sweet dreams are made of this - ft. enzo (+18)

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sweet dreams are made of this
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@enzo luciano & @lys r. kickett

Sa bouche sur la mienne et ses mains sur mon corps me faisait tourner la tête. Adossée à la porte d’entrée, je cherchai à tâtons mes clefs, paumées quelque part dans mon sac.
— Attends, fis-je à bout de souffle, attends…
Je pouffai, avant de baisser le nez vers mon sac pour sortir enfin ces maudites clefs. Je me tournai pour ouvrir et sentis le bel italien que j’avais rencontré ce soir au bar se coller à moi. Je me mordis la lèvre inférieure, impatiente de faire enfin voler nos vêtements. Je l’entrainais avec moi dans mon appartement et lui fis à nouveau face  pour capturer ses lèvres des miennes. Ce qu’il était sexy…mon dieu. Je l’embrassai à en perdre haleine, mes doigts fourrageant dans ses cheveux. Nous n’avions bu qu’un verre, mais je n’avais pas besoin d’alcool pour abaisser mes barrières. Malgré tout, je me sentais grisé, comme prise d’une douce frénésie. J’avais une envie folle de lui. Ce soir, j’avais besoin qu’on me touche, j’avais besoin qu’un homme comme lui me touche. Ce désir était né dès lors qu’il avait commencé à me parler, avec ce petit sourire en coin, cet air charmeur et insolent, et surtout son impétueux accent italien. Oui c’était ça qui m’avait fait chavirer. Cela m’avait ramené à mon voyage dans les Pouilles, à Azriel. Azriel qui ne me désirait plus. N’y pense pas, Lys. Az est ton ami maintenant.
Un court instant je quittai les lèvres de mon bel apollon, au moment où mes fesses heurtèrent le plan de travail de ma cuisine.
— Eh ben…quelle fougue, rigolai-je le souffle court, et euh…c’est quoi ton nom déjà ?

Attends, attends... Je ne suis pas du genre patient, surtout lorsqu'il s'agit des lèvres d'une jolie jeune femme. Lys cherche ses clés pour entrer dans son appartement et je ne lui rend pas la tâche facile, lorsqu'elle romps notre baiser, je m'attaque à son cou que j'embrasse tendrement. Lorsqu'elle se retourne, je tasse ses cheveux et mes lèvres glisses sur son cou alors que je la serre contre moi. Elle finit par réussir à débarrer la porte et nous nous engouffrons dans son appartement. je l’entraîne dans mon impatience et referme la porte derrière nous. La brune se retourne et je retrouve enfin ses lèvres dont je me délecte. Sans même m'en rendre compte, je l’entraîne vers sa cuisine. Je met mes mains sous ses cuisses et la soulève aisément pour l'asseoir sur le comptoir. Notre baiser se rompt une seconde fois et elle en profite pour me demander mon nom. Je rigole puis plonge mon regard dans le siens, une main sur sa joue. Enzo. Dis-je avec un sourire en coin. Il est si facile à oublier signorina Lys? Mes lèvres frôlent sa mâchoire et viennent se poser sur son cou que j'embrasse en descendant doucement vers sa poitrine. Je sens la chair de poule que je lui procure sur mes lèvres chaque fois que j'embrasse sa peau. J'ai envie de lui arracher ses vêtements et de profiter de chaques centimètres de sa peau satinée. Je sentis les courbes de son sein sous mon menton et je me permis de défaire le premier bouton de sa chemise pour avoir accès à un peu plus de chair.

Je souris lorsqu’il me demande si son prénom est si facile que ça à oublier.
— T’as qu’à faire en sorte que je ne l’oublie pas, alors…
Je lui dis ça sur un air de défi, mais vu la manière dont il me touche, dont il embrasse ma nuque, mes lèvres et chaque parcelle de peau qu’il trouve accessible, je sais déjà que je vais passer un bon moment. J’ai besoin de passer un bon moment. Je ne veux penser à rien ce soir. Je veux oublier la douleur qui me trou l’estomac. Je veux oublier mon cœur qui saigne. Il soulève mes cuisses pour m’asseoir sur le comptoir de ma cuisine. Ca m’excite, j’avoue. Azriel ne m’a jamais fait l’amour là. Sur la table oui, sur le tapis du salon aussi. Mais pas là. C’est parfait. Pas d’amalgame. Je soupire quand les lèvres de l’italien descendent sur mon cou. Je suis à deux doigts de m’enflammer lorsqu’il dégrafe mon chemisier et embrasse cette peau en manque de la bouche d’Azriel. Je caresse les cheveux de mon amant de la soirée, et me cambre contre lui pour lui montrer à quel point j’ai envie de lui. Chacun de ses gestes me rendait folle. Et je ne demandais que ça, sombrer dans une folie douce.

T'as qu'à faire en sorte que je ne l'oublie pas, alors... Bella, je prend ça comme un défi... Je fini la bouche sur son décolleté, j'ose déboutonner le premier bouton et descendre encore un peu plus bas. Je met une main sur sa poitrine et c'est là que je remarque qu'elle ne porte pas de soutiens-gorge. Cette découverte me fait un peu tourner la tête, je ne suis qu'à une épaisseur de tissus de ses mamelons. Je passe mes mains dans son dos et tire son jolie corps vers le miens d'un geste rapide tout en venant rattraper sa bouche de la mienne, je veux faire durer le plaisir. Mes mains reviennent au devant où je continue de déboutonner le reste de son chemisier. Je n'ai qu'à l'ouvrir pour enfin découvrir sa poitrine nue, mais je fais durer le suspense un instant, préférant passer ma main sous le tissus pour tenir son sein dans ma main. J'arrive à sentir son mamelon qui pointe sous ma paume, décidément je l'excite. Après l'avoir fait patienter assez longtemps et avoir profiter de sa bouche, je redescend vers sa poitrine et j'embrasse ses seins, sans faire de jaloux. Cette fois je n'en peux plus, vite fait, je retire mon t-shirt, dévoilant mes pectoraux et mes abdos bien musclés et colle mon torse contre la poitrine de Lys quand je reprend possession de sa bouche. Tout en l'embrassant, je déboutonne le bouton de son jean et descend sa fermeture éclaire. Je tire sur son bas et Lys comprend tout de suite où je veux en venir, elle se soulève, me permettant ainsi de la dévêtir complètement à l'exception de sa petite culotte, je laisse tomber le jean sur le sol et me recolle contre son corps, je suis certain qu'elle arrive à sentir la bosse dans mon pantalon.

Une vague de chaleur s’insinua en moi lorsque le bel inconnu me rapprocha de son corps, en me saisissant pas la taille. C’etait tellement sexy… Je ne pus m’empêcher de pousser un petit cri de surprise. Je posai les deux mains derrière moi sur le plan de travail, pour garder l’équilibre, ce qui eut pour effet de me cambrer d’avantage vers Enzo qui débouta complètement mon chemisier, pour finalement glisser sa main dans l’ouverture. Il avait de belles mains, et grandes, comme celles d’Azriel. J’adorai ça chez un homme, cela attisait mon désir en général. Sa paume roula sur la pointe de mes seins dressés, c’est dingue ce qu’il m’excitait… Je penchai la tête en arrière, profitant de ces douces caresses. Puis je le regardai enlever son t-shirt, me pinçant les lèvres à la découverte de son corps parfait. Le type était sculpté dans du marbre, et ses épaules…j’en aurais couiné d’envie. Elles me donnaient envie de mordre dedans. Il rattrapa mes lèvres, je goutai les siennes. Je ne me laissai pas prier lorsqu’il entreprit d’ôter mes jeans et l’aidai même dans la manœuvre en soulevant le bassin. Puis, je captai son regard et lui souris, malicieuse, avant de refermer les doigts sur sa ceinture que j’entrepris de déboucler. Me mordant les lèvres, je gardai avec lui le contact visuel, au moment où ma main se fraya un chemin dans son pantalon, pour empoigner sa virilité. Enfin, je le caressai doucement, prenant mon temps, attisant son feu petit à petit. Après un petit moment, j’approchai ma bouche de son oreille.
— T’as des capotes ? soufflai-je, impatiente.  

Son corps entier m’envoie des signaux de plaisir, que ce soit ses seins qui pointes, ses poils qui se hérissent et les gémissements qu'elle n'arrivait pas toujours à contenir. J'avais bien l'intention de lui faire plaisir jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus se retenir de gémir. Je m'attarde un peu sur son sein titillant son mamelon avec la paume de ma main et la base de mes doigts. Lys ne tarde pas trop à détacher la ceinture de mon jean, je sens sa main se frayer un chemin sous mes vêtements et je soupir de désire, j'ai de la difficulté à me contenir et je lâche un instant son sein tellement elle me déconcentre. Elle me chuchote à l'oreille si j'ai des capotes. Certo. Murmurais-je en retour dans ma langue natale. Je me détache difficilement de cette beauté un instant pour prendre mon porte-feuille dans la poche arrière de mon jean. Je sais exactement où elle se trouve, je la sort et la brandit devant la brune tout en baissant mon pantalon, dévoilant ainsi mon intimité. J'arrache l'emballage avec mes dents et déroule le latex sur mon membre qui est déjà bien dur. Je me colle à Lys, collant mon front sur le siens, je passe une main derrière sa tête, je veux voir son expression quand j'entrerai en elle. Mon autre bras passe dans son dos pour l'enlacer et d'un geste de bassin assuré, j'entre en elle tout en gardant mon regard ancré dans le sien.

Ses gestes étaient assurés et ça m’excitait au plus haut point. Ca et l’entendre me parler italien. Cette langue avait tellement de poésie, mais surtout elle avait le pouvoir d’allumer un brasier en moi en moins d’une seconde, brasier qu’Enzo savait parfaitement attiser, par son regard de braise, sa fougue, sa manière de me tenir contre lui. Je profitai du fait qu’il s’éloigne légèrement de moi, au moment d’attraper une protection dans son portefeuille, pour retirer le dernier vêtement qu’il me restait. Je laissai échapper un petit rire quand l’italien brandit devant moi son butin avec fierté. Je le laissai revenir vers moi, les choses redevinrent sérieuses. Il se colla à moi, d’une main, il soutint mon bassin ; l’autre, derrière ma nuque, m’obligea à garder avec lui le contact visuel au moment où il me pénétra. Je laissai un gémissement passer la barrière de mes lèvres. Je passai alors mon bras autour de ses épaules puis laissai mes doigts fourrager ses cheveux, alors que je l’embrasse fiévreusement.
— Hmm…C’est exactement ce dont j’avais besoin, pensai-je à voix haute.
Je mordis doucement sa lippe, tout à enroulant mes jambes autour de lui pour le ramener à moi et encourager ses mouvements de hanches. Je relâchai tout, m’abandonnant totalement à lui. Ma respiration commençait lentement à s’accélérer.  

C'était sage de demander si j'avais une protection avec moi, heureusement je traînais toujours des capotes avec moi, on sait jamais. Alors que je sors fièrement le petit sachet de mon portefeuille, je remarque bien vite que Lys vient de se mettre nue devant moi, je vois sa culotte tomber sur le sol alors qu'elle rit. Il ne m'en faut pas plus pour déchirer l'emballage et enfiler vite fait la protection de latex. Lorsque je la prend contre moi et la pénètre, Lys laisse échapper un gémissement qui m'excite encore plus, décidément on fait un bon fit. Elle m'embrasse fougueusement en passant ses doigts dans mes cheveux. Moi aussi. Que je souffle doucement à son oreille. Je sens ses jambes s'enrouler autour de moi, elle semble ne plus vouloir me lâcher et ça tombe bien, parce que je n'ai aucune intention de le faire. Je reprend possession de ses lèvres et mes mouvements de bassin se font un peu plus vite, ça devient presque bestial. J'arrive plus à tenir, je passe mes mains sous les cuisses de la brunette et je la transporte jusqu'au salon où je l'étend sur le canapé avant de me mettre par dessus son jolie corps. Je la pénètre à nouveau tout en fourrant mon visage dans ses cheveux pour lui lécher l'oreille avant de bécoter son cou.

Enzo n’y allait pas par quatre chemins, au contraire. Il donnait l’impression de connaître celui de l’orgasme sur le bout des doigts et c’était là qu’il m’emmenait. Indéniablement. J’écrasai quelques cris contre sa bouche, tandis que ses hanches ondulaient jusqu’à me rendre folle. Il imprima rapidement un rythme effréné, ne laissant aucune place à la tendresse ; ce qui m’allait très bien. Ainsi, cela m’empêchait de faire le parallèle avec Azriel. Ôte-le toi de la tête, Lys…n’y pense pas. Plus facile à dire qu’à faire. Je me concentrai sur les mouvements de bassin de l’italien qui s’accéléraient, qui m’amenaient encore plus haut, encore plus loin. Quand il me transporta jusqu’au salon et m’allongea sur le canapé, j’en profitai pour reprendre légèrement mon souffle, mais Enzo ne sembla pas vouloir m’accorder du répit bien longtemps et coula à nouveau sur moi. Je l’accueillis à nouveau entre mes jambes, glissant mes mains dans son dos tandis qu’il embrassait mon cou, taquinait mon oreille. Je me mis à gémir de nouveau alors qu’il s’enfonçait en moi de plus belle. Mes oncles griffaient légèrement la peau de ses épaules alors que son prénom s’invitait sur mes lèvres. Je devais gommer celui d’Azriel, crier celui d’Enzo plus fort. Au moins pour me donner l’illusion. Je me leurrais sur toute la ligne, mais quelle importance ? Ce n’était pas le moment d’y penser. Je fermai les yeux, enfonçai la tête dans le canapé, les muscles tendus, la gorge offerte. J’étais prête à exploser.

Il n'était pas question que la jeune femme ait un seul moment de répit, j'avais bien l'intention de l'épuiser ce soir, elle s'en souviendrait encore demain matin, malgré l'alcool qui coulait dans ses veines. J'étais simplement ici pour m'amuser, ne me doutant pas de ce qui passait dans la tête de la brune. Elle tentait de fuir quelque chose, ou plutôt quelqu'un dans mes bras, mais y arriverait-elle? Nous étions maintenant sur le canapé, bien plus confortable, surtout pour elle qui pouvait finalement s'allonger, mais ce n'était pas pour autant qu'elle avait le temps de relaxer. Je sentis ses ongles s'enfoncer dans mon dos et un frisson me parcourut. Je sais comment onduler mon corps au même rythme que le siens pour lui procurer un maximum de plaisir et je vois que ça fonctionne. Je délaisse un instant son oreille qui était prise entre mes lèvres et je la vois la bouche ouverte, les yeux fermés. Je passe ma main sur sa joue et ramène sa tête vers moi pour m'emparer de ses jolies lèvres, histoire de les sentir trembler sous le coup du plaisir. Lasciati andare. Per me. Que je chuchote entre deux baisers. Je ne crois pas qu'elle comprenne un seul mot de ce que je lui dis, mais je sais qu'elle aime bien m'entendre parler italien, si ça peut l'exciter encore plus, alors c'est mission accomplie.

L’ondulation de son corps contre le mien me rendait folle, le rythme effréné de notre échange m’arrachait des cris de plus en plus forts, de plus en plus vibrants. Encore, encore… J’arrêtai de penser, balayai l’image d’Azriel amoureux d’une autre, en après quelques coups de reins seulement. C’était si bon. Je ne pensai à rien d’autre qu’au corps parfait du sicilien qui menait le mien au bord du précipice. Il savait exactement comme s’y prendre pour me faire perdre pied. Ses lèvres emprisonnèrent les miennes et je gémis contre sa bouche, l’embrassai avec fièvre, m’arcboutant du même coup sous lui, allant chercher mon plaisir, l’invitant au plus profond de moi. L’entendre me parler en italien m’éleva à un niveau d’excitation plus haut encore, je lâchai totalement prise et me laissai aller contre lui. Oui, encore… Sa bouche dévorait la mienne et le souffle me manquait, mais je n’en avais rien à faire. Ma tête se renversa en arrière et je quittai les lèvres de l’italien pour pousser un gémissement qui fit trembler tout mon corps. Mon sexe se contracta autour de celui de mon amant et le plaisir se libéra en moi comme une décharge. Rares étaient les orgasmes de ce genre ; celui-ci me fit quitter le monde réel durant un instant, me laissant atteindre une sphère dorée où la volupté était totale, absolue. La descente se fit en douceur, lentement, comme une plume qui fait son chemin jusqu’au sol. Mes membres tremblaient encore contre le corps en sueur du sicilien, ma respiration était rapide, je peinais à trouver mon air mais je me sentais bien. Tellement bien, loin de mes préoccupations. Je savais que cela ne durerait pas, mais ça m’était égal. Dans un souffle, je lâchai un petit rire.
— Bordel, t’es doué…

Je ne me doutais pas que je faisais office de bouée de sauvetage pour Lys, mais ça n'avait rien d'étonnant. J'avais même probablement déjà joué ce rôle pour d'autres femmes avant elle, c'est une "tactique" employée par bien des femmes et des hommes pour tenter d'oublier quelqu'un qui nous trotte dans la tête. Ça compense pour la douleur du coeur en quelque sorte. Ce rôle ne me déplaît pas, bien au contraire, si je peux aider de jolies demoiselles en détresse, ça me fait plaisir. Nos bouffe sont désormais collées et je sens qu'on se rapproche de plus en plus de l'orgasme, tout son corps s'y prépare et je ne veux pas manquer une seule seconde de ce beau spectacle. Je la sentit bien rapidement trembler sous moi, ses lèvres quittent les miennes et j'en profite pour poser ma bouche sur son cou. Les contractions de ses muscles autour de mon sexe me font gémir à mon tour. Je ne me retient pas et me laisse aller au plaisir divin. Je serre la peau de son cou entre mes dents, mais je me retiens, si je me laisse aller, je pourrais bien la croquer jusqu'au sang. Lorsque la tension redescend, je la libère de mon emprise et pose mon regard sur elle sans toutefois me défaire de notre étreinte. Elle rit en me disant que je suis douée, ce qui me fait bien évidemment sourire. Avec une bonne partenaire, c'est facile. Je dépose un doux baiser sur ses jolies lèvres puis me retire finalement et me lève. Je retire le condom et me dirige machinalement vers la cuisine ou je trouve rapidement une poubelle pour y jeter l'enveloppe de latex. En me retournant, je prend un instant pour apprécier le corps nu de Lys étendu sur le canapé. Je me mords la lèvre inférieur. Tu me donne envie de tout recommencer. Un sourire en coin s'affiche sur mes lèvres.

Sa morsure pendant l’orgasme me fit grimper encore plus haut. La pression n’était pas suffisante pour me faire mal évidemment, mais juste assez pour déclencher de toutes petites décharges le long de ma colonne vertébrale. Enzo etait doué et je le lui fis explicitement comprendre. Je n’étais pas vraiment avare en compliments lorsqu’il s’agit de mes amants, ni du genre à en faire trop d’ailleurs. Quand c’est bien, je le disais simplement. Et bien n’était définitivement pas un mot qui suffisait à Enzo Luciano. L’extase qu’il m’avait offert ce soir s’etait hissé de lui-même dans mon top 10 des meilleurs orgasmes reçus dans toute ma vie, et cela n’était pas peu dire. Je reprenais mon souffle, étendue nue sur mon canapé quand la voix d’Enzo, teinté d’un accent typiquement méditerranéen, me fit sourire. Tu me donnes envie de tout recommencer. Je pouffai, amusée.
— T’es insassiable…
La seule idée de reprendre la soirée de zéro avec lui, en particulier à partir du moment où il m’avait basculée sur le plan de travail, me tentait dangereusement. Je me redressai sur les coudes puis observai le corps nu et divin de l’italien. Je me mordis la lèvre, conquise par sa plastique parfaite, et par une partie de son anatomie, en particulier, que je regardai avec envie. Guidée par mon seul désir, je me relevai du canapé et allait le rejoindre sans me départir de mon sourire. Malicieuse, je baissai le regard sur son torse sculpté dans le marbre.
— Tu me laisses mener la danse ? proposai-je en laissant mes doigts se promener sur ses abdominaux.
Attendant sa réponse, je plantai mon regard dans le sien alors que ma main, se faisant plus aventureuse, glissait sur son sexe pour commencer à le caresser.