Un deux trois petits lutins (rp aléatoire) (pv Alma)

T’étais pas difficile en matière de nourriture, Alma. T’avais juste à peine plus d’appétit qu’un pigeon. Pour ta part, tu étais plutôt flexitarienne. Tu mangeais un peu de tout, tu ne crachais sur rien. L’aspect environnemental te touchait, les animaux aussi... mais parfois t’avais pas le choix. Puis, c’était surtout plus simple avec la maladie. La blonde répliquait qu’elle ne connaissait pas tant les Etats-Unis et tu pouffais de rire doucement à tous les clichés qu’elle énonçait. « La base, quoi! » que tu lui dis avec un petit sourire. Maïleen t’avouait qu’elle venait de Londres et tu hochais la tête en apprenant qu’elle était ici depuis un moment déjà. « L’accent de la Grande-Bretagne et de l’Australie sont tellement similaires à mes oreilles! » Dis-tu pour tenter une conversation. La jeune femme te souligne que le restaurant est rapide, tu ris doucement et tu hoches la tête. « Je vois ça. » conclu-tu avec un petit sourire en piquant une frite. Maïleen te dit que c’est plus cher et tu hausses les épaules. L’argent n’était pas ton soucis premier, encore moins aujourd’hui. La blonde te pardonne encore alors qu’elle mentionne un restaurant étoilé. Tu lèves les yeux au ciel. « Ça ou les manières précises de se comporter lors d’un repas de l’état. » Ouais, t’avais l’habitude de tout ça, c’était sans doute pourquoi tu t’étais excusée quasi instantanément. Tu piquais quelques frites que tu trempais dans le ketchup. À sa question, tu hausses vaguement les épaules. « Pas grand chose. » Bon ok, c’était vaste et Maïleen méritait d’en savoir plus. « J’ai toujours été malade et la fille de... donc, j’ai été couvée toute ma vie. Là, j’fais juste profiter de la vie en étant Alma. Mais je t’avoue que j’aimerais bien trouver un petit boulot de barista ou j’sais pas trop... Juste... » Tu te tais quelques instants en affichant une mine triste. « Une vie normale. » Mais tu savais que c’était impossible. Qui voudrait d’une employée qui saute d’un côté puis de l’autre? Une employée qui ne pouvait pas prédire lorsqu’elle serait malade? Une employée qui passe la moitié de sa vie à l’hôpital. Tu soupirais en y repensant. « En même temps, c’est peut-être mieux comme ça... Ça évite les déceptions. » Conclu-tu à voix haute à ton débat intérieur. « Et toi, tu fais quoi? » Tu t’animes comme pas possible, tes yeux brillent, ton sourire s’agrandit alors que t’es curieuse d’en savoir plus sur Maïleen.

Lorsque tu dis à Alma que tu ne connaissais pas du tout les Etats-Unis, que tu avais simplement vu des photos des principales villes connues, celle-ci se mit à rire. C'était pas du tout compliqué de faire rire les gens avec toi. Faut dire que tu étais une fille pas du tout prise de tête, tu disais ce que tu pensais même si tu pouvais dire des conneries. T'avais déjà eu quelques problèmes avec des personnes pour avoir été trop directe, au moins tu disais ce que tu pensais. Et tu n'avais pas du tout de filtres, tu sortais des trucs comme ça même s'il t'arrivais d'être vulgaire certaines fois. Ce soir tu n'avais pas envie de sortir des "Fuck" ou des "Shit". ça c'était réservé aux mecs qui pouvaient te faire chier. La plupart du temps des personnes de ton âge mais il pouvait y avoir des personnes beaucoup plus âgées. Tu ne répondais pas à leurs avances, ne faisaient simplement qu'un doigt d'honneur et marchant droit devant toi. Tu entendais des insultes mais tu ne leur répondaient pas. Tu sais très bien que cela ne servait à rien à part d'engager presque une bagarre. C'était assez rare que tu te bagarre avec quelqu'un. La plupart du temps tu t'entendais bien avec les personnes que tu rencontrais. Si tu rencontrais un mec lourd tu arrêtai tout de suite de lui parler. Etrangement c'était plus simple pour toi t'avoir des amis féminins que masculins. Tu avais quand même quelques amis dans ta section à la fac. Et heureusement, tu n'imaginais pas du tout rendre des travaux en groupe avec des personnes que tu n'appréciai pas du tout. Alma parla ensuite des accents entre la grande bretagne et l'australie, te disant qu'ils se ressemblaient beaucoup entre les deux. Tu hausses les épaules, mangeant quelques frites avec ta mayonnaise. "J'ai jamais été douée pour faire la différence entre les différents accents. Encore peut être je saurais reconnaître un français parlant anglais.". Les français sont connus pour avoir un horrible accent anglais lorsqu'ils parlaient la langue de Shakespeare. Tu te moquais mais tu savais aussi que les anglais étaient attirés par cet accent. Pourquoi, tu n'en savais rien. Comme quoi leur accent était "sexy". Tu avais déjà entendu un français parler anglais, tu ne voyais rien de sexy là dedans. La jeune femme ris lorsque tu lui dit que l'endroit était rapide. C'était bien mieux qu'attendre une bonne heure avant d'être servis. La plupart du temps ce genre de restaurants ne faisaient pas long feu bien longtemps. Alma parla alors de bonnes manières lors d'un repas de l'état. Provenait-elle de famille riche ? Tu t'en foutais un peu, c'était pas du tout ça que tu retenais chez une personne. Tu pouvais bien t'entendre aussi bien avec un pauvre qu'avec un riche, du moment que tu appréciais sa personnalité. Après tout ce n'était pas l'origine sociale qui faisait la personne. Des personnes pauvres pouvaient très bien au milieu de leur vie devenir riches et inversement. Tout pouvait arriver dans une vie. Lorsque tu demandais à la jeune rousse ce qu'elle faisait dans la vie, celle-ci te répondit très vaguement. Elle ne faisait pas grand chose. Peut-être ne souhaitait-elle pas parler de ce qu'elle faisait. Elle était peut être au chômage. Si c'était le cas tu allais aussitôt d'excuser pour ta question. Une fois la question posée, tu mordis dans ton hamburger. Il était très bon, tu changeras peut être la prochaine fois que tu viendras ici, seule ou accompagnée. Alma t'expliquas qu'elle avait toujours été malade. Toujours malade ? Avait-elle une maladie incurable ? C'était vraiment horrible si c'était le cas. Elle devras profiter à fond de sa vie, même à faire toutes les conneries possibles. En évitant bien sur la prison. Elle continua en disant qu'elle était fille de..tu avais bien deviné qu'elle provenait d'une riche famille. Elle avait toujours été couvée. Tu ne supportais pas ce genre de famille. A force de trop être derrière, les enfants étaient attirés par les interdictions. La jeune femme te dit qu'elle allait profiter de la vie. Tu hochas la tête. "Oui profite de ta vie. Fait même des conneries si tu veux. Je pourrais t'en proposer quelques unes si tu veux." dit-tu en faisant un clin d'oeil. La jeune rousse aimerait bien trouver un petit boulot dans un barista. Tu remarquas qu'elle ne savait pas trop dans quoi se diriger comme travail. Elle termina en affichant un visage triste. Oh non ! Tu détestai voir des personnes tristes. Elle souhaitait avoir une vie normale. Apparemment elle ne souhaitait pas trouver de travail en terminant ses paroles. Il faudrait bien qu'elle trouve quelque chose un jour. Elle reporta alors son attention sur toi, te demandant ce que tu faisais. Tu bu une gorgée de ton thé et répondit : "Je suis à la fac en études de cinéma. Je sais pas trop dans quoi m'orienter à la fin de mes études, j'aime beaucoup les milieux artistiques mais je suis une brêle en dessin donc la BD ou le cinéma d'animation niet pour moi. Sinon je travaile dans un bar, le Hendrix, je ne sais pas si tu connais. Y'a quelques beaux mecs qui travaillent là bas. Je pourrais parler de toi si tu veux, je pourrais leur donner ton CV et une lettre de motivation. Ils sont pas trop chiant pour embaucher des personnes.". Tu ne souhaitais pas parler de la maladie qu'elle pouvait avoir, tu savais bien que Alma ne souhaiterait pas en parler. Tu repris alors : "Et enlève moi ce visage triste ! Comme tu as dis, il faut profiter de la vie.".

Tu t’étais toujours considérée comme simple, facile d’accès aussi. Il fallait dire que ça t’avait endurcie les hôpitaux et de toujours croiser des tas de personnes différentes. Tu cumulais pas non plus la négativité dans ta vie, t’avais déjà bien assez de la maladie à gérer t’en avais pas besoin de plus. Tu pouvais toutefois être lourde, Alma. Pourquoi tu pouvais être lourde? C’est que tu sortais pas beaucoup et du moment que tu mettais le nez dehors, ta curiosité insatiable prenait le dessus et t’assommais les autres avec des questions, avec des demandes, avec l’envie irrésistible de les connaitre. La femme t’expliquait patiemment qu’elle n’était pas très douée avec les accents. « Sérieusement? » Dis-tu avec le fou rire. Tu manges ton burger à ton tour en salivant avec appétit, ça t’avait crevé tout ça! « Quand tu veux et où tu veux pour les conneries! » Tu faisais un grand sourire en te disant qu’elle te serait sans doute bien utile pour cette liste. Tu écoutes la jeune femme te raconter son pédigrée. « T’as encore le temps, non? » Que tu demandes concernant ses études de cinéma. Elle te parle d’un bar qui s’appelle le Hendrix. Facile à retenir, comme Jimmy. Tu secoues la tête négativement. La demoiselle te propose d’envoyer ta candidature, tu secoues négativement la tête avec une grimace. « J’suis pas la personne la plus nocturne... Tu risquerais de me retrouver endormie à côté du lave-vaisselle! » Tu ris doucement. « Mais ton attention est vraiment gentille et je t’en remercie tellement! » Dis-tu avec des étoiles dans les yeux, après tout elle ne tentait que de t’aider. Tu continues de manger un peu. « Carpe Diem! » Dis-tu en levant ton verre pour le cogner doucement contre celui de Maïleen avec un sourire. « Oh que oui! J’ai une liste avec tous les trucs que je veux faire dans la vie! Si tu veux on peut en faire ensemble ou même juste mélanger nos deux listes même si la tienne est inexistante pour le moment! » Dis-tu avec un clin d’œil. Tu grignotes encore quelques trucs dans ton assiette en espérant une réponse positive.