#24 - freja's garden party (topic commun)

Quand Freja était passée à la boutique, quelques semaines plus tôt, pour commander des fleurs pour sa garden party, j’avais insisté pour m’en occuper et venir les installer moi-même. Le métier de fleuriste était le premier que j’avais appris, le premier que j’avais exercé aussi, et même si, désormais, je m’occupais davantage de ma marque de cosmétiques que de la boutique elle-même, cela me faisait plaisir de retourner à mes premières sources, en particulier pour une amie. Freja avait acheté sa maison, et je savais, pour en avoir déjà longuement discuté avec elle, que c’était un vrai accomplissement pour la jeune femme. J’étais très heureuse pour elle. Les fleurs avaient été installées durant la mâtiné, puis j’étais retournée à la boutique, pour arranger quelques petites choses dans l’apres-midi. J’étais rentrée chez moi un peu plus tard pour enfiler une robe colorée et mettre du mascara, avant de prendre la direction de la maison de Freja. Quand j’arrivais sur place, les festivités avaient déjà commencées. J’avançai doucement dans le jardin, scrutant les lieux pour reconnaître des visages familiers. Je vis alors freja, au loin, qui entra dans sa maison. Seule. Je décidai d’aller la saluer, bien que nous nous soyons déjà vu le matin même. Un bouquet de pivoines roses dans les bras, j’allais à sa rencontre.
— Freja ? appelai-je.
J’arrivai vers elle, un sourire accroché à mes lèvres.
— Je sais que j’ai déjà amené pleins de fleurs, mais celles-ci sont très spéciales et elle sont pour toi. Comme ça se passe, ma belle ? Tu es contente de ce début de soirée ?

@freja ivanova

Après s'être mariée avec elle-même, Freja avait a nouveau lancé une grande invitation à Bowen afin d'inaugurer sa nouvelle maison. Même si pour le coup, la soirée se passait dans le jardin, une Garden Party comme on aurait l'habitude de dire dans la haute société. C'était un terme qui te plaisait sans aucune raison apparente. Et bien sûr, tu avais été invitée. Tu y croiserais sûrement des têtes connues, comme Woody, ou encore Aaron. Mais pas que et tu espérais qu'il y aurait d'autres personnes parce que tu ne parlais plus trop au premier depuis ton accident et tu étais en froid avec le second depuis ton départ il y a presque un an de cela. Même si tu étais rentrée depuis le mois de Novembre. Vous vous étiez vu deux fois et depuis, plus rien, silence radio. Il t'avait demandé de ne plus venir, tu respectais bêtement sa demande, quand il serait prêt à te parler, il viendrait à toi. Et sinon tant pis pour vous, c'est que votre amitié n'était pas si importante après tout. Tout de même, tu ne pouvais pas t'empêcher de penser à lui au moins une fois par jour et tu te retenais souvent de décrocher ton putain de téléphone pour l'appeler et lui demander d'arrêter son caprice. Tu avais bien compris que tu l'avais blessé en partant mais ce n'était pas en restant loin de lui que tu pourrais arranger les choses. Pourtant, tu ne voulais pas non plus franchir le point de non-retour. Alors tu attendais. Ces derniers temps, tu avais l'esprit plus occupé, dans le courant du mois de février, tu avais passé quelques jours à l'hôpital afin de te faire opérer. Une opération couronnée de succès, grâce à elle, la pression sur ta colonne avait largement diminué, ce qui voulait dire qu'avec beaucoup de séances de kiné, tu pourrais remarcher, mais déjà tu pouvais à nouveau sentir des sensations dans tes jambes et rien que ça, ça te faisait le plus grand bien. Dans quelques mois tu pourrais enfin dire adieu à ton fauteuil, mais pour le moment, tu en avais encore besoin. Tu pouvais te tenir debout si tu avais un appui stable mais tu ne pouvais pas encore faire le moindre pas. Il fallait refaire tous tes muscles, il te fallait être patiente mais tu arrivais enfin au but. Une fois sur place, tu te déplaçais parmi la foule, à la recherche d'une tête connue. Celle de Freja étant déjà bien entourée.Tu remarquais Aaron au loin, dans un coin, mais pas Woody. Tu pris alors un verre de jus de fruit, te posant aussi dans un coin du jardin, regardant la foule un peu de loin.

Blanche sourit à son amie qui avait déjà quelques-unes de ses oeuvres sur la peau, encrée à jamais, dans des tatouages qui eux n'avaient rien de temporaire. Alors évidemment qu'elle laisserait les autres profiter de son art avant de la monopoliser. De toute façon, Blanche était ici pour ses invités. « C'est un rendez-vous, chère reine de la soirée », lui lança la blonde avant de s'éclipser vers le stand qui lui était attitré pour la soirée. Au loin des invités, elle sondait la scène, se disait qu'avec les années, elle ne sortait plus beaucoup. Elle avait fini par aimer la solitude, par être casanière. Et bien qu'elle aimait sa routine plutôt calme, il fallait avouer que cette soirée était rafraîchissante. Blanche regardait les invités arriver, prendre contact, faire connaissance parfois. Elle guettait ceux qu'elle pouvait peut-être connaître, les têtes inconnues, ceux qui étaient de ses clients jusqu'à remarquer l'arrivé d'un invité particulier, un qui attira plus son attention que les autres. Léo, son Léo, il était là. Et il connaissait Freja, c'était toute une surprise. Au loin, elle sourit, son coeur s'accélérait, sa simple présence était suffisante pour lui faire manquer un battement. Et c'est ce que son coeur fit, il manqua un battement, mais pas pour les mêmes raisons. Blanche perdit son sourire quand Léo prit Freja dans ses bras avec une douceur qu'elle interpréta, qui ne lui donna pas l'impression qu'ils n'avaient été que des amis. Jalouse, elle l'était. Et ça ne faisait aucun sens, parce qu'il lui avait promis, Léo, qu'il n'y en avait aucune autre. Et Freja était en couple. Alors, pourquoi elle avait ce goût amer au travers de la gorge ? Elle exagérait, Blanche. Elle exagérait. Elle se retourna, dos à la scène, s'affaira à son équipement, quand une main vint se poser autour de sa taille. Léo. Évidemment, il l'avait vu. Il embrasse furtivement son épaule dénudée alors qu'elle replaçait sa couronne de fleurs. « Je croyais que tu n'aimais pas les tatouages, Emerson », lui répondit-elle en reculant pour mieux le regarder. « Tu connais Freja, alors ? » Elle ne savait rien. Tout ce qu'elle avait vu, c'était une étreinte chaleureuse qui ne lui avait pas plu. Elle ne pouvait rien insinuer de ce geste. Seulement, la jalousie, elle, elle était toujours là.

@Freja Ivanova @Léo Emerson

Tu ne bougeais pas d'un pouce, essayant de détailler du regard tout ce qu'il y avait de proposé pour la soirée. Tu te rappelais avoir entendu parler d'un stand de tatouage éphémère et tu irais sûrement y faire un petit tour. Pour le moment tu ne pouvais pas passer sous les aiguilles mais une fois que tu aurais retrouvé ton corps comme avant, tu comptais bien te faire plaisir en marquant ta peau. Tu jetais un coup d'oeil à la foule pour voir si Lux était déjà présente ou non. Tu ne semblais pas la voir mais tu n'avais pas une vision sur tout le jardin. Tu n'eu d'ailleurs pas longtemps à attendre, très rapidement elle fut près de toi. Elle se penchait pour te poser un baiser sur la joue, presque sur le coin des lèvres. Tu étirais un grand sourire, regrettant un instant de ne pas pouvoir te lever pour lui offrir un baiser furtif. Vous aviez faire connaissance avec Lux via l'application de rencontre et vous vous étiez très vite bien entendu. Elle était un peu ta bouteille d'oxygène, elle te permettait de te changer les idées, oublier les mauvaises choses du quotidien. Et tout cela sans la moindre prise de tête. « C'est toujours un plaisir de te voir, tu es très belle ce soir ! » Un beau sourire sur le visage alors que tu la regardais de la tête aux pieds. Elle te faisait penser à toi quand tu avais une dizaine d'années en moins. Tu ne vivais pas spécialement bien le fait d'avoir passé le cap de la trentaine alors traîner avec elle te donnait le sentiment d'avoir à nouveau vingt ans. « Ça va, ça n'a pas été difficile pour toi de trouver ? Il y a des connaissances à toi parmi tout ce beau monde ? » demandais-tu, un peu curieuse d'en apprendre plus sur la jeune femme. Jusqu'à présent, vous aviez très peu partagé sur vos vies respectives.

Comme je m’y étais attendu, Beth réagit à la pique amicale que je lui lançais à propos de Milo. Je ne savais pas vraiment ce que mon amie ressentait pour le beau guitariste mais j’avais vu sa réaction lorsque j’avais embrassé le garçon à la soirée du nouvel an. Je ne savais pas comment l’interpréter. Beth prétendait qu’il n’y avait rien entre elle et son colocataire, qu’elle le voyait comme un ami mais on n’était pas censé éprouver de la jalousie lorsqu’un simple ami embrassait une autre femme, j’étais plutôt bien placée pour le savoir. Lorsque j’avais vu Azriel poser ses lèvres sur celles de Sasha (ou plutôt l’inverse, puisque que c’était elle qui l’avait attrapé par le col), j’avais complètement vrillé, et c’était peu de le dire. Non. Il n’y avait pas qu’une simple amitié sans ambigüité entre Milo et Beth, j’en aurais mis ma main au feu. Je me trompais peut-être, mais les signes n’en restaient pas moins troublants. Je levai les yeux au ciel pour faire comprendre à la jeune femme qu’elle ne m’aurait pas si facilement.
— Tu le vois tous les jours, certes, mais le contexte fait tout, ma chère.
Ce soir, il n’y avait aucun vêtement pilou-pilou en vu, aucun élément qui rappelait la routine. Beth s’était apprêtée et je présumai que Milo aussi. Malgré tout, mon amie persistai à dire qu’elle n’était pas là pour lui, ni pour aucun autre homme. Elle voulait passer du temps avec moi. C’était bien évidemment mon cas aussi.
— Mais je suis heureuse que tu me laisses la primeur pour la soirée, pour ce qui est de ne pas te saouler…je ne promets rien, mais je vais essayer.
Je partis d’un petit rire, puis, la prenant pas l’épaule, avançai un peu dans le jardin où avait lieu la soirée.
— Tu repères des têtes connues, toi ?


@beth ellington

Si Léo n'avait pas voulu être trop démonstratif envers Freja histoire de ne créer aucun malaise, la brune se cala pourtant dans ses bras comme s'il n'y avait qu'eux à ce moment là. En même temps il s'agissait la de Freja, la norvégienne n'avait pas froid aux yeux et puis elle ne se laissait dicter sa conduite par personne, n'avait-elle pas organisé son mariage avec elle-même ? Le barbu sourit alors, plus amusé qu'autre chose. Il hocha la tête. On a toute la soirée, ce n'est pas pressé ! J'ai déposé une plante à l'entrée, j'espère que tu l'aimeras. Et qu'elle avait la main verte un minimum surtout, même s'il avait choisi quelque chose qui n'était pas trop fragile. Il ne s'attarda pas auprès de la brune, déjà parce qu'elle avait d'autres invités à accueillir où avec qui être et puis aussi parc qu'il avait remarqué Blanche un peu plus loin et que cette présence le crispa quelque peu. Heureusement il n'avait pas vu qu'elle avait assisté à toute la scène, en même temps qu'aurait-pu-t-elle interpréter, mis à part des retrouvailles chaleureuses entre deux amis ? Sauf qu'il n'était pas idiot et elle non plus, Cambridge le connaissait par cœur, ses manies, sa façon de toucher les gens avec qui il était proche, les regards qu'il lançait à ses conquêtes, même subtiles, elle les connaissait parce qu'il avait déjà usé et abusé de tout ça avec elle. Il glissa ses mains autour de sa taille fine et s'autorisa un baiser des plus doux sur son épaule. Non, c'est vrai, je n'aime pas ça. A toi de me faire changer d'avis. Il glissa sa main sur la cuisse tatouée de la blonde et caressa la rose qui l'ornait délicatement. Tu as déjà commencé d'ailleurs. La première fois qu'il avait vu cette rose il s'était dit deux secondes que c'était n'importe quoi. Puis il l'avait embrassé, il en avait compté les pétales et joué avec la peau qu'elle ornait, depuis il l'aimait bien, elle faisait partie d'elle finalement. Peut-être qu'avec cette caresse subtile il pensait faire passer son arrivée inaperçue, ou la lui faire oublier, mais c'était mal connaître Blanche qui le questionnait déjà. Oui. Depuis un petit moment, on s'était rencontré dans une soirée mondaine si j'ai bonne mémoire. Enfin pour être honnête ce n'était pas de cette soirée-là dont il se souvenait le mieux, il n'avait fait que l'y croiser, c'était plutôt la suivante, celle qu'ils avaient passé à danser ensemble qui l'avait marqué. Mais ça il était évident qu'il n'en parlerait pas. Elle t'a engagé pour la soirée ?! Léo était encore loin de se douter que les deux femmes étaient amies, ou peut-être redoutait-il cette option.

@Freja Ivanova & @Blanche Cambridge

C'était difficile à décrire, ce qu'elle ressentait pour Milo. De l'amitié, beaucoup d'affection. Mais plus ? Non, pas vraiment. Ou, du moins, Beth ne le savait pas vraiment. C'est qu'elle avait réellement connecté avec lui, d'une façon qui était impossible de décrire, il était réellement son meilleur ami et pas qu'à Bowen, de tous ceux qu'elle avait, même ces amis de longue date en Angleterre avaient été détrônés. Et, habituellement, en amitié, on n'était pas supposé ressentir de la jalousie. Mais Beth vivait difficilement avec l'idée de devoir partager Milo. De devoir partager son temps avec une autre, son attention. Parce qu'elle avait été habituée à l'avoir pour elle, vingt-quatre heures par jour et vice-versa, quand ils en avaient besoin. Et qu'inévitablement, tout ça, ça allait changer quand il allait trouver une fille qui lui plaisait. Ce serait elle avant Beth, bien qu'il lui avait promis le contraire. Elle ne se voilait pas la face, Beth, elle voyait bien que Az faisait passer Sasha avant Lys. La situation était pareille, les sentiments en moins. « Si je voulais qu'il me voie comme ça, Lys, crois-moi, je le ferais », dit-elle pour faire descendre Lys de son nuage de fabulation. « Lys, j'ai quand même un bébé qui m'attend demain matin », gloussa-t-elle en cachant sa panique intérieure. Qu'est-ce qu'elle allait le regretter, demain, quand le mal de bloc allait cogner et que bébé Ivy allait pleurer si fort qu'elle lui arracherait les tympans. Beth sonda ensuite le jardin, dans l'espoir de trouver un visage connu. La reine de la soirée, Freja, elle ne la connaissait pas, mais, au loin, elle vue Tahlia. « C'est pas Tahlia là-bas ? » Elle était contente de voir quelqu'un dans la même situation qu'elle, une maman qui avait laissé sa petite à la maison pour une soirée de plaisir.

@Lys R. Kickett @Tahlia Wates

Ses mains entourèrent la taille de la blonde, elle ne put s'empêcher de sourire malgré son coeur qui se pressait dans sa poitrine alors qu'elle n'avait rien manqué de l'entrée de son amant. Elle le connaissait par coeur, bien plus que bien des gens qui prétendaient la même chose qu'elle, et elle avait bien remarquée la proximité qu'il avait eu avec Freja qui se démarquait plus qu'une proximité amicale. Il ne lui avait jamais parlé d'elle, comme il ne lui parlait pas vraiment de ses conquêtes, mais elle pouvait bien comprendre qu'il y avait déjà eu une histoire entre eux. Pourtant, elle était bien loin de se douter que cette histoire, elle n'était pas si lointaine que ça, qu'elle remontait à à peine quelques mois. Il caressait sa cuisse, celle dont la petite rose tatouée ressortait sous son short de jean, prétendant que c'était à elle de lui faire aimer les tatouages. Elle aurait dû faire son pitch de vente, vendre le stand qu'elle devait tenir pour la soirée, mais elle, elle tentait de l'éloigner. Et ça ne fonctionnait pas. Ils étaient attirés, encore, l'un vers l'autre. « Mais ce soir, on parle de tatouages temporaires.... Ça t'intéresse toujours ? », demanda-t-elle peu convaincu qu'il se laisserait prendre au jeu, même s’ils étaient temporaires. Léo ne s'était jamais réellement intéressé à son travail, à ses oeuvres, à ses dessins. Il continuait pourtant à caresser son tatouage, Blanche recula à nouveau, le forçant à la regarder alors qu'elle s'interrogeait sur sa présence ce soir. Il fit de même, supposant qu'elle n'avait été qu'engagée pour ses services. La blonde secoua la tête. « Oui, mais pas que, commença-t-elle avant de s'expliquer, je ne pouvais pas dire non à une amie ! » Maintenant qu'il s'avait que toutes les deux, elles étaient copines, Léo allait se fermer, Blanche le savait bien. Même si elle lui avait demandé l'honnêteté.

@Léo Emerson

Même si serrer Léo dans tes bras de la sorte n’est pas un acte forcément réfléchi et plutôt provoqué par la jalousie, il est vrai que tu n’as pas pour habitude de te mettre des barrières. Et encore moins pour un homme. « Evidemment que je l’aimerai. Tu as vu mon jardin ? » Demandes-tu en riant et en montrant toutes les fleurs et les plantes autour de vous. Tu trouveras une place dans ta maison pour cette nouvelle plante sans difficultés, c’est certain. Alors que Léo s’éloigne, tu décides d’en faire de même pour aller chercher à boire dans le frigo de la maison. Ce n’est pas comme s’il n’y avait pas assez à boire dans le jardin… Mais tu as besoin de prendre un peu tes distances et de te calmer pour mieux revenir. A peine entrée dans la maison, la douce voix de Circé t’interpelle. Tu souris plus largement en te retournant pour faire face à la brune. Même si tu l’as déjà vue ce matin, c’est toujours un plaisir de croiser la jeune femme. C’est ton petit rayon de soleil. « Tu exagères. » Dis-tu en souriant malgré tout, heureuse de voir qu’elle a eu une petite attention spécialement pour toi. « Elles sont vraiment belles. » Affirmes-tu alors que tu attrapes le bouquet que Circé te tend. Tu les déposes sur le plan de travail de la cuisine le temps d’attraper un vase et de verser de l’eau à l’intérieur. « Ca se passe plutôt bien pour le moment, les invités ont l’air d’aimer la fête et mon jardin est magnifique. Je te remercie pour ça d’ailleurs, tu as fait un travail fabuleux. » Et tu le penses vraiment, Circé a des doigts en or et pas seulement pour ce qui est de son travail, tu peux en attester. « Je suis contente que tu sois là. » Ajoutes-tu en déposant les fleurs dans le vase, admirant le rendu.

@Léo Emerson @Circé Dewitt

Il était sûr qu'en voyant le jardin de Freja on pouvait remarquer son amour pour les plantes, on voyait que tout était entretenu, fleuri, c'était agréable. Léo pouvait être rassuré, sa plante survivrait entre ses mains. Et pour continuer dans le thème floral, à peine était-il arrivé à la hauteur de Blanche que déjà il caressait sa cuisse ornée de cette rose sensuelle. Impossible de rester correct lorsqu'il était en sa présence, surtout lorsqu'elle était là, face à lui, vêtue d'un short si indécemment court. Il s'esclaffa quand elle parla de tatouage temporaire. Je dois avouer que ça me rassure même ! S'il devait vraiment se laisser convaincre de passer sous l'aiguille, au moins il saurait qu'il ne le regretterait pas, ou seulement quelques jours ou semaines, rien de définitif, pour un homme qui avait peur de l'engagement c'était toujours plus rassurant. Ce n'était pas qu'il ne s'intéressait pas à ce que la blonde faisait, ni même qu'il trouvait qu'elle n'avait pas de talent, bien au contraire, toutes les œuvres qu'elle avait réalisé, toutes celles qu'il avait pu voir, il les trouvait vraiment réussies, pour certaines c'était même très impressionnant, seulement il n'était pas attiré par le tatouage, tout simplement, peut-être trop indécis, pour se dire qu'il aurait toute sa vie le même dessin sur la peau sans pouvoir le retirer. Il s'attarda pourtant encore un peu sur la peau douce de son amante, en espérant réellement qu'elle ne parle pas de Freja. Sauf que la brune était la reine de la soirée alors évidemment, elle l'évoqua. Vous êtes amies ? Il hocha la tête, un peu sur la retenue. Alors c'est normal qu'on se retrouve ici toi et moi. Sans en ajouter plus, il esquissa un sourire un peu gêné et enfonça ses mains, à présent libres, dans ses poches. Et... tu as le droit de prendre un verre même si tu dois travailler un peu ce soir ? Il n'avait encore rien à boire mais il avait bien envie d'aller se chercher quelque chose alors autant proposer à Blanche.

@Blanche Cambridge

Blanche m’apprit que Freja lui avait aussi parlé de moi. « Pas trop en détails j’espère. » Je ris. Ça faisait autant référence à mon gros concombre qu’à toutes mes conneries faites au #17. Bref, Harmonie et Tahlia arrivèrent ensuite, à peu près au même moment. À la réplique de la norvégienne, j’haussai les sourcils, un sourire amusé aux lèvres. « Frejarmonie, hein ? On dirait un girls band style Fifth Harmony avec une tentative ratée de les plagier. » Me moquais-je, surtout parce que j’étais jaloux de ne pas avoir droit aux gâteaux. Mais le vrai moment de jalousie, il se déroula quelques secondes plus tard, quand je lançai à Tahlia qu’elle était la plus belle, un compliment comme un autre que j’aurais dit à ma colocataire dans toutes circonstances. Si je ne remarquai pas son agacement sur le coup, je le remarquerais un peu plus tard, quand elle enlacerait Léo. Tahlia, elle, remarqua que quelque chose clochait mais préféra reprendre notre conversation sans le relever. Je souris quand elle parla de Lara. « Merci. Je suis pas objectif mais c’est vrai qu’elle est à croquer. » À ce moment, sa maman Zelda arriva justement avec un +1 que je ne connaissais pas. Malgré le tiraillement dans mon cœur, j’étais content de la voir sourire comme ça. « Salut Declan. J’imagine qu’elle te fout une raclée à chaque fois. » Je ris. J’étais passé par là, moi aussi, à Mario Kart. C’est à ce moment-là que mon regard s’attarda sur l’étreinte entre Freja et Léo, et à mon tour, pour demeurer civilisé, je m’éclipsai vers la roulette transformée en bar, proposant des cocktails aux autres. Tahlia me donna carte blanche, tant que je lui vendais du rêve. Assez surprenant qu’elle me fasse confiance sur l’alcool alors qu’elle avait habité avec moi. Plutôt que de venir me retrouver, Freja décida, elle, d’aller se chercher à boire à l’intérieur de sa maison. Je soupirai, murmurant pour moi-même : « Ça commence bien … » Et je versai des glaçons dans un shaker, improvisant un truc. Tahlia s’approcha de la roulotte, y déposant sa plante verte. Je terminai son cocktail composé de vodka et de triple sec en plus d’autres jus tropicaux, le tout surmonté de fruits coupés congelés. Je lui tendis le drink versé dans un pot Mason. « Et voilà Tahl’ ! » Lui lançais-je en lui tendant son cocktail. Je m’en fis un à mon tour.

@Freja Ivanova @Blanche Cambridge @Léo Emerson @Zelda M. McGuiness @Tahlia Wates

- Tenue -

Quand j'avais reçue l'invitation pour la pendaison de crémaillère de Freja, un grand sourire c'était affiché sur mon visage. Je n'avais pas revu la norvégienne depuis un bon moment. On avait beaucoup traînée ensemble à l'époque, elle était devenue une de mes bonnes amies. Je dirais même qu'elle était plus que ça, il y avait clairement une attirance entre nous, on flirtait sans même s'en rendre compte, c'est pour cette raison que lorsqu'elle s'est mise en couple, on a commencé à se voir de moins en moins. C'était légitime de sa part après tout, je le comprend, mais j'avoue qu'elle me manque encore.

Je suis au volant de ma voiture, les cheveux au vent lorsque j'arrive devant la nouvelle maison de la brunette. Pas mal, elle a du goût, ça ne m'étonne pas du tout. Je sors et me dirige vers la cours d'où j'entends des voix et de la musique. Une fois dans le jardin, je constate que Freja a mise beaucoup d'efforts dans la préparation de l’événement, j'avoue qu'elle m'impressionne. Je vois ma soeur qui discute avec une jeune femme au loin, je lui fait un signe de la main et lui envoie un baiser volant. J'irai la voir plus tard, j'aurai tout le temps pour fêter avec elle, pour l'instant mon attention se dirige plutôt vers le bar. C'est un van qui a été transformer, c'est jolie. Je souris à l'homme qui s'y trouve déjà accompagné d'une femme. Le drink qu'il lui a faite semble délicieux. Vous cherchez un job? Je vous engage dans mon bar. Que je lui dis en rigolant. Évidemment, je suis toujours à la recherche de personnel, mais je ne sais pas que l'homme qui se trouve près de moi est en réalité de copain de Freja et pas le barman qu'elle a engagée.

@conchobáhr rosenbach @m. lux sévigny @Tahlia Wates

« Oh juste assez », plaisanta Blanche quand Concho lui demanda si elle ne lui avait pas parlé trop en détail de lui. Elle lui lança un clin d'oeil avant de s'éclipser, reprenant place derrière son kiosque. Kiosque qui lui permit de voir toute la scène chaleureuse que Léo et Freja avaient partagée et qui l'avait mise mal à l'aise. Elle tentait de ne pas se laisser berner par une simple étreinte, mais elle en était incapable, elle avait sur les regards et les sourires, ces non verbaux qui ne trompaient pas. Quand Léo s'était approché d'elle, Blanche tenta d'oublier ce qu'elle avait vu. Mais il était anormalement mielleux, comme s'il cherchait à compenser pour l'accueil qu'il réservé à la reine de la soirée, même s'il ne savait pas encore si sa presque petite-amie l'avait vu faire, il agissait comme un enfant qui s'était fait prendre la main dans le sac par ses parents et qui tentait de recoller les morceaux. Il caressait cette jambe tatouée, demandait à passer sous son aiguille, alors qu'il ne lui avait jamais laissé sentir que c'était quelque chose d'envisageable pour lui. Il n'aimait pas les tatouages, Léo. Et ce n'était pas ce soir qu'il changerait d'idée. « Alors si tu veux, tu peux choisir le motif qui te donne envie », dit-elle en lui présentant les modèles pour la soirée, juste avant qu'elle lui demande comment il avait connu Freja. Et il lui retourna la question, le plus naturellement possible. « Oui, depuis quelque temps maintenant... », souffla la blonde. « Elle était une de mes clientes.. Puis on a rapidement sympathisé », expliqua-t-elle, comme si ça pouvait changer quelque chose juste avant qu'il ne lui propose un verre. « Tu veux me saouler, Emerson ? », demanda-t-elle en laissant un mince sourire tapisser son visage. « Ça ne serait pas très professionnel, j'ai quand même ma réputation à tenir.. » Parce que faire des flashs tatouages un peu pompette lui ferait sans doute dessiner des lignes pas très droites. « Puis, ça te laissera le temps d'aller voir les invités... De voir s'il n'y a pas d'autres amies dans le genre de Freja à que tu pourrais enlacer.. » C'était sorti tout seul, comme un haut-le-coeur, et ça allait sans doute tout gâcher.

@Conchobáhr Rosenbach @Léo Emerson