a mother's anxieties (holly)

Le père de ton fils travaillant cette après midi, tu dois le garder. T'as une boule au ventre parce qu'a chaque fois ça se passe mal, mais tu n'es pas découragé pour autant. T'as prévue de l'emmener ce promener au jardin botanique, parce que toi aussi t'as besoin de t'aérer la tête. Et puis, il faisait beau sans faire trop chaud, ça ne pouvait pas vous faire de mal. Tu avais même décidé d'en profiter pour voir une copine qui t'aidait beaucoup avec ton fils. Holly. Sans elle non plus, tu ne sais pas vraiment ce que tu ferais. Elle était plus jeune que toi et pourtant bien plus mature. C'était un peu désolant, mais au moins tu pouvais compter sur elle. Une fois finis de te préparer et un petit sms envoyé tu te dirigeas donc vers le jardin botanique. Une fois sur place, tu savourais. C'était tellement agréable ce léger souffle frais et les rayons du soleil sur ton visage. Tu ne savais plus vraiment a quand remontait la fois ou tu étais sortie juste pour apprécier la nature. A loin, très certainement. Dans ta nature, tu es plutôt un oiseau de nuit. Mais, quand tu as Nolan, tu ne peux pas te le permettre. En général, tu ne te le permets pas si souvent que ça quand tu ne l'as pas, il te fait la misère mais t'es beaucoup trop perdu sans lui. Tu tournes la tête en souriant, quand ton amie finit par vous rejoindre. Salut toi. dis-tu joyeusement. T'étais un peu soulagé au fond, de ne pas être seule avec ton fils.

L'américaine avait reçu, plus tôt, un message de Nastya qui l'invitait à passer l'après-midi avec elle et son fils au jardin botanique. C'était avec plaisir qu'Holly avait accepté, c'était toujours un plaisir de passer du temps avec elle, surtout qu'elle savait pertinemment que son amie en avait besoin, encore plus lorsqu'elle devait garder son fils. La blonde avait remarqué que Nastya était souvent submergée par les événements lorsqu'elle se retrouvait seule avec Nolan, mais elle ne la jugeait pas, au contraire, elle comprenait totalement. Elle avait même proposé ses services pour garder le bébé de temps en temps pour que son amie puisse se changer les idées. Holly était très à l'aise avec les bébés et les enfants en général, elle n'avait aucun mal à s'en occuper. L'histoire de la russe l'avait touchée et elle souhaitait l'aider de mieux qu'elle pouvait. Elle la rejoignit au jardin botanique, souriant en arrivant à sa hauteur. « Hey you. » lança-t-elle avec enthousiasme en lui faisant la bise. Puis elle se pencha au-dessus de la poussette pour apercevoir ce petit bout de chou qui la faisait fondre sur place. « Eh salut toi. » souffla-t-elle avec un large sourire avant de se redresser et de regarder son amie. « C'est fou comme ça change vite les bébés, il a déjà changé depuis la dernière fois ! » Son regard passait de la poussette à Nastya, puis s'arrêta quelques secondes sur la brune. « Comment ça va, toi ? » Elle avait plutôt bonne mine et tout avait l'air de bien se passer, ce qui ravissait Holly.

Holly avait donné un peu de fraîcheur à ta vie et à celle de ton fils. Bien qu'elle soit plus jeune que toi, elle était tellement plus douée avec les bébés. Rien que le fait de la voir te soulageait totalement. Tu savais que si Nolan piquait une crise, elle serait là pour le calmer. C'était triste d'en arriver là, d'avoir besoin de ses amis pour élever ton propre fils. Mais tu ne préférais pas y penser, aujourd'hui, tu voulais simplement profiter d'une sortie en plein air avec ton fils et ton amie. Tu ris en posant ton regard sur Nolan. C'est vrai, je vais vite finir par devoir racheter tes vêtements à se rythme là. J'ai bien peur qu'il finisse aussi grand que son père. avouas-tu. Heureusement pour lui d'ailleurs parce que tu n'étais pas non plus la plus grande femme qui soit. Tu haussas les épaules quand elle te demanda comment tu allais. Merci l'anti-cerne. dis-tu en riant. Je suis fatiguée, mais aujourd'hui, enfin, du moins pour l'instant, ça va. répondis-tu, optimiste que ton fils ne te tape pas une crise dans la seconde. Mais ma vie n'est plus si intéressante, et toi alors ? Comment ça va ? L'université et ses ragots croustillant te manquait un peu parfois, tu savais que cela pouvait être les montagnes russes parfois et c'est peut être ce que tu aimais le plus en plus des beaux mecs évidemment.