New year's eve party (topic commun)

La liberté vous a échappés au moment où vous êtes devenus dépendants, Effy et toi. Aujourd’hui, vous n’êtes plus libres de votre corps puisque c’est le manque qui prend le dessus quand il n’est plus alimenté par cette poudre magique. Néanmoins, ce soir, vous décidez de vous laisser aller sans penser aux conséquences, sans penser aux gens qui vous entourent. Être au Hendrix n’est qu’un détail puisque tout ce qui compte à présent, c’est vos corps bougeant en rythme sur le son de la musique, vos mains touchant l’autre alors que vos sens semblent démultipliés. Quand la brune glisse ses doigts sous ta chemise, tu fermes les yeux l’espace de quelques secondes pour savourer ce contact. Tu ne veux pas qu’elle s’arrête, tu pourrais rester des heures à sentir la chaleur de sa peau contre la tienne. Des heures à toucher ses cheveux qui paraissent plus doux que la soie. Instinctivement, tes doigts viennent effleurer le visage d’Effy en commençant par ses joues puis en remontant délicatement vers son front. Ton regard est ancré au sien alors que ta main continue sa course en descendant vers son menton, cette fois-ci et enfin jusqu’à ses lèvres. Tes doigts caressent ses lèvres pulpeuses que les tiennes rêvent de goûter. Alors, tu demandes : « J’ai envie de t’embrasser. Je peux ? » Tu sais d’avance que si vos lèvres s’unissent, ce baiser sera magique et puissant. Tu as déjà embrassé ou fait l’amour avec quelqu’un en étant sous l’influence de la drogue mais ton ou ta partenaire ne l’était pas. Ce soir, puisque tu as partagé ta cocaïne avec Effy, tu sais qu’elle ressentira exactement la même chose que toi et qu’elle pourra comprendre à cent pour cent ce sentiment inexplicable que tu ressens à chaque fois que cette poudre blanche s’insinue dans ton corps.

@Effy Shepperfield

Les doigts de Juliann courant sur sa peau lui faisaient l’effet de petites impulsions électriques lui picotant le visage. C’était agréable, des sensations que tout le monde n’avait pas déjà eu l’occasion de ressentir, parce qu’accentuées et développées par la drogue. C’était délicieusement enivrant, rendu magique par la drogue qui pulsait dans leur système, chaque contact était comme différent du précédent, un peu plus doux ou un peu plus frissonnant, un peu plus piquant ou au contraire léger comme une plume. L’esprit pouvait compartimenter facilement chaque toucher comme s’il était unique, et leurs doigts faisaient leur chemin comme s’ils se connaissaient bien, comme s’ils savaient où aller pour que ça fasse tout chaud au creux du ventre. C’était un lien invisible et éphémère qui se créait ce soir, entre deux étrangers réunis par leur amie commune. Et l’anglaise gardait son regard fascinant et fasciné, plongé dans celui du brun, comme s’il était la personne qu’elle préférait sur terre aujourd’hui. Comme s’ils savaient très bien ce qu’ils faisaient, comme s’ils l’avaient déjà fait auparavant, alors qu’il n’en était rien. Un sourire plein de malice alluma les iris pétillant de la jeune femme quand il lui demanda s’il pouvait l’embrasser. Cela paraissait si naturel, il n’y avait pas le moindre embarras dans la question, la moindre appréhension, parce que rien de tout ça n’avait lieu d’être. Effy garda le silence sans se départir de son regard brillant de mille feux, avant de séparer le peu de distance qu’il restait entre eux, liant leurs lèvres dans une explosion de saveurs. C’était apaisant et excitant à la fois, c’était si évident en même temps, comme si tout ce soir avait été mis en place pour qu’ils en arrivent là, à goûter un moment exquis, à partager quelque chose dont eux seuls avaient le secret, juste pour ce soir.

@Juliann-A. Rosebury

Dans d’autres circonstances, tu ne serais probablement pas passé à côté d’une femme comme Effy mais vos regards, vos caresses et vos mots n’auraient pas été aussi intenses et puissants que ce soir. La drogue rend tout ça tellement plus vrai alors qu’en réalité, elle fausse tout et n’est qu’une illusion. C’est une fausse image de la réalité et c’est ce qui rend la descente encore plus difficile à chaque fois et c’est ce qui vous pousse à vouloir y retourner, encore et encore. Mais à cet instant précis, tu t’en fiches parce que tout ce qui compte ce sont les lèvres d’Effy qui t’enivrent, qui t’obsèdent. Désireux d’y goûter, tu lui demandes si tu peux l’embrasser ce à quoi elle ne répond pas par des mots mais bien par des actes. Réduisant totalement la distance entre vous, la brune vient coller son corps au tien avant d’y joindre les lèvres. Tu gémis face à la douceur de sa bouche et face aux sensations que provoque ce baiser. Un gémissement sans doute étouffé par la musique et le vacarme autour de vous mais qu’importe. Effy n’a pas besoin de ça pour comprendre à quel point c’est bon puisqu’elle le ressent de la même manière que toi. Plongeant une main dans ses cheveux, tu accentues votre baiser, y répondant avec fougue et passion. Ta langue trouve la sienne sans difficultés, celles-ci dansant sensuellement ensemble et en rythme. Vous restez là pendant de longues minutes encore, ne vous arrêtant que pour reprendre votre souffle avant de sceller à nouveau vos lèvres. Les lèvres de la jeune femme sont devenues une addiction à présent et tu ne parviens plus à t’en détacher. Pourtant, à bout de souffle, tu t’arrêtes l’espace de quelques secondes, posant ton front contre le sien. « On va ailleurs ? » Demandes-tu, le regard rempli de ce désir qui te consume, petit à petit. Tu ne sais pas si tu tiendras le temps d’un trajet en voiture ou même à pieds tellement ton envie d’Effy est puissante et inépuisable.

@Effy Shepperfield

Effy n'étaient pas de celles qui prenait le temps de répondre, qui utilisait des mots pour expliquer ses intentions. Tout ce qu'elle ressentait, tout ce qu'elle décidait, cela pouvait se lire dans son attitude, sans qu'elle ait besoin de parler. À quoi bon parler inutilement, quand on pouvait tout simplement agir, sans réfléchir plus que nécessaire. Faire spontanément ce dont on avait envie sur le moment, et dieu savait que cela pouvait aller d'un extrême à l'autre avec Effy, son comportement difficile à suivre et son attitude mystérieuse. C'était comme ça qu'elle était, tout simplement, et ça ne semblait pas gêner Juliann le moins du monde, ce qui la ravissait. De toute manière, elle ne laissait pas vraiment le choix au gens, quand elle décidait de quelque chose, elle le faisait et c'était comme ça, y avait qu'à s'en accommoder. Leurs lèvres s'étaient unies sans plus de tergiversations, comme si c'était l'acte le plus naturel qui soit entre eux deux. La cocaïne enveloppait ce moment d'un manteau grisant, quelque chose qui prenait aux tripes et qui les ensorcelait tous les deux, les poussant vers des sensations du corps exacerbées. Ils étaient perdus dans une autre dimension temporelle, sans aucune notion des secondes, des minutes ou des heures, entièrement focalisés sur leurs perceptions exaltées. Un sourire, toujours ce même sourire indéchiffrable et envoûtant, touché d'un certain bien-être, étira légèrement les lèvres de l'anglaise quand ils se retrouvèrent front contre front, ses paupières closes l'aidant à savourer ce qu'ils venaient de partager. Elle ouvrit les yeux pour braquer le bleu pénétrant de ses iris sur le jeune homme quand il proposa d'aller ailleurs. Le coin de ses lèvres s'étira un peu plus et elle hocha lentement la tête, le regard incandescent. Elle suivit Juliann à l'extérieur, se frayant lentement un chemin dans la foule, frôlant les gens en posant parfois un regard perçant sur eux. Ses poumons retrouvèrent l'air moins lourd du dehors, et elle inspira un grand coup, avant de se tourner vers le garçon, l'interrogeant du regard, avec cette flamme sauvage et brûlante dans l'océan de ses yeux.

@Juliann-A. Rosebury

Tu ne sais pas si c’est la cocaïne qui t’aide à déchiffrer les réactions d’Effy ou si c’est quelque chose que vous partagez, naturellement, mais le fait qu’elle ne soit pas bavarde n’est pas un problème pour toi. Tu vois dans son regard quand vous êtes sur la même longueur d’ondes – ce qui est le cas à peu près tout le temps – ou non. Cette simplicité dans vos échanges te plaît et te pousse à embrasser la brune sans penser au monde qui vous entoure, ni à l’endroit où vous vous trouvez. Alors, tu te laisses complètement aller, laissant tes mains s’arrêter par moments sur le corps de la jeune femme jusqu’à ce que vous soyez à bout de souffle et que tu lui proposes de faire durer ce moment ailleurs. Tu n’as aucune envie de mettre un terme à cet échange qui te paraît si pur et si intense à la fois. Ce que vous partagez ce soir, c’est unique et même si c’est sans doute la drogue qui intensifie toutes tes pensées, tu t’en fiches. A tes yeux, tout cela est réel. Du moins pour quelques heures. Une fois à l’extérieur, tu fermes les yeux pendant quelques secondes pour respirer l’air frais avant de reporter ton attention sur la jeune femme à tes côtés. « Chez moi ? » Demandes-tu avant d’avoir son approbation et de prendre le chemin de ton domicile. A pieds, cela te semble bien plus prudent et réfléchi.

@Effy Shepperfield je te laisse faire ce que tu as à faire

Effy savourait son état, cette impression de légèreté et d'insouciance qui l'étreignait avec tendresse, de ses bras rassurants. Elle avait besoin de ça dans sa vie. Comme elle avait besoin de partager des moments avec des gens qui pouvaient faire partie de son monde, le temps d'un instant. Juliann proposa d'aller chez lui, ce à quoi l'anglaise répondit par un hochement de tête affirmatif pour marquer son accord avant de le suivre. Elle s'alluma une cigarette, recrachant la fumée qui s'évapora doucement dans l'air frais de la nuit. Les rues étaient encore animées, en cette soirée de nouvel an, et le bruit des fêtards s'étouffa peu à peu alors qu'ils sortaient du centre-ville, rejoignant le quartier plus calme des résidences. Effy était portée par la drogue, ses pupilles dilatées faisaient briller son regard perçant qu'elle laissait traîner sur les bâtiments. Elle avait envie de tout à la fois. Au fil du trajet, pourtant agréable et porteur d'une nuit chaude et intime, l'esprit de la jeune femme dériva pourtant vers d'autres horizons, s'envolant dans les contours protecteurs de sa propre bulle, celle dans laquelle personne ne pouvait entrer. Elle s'arrêta soudain, posant un regard pénétrant sur celui qui l'accompagnait. Sans une once d'hésitation, elle porta à nouveau ses lèvres jusqu'au sienne, dans un baiser aussi passionné que vif et insaisissable. Elle avait envie de lui, chaque cellule de son corps embrasée par la drogue et l'attraction qu'exerçait Juliann sur elle. Elle avait envie de conserver ce moment latent, cette attente fiévreuse. Elle avait envie de la garder dans un recoin de son esprit, de laisser une marque indélébile, comme on laisse un amour de vacances derrière soi en sachant que rien ne serait plus jamais pareil à cet été. Se détachant de ses lèvres, un sourire indéchiffrable et envoûtant étira son visage. « C'est une belle façon de suspendre ce moment. » souffla-t-elle sur un ton à peine audible. « Merci pour cette soirée. » Elle recula lentement de quelques pas, conservant son regard plongé dans celui du brun, avant de finalement se détourner et traverser la rue, de ce pas félin et nonchalant. Peut-être aurait-elle l'occasion de le revoir, un jour. Peut-être reprendraient-ils ce souvenir là où ils l'avaient laissé. Ou peut-être qu'elle ne le recroiserait jamais, et garderait en tête ces quelques heures de liberté et de bien-être en tête, jouant avec la limite de ses envies. Ce fut sur ces pensées réconfortantes qu'elle s'évanouit dans la nuit, sans laisser de traces.

@Juliann-A. Rosebury

Cette soirée avait pris une tournure des plus inattendues. Si au départ tu pensais simplement passer la nouvelle année auprès de ton meilleur ami, en quittant la soirée assez tôt pour retrouver ton lit et tes démons, c’est un tout autre scénario qui s’est dessiné. Tes plans ont été totalement chamboulés par cette brune au regard envoûtant et pénétrant. A chaque fois qu’elle pose ses yeux sur toi, tu sens chaque parcelle de ta peau vibrer, chaque battement de ton cœur accélérer. Cette connexion qui s’établit entre vous est inexplicable et sûrement dictée par la drogue mais pas seulement. Tu aimes penser que ce qui prend place entre vous n’est pas seulement dirigé par cette poudre blanche. Alors bien sûr, tu n’hésites pas une seule seconde avant de lui proposer d’aller chez toi pour mêler ta peau à la sienne. Dans ta tête se dessine déjà, chaque courbe de la brune. Chaque soupir, chaque cri de plaisir. Bref, l’attente jusqu’à ta maison risque d’être bien longue quand on connait tout ce désir qui t’anime. Alors que vos pas vous portent doucement jusqu’à chez toi, Effy s’arrête pour t’embrasser avec passion et ardeur. Tu lui rends son baiser, laissant parler ton propre désir, laissant ton corps prendre le dessus sur ton esprit. Malheureusement pour toi, la soirée prend une tout autre issue que tu n’avais pas réellement imaginée. Néanmoins, tu ne peux t’empêcher de sourire en entendant les mots de la brune. Elle n’a pas tort même si, à cet instant précis, tu rêves encore de son corps. « C’est vrai… Bonne nuit, Effy. » Dis-tu sans détacher ton regard du sien en la voyant s’éloigner. Une fois qu’elle a disparu de ton champ de vision, tu reprends le chemin jusqu’à chez toi avec une sensation de bien-être qui ne te quitte plus. Cette brune a laissé une trace presque indélébile sur tes lèvres et dans ton esprit. Et à présent, tu te prépares déjà pour le jour où vos chemins se recroiseront. Parce que tu sais que ça finira par arriver.

Juliann out.

@Effy Shepperfield