ajouta-t-il, desserrant son étreinte pour venir encadrer son visage, ses lèvres se posant frénétiquement sur les siennes dans un désir de la remercier et de lui faire savoir combien cette surprise le rendait heureux.

Elle s'était réveillée comme tous les matins, dans ses bras, dans l'étau réchauffée de tous ses espoirs et de tout l'amour qu'elle puisait pour vivre. Elle l'avait embrassé comme à son habitude, enroulant son corps autour du sien comme pour le piéger dans sa prison de chair qui ne voulait que le garder auprès d'elle, détestant de sentir une fois de plus les draps se refroidir en son absence, lui qui savait faire fondre la moindre de ses cellules dès qu'il se présentait à elle, sa beauté la conduisant à subir des soubresauts cardiaques à chaque fois qu'il lui souriait, Aelya étant définitivement amoureuse de son être tout entier qu'elle avait voulu remercier d'exister. Parce qu'elle n'était rien sans lui, sans eux, sans son amour qu'elle avait lu au travers de ses messages qui l'avait animé d'excitation, songeant directement au fait qu'ils ne seraient plus séparés durant plusieurs jours. Elle peaufina sa surprise en déposant des preuves de leur départ imminent, laissant une carte postale volontairement traîner dans la cuisine pour l'appeler à la lire, son sourire se déployant sur ses lèvres à son sms qui lui indiquant sa venue imminente : "Attends moi quelques heures de plus bébé et après j'suis qu'à toi. Je t'aime". Elle l'envoya, consciente qu'il allait la trouver quelques minutes plus tard dans leur appartement, la bouche en cœur, prête à lui sauter dessus pour faire exploser sa joie. Elle avait mis du temps pour tout prévoir, pour réunir les économies qu'il lui restait pour mettre à bien son projet de voyages avec le seul être qui comptait plus que tout. Et elle s'impatientait de voir sa réaction, de lire la surprise sur ses traits, de capter toute cette lumière qu'elle voulait voir briller dans ses yeux.

Elle entendit quelques temps plus tard les clefs tourner dans la serrure, Aelya ayant pris soin de fermer la porte pour qu'il se ne doute de rien, l'écoutant entrer dans l'appartement depuis le salon, captivée par le son de ses pas qu'elle entendait entrer dans la cuisine, la brune s'avançant doucement derrière lui pour capter son attention. Elle sourit tendrement à ses questions, hochant doucement la tête, les yeux brillant d'émotions, le bonheur se lisant sur ses traits à la seule vision de son sourire.

- Rien que tous les deux, répondit-elle, avant d'enrouler ses bras autour de sa nuque quand elle fût soulevée du sol, retombant doucement sur ses pieds quelques secondes plus tard, ses lèvres se faisant parsemer de baisers tendres sous ses mains qui encadraient son visage. C'est toi le meilleur mon bébé d'amour, je t'aime à la folie, je voulais un cadeau à ta hauteur, ajouta-t-elle, souriant amoureusement avant d'attraper ses lèvres en plein vol pour l'embrasser. On part dans quatre heure mon amour... T'as juste le temps de préparer tes affaires et on s'envole pour la Nouvelle-Zélande. Quelqu'un va venir garder Hank mon amour. Il sera pas seul. On reste une semaine là bas, et y'aura que nous.

Il avait déjà imaginé les jours qu’ils passeraient ensemble, dans leur cocon, lui qui n’avait besoin que de ça, que de l’amour de sa vie et de sa chaleur pour passer les meilleures fêtes de fin d’année. Il se rendait compte à quel point il ne lui fallait qu’Aelya pour être heureux, tout lui paraissant superflu à côté du bonheur qu’elle lui apportait au quotidien, sans même s’en rendre compte. Et ce matin-là, il s’était levé pour se rendre au travail, gardant en tête qu’il ne lui restait qu’une seule journée avant de pouvoir se reposer avec la femme de ses rêves, eux qui avaient attendu ces vacances avec impatience. Il n’avait jamais porté un grand intérêt à ce genre de choses avant de rencontrer Aelya, lui qui n’avait pas fêté Noël depuis des années, parce-qu’il n’en avait jamais vu l’utilité avant de croiser le chemin de celle qui était devenue sa famille. Et il se rendait compte combien il se sentait moins seul avec elle, Aelya le comblant totalement par sa simple présence, elle qui lui montrait au quotidien qu’il en valait le coup, que leur histoire méritait une chance. Il l’avait laissé derrière lui, quittant les draps le coeur lourd pour rejoindre l’hôpital où la journée passa encore plus lentement que d’habitude, son regard s’arrêtant bien trop fréquemment sur les aiguilles de l’horloge accrochée au mur du hall d’entrée, Niels se consolant avec les messages de son amour dés qu’il le pouvait. Rejoignant sa voiture après sa journée de travail, il se dépêcha de rentrer, conscient que l’attente allait être d’autant plus longue puisqu’Aelya avait encore une soirée de travail avant de le retrouver. Il rejoignit la porte d’entrée, s’infiltrant dans leur appartement, attiré dans la cuisine où il trouva une carte postale sur laquelle il reconnut immédiatement l’écriture d’Aelya, peinant pendant quelques secondes à comprendre ce que tout cela signifiait. C’est lorsqu’il se retourna et qu’il croisa son regard profondément ému qu’il comprit ce qu’elle avait fait pour lui, pour eux, elle qui avait tout préparé en cachette afin de lui offrir la plus belle des surprises. « Mon amour… » Souffla-t-il, se précipitant vers elle pour aller à la rencontre de son corps qu’il étreignit avec amour, la ramenant contre lui dans l’excitation du moment. « Y’a jamais personne qui m’a déjà fait une surprise comme ça mon amour. J’te mérite pas, t’es trop parfaite… » Lâcha-t-il, continuant de l’embrasser, déposant de légères et rapides pressions amoureuses sur ses lèvres. « Comment t’as fait tout ça mon bébé… ? Je me suis rendu compte de rien. » Ajouta-t-il, répondant à son baiser qu’il prolongea quelques instants, son regard s’illuminant en retrouvant le sien. « J’ai jamais été là-bas, j’suis trop heureux qu’on découvre ça tous les deux… même si y’en a un qui va pas être content. » Pouffa-t-il, faisant référence à Hank qui devrait passer la semaine sans eux, bien qu’Aelya l’avait rassuré sur le fait qu’il ne serait pas seul. « Merci mon coeur… J’me dépêche de faire mon sac. » Ajouta-t-il, lui volant un dernier baiser avant de se rendre dans la chambre, préparant les affaires dont il aurait besoin pour la semaine, l’esprit déjà jonché d’étoiles, les mêmes qui brillaient dans son regard alors qu’il peinait encore à croire qu’ils étaient sur le point de s’envoler vers d’autres horizons. « J’ai peur d’oublier quelque chose, j’sais jamais à quoi m’attendre avec toi. » S’amusa-t-il, refermant son sac alors que ses yeux vinrent se poser sur Hank qui se doutait que quelque chose se tramait, Niels venant le prendre dans ses bras pour le rassurer, ses mains le caressant affectueusement. « Il a besoin d’un bisou de sa maman. » Sourit-il, avançant vers Aelya avec un air amusé, ses yeux se posant sur elle. « Tu pouvais pas me rendre plus heureux mon amour… »

Elle voulait vieillir avec lui, laisser les rides dessiner leurs souvenirs sur son visage incrusté dans le bonheur, Aelya qui était accro à son contact, à lui, jugeant qu'elle était maintenant incapable de simplement respirer s'il n'était pas là pour lui montrer. Alors, elle avait voulu le remercier, elle qui était profondément reconnaissante de l'avoir rencontré, de tout ce qu'il faisait pour elle juste pour qu'elle se sente aimée et désirée. Elle avait envie de se couper du monde entier pour se perdre dans l'univers étoilé qui dansait dans le fond de ses yeux, parce qu'elle n'en avait jamais assez de lui, parce qu'il lui manquait toujours, et que son manque ne prenait aucun répit. Elle se voyait déjà avec Niels, main dans la main, à fouler une terre inconnue qui se marquerait de leur amour, parce qu'Aelya n'avait fait ça que pour lui faire savoir à quel point elle l'aimait à la folie, qu'il restait son seul espoir. Elle l'avait patiemment attendu dans leur appartement, son coeur battant de plus en plus vite à mesure que l'horloge rapprochait son retour qui devenait imminent, Aelya se dressant dans son dos lorsqu'elle le perçut devant sa carte, l'excitation se lisant dans ses yeux. Son coeur loupa un battement lorsqu'elle rencontra l'émotion dans son regard, Aelya tombant encore une fois éperdument amoureuse de l'amour de sa vie, laissant son corps percuter le sien dans une étreinte baignée d'affection.

- Parce que personne t'aimes autant que je t'aime mon ange. Tu me mérites vraiment trop justement, répondit-elle amoureusement alors que ses lèvres attrapaient vivement les siennes, consciente qu'elle aurait même voulu faire plus, faire mieux, juste pour le voir heureux. J'm'y suis mise tous les jours dès que tu partais au travail... C'était le but que tu t’aperçoives de rien amour, sinon la surprise aurait été moins belle, sourit-elle tendrement, approfondissant son baiser qui se voulait amoureux. Je sais que t'y es jamais allé, c'est aussi pour ça que cette destination m'arrangeait pour nous deux. Et Hank va tirer la tête le temps de quelques jours après on se rattrapera, s'amusa-t-elle, lançant un regard amusé à leur chien qui les fixait, acquiesçant à sa remarque en l'embrassant, le laissant s'extirper de son étreinte pour qu'il aille préparer ses affaires. J'ai déjà préparé les trucs les plus importants mon bébé, t'as pas à t'en faire, prends le minimum, rit-elle, excitée par leur nouvelle aventure alors qu'elle le suivait au travers des pièces, comme Hank.

Elle le regarda fermer son sac avant de revenir vers eux, prenant leur chien dans ses bras, Aelya s'attendrissant à cette vision.

- Il a besoin de trop de bisous ce bébé, lança-t-elle, faisant mine de se plaindre alors qu'elle s'avança vers eux, laissant ses lèvres parsemer la tête de Hank de baisers, ses mains en profitant pour le caresser. Je voulais te rendre heureux, alors j'suis comblée. Surtout que... On va quelques fois dormir à la belle étoile. On pourra directement faire l'amour dans des endroits magnifiques, lança-t-elle, les yeux brillant d'excitation. J'ai tout organisé pour qu'on combine tout ce qu'on aime entre les visites, les soirées, nos moments à nous... Ajouta-t-elle, amoureusement. Et je laisse mon portable ici. J'veux être qu'à toi.

Il n’y avait pas une seule seconde où Aelya ne daignait quitter son esprit, Niels se plaisant à l’avoir partout sur lui, dans son esprit, dans ses pensées, sur sa peau qui portait les traces passionnelles de son amour. Il ne vivait que pour ça, ses objectifs ne se résumant qu’à son simple prénom qu’il adorait prononcer, comme s’il avait l’impression qu’il lui appartenait, parce-qu’elle était à lui, jusqu’à la fin des temps. Il s’était pris à imaginer leurs vacances alors qu’ils s’en rapprochaient à grands pas, Niels n’ayant aucun mal à se visualiser pendant ces quelques jours dans leur appartement, eux qui n’avaient finalement besoin de rien d’autre que du fait d’être ensemble pour être heureux. Il n’avait pas imaginé une seule seconde ce qu’elle avait préparé pendant toutes ces semaines, sans même qu’il ne s’en rende compte, elle qui avait été assez discrète pour brouiller les pistes, jusqu’à ce qu’il ne rentre et qu’il ne découvre cette carte postale écrite de sa main. Son regard finit alors par retrouver le sien lorsqu’il comprit qu’elle n’était pas au travail, son sourire venant faire exploser son coeur de joie alors qu’il comprenait ce qu’elle avait fait pour eux, l’incitant à se jeter dans ses bras, le coeur au bord des lèvres. « Merci, merci, merci mon ange… J’rêve de vacances avec toi. » Ajouta-t-il, pressant rapidement ses lèvres alors que ses mains encadraient son visage, son regard brillant d’amour pour elle. « Faut m’expliquer comment tu peux être aussi parfaite… » Souffla-t-il, émerveillé par sa bienveillance, par son amour qu’il ressentait de plein fouet et qu’elle ne cessait jamais de lui donner, sans compter. « J’ai trop hâte mon amour, tu peux pas savoir à quel point. C’est le plus beau cadeau qu’on m’ait offert… mis à part toi bien sûr. » Ajouta-t-il, un sourire malicieux étirant ses lèvres alors qu’il l’embrassa une dernière fois, profitant de la chaleur de ses lèvres contre les siennes, Niels décidant de se rendre dans leur chambre pour préparer ses affaires. « Déjà que j’suis pas organisé d’habitude bébé… dans la précipitation, j’suis une catastrophe. » Rit-il, se moquant de lui-même, rassuré à l’idée de savoir qu’Aelya avait déjà pensé à tout, organisant leur voyage jusqu’au moindre détail. Attendri par le regard de Hank, Niels se baissa pour le prendre dans ses bras, ce voyage sonnant comme sa première séparation avec son acolyte, faisant quelques pas vers Aelya avec l’animal dans les bras. « C’est pas notre bébé pour rien. » Sourit-il, son regard s’attendrissant aux marques d’affection que lui donnait sa petite-amie, avant que ses yeux ne retrouvent les siens, animés par cette lueur amoureuse et reconnaissante alors qu’il s’imaginait déjà les souvenirs qu’ils pourraient se créer sur place. « C’est comme ça que j’ai envie de découvrir le monde… Avec toi mon bébé. J’veux qu’on s’aime partout, même au milieu de nul part. Je serai jamais perdu si t’es avec moi. » Souffla-t-il, ses mains continuant de caresser Hank pour l’apaiser, lui qui sentait probablement leur départ imminent. « J’sais pas ce que j’ai fait pour t’avoir toi… » Il tendit sa nuque vers elle, lui demandant un dernier baiser, avant de déposer Hank au sol, l’heure de partir s’annonçant alors qu’un taxi les attendait au bas de leur immeuble. Il prit connaissance de la personne qui allait s’occuper de leur chien et qui arriva au même moment, lui donnant quelques indications et conseils avant de laisser Hank derrière eux, son coeur se serrant à son air étonné lorsqu’ils passèrent la porte. « Il va bien s’en occuper, hein ? » Demanda-t-il, cherchant à faire taire son inquiétude, lui qui ne voulait que profiter des vacances qui les attendaient. « J’suis trop content de partir bébé, et de savoir que tu vas être qu’à moi surtout. » Dit-il, prenant sa main pour monter dans le taxi, leurs bagages chargés dans le coffre.

Elle avait son prénom sur ses lèvres, des rêves plein la tête dès qu'elle se projetait dans leur avenir commun, Aelya n'ayant aucune envie de toucher ses étoiles sans lui qui était présent pour les faire briller, pour les rendre visible à son coeur meurtri qui avait tant pris, épuisé par les combats acharnés pour simplement avoir le droit de le retrouver. Elle avait envie de se rassurer dans le creux de leur intimité, se réveiller tous les matins dans ses bras en se disant que ça durerait toute la vie, elle qui aimait se gorger de ce sentiment d'éternité dès qu'elle se perdait dans son regard. Elle l'aimait à en crever et elle n'était pas sûre qu'il puisse exister de mots assez forts pour le lui montrer. Alors, elle avait laissé parler son âme en leur créant une escapade dans un univers qu'il n'avait jamais foulé, Aelya aimant s'extirper de sa réalité pour profiter ailleurs avec son amour, parce que sans lui, il n'y avait rien qui valait le coup. Son corps s'entrechoqua contre le sien quand il revint du travail, Niels comprenant qu'ils allaient partir ensemble, que les minutes qui défilaient les rapprochaient de leur destination, Aelya souriant en l'enlaçant fermement, touchée par sa réaction.

- C'est tout ce que j'attendais aussi mon amour, avoua-t-elle tendrement, son regard caressant son visage alors qu'il le parsemait de baisers. Bébé... J'vais avoir les chevilles qui enflent à force, s'amusa-t-elle, attendrie par ses compliments qui faisaient palpiter son coeur. Je voulais juste te faire plaisir mon amour. J't'en ferai encore des surprises petit coeur, je veux juste te rendre heureux, admit-elle amoureusement en l'embrassant, Aelya le laissant aller préparer ses affaires, le sourire ne la quittant pas alors qu'elle se voyait déjà là-bas avec son amour. T'es une calamité tout court mon bébé. Mais c'est pour ça que je t'aime, le taquina-t-elle en le regardant de manière douce, venant à la rencontre de Hank que Niels tenait dans ses bras, Aelya lui donnant de l'affection, consciente qu'il n'avait pas l'habitude de les voir s'absenter aussi longtemps, la brune acquiesçant de manière amusée à la remarque de Niels qu'elle ne pouvait contredire, tous les trois s'étant particulièrement bien trouvés pour former cette famille dont elle avait toujours rêvé. Je refuse d'aller vers l'inconnu sans toi mon bébé. T'es mon repère. T'es mon meilleur ami, l'homme de ma vie, je veux rien découvrir sans toi, renchérit-elle, attendrie par ses mots qui faisaient écho à toutes ses pensées, Aelya s'imprégnant de cette aura amoureuse et complice alors que ses mains continuaient de caresser Hank. T'as juste été toi. T'es parfait comme t'es, amour, ajouta-t-elle tendrement, attrapant ses lèvres avant de le laisser déposer Hank au sol, tous deux peaufinant les dernières choses en attendant le taxi qu'ils avaient commandés et qui vint les attendre au pied de leur immeuble, Aelya ayant également contacté la personne qui allait s'occuper de Hank pendant leur voyage, s'attendrissant devant l'inquiétude de Niels alors qu'il lui parlait. Mais oui il va bien s'en occuper, j'ai pas pris n'importe qui pour notre bébé, j'ai cherché des heures avant de trouver la personne, lança-t-elle en passant la porte, pour le rassurer. Tu vas en avoir marre de moi mon amour. Tu pourras plus dire que j'suis pas assez avec toi, rit-elle légèrement, le suivant dans la voiture après avoir entreposé leurs valises dans le taxi, se plaçant à ses côtés sur la banquette arrière, Aelya caressant doucement sa main pendant le trajet. Un jour, tu m’amèneras en Europe mon coeur ? Demanda-t-elle, les yeux égayés par ce doux rêve alors que le paysage défilait, tous deux arrivant à l'aéroport en quelques minutes, faisant les formalités pour finalement se retrouver dans l'avion. C'est la première fois que je sors de l'Australie de manière volontaire, admit-elle, songeant à son escapade au Mexique forcée qui n'avait rien à voir avec des vacances.

Aelya lui donnait l’impression d’avoir réussi, parce-que lorsqu’il se réveillait le matin dans ses bras et qu’il avait l’occasion de contempler ses traits encore endormis et dont il était follement amoureux, il se rendait bien compte qu’il avait eu une chance inouïe d’avoir croisé son chemin. Elle était sa plus grande fierté et tout ce qu’il souhaitait, c’était la rendre tout aussi fière, parce-qu’elle méritait qu’il devienne le meilleur des hommes pour elle, pour prendre soin de son coeur qu’il voyait comme le plus beau des trésors. Il avait sauté de joie en apprenant qu’elle avait réservé un voyage pour eux, pour leurs vacances, exalté à l’idée de découvrir d’autres paysages avec son amour, eux qui n’avaient pas eu beaucoup d’occasions pour voyager. Le coeur au bord de l’implosion, il s’était rué dans ses bras, lui faisant savoir combien elle le rendait heureux, ses lèvres venant à la rencontre des siennes, désirant les combler d’amour. « J’me suis jamais senti autant chanceux. Merci pour tout bébé… » Souffla-t-il, caressant son visage qu’il avait encadré pour mieux pouvoir le parsemer de baisers, son regard brillant venant à la rencontre du sien alors qu’elle lui relatait tous les efforts et la discrétion dont elle avait dû faire preuve pour lui préparer cette surprise. « C’est pas grave, j’te porterai si jamais t’arrives plus à marcher. » S’amusa-t-il, faisant référence au nombre de compliments qu’il pouvait lui faire, pensant chaque mot qu’il lui disait. « Tu le fais tout le temps mon amour. Rien qu’en étant avec moi… j’peux pas être plus comblé. » Il se rendit dans la chambre pour préparer le reste de ses affaires après avoir profité d’un dernier baiser, riant à ses mots qui le définissaient bien, lui qui n’avait jamais fait preuve d’une très grande organisation. « Ça va que j’ai d’autres atouts pour te plaire. » S’amusa-t-il, se moquant de lui-même, remplissant son sac de ses affaires avant de s’intéresser à Hank et son air curieux, Niels s’occupant de le prendre contre lui pour le rassurer, conscient qu’il se doutait de quelque chose, eux qui n’avaient pas l’habitude de partir sans lui. Son regard se posa sur Aelya lorsqu’elle reprit la parole, les faisant fondre sur place sous ses mots doux, Niels sentant son amour pulser dans ses veines pour s’infiltrer jusqu’à son coeur. « T’es ma partenaire à vie mon amour. J’ferai ça avec personne d’autre que toi… Et c’est que le début. » Ajouta-t-il, un léger sourire sur les lèvres, lui faisant la promesse silencieuse que leur aventure continuerait, lui qui fondait beaucoup d’espoir et d’ambitions dans leur parcours qu’il voulait voir mûrir, Niels désirant découvrir le monde entier avec elle. « Tant que toi tu me trouves parfait, c’est tout ce qui m’importe. J’veux être le meilleur pour toi. » Murmura-t-il, fermant les yeux lorsque ses lèvres vinrent rencontrer les siennes dans un baiser profondément doux et amoureux. Il décida enfin de lâcher leur animal après avoir compris que leur taxi les attendait, Niels peinant à ne pas appréhender en laissant Hank derrière eux de la sorte, cherchant à se rassurer dans le regard de son amour. « J’espère que ça va aller. Je sais bien que tu l’aurais pas laissé entre les mains de n’importe qui. » Ajouta-t-il, prenant l’ascenseur pour parvenir au bas de leur immeuble, chargeant le taxi. « J’en aurais jamais marre de toi mon bébé d’amour. Plus j’en ai, plus j’suis heureux moi. » S’amusa-t-il, lui lançant un clin d’oeil malicieux, s’emparant de sa main alors qu’ils s’installèrent tous les deux sur la banquette arrière du taxi, Niels indiquant l’aéroport au chauffeur. « Je t’emmènerai où tu voudras bébé… C’est toi qui décideras. » Souffla-t-il, ses yeux déviant sur leurs mains entrelacées, comme le plus beau des symboles à ses yeux. Ils arrivèrent à l’aéroport quelques minutes plus tard, s’occupant de toutes les formalités avant de prendre place dans l’avion, l’excitation grandissant à mesure qu’ils se rapprochaient de leur destination. « Et ça sera pas la dernière. » Répliqua-t-il, sa main glissant doucement sur sa cuisse, ses lèvres venant se réfugier tendrement dans son cou. « Je t’aime. » Souffla-t-il, parsemant quelques baisers de son cou jusqu’à sa joue avant de redresser son visage pour la regarder. « Va vite falloir que je t’épouse avant qu’on me prenne ma place. » S’amusa-t-il, la regardant avec un air charmeur, ses yeux venant détailler le contour de ses lèvres. « T’as prévenu tout le monde que t’étais qu’à moi pendant une semaine ? »

Elle n'avait pas grand chose et pourtant, dans ses bras, elle avait tout, Aelya comprenant qu'elle n'avait pas besoin de milliers de dollars pour égayer son visage qui ne s'illuminait que par le biais de son regard. Elle vivait pour lui, pour leurs projets qui ne s'étaient jamais échappés de son esprit malgré les intempéries de leur vie, son esprit regorgeant de leurs souvenirs qu'elle regardait comme s'il s'agissait de son film préféré lorsqu'il était loin de ses yeux, mais sûrement pas loin de son cœur qui pulsait plus fort dans sa poitrine pour le ramener.

- On a tellement vécu de galères bébé qu'il fallait bien qu'on se fasse un peu plaisir ensemble, ajouta-t-elle, attendrie par ses baisers qui la survoltaient, Aelya ayant envie de mettre un terme à ce manque qui ne la lâchait jamais pour mieux profiter de lui. Qu'est-ce que je ferais sans toi franchement... S'amusa-t-elle tendrement, l'enlaçant encore plus fort contre elle pour le sentir, consciente qu'il serait toujours là pour assurer ses arrières, même dans les ténèbres. C'est toi qui me combles. Je veux jamais te lâcher bébé, ajouta-t-elle amoureusement, sachant pertinemment qu'elle n'arriverait jamais à survivre sans lui, Aelya le regardant traverser l'appartement pour préparer ses affaires avant de rire, amusée par sa remarque. T'as dix millions d'atouts pour rattraper ça bébé, t'es tranquille je crois. Mais bon, fais gaffe on sait jamais quand même, lança-t-elle, souriant de manière joueuse, le regardant prendre leur chien dans ses bras pour le rassurer en le caressant, lui qui devait pressentir des changements qui s'opèraient, Aelya n'ayant malheureusement pas pu programmer leur mascotte avec eux. J'ai hâte de voir tout ce qu'on est capable de faire ensemble mon bébé, personne peut nous arrêter. Je saurais toujours où te retrouver, lâcha-t-elle amoureusement, son regard brillant d'amour pour lui et ses mots doux qui la touchaient. Tu l'es mon bébé, tu réussis toujours à me surprendre avec ta perfection toi, répondit-elle doucement, ses lèvres s'accaparant les siennes dans un baiser qui se voulaient tendre et amoureux, Aelya se dirigeant vers le taxi qui les attendait en bas après avoir discuté avec la personne en charge de Hank, invitant Niels à se détendre au sujet de son sérieux. Jamais de la vie. Puis c'est que sept jours mon amour. Ça va passer trop vite, ajouta-t-elle pour le persuader, consciente que cela n'allait pas assez durer dans le temps pour faire taire le manque de lui bien qu'elle allait essayer, Aelya souriant tendrement à sa remarque qui la touchait. Ça tombe bien j'vais te pourrir de ma présence, avança-t-elle, prenant sa main avant de monter dans le taxi qui les conduirait jusqu'à l'aéroport. Où tu veux mon amour. Je veux voir le monde avec toi, dans tes yeux, juste toi et moi, j'veux juste qu'on s'amuse et qu'on soit toujours heureux, admit-t-elle amoureusement, sortant du taxi au bout de quelques minutes pour rejoindre l'aéroport, traversant la douane pour en quelques heures se retrouver dans l'avion, côte à côte, Aelya souriant à sa remarque avant de caresser sa main pour confirmer ses dires qu'elle acquiesça, sa tête se posant sur la sienne à son baiser dans le cou. Moi aussi mon bébé d'amour. Tu me fais fondre, avoua-t-elle, bercée par sa tendresse qui se sentaient au travers de ses baisers, sa main caressant sa cuisse. Tu devrais te dépêcher ouais, j'ai trop envie de la garder ma place avec toi, avoua-t-elle le regard joueur planté dans le sien. Oui, tout le monde est au courant. J'vais prendre des photos de mon plus beau paysage la bas, toi, le charma-t-elle, ses lèvres jouant en suspension avec les siennes, sa main prenant celle de Niels pour nouer ses doigts aux siens, l'avion décollant peu de temps après. Quand on va arriver, j'vais nous récupérer un van bébé, faudra qu'on le baptise pendant notre voyage, s'amusa-t-elle malicieusement, sa tête se posant sur son épaule, ses bras venant l'enlacer. Même collés faut que je me colle encore plus, rit-elle, attendrie.

Le monde pouvait bien penser qu’il n’avait rien pour lui, qu’il était l’échec incarné, Niels sachant très bien que toute sa richesse résidait dans sa relation avec Aelya, sa plus grande fierté, la seule chose qu’il ne céderait jamais. Elle était toute sa vie, son univers entier, Niels peinant à mettre des mots sur tout ce qui lui passait par la tête lorsqu’il pensait à elle, lorsqu’il songeait à la manière dont il l’aimait. Il avait maintenant un réel objectif, désirant cette ligne conductrice qui le mènerait tout droit vers la femme de sa vie, vers le bonheur qu’il voulait voir perdurer dans le creux de ses yeux, parce-qu’il n’y avait plus que ça qui comptait. Il esquissa un sourire tendre à ses mots, conscient qu’ils avaient plus que mérité cette escapade au bout du monde. « C’est pas faux, on a bien mérité ces vacances en amoureux mon amour. » Souffla-t-il, le regard bercé par l’amour qui scintillait encore dans ses prunelles alors que ses lèvres cherchaient à se détacher de son visage. « Je sais pas… Tout ce que je sais, c’est que moi j’serais complètement à la rue sans toi. » Reprit-il, persuadé qu’il n’en aurait jamais été à ce stade de sa vie si Aelya n’était pas venue lui donner une raison de vivre, lui qui n’avait jamais su tenir ses engagements, n’en trouvant jamais l’utilité. « Me lâche pas mon amour. J’serais un déchet si t’étais pas là pour moi. » Admit-il, lui faisant savoir qu’elle lui était profondément essentielle, même si elle ne s’en rendait pas forcément compte, Niels prenant conscience de son évolution depuis qu’il était avec elle. Il rejoignit la chambre, un air moqueur sur les lèvres en évoquant sa manière de s’organiser. « On sait jamais ? Attends, c’est des menaces ça ? » Répéta-t-il, faisant mine d’être outré par ses propos, avant de rire légèrement, revenant vers elle avec leur chien dans les bras. « Tu peux pas laisser un homme comme moi en détresse, à moins que tu veuilles que quelqu’un d’autre ne finisse par me consoler ? » Joua-t-il, cherchant à éveiller sa jalousie pour se voir gardé par elle à tout jamais. « On a toute une vie mon bébé, y’aura personne qui se mettra en travers de notre chemin. Je les laisserai pas nous atteindre. » Souffla-t-il, presque comme une promesse, son coeur se mettant à battre plus fort alors qu’il imaginait la suite de leur parcours, parsemé d’amour comme ils savaient parfaitement le faire. « J’fais en sorte de m’améliorer pour que tu continues à ne regarder que moi. » S’amusa-t-il, d’un air malicieux, peinant à rester calme en imaginant qu’Aelya puisse avoir le regard détourné par un autre homme. Il posa ses yeux sur Hank qu’il caressait, finissant par le laisser en comprenant que l’heure tournait et que leur départ approchait à grand pas, Niels discutant avec la personne en charge de leur chiot avant de quitter leur logement. « On va profiter mon bébé. Et puis, on sera contents de retrouver Hank dans une semaine. » Souffla-t-il, déposant leurs bagages dans le coffre du taxi avant de s’installer avec elle sur la banquette, souriant à ses mots joueurs. « J’ai déjà fait beaucoup de pays, mais j’donnerais tout pour refaire le monde entier avec toi bébé. Tout est plus beau quand on est tous les deux amour. » Ajouta-t-il, d’un air rêveur, ses doigts fermement liés à ceux de son amour, les kilomètres défilant sous leurs yeux alors qu’ils arrivèrent enfin à l’aéroport, suivant les consignes de sécurité avant de se retrouver installés dans l’avion, l’un à côté de l’autre. Il ne put s’empêcher de lui souffler des mots doux, encore une fois, ne se lassant jamais de lui répéter, comme s’il était persuadé qu’elle ne le savait pas assez. « Tu me rends trop heureux… » Souffla-t-il, à proximité de son oreille alors que ses lèvres remontaient lentement vers sa joue. « Peut-être que ça arrivera plus vite que prévu… » Joua-t-il, captant son regard animé de malice et d’amour, lui qui adorait jouer avec les mots pour l’attirer dans ses filets. « Donc j’étais vraiment le seul à côté de la plaque ? » Pouffa-t-il, impressionné par la discrétion dont avait preuve Aelya pour lui préparer cette surprise. « Tu pourras prendre autant de photos que tu voudras… Il se peut que j’ai pas forcément envie de m’habiller en plus. » Répondit-il, d’un ton faussement innocent, ses lèvres frôlant les siennes pour entretenir le jeu entre eux, son pouce caressant le dos de sa main. « J’aime trop l’idée mon coeur. J’espère que les amortisseurs sont de qualité. » Rajouta-t-il, lui lançant un clin d’oeil avant de fondre devant sa manière de vouloir être contre lui, Niels écartant son bras pour se laisser enlacer, sa main venant se poser tendrement sur son dos. « J’aime bien quand tu me colles comme ça, t’es ma couverture de survie, surtout qu’il fait froid là… » Dit-il, le sourire aux lèvres, ses doigts dessinant des formes abstraites dans son dos, remontant le long de son échine alors qu’il cala sa tête contre la sienne, fermant les yeux pour se détendre pendant les quelques heures de vol qui les mèneraient jusqu’à leur destination. « Même quand tu dors t’es sublime toi… » Souffla-t-il, en ouvrant les yeux pour se rendre compte qu’ils allaient bientôt atterrir, lui murmurant ces quelques mots doux pour la faire ouvrir les yeux, ses lèvres se déposant sur son front. « J’crois qu’on est arrivés au paradis mon amour. »

Elle ne pensait plus à personne d'autre depuis que Niels était arrivé dans sa vie. Lors de leur rupture, elle avait essayé pourtant parfois, de tourner la page, d'accueillir la chaleur de quelqu'un d'autre contre elle, mais ça n'avait jamais marché. Son corps ne voulait que le sien, faisant un rejet des autres peaux qui venaient se blottir contre elle, Aelya ne pensant qu'à lui en tout temps, le seul amour de sa vie, le seul à l'avoir marqué pour toujours. Tous les problèmes qu'ils avaient rencontrés n'avaient juste eu pour but de les rapprocher davantage, parce qu'elle se rendait constamment compte qu'elle n'arrivait jamais à effacer son visage de son esprit.

- On mérite notre tranquillité oui, admit-elle, souriante, excitée à l'idée qu'ils puissent tous les deux s'oublier dans les bras de l'un et l'autre, Aelya se sentant revivre sous l'effet de ses baisers. Je sais plus ce c'est un quotidien sans toi bébé, renchérit-elle, persuadée qu'elle se perdrait sans lui, Aelya ayant appris à vivre dans ses sourires. Tu le serais pas bébé. Tu ferais des choses même sans moi, c'est surement pour ça que j'ai peur que tu m'abandonnes, parce que moi j'en serais incapable, admit-elle en plissant les lèvres, songeant à ce que donnerait sa vie s'il la quittait définitivement avant de sourire, allégeant ses pensées avec sa remarque. Ouais deviens pas trop insupportable non plus sinon je chercherais ton clone en moins épuisant, s'amusa-t-elle en plaisantant, caressant leur chien. Personne a le droit de te consoler comme moi j'le fais, sinon je fais un scandale, admit-elle en retrouvant son regard, laissant émerger sa possessivité avec son amour avant d'acquiescer tendrement à ce qu'il vint ajouter, persuadée qu'elle se démènerait elle aussi toute sa vie pour les préserver. J'verrai toujours que toi mon bébé. T'es le plus beau t'façon, personne peut t'égaler, le complimenta-t-elle, les yeux pétillants d'admiration pour l'homme de sa vie alors qu'ils se préparaient à partir, Aelya et Niels discutant avec la personne qui s'occupera de Hank avant qu'elle ne lui accorde une dernière caresse, quittant leur appartement juste après. Il va me manquer c'est sur, admit-elle, suivant Niels dans le taxi où elle s'installa à l'arrière. Un jour, quand on en aura marre, on économisera et on partira genre six mois faire le tour du monde bébé... S'imagina-t-elle, le sourire rêveur suite à leur conversation, laissant ses doigts caressés les siens, ferment liés pour ne jamais avoir à les détacher, jusqu'à l'arrivée à l'aéroport où Niels et Aelya traversèrent toutes les étapes avant de se loger à l'intérieur de l'avion, la brune frémissant à la douce mélodie de ses mots qui venaient faire battre son coeur un peu plus fort. T'es mon bonheur à toi tout seul. C'est fou comme je peux t'aimer, avoua-t-elle tendrement, appréciant l'intimité qu'ils avaient dans l'habitacle bondé de monde, Aelya arquant un sourcil joueur à sa remarque. Arrête de me teaser comme ça... C'est de la torture, rit-elle, attendrie par son envie de l'avoir que pour lui. T'es le seul que j'ai voulu laisser à côté de la plaque bébé, sinon ça aurait été moins drôle si tu l'avais su dès le départ, répondit-elle, amusée, son regard valsant sur ses lèvres à ce qu'il vint ajouter. Moins t'as de vêtements, plus mon âme d'artiste est inspirée c'est bizarre ça, joua-t-elle, charmeuse, aimant se perdre dans ses filets alors qu'il la tentait, Aelya pouffant à sa remarque. Faudra qu'on teste pour le savoir, c'est quitte ou double, rit-elle avant de se blottir contre lui, incapable de rester trop loin. Même quand il fait chaud, j'suis toujours là pour m'assurer que t'aies jamais trop froid bébé, c'est mon rôle, lança-t-elle, consciente que cela l'arrangeait de se justifier comme ça, Aelya frissonnant sous l'effet de ses caresses, sa main réfugiée contre son ventre dansant tendrement contre lui avant qu'elle ne s'endorme contre son épaule pendant quelques heures, ouvrant lentement les yeux à ses mots doux. C'est parce que je rêve de toi, ajouta-t-elle, comblée par la vision de son amour à son réveil.

Elle hocha la tête, regardant par le hublot l'avion qui atterrissait, un sourire aux lèvres avant qu'elle ne vienne lui offrir un baiser chargé d'amour, Aelya l'entrainant rapidement jusqu'à la sortie pour récupérer les clefs de leur van quand ils eurent récupérer leurs valises, Aelya le cherchant des yeux sur le parking avant de le trouver.

- J'te présente notre maison pendant une semaine.

Elle sortit une carte de son sac, la déployant devant leurs yeux, avant de pointer du doigt un marqueur qu'Aelya avait pointé.

- C'est là qu'on doit aller. On commence par s'arrêter à Auckland. Tu veux conduire ?

Il n’avait jamais su se défaire de son visage, de son parfum qui hantait sans cesse sa peau, lui qui n’avait aucunement envie de l’oublier, parce-qu’elle faisait partie intégrante de son identité. Il n’avait pas réussi à faire taire son amour pour Aelya dans les bras de Sienna, qu’il n’avait jamais aimé, parce-que son coeur s’était toujours débattu pour retrouver celui de son amour, le seul pour qui il battrait à tout jamais. Aucune autre âme n’était parvenu à le faire frémir comme celle d’Aelya, parce-qu’elle le touchait tout le temps, dans sa manière de lui dévoiler ses sentiments et de lui montrer qu’il en valait la peine. Il esquissa un sourire à ses mots, la gardant un instant contre lui alors qu’il l’embrassait, lui communiquant tout ce qu’il avait sur le coeur en pensant à cette escapade qui leur tendait les bras et qui deviendrait leur moment à eux. « T’auras jamais à vivre un quotidien sans moi. J’le refuse catégoriquement. » Souffla-t-il, ses yeux déviant sur ses lèvres qui l’appelaient, alors qu’il fronça les sourcils à sa réponse, secouant immédiatement la tête. « Bébé… j’ferais rien sans toi. Plus maintenant. J’peux pas… Ça me tuerait de plus pouvoir être avec toi. » Souffla-t-il sincèrement, peinant à mettre des mots sur le néant qui viendrait l’engloutir si son chemin se séparait de celui d’Aelya, n’imaginant même pas la suite après elle. Il fit mine de bouder à ses mots, avant de pouffer de rire, Hank restant blotti dans ses bras. « Mêmes si les autres essayaient, ils y arriveraient pas. Y’a que tes mots et tes câlins à toi qui marchent sur moi. » S’amusa-t-il, l’air joueur, son regard se posant tendrement sur elle alors qu’elle continuait de le complimenter, faisant battre son coeur de plus en plus fort. « J’ai juste envie d’être à ta hauteur mon amour. » Ajouta-t-il, sur le départ, ses yeux captant l’attention de la personne qui s’occuperait de Hank pour la semaine, discutant avec elle pour lui donner des dernières indications concernant les habitudes de leur chiot. « Moi aussi. J’suis pas bien de le laisser tout seul là. » Dit-il, se moquant de lui-même alors qu’il savait qu’il s’inquiétait beaucoup trop, et finalement pour pas grand chose, puisqu’ils ne partaient que pour quelques jours seulement, Hank restant entre de bonnes mains. « Je rêve qu’on fasse ça bébé. Va falloir qu’on commence à économiser du coup. » Sourit-il, le regard malicieux, ses doigts retrouvant les siens alors qu’ils se rapprochaient de l’aéroport, l’esprit rêveur. Ils passèrent les étapes une à une avant de se retrouver dans l’avion, Niels prenant place à côté de l’amour de sa vie, sa peau cherchant inévitablement le contact avec la sienne. « Continue… Je m’en lasserai jamais. » Répondit-il, lui faisant les yeux doux, son regard ne quittant pas le sien alors qu’un petit sourire était venu étirer ses lèvres. « Moi, te teaser ? C’est pas mon genre du tout. Mais j'avoue que j'ai déjà commencé à penser à ta future bague pour être honnête. » Ajouta-t-il, continuant son petit jeu pour continuer de la tourmenter tendrement. « Ça va que j’aime plutôt bien les surprises comme ça. » S’amusa-t-il, son coeur débordant d’excitation, l’avion décollant enfin de la terre ferme, officialisant leur départ du sol australien pour les jours à suivre. « J’vais essayer de t’inspirer le plus possible alors. J’le fais pour toi. » Répondit-il, le regard joueur, captant le sien qui était tout autant félin, comme si elle était prête à lui jaillir dessus à tout moment. « J’aime bien les défis. » Ajouta-t-il simplement, une lueur malicieuse dansant dans son regard alors que son esprit était déjà bondé d’images tout aussi brûlantes les unes que les autres, Niels imaginant se perdre contre son corps au milieu de nul part, leurs corps se cherchant devant des paysages qui leur couperaient le souffle. Il passa sa main autour de son corps pour l’accueillir contre lui, se réchauffant contre elle, frémissant au doux passage de ses doigts sur son ventre. « Pars jamais bébé, j’suis trop bien comme ça. » Il s’endormit paisiblement quelques instants plus tard, rassuré par la chaleur de son amour tout près de lui, l’englobant dans une bulle de détente et de quiétude dans laquelle il aimait se réfugier avec elle. Il finit par ouvrir les yeux, contemplant le visage d’Aelya endormi, lui susurrant quelques mots doux à l’oreille pour la faire lentement émerger. « C’est parce-que c’est toi surtout. » Souffla-t-il, lui qui était toujours émerveillé par sa beauté qui le faisait chavirer. Il profita de son baiser, y insufflant son amour avant qu’ils n’atterrissent, rejoignant l’aéroport pour récupérer leurs bagages, Niels esquissant un large sourire en découvrant le van qu’Aelya leur avait loué pour la semaine. « C’est vraiment trop cool bébé. J’suis amoureux du van là. » Pouffa-t-il, s’avançant pour charger le van, y découvrant en même temps ses équipements avant de jeter un oeil à la carte qu’Aelya tenait entre ses mains. « Carrément que je veux conduire. J’suis prêt pour l’aventure mon bébé. » Souffla-t-il, s’approchant d’elle d’un geste vif pour l’embrasser, ses lèvres venant caresser amoureusement les siennes alors que ses mains vinrent se réfugier sur ses hanches. « On y va ? » Murmura-t-il contre ses lèvres, esquissa un sourire avant de prendre place derrière le volant, laissant Aelya venir s’installer à ses côtés, démarrant le moteur pour commencer à prendre la route. « J’ai jamais vu une co-pilote aussi sexy, on dirait que c’est mon jour de chance. »

Elle était tombée amoureuse de Niels tellement rapidement qu'elle ne s'en était même pas rendue compte, électrisée par son charme qui opérait toujours sur elle, lui qui avait déployé ses filets pour enserrer passionnément son coeur qui s’étouffait dans l'oxygène que lui apportait ses baisers. Parce qu'Aelya, elle s'était longtemps asphyxiée dans ses déboires, et elle avait trouvé en Niels le remède à sa malédiction, le pansement de ses plaies ouvertes afin d'arrêter leur hémorragie émotionnelle. Et maintenant elle avait peur. Peur qu'il ne l'abandonne à son triste sort, peur de devoir supporter le douloureux cliquetis d'une horloge qui continuerait à tourner sans lui, sans eux, mais aussi sans Aelya, parce qu'elle ne surmonterait jamais sa perte définitive.

- On fera tout pour s'accrocher l'un à l'autre. C'est tout ce que je compte faire pour les années à venir amour, le rassura-t-elle en plantant son regard amoureux dans le sien, Aelya laissant Niels récupérer Hank entre ses bras pour qu'elle vienne le caresser, apaiser le vide que laisserait leur départ, s'amusant de la réaction de Niels à ses mots. Et je ferai tout pour que personne n'ait le même talent que moi pour te réconforter, affirma-t-elle tendrement, consciente qu'elle était incapable de le laisser tomber dans les bras d'autres personnes, Aelya désirant remplir tous les rôles dont il aurait besoin. Tu l'es largement mon bébé, y'a personne au-dessus de toi pour moi, admit-elle sincèrement, son regard caressant ses traits avant qu'ils ne discutent avec la personne en charge de Hank pendant leur départ, Aelya tentant d'apaiser les craintes de Niels. C'est un grand garçon, il va être bien occupé, comme nous, t'inquiètes pas, lança-t-elle en souriant de manière joueuse, songeant à tout ce qu'ils allaient faire ensemble. Ouais, va falloir économiser, ça c'est clair, mais on y arrivera bébé, je te le promets, ajouta-t-elle, emballée par ce nouvel objectif qui se dessinait dans leur vie, eux qui rejoignirent rapidement l'aéroport, passant toutes les formalités avant de se retrouver dans l'avion, Aelya cherchant déjà la peau de son amour, sa bouche s'entre-ouvrant dans la surprise à sa remarque sur sa bague. Déjà ? J'ai trop hâte de l'avoir à mon doigt en tout cas, de montrer à tout le monde que j'appartiens à l'homme qui adore me torturer constamment, s'amusa-t-elle, taquine, lui envoyant un clin d'oeil à sa remarque, consciente qu'il ne pouvait qu'aimer sa surprise, Aelya qui adorait s'imprégner de toutes les étoiles qui dansaient dans ses iris. T'es ma muse bébé, j'vais adorer te prendre en photo pour mieux te dévorer plus tard, répondit-elle, charmeuse, ses yeux valsant entre ses lèvres et son regard.

L'avion s'envola dans les airs, Aelya se blottissant contre son corps pour être à même d'accueillir le sommeil contre son amour qu'elle ne pouvait pas lâcher, coller à son être comme s'il s'agissait de sa vie, ce qui était le cas, sa peau brûlant déjà pour la sienne, pour tous ses souvenirs qu'ils allaient créer dans leurs esprits déjà bondés de leurs images.

- J'suis tellement bien aussi contre toi amour. Y'a qu'avec toi que je me sens en sécurité, avoua-t-elle tendrement, fermant les yeux quelques heures, endormie contre l'amour de sa vie qui vint la réveiller quand ils se préparaient à atterrir, son coeur fondant à ses mots doux lorsqu'elle ouvrit les yeux. Je t'aime mon bébé, répondit-elle doucement, ses lèvres retrouvant les siennes avant qu'ils ne rejoignent le hall de l'aéroport pour récupérer leurs bagages, marchant jusqu'à se poster devant le van qu'elle avait loué pour la semaine, son visage s'égayant d'un sourire devant la réaction de Niels. Tant mieux que tu l'aimes parce qu'on aurait pas pu faire autrement sinon, s'amusa-t-elle, attendrie, l'aidant à charger le van alors qu'elle ouvrit les portières, lui montrant sur la carte la première ville où ils allaient se rendre. J'suis prête pour la vivre avec toi mon amour, s'enjoua-t-elle, ses bras s'enroulant autour de son corps pour laisser ses lèvres caresser les siennes, Aelya hochant la tête à sa question, le sourire aux lèvres, prenant place à l'intérieur du van côté passager avant de légèrement rire à sa remarque teintée de séduction. J'espère que tu seras assez sage pour supporter ta co-pilote qui est intenable, lança-t-elle, amusée, le laissant prendre la route. Bon par contre, on pourra plus prendre nos douches à deux vu la taille de la douche qu'il y a dans le van, rigola-t-elle. Tu pourras survivre bébé ?

Il n’y avait aucun mot capable de décrire de manière concrète l’amour qu’il lui portait, Niels qui avait sombré dans une maladie bien trop puissante, aimant Aelya comme si sa vie en dépendait. Elle était le remède à tous ses maux, sans même le savoir, Niels qui avait directement vu en elle tout ce qu’il avait toujours voulu, elle qui représentait le soleil, et même son univers entier. C’était à travers son regard qu’il avait compris qu’il était capable d’aimer, de la rendre heureuse et d’être l’homme qui la protégerait envers et contre tout, jusqu’à ce que la mort ne vienne les emporter. Il hocha doucement la tête à ses mots, puisant son espoir dans ses sages paroles, celles qu’il voulait se concrétiser tout au long de leur vie. « Me laisse jamais mon amour. J’ai trop souffert sans toi. » Ajouta-t-il, caressant son regard avec amour avant qu’il ne s’occupe de leur chien, partageant un dernier moment de tendresse avant qu’ils ne quittent le pays pour une semaine. « J’te confirme déjà que personne n’a ton talent. » S’amusa-t-il, Niels ne s’apaisant que dans ses bras, s’enivrant de son parfum qu’il aimait tant et qui le rassurait. Il lui offrit un sourire charmé à ses mots, se plaisant à savoir qu’elle le voyait toujours comme son idéal, Niels qui n’accepterait jamais de laisser Aelya s’éprendre pour une autre personne que lui. « Tant mieux. J’aime pas trop la compétition. » S’amusa-t-il, avant que son regard ne se dépose sur Hank, le caressant et déposant des baisers sur sa tête, cherchant à ne pas trop laisser entrevoir cette inquiétude certaine à l’idée de le laisser entre les mains d’une autre personne. « J’espère, ouais. Il nous fera la tête en rentrant, ça finira par lui passer. » Dit-il, d’une mine amusée, avant que son regard ne s’adoucisse aux promesses d’Aelya, lui qui désirait plus que tout parcourir le monde avec elle, leurs mains liées pour l’éternité. « J’compte sur nous, on a toujours tout ce qu’on veut. » Répondit-il, lui lançant un clin d’oeil avant de prendre la direction de l’aéroport qu’ils atteignirent en quelques minutes, faisant le nécessaire administratif pour parvenir jusque dans l’avion où ils prirent place sur leurs sièges respectifs. Il sourit à son regard curieux alors qu’il évoquait la bague de leur futur engagement, adorant jouer à ce jeu avec elle, tout ça pour voir son regard s’illuminer. « J’ai la pression quand même. J’veux le meilleur pour toi, j’suis dur à satisfaire quand il s’agit de mon amour. » Ajouta-t-il tendrement, sa main venant glisser dans la sienne, ses yeux attirés par ce bracelet qu’ils partageaient tous les deux, symbolisant déjà leur relation fusionnelle. « J’ai bien envie de t’affamer moi… Juste pour que tu me sautes encore plus dessus. » Murmura-t-il discrètement à son oreille, laissant son souffle chaud la tourmenter, avant que l’avion ne finisse par décoller, leurs corps se collant instinctivement le long du trajet, leur permettant de fermer les yeux, bercés par leur chaleur mutuelle. « Je continuerai de nous protéger mon amour, toute notre vie. » Il ouvrit les yeux en premier en entendant les consignes de sécurité se rallumer, Niels réveillant doucement son amour, la complimentant sur sa beauté qui l’hypnotisait comme au premier soir. « Moi aussi je t’aime. » Répondit-il amoureusement, tendant la nuque pour profiter de son baiser, avant de rejoindre le hall de l’aéroport où ils s’occupèrent de récupérer leurs bagages, prêts à prendre la route pour découvrir les terres de la Nouvelle-Zélande. Son regard s’illumina devant cette nouvelle surprise que lui avait faite Aelya, Niels découvrant ce van qui les accueillerait pour la semaine à venir. « Tu l’as trop bien choisi bébé, il est parfait. » Ajouta-t-il, se dépêchant de le charger pour prendre la route au plus vite. Il l’enlaça amoureusement, exalté par l’aventure, par l’inconnu, Niels embrassant l’amour de sa vie pour la remercier de tous ses cadeaux. « Si jamais elle est trop insupportable, je sévirais, c’est pas très grave ça. » S’amusa-t-il, le regard joueur, s’amusant des sous-entendus qu’il lui faisait. Il démarra le moteur, commençant à rouler pour rejoindre leur première destination. « Ouais j’ai vu… On fera avec, on n’a pas trop le choix. J’vais déprimer quand t’iras à la douche mais bon, tu me consoleras après. » S’amusa-t-il, faisant mine d’être dépité, accentuant son addiction pour Aelya. « Putain ce que c’est beau. » Souffla-t-il, émerveillé par les paysages qui les entouraient alors que les kilomètres défilaient sous leurs yeux. « C’est fou bébé… » Ajouta-t-il, peinant à décrocher ses yeux de la beauté des terres, l’air rêveur.

Personne n'était capable de le remplacer, et elle le savait, Niels qui dans son amour avait montré à Aelya qu'elle pouvait endormir ses peines dans le creux de son étreinte qui sécurisait le moindre doute, afin de stabiliser son monde qui tanguait au milieu d'un océan déchaîné. Il l'enveloppait d'attention, ses lèvres s'échouant sur ses plaies invisibles pour les soigner de sa tendresse enivrante, elle qui était dépendante de lui, remarquant facilement qu'elle faisait du sur place quand il n'était pas là pour la faire avancer, Aelya lui donnant son âme, son coeur, son être tout entier parce qu'il était capable de la protéger contre toutes les tempêtes qui s'acharnait sur elle.

- J'veux plus que tu sois malheureux mon bébé. Plus jamais. Je déteste te savoir mal, répondit-elle en captant son regard tout en caressant leur chien blotti dans les bras de Niels, eux trois se préparant pour leur départ imminent, Aelya souriant fièrement à ce qu'il ajouta, appréciant entendre qu'il n'y avait qu'elle qui serait toujours en mesure d'apaiser ses tourments. Y'a aucune compétition, tu seras toujours vainqueur pour m'avoir bébé, tu m'as carrément hypnotisé toi et tes défauts parfaits, s'amusa-t-elle du paradoxe, persuadée qu'il était et resterait l'homme de sa vie, celui qu'elle avait choisi pour le restant de ses jours. Il s'en remettra. Faut bien qu'il s'habitue un peu parce que je compte t'accaparer pour d'autres voyages moi... Lança-t-elle, le regard malicieux, déposant un dernier baiser sur la tête de leur chiot qu'elle aimait par dessus tout, décidée à prendre la porte pour rejoindre l'aéroport. J'ai réussi à avoir la personne que j'aime le plus au monde que pour moi... Donc ouais, je pense que je peux gérer, le charma-t-elle tendrement, arrivant à l'aéroport, sa main ne lâchant pas la sienne entre les étapes qui les rapprochait de l'avion où ils embarquèrent, Aelya souriant à son amour lorsqu'il faisait référence à sa bague de fiançailles. Tu me connais trop pour te tromper, et puis j'aimerais tout de toute façon venant de toi, et que de toi, le rassura-t-elle amoureusement, son regard plongeant dans le sien avant de dévier vers leurs mains jointes qui se caressaient tendrement. A tes risques et périls bébé, je risque d'être enragée moi avec toi, j'vais arracher tous tes vêtements là, répondit-elle, se mordant la lèvre inférieure à la sensation de son souffle sur sa peau, se laissant baigner par tout un tas d'images brûlantes dans son esprit, avant de coller son corps au sien, souriant tendrement à sa confession. Je te fais confiance pour ça, pour tout, t'es le meilleur, le complimenta-t-elle, avant de fermer les yeux, s'octroyant quelques heures de sommeil, bercée par la chaleur et la douce respiration de son amour, avant de se réveiller lentement par le biais de ses mots amoureux, Aelya sentant son coeur s'activer rien qu'à la beauté de son visage qu'elle aimait retrouver à chacun de ses réveils.

Elle s'accapara ses lèvres pour caresser les siennes d'un baiser emplit d'amour, Aelya peinant à tenir en place sous l'effet de l'excitation alors qu'elle rejoignit l’aéroport avec son petit-ami, récupérant ses bagages avant de sortir pour chercher des yeux leur van qu'elle reconnut. Le bonheur égayait ses traits alors qu'elle détaillait chaque expression qui passait sur le visage de son amour, attendrie qu'il soit aussi enjoué et aussi touché par cette surprise qu'elle avait conçu simplement pour ses beaux yeux, pour eux, pour qu'ils s'aiment toujours plus. Elle l'embrassa une nouvelle fois, ses mains glissant dans son dos pour l'approcher de son corps en demande avant de pouffer à sa remarque.

- Ca veut dire quoi "je sévirais" ? Dis comme ça, ça ferait presque peur, le taquina-t-elle, grimpant à l'intérieur du van après l'avoir aidé à le charger, prête à découvrir la Nouvelle Zelande avec Niels. Si t'es vraiment mais alors vraiment déprimé, je te consolerais encore plus. Je ferai tout pour que tu retrouves le sourire mon ange, c'est dans ma nature, lança-t-elle, se prenant dans leur jeu alors que son petit ami roulait sur la route, Aelya acquiesçant à sa remarque, le regard subjugué par la beauté des paysages qui rougissaient sous le coucher de Soleil. J'aime trop te voir comme ça amour... C'est toi qui est trop beau, lança-t-elle, le regardant avec un air amoureux avant de reposer son regard sur le paysage qui s'étendait devant eux. Si t'es trop crevé bébé, je peux prendre la route, proposa-t-elle, s'inquiétant de sa fatigue. De toute façon on est pas trop loin normalement, on devrait arriver dans une trentaine de minutes là, ajouta-t-elle en voyant les panneaux pour Auckland défiler. On arrive, on se pose dans un coin tranquille, on se trouve de l'alcool et on picole devant le paysage jusqu'à s'endormir ? Avança-t-elle en rigolant.