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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 morgan - tous les soirs, je m'égare dans la vingt-cinquième heure.

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morgan - tous les soirs, je m'égare dans la vingt-cinquième heure.  Empty
MessageSujet: morgan - tous les soirs, je m'égare dans la vingt-cinquième heure.    morgan - tous les soirs, je m'égare dans la vingt-cinquième heure.  EmptyVen 10 Avr 2020 - 15:48

Jeudi 04h28. Ca fait seulement quelques jours que je suis là. Ca fait seulement quelques nuit que je passe à Bowen et je suis déjà beaucoup trop souvent saoul. J'm'épuise. J'suis incapable de rester sobre. La soirée a été courte, ou longue, je ne sais plus. Mes pas résonnent sur le pavé sombre de la rue. Je ne sais pas vraiment où je suis. Mes sens sont altérés par l'alcool. Ma vue est trouble. J'lève lentement mon bras vers ma tête, dans le but d'apercevoir le cadran de ma montre. Mes yeux vitreux se posent sur les aiguilles, je les regarde sans les comprendre. Mes gestes sont lents, lourds. J'me sens fatigué. J'suis pas très précis non plus, je titube, je vacille. En fait, j'ai l'air d'un pauvre type. Il faut que je rentre chez moi et que j'aille dormir. Pourtant je connais bien cette ville, mais les souvenirs de mon enfance sont embrumés par l'ivresse. Je l'ai parcouru tant de fois ce bonne vieille Bowen. En trottinette, en courant, en traînant des pieds pour aller à l'école.. tant de fois. Et aujourd'hui, je la maltraite.

Je suis sur la place de la ville, celle où il y avait le marché quand j'étais gamin. Les odeurs de viandes rôtis et de légumes frais, ça résonne en moi. Mais j'suis ailleurs, trop loin pour me soucier de mes états d'âme d'enfant. Alors j'continue d'avancer, sans regarder où je vais. Pour seule compagne, une bouteille que je tiens entre mes doigts engourdis par le froid. Je frôle le mur, le tissu de mon sweat à capuche frotte contre les briques d'une maison. Je traverse une rue, je suis un point sombre dans une ville endormie. J'trébuche en revenant sur le trottoir. J'pers l'équilibre et la bouteille quitte la prise de ma main. Elle vient s'éclater au sol, au pied de trois mecs qui tiennent un immense mur froid de leurs épaules. Casquette sur la tête, bouteille dans les mains, cigarettes aux lèvres, ils auraient pu être mes compagnons de nuit. C'était sans compter le whisky qui coule sur leur baskets. Je redresse la tête.  Ils me font déjà face, épaules redressées, torses bombées et mentons fiers. J'marmonne, l'ivresse me fait perdre la raison et la politesse. J'ne trouve rien d'mieux que de leur faire un fuck. Quel maturité Ariel bravo ! "Toi tu vas avoir des problèmes". La voix d'un des types résonne, j'commence à rire. "Vous croyez vraiment qu'vous m'impressionnez ? Ca vous donne une bonne raison pour changer de chaussures, elles sont moisies." On peut dire que j'ai une répartie plutôt cinglante. Euh non Ariel, c'est tout pourri, et en plus, tu vas t'en prendre une. La violence ne tarde pas à faire son apparition. En quelques secondes, je me retrouve projeter au sol, la mâchoire déboîtée. Le gars n'a pas perdu une seule seconde pour me décalquer une droite. Ils sont ultra violents les gens par ici ! Il faut dire que ton attitude de petit con n'aide en rien Ariel! La voix dans ma tête me gonfle. Je me relève et je tape de toutes mes forces sur l'un des mecs qui esquive et me refout à terre. Nan vraiment là, j'suis pas en bonne posture. Mon sort se retrouve entre les mains de ces trois gars, tout dépendra du degré de violence qui les anime. Et à cet instant, j'suis bien trop saoul pour analyser tout ça. J'sens un nouveau coup s'abattre sur mes côtes, j'me replis en chien de fusil, comme un môme. Et j'attends. J'attends le prochain coup.
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