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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 reviens-moi (léanche)

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MessageSujet: reviens-moi (léanche)   reviens-moi (léanche) EmptyVen 24 Jan 2020 - 5:39


Il n'avait pas cherché à lui faire comprendre qu'elle avait toujours eu raison, qu'il l'avait bel et bien pris pour un second choix, un lot de consolation. Chaque fois qu'ils avaient abordé ce sujet, Léo s'était contenté de la charmer pour mieux fuir, de la faire taire par leur tendresse ou, parfois même, de mener la conversation ailleurs, complètement. Peut-être que s'il lui avait avoué, avec toute honnêteté, les choses seraient différentes aujourd'hui. Mais au lieu de tout ça, il l'avait fait sentir unique quand ça lui avait apporté du bon et s'était contenté de la laisser en plan lorsque batifoler avec les autres lui était plus alléchant. Et quand le brun comprit l'emprise qu'il avait sur Cambridge, il s'en joua, l'attirant vers lui à sa guise, quand il en bénéficiait, lui laissant croire par ses caresses et ses baisers qu'elle était importante à ses yeux, unique. Alors qu'en réalité, elle n'avait rien de différent des autres qui étaient passées dans son lit. Les autres excepté Darwin. Il avait crié au loup et comme le petit garçon de la légende qui s'était fait tourner le dos par son village, Blanche avait fini par arrêté d'y croire. Et Léo s'était fait dévorer par le vilain prédateur, perdant son amour au passage, la seule qui avait su toujours l'accepter, avec tous ses défauts comme ses douces qualités. Il n'y avait plus de façon de lui faire comprendre qu'il l'aimait, si tel en était son désir, autre que de le faire. Sans barrière, sans frein. Elle avait besoin de savoir qu'il n'y avait plus d'ombrage entre eux pour croire à cette histoire qu'ils avaient commencé vers le milieu de l'année dernière et qui s'était aussi tôt éteinte. Et pourquoi ne pas commencer par le lui faire comprendre par le seul langage qu'ils comprenaient tous les deux ? Corps à corps, ils se retrouvèrent dans une caresse intime, une étreinte qui camouflait les mots amour et couple, qui refoulait l'envie de ne plus être séparé. Reviens-moi qu'il avait osé laisser s'échapper, deux petits mots qui firent exploser le coeur de la blonde. Elle n'était jamais réellement partie. Si physiquement elle avait quitté sa maison, dans son coeur jamais elle n'avait arrêté de l'aimer, malgré tout ce qu'elle avait raconté à Charlize. Léo était toujours là, dans son coeur. Et, pourtant, sous toute réserve, parce que les mots lâchés dans une étreinte fiévreuse teintée de boisson et de chagrin de coeur n'allaient peut-être pas avoir la même signification une fois l'ivresse passée, Blanche n'y répondit pas oralement. Elle se contenta seulement de l'embrasser, alors que leurs corps s'unissaient dans l'intimité qu'ils avaient toujours connue, mais qui avait pourtant une sensation bien différente. C'était peut-être ça, l'amour, au fond. Et peut-être que pour la première fois depuis longtemps, ils le ressentaient réellement, ensemble, tous les deux, au même moment, alors qu'ils ne semblaient jamais prêts en simultané. Dans leurs ébats enflammés, deux ou trois coups de reins qui arrachaient des gémissements et des hâles de désirs à la blonde, ils furent vite arrêtés. Des bruits de pas qui s'approchaient d'eux, une lumière inutile vu le petit matin qui s'était déjà levé, un homme pas le moindrement attendrit par leurs retrouvailles. Police autoritaire lâché pour affirmer son pouvoir, Léo qui se redressa, brisant leur proximité, dévoilant le corps de Cambridge à l'officier qu'elle tenta de couvrir pour en limiter les dégâts. La vision de l'agent lui rappela vaguement le jour du procès de Charles, souvenir qui faisait mal. Exhibition, Ébriété, crime dont ils étaient coupables. L'officier n'avait pas mine à rire, exigeant qu'ils sortent leurs papiers. Mais Blanche, des papiers, ainsi que sa dignité, elle les avait oubliés, quelque part dans ses sacs bien rangés pour le lendemain, ceux qui attendaient de prendre vie dans leur nouvelle maison. Or, ces plans-là étaient maintenant sur pause, puisque l'agent leur demanda d'enfiler leurs vêtements et de le suivre, il s'apprêtait à les escorter jusqu'au poste. Blanche soupira longuement en fermant les yeux, se trouvant bien sotte d'être tombée dans le piège de leur retour en enfance. S'ils ne s'étaient jamais fait prendre auparavant, aujourd'hui ils semblaient payer pour toutes ces soirées qu'ils avaient passées à faire les cons sur le sable. Sauf que cette fois, la trentaine déjà avancée, ils allaient sévèrement le payer. Sans se le faire demander une seconde fois, ils enfilèrent leurs vêtements, le besoin de l'autre toujours inassouvie et pourtant en suspend. L'agent pris la peine de les fouiller, s'assurant qu'aucun des deux n'avait d'armes, nouvelle sanction à ajouter à la liste de leurs délits qui s'avérait déjà suffisamment longue pour Cambridge qui, elle, ne s'était jamais retrouvée dans une telle position. Rebelle, en marge des choix de vie de sa famille, elle n'avait tout de même rien d'une criminelle. Dans la famille Cambridge, ce n'était pas elle qui avait fait ce choix de lui. Et, pourtant, elle en semblait presque amusée. Étaient-ils réellement dans le pétrin pour avoir osé consommer leur amour, alors que dans les rues se promenaient des tueurs et des violeurs qui eux n'auraient jamais de sanctions à leurs actes? Dans la voiture d'auto-patrouille, assis tous les deux sur le siège arrière, il n'y avait pas un bruit. Blanche échangea quelques regards à Emerson, teinté de sourires qu'elle tentait de dissimuler pour éviter les remarques de l'officier. Et une fois au poste, ils firent guider vers une cellule temporaire, enfermés comme des bandits. Une fois seule, Cambridge se retourna vers Léo. Bonne année, gloussa-t-elle, alors que bien qu'il n'y avait rien de drôle à leur situation, l'ironie prenait le dessus. Qui aurait cru que je commencerais l'année enfermée dans une cellule temporaire avec toi? Blanche s'affaissa sur le banc de bois de la cellule, le seul endroit où ils pouvaient s'assoir sans toucher le sol qui ne lui semblait pas bien propre, se secouant pour retirer le sable qu'elle avait encore dans les cheveux.
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Léo Emerson
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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: reviens-moi (léanche)   reviens-moi (léanche) EmptyLun 27 Jan 2020 - 12:18

Reviens moi. Pour la toute première fois Léo était persuadé d'avoir perdu Blanche, avec l'ultime affront de lui avoir fait miroiter une vie de couple , un vrai avenir ensemble, plus qu'une nuit dans ses bras, des projets, un futur, une place dans sa maison et toute celle qu'elle méritait dans son cœur. Pour finalement tout gâcher en retrouvant le fantôme de son passé, celui qui le hantait encore depuis leur rupture. Cette fois-ci c'en avait été trop, elle avait laissé tomber, elle avançait sans lui, preuve en était ce déménagement, seule, dans son appartement à elle, sans l'aide de personne. Cette nuit, pourtant, alors que leurs corps se retrouvaient pour ce pas de deux qu'ils connaissent trop bien, il semblait que tout était encore possible, une parenthèse durant laquelle ils oubliaient tout, leurs querelles et leurs rêves brisés. Ce ne serait pas idéal, une fois l'alcool retombé ils regretteraient probablement ce coup de folie, mais qu'importe, c'était ce dont ils avaient besoin. En Blanche, Léo se sentait à sa place, il la sentait vibrer sous l'assaut de ses coups de reins et il savait qu'elle ressentait la même chose. Alors le temps s'allongea, il aurait aimé que cette étreinte dure des heures pour ne pas la quitter trop vite, pourtant ils furent arrêté aussi brutalement que désagréablement par ce flic un peu trop zélé. Emerson, honteux de se retrouver dans une telle situation, de dévoiler ainsi le corps nu de sa maîtresse à cet inconnu, mais impuissant face à l'autorité, resta silencieux après s'être fait rembarrer. Il avait l'impression de se retrouver dix ans en arrière, après avoir fait le con avec ses potes, il s'était retrouvé une fois en cellule de dégrisement, ici à Bowen, il s'était fait embarqué une ou deux autres fois à l'étranger, à cette époque ça l'amusait, il jouait au dur, lui qui n'avait jamais été trop rebelle. Au petit matin de ce premier janvier cette arrestation n'avait pourtant pas la même saveur, il n'avait définitivement plus vingt ans et aucune envie que Blanche se retrouve derrière des barreaux à cause de lui. Ils suivirent néanmoins le flic sans piper mots, dans la voiture les deux amants restèrent silencieux pourtant les regards qu'ils se lançaient en disaient long, le désir encore bien trop présent, l'alcool qui les grisait, le sourire espiègle de la blonde qui semblait, elle, s'amuser de cette péripétie. Peut-être que ça lui plaisait, à Cambridge, de braver l'interdit et lui, Léo, il en tombait un peu plus amoureux. Dans le minuscule commissariat de Bowen on les installa au préalable dans un bureau impersonnel où on prit leurs identités, leur version de l'histoire et on leur fit la morale comme à des gamins avant de leur faire comprendre qu'ils allaient sûrement passer quelques heures en cellule. Pour Léo c'était injuste, à cette heure de la nuit ils n'avaient dérangé personne, ils avaient juste poussé le jeu un peu trop loin mais ils n'étaient pas criminels pour autant, pour lui ils servaient d'exemple et ça le foutait en rogne. Derrière les barreaux froids ils étaient bien les seuls que les patrouilles avaient réussi à repêcher, tant mieux, au moins ils ne risqueraient pas de croiser des têtes connues. Après une minute de silence ce fut Blanche qui s'exclama, joyeuse, bonne année, presque ironique. Le brun soupira avant de pouffer d'un rire un peu nerveux. Bonne année. C'était un peu paradoxal, commencer l'année de cette façon. Et comme si Blanche avait entendu les pensées de Léo, elle les traduisit en quelques mots qui firent à nouveau sourire son amant. A bien les regarder ils avaient l’air ridicule, avec leurs cheveux en bataille, pleins de sable, leurs vêtements débraillés, rhabillés à la va-vite alors que le flic les pressait. Blanche dans sa tenue de nuit, avec son t-shirt qui laissait deviner sa poitrine et son tout petit short, qui appelait encore le brun à avoir des idées brûlantes. Léo avec la tête d’un homme qui n’avait pas dormi, les traces des excès qui pouvaient se lire sur son visage chiffonné et ses yeux rougis. A bien les regarder ils avaient l’air ridicule, oui. Et pourtant étrangement ça leur ressemblait bien, de s’enfuir sur un coup de tête, de suivre l’autre sans réfléchir, en totale confiance, de finir par faire l’amour dans un endroit interdit parce qu’ils ne savaient pas écouter la raison qui leur disait qu’ils étaient trop vieux pour ces conneries. Au fond Emerson espérait bien n’être jamais trop vieux pour ce genre de connerie, il espérait avoir toujours la même attirance pour la blonde même avec les années qui passaient, toujours la même envie d’elle qui lui faisait pousser des ailes, à vingt ans ou à trente, à quarante et même au-delà, pourquoi pas, c’était beau de rêver et une chose était sûre, s’il lui avait souvent préféré d’autres femmes, Cambridge avait toujours été la seule à avoir cet effet là sur lui. C’est insolite comme début d’année. J’espère qu’on nous libérera vite, on a tué personne quand même… Il soupira en rejoignant sa compagne d’infortune sur son banc. Croisant les bras sur ses genoux, il tourna légèrement la tête pour l’observer. C’était un sacré spectacle, les premiers rayons du soleil qui dansaient sur ton corps. Celui-là il n’était pas prêt de l’oublier, elle pouvait en être certaine. Ca en valait la peine. Ca, cette arrestation stupide, cette course effrénée dans les rues de la ville, cette main dans la sienne, pour quelques minute avec son corps qui dansait sur le sien.

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MessageSujet: Re: reviens-moi (léanche)   reviens-moi (léanche) EmptyMar 28 Jan 2020 - 5:32

Reviens-moi, deux mots qu'il lui avait murmurer au bord de ses lèvres entre-ouvertes, quémandant un baiser supplémentaire pour trouver réconfort, mais aussi un espoir que tout ça, que toute leur histoire brisée n'était qu'un mauvais rêve, pour retrouver la douceur de Bali, du sable chaud et du vent dans leurs cheveux alors qu'ils se laissaient bercer sur le catamaran, la tête dans l'épaule de Léo, les cheveux de Blanche sous son nez. Reviens-moi alors qu'elle n'était jamais partie avant ce jour-là. Comme un énième caprice. Il avait voulu la faire fuir toute leur vie en lui faisant croire qu'elle n'avait pas sa place dans son coeur, qu'il ne serait pas en mesure de lui donner ce dont elle voulait. Et maintenant qu'elle l'avait compris et qu'elle avait choisi de partir pour moins souffrir, il lui demandait de revenir. Égoïstement. Évidemment qu'elle le voulait. Mais ce n'était pas aussi facile que ça, de recoller les morceaux brisés. Et, encore, il fallait accepter de succomber aux caprices d'un Emerson qui, une fois lassé, finirait par la blesser à nouveau. Parce que c'est tout ce qu'il savait faire, c'est tout ce qu'il lui avait montré, en fait, à croire qu'il faisait exprès de saccager la seule relation saine qu'il avait. Pouvait-il lui en vouloir de penser ainsi? Ça avait été l'essence même de leur relation, il y avait toujours mieux ailleurs. Et il y aurait encore toujours mieux ailleurs. Elle n'était pas la plus belle. Elle n'était pas la plus séduisante. Elle n'était pas la plus blonde. Elle n'était pas la seule tentation. Et cette tentation finirait par devenir trop prenante. Blanche ne serait que toujours un vulgaire second choix, bonne pour la nuit, pas pour la vie. Et ce, même s'ils s'évadaient des centaines d'autres fois ensemble. C'était le sort de leur vie à deux. Tant et aussi longtemps que Léo ne serait pas en mesure d'accepter l'amour qu'elle avait pour lui. En attendant, elle s'était abandonnée à nouveau à ses bras, à son corps, laissant ce reviens-moi vibrer en elle, croyant presque qu'il avait enfin envie qu'elle soit sienne pour les bonnes raisons jusqu'à ce que cet officier s'immisce entre eux, sans même que leur plaisir ne soit assouvit. Ils l'avaient suivi jusqu'au poste et le reste de la très matinale matinée s'était enclenchée dans une bousculade de questions de la part du policier, les deux amants séparés qui avaient raconté chacun leur version des faits, Blanche se limitant à raconter les gestes plutôt que les émotions qu'elle avait ressenti parce que ça ne concernait que celui qui la voulait revoir courir vers lui, alors qu'elle prenait la fuite. Puis ils firent confiner dans une cellule, attendant que leur conséquence ne passe, qu'ils retiennent de leur leçon pour jurer devant l'officier ne plus s'oser à l'amour sur le sable ou même dans tout autre lieu public. Ce qu'ils pourraient faire, certainement, pour sortir d'ici. Mais, le respecteraient-ils ? Ça avait été plus fort qu'eux, comme si leurs corps avaient dicté leurs actes alors que la raison s'était envolée, comme chaque fois qu'ils se trouvaient tous les deux. Léo s'avança pour rejoindre son amante sur le banc, elle qui lui offrait à nouveau une vue prenante sur sa poitrine qui rebondissait alors qu'elle secouait ses cheveux dans tous les sens pour en extirper le sable. Si ça se trouve, ils vont nous garder détenus ici en exemple pour tous ceux qui voudraient faire l'amour sur la plage, lança Blanche en laissant sa tête maintenant dépouillée des grains de sable s'appuyer sur le mur derrière eux. Faire l'amour, parce que pour elle, c'était ce qu'ils avaient fait. Ça n'avait rien à voir avec le sexe qu'on pouvait trouver ailleurs, avec les autres. Et, de toute façon, ça, elle ne l'avait pas fait depuis longtemps. Encore moins ces derniers temps. Elle n'avait su s'abandonner avec un autre quand lui était constamment dans sa tête. Blanche imita Léo, tournant la tête à son tour vers lui, alors qu'il dénotait le spectacle du soleil sur la peau de sa belle, elle qui rougit, un frisson qui passa de ses orteils à la racine de ses mèches blondes, électrisant tout son corps au passage. Ça en valait la peine, souffla-t-elle, le coeur en panique. Oui, ça avait valu la peine, celle de rêver encore un peu à lui, à un Léo amoureux. Celui-là aussi, tu pourras le garder en souvenir, finit-elle par ajouté, avec une presque déception. Ce n'était pas le premier lever du soleil qu'il avait partagé avec une femme nue, la photographie de l'autre blonde, dos à l'appareil, sa peau qui scintillait sous les rayons que le portrait avait su capter qui revenait en mémoire à la tatoueuse, magnifique souvenir qu'il avait entreposé physiquement, mais qui le hantait toujours. Les mains de Blanche pianotaient contre le banc, laissant un écho résonner dans la pièce. Charlize va me tuer. Et son nouveau propriétaire aussi. Parce qu'avec tout ça, il devait être plus ou moins presque six heures du matin. Il ne leur restait que deux petites heures avant que l'heure du déménagement arrive.
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MessageSujet: Re: reviens-moi (léanche)   reviens-moi (léanche) EmptyMar 28 Jan 2020 - 22:12

Il y avait toujours eu quelque chose de réconfortant dans le fait de savoir que Blanche était toujours là, quelque part, prête à ouvrir les bras pour accueillir son éternel amant. Que ce soit pour une étreinte ou simplement qu’il passe à l’improviste et qu’il lui raconte ses récits de voyages. Elle était toujours là pour pardonner ses fautes, pour l’aimer malgré ses failles, elle, si tristement éprise d’un homme qui ne savait pas l’aimer. Et il avait fallu qu’il en tombe amoureux comme un jeune premier pour se rendre compte qu’il l’aimait depuis toujours probablement. Et il s’en était fallu d’un ultime faux pas, celui de trop, après des années à tester ses limites, pour qu’elle baisse les bras. Alors même si elle l’avait accueilli encore cette nuit, même s’ils avaient fini sur cette plage comme ils aimaient si bien se retrouver, Léo avait sentit que ce n’était plus comme avant, elle ne buvait plus ses paroles, elle ne le mangeait plus du regard, seuls restaient cette éternelle envie de l’autre et de trop grandes déceptions pour être pardonnées en un baiser langoureux. Tout n’était pas perdu, il le savait, elle avait toujours cette étincelle dans les yeux, mais lui faudrait déplacer des montagnes pour qu’elle lui fasse à nouveau confiance. Ou tout simplement être honnête pour une fois, lui parler à cœur ouvert de cet amour qui le bouffait depuis des mois, de cette détresse qui l’avait envahi depuis qu’elle était partie. Lui dire que s’il n’avait pas suivi Grace à l’autre bout du monde ce n’était pas parce qu’elle ne le lui avait pas proposé mais parce qu’il n’en avait plus envie. Mais ce genre de confession c’était un peu trop difficile pour lui, pas pour aujourd’hui en tout cas. Dans leur cellule de fortune ils retrouvèrent un semblant d’intimité, du moins de solitude, assis sur le banc, Léo n’osait pas penser à tout le sable qu’il avait partout sur le corps, en vérité il rêvait d’une douche et ce serait probablement la première chose qu’il ferait en rentrant chez lui. Ils ne peuvent pas nous garder, on n’a pas fait de mal, au pire on nous convoquera au tribunal dans quelques semaines, on nous fera payer une amande et ce sera tout. C’est du temps perdu. Emerson était bien au courant de tout ça et il était persuadé depuis le départ qu’ils avaient eu affaire à un flic un peu trop procédurier, qui voulait juste les faire mariner, mais il n’avait pas non plus trop élevé la voix, deux chefs d’accusation c’était déjà suffisant, il ne voulait pas ajouter outrage à agent à la liste. Il les avait bien entendu, ces petits mots doux, faire l’amour, comment qualifier leurs retrouvailles autrement ? Ce n’était pas une vulgaire baise avec une fille de passage, c’était bien plus précieux, bien plus doux. Et puis de toute façon Léo n’aimait pas ce terme, il ne pratiquait pas ce genre de sexe, ou plus depuis longtemps, il avait appris à aimer les femmes et à les respecter, beaucoup trop pour vulgariser ses étreintes, même éphémères. Mais c’est fou comme il aurait aimé que celle-là dur une éternité, au creux de Blanche, pour ne pas à avoir à la quitter. C’était donc presque ironique qu’ils se retrouvent coincé ici tous les deux, comme si le destin se jouait d’eux, certes ils ne se quittaient pas mais ils n’avaient plus le droit de se toucher. Il sourit tendrement alors qu’il la voyait rougir, l’effet de ses mots, ceux qui la rendaient fragile, touchante. Et pourtant elle trouva ceux pour lui rappeler qu’elle n’était que l’éternelle seconde, il lui faudrait ramer pour lui faire comprendre le contraire. Je ne l’oublierai pas non… Emerson renversa la tête en arrière, trouva le mur et s’y adossa, soudain lasse, comme si toute la fatigue de cette nuit folle venait finalement de s’abattre sur ses épaules. Je voudrais des levers de soleil comme celui-là tous les matins, Blanche. Pas forcément sur la plage, pas forcément à faire l’amour, mais la blonde dans ses bras, à regarder les rayons de soleil se lever sur sa peau. Des remords dans la voix, une pointe de tristesse, les yeux qui le piquaient, il était à bout de force et il savait qu’il n’en aurait pas assez pour se battre pour elle ce matin. C’est sûr qu’elle va te tuer. Il haussa les épaules avec un petit sourire narquois au coin des lèvres. T’as qu’à tout me mettre sur le dos, de toute façon elle ne m’a jamais aimé… J’suis désolé pour ton déménagement mais tout n’est pas perdu. Le jour était encore jeune et puis l’appartement n’allait pas s’envoler en quelques heures. Quant à Charlize, Léo espérait qu’elle avait su s’amuser à une époque avant de devenir la ménagère aigrie qu’il imaginait et que peut-être elle s’en souviendrait quand Blanche lui raconterait ses péripéties.

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Dernière édition par Léo Emerson le Mer 29 Jan 2020 - 7:50, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: reviens-moi (léanche)   reviens-moi (léanche) EmptyMer 29 Jan 2020 - 2:19

Ils n'avaient rien fait de mal, non. C'était à eux qu'ils en avaient fait. Mais contre ça, il n'y avait aucune loi, aucune règle qui pourrait les punir, rien pour réprimander leurs coeurs de se chercher et leurs corps de se désirer. Et ce n'était certainement pas pour ça qu'on les gardait derrière les barreaux. Si seulement. T'avais autre chose à faire en ce premier matin de deux-mille-vingt?, demanda-t-elle avec le même éternel sourire moqueur qui avait tapissé son visage dans la voiture de police, celui qui se narguait tant la situation lui apparaissait ridicule. D'une part, il avait évidemment mieux à faire que de passer sa matinée enfermé dans une cellule temporaire, en attendant que le policer fort probablement malheureux dans son ménage ne daigne les relâcher. Et elle aussi, d'ailleurs. Mais la légèreté de ses paroles était la seule chose qui lui était venue en tête pour dédramatiser la situation. Il y a très certainement pires criminels que nous en liberté. Ils devraient mettre ses efforts sur eux, plutôt que sur nous, mentionna la blonde assez fort pour que le gardien les entende et se sente un peu mal d'être mandaté à la surveillance de deux jeunes gens bien loin de représenter un danger pour la société de Bowen. Ce n'était pas totalement de bonne foi, peut-être aurait-elle dû se contenter de purger sa peine temporaire en silence, mais elle trouvait le geste totalement ridicule et, surtout, injuste. Le policier n'avait pas eu meilleure idée que les emmener au poste alors qu'il aurait pu seulement les avertir, voir qu'ils étaient deux amoureux éperdus l'un de l'autre qui se retrouvaient en ce début d'année encore fragile. Mais rien ne pouvait être simple entre eux, et donc c'était comme si la vie leur avait envoyé un message. Blanche fit s'agiter ses mèches rebelles, les grains de sable qui tombèrent sur le sol et qui tapissèrent la cellule d'une parcelle de leur souvenir alors que Léo osait parler su spectacle du soleil sur la peau de Blanche, causant en elle un frisson plus fort que les précédents, se détestant au passage de céder aussi facilement pour lui alors que chaque fois elle se répétait qu'il fallait lui résister, qu'il fallait être plus forte que l'envie, qu'à force de refouler ses sentiments ils finiraient par s'oublier. Même si elle savait pertinemment qu'il s'agissait de l'impossible, que si l'oublier relevait de la matière du plausible, après toutes ces années, elle l'aurait déjà fait. Concernant le souvenir de ce matin et ces granules qui en témoignaient, Léo affirma ne pas être prêt de l'oublier, s'adossant à son tour contre le mur, la tête qui y reposait, presque comme épuisé. Épuisé de sa nuit, sans doute. Épuisé d'elle, aussi. À force, on finirait par dépouiller la plage de tout son sable, souffla-t-elle en souriant, tourna sa tête vers le photographe fatigué pour lui accorder un faible sourire. Elle savait bien qu'il voulait évoquer autre chose, son ton triste avait été perceptible et avait soulevé en Blanche la plus grande des tristesses à son tour, comprenant qu'il était sans doute aussi blessé qu'elle dans cette histoire d'avoir perdu une part d'eux. Mais à tout ça, aux petites heures du matin, dégrisant de l'alcool qui ne les laissait plus parler aussi facilement et confiner dans une cellule froide, il avait été plus facile pour la blonde d'évoquer seulement cette partie de l'équation plutôt que de commencer à justifier leur couple brisé. Pas maintenant. Pas devant le gardien. Pas alors qu'ils n'avaient pas dormi et qu'ils se présentaient l'un à l'autre beaucoup trop fragile. Et, surtout, par alors qu'il n'y avait rien de plus à ajouter, parce que leur destin était joué. Et si Léo se trouvait célibataire pour l'instant, il finirait par trouver une compagne pour remplacer le manque de Blanche. Comme il avait fait pour remplacer le manque de Grace, avec elle. Et au moment où cette dernière reviendrait poser ses valises à Bowen, la nouvelle compagne de Léo se verrait expulser au banc des remplaçantes, juste aux côtés de la tatoueuse qui avait vu cette tactique de jeu maintes fois jouée. Pour ma part, j'aurais préféré un lever du soleil qui se termine sur une note plus..., elle réfléchit au terme qu'elle pourrait utiliser, arrêtant les recherches sur le seul qui pourrait décrire avec exactitude ce qu'il avait manqué de ce matin. Jouissif, gloussa-t-elle, faisant référence à la finalité de leur acte qui n'avait su voir le jour et son besoin encore si peu rassasié. Et, pourtant, pour lui prouver que ce n'était pas que ça, elle laissa ses doigts chercher les siens dans la panique que son ironie ne soit pas totalement déceler au travers de l'épuisement de son amant. Et quand enfin elle les trouva, discrètement, elle fit enrouler ses doigts contre ceux de Léo, une étincelle dans le regard, une envie de remettre cette folie de lever du soleil à demain, à la semaine prochaine, au mois prochain, ici et ailleurs, indéfiniment, autant qu'il ne voulait. Elle sentit à nouveau son coeur s'affoler alors que leur peau avait retrouvé contacte, ses joues devenir plus rougies, plus chaudes, l'envie de plus qu'une main chaste dans la sienne. Et pour palier à ce manque de lui, elle changea de sujet, évoquant qu'elle n'était pas bien mieux que morte, à l'heure actuelle, suivie d'un Léo pas plus rassurant quant à cette affirmation. Elle n'est pas dupe, fit la blonde en secouant la tête. Charlize sait bien que je ne peux te résister, après toutes ces années à éponger le mal de toi, laissa-t-elle glisser, elle aussi, cette fois, avec un ton amer de tristesse avant de secouer la tête à sa dernière affirmation. Ne sois pas désolé. Si ça se trouvait, son proprio n'y verrait que du feu. C'était plutôt les bras qui devaient l'aider qui l'abandonneraient. Et si tout était perdu, ça me donnerait une bonne excuse pour utiliser les clés de ta maison, finit-elle par murmurer dans un message complètement contradictoire. Un instant, elle lui martelait sa rancune. L'autre, elle lui envoyait des signaux inverses parce qu'elle était incapable de renoncer complètement à leur histoire inachevée. Même s'il s'agissait de la solution la plus logique. Des pas se firent entendre près d'eux, l'officier de la ronde matinal apparut dans l'ombre des barreaux. Lorsqu'il fit entendre sa voix rauque, Blanche lâcha la main de Léo. « Emerson, votre séjour est terminé », leur annonça-t-il en brandissant ses clés pour le libérer. Blanche se leva aussitôt, imitant le brun qui s'avançait vers la porte de la cellule. Le policier secoua la tête. « Pas vous, Cambridge », siffla l'homme. Il se retourna vers Léo, visiblement irrité que son stratagème n'ait pas fonctionné afin de garder les deux délinquants le plus longtemps possible arrêtés. « Vous êtes bien chanceux. Vos contacts ont parlé pour vous. Aucune charge ne sera portée contre vous, Emerson. » Il libéra Léo, Blanche se recula dans la cellule, reprenant place sur le banc qui était devenu froid sans la présence rassurante de son amant. « Quant à vous, Cambridge, puisqu'il faut tout de même rendre justice aux lois de ma municipalité de Bowen, vous recevrez un avis à comparaître sous peu. » Et une amende bien salée, fallait-il préciser, elle qui n'était pas la plus fortunée des deux. Elle soupira, alors que son regard se posa sur Léo. Va dormir, Léo, lui demanda-t-elle, de l'autre côté des barreaux. Tu en as besoin. Et ne t'en fais pas pour moi, aurait-elle pu ajouter. Elle s'en sortirait. Avec l'amende, avec le proprio, avec son déménagement. Dès qu'elle sortira d'ici. Le policier posa sa main sur le bras du brun, tentant de le guider vers la sortie. « Aller, Emerson, je n'ai pas que ça à faire »
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MessageSujet: Re: reviens-moi (léanche)   reviens-moi (léanche) EmptyMer 29 Jan 2020 - 22:54

Le sourire mutin de Blanche qui dansait sur ses lèvres et illuminait son visage alors qu’elle se moquait gentiment de Léo, il esquissa une moue en faisant mine de réfléchir, sûrement que cette nouvelle année aurait débuté par un matin dans son lit, comateux, en lendemain de cuite, rêvant encore au doux parfum que sa maîtresse aurait laissé sur sa peau. C’était un programme acceptable pour ce fêtard invétéré qui ne comptait plus les nuits d’ivresse et les lendemains difficiles. Peut-être bien oui ! J’avais prévu de ruiner ton déménagement en abusant de ton corps jusqu’à la nuit tombée. Tu vois, on m’a gâché mon plaisir. Le ton était sérieux, bougon, mais au fond c’était une bêtise, Emerson n’aurait pas osé ruiner tous les plans de la blonde, même s’il mourrait d’envie de lui dire que ce déménagement était une idée stupide puis qu’elle avait toute sa place chez lui. Et Blanche en rajouta, elle exposa son point de vue suffisamment fort pour que tout le commissariat l’entende. Léo posa sa main sur sa bouche pour la faire taire. Chuuuut, tu ne penses pas qu’on en a assez fait. Ouais c’est injuste mais j’compte pas moisir derrière ces barreaux toute la journée et toi non plus ! Et puis au-delà de ça, Emerson respectait les policiers, il avait plusieurs de ses connaissances ou amis qui en faisaient partie, des gens bien, qui aimaient leur job et qui avaient pour vocation de faire régner la justice plutôt que de bêtement appliquer la loi comme celui qui les avait arrêtés ce matin, disons qu’ils n’étaient pas tombés sur un gars bien. Et en même temps ils avaient tenté le diable tellement souvent qu’il fallait bien que ça arrive un jour. Pourtant si c’était à refaire il le referait, exactement comme ça, avec l’alcool qui lui tournait la tête, dans cette lumière naissante, presque magique, du petit matin, celle dont il parla à Blanche presque timidement. Evidemment la blonde choisit de ne pas attraper la perche qu’il lui tendait, comme si c’était encore les paroles d’un beau parleur, celles qu’elle avait entendu toute sa vie, de la bouche du même homme à chaque fois et auxquelles elle ne croyait visiblement plus. Léo était lasse, des excès de sa nuit, lasse de se battre contre plus forte que lui ce matin. Il comptait bien prendre les armes, mais pas aujourd’hui, il n’en avait pas la force, Blanche avait réponse à tout et lui n’avait pas assez de mots pour lui dire combien il l’aimait. Alors on irait conquérir d’autres plages, ce n’est pas ce qui manque, ici ou ailleurs. Que c’était beau de rêver de voyages, d’évasion, alors qu’il contemplait le mur gris face à lui et les barreaux juste devant. Il l’écouta distraitement, somnolant presque contre le mur frais mais le dernier mot le fit sourire, de la bouche de Blanche ça l’étonnait presque, pourtant il savait combien elle aimait vibrer dans ses bras, seulement elle ne mettait que rarement les mots sur ses désirs, preuve que l’alcool avait encore un peu d’effet sur elle. Si c’est ce que tu veux ça peut s’arranger, ma porte t’est toujours ouverte. Tu sais où me trouver, il ne faudrait pas rester sur ta frustration. Un rictus habillait la commissure de ses lèvres alors qu’il l’imaginait déjà frapper ce soir pour reprendre leur corps à corps là où ils l’avaient laissé. Cependant il doutait qu’elle en ait le courage et quand l’alcool aurait totalement quitté son organisme elle n’en aurait sûrement même plus envie. Sa main vint chercher la sienne, pas pour lui donner des idées, mais simplement pour venir trouver un peu de tendresse, leurs doigts s’entremêlèrent et ils n’eurent rien à ajouter à ça, Léo lâcha un soupire avant de reprendre sur un autre sujet. Finalement il y avait presque un avantage à cette arrestation, coincé l’un avec l’autre sans aucune intimité ils n’avaient d’autre choix que de se parler. Pauvre Charlize qui entendait inlassablement parler de Léo, le sujet récurrent de son amie puisqu’elle y revenait toujours. Elle ne doit pas être si convaincante que ça puisque tu ne l’écoutes pas ! Il se calma quand même, la brune était sa meilleure amie, il n’avait pas à la critiquer alors qu’il ne la connaissait pas après tout. Et puis il était sincèrement désolé de ruiner ses plans de déménagement. Il sourit, la fixant quelques secondes d’un regard brillant. Avant de baisser les yeux sur leurs doigts mêlés. Peut-être que c’est ce qui pourrait nous arriver de mieux. Qu’elle se serve de ces clés une bonne fois pour tout. Il avait cet espoir fou, qu’elle reprenne finalement confiance en lui. Mais on ne leur laissa pas le temps de continuer, un flic arriva face à eux, Léo hébété resta interdit quelques secondes face à ce qu’il venait lui annoncer, comme ça, après même pas une demi heure de détention il était libre, sans rien avoir fait. On le pressa de se lever, ce qu’il fit tel un robot, sans comprendre, il attrapa la main de Blanche pour qu’elle le suive. Pas vous Cambridge. Léo se figea, dans quel cauchemar étaient-ils, ils ne pouvaient pas le relâcher lui et garder Blanche alors que tout était de sa faute, il avait suffisamment insisté dessus lors de sa déposition. Le flic l’attrapa par le bras pour le presser de se dépêcher et il se retrouva seul de l’autre côté des barreaux. Vous ne pouvez pas me forcer à partir, pas sans elle.  L’autre rit jaune. C’est bien la première fois qu’on me demande de rester ici. Allez avancez Emerson, vous avez des papiers à signer. Léo resta là, sans bouger. Je vous paye une caution s’il le faut, mais si je sors, Blanche sort aussi. Le flic soupira, agacé. Ça suffit Roméo, elle va sortir votre dulcinée, seulement on la garde encore un peu, vite, j’ai pas que ça à faire. Et Cambridge lui demander d’aller dormir, alors il s’avança dans le couloir, se sentant encore plus coupable de l’avoir entraîné dans tout ça. Après avoir rempli la paperasse nécessaire et écouté le dernier seront du policier, Emerson était donc libre. Dans le couloir qui le guidait vers la sortie du commissariat Léo fut interpellé par une voix familière. Emerson, t'as eu chaud aux fesses cette fois-ci ! Il se retourna en reconnaissant l'homme qu'il n'avait pas vu depuis des années. Tom ! Ça fait un bail ! C'est toi qui m'a sortit d'ici ? Tom avait fait ses classes avec Liam, l'un des meilleurs amis de Léo et ils étaient entré ensemble dans la police de Bowen, fut une époque où les trois garçons et d'autres amis sortaient beaucoup en soirée, une joyeuse bande qui s'était un peu perdue de vue. Tu te doutes bien que tes ébats ont fait grand bruit depuis ce matin dans les couloirs. Quand j'ai reconnu ton nom j'ai un peu aidé pour que tu sortes plus vite. Je suis désolé, je n'ai rien pu faire pour Blanche. Léo lui en était reconnaissant mais à quoi bon sortir si Blanche restait derrière les barreaux. Il ne rigole pas ton collègue… Elle va rester longtemps ? L'autre haussa les épaules, visiblement embêté. J'en sais rien, c'est un vieux grincheux qui était trop fier de sa prise pour la laisser filer. Et puis avec son frère sous les barreaux il nous tient le discours de la famille pourrie qui mérite de payer, elle prend cher pour pas grand chose, je suis d'accord avec toi. Il lui fila une tape sur l'épaule avec un sourire amusé. Toujours cette même fille ?! A l'époque vous viviez encore chez vos parents, aujourd'hui t'as une maison Léo, tu pourrais faire ça chez toi, ce serait plus confortable. Emerson sourit en passant la main dans sa nuque. Visiblement Tom avait de la mémoire, visiblement quand il l'a connu Blanche avait déjà fait quelques ravages. Tu sais bien, le mariage et les trois gamins c'est pas pour moi. Il savait que Tom était marié et qu'il avait une vie bien rangée, loin de la sienne donc. Ouais mais on n'est plus des gamins et je ne serai pas toujours là pour te sauver la mise. Je vais essayer d'arranger les choses pour Blanche. Rentre chez toi, t'as une sale tête. Emerson hocha la tête, le remercia et sortit du commissariat en silence. A présent il rêvait de son lit.


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"Is that alright ?"
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MessageSujet: Re: reviens-moi (léanche)   reviens-moi (léanche) EmptyJeu 30 Jan 2020 - 6:06

C'était ironique tant ils étaient bien, c'était ironique de croire qu'il leur avait fallu une arrestation et un tour au commissariat pour se sentir aussi près, même s'ils étaient encore aussi loin. Ce n'était pas à défaut d'essayer, Léo lançait des perches longues comme son bras à sa maîtresse de toujours qu'elle balayait du revers de sa main aussi aisément qu'il le lui accordait. C'était une façon de se protéger, de protéger son coeur qui souffrait déjà beaucoup trop du mal de lui, du mal d'être sans lui. Ses intentions n'étaient pas claires, la blonde ne savait toujours pas ce que son ex attendait d'elle, la voulait-il encore une fois de façon passagère, la voulait-il pour quelques nuits, voulait-il retrouver le lien qui les unissait autrefois lorsqu'il avait besoin d'une épaule pour poser sa tête ou un corps pour s'enivrer l'instant d'un chagrin d'amour. Ou avait-il décidé de la vouloir entièrement, pour de bon. Et s'il s'agissait de la dernière option, comment pouvait-elle être assurément certaine qu'il ne s'agissait pas d'un de ses caprices, qu'il ne la voulait pas seulement parce qu'elle lui résistait, comme un objectif impossible à atteindre, comme un défi à réaliser. Une fois atteint, aurait-il encore besoin d'elle près de lui, aurait-il encore besoin de sa chaleur ou tout cela se serait-il fané et épuisé jusqu'à retrouver le goût d'une autre? Je t'ai gâché ton plaisir, hein?, demanda-t-elle en arquant un sourcil, un sourire moqueur à ses lèvres. C'était lui qui avait fondu sur elle, lui qui avait retiré ses vêtements, lui qui avait incité les rapprochements. Non pas qu'elle ne les avait pas désirés, même au contraire, mais il fallait savoir nommer l'investigateur de leurs étreintes. De dire que s'ils se retrouvaient ici, c'était de sa faute c'était de se jouer la victime alors qu'ils s'avaient tous les deux que ce n'était vraiment pas le cas. Ils étaient coupables, tous les deux, coupables d'aimer s'aimer. Blanche nota alors son opinion sur leur visite en prison, qu'elle trouvait effectivement comme une perte de temps. Or, contrairement à Léo qui s'était montré discret, elle avait su montrer son opinion vivement, à haute voix, elle qui le caractère explosif semblait avoir repris dans l'irritation de leur confinement. Elle se rappelait les officiers qui avaient arrêté Charles, ceux qui lui avaient retiré sa liberté. Elle se rappelait des gardiens de prison, des agents qui travaillaient pour assurer la sécurité des détenus mais qui n'avaient pas su assurer celle de son frère. Et elle les avait un peu en horreur, ceux qui étaient là pour les mauvaises raisons et qui s'acharnaient sur les mauvaises personnes, alors que de vrais coupables de crimes bien plus graves étaient toujours en liberté, dans toute la ville. Son opinion n'était pas partagée. Ou, du moins, c'était la façon qu'elle avait de le dire qui ne l'était pas alors que Léo couvrait la bouche de son amante, l'empêchant de poursuivre le reste de sa pensée. Contre ses mains, elle continuait de parler. Du calme, du calme, lâchait-elle, ses lèvres qui frôlaient doucement la peau de ses paumes. Elle profita de cette proximité pour glisser un doux baiser au creux de l'intérieur de ses grandes mains. Il les retira, elle lui sourit, toujours aussi moqueuse qu'au départ. Non, t'as raison, on n’a pas toute la journée. T'avais prévu abuser de mon corps jusqu'à la tombée de la nuit, je te rappelle. Et j'ai bien l'intention que ça se produise. Mais ce n'était pas raisonnable. Et c'était sans doute le reste de son ivresse qui lui donnait a légèreté d'agir ainsi alors que d'ordinaire elle aurait cherché à s'éloigner pour mieux contrôler ses envies. C'était peut-être aussi un mélange de l'obligation d'être ensemble, tous les deux, et l'effet que cette proximité avait sur eux. Peut-être un peu des deux. Peut-être ce qui motiva les prochaines paroles de Blanche, celle qui évoqua le sable qui leur manquerait si jamais ils s'abandonnaient à ce genre de lever du soleil tous les mains. On pourrait aller en Espagne, lança-t-elle comme une idée folle, lui qui lui avait déjà demandé après leur première aventure quels étaient les prochains pays qu'elle souhaiterait voir, avec lui, évidemment, clin d'oeil à cette discussion qui les avait faits rêvé, déjà, à Bali et qui pourrait les faire rêvasser encore plus, à Bowen, alors que leur liberté n'était plus leur. Et tout ça, c'était probablement encore les vestiges de l'abus de téquila qui parlait pour elle et peut-être aussi ce qui lui donna le courage de retrouver ses doigts et de parler du manque de lui qui ne s'était toujours pas comblé. Et qui, soyons honnêtes, ne le sera jamais complètement tant qu'elle ne le retrouvait pas définitivement. Attends-moi ce soir, Emerson, souffla-t-elle que pour lui, comme si c'était leur secret. Une fois sortie d'ici, une fois devant Charlize qui lui ferait la morale, évidemment, cette promesse lancée en l'air lui apparaîtrait comme une mauvaise idée. Mais pour l'instant, c'était l'idée la plus censée qu'elle avait eue depuis des lunes, de se promettre de retrouver le plaisir de lui, le plaisir qu'on lui avait coupé. Elle n'avait seulement pas pensé que son séjour au poste s'éterniserait encore des heures. Et comme pour calmer leurs ardeurs, comme si enfin Blanche se raisonnait, elle changea de sujet, évoquant Charlize, Charlize qui la cherchait surement partout, son portable qui était resté à la maison, dans ce qui lui servait de chambre temporaire. Blanche haussa les épaules en étouffant un rire, les diverses conversations où Léo avait été leur sujet principal lui revinrent en tête, celles où elle racontait ses folies, celles où elle racontait ses déceptions. Ou, alors, c'est toi qui l'es trop, convainquant, avoua-t-elle avec toute honnêteté. La vérité, ce n'était pas que Charlize ne savait pas bien faire valoir son point. C'était plutôt que Léo était bien trop doué pour la faire craquer. Et que, définitivement, Blanche n'avait pas encore assez souffert pour accepter, encore et toujours, de reprendre leur histoire là où ils l'avaient laissé. Finalement, la blonde osa proposer une solution de rechange, quant à la possibilité que son propre emménagement soit annulé, proposition qui venait faire équipe avec celle de se retrouver ce soir pour achever ce qu'ils avaient commencé. Blanche ne répondit rien à la dernière remarque de Léo, non pas par manque d'envie, mais parce qu'ils furent à nouveau interrompus, à croire qu'ils allaient toujours l'être dans des moments importants, en cette nouvelle année qui marquait de nouvelles traditions, sans pour autant perdre les anciennes. Un officier vint marquer la libération du photographe, laissant la blonde derrière, seule, lasse, fatiguée, la vie qui lui envoyait des signaux qu'elle devrait peut-être lâcher prise, la vie tentait à nouveau de les séparer, de les éloigner. Emerson s'opposa à sa libération, Blanche s'imposa, lui demandant d'aller dormir, de rentrer, de prendre soin de lui. Il en avait besoin. Et elle trouvait une solution pour sortir de là, il l'avait si bien dit, ils n'avaient rien fait de mal, ils n'étaient pas des criminels. Blanche le regarda s'éloigner, jusqu'à se retrouver seule encore une heure ou deux, à cet instant, elle avait perdu le compte. On l'avait fait languir, par vengeance, un peu, par jugement, aussi, parce que son nom était associé à celui d'un criminel. Et quand enfin on la libéra, une amende d'environ 700$ à payer et une tonne de papiers à signer, on lui accorda le privilège de faire un téléphone. Charlize? C'est moi. Ça va, t'inquiète. Je te raconte tout en rentrant. Dis... J'ai pas perdu le studio?
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MessageSujet: Re: reviens-moi (léanche)   reviens-moi (léanche) EmptyJeu 30 Jan 2020 - 23:43

Léo
Ce n'était pas à Blanche que Léo en voulait mais bien à l'agent de les avoir interrompu. Mais finalement, à bien y réfléchir, il pourrait se demander ce qu'ils auraient fait après. Une fois leurs corps épuisés et l'alcool évaporé, ils se seraient séparés un peu maladroitement, sans savoir quoi se dire, quoi se promettre, où arrêter pour ne pas faire plus de mal. Peut être que la blonde s'en serait voulu d'avoir été faible face à lui, peut être qu'elle lui en aurait voulu aussi d'avoir encore tant d'emprise sur elle. C'était un peu l'histoire de leur vie. Alors que là il leur était offert l'occasion de se poser calmement, de discuter, même de façon superficielle, même sans aborder les sujets importants, bien qu'il glissaient chacun leurs messages. Blanche était encore ivre alors que Léo avait dégrisé depuis longtemps, voilà pourquoi lui parlait à mi-mot alors qu'elle mettait les deux pieds dans le plat. Et s'il partageait son opinion quant à leur arrestation un peu trop arbitraire, il savait qu'il valait mieux faire profil bas plutôt que de se faire trop remarquer. Il n'était pas idiot, il comprenait combien elle détestait les forces de l'ordre et la justice en général avec ce qu'il s'était passé pour son frère, mais elle n'avait pas à payer également. Pourtant il semblait qu'elle s'en moquait totalement, avec ses airs de sale gosse elle gloussait sous la main de Léo, l'embrassant au passage. Il sourit en roulant des yeux sous les paroles de Cambridge c'était des mots en l'air, qui ne signifiaient rien même s'il avait envie d'y croire. Et puis cette proposition, l'Espagne encore, ils en avaient déjà parlé, même si ce pays n'attirait pas tellement le voyageur, si c'était pour elle il ferait l'effort d'y aller. On en reparlera alors. Même épuisé, à bout de force, il ne resta pas indifférent à la proposition de Blanche et même s'il doutait fort qu'elle vienne le rejoindre à la nuit tombée il fut pris de l'envie de l'embrasser, comme pour sceller cette promesse. Mais il ne fit rien, ne dit rien non plus et finalement ils changèrent de sujet. Et quand Léo accusa Charlize de ne pas être assez convaincante pour raisonner son amie, elle lui rétorqua que ce devait plutôt être de sa faute à lui. Il sourit à demi, ayant sa propre idée sur la question. C'est peut être que tu n'as pas besoin d'un garde fou. Au fond tu sais bien ce qui est bon pour toi, Blanche. Comme pour lui faire comprendre qu'il n'était pas si mauvais, comme pour s'en convaincre aussi. Sur les dernières paroles du photographe ils furent séparés sans pouvoir continuer. Léo retrouva sa liberté alors que Blanche resta derrière les barreaux. Il quitta le commissariat presque à reculons, s'installant à la terrasse d'un petit boui-boui en face pour mieux guetter sa sortie, sauf qu'elle n'arrivait pas et qu'au bout d'une heure il tombait de sommeil, il se résigna à rentrer chez et à se coucher, sans oublier qu'elle avait promis de le retrouver le soir mais loin d'être certain qu'elle tienne cette promesse.

Quand le réveil sonna, à huit heure du matin, je me levais péniblement, peu habituée à dormir autant, moi qui me levais toujours avant l'aube pour me rendre à la pâtisserie. Je me rendis directement dans la chambre de Blanche pour la réveiller et je compris rapidement qu'elle n'avait pas passé la nuit à la maison. C'était sans grande surprise, après l'intervention de Léo. Je ne m'inquiétais pas, à quoi bon, ma copine avait juste succombé, comme toujours, à son éphèbe elle reviendrait un peu plus tard. Je lui envoyais simplement un message pour lui rappeler qu'elle ne pouvait pas trop traîner, sans me rendre compte que son téléphone était resté dans la chambre. J’ai levé Romy, pris mon temps au petit déjeuner petit déjeuner, tranquillement en commençant à pester contre Blanche en voyant les neuf heure arriver sans avoir de nouvelles. J’avais remarqué mon placard ouvert et une ou deux bouteilles renversées, devinant sans mal ce qu’il s’était passé cette nuit. La blonde n'était pas raisonnable, son amant lui faisait encore faire n'importe quoi et qu'elle était incapable de refuser. Je n'avais aucune envie de passer encore pour la copine râleuse mais on n'étaient plus des gamines et je partais du principe que quand on prenait des engagements il fallait les respecter, j’avais pris ma journée pour elle, pour l’aider à son déménagement, pour qu’elle puisse démarrer sereinement une nouvelle vie et au lieu de ça Blanche papillonnait. Quelque part je l’enviais peut-être, de vivre une histoire aussi folle, d’être autant éprise d’un homme jusqu’à en perdre la raison, mais ce matin ça ne me faisait pas tellement rire. Finalement je tentais de l’appeler, sans réponse, en tombant sur la messagerie je ne laissais pas de message, de toute façon ça ne servirait à rien. L'envie d'appeler directement chez Léo me démangeait mais je ne le fis pas. Quelques minutes plus tard mon téléphone sonna. Le nom commissariat s'afficha sur l'écran et mon sang se glaça. Je n'eu rien à dire pour que Blanche se présente d'elle-même. Blanche ? Qu'est ce qu'il t'arrive ? Je paniquais, imaginant le pire, un accident ou autre. La blonde me rassura un peu, sans trop en dire, elle s'inquiétait pour son appartement. On avait rendez-vous à dix heure avec le propriétaire, on sera un peu en retard mais je vais passer chercher les clés, je vais lui sortir une excuse et ça devrait aller. Tu n’auras qu’à signer les derniers papiers avec lui plus tard, je pense que ça peut attendre. J’avais toujours réponse à toutes les situations alors je ne m’inquiétais pas pour son logement, elle l’aurait. C’était pour Cambridge que je m’inquiétait. J’imagine qu’il faut venir te chercher ? J’arrive, laisse-moi aller chercher tes clés et déposer Romy chez mes parents. Je n’attendais pas de réponse de sa part, m’habillant en vitesse je quittais ma maison quelques minutes plus tard et une bonne demi-heure après notre coup de téléphone j’arrivais au commissariat. Blanche m’attendait sur les marches. Remarquant qu’elle était encore en pyjama je levais un sourcil avant de venir la prendre dans mes bras. Ce ne fut qu’une fois dans la voiture que l’une de nous se décida à prendre la parole. Maintenant raconte-moi tout.

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