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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 Hold your breath, make a wish, count to three (HOT) + Leanche

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MessageSujet: Re: Hold your breath, make a wish, count to three (HOT) + Leanche   Hold your breath, make a wish, count to three (HOT) + Leanche - Page 2 EmptyMer 22 Jan 2020 - 5:38

Peut-être l'étaient-ils, loin de leur adolescence, presque 15 années de plus même. Peut-être l'étaient-ils, impardonnables de leurs erreurs l'un envers l'autre, parce que l'âge adulte pardonnait moins que les folies de jeunesse. Peut-être. Mais force de croire que c'était ce dont elle avait besoin, Blanche. Et elle s’y glissa, sans penser à demain. Demain qui arrivait beaucoup trop vite, qui laissait le ciel afficher le début de ses couleurs et qui serait témoin de leur premier pas dans la nouvelle année, exactement comme ils l'avaient terminé : amoureux silencieux. Peut-être qu'un jour, ils finiraient par comprendre, par arrêter de se mettre des bâtons dans des roues. Peut-être qu'un jour ils s'abandonneraient définitivement l'un à l'autre, sans penser à demain ou à hier. Et si ce jour n'était pas encore arrivé, ils s'y entraînaient, se lançant dans une quête à l'oubli, l'un avec l'autre, sur cette plage qui les avait vu grandir. Assis côte à côte, le contenu de la bouteille qui ne cessait de diminuer à force de ravaler les non-dits, Léo brisa leur silence pour questionner son ex-amante, la sortant de ses rêveries. Le besoin de lui, rien ne pouvait lui enlever. Si elle avait tenté de se convaincre que la téquila le ferait, elle s'était trompée sur toute la ligne. Et pire encore, elle s'était voilée derrière une pensée qu'elle savait au fond déchu d'avance. Ce à quoi elle pensait, c'était à lui. Évidemment. À qui d'autre pouvait-elle penser? Il le lui avait toujours reproché. Et elle s'était toujours efforcée de changer les choses. Mais i finissait toujours par revenir dans un coin de ses souvenirs. Le besoin de lui, c'était ce à quoi elle pensait, les yeux qui regardaient en la direction de Léo, mais qui cherchaient à fuir dès qu'ils s'attardaient un peu trop longtemps sur lui, gêne qui pourtant ne devrait pas l'habiter. Elle avait passé des heures à le regarder dans les yeux, amoureusement, mais aussi avec admiration, avec fierté, tous ces moments autres qui avaient défini leur vie ensemble, autre que seulement par l'abandon de leurs corps. Et chaque fois, elle ne s'était pas sentie gênée de le faire. Seulement, cette nuit-là, c'était comme si de savoir avec certitude qu'ils faisaient une erreur la rendait maladroite. Comme seule réponse, Léo se pencha vers la blonde, son coeur qui accélérait alors qu'elle le voyait s'approcher d'elle, bien trop près pour ce qu'elle s'était permis ce soir, même en cette escapade sur le sable, bouteille à la main. Blanche sentit son coeur se serrer, sa respiration devenir muette, paralysée. Mais il attrapa ladite bouteille, celle qu'elle avait posée dans le sable et qui y tenait comme un accoudoir. Et sa respiration finit par revenir. Elle y pensait trop, à lui. À un point que le plus simple de ses gestes devenait une fausse invitation à succombé, comme cette bouteille qui lui avait semblé comme s'il allait fondre sur elle pour la retrouver. Elle était stupide, Blanche, de penser ainsi alors que lui, il lui avait presque reproché d'être en tenue de nuit, si près d'elle. Il voulait résister. Et elle, elle l'avait attiré ici, téquila en main. Quel genre de fille elle était... Elle le regarda faire, l'alcool qui descendant dans la bouteille et qui s'ingérait dans son système. À cet instant, elle se jura de remplacer la liqueur, d'en trouver une bien meilleure à offrir à Charlize pour se faire pardonner. Ça, c'était si elle ne l'oubliait pas, l'alcool qui commençait déjà à taper dans son système et qui ferait des ravages. Surtout lorsqu'elle sentit Léo s'approcher une seconde fois, son coeur qui s'emballa à nouveau. Il ne dépose que la bouteille, Blanche, se disait-elle pour contrôler les battements affolés de son palpitant. Mais, cette fois, ce n'était pas un mirage. Ce n'était pas un rêve. Il repoussa sa longue chevelure blonde, ses doigts qui pianotaient sur la peau dorée de la tatoueuse et qui l'attirèrent près de lui. Elle ne répondit pas tout de suite à son baiser. D'abord, parce qu'elle en profitait de toutes les secondes. Ensuite, parce qu'elle ne savait toujours pas si son coeur allait le supporter. Dans sa tête, tout se bousculait. Mauvais choix, erreur, douleur, les mots criaient alors que son coeur, lui, suppliait qu'elle se laisse aller, lui envoyant des chaleurs et du courage pour finalement lui rendre le baiser fiévreux qu'il lui livrait jusqu'à ce qu'il cesse de marteler ses lèvres et qu'il descende jusqu'à son cou arrachant à la blonde un soupire de désir. Le moment de silence se fit sentir à nouveau, quand il se recula pour la regarder et qu'elle mordillait sa lèvre cette fois sans être en mesure de le quitter des yeux. Jusqu'à ce qu'elle s'approche de lui, brisant une nouvelle fois leur distance, son corps qui chevaucha celui de Léo alors que ses lèvres retrouvèrent le chemin des siennes, Blanche qui agrippait la nuque de son amant, ses jambes qui se resserraient autour de lui, cinq heures du matin à l'horloge, sur cette plage où les joggeurs du matin s'apprêtaient à enfourcher.
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Léo Emerson
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⇢ à propos de moi
: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: Hold your breath, make a wish, count to three (HOT) + Leanche   Hold your breath, make a wish, count to three (HOT) + Leanche - Page 2 EmptyMer 22 Jan 2020 - 19:47

En sortant du bar à trois heure, en ce premier matin de l'année, quand la nuit lui appartenait encore et que tout semblait possible, Léo s'était sentit invincible, dans les vapeurs d'alcool il avait cru pouvoir se présenter à la porte et que Blanche lui tomberait dans les bras, amoureuse, comme dans le film le plus mielleux possible, dans sa tête ça semblait logique. A quatre heure il n'était plus sûr de rien, assis sur le perron de cette maison inconnue il regrettait son geste, l'alcoolémie redescendait et il réalisait comme il avait l'air ridicule, combien il avait été présomptueux de croire qu'elle succomberait simplement en le voyant. A cinq heure, sur ce bout de plage qu'ils connaissaient par cœur, qui avait été témoin de leurs soirées de jeunesse, de leurs bains de minuit ou des premiers pas de Jonah sur le sable, toute une vie passée sur ce bout de terre qui ressemblait au paradis, que Léo quittait si souvent pour toujours y revenir. Sur ce bout de plage tout était possible, même l'impossible, comme de voir renaître de ses cendres cet amour dévastateur, ravageur qui se jouait bien d'eux, cet amour qu'ils tentaient de fuir depuis toujours et qui les rattrapait inévitablement, cet amour charnel, brûlant, qui leur donnait le vertige. Comme un faux départ alors qu'Emerson se penchait vers son éternelle maîtresse, il préféra attraper la bouteille comme ultime bouée de sauvetage avant de succomber à l'odeur de sa peau que lui rapportait le vent. Il prit le temps de boire pour oublier les conséquences de ce qu'il songeait à lui faire. Les idées peu catholiques qui le submergeaient par vagues en admirant Cambridge et ses formes. Et puis c'en fut trop, trop d'attente, trop de frustration, trop de ses doigts qui le brûlaient de ne pas pouvoir la toucher. Il fondit sur elle dans un geste assuré, à partir de ce moment là il avait éteint son cerveau, il laissait sa culpabilité de côté, conscient qu'il n'y avait plus de retour possible, ses lèvres dans le cou de la blonde, soit elle le rejetait, soit elle se noyait avec lui. Et son soupire, alors qu'il mordait sa peau, fut le signe qu'elle n'aurait de cesse d'en demander plus jusqu'à être totalement rassasiée de lui. Leurs regards qui se croisèrent, quelques courtes secondes seulement de répit avant qu'elle ne prenne l'initiative de le chevaucher, le poid de leurs deux corps qui s'enfonçaient dans le sable, déstabilisant le photographe, lui arrachant un sourire, la bouche de Blanche qui retrouva la sienne dans un baiser fougueux, les assauts de ses jambes qui se serraient autour de sa taille et de ses mains qui fouillaient sa chevelure jusqu'à sa nuque, lui arrachant un frisson et un râle de satisfaction. Ils se faisaient autant de bien que de mal mais ils étaient ensemble, c'était la seule chose qui comptait, la seule qui valait de rester éveiller à cinq heure du matin en ignorant le spectacle majestueux de l'aube derrière eux. Cambridge n'avait pas à s'en faire pour les joggeurs matinaux, en ce premier janvier ils ne seraient pas nombreux à fouler le sable, après avoir fêté la nouvelle année personne ne dérangerait leurs retrouvailles. De toute façon rien ne l'arrêterait maintenant qu'il était lancé. A l'issu d'un échange langoureux, juste le temps de reprendre leurs souffle, Léo en profita pour délester Blanche de son t-shirt, découvrant sa poitrine offerte, rebondissant face à lui, faisant monter le désir en flèche, bien qu'il n'ait pas besoin de ça. La blonde s'occupait également de défaire les boutons de sa chemise qui sentait la clope et l'alcool, il termina de la retirer et attira à nouveau sa maîtresse contre lui, seins contre torse, peau contre peau, ce contact lui fit un bien fou, comme l'impression d'apaiser ces tourments qui l'empêchait d'avancer depuis trop longtemps, comme ce dont il avait besoin, tout simplement et il le savait bien. Ils basculèrent dans le sable, en reprenant un nouveau baiser, avant que Léo ne bascule sur Blanche pour prendre l'avantage puisque mener le jeu c'était ce qu'il préférait. Il embrassa sa poitrine, son ventre, jusqu'à se redresser pour lui retirer son short. Dans cette aube naissante qui faisant encore danser les ombres de la nuit sur le corps de Blanche, Léo oubliait totalement qu'ils étaient dans un lieu public, qu'on pouvait les surprendre, son envie d'elle était trop pressante, trop forte pour qu'il se raisonné. Et déjà il baissait la tête vers l'intimité de la tatoueuse pour mieux lui faire perdre la tête.

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"Is that alright ?"
Maybe it's time to let the old ways die. It takes a lot to change a man, it takes a lot to change your plans. And a train to change your mind.


Dernière édition par Léo Emerson le Jeu 23 Jan 2020 - 7:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Hold your breath, make a wish, count to three (HOT) + Leanche   Hold your breath, make a wish, count to three (HOT) + Leanche - Page 2 EmptyJeu 23 Jan 2020 - 5:57

À quoi bon se résister? Ils en connaissaient l'issue. Léo et Blanche l'avaient maintes fois essayé. Dans leurs dernières tentatives, il y avait beaucoup de mots échappés qui parlaient d'amour et d'espoirs. Il y avait d'abord eu la déclaration d'amour jetée à la dérobée de la part de Léo au beau milieu des rues de Bowen. Et s'en étaient suivie d'autres déclarations plus discrètes. Au travers de toutes celles-là, ils avaient toujours fini par se retrouver. Malgré les disputes, malgré les insécurités. Ça avait été eux, envers et contre tout le reste. D'ici à l'Indonésie. Ils s'étaient aimés longtemps sans se le dire. Ils s'étaient aimés par des gestes plutôt que par des mots. Et ça n'avait été que lorsque les paroles s'étaient mêlées aux actions qu'ils s'étaient perdus. Comme si les mots étaient trop lourds pour eux, comme s'ils étaient trop restrictifs ou trop importants. Peut-être même trop effrayants. Ils avaient finis par avoir raison d'eux, d'abord en disparaissant. Ensuite en se transformant en crainte, en insécurité qui avait tué leur mois. Peur d'être abandonnée, peur d'être le choix par défaut, peut de se réveiller avec la sensation d'imposer à Léo une vie qu'il ne voulait pas, elle lui avait redonné sa liberté. Sa liberté qu'il semblait apprécié aux cotés d'une autre. Comme les mots n'étaient plus entre eux, les gestes eux pilaient reprendre. Et, pourtant, ils luttaient. Encore. Même avec l'alcool qui coulaient dans leur sang. Ils ne s'étaient que résigné à leurs doigts maladroitement entremêlés pour guider leur pas dans la nuit, sans rien ajouter. Et même s'ils tentaient de résister, ils savaient tous les deux où irait leur sagesse. Elle s'enfuirait bien loin derrière les excuses d'un état alcoolique avancé et d'un chagrin d'amour qui demandait à être noyé pour justifier le premier baiser qu'ils échappèrent. Baiser qui effaçait le jugement dont ils étaient dotés. Ils auraient toute la vie pour réparer leur coeur brisé, ensemble ou éloigné, mais pour ce matin, ils avaient besoin de renouer. Blanche fondit a son tour sur lui, séparée trop longtemps de ses lèvres qu'elle goûtait à peine à nouveau et qui lui manquait déjà. Au dessus de lui, les mains dans ses cheveux qu'elle débroussaillait, les mains qui glissaient vers sa nuque, qui s'empareraient du col de sa chemise, elle ne répondait plus de rien si ce n'était que son envie brûlante de lui auquel sa langue s'y mêlait pour transmettre au photographe le signal. Dans leur échange fougueux, il avait laissé ses doigts glisser sous le t-shirt de sa belle pour découvrir du bout de ses pulpes la chair hérissante de la blonde dont il n'avait pas eu contact depuis des mois, touché électrique qui amplifia l'envie de Blanche, leurs lèvres qui se séparèrent pour que leurs mains s'attaquent plutôt à leurs vêtements qui se faisait de trop. D'un geste habile, les mains déjà sous le bout de tissu, Léo retira le haut de son amante qui se retrouva seins nus, devant lui, sourire perché sur ses lèvres sans vraiment se rendre compte qu'elle se faisait séduisante. C'est qu'elle n'essayait pas de l'être, au fond, c'était l'effet qu'il avait sur elle. A son tour, Blanche continua à déboutonner le haut de son amant jusqu'à en dévoiler son torse où elle laissa glisser ses ongles, la chemise toujours perchée sur les épaules de Léo qu'il retira en un geste vif alors qu'il attirait Blanche contre lui, leur peau qui s'écrasait, leurs lèvres qui se retrouvaient. Il était sa drogue, il était nécessaire à sa respiration. Et il lui semblait que depuis que leur peau ne faisait qu'un, elle avait retrouver comment respirer, elle se voyait renaître. Leur passion les firent chavirer dans le sable, les grains qui se mêlaient à leur peau étaient bien loin de les arrêter, ni même le peu d'intimité auquel ils s'étaient livrés, au beau milieu de la baie, là où aucun arbuste, rocher ou même tente de plage ne pouvaient les couvrir. Léo, fidèle à lui même, profita de l'ivresse causée par le besoin de lui de sa partenaire pour prendre le contrôle, envoyant le short de Blanche retrouver le reste de leurs vêtements sur le sable, délaissant ses lèvres pour en retrouver de nouvelles, des baisers qui martelèrent son chemin passant de son cou à son ventre pour se terminer sur l'intimité de la tatoueuse. Tu veux me rendre folle?, demanda-t-elle entre deux soupires. Et, pourtant, ils savaient très bien tous les deux qu'ils en connaissaient la réponse. Nul n'avait besoin de poser la question. Blanche laissa faire son amant, l'agilité de sa langue sur ses points sensibles qui attisèrent le moindre de ses sens, lui arrachant au passage des cris, oubliant presque qu'ils n'étaient peut-être pas seuls sur cette plage ou que les voisins avaient sans doute les volets ouverts à ce temps-ci de l'année, jusqu'à ce qu'il ne revienne s'attarder à sa bouche, comme pour l'aguicher. Elle répondit au baiser non pas sans laisser ses mains glisser dans le pantalon de Léo retrouver sa virilité qui lui démontrait tout le désir qu'il ressentait. N'arrête jamais, lui murmura-t-elle entre deux baisers, cherchant à fuir la petite voix qui ne cessait de supposer que c'était mal de se retrouver alors que tout ce qu'elle voulait, c'était de le sentir contre elle, en elle, jusqu'à ce que le petit matin ne se lève. Et peut-être même le lendemain.

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MessageSujet: Re: Hold your breath, make a wish, count to three (HOT) + Leanche   Hold your breath, make a wish, count to three (HOT) + Leanche - Page 2 EmptyJeu 23 Jan 2020 - 23:19

La peur de Blanche était compréhensible, celle d’être abandonnée, une fois encore, une fois de plus, de trop, par celui qui le lui avait fait tellement de fois, qui revenait inlassablement vers elle quand il se sentait seul. Et pourtant pour la première fois c’était elle qui était partie, pour la première fois Léo comprenait cette peur, parce qu’il l’avait vécue, l’abandon de sa part. Il n’aurait jamais cru qu’elle en soit capable, tout comme il n’aurait jamais cru que leur histoire puisse aller aussi loin. Lui qui l’avait toujours considéré comme un second choix, délicieux certes mais toujours celle qu’il choisirait après les autres, le lot de consolation quand il était un peu trop perdu, il s’était fait avoir par sa tendresse, par la douceur qui s’était emparé de lui au fur et à mesure qu’il l’avait côtoyé ces derniers mois. Elle s’était imposée à lui comme une évidence, comme un besoin, elle s’était rendue indispensable, importante, elle était devenue le premier choix, sans même s’en rendre compte, en restant fidèle à elle-même. Sans y croire d’ailleurs, au point de ne pas chercher à se battre pour celui qu’elle aimait quand elle avait vu revenir la menace de son ex. Il ne pouvait pas lui en vouloir, Emerson, il avait tellement crié au loup qu’elle avait fini par baisser les bras. Et il s’était senti abandonné, démuni face à ce manque d’elle auquel il ne s’attendait pas, qui l’avait pris de plein fouet. Blanche et sa patience d'ange, ses airs mutins et pourtant si docile, son éternel béguin pour lui, tout ce qui l'attirait et en même temps l'effrayait chez elle à une époque, à présent lui manquait, parce qu'il était amoureux de cette éternelle amoureuse qui en avait eu marre d'attendre après son prince charmant de pacotille. Mais comment lui faire comprendre, à Cambridge qui ne croyait plus en lui, comment lui dire qu'il ne voulait plus qu'elle, que les autres avaient un goût de déjà vécu, de trop d'excès, ou d'inconnu qui ne lui faisaient plus envie. Comment lui faire comprendre autrement que par ses gestes tendres ou fougueux, par des mots qu'il ne maîtrisait pas quand il s'agissait de parler d'amour ? Il avait beau être séducteur, Léo, quand il parlait de sentiments, de se confier à cœur ouvert, il était mauvais. Alors cette nuit comme tant d'autres il lui parlait ce langage qu'il connaissait trop bien, celui du corps. Son corps fiévreux contre le sien, avide de le redécouvrir même s'il le connaissait par cœur, empressé de lui prouver, par ses caresses plus que par des mots, qu'il avait besoin d'elle. Sa langue qui dansait sur la peau dorée de sa maîtresse, qui descendait dans une lente et douce torture jusqu'à trouver son entre-jambe offerte, ouverte pour qu'il y goûte. L'envie d'elle qui se faisait plus forte à mesure que les soupires de Blanche se transformaient en gémissements, l'envie qu'elle crie plus fort même, qui le faisait redoubler de caresses, de sa bouche, du bout de ses doigts qui cherchaient à la rendre folle, oui, elle l'avait bien compris. Et quand il pensa que c'en était assez, quand son désir à lui se fit trop difficile à contenir, il remonta jusqu'à sa bouche qu'il embrassa sans ménagement, tandis qu'elle glissait déjà une main agile dans l'embrasure de son jean pour aller chercher son membre durci. Si elle savait comme il aimerait ne jamais avoir arrêté, avoir la chance de reprendre là où ils avaient laissé leur histoire avortée, comme s'ils avaient juste appuyé sur un bouton pause et que le reste ne comptait pas. Il soupira, de plaisir et de tristesse mêlées. Reviens-moi. Comme un cri de détresse, qu'elle pourrait interpréter comme la simple envie d'elle, de retrouver l’union de leurs corps, mais qui était pourtant bien plus profond que ça, la complainte d'un homme malheureux. Le reste des vêtements de Léo rejoignit rapidement ceux de la blonde, il lui lança un dernier regard avec un sourire en coin. Viens par là Love. Il l'attrapa presque tendrement et les deux amants se retrouvèrent enfin dans la plus stricte définition du terme, face aux premiers rayons de soleil ils firent l’amour entre ombre et lumière, ce qui leur correspondait plutôt bien. Avant d’être arrêté dans leur élan, alors que leurs souffles s’accéléraient dans la chaleur de leur étreinte. Police ! Vous n’avez pas un autre endroit pour faire ça ? Léo sursauta, en entendant la voix dans son dos. Il se redressa vivement, faisant face à l’homme qui pointait une lampe torche inutile sur lui, un policier qui devait faire une ronde sur la plage pour s'assurer que la ville était calme. Vous ne pouvez pas éteindre votre lampe là ? L’autre lui lança son jean en pleine figure. Exhibition dans un lieu public, je ne suis pas certain que vous soyez en mesure de demander quoi que ce soit. Qu’est ce que vous faites là ? La réponse était évidente, le photographe ne répondit rien tandis que le flic avisa la bouteille de tequila quasiment vide sur le sable. Vous êtes ivres tous les deux ? Vous avez vos papiers sur vous ? Emerson fouilla dans les poches de son jean pour chercher son portefeuille mais visiblement il devait l’avoir perdu en même temps que son téléphone portable, il baissa la tête, se sentant con, honteux de terminer la nuit sur une telle note. Blanche n’avait pas non plus ses papiers, alors qu’elle avait quitté la maison avec pour simples affaires ses vêtements et la bouteille. Bon je résume, exhibition et ébriété, vous n’avez pas de papiers. Rhabillez-vous les jeunes, vous allez faire un petit passage au poste. Et les deux amants ne mirent pas longtemps remettre leurs habits et comme des gamins fautifs, pris en flag, ils suivirent le flic sans dire un mot.


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