let me take your hand, i'll make it right, i swear to love you all my life. (niels)

Il n’avait aucun secret pour elle, lu ouvrant son âme comme il ne l’avait jamais fait, parce-qu’Aelya était la seule en qui il avait confiance, la seule qui le comprenait réellement. S’il avait longtemps douté du monde qui l’entourait, Niels savait qu’il n’avait rien à craindre d’Aelya, de cette femme si passionnante pour laquelle il donnerait sa vie, elle qui était devenue sa raison d’exister au fil des années. Et d’ailleurs, c’était ce qu’il tentait de lui faire comprendre alors qu’elle s’inquiétait de leurs vacances qui venaient d’être remises en question soudainement, à cause de leur van qui venait abruptement de s’arrêter au beau milieu de nul part, eux qui n’avaient certainement pas prévu que les choses se passent de cette façon. « J’suis heureux, tu me rends heureux mon amour. Y’a que toi qui y arrives. » La rassura-t-il, son regard caressant son visage qu’il admirait depuis le premier jour, follement amoureux d’elle, fait qui transparaissait dans tout son être. Ils sortirent de la voiture de l’inconnu quelques temps après, Niels laissant entendre sa jalousie au travers de ces remarques qui ne passèrent pas inaperçues. « Je sais… T’as raison. Mais c’est pas de ma faute si je t’aime trop… J’aime pas qu’on te convoite autant. » Finit-il par conclure, conscient qu’il en faisait sûrement trop, que son amour lui brouillait son objectivité, parce-que dans sa tête, chaque homme qui s’attardait sur Aelya la voulait forcément. Il passa la journée à s’amuser avec elle, même s’ils étaient coincés sur place, Niels trouvant toujours des prétextes pour l’embrasser, pour jouer avec la tension environnante, dans le simple but de la faire tomber dans ses bras qui désiraient l’enlacer jusqu’à la fin des temps. Elle était son tout, les heures passant bien plus rapidement lorsqu’ils étaient ensemble, comme si le temps fusait, Niels ayant l’impression qu’il n’avait jamais assez de temps pour l’aimer. Ils reprirent la route en fin de journée, ravis de pouvoir parcourir de nouveau les routes avec leur van, se rendant rapidement jusqu’à l’adresse que leur avait indiqué l’inconnu quelques heures plus tôt. « C’est pour ça que tu m’aimes ? » S’amusa-t-il, prenant un air faussement innocent alors qu’il avala le contenu de son verre, suivant Aelya qui lui montrait qu’elle comptait s’amuser correctement ce soir. Il haussa un sourcil intéressé à ses mots qui taquinaient déjà son désir, sa main glissant dans le bas de son dos. « Il va m’en falloir un peu plus pour que je me laisse faire… » Souffla-t-il à son oreille, cherchant à la défier, comme toujours, lui qui ne demandait bien évidemment que ça, désirant toujours et pour toujours la fusion de leurs corps qui se répondaient avec une harmonie sans pareille. Il s’éclipsa quelques minutes pour leur trouver de quoi continuer la fête, eux qui avaient encore de la place pour s’enivrer, Niels déchantant rapidement en comprenant qu’Aelya avait envoyé des messages à son ex pendant qu’il avait le dos tourné. Il se vexa, fou de jalousie, décidant de la laisser au beau milieu de la pièce pour prendre l’air, idée qu’Aelya écourta en le rattrapant. « Tu sais comment j’suis Aelya. Tu sais que ça me rend fou, j’te l’ai encore dit tout à l’heure et toi tu fais semblant que tu savais pas. J’sais pas… c’est peut-être moi qui débloque. » Lâcha-t-il, sa colère devant plus insistante lorsqu’il repensait à ce fameux Kid et la relation qu’il entretenait avec sa petite-amie. « T’es sortie avec le mec qui couche avec tout Bowen. C’est pour ça que je m’en fais, parce-qu’il aurait aucun scrupule à te faire des avances même s’il te savait avec moi. » Soupira-t-il, restant sur ses positions, sa mâchoire se serrant aux derniers mots d’Aelya, ayant l’impression d’être soudainement incompris, Niels ne lui adressant pas de dernier regard en la sentant s’éclipser à son tour. Il s’installa pour fumer, se raccrochant aux étoiles qui brillaient au-dessus de sa tête, peinant à passer à autre chose. Il prit quelques minutes pour réfléchir à ses actes, s’apaisant finalement au contact de cet air frais et de ce silence qui le calmaient. Conscient qu’il était allé trop loin, il décida de se lever pour aller retrouver son amour, prêt à s’excuser, parvenant dans la pièce centrale dans laquelle son regard se posa immédiatement sur sa silhouette et celle de leur hôte qui était installé juste à côté d’elle, Niels les regardant échanger quelques mots, quelques sourires qui le mettaient déjà hors de lui. Il aurait eu envie d’exploser en les découvrant ensemble, perdant encore plus le contrôle lorsqu’il vit l’homme poser sa main sur elle, Niels faisant quelques pas vers eux pour interrompre leur conversation. « Barre-toi. Touche-là encore une seule fois et j’te détruis. » Lâcha-t-il, visiblement remonté contre lui, l’homme se levant pour chercher à le calmer. « Hey ça va mec, y’a rien là, on discutait. J’savais pas qu’ils étaient aussi nerveux les australiens. » Dit-il, un air légèrement moqueur sur les lèvres, Niels perdant patience devant son air hautain, l'alcool n'aidant en rien à sa colère qui ne faisait que de s'amplifier, finissant par balancer son poing dans le nez de son interlocuteur.

Elle n'avait plus envie de respirer sans Niels, elle qui avait toujours cette impression de le trahir lorsqu'elle s'éloignait de lui pour rechercher un air qu'elle ne trouvait que dans ses baisers. Elle était devenue dépendante de sa présence, complètement intolérante à son absence, Aelya ayant choisi Niels envers et contre tout, l'amenant dans ce décor paradisiaque pour leur permettre de trouver un certain répit au milieu de leur quotidien épuisant, Aelya s'énervant lorsqu'elle comprit que le sort les avait rattrapé hors de Bowen, tentant de s'accrocher aux mots rassurants de son amour pour laisser son sourire revenir sur ses lèvres.

- J'veux garder ce privilège. J'ai toujours peur qu'on me l'enlève, avoua-t-elle, le coeur serré, songeant à ces nombreuses fois où les autres avaient tenté de s'accaparer l'homme de sa vie pour effacer toute trace de son empreinte, Aelya et Niels arrivant peu de temps après à la station grâce à l'homme qui les avait aidé. Je sais mon bébé. Comme moi je déteste qu'on s'intéresse un peu trop à toi... T'es que le mien. J'aurais tellement voulu partir sur une autre planète avec toi, lança-t-elle en souriant légèrement, cherchant à se détendre avec lui, Aelya qui n'avait aucune limite si cela visait à s'approprier son amour.

Elle tua le temps contre ses lèvres qu'elle monopolisait, son être qu'elle tentait dans des sourires, dans ses murmures qui n'étaient destinés qu'à lui, effaçant l'univers tout entier pour se créer le leur dès qu'elle en avait l'occasion, ne voyant même pas le temps défiler jusqu'au retour de leur van qui fût réparé, Aelya se plaçant aux côtés de Niels qui conduisit jusqu'à la demeure de celui qui les avait aidé, la brune jetant un regard amusé à l'entente de la question de Niels qui vint les servir en alcool, tous deux s'étant frayés un passage au travers du monde qui grouillait dans la villa.

- C'est l'une des nombreuses raisons pour lesquelles je t'aime ouais, le corrigea-t-elle de manière charmeuse, avalant son premier verre avant d’enchaîner sur le second, son coeur loupant un battement à sa proximité, sa peau prenant soudainement feu au contact de sa main dans son dos. J'suis bien trop déterminée pour te laisser filer comme ça ce soir de toute façon, répondit-elle à son oreille également, ses lèvres effleurant sa joue pour laisser son souffle la caresser, le cherchant comme à son habitude, lui qu'elle aimait voir se brûler contre son corps qui ne demandait que le sien.

Elle s'anima avec son partenaire de toujours dans l'alcool, profitant de ce moment avant de le laisser s'éclipser pour leur trouver de quoi continuer à s'enivrer les sens, répondant rapidement aux textos qu'elle reçut sur son portable et qui prit une ampleur bien plus importante qu'elle ne l'aurait cru, à en juger la mine accablée de son amour qui prit la fuite.

- Alors je dois faire quoi, Niels ? J'dois envoyer des vents à tout ceux que tu juge nuisibles pour moi ? Nan parce que y'en a paquet du coup. Je réfléchis pas toujours à tout ce qui peut te rendre fou de rage, surtout quand y'a rien entre lui et moi. Ca me parait tellement évident que je t'aime toi que j'ai pas pensé à mal, tu le sais, se justifia-t-elle. Ouais et ? Faut être deux pour s'envoyer en l'air. Qu'il soit intéressé ou pas, ça change pas le fait que j'veux que toi, ajouta-t-elle en soupirant, comprenant que c'était un dialogue de sourd.

Elle perdit patience, à court d'arguments pour le raisonner, l'alcool la rendant aussi à fleur de peau, à vif dans ses émotions déjà assez explosives. Elle le laissa redescendre dans son coin, comprenant qu'elle n'était pas invitée à se détendre avec lui, Aelya trouvant le moyen de décompresser dans l'alcool et dans la compagnie de leur hôte qui s'installa près d'elle, la brune tentant d'occulter toutes ses pensées qui allaient vers son amour sans y parvenir, avant de sentir sa main presser son épaule, Aelya voyant Niels se poster devant eux, la colère imprégnant ses traits.

- Bébé. On faisait rien de mal, ajouta-t-elle après Niels, son regard sérieux planté dans le sien.

Elle vit son poing partir dans le visage de leur hôte suite à sa remarque, Aelya se décalant pour regarder son visage en sang, angoissée des répercussions.

- Putain, mais t'as un vrai problème toi, tu m'as explosé le nez. Vas-y dégage de chez moi, lança l'homme qui saignait.

Elle lança un regard noir à Niels avant de le prendre fermement par le bras pour l'attirer à l'extérieur histoire de discuter en privé.

- C'est quoi ton problème ? Il était pas entrain de me draguer. On faisait connaissance, il nous a aidé et invité c'est la moindre des choses, s’énerva-t-elle, consciente qu'elle aurait fait la même chose. Qu'est-ce que je dois te dire pour que tu me crois un minimum ? Putain mais j'aime que toi sur cette putain de planète !

C’était certainement la première fois qu’il ressentait autant de choses pour une seule personne, lui qui n’avait jamais été habitué à l’amour qu’il n’avait jamais connu avant elle, persuadé qu’il n’avait rien à offrir, que de l’ombre à semer. Et finalement, Aelya lui avait prouvé le contraire, lui qui s’était immédiatement senti en sécurité contre elle, se découvrant une douceur qu’il n’avait jamais suspecté auparavant. C’était elle qui l’avait changé, qui l’avait rendu meilleur, capable d’aimer et de protéger. Il chercha à la rassurer en voyant le doute tirer ses traits, sa main venant immédiatement se réfugier dans la sienne, son regard cherchant le sien. « Y’a personne qui te l’enlèvera bébé. Je te dois tout à toi, c’est toi qui m’a sauvé amour. » Souffla-t-il, approchant ses lèvres des siennes, lui prouvant dans un baiser amoureux ce que les mots ne pourraient jamais traduire, Aelya représentant son tout, sa vie entière, le souffle qui lui avait manqué pendant tout ce temps. « Un aller simple pour une autre galaxie ? Tu sais que ça me tenterait bien. » S’amusa-t-il, pouffant devant leur propension à se vouloir de manière aussi forte, lui qui ne désirait partager son trésor avec personne d’autre. Ils se cherchèrent pendant ces quelques heures qui passèrent finalement assez vite, leurs corps aimantés l’un à l’autre alors qu’il l’attirait dans ses bras, embrassant ses lèvres pour ne jamais voir les siennes s’assécher, son coeur se mettant à battre plus fort dés qu’elle daignait poser son regard sur lui, comme si elle parvenait à le faire se sentir l’homme le plus spécial à ses yeux. Ils parvinrent à la fin de la journée à regagner leur van, se rendant rapidement à la fête indiquée par l’homme plus tôt, s’infiltrant dans la demeure qui grouillait déjà de monde, les mettant rapidement dans l’ambiance. « Y’en a beaucoup de ces raisons… ? » La chercha-t-il, un monde sourire joueur ornant ses lèvres alors que son regard se voulait plein de défis, sa main se nichant dans le creux de ses reins alors qu’il tendit l’oreille pour écouter ses murmures, son corps entier frémissant à la sensation de ses lèvres qui caressaient sa joue. « J’ai hâte de te voir aussi déterminée quand on rejoindra le van… » Renchérit-il, mettant de l’huile sur le feu pour attiser encore plus son envie de l’avoir pour elle, son regard vrillant quelques secondes de trop sur ses lèvres. Il s’amusa à la chercher toute la soirée, se laissant bercer par les effluves de l’alcool qui imprégnait son esprit, adorant frôler les excès avec son amour jusqu’à ce qu’il ne se rende compte que son ex s’était permis de lui envoyer des messages auxquels elle avait répondu. Il s’était immédiatement emporté, incapable de contrôler sa jalousie qui s’enflammait en comprenant qu’elle gardait contact avec ce type qui l’avait déjà eu par le passé. Il prit la fuite, se faisant rattraper par son amour quelques secondes plus tard, le regard noir de colère. « J’sais pas, peut-être que tu devrais pas lui envoyer des sms quand j’ai le dos tourné et quand on est censés passer des vacances tous les deux ? Putain mais t’aurais fait quoi à ma place hein, tu l’aurais pris comment si j’avais répondu à un sms de Sienna ?! » Lâcha-t-il, vexé à l’idée d’être incompris, serrant la mâchoire alors qu’il était incapable de redescendre, la laissant partir pour rester seul, cherchant cet air qui lui manquait cruellement et qui lui donnait l’impression de suffoquer. Il se laissa quelques longues minutes pour réfléchir à son comportement, tirant de longues bouffées sur son joint qui parvint finalement à le détendre, décidant de rejoindre Aelya pour s’excuser. Finalement, ce qu’il découvrit réanima toute cette frustration dans son coeur, l’idée de la voir s’amuser avec un autre lui tordant les entrailles, si bien qu’il interpela leur hôte avec un air sec, glacial, son regard se chargeant de cette noirceur indescriptible. Sa réponse eut raison de lui, Niels laissant toute sa jalousie se retranscrire dans cet élan de violence qui l’anima, regardant le sang gicler de son visage alors que ses phalanges avaient rougi sous la violence du choc. Il resta silencieux, serrant de nouveau le poing alors qu’il aurait aimé déverser tout ce qu’il avait en lui, Aelya l’en empêchant lorsqu’elle le tira par le bras, l’invitant à l’extérieur. Il fronça les sourcils à ses remarques, percevant son énervement qui n’arrangeait en rien à ce qu’il ressentait, ayant soudainement l’impression qu’elle prenait parti pour cet homme. « Ouais t’as raison, c'est ça, j’dois avoir un gros problème. C’est sûrement moi le problème d’ailleurs, j’devrais te laisser t’amuser avec tous les mecs que tu veux, j’suis tellement le pire copain du monde. » Lâcha-t-il, écoeuré, écartant son bras qu’elle retenait toujours. « J’ai compris Aelya, la prochaine fois j’fermerais ma gueule si c’est ça que t’attends de moi. Pardon de trop t’aimer, ça a l'air d'être un vrai souci visiblement. » Ajouta-t-il, le coeur serré, s’éclipsant pour ne plus avoir mal, marchant jusqu’à leur van qu’il avait garé un peu plus loin dans la rue. Il se déshabilla, conscient qu’il était fautif si cette soirée avait tourné à la catastrophe, préférant se réfugier dans les draps pour oublier au plus vite, son corps refroidi par les mots qu’il avait échangés avec Aelya.

Elle l'aimait pour tout ce qu'il était et tout ce qu'il allait continuer d'être, Aelya n'éprouvant que de l'attachement pour la moindre parcelle de son être, même pour ces défauts qu'elle avait appris à aimer parce qu'ils savaient le rendre parfait, lui qui s'alliait à elle dans une symbiose où les mots perdaient leur importance. Parce qu'elle le comprenait en silence, par le biais de sa seule présence qu'elle pourrait reconnaître à des kilomètres à la ronde, elle qui le chercherait n'importe où sans relâche si on venait lui arracher sa seule raison de vivre. Il était son avant et son après, son présent et son futur, son amant et son meilleur ami, mais surtout l'homme de sa vie.

- Je t'aime mon coeur. J'ai jamais dit ça qu'à toi, répondit-elle amoureusement, touchée par ses mots qui visaient à apaiser sa nervosité vis-à-vis de ses plans mis en suspens, laissant ses lèvres taquiner les siennes avant de lui céder complètement dans un baiser amoureux. Ca me tenterait beaucoup trop aussi. T'avoir que pour moi au milieu de nulle part... Le rêve, s'amusa-t-elle de ses songes, le regard joueur.

Il n'y avait que lui qui emplissait les recoins sombres de son coeur, lui seul qui faisait résonner cet amour dans le vide de sa vie pour y apporter plus de lumière au milieu des ténèbres, son esprit se marquant de sa voix comme de la plus belle des mélodies, celle qu'elle écoutait en attendant que leur van ne leur soit rendu, le sourire sur ses lèvres qui ne naissait que pour lui, attrapant dès qu'elle le pouvait sa bouche pour la parsemer d'affection, l'amour se lisant aisément dans le creux de son regard amoureux qui ne brillait que pour leur relation, que pour eux deux. Ils prirent la route quelques heures plus tard, Aelya s'amusant de sa question qui ne disposait en réalité d'aucun mystère au sujet de sa réponse.

- Y'en a surement trop. Tellement que je sais même plus pourquoi j'suis dingue de toi réellement, plaisanta-t-elle de manière charmeuse, se laissant attirer contre lui pour mieux le séduire, son bras entourant son buste pour le rapprocher d'elle. J'adore quand tu te projettes de cette manière avec moi, parce que j'ai très envie de te rendre fou, ajouta-t-elle, la voix brûlante s'échouant près de son oreille.

Elle se laissa porter par l'ambiance légère de la soirée, par l'attirance plus qu'apparente qu'elle possédait depuis le début pour Niels, ses mains cherchant toujours à nouer un contact avec sa peau, jusqu'à ce qu'ils ne se séparent rapidement et que son petit ami ne revienne à ses côtés, atterré par le comportement qu'elle avait avec son ex quand elle avait du mal à se rattraper dans sa conduite, Aelya qui n'avait pourtant émis aucune erreur si ce n'était celle de lui avoir répondu. Elle était pliée par la violence de ses mots qui déformaient la réalité, le coeur à la renverse, s'effritant dans ses battements anarchiques.

- A t'entendre on dirait que j'ai essayé de te cacher ces messages. C'est pas le cas. J'ai rien fait dans ton dos, et depuis tout à l'heure, j'te dis même que tu peux regarder histoire que ça puisse te rassurer. T'es entrain de comparer un gars avec qui j'ai couché quelques fois, avec une meuf qui s'est inventée une vie, un bébé, tout ça pour te garder pour elle. T'es vraiment sérieux là ? Tu sais à quel point ça m'a fait mal et tu l'utilises alors que ça a rien avoir, lança-t-elle, serrant la mâchoire, blessée. J'ai jamais dit que je comprenais pas ta méfiance vis-à-vis de lui en plus, et je me prends ça, soupira-t-elle, accablée.

Elle le laissa redescendre dans sa solitude, elle-même se sentant incapable de continuer dans ces conditions alors qu'il l'avait touché, préférant battre en retraite pour espérer panser ses blessures encore fraîches. Elle peinait à ne pas penser à son amour, parce qu'elle avait simplement envie de le retrouver, d'être dans ses bras en cet instant, quand l'hôte vint tenter de la divertir, Aelya l'écoutant à peine jusqu'à ce que Niels ne vienne lui donner un coup de poing au visage, prenant sa proximité pour un danger. Elle était effarée par la violence de son geste qui représentait toute l'excessivité dont il faisait preuve en tout temps, et qui l'air de rien, la rendait profondément amoureuse bien qu'elle ne pouvait pas toujours la cautionner, Aelya l'attirant dans un coin pour s'expliquer avec lui.

- Putain mais pourquoi t'exagères tout comme ça ? J'avais envie de m'amuser qu'avec toi ce soir, et malheureusement c'est pas le résultat que j'espérais, soupira-t-elle, agacée. C'est plutôt un vrai soucis pour toi ce soir, pas pour moi, répondit-elle, faisant référence à son impulsivité plus que marquée.

Elle le regarda s'éloigner, le coeur brisé, regrettant directement leur dispute qui n'avait pas lieu d'être alors qu'elle vint s'excuser auprès de leur hôte pour les désagréments, espérant qu'il en tiendrait compte quand la colère redescendrait également. Elle but encore quelques verres, tentant de noyer sa peine et son stress avant de retourner dans le van, se déshabillant silencieusement pour se faufiler dans le lit, dos à Niels.

- Bonne nuit, lâcha-t-elle de manière neutre, consciente qu'il ne dormait pas.

Tout ce qu’il souhaitait, c’était de rester à la hauteur pour ses beaux yeux, qu’Aelya continue de le voir comme son idéal, comme celui avec lequel elle n’aurait jamais peur, avec qui elle se sentait le plus en sécurité. Il désirait la combler jusqu’à la fin des temps, être le père de ses enfants, l’homme à qui elle promettrait l’éternité.  Il n’avait aucune limite lorsqu’il s’agissait de son amour, parce-qu’elle lui avait tout apporté et qu’elle méritait le meilleur pour tout ce qu’elle faisait pour lui sans même s’en rendre compte. Il avait amoureusement souri à ses mots d’amour, son regard brillant d’émerveillement, ces quelques mots parvenant toujours à le toucher au plus profond de lui. « Continue de me le dire qu’à moi… Moi aussi je t’aime mon ange. » Souffla-t-il, souriant contre ses lèvres en sentant les siennes le taquiner, fermant les yeux lorsqu’il put enfin profiter d’un baiser amoureux. « Tu ferais vite une overdose je crois. » Se moqua-t-il gentiment, lui volant un dernier baiser pour l’empêcher de rétorquer, la journée passant plutôt rapidement au vue des incidents qui les avaient amené jusqu’ici, Niels jouant avec son amour, la taquinant pour mieux la voir sombrer dans ses bras. Il était fou amoureux d’elle et la façon dont il la regardait ne pouvait pas tromper, ni elle, ni n’importe quel inconnu qui les surprendrait. Leur van revint en état de marche vers le début de soirée, leur permettant de se rendre au domicile de l’homme qui les avait aidé et invité à sa soirée, Aelya et Niels comprenant rapidement qu’ils allaient passer une soirée animée par les excès. « Tu vois, c’est exactement ce genre de réponses qui fait que moi j’suis complètement dingue de toi. » S’amusa-t-il, ses doigts caressant son dos, frémissant à son bras qui était passé autour de son corps qu’elle rapprocha d’elle, permettant à Niels de la regarder avec encore plus d’envie, ses yeux valsant sur chaque parcelle de son visage qu’il adorait contempler. « J’me projette toujours qu’avec toi. J’ai hâte de te voir à l’oeuvre… » Souffla-t-il, se mordillant légèrement la lèvre alors que sa main recouvrit sa chute de rein, laissant l’atmosphère s’enflammer entre eux alors que la soirée ne faisait que de commencer pour eux. Il avala de nombreux verres, suivant Aelya dans la déraison, appréciant de la retrouver de cette manière, eux qui avaient les mêmes goûts en matière d’excès. D’ailleurs, son excès d’alcool le rattrapa bien trop vite lorsqu’il explosa en sentant la jalousie se déferler en lui après avoir surpris Aelya en train de répondre aux sms de son ex conquête. Il se braqua presque immédiatement, préférant fuir plutôt que d’avoir à écouter ses excuses qui ne le calmeraient de toute façon pas. Il sentit son coeur se débattre à l’intérieur de son corps brûlant de rage, comprenant dans les mots d’Aelya qu’il l’avait blessé en lui ramenant Sienna dans la conversation, ne réalisant pas encore qu’il était allé trop loin. « C’est peut-être pas comparable mais ça me touche aussi, putain. T’as pas l’air de me croire, alors que je passe mon temps à péter des câbles à chaque fois que y’a un type qui te tourne autour. Ce mec, il t’a déjà eu, et ça me donne envie de le détruire rien que d’y penser. » Lâcha-t-il, accablé, s’isolant pour réfléchir et fumer ce pétard qui lui apparaissait comme la seule solution pour se calmer. Il laissa la tension redescendre doucement, souhaitant se rattraper avec la seule qu’il ne voulait pas décevoir, revenant dans la pièce principale pour s’excuser avant que tout ne parte définitivement en vrille, Niels ne contrôlant pas sa violence, son poing s’encastrant dans le visage de leur hôte. « C’est ça, j’exagère. Je devrais en avoir rien à foutre. Tu sais quoi, peut-être que ça finira comme ça si c’est ce que tu veux vraiment. T’as qu’à retourner t’amuser. » Lâcha-t-il, blessé, le coeur en miettes après cet échange où il ne serait de toute manière jamais sorti indemne, lui tournant le dos pour rejoindre le van, lui qui n’avait plus sa place dans cette soirée. Il avait mal d’avoir craché tous ces mots alors que tout ce qu’il aurait aimé lui faire savoir, c’était qu’il l’aimait comme un fou. Et il comprenait ce soir que cet amour excessif pouvait avoir raison d’eux s’il ne parvenait pas à se contrôler. Il prit place dans le van, sous la couverture, le dos face à la place d’Aelya. Ses pensées le bousculaient, autant que l’alcool qui lui tournait la tête, peinant à retenir son souffle lorsqu’il sentit Aelya le rejoindre, lui souhaitant une bonne nuit glaciale. « Bonne nuit. » Répondit-il simplement, la gorge serrée, son coeur battant la chamade alors qu’il ne parvenait pas à trouver les mots justes pour s’excuser. « J’aurais pas dû parler d’elle. J’suis désolé de t’avoir blessé. J'pensais pas tout ce que j'ai dit, je... j'ai trop bu.» Souffla-t-il, n’attendant rien d’elle, lui qui souhaitait juste vider son sac. « J’voulais pas tout gâcher. » Ajouta-t-il, d’une voix faible, se retournant sur le dos, sa tête tourné vers Aelya qui ne daignait pas le regarder. « Je sais que t’as plus envie de me parler, je le mérite… Dors bien quand même. » Il hésita une seconde, passant finalement sa main dans son dos qu’il caressa doucement, avant de se retourner de nouveau pour fermer les yeux.

Sa douleur était la sienne, son sourire déclenchait le sien, tout était toujours étroitement lié à l'amour de sa vie avec qui elle partageait tout, qui l'influencait directement et indirectement dans tous ses choix qui n'étaient destinés qu'à les rapprocher encore et encore. C'était eux avant tout le monde, sa main restant figée dans la sienne même dans les tempêtes parce qu'elle savait que si elle le perdait, elle se perdrait avec. Elle n'était plus que l'ombre d'elle-même lorsqu'il n'était plus là pour lui rendre son oxygène, sa vie qui la quittait dans tous ses départs. Elle n'en voulait plus, incapable de supporter son absence qui la tétanisait. Aelya sourit tendrement à sa remarque avant de sombrer contre la douceur de ses lèvres pour lesquelles elle se damnerait.

- J'ai trop d'endurance quand il s'agit de te supporter, s'amusa-t-elle après qu'il l'ait embrassé, ses yeux pétillant de malice dans les siens alors qu'elle le cherchait dans ses gestes, dans sa manière de l'admirer, de l'embrasser, de le toucher, Aelya s'égayant d'amour contre ses lèvres qu'elle ne faisait que de dévorer, jusqu'à ce qu'ils ne viennent reprendre la route jusqu'à chez l'homme qui les avait aidé. Reste dingue de moi tout le temps... Je veux jamais faire sans, admit-elle, le cœur pulsant son attirance qui ne lui donnait jamais de répit, Aelya buvant quelques verres d'alcool avant de venir effleurer son corps avec la chaleur du sien. Arrête de me regarder comme ça... Tu me fais trop craquer bébé... Ajouta-t-elle, le regard brûlant d'envie, valsant entre ses lèvres et ses yeux avant qu'elle ne frissonne à la sensation de sa paume sur sa chute de reins, Aelya se mordant discrètement la lèvre inférieure, l'envie de l'avoir contre elle lui martelant le cœur.

Elle le regarda partir après les avoir vu avalé bon nombre de verres, Aelya le cherchant chaleureusement pour l'attirer dans ses filets qui s'étendaient autour de lui, de l'homme le plus beau de cette soirée et de la Terre entière, Aelya n'éprouvant plus aucune attirance pour aucun autre homme, bien qu'elle profita de ce moment de solitude pour répondre aux SMS de son ex. Elle n'avait pas réfléchi, tentant de rattraper son geste en essayant de raisonner la jalousie de Niels qui s'était embrasée, les conduisant tous les deux à user de mots forts.

- C'était avant toi et ça a pas compté. Pour lui non plus. Y'a que toi qui compte même si tu agis comme si c'était pas le cas, s'offusqua-t-elle, blessée dans son estime vis à vis de sa réaction explosive, Aelya se sentant terrassée par les maux qu'il avait provoqué, le laissant s'éclipser pour souffler, elle-même en faisant de même entre l'alcool et la conversation plus légère qu'elle avait avec leur hôte, avant que Niels n'écrase son poing dans sa figure sous l'effet de la jalousie, Aelya le prenant à part. J'ai aucune envie que tu sois indifférent, je te comprends mais j'essaye juste de te faire comprendre que t'as sur-réagis là, il me draguait pas. On discutait, mais c'est trop pour toi à ce que je constate, admit-elle, irritée, le regardant s'éloigner pour rejoindre le van, Aelya restant quelques minutes de plus à la soirée pour s'excuser, vidant quelques verres supplémentaires comme pour se donner le courage nécessaire afin de panser les prochaines blessures qui pouvait encore arriver, appréhendant la suite alors qu'elle ne voulait que le serrer contre elle.

Elle arriva doucement dans le van, enlevant ses vêtements pour s'immiscer sous la couverture, sentant que Niels ne dormait pas dans cette tension palpable qui les enveloppait, frémissant de peine à l'entente de sa réponse qui allait conclure la soirée sur cette note, avant de l'écouter s'expliquer sans se retourner, son échine se chargeant de frissons à la caresse de main qui la faisait fondre. Elle avait eu mal, comme elle avait pu lui faire mal, mais Aelya était incapable de ne pas lui pardonner, ayant besoin de son contact encore une fois, de lui tout simplement. Elle se retourna pour lui faire face, son regard traînant sur son visage qu'elle détaillait, lassée des disputes qui lui donnaient autant mal au cœur que tout l'alcool qu'elle avait ingéré.

- Je t'en veux pas... Souffla-t-elle, laissant ses doigts caresser doucement son torse. Je suis désolée de t'avoir blessé moi aussi... C'était pas mon but, j'pensais pas que ça te toucherait autant... Pardon, murmura-t-elle, approchant doucement son corps du sien pour l'enlacer, plaçant sa tête sur son épaule.

Il n’avait jamais eu besoin de partager son quotidien avant elle, Aelya chamboulant sa vie, la rendant moins terne maintenant qu’il avait quelqu’un à qui il importait réellement, conscient que cette vie de couple lui donnait plus de responsabilités. Parce-qu’ils étaient deux à présent, et Niels ne pouvait pas risquer sa vie comme si rien n’avait d’importance, alors que tous les jours, quelqu’un l’attendait dans leur nid douillet. Ils étaient liés jusqu’à la mort, leurs mains fermement entrelacées, dans le désir de ne jamais se lâcher. Niels avait pris conscience qu’il sombrerait sans elle, peinant déjà à supporter de la voir s’éloigner de lui pour se rendre au travail, la distance le rendant malade parce-qu’il l’avait déjà trop subi par le passé. « J’pourrais essayer de t’aider en étant un peu plus docile parfois. » La taquina-t-il, la cherchant avec son regard qui gardait sous silence tout ce qui se passait de mots, Aelya pouvant le comprendre sans qu’il ne dise rien. Il l’avait embrassé, cédant contre ses lèvres qu’il pouvait littéralement dévorer toute la journée tant il en était accro. Ils arrivèrent jusqu’à la maison où se déroulait la soirée, prêts à prendre part à cette ambiance déjà enflammée. Il ingurgita quelques verres d’alcool, souriant en voyant Aelya en faire de même, se rapprochant dangereusement de son amour qu’il voulait séduire tout le temps. « C’est pas de ma faute… T’es tellement belle, j’peux pas détourner les yeux. » Souffla-t-il, continuant son jeu de séduction alors que leurs corps firent un pas l’un vers l’autre, sa main posée sur le bas de son dos, fier de savoir qu’elle était à lui. Il ne s’était certainement pas attendu à monter dans les tours aussi vite en comprenant qu’Aelya avait répondu à son ex, à travers ces textos qu’il peinait à accepter. Il s’éclipsa rapidement, vexé de savoir qu’elle avait choisi de lui répondre alors qu’il n’aurait dû s’agir que d’eux pendant tout ce voyage. Il ne parvenait même plus à mettre de mots sur sa rage, sur sa douleur alors qu’il laissa Aelya retourner dans le salon, choisissant de rester seul pour se calmer avant de se raisonner, un très court instant puisqu’il s’emporta contre l’hôte de la soirée qu’il avait vu discuter avec Aelya, ravivant des flammes de jalousie qu’il éteignit violemment contre son visage. « Ouais c’est trop. Mais tu peux pas me demander de changer de comportement quand je t’ai vu porter la bague d’un autre. C’est pas moi de faire semblant que j’en ai rien à faire. Parce-que c’est pas le cas, et j’suis désolé d’être ce type là. » Lâcha-t-il, son ton redescendant alors qu’il avait maintenant l’impression qu’ils n’étaient pas sur la même longueur d’onde. Et c’était sûrement ce qui le tuait le plus, parce-qu’il la décevait en étant lui-même et que cette idée lui faisait perdre tous ses moyens. Il cilla avant de partir se réfugier dans le van, n’attendant pas qu’Aelya le suive puisque de toute manière, ils n’arriveraient à rien ce soir. Il se détestait déjà alors qu’il avait à peine rejoint les draps, repensant à tout ce qu’il lui avait dit, aux mots qu’il avait employé sous le coup de la colère, de l’alcool et de la jalousie. Et pourtant, il ne rejetait la faute que sur lui-même. Il l’avait entendu revenir, frémissant à son contact qui lui semblait lointain dans cet espace pourtant si restreint, finissant par entrouvrir les lèvres pour s’excuser, lui montrer qu’il avait réfléchi à tout ça, à la manière dont il l’avait heurté. Il s’était confronté au silence, fermant les yeux pour tenter d’oublier cette soirée plus que dramatique, son coeur se mettant à s’emballer en percevant Aelya se retourner vers lui, lui susurrant quelques mots qui eurent l’effet d’une bombe dans son organisme. Elle aurait pu voir à quel point son regard brillait si l’obscurité ne les recouvrait pas, Niels se rendant compte à quel point il était chanceux de l’avoir. Parce-que malgré tout ce qu’il lui avait fait subir ce soir, elle ne lui en voulait pas. « Bébé… » Souffla-t-il, en l’entendant s’excuser à son tour, n’ayant pas le temps de lui demander d’arrêter que ses excuses étaient déjà prononcées. Parce-que dans sa tête, il ne méritait pas son pardon. « T’as pas à t’excuser. C’est moi qui ai pété un câble… J’aurais pas dû… J’suis trop con, faut que j’arrête de boire comme ça si j’sais pas me contrôler derrière. » Ajouta-t-il, frissonnant à son contact, ses bras l’enlaçant contre lui, lui faisant oublier la douleur qui le lançait au niveau de ses phalanges. « Je ferai tout pour toi. » Il déposa quelques baisers sur son front puis sur sa joue, ses bras la maintenant contre son corps qui se réchauffait contre elle. « J’le referai plus bébé… Tu m’aimes quand même ? »

Elle se laissait consumer par les flammes de son amour excessif, implosif, celui qui créait la vie là où il n'y en avait jamais eu, sans jamais regarder en arrière, parce qu'il n'y avait rien à retrouver dans son passé, que des bribes de souvenirs perdues qui l'écorchaient dès lors qu'elle y replongeait. Elle voulait vivre dans le présent, dans le creux de ses bras où elle respirait tout ce dont elle avait besoin, son parfum devenant lui-même son oxygène pour qu'elle puisse mieux s'enivrer les sens de son amour qu'elle désirait s'approprier encore et encore, jusqu'à l'overdose qui ne viendrait pas tant elle s'était facilement accomodée à sa présence.

- J'aime bien que tu me rendes pas la tâche facile. Tu sais à quel point j'aime te dompter, répondit-elle dans un même regard, se mordant la lèvre inférieure pour attiser des images brûlantes dans son esprit avant de l'embrasser amoureusement, s'emparant de sa main pour l'attirer jusqu'au van afin de se rendre à cette soirée où Niels commençait déjà à la chercher fiévreusement, Aelya sentant son cœur s'embraser de désir pour lui. J'aurais envie de lui crever les yeux à celle qui te regarde comme moi je te regarde bébé, lâcha-t-elle, laissant sa jalousie se dévoiler alors qu'elle se rapprocha de lui, savourant la chaleur de leur proximité et de sa main posée sur ses courbes qui lui faisait déjà tourner la tête, Aelya adorant savoir qu'elle lui appartenait en tout temps.

C'était ce qu'elle aurait aimé qu'il comprenne lorsqu'il s'était aperçut de ses sms échangés avec son ex conquête, qu'elle n'était qu'à lui, toujours et pour toujours, et qu'elle n'avait rien fait de mal en soit, bien qu'elle savait pertinemment qu'elle aurait explosé de la même manière. Comme à leur habitude, ils s'arrachaient tous les deux le cœur dans la véhémence de leurs mots, Aelya peinant à le rattraper comme il se devait, la vision brouillée par les images de Sienna, tentant de se détendre aux côtés de leur hôte qui vit son nez saigner en masse à cause du coup de poing de Niels.

- Mais j'ai jamais voulu porter que ta bague moi ! Y'a personne qui serait pas capable de voir que j'suis dingue de toi. Je t'ai jamais demandé d'être quelqu'un d'autre. Juste de me faire confiance, soupira-t-elle, frustrée et peinée.

Elle ressentit une vague de manque la happer lorsqu'elle le regarda prendre la fuite, Aelya n'ayant encore que l'envie de l'étreindre contre les lambeaux de son être abimé par leur dispute. Elle avait seulement besoin de lui, seulement besoin de lui dire qu'elle l'aimait à en crever et que son absence la tuait à petit feu lorsqu'elle but encore quelques verres comme pour faire passer les douloureux sentiments qu'il venait de lui administrer. Elle revint quelques temps plus tard dans le van, s'insinuant sous la couverture pour réchauffer son être meurtri, touchée par la sincérité de Niels qu'elle entendait dans ses mots. Son cœur battait la chamade quand elle se livra à son tour, tentant de le ramener contre elle dans la douceur qu'elle ne réservait qu'à lui.

- J'aurais réagi de la même manière que toi mon cœur... J'ai pas assuré. J'aurais dû plus te ménager, souffla-t-elle, en proie à ses regrets, le regard brillant d'émotions dans la pénombre avant qu'elle ne déroule ses bras autour de son corps pour se réfugier contre lui, animée par sa chaleur qui la revigorait. Y'a que toi qui m'importe, ajouta-t-elle amoureusement, savourant le tendre contact de ses baisers sur sa peau, sa main caressant doucement son dos. Je t'aimerai toute ma vie mon amour à moi, répondit-elle pour le rassurer, tendant la nuque pour accrocher ses lèvres dans un baiser, avant de prendre sa main blessée contre sa joue pour l'embrasser, comme dans l'envie de le soigner. J'suis désolée de t'avoir rendu dans cet état, j'aime pas te savoir comme ça, admit-elle avant de disposer pleins de baisers vifs sur sa main, ses joues, puis ses lèvres. Dis moi que tu m'aimes amour... Murmura-t-elle contre ses lèvres.

Il ne respirait pas sans elle, elle qui était devenue aussi essentielle que l’air qui s’infiltrait dans ses poumons. Il avait besoin de son amour dans ses veines, dans ses cellules qui ne juraient que par elle, Aelya lui prouvant qu’elle ne comptait pas le lâcher, et c’était la seule promesse qu’il désirait qu’elle lui fasse. Il n’avait aucun mal à s’imaginer vivre des années contre elle, incapable d’être lassé de son corps, de ses baisers qu’il se prenait à prolonger à chaque fois pour la sentir toujours plus proche de lui. Il s’était amusé de ses mots joueurs, la reconnaissant parfaitement dans sa manière de l’attirer toujours un peu plus, elle qui trouvait toujours les mots justes pour l’enflammer en un claquement de doigt. « Je le sais ça… T’es plutôt douée dans ce domaine en plus. » Souffla-t-il, lui faisant les yeux doux avant de céder contre ses lèvres, prenant la route pour cette soirée qui s’annonçait riche en excès. « J’la verrais même pas moi tu sais… J’suis trop occupée par une autre. » Souffla-t-il, ses bras ne manquant pas de venir la rapprocher de lui, ses lèvres dansant tout près des siennes alors qu’ils ingurgitaient de l’alcool sans compter, eux qui n’arrivaient jamais à définir leurs limites. Et les limites, il les outrepassa en explosant de jalousie lorsqu’il comprit qu’elle avait envoyé des sms à Kid, son ex qu’il voyait toujours comme une menace. Il coupa court à cette conversation qui lui arrachait déjà le coeur, peinant à supporter la déception sur les traits de son amour qu’il ne pouvait pas retenir, bien trop blessé dans son égo. Il revint en se faisant encore plus remarquer, croyant qu’il s’était calmé juste avant qu’il ne découvre sa petite-amie en compagnie d’un autre, image qui le rendit fou de rage, Niels ne contrôlant plus ses gestes. « J’te fais confiance putain ! C’est des autres que je me méfie. J’étais déjà putain de jaloux avant tout ça, et c’est pire depuis que y’a eu Evan. J’y arriverai pas, j’peux pas me calmer. » Lâcha-t-il, son coeur tambourinant dans sa poitrine alors qu’il mettait enfin des mots sur tout ce qu’il ressentait, sur cette rage qui l’empoisonnait en repensant à toute cette histoire qui avait mis à mal leur relation, à cette séparation dont il était le fautif et qui continuait de faire saigner son coeur. Il baissa les yeux après avoir laissé quelques secondes de silence s’écouler, préférant partir, parce-qu’il n’amenait rien de bon, provoquant des dégâts qu’Aelya était obligée de réparer. Il était épuisé par tout ça, rejoignant le van où il ne trouva pas le sommeil, trop accablé par tout ce qu’ils s’étaient dit. Il l’entendit revenir quelques longues minutes plus tard, ne sachant pas réellement comment amener les choses, ses excuses lui brûlant les lèvres bien qu’il avait peur de commettre de nouvelles erreurs. Il déversa toute sa peine dans ces quelques mots qu’il murmura, sans attendre le moindre retour parce-qu’il la comprenait, entendant sa frustration sans qu’elle n’ait rien à dire. Ses battements cardiaques s’envolèrent lorsqu’elle reprit la parole, lui faisant face pour l’enlacer, étreinte qu’il ne refusa certainement pas, le manque lui triturant bien trop les entrailles. « T’es pas obligée de le faire à chaque fois que y’a quelque chose qui m’énerve. C’est pas à toi de faire des efforts bébé… J’dois travailler dessus, c’est tout. » Ajouta-t-il, préférant être honnête avec lui-même et avec elle, parce-qu’elle n’avait absolument rien à se reprocher dans cette histoire. Il ferma les yeux en s’enivrant de son parfum, frissonnant en percevant sa chaleur se déposer sur sa peau encore froide. « Pardon pour tout ce que je te fais… » Souffla-t-il, déposant ses lèvres sur sa peau, incapable de s’éloigner d’elle alors qu’elle lui répétait ces mots qu’il avait besoin d’entendre tout le temps. Ses lèvres se lièrent aux siennes lors de ce baiser qu’elle lui offrit, Niels se sentant couvert d’amour par la femme qu’il aimait plus que tout, ses bras resserrant leur étreinte avant qu’elle ne prenne sa main pour apaiser sa douleur. « C’est pas toi… c’est pas de ta faute, te mets pas ça dans la tête. » Murmura-t-il, esquissant un sourire lorsqu’elle déposa ses lèvres sur sa peau, rejoignant son visage, répondant à chacun de ses vifs baisers. « Je t’aime mon ange. Je t’aime plus que tout sur cette planète, j’ai jamais aimé comme ça avant toi. » Murmura-t-il entre deux baisers, fondant de nouveau sur ses lèvres de manière beaucoup moins retenue, sa main rejoignant la sienne pour entrelacer leurs doigts alors que sa bouche dérapa sur sa mâchoire. « J’suis désolé d’avoir gâché la soirée. J’irai m’excuser demain. Il était dans un sale état ? » Demanda-t-il, grimaçant légèrement, dépliant doucement ses doigts de sa main rougie.

Elle aimait savoir qu'il n'y avait que lui qui la percevait sous un angle aux bords plus polis, moins tranchants, elle qui s'était toujours évertuée à piquer les autres pour se protéger des intrusions, parce qu'Aelya n'avait jamais eu envie qu'on ne vienne la percer à jour, attachée au mystère qu'elle dégageait et qui la rendant bien trop méfiante. Niels avait déjoué le moindre de ses mécanismes pour lui prouver qu'elle pouvait le laisser entrer sans crainte, et depuis Aelya, elle ne vivait que pour le regarder sourire, elle qui avait appréhendé son être tout entier pour l'aimer sans limite.

- J'fais ce que je peux pour venir à bout de toi, c'est pas facile tous les jours, feignit-elle de se plaindre en souriant de manière amusée, laissant ses lèvres lui montrer qu'elle l'aimait à la place de ses mots, arrivant peu de temps après à la fête. J'adore être occupée à t'aimer, admit-elle, le regard illuminé planté dans le sien, Aelya s'approchant de son âme-soeur comme à son habitude, marquant sa présence sur son être qu'elle ne voulait jamais lâcher, jusqu'à ce qu'il ne s'éclipse pour leur chercher une autre bouteille d'alcool à consommer, trouvant Aelya sur son portable, entrain d'envoyer des textos à son ex.

Elle ne s'était pas attendue à voir la soirée virer au chaos, elle qui ne s'était pas forcément posé plus de questions en répondant à Kid, persuadée qu'elle ne faisait rien de mal jusqu'à ce qu'ils ne viennent affronter leurs peines au milieu des maux qu'ils avaient semés, Aelya s'éloignant de lui pour éviter d'autres coups avant que Niels ne vienne en donner un dans le visage de l'hôte avec qui elle était entrain de faire connaissance.

- Ce qui est arrivé avec Evan n'arrivera plus parce qu'on restera ensemble maintenant. Je t'ai choisi toi envers et contre tout, j'ai même failli plusieurs fois me mettre à dos ma meilleure amie que je considère comme ma soeur, juste parce que j'te veux toi, et toi seul. Et toi tu prends en compte que ce que les autres mecs ont dans la tête même si tu sais que je leur donnerai rien ! Affirma-t-elle, agacée qu'ils ne puissent pas se comprendre.

Elle avait froid sans lui, son coeur se pétrifiant dans la douleur de son manque lorsqu'il partit, Aelya en profitant pour prendre des nouvelles de l'hôte qui était toujours sonné par son coup porté, la brune tentant d'alléger la peine accablée de son amour qui ne s'était pas contrôlé, sachant pertinemment qu'il avait un bon fond derrière la violence de sa répartie. Il ne faisait que de la protéger, et Aelya le savait. C'était pour ça qu'elle lui ouvert son coeur lorsqu'elle s'immisça dans les draps, essayant de le ramener auprès d'elle, contre son corps qui demandait la douceur du sien.

- T'as peur qu'on vienne m'enlever à toi... Tu sais je le comprends mon bébé. J'ai vraiment trop peur qu'on nous sépare moi aussi. J'peux pas t'en vouloir d'avoir simplement chercher à me protéger, tu savais pas ce qu'il pouvait me dire après tout. Mais personne peut m'arracher à toi, répondit-elle doucement, ses bras l'enlaçant contre elle tout en caressant sa peau nue. Mais mon amour... Je te pardonne. Tu sais tant que tu restes avec moi, je m'en remettrais... Admit-elle pour le rassurer, savourant les douces pressions de ses baisers sur sa peau, Aelya venant attraper ses lèvres pour le couvrir de tendresse afin de colmater les brèches qu'ils avaient crée dans leurs mots, apaisée par leur retrouvaille. J'voulais pas te blesser bébé... Et je l'ai fait, soupira-t-elle avant de marquer son visage de baisers vifs pour l'attendrir. J'veux que tu continues de m'aimer comme ça, je ferai tout pour... C'est vital pour moi, avoua-t-elle, touchée par ses confessions, ses lèvres s'accaparant les siennes dans un baiser amoureux qu'elle prolongea jusqu'à perdre son souffle, ses doigts s'enroulant entre les siens. Tu l'as pas loupé ouais. Je pense que c'est une bonne initiative là de t'excuser bébé, grimaça-t-elle, souriant légèrement. T'aurais été sage on aurait pu profiter de la piscine intérieure en plus, lança-t-elle. Remarque, ça te ferait surement du bien pour ta main... On pourrait s'y infiltrer discrètement... Proposa-t-elle malicieusement, ses lèvres dansant au-dessus des siennes.

Il avait appris à être prévenant, délicat et tendre à ses côtés, se rendant finalement compte que tout semblait naturel lorsqu’on éprouvait des sentiments aussi forts que ceux qu’il vouait à Aelya. Il avait cet instinct protecteur qui se révélait à chaque fois qu’il pensait à elle, aux autres qu’il voulait repousser pour qu’elle puisse continuer à vivre avec lui, à tenir sa main aussi fermement. Il savait aussi combien la vie lui avait fait mal par le passé, Aelya ayant vécu les pires des atrocités, son enfance parsemée de violence à cause d’un père qui n’avait jamais su faire la part des choses. Niels souhaitait tout réparer, bien qu’il n’avait pas la prétention de tout effacer, il désirait au moins la voir heureuse dans ses bras, sans craintes. « J’me doute bien, ouais. Il doit être mouvementé ton quotidien… » S’amusa-t-il, continuant ce petit jeu qui lui plaisait, son regard peinant à quitter le sien alors qu’ils parvinrent jusqu’à la fête chez l’homme qui les avait aidé plus tôt. « J’veux t’occuper toute ta vie. » Murmura-t-il contre ses lèvres, comme un secret qu’il ne voulait partager qu’avec elle, la seule capable de comprendre ce qu’il ressentait. Il perdit vite le contrôle de ses moyens en s’emportant plutôt violemment, l’alcool qui coulait en masse dans ses veines l’influençant à ne plus réfléchir, à laisser exploser sa jalousie qui se répercuta malheureusement contre le visage de ce pauvre homme qui n’avait certainement pas demandé à finir la soirée avec le nez cassé. La haine pulsait dans ses veines, son regard noir de colère alors qu’Aelya l’attira à l’extérieur, cherchant à comprendre ce qui lui était passé par la tête. « J’suis qu’un con égoïste qui pense qu’à ma gueule, ça a pas changé depuis tout ce temps. Tu vois, j’suis pas capable de voir les efforts que tu fais pour moi. Brooke a raison finalement, on se demande ce que tu fous avec un merdeux comme moi. » Lâcha-t-il, ne mesurant pas ses mots, bien trop alcoolisé pour se rendre compte du mal qu’il semait derrière lui alors qu’il s’était retourné, incapable de rester plus longtemps sur ce lieu qui ne lui inspirait rien d’autre que la violence. Et pourtant, il avait continué à ne penser qu’à elle, à la vouloir comme ça n’était pas permis, le manque s’infiltrant dans son coeur pour le presser, lui donnant cette impression d’étouffement à l’intérieur de son propre corps. Et elle était finalement revenue à lui, entendant ses excuses plus que sincères, parce-qu’il n’y avait qu’elle qui pouvait l’inciter à se remettre en question, Niels conscient de ce qu’il pouvait perdre s’il la perdait elle. Il s’accrochait à son amour comme à une bouée de sauvetage, lui qui ne pouvait pas survivre si elle n’était pas à ses côtés, ses bras venant doucement l’enlacer, s’imprégnant de toute sa douceur qui le faisait fondre. « J’ai tout le temps peur mon amour… C’est plus fort que moi. J’peux pas t’aimer qu’à moitié, c’est pas moi d’être comme ça. Parce-que si je te perds, je perds tout mon bébé… » Lâcha-t-il, appréciant les douces caresses de ses doigts contre son dos, Niels prononçant encore des excuses sous l’effet de la honte qu’il ressentait. « Je resterai toujours avec toi… Et j’suis beaucoup trop chanceux de t’avoir. » Ajouta-t-il, sa main glissant jusqu’à sa joue pour pouvoir embrasser son visage, déposant de petites pressions partout sur sa peau jusqu’à sentir ses lèvres percuter tendrement les siennes. « T’as essayé de me calmer bébé, ça aurait pu aller plus loin si t’étais pas intervenue. T’as rien fait de mal mon coeur. » La rassura-t-il, lui faisant savoir qu’il ne gardait aucune rancoeur vis-à-vis de ses gestes ou comportement qu’elle avait pu avoir, lui qui la jugeait irréprochable. Il se laissa bercer par tous ses baisers, hochant doucement la tête avant de la laisser retrouver sa bouche qui valsa au rythme de la sienne, sentant une douce chaleur envahir ses sens alors qu’il prit lentement conscience de son comportement. « J’le ferai, il va jamais me pardonner mais je le ferai quand même. » Ajouta-t-il, d’un air décidé, écoutant les mots d’Aelya qui ravivèrent son désir de défi qui ne se taisait jamais. « Tu me prends par les sentiments là… » Répondit-il, se mordant la lèvre alors qu’il savait déjà qu’il ne pouvait pas refuser sa proposition sous-entendue, le regard brillant de malice. Il attrapa ses lèvres pour lui voler un baiser avant de basculer pour remettre des vêtements, sortant du van pour la seconde fois. « T’es prête à jouer les infiltrés ? » S’amusa-t-il, prenant sa main pour se rendre jusqu’à la maison qui continuait d’être animée par cette soirée qui promettait de ne jamais se terminer, Niels tournant la tête vers sa petite-amie. « On devrait essayer de rentrer en passant par le jardin, on aura moins de chance de le croiser. » Dit-il d’un regard entendu, laissant Aelya prendre les devants, quelques secondes s’écoulant avant qu’il ne finisse par la rejoindre, se faufilant dans la masse humaine en cherchant à ne pas être suspect, son sourire s’intensifiant lorsqu’il perçut Aelya se déshabiller pour rentrer dans l’eau. Il se débarrassa de ses affaires qu’il posa dans un coin, immergeant son corps dans l’eau, plongeant pour revenir à la surface juste devant son amour qu’il amena contre lui.

Elle était heureuse dans ses bras, à la tête d'un royaume où la douleur n'existait plus, où la douceur régnait en maître sur son âme arrachée par les tempêtes. Elle pouvait maintenant se reposer dans son étreinte, parce que pour la première fois elle se sentait en sécurité, aimée et désirée par quelqu'un qu'elle voulait garder toute sa vie à ses côtés, Niels qui était devenu son essentiel, son univers, et à qui elle conférerait tous les rôles sans hésiter, elle qui sans aucun doute accepterait d'habiller son annulaire de sa bague pour partager une éternité avec lui. Ils étaient indissociables et Aelya n'existait plus sans Niels, elle qui s'était trouvée une raison d'être en lui tournant autour comme d'une étoile autour de sa planète, comme d'une âme errante à la recherche de chaleur pour se voir renaître de ses cendres.

- T'as pas idée à quel point, je m'ennuie pas grâce à toi, s'amusa-t-elle en le taquinant, prenant la route avec son acolyte pour arriver devant la villa déjà assiégée par beaucoup de monde, Aelya souriant contre ses lèvres à sa remarque, le regard joueur et animé de séduction, elle qui s'empêtrait dans les filets qu'il déployait tout autour de son être.

Elle n'avait pas vu arriver sa jalousie qui avait explosé entre eux, Aelya qui avait l'impression de tomber en morceaux sous l'effet des mots qu'ils se disaient, sous l'effet de cette vague d'aigreur qui les empoisonnait, jusqu'à regarder l'hôte avec qui elle discutait sagement se voir amoché par le poing de son amour qui s'écrasa sur son visage pour le faire saigner. Elle ne pouvait pas expliquer son geste sans dévoiler leur passion, et Aelya mettait un point d'honneur pour préserver leur histoire des regards indiscrets, préférant prendre Niels pour discuter en privé.

- T'arrêtes maintenant Niels. Je regretterai jamais de t'avoir choisi toi même avec les conneries que tu peux faire, ça change rien à mes sentiments, le reprit-elle, accablée par ses plaintes.

La peine et la rancoeur bouillonnaient dans ses veines lorsqu'il rejoignit le van, Aelya continuant de s'enivrer les sens pour faire taire ce tumulte qui résonnait dans sa tête, qui embrasait sa culpabilité de laisser son amour sans elle alors qu'il avait seulement cherché à la protéger. Elle était revenue à ses côtés, discernant un vent de douceur autour d'eux, dans la pénombre du van où ils commencèrent tous deux à se confier sur leurs vulnérabilités, lui seul étant apte à recevoir ces morceaux d'elle pour les recoller.

- Tu me perdras jamais mon bébé... Si tu savais comme je tiens à toi, je crois que t'as pas idée de tout ce que je pourrais faire pour toi mon ange... Répondit-elle, attendrie par ses mots, par la tendresse dont il faisait preuve avec elle. T'es tout ce qui me fait vivre, sans toi, y'a plus rien de possible, admit-elle pour le rassurer, ses doigts continuant à caresser sa peau alors qu'elle savoura les pressions de ses lèvres sur son visage avant de sceller un baiser sur ses lèvres. T'es incontrôlable quand tu t'y mets toi... Mais je t'aime quand même. Toujours et pour toujours, je te le promets, lança-t-elle sur un ton doux, ses lèvres caressant les siennes dans un échange profondément amoureux, s'imprégnant de ce bien-être retrouvé. J'ai essayé de plaider ta cause comme j'ai pu, parce que t'es loin d'être mauvais mon bébé d'amour, je te connais. Essaye et tu verras bien, l'encouragea-t-elle tendrement avant que son visage ne s'imprègne de malice. Je savais que ça allait te plaire, s'amusa-t-elle, enjouée, lui volant un baiser avant de remettre ses vêtements avec hâte, bercée par son envie de jouer avec le feu. Plus que prête, j'suis douée en plus pour ça, sourit-elle, consciente que ce n'était pas la première fois qu'elle déjouait les règles de cette manière, Aelya suivant Niels jusque devant la villa, voyant encore le monde qui s'agitait. T'es un complice hors pair toi, le complimenta-t-elle sur ses idées, amusée, se frayant un chemin entre les autres en passant par le jardin, ses yeux recherchant la porte qui menait à la piscine avant de s'y infiltrer discrètement quelques minutes plus tard, jetant un coup d'oeil derrière elle pour voir si Niels la suivait toujours, avant de se délester rapidement de ses vêtements pour immiscer son corps dans l'eau tempérée.

Elle sourit en voyant Niels se déshabiller à son tour pour plonger dans l'eau afin de faire surface devant son regard lumineux, ses bras venant s'enrouler autour de ses épaules pour rapprocher leurs corps.

- On l'avait jamais faite celle-là, se baigner en étant bourrés, rit-elle, ses lèvres venant mordiller son cou de manière joueuse. Et faut qu'on arrive à rester discrets en plus, ajouta-t-elle, peinant presque à croire qu'ils y arriveraient, ses jambes s'enroulant autour de son bassin avant que ses lèvres ne viennent posséder les siennes.

Ensemble, ils ne reculaient devant rien, se sentant pousser des ailes, fonçant tête baissée comme si plus rien n’importait. Il avait l’impression d’avoir perdu trop de temps, trop d’années loin d’elle, lui qui ne pouvait plus rattraper le temps passé, ce temps qu’il considérait comme gâché loin de la femme qu’il aimait éperdument. Il voulait vivre à cent à l’heure avec Aelya, afin de ne regretter aucune seconde de leur quotidien, leur amour animant chacun de leur geste qui ne visait qu’à se retrouver encore et encore. Il refusait d’exister sans elle, conscient que ça n’aurait tout simplement aucun sens, lui qui errerait sans objectif, juste celui de la rejoindre, peu importe où elle se trouvait. « J’ai jamais autant aimé la vie depuis que t’es là. » Souffla-t-il, un air amusé collé à son visage, lui qui adorait savoir qu’elle ne s’ennuyait jamais dans ses bras, Niels n’ayant jamais prétendu être une force tranquille. Son regard s’était animé d’une flamme joueuse alors qu’il la cherchait dangereusement, lui tournant autour comme un prédateur sur sa proie, ses yeux lui disant tout ce qu’il désirait lui faire. Et finalement, il s’était arrêté à la seconde où la jalousie l’avait envahi, s’emportant sans qu’il ne puisse le contrôler, lui qui se savait inarrêtable lorsque la machine était lancée. Et cette machine, elle pouvait être bien trop destructrice, Aelya assistant à cet élan de violence qu’il ne put réprimer devant l’hôte qui lâcha les mots de trop, suffisant dans la tête de Niels pour justifier son geste. Il sortit à l’extérieur, incité par Aelya et son regard noir de colère. « Arrêter quoi ? De répéter ce que te dit ta meilleure amie à chaque fois qu’elle te sait avec moi ?! » Lâcha-t-il, amer, repensant à la haine que lui vouait Brooke, celle que sa petite-amie considérait comme sa famille et qui malgré tout, ne parvenait pas à l’accepter lui. Il se réfugia dans le van, peinant à reprendre son souffle après ces quelques minutes où il s’était arraché le coeur, incapable de supporter le regard peiné de son amour qui lui manquait atrocement dans les draps froids du lit. Il était revenu sur ses mots en la sentant glisser sous la couverture, désirant lui faire savoir qu’il était désolé, qu’il avait conscience d’avoir une nouvelle fois tout gâché. Et pourtant, il ne cessait pas de l’aimer, comme un fou, comme ça n’était pas même permis. « T’en fais toujours beaucoup trop pour moi… J’le mérite pas bébé… » Souffla-t-il, son regard cherchant le sien dans la pénombre alors que ses doigts remontaient sur son corps. « Embrasse-moi encore amour… » Souffla-t-il, fermant les yeux pour se laisser caresser par ses lèvres qu’il demandait et redemandait en tout temps, puisant son souffle dans ses baisers chauds et réconfortants. « J’sais pas ce qui m’a pris… J’me sens con, j’te jure. » Dit-il, la voix pleine de regrets, partageant avec elle ce baiser amoureux, sa paume recouvrant son dos. « Je t’aime aussi, ça cessera jamais mon bébé. » Il hocha la tête à ses mots suivants, conscient que l’échange avec leur hôte n’allait sûrement pas être tendre, lui qui mériterait un retour de flammes après ses agissements. Il resta silencieux jusqu’à la proposition de son amour, un sourire venant immédiatement étirer ses lèvres, elle qui savait toujours comment l’animer d’excitation. « Tu me connais trop bien toi. » S’amusa-t-il, se préparant pour rejoindre la maison, sa main réfugiée dans celle d’Aelya alors qu’il lui lança un clin d’oeil malicieux. « J’suis pas qu’un complice, j’suis ton complice. » La reprit-il, la laissant prendre les devants pour paraître moins suspect, persuadé que leur duo n’était pas passé inaperçu avec tous les évènements qu’il s’était passé plus tôt. Ils pénétrèrent finalement dans la maison sans trop de dégâts, rejoignant la piscine intérieur comme ils l’avaient planifié, Niels venant chercher le contact de son amour. « Il faut un début à tout. » Souffla-t-il sur le même ton, frémissant à sa légère morsure, ses bras soutenant ses cuisses pour la garder au plus près de lui, répondant à son baiser qu’il prolongea, sa langue venant taquiner la sienne. « J’ai pas envie d’être discret avec toi… » Souffla-t-il, amenant Aelya avec lui jusqu’à la plaquer doucement contre la paroi de la piscine, continuant ce jeu dangereux alors que sa main dérapa entre ses cuisses, caressant son anatomie alors que ses yeux cherchèrent les siens fiévreusement.

C'était comme si elle s'était laissée élever par ses propres démons, les nourrissant pour qu'ils puissent combler le vide qu'elle avait dans les entrailles depuis qu'elle avait poussé son premier cri, leur permettant de guider ses choix jusqu'au chaos, parce que c'était comme ça qu'elle avait toujours vécu, de manière dysfonctionnelle, sans avoir d'autres modèles pour se corriger, elle qui avait attendu l'arrivée de Niels pour remettre en état son âme bancal dont il avait arrêté sa décadence avec le doux de sa voix, sa présence seule suffisant à la porter vers la lumière, loin des ténèbres dans lesquelles elle avait eu l'habitude de se morfondre.

- C'est toi ma vie maintenant de toute façon. Je te quitte plus mon amour, ajouta-t-elle amoureusement, consciente qu'elle n'était plus apte à respirer loin de lui parce qu'elle étouffait.

Elle ne voyait que lui au milieu de la masse de monde qui les entourait, qui s'agitait, et elle, elle se perdait dans la beauté presque irréelle de son visage qu'elle ne faisait que de détailler, tombant éperdument amoureuse de l'homme qu'il était, celui qui faisait pulser son amour à haute dose dans ses veines, les émotions à fleur de peau sous l'effet de l'alcool qu'ils ingurgitaient et qui conduisit Niels à effondrer sa frustration sur les traits de l'hôte, causant un malaise général au milieu duquel Aelya était incapable de s'y retrouver, tiraillée entre la colère et la peine de leurs mots qui ne se répondaient plus.

- Brooke est même contente là, de me savoir avec toi. Tout le monde peut changer. Elle sait à quel point tu me fais bien, faut être aveugle pour pas le voir, et toi t'as décidé de pas le voir ce soir, répondit-elle, la mâchoire serrée, agacée par son comportement qui le fermait à toute discussion.

Sentant qu'il était préférable de prendre leurs distances pour souffler, elle ne l'avait pas retenue lorsqu'il avait rejoint le van, tentant de retarder l'échéance de son retour dans les verres d'alcool qu'elle alignait pour mieux se sentir, mais c'était peine perdue. Parce que son remède était en réalité loin d'elle, et qu'elle ne trouverait aucun réconfort tant qu'il ne serait pas à ses côtés. Elle s'était donc invitée dans le van, à l'intérieur des draps qui se réchauffaient sous l'effet de leurs confessions qui les rapprochaient, Aelya s'imprégnant de cette tension plus douce entre eux.

- Bien sur que si tu le mérites. Je serai toujours là pour te rattraper mon bébé, tu fais partie de moi, répondit-elle, désirant qu'il sache qu'elle le ferait toujours passer en premier et qu'elle lui reviendrait toujours, laissant ses doigts chercher les siens avant de fondre pour sa demande qu'elle exécuta sans plus attendre, liant ses lèvres aux siennes dans un baiser tourmenté par toute l'affection qu'elle avait retenu. T'es pas con mon amour, dis pas ça de toi parce que je l'ai jamais pensé moi. Je pense que j'aurais fait pire me connaissant, le reprit-elle amoureusement, grimaçant légèrement en s'imaginant elle dans une même situation, incapable de se maîtriser lorsqu'on venait trop près de son amour, ses lèvres s'accaparant encore les siennes pour rattraper tous ces moments perdus, Aelya fondant encore pour ses mots d'amour qui lui faisaient trop d'effets.

Elle lui proposa l'air de rien de venir s'infiltrer dans la piscine intérieure, s'amusant de cette ambiance joueuse qui venait les étreindre alors qu'elle hocha la tête à sa remarque.

- T'es clairement mon complice, et le meilleur en plus, le complimenta-t-elle en lui envoyant un clin d'oeil, prenant sa main pour s'aventurer sur le terrain avant de la lâcher pour s'immiscer en première dans la villa, trouvant rapidement le chemin pour la piscine en essayant d'être discrète, laissant son amour la suivre avant de commencer à se déshabiller pour rentrer dans l'eau. J'adore les débuts avec toi, admit-elle, venant rapidement rapprocher leurs corps dans l'eau, ses dents venant taquiner sa peau avant qu'elle ne vienne fiévreusement l'embrasser, sa langue tentant la sienne alors que son souffle se faisait plus court, ses cuisses enroulées autour de son bassin pour plus de contact entre eux. Bébé... Murmura-t-elle lorsqu'elle sentit son dos buter contre la paroi froide ainsi que sa main qui se baladait entre ses cuisses. J'ai très envie de jouer avec toi... Souffla-t-elle contre ses lèvres, le regard embrasé de désir avant qu'elle vienne mordiller sa mâchoire pour glisser jusqu'à son cou qu'elle dévora, laissant son souffle chaud s'échouer sur sa peau. Et j'ai aucune envie de te faciliter les choses... Ajouta-t-elle en venant mordiller son lobe, ses cuisses s'enfermant davantage contre lui pour coller leurs bassins.

Il était convaincu qu’Aelya ne se rendait pas compte de l’impact qu’elle avait sur lui et sur son destin qui s’était éclairci depuis son arrivée, depuis qu’elle l’avait choisi lui, en dépit de toutes ses fêlures et cicatrices qu’il s’était efforcé de cacher aux yeux de tous, persuadé qu’on pouvait l’atteindre en plein coeur s’il les dévoilait. Sauf qu’Aelya avait fait preuve d’une douceur extrême, le genre qu’il n’aurait jamais pensé possible, elle qui l’avait accueilli avec une bienveillance et une inconscience presque folle. Elle l’avait sauvé des ténèbres, ceux qui avaient manqué de l’engloutir à chacun de ses départs qu’il avait amèrement regretté, peinant à respirer lorsqu’elle restait éloignée de lui, à une distance que son coeur ne pouvait pas supporter. « J’suis trop bien avec toi bébé… » Souffla-t-il amoureusement, ses yeux peinant à se détourner de son visage qu’il jugeait parfait, connaissant ses traits par coeur, capable de lire chacune de ses émotions. Et il avait remarqué à quel point il l’avait déçu en s’emportant de la sorte, reconnaissant la noirceur dans son regard, cette amertume mélangée à de la colère qu’il avait fait naître sans même le vouloir, parce-que Niels ne contrôlait jamais son corps lorsqu’il s’agissait de protéger son seul et unique amour. Il serrait la mâchoire en pensant à Brooke, tous les souvenirs remontant à la surface, ceux des sms qu’ils s’étaient envoyés pendant la rupture avec Aelya où elle lui faisait clairement comprendre qu’il était l’unique fautif, celui de l’accident, de la perte du bébé et du malheur d’Aelya. « Ça durera combien de temps ? Si elle pouvait me virer de ta vie, elle le ferait tout de suite. » Il se rendait compte qu’il divaguait, peinant à trouver des arguments parce-qu’une parcelle de lui savait qu’elle avait entièrement raison. Il chercha son air ailleurs, retrouvant le van pour être seul, comprenant que la soirée finirait sur cette note jusqu’à ce qu’il n’entende Aelya se réfugier à son tour sous les couettes, Niels se voyant incapable de ne pas s’excuser. Il profita du fait que la colère soit redescendue pour s’approcher d’elle, ses yeux brillants d’amour, cherchant les siens dans la pénombre de la nuit. « T’es la meilleure mon amour. J’devrais te le dire plus souvent… » Ajouta-t-il, attendant patiemment que ses lèvres ne retrouvent enfin celles de son amour, l’incitant à l’embrasser, lui qui désirait retrouver son contact au plus vite, manquant d’elle comme toujours. Ses doigts liés aux siens, il rouvrit les yeux, rassuré de savoir qu’au fond, elle avait compris ce qu’il avait tenté de faire, même s’il avait bien trop abusé. « Finalement, on s’en sort bien avec un nez cassé… » Ajouta-t-il, s’osant à un peu d’humour pour détendre l’atmosphère, souriant à son amour alors qu’il attrapa de nouveau ses lèvres, fondant sous sa chaleur qui l’enveloppait, lui permettant de se réchauffer après la distance qu’il avait senti entre eux. Il sauta sur l’occasion à sa proposition, décidé à la suivre dans les défis les plus fous, ne reculant devant rien si c’était pour passer un bon moment avec elle. Il se faufila derrière elle lorsqu’elle eut atteint la villa, cherchant à être le plus discret possible, chanceux de la foule qui était encore sur place. Il retrouva rapidement l’eau, nageant jusqu’à sa petite-amie qu’il prit contre lui, arquant un sourcil intéressé à ses mots joueurs. « Moi aussi je les adore. » Répliqua-t-il, perdant vite patience, attrapant fiévreusement ses lèvres, sentant un feu démarrer en lui lorsqu’il intensifia leur échange, sa langue venant lentement faire valser la sienne. Il regarda autour de lui quelques secondes avant d’amener son amour dans un coin de la piscine, là où il lui fit rapidement comprendre ce qu’il avait en tête, ses doigts caressant son bas ventre par dessus son maillot. « Je t’en empêcherai pas… » Souffla-t-il, le regard enflammé, soufflant profondément en percevant ses lèvres s’emparer de sa peau, la marquant comme elle avait l’habitude de le faire. « On va la faire bouillir l’eau si on continue… » S’amusa-t-il, continuant de jouer avec elle, ses doigts écartant son vêtement pour atteindre directement sa peau, Niels soupirant discrètement en percevant leurs bassins se rapprocher. « Comment j’fais maintenant pour être discret… ? » Lâcha-t-il, conscient que son corps était déjà réceptif à leur petit manège, Niels plongeant la tête dans son cou pour l’embrasser de nouveau, continuant à déposer des baisers sur son corps jusqu’à immerger sa tête dans l’eau, accrochant la peau de sa poitrine, puis son ventre, laissant ses lèvres caresser sa ceinture abdominale avant de remonter à la surface, un léger sourire sur les lèvres. « J’devrais aller me refroidir de l’autre côté de la piscine. »