Invité | Sujet: Un entraîneur c'est un coach sportif et une entraîneuse ben, c'est une pute. [ft.Ylva] Lun 23 Déc 2019 - 16:46 | |
| Après midi de libre lorsque nous travaillons de nuit, il ne me suffit de pas énormément d'heures de sommeil pour qu'on me retrouve en début d'après-midi en train de gambader dans cette charmante baie de Bowen. Un journée tranquille et ensoleillée, un petit panier afin de transporter mon repas. Je me balade dans le jardin botanique afin de me trouver une place où je pourrais installer mes fesses. Mes recherches de ces derniers jours m'ont bien épuisé, j'en suis conscient mais je suppose que la rage tient un homme réveillé tant qu'il n'a pas accompli son but. Des regards lancés à droite, à gauche, une femme seule et en béquille posée dans l'herbe. Je fronce légèrement les sourcils. Est-elle bien la soeur de Selene? Celle que j'ai pu voir sur instagram en cherchant ses abonnées bien qu'elle ne soit pas aussi active que l'autre garce? Un petit sourire malin vient se poser sur mes lèvres avant de l'effacer et de m'avancer vers la jeune femme, posant mon panier et mes fesses au sol. "Alors, pour ce midi nous avons de la salade, des tomates, des triangles préparés avec soin et surtout avec du pain Suédois. Le meilleur entre-nous." lui dis-je avec un signe de la main comme pour l'empêcher de dire du mal de cette merveille. "Nous avons aussi des yaourts vanille, chocolat suivant votre envie et de la citronnade maison ainsi que de l'eau si c'est bien trop acide sur le moment." Jambes pliées, j'attrape un sandwich que je viens déballer et en croque en morceau. "Bon appétit bien entendu. Quel impoli que je fais!" Je lève les yeux aux ciels et lui adresse finalement un sourire amusé. Sera-t-elle plus tendre que l'autre morceau de femme qui est censé être de sa propre famille? |
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Invité | Sujet: Re: Un entraîneur c'est un coach sportif et une entraîneuse ben, c'est une pute. [ft.Ylva] Sam 18 Jan 2020 - 16:53 | |
| Réveil difficile, encore un autre depuis l'incident. La jeune femme souffrait de manque de sommeil, voire d'insomnie depuis que sa vie avait connu ce bouleversement brutal. Cette nuit encore, elle s'était allongée dans son lit, s'encourageant à dormir, comme elle était habituée à le faire sans réfléchir depuis toujours. Mais depuis une vingtaine de soirs déjà, le même scénario se répétait : elle se préparait mentalement et physiquement à dormir, seulement pour rester éveillée presque la nuit entière. Alors aujourd'hui, elle fermait les yeux avec une détermination renouvelée à bien se reposer. Mais dès que son corps se laisse prendre par le sommeil, son cerveau remet aussi son spectacle. Ce spectacle joué chaque nuit, où Ylva ressent les mains de son fiancé attraper son cou et appuyer, appuyer jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus respirer. Ylva se réveille tout en sueurs, essouflée, toussant et cherchant de l'air. Une longue nuit s'annonçait encore...
Le matin, on lui amène le petit déjeuner. Elle le mange sans appétit, et passe les quelques heures qui suivent dans sa chambre d'hôtel. Rongée par des pensées noires, elle décide à sortir en ville, se changer les idées. C'est ainsi qu'elle se retrouve dans un joli tableau composé de verdure partout où on tournait les yeux. Ylva s'asseoit comme les gens déjà posés un peu partout, ses béquilles installés à côté d'elle. Elle regarde autour et passe un moment à respirer sans penser à rien du tout. Elle respire juste autant qu'elle le peut, profitant du soleil. A un moment donné, sa paix est interrompue par la présence soudaine d'un homme, qui dévoile tout aussi soudainement le menu du jour. Ylva s'apprête à dire quelque chose pour l'arrêter, mais comme s'il s'avait qu'elle allait rétorquer, il l'en empêche et continu son discours. Ylva observe maintenant surtout l'homme qui l'avait fait sursauté au début, il parlait avec tant de passion qu'elle tentait vraiment de le reconnaître, peut-être un ancien ami, une connaissance...mais rien, ses traits ne lui disent rien. Alors avec un sourire qui est plus une grimace d'embaras, elle dit simplement : "Je m'excuse, mais vous avez du me prendre pour quelqu'un d'autre."
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