Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: i'm sorry (nielsella) Ven 24 Jan 2020 - 2:29
Sur sa peau, le soleil tapait, reluisait sur les parties qu'elle y exposait, seulement vêtue d'un short de sport et d'un haut dévoilant non seulement ses bras, mais aussi son ventre. Dans ses oreilles tapaient des vieux hits des années 2000. C'était ce qu'elle préférait écouter quand elle courrait, comme une sorte de motivation intrinsèque à poursuivre son entrainement alors que la course à pied, ça n'avait jamais été son fort. Encore moins courir dans le sable. Et, pourtant, ici ce semblait être une activité populaire. La bordure mouillée du sable entre l'eau et la plage, là où on pouvait y marquer la hausse et la baisse de la marrée, attirait les joggeurs novices comme experts, tous se respectant presque d'un sourire ou d'un hochement de tête encourageant quand ils venaient à passer au niveau d'un des leurs. Gisella, casquette noire sur la tête, tentait de rester concentrée sur ses pas, évitant le regard des autres. Ce n'était pas qu'elle cherchait à éviter cette communauté, c'était plutôt qu'elle se doutait qu'un jour on finirait par la retrouver. D'autant plus qu'elle avait baissé sa garde rapidement, Gisella, et tout ça parce qu'un fantôme de son passé était venu tout chamboulé. Elle avait baissé sa garde, ouvert accès à son présent alors que son passé ne savait pas encore tout d'elle, qu'elle ne devait pas être vivante. Un pied devant l'autre, l'Italienne avait une cadence rythmique, elle avait réussi à atteindre un tempo respectable. Pour l'instant de quelques minutes, seulement, puisque rapidement, elle se vit freinée par sa course. Au loin, elle aperçut un chien et son maitre. Son maitre qu'elle aurait pu reconnaitre entre mille. Merde, pensa-t-elle, un seconde fantôme qui s'éclipsait dans sa nouvelle vie. Et même si l'angoisse lui monta aux tripes, l'envie de s'approcher, de le questionner, de savoir ce qu'il était maintenant devenu était bien plus forte que celle de résister. Au jeu de la morte, Gisella était la pire. Mais, à sa défense, elle n'avait aucune raison de croire qu'un de ces hommes la trahirait. N'est-ce pas? Elle s'avança vers l'homme qui ne la regardait pas, qui s'était penché pour caresser son animal, son skate à la main, Niels, elle aurait pu le reconnaitre dans une foule bondée. Or, sur cette plage, dans une aussi petite ville, il avait été facile de le reconnaitre aussi rapidement. Quand elle arriva à sa hauteur, alors qu'il ne la regardait toujours pas, elle se pencha pour flatter son chien. « Il est trop beau », laissa-t-elle planer avec son accent italien beaucoup trop prononcer. « Bello, si j'avais su un jour que l'on se recroiserait, jamais je ne t'aurais laissé partir de mon pays », lui chantonna-t-elle en se relevant pour lui faire face. « Niels. Comment tu vas? », souffla-t-elle d'un ton mielleux, presque le même qu'elle avait pris la première fois qu'il avait posé les yeux sur elle.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24806 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: i'm sorry (nielsella) Ven 24 Jan 2020 - 3:24
Le soleil l’avait tiré hors de son lit, les premiers rayons lumineux étant venus chatouiller sa peau nue dans les draps. Il avait contemplé le visage de son amour pendant quelques instants, décidant de se hisser hors des draps, l’envie de faire du sport se réveillant soudainement dans le creux de ses entrailles. Aelya ayant été de fermeture la nuit dernière, il décida de la laisser se reposer toute la matinée, déposant un simple baiser sur le coin de ses lèvres avant de quitter l’appartement. Hank s’était intéressé à ses déplacements multiples, remuant la queue en le voyant sortir sa laisse, comprenant qu’il était inclus dans cette promenade matinale. Son t-shirt accroché nonchalamment à la ceinture de son pantalon, il se laissa glisser sur sa planche le temps de rejoindre la plage, le lieu favori de Hank pour se défouler, lui qui adorait se rouler dans le sable encore frais et légèrement humide. Il prit son skate sous son bras, détachant la laisse de son acolyte pour le laisser profiter de sa liberté, Niels appréciant le fait que la plage était encore peu peuplée à cette heure de la journée. Des sourires se dessinaient sur son visage alors que ses yeux valsaient entre Hank et l’horizon, appréciant ces moments d’accalmie, ceux qu’il peinait à retrouver depuis qu’Aelya et lui étaient revenus de vacances, depuis qu’ils avaient quitté le paradis pour retrouver leur quotidien. Rapidement, il fut surpris par une voix à l’accent chantant, une intonation chaude et presque inoubliable qui l’obligea à relever les yeux en comprenant à qui il avait affaire. Gisella. Il peina à réagir à ses premiers mots, certainement trop surpris pour pouvoir répondre quelque chose de censé, Niels se prenant à détailler ces traits qu’il n’avait pas eu l’occasion de revoir depuis des années. « Peut-être que c’était la meilleure idée que t’aies eu finalement, de me laisser partir. » Se surprit-il à dire, sans même se rendre compte que c’était un peu dur pour une entrée en matière, Niels se voyant définitivement perturbé par cette silhouette qui lui rappelait le passé. « Ça va, merci. Qu’est-ce que tu fais là ? J’aurais jamais cru que t’aurais quitté l’Italie un jour. » Remarqua-t-il, peinant à réaliser qu’elle lui faisait face, après tout ce temps, lui qui avait l’impression d’avoir fait un bond de quelques années en arrière. Il détestait l’admettre, mais l’idée de devoir sympathiser avec elle ne l’enchantait pas plus que ça, sûrement parce-qu’il se rappelait très bien des circonstances dans lesquelles ils avaient décidé de se quitter, Niels tournant le dos à la terre natale de la jolie brune le coeur empli de rancoeur.
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Invité
Sujet: Re: i'm sorry (nielsella) Ven 24 Jan 2020 - 4:48
Bowen n'avait rien d'une bonne idée. Elle l'avait jadis accueilli, Gisella y avait laissé ses marques, des traces de son passage de par son ex-mari et les convives qu'elle avait rencontrés par son entremise. Bowen n'était pas sécuritaire. Et, pourtant, elle l'avait choisi pour sa proximité qu'elle lui offrait à sondit ex-mari. Chaque fois qu'elle y était venue, ça avait été pour s'assurer de sa sécurité. Et même passée pour morte, elle le faisait encore. Subtilement, certes, mais elle n'avait pas choisi le pays des kangourous au hasard. Sinon, croyez-le, elle aurait choisi plus exotique. L'Indonésie, la Grèce, peut-être même l'Alaska pour se sentir totalement dépaysée de son Italie natale, laquelle lui manquait déjà. Jamais plus elle ne pourrait s'y rendre sans trahir son secret, jamais plus elle ne pourrait voir ses proches auxquels elle avait dû renoncer. Mais tout ça résultait d'une autre histoire. Bowen était dangereux, non pas seulement de par tous ceux qui l'avaient jadis rencontré, mais aussi de par tous ceux qu'elle y croisait depuis qu'elle y avait remis les pieds, ceux qu'elle n'avait pas prévu. Il y avait eu Enzo. Enzo qui venait avec toute une troupe de gens qui en connaissaient bien trop sur sa vie. Aura, Fede. Des personnes à qui elle tenait, mais qui représentaient une menace pour son secret et sa propre sécurité. Puis, il y avait Niels. Niels qu'elle croisait pour la première fois depuis son arrivée. Niels qui semblait être à son aise, t-shirt retiré, torse dénudé qui laissait entrevoir les tatouages incrustés à sa peau dont quelques nouveaux que la brune n'avait pas eu la chance de voir lors de leur passé commun, à l'aise sur le sable comme s'il en connaissait le lieu par coeur. Il était là depuis longtemps, il n'en était pas à ses premières visites. Du moins, c'était toute l'impression que cela donnait à Gisella. Sans penser aux conséquences que cela pourrait avoir, mais surtout parce que la brèche de sa sécurité personnelle était déjà percée, elle s'avança en sa direction. Si sur ses lèvres un sourire heureux se dessinait au travers des petites taches de rousseur de son visage causées par le soleil, sa peau qui n'arborait pas de maquillage pour les dissimuler, sur le visage du skaboardeur c'était tout le contraire qui s'affichait, presque comme si son apparition subite ne lui faisait pas plaisir, comme si elle n'était pas un doux souvenir des moments qu'ils avaient passés ensemble dans sa terre natale. Et, pourtant, aux yeux de la brune, Niels était un doux souvenir. Il l'avait franchement aidé à passer par dessus sa plus grande peine de coeur, la seule qu'elle eut réellement eue. Mais, pour la rendre heureuse, pour lui faire retrouver une légèreté dans son propre coeur, il avait fallu qu'elle rende celui de son amant lourd. Lourd et trahi. Il ne l'accueillit pas chaleureusement. Gisella hocha la tête en pinçant les lèvres, acceptant les paroles qu'il lui crachait. Mais elle tendit tout de même la main vers lui, attrapant son bras qu'elle caressa du bout de ses doigts pour le calmer. « Ne dis pas n'importe quoi. C'était l'une des pires idées que j'ai eues de te laisser partir. », lui accorda-t-elle. Ce n'était pas totalement faux. Mais ce n'était pas totalement vrai non plus. La pire idée qu'elle avait eue, c'était de laisser Enzo et elle de briser. Et sans cette rupture, Niels n'aurait jamais eu une place de choix dans son coeur et dans ses bras. Et, donc, ces paroles n'en étaient pas complètement fausses. Elle n'aurait pas dû le laisser partir. Surtout pas alors qu'il avait encore en tête que leur histoire n'était qu'une mascarade pour recoller les morceaux brisés de son coeur. Toujours aussi hostile, il prit tout de même l'instant de lui répondre à sa question, sans pour autant la lui retourner, la martelant d'un ça va presque automatique. Il aurait pu mal aller qu'il aurait tait sa vérité. Elle était de trop. « C'est pourtant la seconde fois que je l'ai quitté. Bowen m'a accueilli à l'été deux-mille-dix-huit, l'informa-t-elle. Il avait pourtant raison. Si ça n'avait pas été de la mafia et de son mariage arrangé, jamais elle n'aurait quitté sa terre d'origine. « J'avais besoin de voir le monde, de changé d'air. » Elle ne pouvait pas lui dire qu'elle était morte aux yeux des Italiens, cela le mettrait en danger. Juste de se tenir devant lui était un risque à prendre. « Tu es toujours aussi beau, Niels. », le complimenta-t-elle en tentant de retrouver la douceur qu'il y avait déjà eu entre eux.
hj:
pour information, aux yeux de niels gisella est toujours gisella monti
Levi Wheeler
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Sujet: Re: i'm sorry (nielsella) Sam 25 Jan 2020 - 2:48
La vie qu’il avait maintenant n’avait rien à voir avec celle qu’il avait eu avant Bowen, une vie de vagabond à la recherche d’un idéal qu’il avait toujours cru ne jamais connaître. Puis Aelya était venue au détour du plus beau des hasards, le sauvant de lui-même, des démons qui l’avaient trop longtemps habité, cherchant à le faire sombrer au fond du gouffre. C’était à elle qu’il devait son bonheur, le sourire qui s’inscrivait quotidiennement sur ses lèvres, parce-qu’il n’avait jamais été aussi heureux, du plus lointain qu’il se souvienne, personne n’avait réussi à le combler autant qu’Aelya le faisait. Pourtant, il en avait croisé des femmes avant elle, certaines ayant probablement eu plus d’importance que d’autres. Gisella faisait partie de celles-ci. Et il s’était senti incroyablement idiot d’avoir pensé qu’il en était de même de son côté, alors que tout ce qu’il avait été, c’était un pansement pour combler le vide d’une rupture. Il aurait certainement dû passer au travers, ne pas s’énerver, ni ressentir la moindre rancoeur à l’idée d’avoir été un bouche-trou. Pourtant, son visage fermé cachait bien une toute autre vérité, Niels ayant bien ressenti ce poignard lui traverser l’abdomen lorsqu’il avait enfin été mis au courant de toute cette mascarade, bien des jours après avoir rejoint l’italienne dans ses draps à de nombreuses reprises. Alors il avait mis un terme à cette relation qui n’en avait jamais été une, encore moins aux yeux de GIsella, raccourcissant son séjour en Italie dans le simple but de la fuir, de trouver refuge dans des étreintes qui ne le marqueraient pas autant. Et il avait trouvé une excuse toute forgée, sans se départir de sa fierté qui avait pourtant morflé après le passage de la jolie brune dans sa vie. Il était parti, sans même un adieu, sans même quelques mots tendres, continuant son périple autre part. Son regard avait finalement réussi à parvenir jusqu’au sien, suivant peu de temps après le parcours de ses doigts qui étaient venus caresser son bras. « Non, c’était la bonne décision. Pour toi, et surtout pour moi. » Lâcha-t-il, sans le moindre regret dans la voix, lui faisant comprendre qu’il avait réussi à fuir juste avant qu’elle n’ait pu lui faire du mal, parce-que c’était exactement ce qu’il aurait encouru s’il était resté à ses côtés. Ses phrases étaient sèches, courtes, comme s’il souhaitait ne pas s’attarder, peinant à laisser ressurgir le visage de cet homme bienveillant qu’elle avait autrefois connu. « C’est fou qu’on ne se croise que maintenant alors. » Ajouta-t-il, hochant faiblement la tête à ce qu’elle ajouta, à cette envie soudaine de voir autre chose que son Italie natale, lui qui comprenait parfaitement ce désir de voir de nouveaux horizons. Il eut à peine le temps de se sortir de ses pensées que Gisella revint à la charge avec des compliments qui le firent frémir sur place, peinant à croire qu’elle jouait sur ce terrain-là avec lui une nouvelle fois. Parce-qu’il reconnaissait le ton de sa voix, son regard de braise qui allait avec et qui l’avait fait défaillir à une autre époque. « Merci. » Souffla-t-il, se forçant à ne pas lui renvoyer le compliment, la mâchoire serrée, comme s’il se retenait d’exploser. « T’es toujours aussi forte pour retourner les cerveaux. » Lâcha-t-il soudainement, un léger rire sarcastique lui échappant alors qu’il croisa les bras contre son torse. « Si t’as besoin de types pour essuyer une nouvelle déception, j’suis sûr que tu trouveras ton bonheur dans les alentours. »
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La vie que menait l'ex-avocate aujourd'hui n'avait rien à voir avec celle qu'elle vivait dans sa vingtaine, là où elle avait rencontré Niels. Ni même celle qu'elle s'était imaginé. Étudiante en droit à l'époque, elle s'était ambitionnée une vie où les procès, représenter des clients et plaider les différentes causes qu'elle prendrait à sa charge seraient au centre de sa vie professionnel. Elle n'avait nettement pas pensé qu'à presque trente-deux ans elle serait barmaid dans un bar d'une ville qu'elle connaissait à peine, en ayant renoncé au seul métier qu'elle s'était vu faire toute sa vie. Elle n'avait rien de la Gisella d'avant. Sauf, peut-être, sa personnalité enchanteresse, son charisme et sa prestance. Mais ici, à Bowen, tout ça n'avait pas d'importance, ce qui restait de son ancienne vie non plus. Et elle se rattachait à ce qu'elle connaissait, comme dans l'espoir que cela puisse l'aider à s'y plaire. Quand elle aperçu Niels, le sentiment de s'accrocher à quelque chose qu'elle connaissait du passé lui reprit. Il était son passé, du moins, un petit morceau de ce qu'il en était, de son passé. Elle avait rencontré Niels dans un moment de sa vingtaine qu'elle aurait préféré éviter de revivre, celle d'une rupture, bien malgré elle. Parce qu'elle ne venait pas d'un manque de sentiments, cette rupture, bien au contraire. Elle en avait été forcée. Et Niels avait été le pansement sur ce qui faisait mal. Il avait été le baume sur la blessure. Là, au mauvais moment pour les sentiments, mais au bon moment pour le réconfort. Ils s'étaient retrouvés dans les mêmes draps, souvent, à défaut de n'avoir la personne qu'elle voulait le plus retrouver dans ses bras. Le problème avec Gisella, c'est qu'elle n'avait jamais émit à haut-voix que, pour elle, toute cette histoire avec Niels n'était que purement physique. Il ne fallait pas croire que Niels n'avait pas compté. Seulement, elle avait eu une façon différente de lui montrer. À l'époque, elle avait apprécié sa présence qui lui avait fait sentir qu'elle pouvait se remettre d'un chagrin d'amour sans trop d'éclat. Mais cela voulait aussi dire qu'elle n'était pas prête à ouvrir son coeur à plus qu'une partie ou deux - ou même dix - de jambes en l'air. « Tu es en Australie depuis quand? T'as enfin posé tes valises? », demanda-t-elle, ignorant le premier commentaire du brun, sa main toujours nichée sur son bras. Ses pensées qui s'enflammèrent légèrement alors qu'elle posait les yeux sur son torse nu, Niels qui croisait les bras lui bloquant la vision de sa peau. « Merci? », dit-elle en fronçant les sourcils. « Je vais le prendre comme un compliment. » Parce que ça voulait dire qu'elle savait parler aux hommes, qu'elle pouvait les séduire, les flatter. Et c'était en quelque sorte un atout. Mais ses prochaines paroles ressemblèrent plutôt à des flèches lancées directement sur son coeur, une rancoeur qui restait fortement ancrée dans les souvenirs de l'homme. « Et si j'ai pas envie de trouver n'importe quel type ? », précise-t-elle. « On est pas bien, tous les deux, là? »
Levi Wheeler
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C’était un tas d’émotions contradictoires qui lui sautaient à la gorge alors qu’il posait son regard sur la jeune italienne qui avait entamé la conversation avec lui. Niels avait l’impression d’être piégé avec lui-même, avec son esprit, lui qui gardait habituellement le contrôle des choses. Parce-que leur histoire, si on pouvait l’appeler ainsi, remontait à de nombreuses années en arrière, et l’idée même de la mentionner lui paraissait ridicule. Alors il agissait comme si de rien était, gardant ses distances face à cette femme qui lui avait autrefois fait tourner la tête, sans savoir que son passage lui avait été plus utile que réellement marquant. Lorsqu’il l’avait su, il lui avait simplement fait comprendre qu’il était temps pour lui de continuer sa route, de quitter l’Italie pour rejoindre d’autres contrées. Il avait gardé la tête haute, faisant ressortir son côté détaché pour ne pas lui montrer qu’elle avait pu l’atteindre en se servant de lui comme d’un pansement sur ses maux. C’était comme ça que leur semblant d’histoire avait pris fin, dans la désillusion et la rancoeur. Pour autant, il avait toujours su qu’il n’y aurait rien de bien sérieux avec Gisella, la considérant comme une partenaire avec qui il prenait du bon temps à l’époque, sans imaginer un seul instant qu’il aurait pu s’attacher à elle. Devant elle, il tentait la carte de la nonchalance, presque de l’arrogance, haussant doucement les épaules à ses questionnements. « Ça fera trois ans cette année. Faut croire que j’suis tombé amoureux de l’Australie. Et pas que d’elle. » Ajouta-t-il, lui qui faisait référence à Aelya sans pour autant rentrer dans les détails, parce-qu’il n’avait pas spécialement envie d’étaler sa vie privée à Gisella. Pas ici, pas comme ça. Il avait suivi son regard, sentant l’incompréhension dans celui-ci alors qu’elle releva ses mots. « Prends-le comme tu veux. » Ajouta-t-il, un peu sèchement, lui qui n’était certainement pas là pour lui refaire un égo après ce qu’il s’était passé entre eux. Il baissa les yeux pour regarder Hank qui s’impatientait, son coeur loupant un battement à la réponse de Gisella qui le surprit plus qu’autre chose, ne s’attendant certainement pas à ce qu’elle ait envie de rester face à lui après tous les mots qu’il lui avait sèchement balancé au visage. « T’es sérieuse là ? » Il releva les yeux vers elle, fronçant les sourcils. « J’suis pas sûr qu’on ait réellement des choses à se dire Gisella… C’était sympa à l’époque, mais t’es sûrement une autre femme, et j’ai changé moi aussi. » Ajouta-t-il, cherchant à se donner une contenance face à la brune. « J’vais pas faire semblant avec toi. »
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Niels, ça aurait pu être le bon, mais ça avait été le mauvais moment. Elle n'avait pas voulu de promesse, pas de lendemain tapissé de roses et de coeurs. Pouvait-on lui en vouloir réellement ? Elle venait de se séparer du seul homme qui avait fait battre son coeur, quand elle avait rencontré le Britannique. N'aurait-il pas été hypocrite de lui laisser croire qu'une histoire autre que physique aurait pu naître de leurs rapprochements ? Elle aurait été affreuse de s'embarquer dans une histoire aussi rapidement, alors que son coeur appartenait toujours à Enzo. Et peut-être même pour toute la vie. Elle voulait panser ses maux, oublier ses blessures, dans les bras d'un homme qu'elle trouvait charmant, irrésistible, mystérieux. Et c'est ce qu'elle avait fait, avec Niels. Seulement, il n'avait pas été de cet avis. Il s'était senti utilisé. Peut-être qu'elle l'avait fait, un peu, lorsqu'il avait été question d'oublier Enzo. Mais, au fond, n'avait-il pas apprécié leurs rapports ? N'avait-il pas su en tirer avantage, à sa façon ? S'il mettait toute la faute sur Gisella de l'avoir envoûté, ne pouvait-elle pas le lui rappeler que pour coucher, il fallait être deux ? Que dans le cas inverse, on ne parlait pas d'une relation sexuelle, mais plutôt d'un plaisir solitaire. Du plaisir, il en avait eu, elle se rappelait des soupirs échangés et des caresses qu'il redemandait, elle se rappelait de leurs ébats comme s'ils s'étaient passé la veille. Seulement, ils résultaient en réalité d'une vie passée. Niels lui apprit qu'il était à Bowen depuis trois ans, déjà. Elle n'était pas surprise de ne pas l'avoir déjà croisé dans la ville, à l'époque elle était ici pour toute autre chose, son attention n'était pas posée sur les habitants. Et même si elle l'avait croisé, elle ne l'aurait sans doute pas remarqué. Ce n'était pas méchant, mais à l'époque son cerveau ne lui aurait pas permis une telle diversion. Il laissa sous-entendre qu'il était tombé amoureux de l'Australie, mais pas que, ce qui fit froncer les sourcils de la brune. « Depuis quand tu tombes amoureux ? », lui demanda-t-elle, moqueuse. Elle se permettait l'impossible, il avait toutes les raisons du monde de lui en vouloir. Et elle rappliquait, encore et encore. « Ouais, on a changé, tous les deux. Seulement, je ne pense pas qu'on oubli réellement les besoins charnels », confia-t-elle quand il mentionna qu'ils étaient deux personnes totalement différentes aujourd'hui. « À moins que tu sois devenu un gars rangé, fidèle. »
Levi Wheeler
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Sujet: Re: i'm sorry (nielsella) Ven 6 Mar 2020 - 23:16
Peut-être qu’il passait pour un type à l’égo surdimensionné à ses yeux, Niels qui avait dû digérer le fait d’avoir été utilisé, presque comme un vulgaire objet sexuel pour que Gisella puisse oublier des maux plus profonds. Sauf que sur le moment, ils ne s’étaient jamais rien promis, et Niels n’avait certainement pas désiré autre chose que ce qu’ils avaient vécu à l’époque. Mais le fait était qu’il savait maintenant ce que ça faisait de passer pour le pansement, et évidemment, c’était tout sauf plaisant. Il n’avait jamais nié le fait qu’il avait aimé les moments partagés avec Gisella, aussi futiles qu’ils aient été, aussi légers et frivoles qu’une plume. Mais ça avait suffi pour qu’ils puissent passer du bon temps ensemble, jusqu’à ce que Niels ne découvre son rôle dans ce plan élaboré par Gisella. Il s’était défilé avant l’heure, mettant fin à ces retrouvailles brûlantes sous le couvert de la nuit pour continuer sa route, convaincu que la probabilité que leurs chemins ne viennent à se croiser à nouveau frôlait néant. Autant dire que les retrouvailles étaient plus que surprenantes, peut-être même déstabilisantes, Niels qui restait distant comme s’il avait affaire à une inconnue. Il avait pourtant continué de répondre à ses interrogations, lui expliquant que son choix s’était porté sur Bowen pour des raisons qui paraissaient évidentes lorsqu’on percevait la lueur dans ses yeux. « Ça t’étonne tant que ça ? » Se permit-il, arquant un sourcil presque provocateur. « J’suis tombé amoureux depuis que j’ai trouvé la femme parfaite. » Répondit-il, ces mots sortants naturellement de ses lèvres, lui qui n’avait aucune raison de cacher sa relation avec Aelya. Sauf que Gisella semblait toujours aussi coriace qu’à l’époque, n’en démordant certainement pas avec lui, Niels comprenant qu’elle n’avait toujours pas froid aux yeux. « J’ai changé, j’te l’ai dit. Si tu veux tout savoir… j’vais même me marier. » Rappliqua-t-il, sans la moindre hésitation, son regard perçant le sien. « Et ma fiancée serait sûrement pas contente de savoir que je parle à une ancienne… conquête. » Parce-qu’il était hors de question de parler d’une relation entre eux, Niels ayant beaucoup trop de fierté pour ça.
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Sujet: Re: i'm sorry (nielsella) Dim 8 Mar 2020 - 6:33
À l'époque, Gisella n'aurait choisi personne d'autre que Niels pour soigner ses maux. Il avait été l'amant parfait, n'avait pas cherché à s'immiscer dans des zones de sa vie dont elle ne voulait pas parler. Intimement, il avait été parfait, lui avait donné tout ce dont elle avait besoin. Et dans une autre vie, ils auraient pu tenter de bâtir quelque chose. Mais dans le coeur de l'Italienne, le nom d'Enzo battait encore fort, trop fort. Et le mal de la séparation l'avait transformé en une femme égoïste, ne pensant qu'à son soulagement personnel. Évidemment qu'elle s'en voudrait, d'avoir utilisé Niels de la sorte. Mais pour l'instant, elle ne savait pas encore tout le mal qu'elle lui avait fait. Tout n'avait pas été dit. Et de tout ce qui avait été dit, ils n'avaient jamais parlé d'être amoureux, de leurs relations passées, jusqu'à ce que la vérité du côté de Gisella éclate. Et même après cet épisode, Niels n'avait pas parlé de ses envies dans la vie, tout s'était terminé sèchement. Il lui demanda si cela l'étonnait réellement, elle secoua la tête. Non, ça ne la surprenait plus. Elle aurait dû deviner que Niels pouvait développer des sentiments. « Je suis contente pour toi », finit-elle par conclure. Gisella n'essayait pas de jouer dans les plates-bandes des autres, elle comprenait ses avertissements. « Te marier », répéta la brune, surprise. Il y avait une grande différence entre être amoureux et se marier, une grande marge qui définissait les deux. « Je te souhaite que ça fonctionne », ajouta-t-elle dubitative. Dans son cas, le mariage n'avait pas été une expérience concluante. Et elle y avait perdu gros, dans cette histoire. « Si ça ne fonctionne pas, je te donnerai le numéro d'un avocat matrimonial excellent », plaisanta-t-elle avant de secouer la tête et d'ajouter rapidement : « C'est une blague, hein. Vraiment, je vous souhaite le meilleur », souffla la Sicilienne. « Tu peux dire à ta fiancée qu'elle n'a rien à craindre. Je ne touche pas aux hommes mariés. Ni à ceux qui le sont presque. Dommage, tout de même, j'ai de bons souvenirs de nos nuits passées ensemble.. » Elle était insupportable. Et bien qu'elle ne franchirait jamais le pas, Gisella se permettait tout de même d'en ajouter, juste pour jouer avec le feu.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24806 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: i'm sorry (nielsella) Mar 10 Mar 2020 - 21:27
Evidemment qu’il n’avait rien dit en partant, après avoir su ce qu’il en était réellement, parce-que Niels ne se serait jamais ouvert de la sorte à une femme comme Gisella. Il ne pouvait de toute façon rien lui reprocher puisqu’ils n’avaient émis aucune promesse, eux qui s’étaient abandonnés à leur plaisir charnel dés qu’ils l’avaient pu, se cédant à la première occasion. C’était étrange de la retrouver aujourd’hui, Niels peinant à être enjoué à l’idée de la revoir parce-que la rancoeur était toujours présente sans même qu’il ne puisse la contrôler. Il avait du mal à comprendre sa manière d’agir avec lui, cette main qui était venue effleurer son bras, alors que son regard s’était attardé sur le sien, accompagné de mots qu’il aurait été à deux doigts de considérer comme des avances de la part de l’italienne. « Ouais, derrière le tas de chair, y’a un coeur qui bat tu vois. » Ajouta-t-il, avec un sourire en coin, persuadé qu’elle ne s’était jamais posée la question lorsqu’ils s’étaient rencontrés à l’époque. Il l’écouta évoquer son mariage, ses mots dont il peinait à percevoir la conviction. Il fronça les sourcils en l’écoutant argumenter, secouant immédiatement la tête de gauche à droite pour l’arrêter dans ses paroles. « J’en aurai pas besoin, ça marchera. On s'aime, c'est tout ce qui compte. » Lâcha-t-il plus sèchement, ses yeux se posant sur l’italienne qui formula des mots qui lui paraissaient bien plus sincères. « Merci, c’est gentil. » Répondit-il simplement, son attention se reportant sur Hank qui avait l’air de s’impatienter, le coeur de Niels loupant un battement lorsque Gisella décida de nouveau de jouer sur les mots. « Y’a un tas de mecs à Bowen qui cherchent à s’amuser, tu te sentiras pas seule, t’en fais pas pour ça. » Ajouta-t-il, haussant les épaules. « Tu t’en créeras d’autres, des souvenirs. » S’était-il permis d’ajouter, conscient qu’il ne devrait pas s’amuser sur ce terrain-là avec Gisella, elle qui avait certainement plus d’un tour dans son sac pour mettre de l’huile sur le feu. « T’as trouvé un job ici ? » S’empressa-t-il de dire, reposant ses yeux sur l’intéressée.
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Sujet: Re: i'm sorry (nielsella) Jeu 19 Mar 2020 - 17:08
« T'as vraiment l'impression que je ne te vois que comme ça ? Que comme un tas de chair ? », demanda-t-elle dubitative. Elle reconnaissait qu'elle n'avait pas été transparente avec lui, au départ, et qu'elle ne lui avait pas réellement dit ce qu'elle avait en tête la première fois que ses lèvres avaient trouvé chemin vers celles de Niels, la première fois que leurs corps s'étaient unis. Mais donnait-elle réellement l'impression d'être une croqueuse d'hommes sans sentiments, incapable de reconnaître le bon dans chaque personne ? « Oh, tu sais, je ne dis pas ça parce que je doute de votre amour ou quoi que ce soit d'autre.. » Non, c'était que dans son cas, le mariage, ça n'avait rien donné de bon. Et qu'elle savait qui contacter, en cas de problèmes matrimoniaux. « Tu me prends pour quoi, Niels ? » Sourcils haussés, elle le regardait d'un air offusqué. Là, elle ne plaisantait plus, ça sonnait comme une insulte à ses oreilles. « T'en as vraiment quelque chose à cirer si j'ai trouvé un job ici ? », demanda-t-elle en riant sarcastiquement. « Ou alors tu te renseignes à savoir combien de temps je serai ici, histoire d'évaluer combien de temps tu m'auras dans les pattes et si t'auras besoin d'en parler à ta fiancée ou pas ? » Elle roula les yeux vers le ciel avant de soupirer. « T'inquiètes. Je ne touche pas aux hommes mariés, je te l'ai déjà dit », lui rappela Gisella en secouant vivement la tête. « Ouais, j'ai un job. Je suis ici pour un petit moment encore. Mais ne t'en fais pas, t'entendras plus parler de moi, Niels chéri. Sauf si ta copine vient me harceler, parce qu'elle a trop peur que je lui pique son fiancé. Là, je t'avertis, je risque de ne pas vous foutre la paix bien longtemps. » Elle rit avant d'ajouter : « Alors, c'est comme ça entre nous, maintenant ? » Pas la peine de lui dire qu'elle ne souhaitait pas être invité au mariage, il l'aurait bien compris.
Levi Wheeler
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« Parce-que tu m’as déjà prouvé le contraire peut-être… ? » Lâcha-t-il, fronçant les sourcils, cherchant à se remémorer un seul instant où Gisella avait pu lui montrer qu’il était plus qu’un simple corps constitué de chair. Pourtant, Niels savait qu’il n’était en aucun cas légitime de lui en vouloir pour ça, parce-qu’aucune promesse n’avait été scellée entre eux, aucune attente, eux qui s’étaient simplement laissés vagabonder au gré de leurs envies. Il évoqua l’existence de sa fiancée, peinant à comprendre la réaction de Gisella qui semblait plus que dubitative. « Pourquoi tu me dis ça alors ? » Demanda-t-il, curieux, captant le regard de la jolie brune. Niels ne mesurait pas ses mots, ne se rendant pas compte qu’il pouvait être blessant, surtout parce-qu’il avait encore leur relation en travers de la gorge sans parvenir à se l’avouer. Il resta silencieux à sa réaction vive, ses bras toujours croisés contre son torse alors que Gisella commença à s’enflammer, son ton changeant du tout au tout. « J’ai pas l’air crédible avec mes questions ? » Renchérit-il, roulant des yeux à ce qu’elle ajouta, pouffant sarcastiquement. « On a dépassé ce stade, tu sais. » Lâcha-t-il, faisant référence à la confiance qui animait sa relation amoureuse et qui n’était plus à prouver à ses yeux. Il sentait qu’elle perdait patience avec lui, comprenant qu’il avait sans doute dépassé les limites dans les mots qu’il avait employé. « Niels chéri, carrément ? » La chercha-t-il, arquant un sourcil presque moqueur, conscient qu’il jouait avec ses nerfs, ses traits finissants par se détendre alors qu’elle reprit la parole. « Ecoute… pardon, j’voulais pas être désagréable avec toi. C’est juste… bizarre de te revoir ici, comme ça… » Lâcha-t-il, baissant les yeux quelques secondes avant de les redresser vers les prunelles foncées de la jeune italienne. « J’imagine que je devrais te laisser, maintenant. »
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À cette époque, Gisella était brisée. Elle venait de rompre avec le seul garçon qu'elle avait aimé pour des raisons qui dépassaient le manque d'amour. De l'amour, il y en avait encore entre eux, ce n'était pas ça le problème. Le problème, c'était qu'ils vivaient à présent bien trop loin pour continuer à entretenir une relation à distance. Et ça aurait été égoïste, pour l'un comme pour l'autre, de s'empêcher de trouver quelqu'un près de soi pour combler ce que l'autre ne pouvait pas faire. Alors, ils s'étaient laissé partir, tous les deux, alors que l'amour n'était toujours pas éteint, dans l'espoir qu'ils seraient tous les deux heureux. Seulement, du côté de Gisella, puisqu'elle ne pouvait que parler pour elle, la douleur était trop forte à supporter et elle avait eu besoin de l'engourdir. Niels avait été le bon partenaire pour ça. Peut-être s'était-elle joué de lui, seulement, elle ne l'avait pas forcé à coucher avec elle. Il l'avait choisi lui-même. Alors, pourquoi lui en voulait-il à ce point ? Jamais elle ne lui avait dit qu'il y aurait plus entre eux, jamais elle ne lui avait promis. Bon, jamais elle ne lui avait dit, non plus, que tout ça c'était temporaire. Mais, entre une locale et un touriste, n'était-ce pas seulement logique ? Elle ne lui avait peut-être pas prouvé, physiquement, qu'il n'était pas qu'un tas de chair pour elle, d'accord. Mais à ses yeux, leur relation était claire. « Je ne t'ai jamais forcé à flancher pour moi », trouva-t-elle à préciser, comme pour seule défense avant qu'il ne parle du futur mariage de Niels, comme s'il sentait le besoin urgent de lui faire comprendre qu'il était casé et presque marier, comme s'il avait peur qu'elle le fasse flancher à nouveau. Elle trouvait tout ça bien amusant, Gisella. Parce qu'il ne la connaissait pas, finalement. Elle avait été la femme mariée, amoureuse seulement de son côté, à apprendre que son mari couchait avec d'autres. Il ne savait pas qu'elle avait été mariée, elle aussi. Et c'était ce qu'elle lui souffla. « Parce que le mariage, je l'ai vécu. » C'était la dernière phrase sur un ton léger qu'elle lui lança, avant de s'emporter face à la façon de il la traitait. Il ne la portait pas dans son coeur, d'accord. Ça lui allait. Mais elle n'allait pas supporter ses mots tranchants qui cachaient quelque chose. Quand il lui mentionna qu'avec sa fiancée, ils avaient dépassé ce stade, Gisella rit. « Je ne crois pas, non. » Ça, c'était parce qu'elle n'avait pas vécu un mariage saint qu'elle le disait. « Niels chéri, à une époque, t'aimais bien ça », lui rappela-t-elle, laissant les souvenirs de leurs ébats et les murmures qu'elle lui susurrait à l'oreille toutes les nuits lui revenir. Il s'excusa, son visage qui s'était adouci. Mais Gisella secouait la tête en réfutant ses paroles. « Non. Non tu voulais l'être », décréta-t-elle. Sans quoi, il ne l'aurait pas été. « J'imagine aussi », souffla la brune alors que son ex-amant lui disait qu'il valait mieux qu'ils se quittent. « T'en fais pas, j'te ferai plus chier », lui laissa-t-elle comprendre avant de tourner les talons.
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Flancher pour elle. Peut-être que finalement, ça aurait été plus simple que ça soit réellement le cas, qu’il puisse au moins avoir une vraie raison de la détester. Mais Niels, il ne savait même pas pourquoi il gardait cette rancoeur au plus profond de lui, alors que les promesses n’avaient jamais fait partie de leur langage. Il se trouvait presque ridicule, là, devant elle, à l’accuser de tous les torts alors qu’il n’y avait finalement jamais eu aucun fautif dans cette histoire. C’était probablement son égo de mâle trop fier qui avait décidé de lui jouer des tours, Niels qui se rappelait de la vitesse avec laquelle il avait quitté la Sicile pour mettre fin à ces incessantes parties de jambes en l’air avec Gisella. Il avait évoqué Aelya et le mariage prévu, comme pour montrer à la brune qu’il n’était plus le même homme qu’elle avait connu, que les sentiments s’étaient invités dans une relation qui avait pourtant débuté comme la leur. Il eut du mal à retenir sa surprise lorsque l’italienne lui avoua qu’elle aussi, était passée par le mariage, comprenant dans ses mots qu’il n’avait pas été une réussite. « Je m'en souviens plus. » Tenta-t-il de se défendre alors qu'il leva les yeux au ciel à ce qu’elle ajouta concernant ces surnoms qu’elle lui donnait, comme à l’époque, bien qu’aujourd’hui, ils avaient une toute autre consonance. Immédiatement, un sentiment de culpabilité imprégna l’esprit embrumé du brun, prenant conscience qu’il avait été trop, qu’il avait été trop dur. Il fronça les sourcils à sa réponse presque immédiate, Gisella sautant sur l’occasion pour l’arrêter en plein vol, refusant ses excuses. « Pense ce que tu veux. » Lâcha-t-il, haussant les épaules, lui qui n’avait aucune raison de la retenir, ni même de rester ici. « C’est mieux comme ça. » Ajouta-t-il, confirmant leurs mots, ayant à peine le temps de récupérer la laisse de son chiot que Gisella tourna les talons en lui laissant des dernières paroles bien évocatrices de l’ambiance qui régnerait désormais entre eux.
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