| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
|
| love me like you do • beth | |
| | |
Auteur | Message |
---|
Invité | Sujet: love me like you do • beth Sam 18 Avr 2020 - 17:46 | |
| __________________________________________
love me like you do __________________________________________
@beth ellington & @zak addams Je faisais le malin, par écran interposé, mais je n’arrivais toujours pas à croire que j’avais avoué à Beth Ellington qu’elle me plaisait, et encore moins qu’elle avait accepté de venir passer la soirée chez moi, à profiter de ma piscine. Cette fille, je la regardais du coin de l’œil depuis des mois, sans m’autoriser à lui avouer tout ce que je pensais d’elle. Putain, j’avais l’impression d’être un gosse, un adolescent habile comme un manche qui ne savait pas comment dire à une fille qu’il la trouvait joli. C’était pathétique. Je ne m’étais pas senti comme ça depuis le lycée ! La séduction, en général, était mon terrain de jeu. J’aimais séduire les femmes et les faire rire. Surtout les faire rire. Mais avec Beth, c’était différent. Depuis qu’elle avait accepté mon invitation, je ressentais une certaine anxiété. Douce bien sûr, rien de foncièrement désagréable, mais j’avais du mal à remettre mes pensées dans l’ordre. Ne l’imagines pas dans son petit maillot rouge, Addams, c’est pas le moment. T’as besoin de ton sang pour irriguer ton cerveau, là…J’essayai de garder les pieds sur terre un moment, filai sous la douche – froide – et enfilai des vêtements propres. Quand le son strident de la sonnette raisonna dans la maison, j’étais en train de préparer des vérines apéritifs aux concombres, fromage et tapenade maison. J’ôtai mon tablier et me recoiffai dans le miroir de l’entrée avant d’aller ouvrir à Beth qui, comme je m’en étais douté, était radieuse. Cette femme n’avait absolument pas conscience de sa beauté, c’était évident. Collant un grand sourire sur mes lèvres, je m’approchai de la belle anglaise pour embrasser sa joue, posant une main chaleureuse sur son épaule. — Ca me fait plaisir que tu sois venue, avouai-je, tu entres ?
|
| | | Invité | Sujet: Re: love me like you do • beth Sam 18 Avr 2020 - 23:31 | |
| Je vais arrêté de tourner autour du pot, qu'il avait dit. Quand Beth avait reçu le message, elle l'avait lu les sourcils froncés avant de laisser tomber son portable sur le lit. Tu me plais, qu'il avait ajouté. Et Beth avait cru perdre connaissance. Il avait un peu obsédé ses pensées, Zak, depuis qu'elle l'avait croisé sur la plage, l'autre matin et qu'il l'avait invité à déjeuner. Puis, il y avait eu la soirée au bowling, totalement improvisée, et, surtout, l'envie d'en apprendre encore plus sur le barbu qu'elle découvrait d'une tout autre façon. S'ils étaient amis depuis l'arrivée de Beth à Bowen, c'était la première fois qu'il lui donnait des palpitations. Peut-être parce qu'il s'agissait de la première fois depuis le début qu'elle s'accordait à en avoir. Quand elle était arrivée à Bowen, sa tête et son coeur ne répondaient qu'au nom de Rafael, jusqu'à se rendre compte qu'il n'était finalement pas ce qu'elle croyait être pour elle. Puis, il y avait eu ce flirt italien qui lui avait embrouillé les pensées, laissé croire qu'elle pouvait se donner la chance d'être heureuse. Mais à force de tenter sans avoir la certitude qu'il était intéressé par elle, elle avait fini par perdre les papillons. Ce qui laissait présentement son coeur vide, libre. Et, étrangement, Zak lui paraissait tout à coup tellement séduisant. Mais une fille comme elle, ça n'attirait pas des mecs comme lui. Il y avait tant qui les éloignait, tant qui faisaient qu'ils étaient des contraires. L'âge, d'abord. Il fêterait son trente-et-unième anniversaire, alors que le mois prochain, Beth ne ferait que vingt-six années et des poussières. Puis, Beth n'était pas séductrice. Elle rougissait plutôt facilement aux simples pensées qu'il puisse la trouver jolie. Et dans la dernière année, il avait dû fréquenter bien plus de filles qu'elle avait rencontrées d'hommes, puisque son compte ne s'élevait qu'à un en onze mois. Non pas qu'il y avait une compétition ou un nombre acceptable de conquêtes à avoir, mais cela réduisait l'habileté de la brune en comparaison à celui du tatoué. C'est après quelques SMS échangés que Zak lui proposa de venir profiter de l'eau de sa piscine, à la tombée de la nuit, ce que la brune accepta. Il ne manqua pas de lui préciser qu'ils seraient seuls, que ses colocs ne seraient pas chez lui. Et, évidemment, Beth avait averti sa meilleure copine de l'avancement de la situation, elle qui lui conseilla d'être bien épilée et de passer chercher des préservatifs, merci maman Lys, laissant les sous-tendus des propos du barbu un peu plus clairs. Timide, Beth avait enfilé son maillot rouge dans lequel elle ne se sentait tellement pas à l'aise, celui qui laissait une vue plongeante sur son ventre qu'elle avait en complexe depuis l'accouchement de Ivy, celui qu'il avait semblé aimé lors de leur quiproquo qu'elle avait superposé d'une robe ample et fluide blanche dont les volants lui chatouillaient les genoux avant d'arriver devant la maison de Zak, de prendre une grande inspiration et d'appuyer sur la sonnette. Zak vint lui répondre, sourire aux lèvres, avant de s'approcher d'elle, l'odeur de son parfum vint la faire frémir, ou était-ce la sensation de sa peau contre la sienne, sa joue contre celle de la traductrice, sa main sur son épaule nue. Déjà, sa peau s'emballait, virant à l'écarlate. « Je suis contente de te voir », avoua-t-elle en écho aux paroles du trentenaire. Il était peau, beaucoup trop beau pour une baignade nocturne. Beth hocha la tête à la question de son hôte, le suivant dans la maison qu'elle découvrait pour la première fois, silencieuse. « Comment tu vas, Zak ? », demanda-t-elle après un moment sans parler, brisant le malaise entre eux. Elle ne savait que dire, que faire, depuis qu'il lui avait avoué être attiré par elle. Elle nota le plan de travail de la cuisine où reposaient les apéritifs qu'il avait déjà commencés. « Besoin d'aide ? Je peux être une bonne sous-chef », fit-elle en riant. « C'est toujours moi qui cuisine à l'appart. Mes colocs adoooooorent mes crêpes », ajouta-t-elle en hochant la tête pour le convaincre de son pitch de vente. Il n'avait qu'à demander à Azriel, s'il voulait savoir, c'était le premier à raffoler de ses petits-déjeuners.
|
| | | Invité | Sujet: Re: love me like you do • beth Dim 19 Avr 2020 - 19:39 | |
| À peine avais-je ouvert la porte que je fus frappé par l’incroyable beauté de Beth Ellington. Et dire que cette femme n’avait pas conscience de sa beauté. Pire, elle la dénigrait. Je me souvenais encore de cette phrase qu’elle avait employée par sms et qui m’avait heurté « Comme un homme comme toi peut-il s’intéresser à une femme comme moi ». Je n’avais pas compris. Ne voyait-elle pas à quel point elle était jolie ? C’était une personne discrète, ça je l’avais remarqué depuis longtemps, et il était clair qu’elle manquait de confiance en elle, ça aussi je l’avais compris très vite en la fréquentant, mais j’étais loin de m’imaginer à quel point c’était ancré. Cela me peinait beaucoup, et j'espérais lui faire ouvrir les yeux sur la question, un jour. — Je vais bien ! Je t’en pris entre ! Je me décalai pour la laisser passer devant moi. L’effluve de son parfum fleurit chatouilla mon nez et colla automatiquement un sourire sur mon visage. L’effet que cette fille me faisait était assez dingue, elle me faisait sourire comme un gamin sans avoir besoin de faire quoique ce soit d’autre que d’être elle-même. Elle me plaisait. Elle me plaisait vraiment. Encore plus que je ne me l’étais figuré. Nous passâmes dans la cuisine, cela m’amusa que Beth propose son aide mentionnant du même coup ses talents culinaires – au moins, elle ne se dévalorisait pas sur tout les sujet, c’était plutôt rassurant. — Ah oui ? Tu cherches à me rendre jaloux de tes collocs ? Ca me plairait de pouvoir gouter à tes fameuses crêpes moi aussi. Je lui adressai un clin d’œil puis passai derrière mon comptoir. Je présentai à Beth les vérines que j’avais préparées pour elle. — Verrines de navet au lait de coco, par ici, précisai-je, et celles-ci sont au concombre, au fromage frais à la tapenade maison. Je te conseille le concombre. On pourra les déguster une fois dans la piscine, si tu veux. Je vois que t’es déjà prête, d’ailleurs, t’as mis ton joli maillot de bain… Les bretelles rouges apparaissaient sous sa robe blanche, le détail ne m’avait clairement pas échappé. Je la regardai avec un sourire malicieux aux lèvres et vis ses joues rosir un peu. C’était ravissant. — Je te sers à boire ? Je suis certain que j’ai quelque chose qui pourrait te faire plaisir. |
| | | Invité | Sujet: Re: love me like you do • beth Lun 20 Avr 2020 - 8:14 | |
| Elle n'était pas consciente de ce qu'elle dégageait. C'était sans doute dû au fait qu'à Londres, ce n'était pas elle la première de son groupe d'amie à se faire draguer dans les bars, à se faire proposer des verres ou des danses. Elle était plutôt la dernière casée, la dernière à qui les garçons venaient proposer un rencard, parce que toutes les autres étaient déjà prises. Du moins, c'est ce qu'elle pensait. Ça avait peut-être un peu à voir avec ce qu'elle dégageait, au fond. Beaucoup de sérieux, de gentillesse, d'envie de bien faire les choses, alors que la plupart des garçons de son âge cherchaient des coups d'un soir ou des histoires plus ou moins sérieuses. Puis, il y avait eu Rafael, Rafael qui semblait pouvoir lui donner ce qu'elle avait toujours voulu devant d'un homme. Il lui avait donné totalement autre chose, finalement, un bébé surprise qui allait changé toute sa vie, mais qui allait aussi la complexifiée. Et lui faire croire encore un peu plus qu'elle ne méritait pas de trouver quelqu'un qui faisait s'emballer son palpitant, parce qu'elle était à présent une maman et qu'elle n'avait plus le droit de s'amuser temporairement. Elle avait des responsabilités, Beth. Seulement, Zak lui faisait déroger de cette pensée, mettant sur son visage à la fois des sourires et des rougeurs. Il lui parlait avec une telle sincérité, qu'elle avait envie d'y croire, qu'elle lui plaisait et que ce n'était pas éphémère. Bien que ça, elle en doutait un peu. Généralement, avec elle, les garçons ne voyaient pas du long terme. Ou alors, ceux qui disaient en voir, n'agissaient pas de la sorte. Alors, elle tentait de ne pas trop s'emballer. D'une part, elle évitait d'être déçue, d'une autre elle s'évitait de paraître trop intense aux yeux de Zak, le but n'était pas de l'effrayé dès leur premier.... rendez-vous ? En était-ce un ? Zak l'accueillit, la laissa entrer chez lui avec chaleur, lui laissant le plaisir de découvrir sa belle et grande maison qu'elle n'avait jamais vu, maison qui était bien calme, ce soir, comme elle n'était pas habitée de tous ses résidents. Tant mieux, dans un sens, pas qu'elle ne pensait qu'à ce que Lys avait supposé en lui donnant des préservatifs, mais elle aurait été bien malaisée, Beth, si elle avait croisé Gisella, la belle brune des photos instagram, celle qui était à moitié nue dans sa cuisine et sur sa terrasse. Elle se laissa d'ailleurs guider vers cettedite cuisine, tentant de chasser les images d'une autre femme bien plus sulfureuse qu'elle de sa tête, adressant les petits coupe-faims que Zak avait préparés pour eux. Seulement, lui, il adressa plutôt la réplique de la traductrice, l'accusant de vouloir le rendre jaloux de ses colocs. Elle secoua vivement la tête, ce n'était pas ça du tout. Il ajouta qu'il aimerait bien goûter à ses fameuses crêpes. « Je... Je t'en ferai, un jour », fit-elle en hochant la tête. Un jour, si elle passait tout une nuit avec lui, elle pourrait le surprendre au petit-déjeuner avec des crêpes aux bleuets. Elle tâcha de ne pas trop penser à ce scénario, ses joues étaient déjà rosies par le désir et la timidité mélangée, son clin d'oeil était venu l'achever. « Mmmmm », fit Beth en écoutant le menu de son hôte qui avait l'air succulent, menu qu'il voulait déguster dans la piscine, lui annonça-t-il. Il adressa les bretelles de son maillot rouge qui paraissait sur ses épaules et, sans doute, sa couleur qui transparaissait au travers de sa robe presque translucide. « Oui.. », dit-elle en baissant les yeux. Il l'avait invité pour profiter de la piscine, elle ne s'était pas imaginé autre chose. Bon, oui, elle s'était imaginé autre chose, mais ça ne venait que plus tard, dans sa tête. Pas à peine arrivé. Ils ne s'étaient encore pas même embrassés. Elle ne lui avait même pas dit, de vive voix, qu'il lui plaisait en retour. Quand elle releva les yeux sur lui, Zak souriait malicieusement, sachant pertinemment ce qu'il déclenchait en elle. Et il s'en jouait. « De... De l'eau, s'il te plait. » Elle était déjà écrevisse. S'il se mettait à lui servir de l'alcool, elle serait aussi rouge que son maillot. Beth aperçut sur le plan de travail un plateau de transport. Elle commença à y mettre les bouchées, évitant Zak du regard, lui qui l'intimidait. « Je m'occupe de ça pendant que tu vas mettre ton maillot... ? » Ça sonnait comme une question, mais elle avait déjà commencé à rapatrier les verrines. Elle espérait qu'il aille se changer et qu'il n'honore pas sa promesse de bain de minuit dans les règles, parce qu'à l'instant elle était beaucoup trop nerveuse pour supporter, en plus, de sentir le désir monter dans son bas ventre.
|
| | | Invité | Sujet: Re: love me like you do • beth Mar 21 Avr 2020 - 15:22 | |
| Beth n’avait aucune idée de l’effet qu’elle produisait sur moi, pas le moindre indice même. N’avais-je pourtant pas été clair ? Peut-être pas assez en fin de compte. Ses attitudes, ses petits sourires, sa manière de parler. Savait-elle que se pinçait légèrement les lèvres quand elle prononçait certains mots, cette petite moue, à peine perceptible, en réalité, me faisait fondre. Et quand elle penchait le visage et que son cou s’étirait dans une ligne gracieuse, savait-elle qu’elle me donnait simplement envie d’aller me pencher, à mon tour, pour embrasser sa nuque ? Cette petite parcelle de peau, juste sous son oreille avait l’air si douce qu’il m’était difficile de lui résister. Beth ne savait pas tout ça. Pas encore, mais je me jurais de le lui faire comprendre, un jour…peut-être plus tôt que tard d’ailleurs. — Je hâte d’y gouter, dans ce cas… Je parlais de ses crêpes, bien sûr…même si mon esprit, lui, ne pouvait s’empêcher d’imaginer autre chose. C’était fou à quel point je la désirais, et à quel point aussi, je n’avais pas envie de la brusquer. Elle m’apparaissait précieuse et me donnait envie de faire attention, de la chérir surtout. Cette attention que j’avais envie de lui porter, m’apparaissait différente que celle que j’apportais aux autres femmes en général, différent même de ce que j’apportais à Gisella, à qui Beth c’était déjà comparée lors de notre dernière rencontre au bord de la plage. Gisella était une femme magnifique, bien sur. Elle était une femme de feu, une femme de pulsions sauvages. J’avais passer, au creux des bras de Gisella, des moments somptueux, des moments de passion…mais Beth n’avait pas à ce comparer à elle, ce que je ressentais pour la jeune anglaise n’avait rien à voir. Encore fallait-il que je parvienne à le lui faire comprendre. Le temps, sans doute, aiderait dans l’affaire. J’en étais persuadé. J’avais ouvert une brèche, je le sentais déjà. C’était un début. Quelques petits pas, seulement, mais quelque chose avait été initié. Les engrenages s’étaient mis à tourner, et je ne comptais pas les arrêter. Je la vis rougir, au moment où j’évoquais son maillot de bain. Ok, Addams, c’est pas le moment de la mettre mal à l’aise…vraiment pas. Je me sentis con tout d’un coup. Pantois, je ne fus capable que de lui offrir un sourire, que j’espérais le plus chaleureux possible. J’avais envie qu’elle se sente bien chez moi, accueillie, à l’aise…pas l’inverse. — De l’eau ? m’étonnai-je. Quoi ? C’est vraiment étonnant que quelqu’un souhaite simplement s’hydrater ? Non, bien sûr que non. Cela me décontenança pendant une micro-seconde, puis je me dirigeai vers mon frigo pour sortir une carafe. — Je la fais toujours infuser avec de la menthe…et parfois un peu de lavande. Ca ira ? C’était un truc que j’avais pris de ma mère, elle faisait ça aussi, pour donner un très léger gout à l’eau qu’on buvait ; j’admettais trouver ça agréable. Je servis donc son verre à mon invité puis la regardai, amusé, remplir mon plateau avec les verrines que j’avais préparer. — Je pourrais presque t’embaucher au restaurant, dis-moi, plaisantai-je. Elle continua son entreprise et me proposa de profiter de ce temps-là pour aller me changer. Je haussai un sourcil, amusé. — On dirait presque que tu es l’hôte et que je suis l’invité, rigolai-je. Très bien…tu peux accéder à la terrasse par la baie vitrée que tu vois là…il y a des transats, une petite table de jardin. La piscine, le jacuzzi. Fais comme chez toi, j’arrive. Je la laissai donc à ses affaires et parti enfiler un maillot de bain. Je pris soin de nourrir mon nouveau tatouage et d’ajouter de la crème anti-UV, s’il y avait bien une chose avec laquelle je ne déconnais pas, c’était ça. Quand je rejoignis Beth à l’extérieur, elle était assise sur l’une des margelles de ma piscine, les pieds dans l’eau, sa robe blanche relever sur ses cuisses. — Elle est bonne ?, questionnai-je en m’approchant. Je m’assis à côté d’elle, collant mon épaule à la sienne, puis coulai sur elle un regard joueur. — C’est dangereux de rester toute habillée si près de l’eau comme ça… Mon sourire s’élargie au moment où une légère lueur de panique imprégna son visage. En un instant, je me laissai couler dans l’eau puis, sans lui laisser le temps réagir, attrapai sa taille pour l’emmener avec moi, riant à gorge déployée.
|
| | | Invité | Sujet: Re: love me like you do • beth Mer 22 Avr 2020 - 3:57 | |
| Le savait-il, Zak, tout ce qu'il déclenchait chez elle ? Parce que Beth était plutôt facile à lire, quand il était question de sa gêne. Et il la faisait rougir sans cesse. Seulement, avait-il une idée de ce qu'elle pouvait ressentir, bien plus profondément ? Ce qu'elle pensait au-delà des peurs, des craintes, du manque de confiance en elle et de la semi-jalousie. En réalité, elle n'était pas jalouse. Pas concrètement. Elle était jalouse de leur expérience, de la façon donc cette brune, Gisella, avait pu charmer Zak et lui donner ce qu'il voulait, ce qu'il méritait, alors qu'elle, elle avait eu peine à lui répondre qu'il lui plaisait à son tour. Devait-elle lui dire ? Ou l'avait-il compris de lui-même, à la voir rougir quand il avait posé sa main chaste sur son épaule ? Ce simple geste avait incendié ses envies, alors qu'elle ne savait toujours pas comment les extirper de ses pensées sans se dénaturer. Parce que ce qu'elle ressentait, là, à l'instant, c'était différent de ce qu'elle avait jadis ressenti pour les autres. Ça prenait aux tripes, ça brûlait dans tout son corps en même temps d'être une douceur infinie. C'était violent et doux à la fois. Fougueux et timide. Et si elle fermait les yeux, elle pouvait s'imaginer lui sauter aux lèvres, là, tout de suite, pour lui dire qu'elle n'avait su répondre avec des mots à ses aveux, mais qu'elle aussi, elle avait envie de le découvrir encore plus, qu'il lui plaisait en retour et qu'il était sans doute l'un des seuls mecs pour qui elle éprouvait autant de tentation. Mais tout ça, non, elle ne le ferait pas. On avait à faire à Beth Ellington, tout de même. Une Beth extrêmement intimidée, qui plus est. Elle lui parla de ses talents culinaires, qui à côté de ceux du barbu étaient limités, en particulier celui relatif à ses fameuses crêpes aux bleuets. Zak murmura presque sa réponse, laissant comprendre à la brune qu'il avait hâte d'y goûter alors que la peau de la traductrice se hérissait. Il n'avait parlé que de crêpes et pourtant tout son esprit s'enflammait, comme si elle avait compris le sous-entendu qu'il pouvait y avoir derrière, sans pour autant en être certaine. Mais la gêne revint rapidement, quand elle se fit réflexion, se demandant à combien de filles il avait pu goûter dans les derniers mois, qu'elle ne serait pas l'exception à la règle. Encore une fois, elle n'était pas jalouse, et elle ne lui reprochait pas son passé et ses actions, il était si beau, Zak, impossible de lui résister, elle comprenait les femmes qui pouvaient avoir craqué pour lui. Seulement, elle, elle n'avait pas la même expérience. Et ça finirait par paraître. Après ces mois sans histoire ou presque, elle avait perdu la main. Et ce n'était pas ses plaisirs solitaires qui la gardaient expérimentée quand il était question des hommes. Entre son anatomie et celle de ces derniers, il y avait des différences accrues. Et elle en avait presque oublié comment les manipuler. Et déjà si elle en avait du mal à jeun, imaginé ce que cela pourrait donner si elle commençait à boire autre chose que de l'eau. Zak sembla étonné par la réponse de la brune, elle sourit faiblement, voilà qu'elle était encore moins intéressante à ses yeux de ne vouloir que de l'eau pour se désaltérer et éviter de rougir encore plus qu'elle ne l'était. « Ça sera parfait », fit-elle simplement, sans parler de la déception certaine qu'elle lui livrait. Il aurait sans doute préféré des bières, du vin, un cocktail quelconque, mais elle avait choisi de l'eau. Quelle idiote, se répétait-elle sans cesse. Zak se dirigeait vers le réfrigérateur d'où il sortit une carafe pleine et avant même qu'il se mette à remplir son verre, elle s'opposa. « Mais ça peut être autre chose, si tu préfères », fit-elle en affichant un mince sourire désolé sur ses lèvres. Mais Zak avait déjà rempli un verre qu'il avait posé près d'elle, son parfum ambré avait réchauffé son esprit à nouveau, alors qu'elle, elle se montrait de bonnes mains, remplissant le plateau des bouchées qui avaient l'air si bonnes qu'elle voulait goûter sans l'attendre. « Presque ? », demanda-t-elle en relevant le regard, quand il supposait qu'il pourrait l'engager dans son resto. Elle était taquine, à cet instant, et curieuse, aussi. « Qu'est-ce qu'il me manque, alors ? », ajouta-t-elle en souriant, le regard presque espiègle, continuant son travail. L'une des verrines coula sur le bout de son doigt, Beth le lécha rapidement en fermant les yeux pour profiter du goût prononcé de la tapenade en laissant un soupire presque coupable s'échapper, elle qui goûtait sans le vouloir. Zak lui indiqua ensuite la direction à prendre pour accéder à la piscine avant de s'éclipser, sans pour autant emporter la tension sexuelle qu'elle ressentait avec lui. Beth prit quelques minutes pour respirer avant de transporter le plateau jusqu'à l'extérieur où elle le posa sur une table basse. Le jardin était bien aménagé, autant que l'intérieur, d'ailleurs, les petites touches modernes faisaient masculines. C'était une vraie maison d'homme, loin de ce qu'elle aurait choisi, mais tout était bien installé avec goût et classe. Elle, elle était plus maisons vieillottes, sans doute ses traits britanniques qui prenaient le dessus. La traductrice prit place sur le rebord de la piscine, prenant soin de remonter sa robe alors qu'elle s'y assoyait pour éviter qu'elle ne soit trempée pendant que ses pieds et le haut de ses jambes s'habituaient à la température de l'eau, attendant patiemment son hôte qui arriva rapidement, son short de bain qui moulait son corps qu'elle tentait de ne pas trop regarder alors qu'il venait s'assoir près d'elle. « Un peu froide, mais je pense que c'est à cause de la différence de température avec mon corps », répondit-elle sans se rendre compte de ce qu'elle venait de dire. Rapidement, elle bégaya pour se reprendre. « Le corps humain est quand même plus chaud que la piscine, sinon on arriverait pas à se rafraichir hein... », souffla-t-elle, timide, encore plus quand la peau nue de Zak frôla la sienne sans retenue. Elle ferma à nouveau les yeux un instant, mais quand elle les rouvrit, il avait pris possession de sa taille, déclenché un nouveau feu dans son ventre, et l'avait entraîné avec lui dans la piscine en lâchant un cri de surprise. Bizarrement, elle n'était pas froide, l'eau. Son corps était sans doute tellement brûlant qu'il n'arrivait plus à se refroidir, alors qu'ils remontaient tous les deux à la surface, Beth complètement trempée, sa robe blanche qui était devenue complètement translucide. Elle peigna ses cheveux mouillés vers l'arrière de ses doigts avant de poser un regard sur Zak, toute la tension sexuelle qu'elle ressentait depuis son arrivée qui reprenait de plus belle. Elle était fiévreuse, brûlante, mais se taisait de ses envies, préférant plutôt lui dire : « Alors c'est comme ça qu'on traite ses invitées ? » en tentant de nager vers le rebord de la piscine, mais quelque chose l'en empêchait.
- Spoiler:
il a besoin de crème uv le soir ?
|
| | | Invité | Sujet: Re: love me like you do • beth Ven 24 Avr 2020 - 15:38 | |
| Il ne manquait rien à Beth, c’était la reflexion que j’étais en train de me faire alors que la jeune femme était dans ma cuisine, à placer les verrines que j’avais préparées dans un plateau, comme si elle s’appropriait les lieux. Je m’étais éclipsé une secondes pour enfiler un short de bain, et je fixai le miroir en me disant que non, décidément, il ne manquait rien à Beth. Je n’étais pas en train de l’idéaliser ou encore d’imaginer qu’elle puisse être parfaite. Non, bien sûr, que non. Personne ne l’était, et c’était plutôt rassurant d’ailleurs. Chacun d’entre nous venait au monde avec son lot de défauts, de qualités, ses bagages, ses forces et ses faiblesses. C’était ça qui faisait la complexité d’un être. Si Beth n’était pas parfaite, je pouvais affirmer pourtant qu’il ne lui manquait rien pour me plaire. J’avais connu de nombreuses femmes dans ma vie, je ne m’en cachais pas. Les personnes que la vie place sur notre chemin font partie de nous et nous construise, je ne regrettai rien. Certains liens avaient même été très fort avec quelques-unes de ses femmes, ou hommes d’ailleurs car j’estimais que parfois l’amitié pouvait être aussi intense que de l’amour. Pour autant, il y avait quelque chose de différent avec Beth, quelque chose que je n’expliquais pas et qui allait au delà de la simple attirance. Cela ne ressemblait à rien de ce que j’avais pu vivre jusque là, pas même à l’alchimie qui existait entre Gisella et moi. J’avais aimé des femmes, follement…et souvent très peu de temps. La passion avait ça de problématique, c’était souvent intense, mais très court, du mois chez moi. Mais avec Beth, c’était la première fois que mon instinct protecteur se réveillait, que je n’avais pas seulement envie de l’aimer, mais principalement de la mettre en sécurité. J’avais envie que rien de mauvais ne puisse plus jamais l’atteindre, que plus que rien au monde ne puisse lui faire du mal. Cette pensée me terrifiait car elle arrivait tôt. Je n’avais eu qu’un seul vrai rendez-vous avec Beth. Je lui avais avoué qu’elle me plaisait, certes, mais je n’avais même pas encore eu l’occasion de gouter ses lèvres. L’intensité de mes sentiments me donnait le vertige, et par ailleurs, je n’étais pas encore bien sûr de les comprendre. Je pris une longue inspiration, puis quittai ma chambre pour rejoindre Beth à l’extérieur. Je vins me mettre à côté d’elle, à la piscine, et lâchai un petit rire, amusé par la réplique de Beth et sa tentative pour se rattraper. — Oui, je comprends ce que tu veux dire, le mien a largement dépassé les 37 degrés depuis que tu es là, d’ailleurs, la taquinai-je. C’était à moitié une blague. Avoir Beth a côté de moi, alors que sa robe était relevée sur ses cuisses et que son maillot rouge transparaissait légèrement à travers le tissu blanc me donnait incroyablement chaud. Ce fut en partie pour ça, d’ailleurs, que je sautai à l’eau, embarquant la belle avec moi. Je remontai à la surface, complètement hilare, me rapprochant de Beth qui ramenait ses cheveux vers l’arrière. Même ainsi elle était belle. Le voile de sa robe, devenu complètement transparent, flottait dans l’eau et me caressant la peau, éveillant mes sens lentement. Je haussai un sourcil quand elle me demanda si c’était ainsi que je traitais mes invités. — Seulement les invitées très spéciales, lui assurai-je en venant l’enlacer sous l’eau. Je baissai le regard sur sa bouche un moment. Nous étions si proche que je parvenais à sentir son souffle sur mon visage. Son parfum m’enivrait. — Est-ce que j’ai le droit de t’embrasser, ou c’est trop tôt ?
|
| | | Invité | Sujet: Re: love me like you do • beth Sam 25 Avr 2020 - 7:09 | |
| Si, il lui manquait quelque chose à Beth. Il lui manquait une pincée de laissé aller, deux cuillères à thé de confiance et une tasse de gêne dissipée afin que la recette soit parfaitement réussie. C'est qu'en regard aux femmes que Zak avait pu fréquenter dans le passé, éphémère ou plus sérieusement, Beth était sans doute la plus réservée. Et pas que, sa réserve l'empêchait de se laisser complètement aller avec cet homme qui lui faisait tourner la tête. Des envies, elle en avait, elle n'était pas de marbre devant lui, encore moins depuis qu'il lui avait dit qu'elle lui plaisait, qu'il avait envie de la découvrir comme femme et de laisser leur affection amicale de côté. Parce que jusqu'ici, c'était ce qu'ils avaient été, des amis. Mais pour Zak, Beth représentait maintenant plus que ça. Et l'inverse était vrai. Des envies, elle en avait. Elle aurait aimé être le genre de fille à y succomber, à le plaquer sur le réfrigérateur quand il s'y était rendu pour y verser son eau pour l'embrasser. Mais au contraire, Beth demeurait figée sur place, rouge homard, à fantasmer de loin sur l'homme qui s'intéressait à elle en ne cessant de se demander qu'est-ce qu'elle avait bien pu faire pour qu'un homme tel que lui ne voie qu'elle. Et ils avaient toute la vie pour qu'il le lui explique, pour qu'il trouve les mots à poser sur ce qu'il ressentait pour elle. La nuit, quant à elle, était jeune, et il tardait à Beth se trouver son courage afin de faire comprendre à Zak qu'il lui plaisait en retour. À l'extérieur, la brise chaude de fin de journée venait chatouiller la peau de la Britannique. Les pieds dans l'eau, attendant que son prince charmant ne revienne vers elle, elle pensait. Elle pensait à Ivy qu'elle avait laissé de côté avec son ex, elle pensait à ces autres à qui elle faisait compétition sans relâche, elle pensait à elle et sa timidité qui aurait finalement raison d'elle, qui lui gâcherait ses chances avec Zak. Pourquoi ne pouvait-elle pas être plus que Lys, belle et libre, sans filtre, séductrice, délicieuse. Quand elle s'y tentait, elle s'y prenait mal, elle disait les choses de travers. Une pensée alla vers sa meilleure amie qui, si elle avait été présente, lui aurait dit de prendre ses ovaires dans ses mains et d'agir en femme, d'arrêter de se freiner. Qu'est-ce qu'elle avait besoin d'entendre ce conseil. Zak finit par la rejoindre à l'extérieur. Sur son corps, l'encre paraissait si belle, seulement Beth ne s'autorisait pas à le regarder trop longtemps, la gêne qui revenait au galop. Elle se contenta de commenter l'eau de la piscine, prenant la peine de se rattraper sur les paroles choisies. Zak lâcha un léger rire qui fit sourire Beth, elle se cacha derrière ses longues mèches brunes, osant une réplique qui ne lui ressemblait pas du tout. « Alors tu me trouves jolie, c'est vrai.. ? », demanda-t-elle en replaçant les mèches de ses cheveux qui volaient au vent de la soirée avant de se faire emporter par le barbu dans la piscine. Leurs corps semblèrent vite s'approcher, comme s'il s'agissait de leur destin, mais la proximité de leur peau fit accélérer le palpitant de la traductrice à un rythme qu'elle ne connaissait pas encore, si bien qu'elle tentait de l'ignorer, de faire comme si elle ne ressentait pas cette tension sexuelle entre eux, tant elle ne savait pas comment agir. C'est l'humour qui trôna, lui demandant s'il traitait ses invitées de la sorte, ce à quoi Zak répondit du tac au tac, précisant qu'il ne réservait se sort qu'à celles qui étaient spéciales. Beth lui lança un franc sourire alors qu'il passait ses bras autour de sa fine taille, approchant encore plus son corps du sien, l'eau qui décuplait les sensations créées par sa faute dans tout le corps de la brune. Elle aurait voulu lui répondre, mais Beth était figée, fixant le regard de Zak, imitant le chemin de ses yeux posant les siens également sur les lèvres du Canadien. Et instinctivement, elle vint mordiller sa lèvre inférieure. « Est-ce que tu en as envie ? », demanda Beth, cils battants. Mais elle n'attendit pas la réponse de son amant, elle combla la distance entre leurs deux visages pour venir poser sur les lèvres de l'homme un doux baiser, chaste, presque timide, mais rempli de passion. À cet instant, il la rendait femme. Elle ne pensait pas à ces autres filles qui avaient partagé un bout de chemin avec lui, ni à Ivy qui dormait chez son papa, elle ne pensait plus à sa gêne et à ses joues qui devaient être sanguines, elle ne les sentait plus, la chaleur l'avait envahie. Elle enroula ses jambes autour de la taille de Zak, la pression de l'eau qui aidait à la rendre plus légère, resserrant ses bras autour de sa nuque. Et quand elle se sépara de lui, après avoir ri nerveusement, elle plongea un regard sur ses yeux azur. « Tu me plais, Zak... »
|
| | | Invité | Sujet: Re: love me like you do • beth Dim 26 Avr 2020 - 17:57 | |
| Alors, tu me trouves jolie, c’est vrai…? L’étonnement dans sa voix verbalisa tout ce que j’avais cru deviner jusque là. J’avais beau lui avoir écrit noir sur blanc qu’elle me plaisait, cela lui semblait toujours surréaliste, a priori. Beth était pourtant jolie, plus que jolie même, elle rayonnait. Je savais que le manque de confiance en soi pouvait faire des ravages, et dans le cas de Beth, il lui empêchait de voir qu’elle avait tout pour qu’on la trouve belle. La beauté, bien sûr, était subjective, chacun avait sa vision propre, mais en toute objectivité, Beth était magnifique. J’étais sûr de ne pas être le seul homme à le penser, j’aurais même pu mettre ma main au feu que j’étais loin, très loin d’être le seul même. Quand nous fûmes tous deux à l’eau, et nos corps suffisamment proches pour éveiller doucement le désir, je la pris contre moi. En lui demandant si je pouvais l’embrasser, je ne réalisais pas de suite mon erreur, car j’avais instillé le doute en elle, je m’en rendis compte au moment où elle me répondit elle-même par une question. Si j’avais envie de l’embrasser ? Ne le lui avais-je pas démontrer ? Je compris, quand ses lèvres s’écrasèrent sur les miennes, que je ne devais plus marcher sur des oeufs avec elle, comme je le faisais depuis le début. Il fallait que j’affirme mon envie d’elle, que je lui démontrer qu’elle n’avait aucune raison de douter. L’heure n’était plus au tâtonnement. Il me fallait arrêter d’hésiter, arrêter de la ménager, en sommes. Beth avait besoin d’être rassurée, besoin que je lui montre qu’elle était la seule femme qui occupait mes pensées. Je lui rendis son baiser, gémissement doucement contre ses lèvres. J’eus du mal à donner l’intensité que je souhaité à ce baiser, essayant tant bien que mal de ne pas nous faire couler. Alors que mes jambes fatiguaient que pedaler dans la flotte pour tâcher de nous maintenir à flot, je lâchai un rire contre sa bouche. C’est alors qu’elle s’enroula autour de moi, puis se détacha de ma bouche, en riant à son tour. J’en profitai pour me tenir d’une main à la margelle et reprendre un semblant d’équilibre. Nos regards s’accrochèrent et il me sembla que l’air et l’eau autour de nous prirent la douceur de la soie, ou peut-être était simplement mon âme qui se baignait dans la chaleur de ses yeux. — Tu me plais aussi, Beth, déclarai-je avec un sourire comblé sur les lèvres, et au risque de passer pour quelqu’un de trop fleur bleue…tu me plais depuis le jour où je t’ai vu entrer dans mon restaurant, avec cet air triste sur le visage. Je ne l’explique pas, mais j’ai tout de suite su que tu étais faite pour moi… Je coulai sur elle un regard plein de tendresse, replaçai une de ses mèches mouillées derrière son oreille puis vins l’embrasser à nouveau. Je caressai ses lèvres avec douceur pour enfin intensifier l’échange, venant titiller sa langue du bout de la mienne tandis que ma main passait derrière sa nuque et dans ses cheveux. Mon désir grandissant à mesure que notre baiser se faisait fougueux et passionné. Je quittai ses lèvres, avec un sourire taquin puis plongeai dans son cou pour couvrir sa peau de baisers mouillés, me risquant même à descendre dans son décolleté. |
| | | Invité | Sujet: Re: love me like you do • beth Lun 27 Avr 2020 - 4:45 | |
| Zak aurait pu lui dire dans les dix langues qu'elle parlait, qu'elle n'aurait rien comprit, Beth. Quand on parlait d'elle, de ce qu'elle représentait aux yeux d'un homme, elle devenait sourde, muette et aveugle, tout ça en même temps. Elle perdait même l'odorat et le toucher. C'était les effets du manque de confiance. Ça faisait des ravages. Et, souvent, ça faisait fuir des hommes, ceux qui n'étaient pas assez solides pour supporter les questionnements et les hésitations de la brune. C'était une raison pour laquelle elle ne flirtait pas beaucoup, Beth, ne remarquant même pas qu'un homme lui portait de l'attention et le faisant fuir avant même d'avoir capté les sous-entendus. C'était sans doute, aussi, la raison pour laquelle elle était encore célibataire. C'est qu'à force, on la relayait au plan d'amie. C'était pas mal moins difficile de la gérer de cette façon plutôt que de tenter de comprendre son manque d'estime et de vouloir le combler. Alors, non, elle n'avait pas compris, totalement, qu'il la trouvait jolie de cette façon, bien qu'il l'avait couvert de doux regards et de douces paroles. Non, elle ne l'avait pas compris, parce qu'en matière de sentiments et de séduction, elle était novice. Elle, tout ce qu'elle connaissait, c'était les romans à l'eau de rose qu'elle avait dévorés et ses courtes histoires qui s'avéraient être des échecs. Alors, comment répliquer ses rêves de fiction quand elle ne savait même pas comment interpréter les signes d'un mec qui lui avait pourtant dit, ou plutôt écrit, qu'elle lui plaisait ? Mais l'heure n'était plus aux questionnements, du moins pas ceux-là, alors que le trentenaire l'avait entraîné avec lui dans l'eau bleue et que leurs corps s'étaient instinctivement trouvés. Encore une fois, Beth assainit Zak d'un questionnement inutile. Du moins, inutile pour la majorité des gens. Mais elle, comme elle lisait mal les signes, elle avait eu besoin de savoir... Seulement, le regard du brun ne mentait pas et elle se fiait sur ce dernier pour trouver le chemin vers ses lèvres pour lui livrer leur premier baiser, dans un rythme plutôt lent qui avait le goût d'un délicieux dessert ou d'une plume légère. Elle s'agrippa à lui, ayant du mal avec l'idée de s'éloigner de lui, enroulant ses jambes contre le bassin de Zak et ses bras autour de sa nuque, toujours assez près pour que son souffle vienne réchauffer celui de la traductrice et la faire frissonner dans son bas ventre qui s'emballait déjà seulement en repensant à la douceur de ses lèvres. Ciel, elle venait de l'embrasser, de combler ce fantasme qui la hantait depuis qu'il lui avait dit qu'elle lui plaisait, qu'elle lui plaisait réellement. Et, comme s'il lui fallait des mots pour expliquer ce baiser, elle lui avoua qu'elle aussi, elle était attirée. Satisfait, il lui rendit son sourire et ses aveux, rien qu'elle ne savait pas déjà, d'ailleurs. « Non, je veux dire... Tu me plais vraiment et... Et je ne t'avais pas répondu quand tu me l'avais dit », fit-elle timidement avant qu'il ne continue le fil de sa pensée, parlant de leur première rencontre et de son attirance qui en était née. Ses mots déclenchèrent le feu dans son ventre, incendie qui reprit de plus belle, ainsi que sur son visage, rougissant ses pommettes aux aveux du tatoué. « Ce n'est pas fleur bleue... », murmura-t-elle en caressant la joue de Zak. « C'est vraiment très beau... » Et il rompu à son tour la distance entre eux, retrouvant ses lèvres dans un baiser plus brûlant. Cette fois, ce fut elle qui gémit contre les lèvres de Zak en réponse à son baiser qui s'intensifiait, qui faisait à présent danser leurs langues dans un tempo plus rythmé, gémissements qui prirent de l'ampleur alors qu'il quitta les lèvres de Beth pour retrouver sa nuque, la naissance de sa poitrine... Les voisins entendaient peut-être, elle se ravisa, retrouvant le silence, trop timide que leur intimité se fasse entendre, relâchant sa tête vers l'arrière, yeux fermés. « Zak... », murmura-t-elle, son intime cachette qui voulait exploser sous de si douces caresses. Elle releva les yeux vers lui, mordant sa lèvre inférieure, caressant du bout des doigts les fleurs tatouées sur son torse, descendant dangereusement vers son short de bain. Arrivée à la barrière que créait le tissu, elle posa un regard interrogateur sur lui. Était-ce le bon moment ? Allaient-ils trop vite ?
|
| | | Invité | Sujet: Re: love me like you do • beth Mar 12 Mai 2020 - 16:28 | |
| Beth ne me trouvait pas trop fleur bleue, ce qui était déjà un bon début. Exprimer ce genre de chose n’était pas très coutumier chez moi, mais les expérimenter non plus, en fait. Tout ça ne me venait pas naturellement d’ordinaire mais Beth créait de l’inédit, me faisait sortir de ma zone de confort, et cela me plaisait. La tendresse que j’éprouvais pour elle allait au delà des mots, et j’avais beau lui avoir expliqué qu’elle me plaisait depuis le premier jour où elle avait passé la porte de mon restaurant, ma description était encore bien loin des sentiments réels que j’éprouvais. Je ne savais pas si c’était de l’amour, il était encore trop tôt pour le dire, et je n’avais pas envie de précipiter les choses, car dans la précipitation, on multipliait nos chances de faire des erreurs et je ne voulais pas en faire avec Beth. Je souhaitais que les choses se déroulent sans embuches, sans troubles. Je souhaitais lui offrir un lit de rose, sur lequel elle pourrait avancer sans craindre de se piquer, car j’aurais pris soin d’enlever toutes les épines. Oui, je voulais ça pour Beth. Qu’elle ne craigne plus rien, qu’elle se sente en sécurité avec moi. Ce besoin que j’avais de prendre soin d’elle n’avait jamais été aussi présent, et je n’avais jamais ressenti quelque chose de tel pour une autre. Certes, j’avais le sentiment d’être plutôt prévenant, bienveillant même, envers mes amies, ou les femmes avec qui je sortais, pour autant cette nécessité de savoir Beth en sécurité n’avait rien à voir avec ce que j’avais pu éprouver pour d’autres auparavant. Et ce besoin grandissait en même temps que mon désir pour elle. La manière dont elle me rendait mon baiser, dont ses lèvres semblaient avides des miennes, augmentait cette attraction qui prenait de plus en plus de place. J’embrassai sa peau, la goûtai sans retenue et mon prénom qu’elle souffla manqua me rendre fou. Je relevai la tête vers elle pour capturer à nouveau ses lèvres, puis elle croisa mon regard, alors que sa main descendit sous l’eau, caressant mon ventre, ne s’arrêtant qu’au moment où elle rencontra le tissu de mon short de bain. Je lui adressai un sourire en coin, sa timidité m’amusait et me charmait en même temps. J’étais heureux, toutefois, de constater dans son regard, qu’elle avait envie autant que moi que les choses aillent plus loin. Malgré tout, le manque d’appuie dans la piscine et le mouvement de mes jambes que je devais maintenir pour nous garder à la surface, m’empêchaient de la prendre dans mes bras ou de la toucher avec l’assurance que je souhaitais. Je saisis alors Beth par la taille, la ramenai à moi puis glissai mes paumes sous ses cuisses pour la soulever et la faire asseoir sur les margelles hors de la piscine. Un sourire taquin accroché aux lèvres, je hissai mon buste hors de l’eau en prenant appuie sur mes bras de chaque coté d’elle et vins l’embrasser furtivement. — Tu es vraiment belle, soufflai-je avec toute la sincérité de mon coeur. Me laissant retomber doucement dans l’eau, je vins embrasser ses jambes, récupérant les gouttelettes d’eau sur sa peau. J’avais le sentiment de ne pouvoir la quitter un plus d’un instant, c’était fou ce qu’elle produisait en moi. — T’as bien fait de choisir ce maillot, déclarai-je en la couvant du regard. Elle était sublime et sans doute n’imaginait-elle pas à quel point j’étais tenu sous son charme. Oui, ce maillot de bain rouge la mettait en valeur mais il avait aussi un autre avantage et pas des moindres. Souriant avec malice, je tirais sur la ficelle du côté droit de son bas, puis lentement fis de même avec la deuxième. Je vérifiai dans ses yeux que je n’allais pas trop vite ; la dernière chose dont j’avais envie était de la mettre mal à l’aise. Mais elle ne sembla pas vouloir m’arrêter, me hissai-je enfin hors de l’eau, m’aidant de mes bras, du même mouvement, je passai une main ferme de sa nuque pour enfin l’embrasser langoureusement. De mon autre main, je pris appuie derrière elle et finis par l’allonger complètement sur les caillebotis qui longeait la piscine. La surplombant, je continuai de gouter ses lèvres avec envie. Ma paume quitta sa nuque, et s’invita sous le triangle de tissu qui cachait son sein droit. Je caressai son galbe, apprenant à la découvrir peu à peu. J’avais hâte de connaitre chacun de ses réactions par coeur. |
| | | Invité | Sujet: Re: love me like you do • beth Mer 13 Mai 2020 - 23:11 | |
| C'était la panique générale dans tout son corps, le coeur de Beth s'agitait comme si elle venait de courir un marathon, les caresses que Zak lui procurait sur sa peau encore si peu touchée créaient un raz-de-marée sur sa chair. Chaque baiser semblait l'électrocuter comme si tous ses pores de peau étaient munis de terminaisons nerveuses ultrasensibles prêtes à la faire frémir à tout moment. Caprice, supplice, maintenant qu'il avait fait monter l'envie entre eux, le désir qu'elle voulait consumer, Beth en voulait encore, plus, jamais s'arrêter. Mais leur position n'était pas optimale, Zak portait sur ses épaules le poids de son corps et de sa douce et bien que l'eau la rendait encore plus légère que ce qu'elle était réellement, ce n'était pas suffisant. Elle avait répondu tout de même à ses avances, caressant du bout de la pulpe de ses doigts le torse du cuisiner, chacun des pétales dessinés sur son torse avait été tracé, laissant ensuite sa course se guider vers les abdominaux bien découpés de l'homme que Beth s'était amuser à contourner. Arrivée à la barrière que créait son short de bain, Beth relevait les yeux vers lui, de nouveaux timides, apeurée de faire les choses de travers. Coucher avec un homme, c'était une chose, et c'était effrayant, dans sa situation, elle qui avait encore plus honte de son corps après l'accouchement, mais coucher avec un homme envers qui elle commençait à avoir des sentiments, ça, ça en était une autre. Zak affichait au coin de ses lèvres un sourire amusé, dans ses yeux elle semblait jurer voir le même feu qui l'allumait elle-même, cette envie de franchir une étape de plus, de succomber à la tentation, cette tension sexuelle qu'il y avait constamment quand il posait ses yeux sur elle et qu'il la faisait rougir d'un simple regard. D'un mouvement rapide, Zak attira la belle Anglaise contre lui pour la sortir de l'eau, à bout de bras. Elle se retrouva donc assise sur le rebord de la piscine, la fraicheur de la soirée qui venait chatouillée sa peau mouillée, sa robe blanche maintenant transparente qui était remontée sur son ventre, juste au-dessus de son nombril, collée à sa peau tant elle était trempée, juste assez haut pour dévoiler la culotte de son maillot de bain. Zak se hissa pour être à la hauteur des lèvres de la brune, l'embrassant au passage avant de lui souffler un compliment qui la fit rougir encore plus, elle tourna le visage vers son épaule droite, des mèches de ses cheveux mouillés vinrent tomber sur son visage, mais on pouvait tout de même y lire un sourire. C'était comme si Zak avait compris, comme s'il avait lu en elle, qu'il avait su qu'il fallait la rassurer, elle qui n'arrivait pas à bien déchiffrer les regards et les non-dits. Ce compliment, elle le sentait sincère. Et pas que parce qu'elle lui montrait qu'elle était fragile et si peu confiante. Elle sentait qu'il le pensait, qu'il le ressentait, que ça venait du fond de son coeur. Et c'était bien ce qui contribuait à la faire rougir ainsi, à ce que les papillons dans son ventre s'affolent. Zak continua son chemin de baiser sur les jambes de sa douce, se laissant glisser dans la piscine. Beth échappait des rires presque muets alors que sa peau s'enflammait à chaque baiser, alors qu'il confirmait son choix de maillot. Elle jetait un oeil à son ventre, toujours un peu caché par la robe qui faisait obstacle entre eux, mais qui commençait à se découvrir, ce ventre qu'elle avait en horreur, qui ne lui semblait encore pas assez ferme pour séduire, pas assez plat pour plaire. Elle se mettait de la pression, Beth, alors qu'elle n'avait accouché que depuis trois mois et que sa taille était presque revenue à la normale, seulement elle se montrait aussi vulnérable que très peu souvent. Zak glissa une main hors de l'eau, frôlant la hanche de la brune qui remonta son regard curieux vers ce qu'il faisait. Il avait tiré sur l'une des ficelles de son bas, puis sur l'autre, le laissant s'ouvrir un peu, créer une fente dangereuse vers son antre qu'elle lui cachait encore. Un faux pas et elle se retrouvait nue devant lui. Palpitations dans son coeur, elle sentit son corps prendre chaleur, mordilla sa lèvre sans même le vouloir, le regardant venir s'assoir près d'elle. Elle tremblait. Et autant elle avait envie de lui, autant elle était pétrifiée à l'idée de ne pas être à la hauteur, elle et son si peu d'expérience. Mais sans même qu'elle puisse réfléchir, Zak l'avait déjà retrouvé, l'embrassant avec une fougue à laquelle elle répondit sans même se poser de questions, le laissant la contrôler, la dominer de sa stature, l'enjamber pour mieux l'embrasser après l'avoir guidé à s'allonger. Et quand il se glissa sous le haut de son maillot, un frisson lui parcourut le corps, un tremblement plus puissant s'empara d'elle, lui arrachant au passage un gémissement alors que son mamelon durcissait sous les caresses qu'il lui infligeait. Elle se surprit même à onduler son corps contre le sien, pour retrouver une proximité avec lui, et à passer ses mains dans les cheveux de l'homme, les gouttelettes d'eau qui se fracassaient contre elle. Essoufflée, elle rompit le baiser, ouvrant les yeux pour les poser dans les siens avant de les fuir, à nouveau timide. « Je.. », souffla-t-elle en migrant ses mains dans le dos de l'homme pour le caresser. « J'ai peur de ne pas être à ta hauteur », murmura-t-elle dans une douce confession. Elle avait eu un enfant, elle n'était pas vierge, ni complètement inexpérimentée et pourtant la peur, elle, était tout de même là. Peur de ne pas être assez bien pour lui, pas assez entreprenante, pas assez douée, pas assez jolie... Pas comme toutes ces autres filles qu'il avait pu connaître dans sa vie. L'une de ses mains vint caresser la joue de Zak alors que Beth s'ouvrait encore un peu. « Je n'ai pas été beaucoup touché dans la dernière année.. », lui rappela-t-elle, la peur au ventre qu'il croit qu'elle le repoussait alors que tout ce qu'elle tentait de lui dire c'était de la pardonner d'être mauvaise.
|
| | | Invité | Sujet: Re: love me like you do • beth Jeu 28 Mai 2020 - 9:06 | |
| Beth était une femme exceptionnelle et je n’arrivais toujours pas à croire qu’elle se trouvait bel et bien dans mes bras. Je l’avais rêvé si longtemps, et en même temps sans m’autoriser à le faire. Beth, pour moi, ça avait toujours été la femme inaccessible. Non pas à cause d’un quelconque manque de confiance en moi, mais surtout parce que la belle anglaise, dès le premier jour où elle était entrée dans mon restaurant et où nous avions discuté, avait dégagé cette impression qu’elle n’était pas libre. Son coeur, à l’époque ne l’était pas, mais cela avait été le cas de son esprit. La jeune femme m’était apparue avec une coquille épaisse autour d’elle et malgré ma volonté, cela m’avait pris un certain temps pour arriver à la percer. Il me restait encore du chemin, j’en avais bien conscience. Je ressentais encore certaines fragilités chez Beth et un besoin d’être rassurée, mais elle valait le coup, elle valait les efforts réalisés et ceux à venir. Ce qu’elle me confia en rompant notre baiser, d’ailleurs, fit courir un micro-décharge le long de ma colonne vertébrale. Je la regardai, interloqué, et fronçai les sourcils. — Quoi ? Elle n’était pas sure d’être à la hauteur, Beth venait de le verbaliser très clairement. Une vive incompréhension me saisit. — Beth…à la hauteur de quoi ? Ne pouvant faire autrement, je me redressais sur les coudes, me détachant légèrement d’elle pour la toiser, incrédule. Je savais, bien sûr, que Beth manquait cruellement de confiance en elle. Il y avait comme un trou béant qu’il fallait combler mais je n’avais pas imaginé qu’il était si profond. Je n’ai pas été beaucoup touchée dans la dernière année dit-elle. Le jour ce fit à la minute où elle formula cet aveu. Je savais, bien sur, qu’elle n’avait pas eu énormément de partenaires depuis le début de sa grossesse mais je n’avais pas imaginé à quelle point cela avait fragilisé ces barrières. — < b>Beth… fis-je avec calme. Je lui adressai un sourire bienveillant et lui caressai tendrement la joue. — Ca n’a rien d’une compétition sportive, on ne regarde pas les points marqués ou les heures d’entrainement. Ce serait complètement absurde. On parle ici d’un rapport charnel entre deux êtres conscentants…enfin si tu…souhaites qu’on continue, bien sûr, je ne veux rien précipiter… Je me sentais étrangement fébrile. J’avais le trouille d’avoir fait un faux pax, d’avoir été trop vite. Je ne voulais rien gâcher avec Beth mais je me retrouvais du coup à devoir marcher sur des oeufs, ce à quoi je n’étais pas vraiment habituée. —Beth…t’es magnifique et fascinante. Je crève de désir pour toi…si toi aussi, tu me désires, je n’ai rien besoin de savoir d’autres. Je marquai un silence avant d’ajouter : — Et toi ? |
| | | Invité | Sujet: Re: love me like you do • beth Ven 29 Mai 2020 - 1:18 | |
| Elle caressait la joue de Zak avec des tremblements dans ses mains, la peur au ventre en prononçant ses craintes. Elle n'avait aucun doute sur ses désirs grandissants, ils frappaient si fort dans son bas ventre qu'elle ne pouvait plus les ignorer à présent, mais dans sa tête une toute petite voix lui criait son manque de confiance, lui rappelait qu'elle ne savait plus s'y prendre. La nuit avec Jackson lui avait pourtant prouvé qu'elle retrouvait peu à peu sa féminité, mais sans vraiment savoir pourquoi, avec Zak, tout était différent. C'est comme si cette attraction qu'ils partageaient était plus importante que l'attirance physique et qu'au-delà de tout ça, elle ne souhaitait pas lui plaire que dans leur intimité, mais partout. Et, sûrement avec torts, elle croyait fermement que de se montrer aussi vulnérable, aussi peu expérimentée que lui, jouerait en sa défaveur. Zak était confiant, sûr de lui, il dégageait cette prestance que Beth admirait et beaucoup de charisme, il méritait une femme comme lui, une femme qui pourrait le compléter, le suivre dans ses idées folles comme celles de faire l'amour, de succomber à leurs désirs, là, sur au beau milieu de son jardin. Et ce n'était pas à défaut d'y avoir envie, Beth se consumait de cette sensation de chaleur qui lui parcourrait le corps et elle maudissait cette partie d'elle qui l'empêchait de se sentir assez libre pour apprécier encore plus les caresses de son partenaire contre sa poitrine. Zak fronçait les sourcils, elle se sentait à présent toute petite dans ses bras, honteuse. Elle aurait dû se retenir, éviter de parler, de peur de l'avoir repoussé. Il ne semblait pas comprendre d'où venait ces craintes, s'éloignait d'elle et Beth se surpris à être prise d'un frisson d'angoisse, son coeur se serra, qu'est-ce qu'elle avait fait. La brune ferma les yeux, incapable de le regarder plus longtemps, l'impression de le décevoir, de tout briser entre eux alors qu'ils avaient à peine commencé. Mais la main que le cuisiner posa sur sa joue lui donna espoir qu'elle ne l'avait pas fait fuir et lorsqu'elle ouvrit de nouveau les yeux, le sourire de Zak lui fit un baume au coeur. « Je sais... », murmura-t-elle quand il lui rappela que ce n'était pas une compétition entre eux. « Mais je ne suis pas aussi sensuelle que celles que tu as pu accueillir dans tes bras avant et... J'ai peur que tu te lasses de moi », souffla-t-elle à contrecœur. Les images de cette ex, celle des photos instagram, lui revenaient en tête, lui prouvant qu'elle n'avait rien d'aussi fiévreux qu'elle, que la belle Gisella. Mais il prononça les mots magnifique et fascinante, suivi rapidement de crever de désir pour elle et le feu reprit dans son ventre. Le silence s'installa entre eux, Beth s'approcha de lui, se redressant à son tour pour combler la distance qu'il leur avait imposée. Elle hocha la tête, un sourire timide sur ses lèvres, venant sceller à nouveau leur échange d'un baiser braisé. Elle le chevaucha, posa ses mains dans sa chevelure en broussaille, intensifiant son baiser, leurs vêtements mouillés qui se faisaient à présent de trop. Il était bel et bien parfait, Zak, et elle pourrait tomber amoureuse, c'était dangereux. Mais au risque de se brûler, elle se laissait aller et dans leur baiser elle retira sa robe détrempée, lui offrant à présent une vue entière sur son maillot rouge. « J'ai envie de toi... », chuchota-t-elle à son oreille, migrant ses baisers au cou de l'homme, passant par son torse pour le pousser gentiment à s'allonger contre les dalles. Elle ne savait pas ce qu'elle faisait, elle n'en avait aucune idée, mais elle tentait, plongeant une main dans le short de bain du barbu pour venir récupérer son intimité qu'elle caressait du bout des doigts.
|
| | | Invité | Sujet: Re: love me like you do • beth Mar 9 Juin 2020 - 3:27 | |
| J’étais terrifié à l’idée qu’elle prenne peur et qu’elle ne décide de tout arrêter. Non pas parce que je souhaitais à tout pris que nous fassions l’amour ce soir ; j’en avais très envie, certes, mais j’étais prêt à attendre pour elle. J’avais la trouille qu’elle puisse se sentir mal, qu’elle puisse éprouver la moindre peine. C’était la dernière chose que je voulais et tentais par tous les moyens que j’avais en ma possession, autrement dit la parole et quelques gestes tendre, de la rassurée. Oui, je la trouvais belle et sensuelle, quoiqu’elle puisse en dire. Mais ça n’était pas uniquement cela. Ce n’était pas une banale attirance ou même un quelconque désir que j’éprouvais pour Beth, c’était bien plus puissant que cela. Cela me donnait le tournis, sans la nausée qui allait avec. Ce tournis-là était agréable, enivrant, on redemandais systématiquement pour faire un tour. — C’est impossible que je me lasse de toi, confiai-je dans un souffle. L’entendre verbaliser ses craintes me rassura dans un sens. Je préférai cela plutôt que ce qu’elle garde tout pour elle et que tout cela la ronge sans que je ne puisse rien y faire. Là au moins, je pouvais m’ajuster, trouver les bons mots pour la rassurer, en espérant qu’ils suffiraient. — T’es la femme la plus sensuelle que j’ai jamais tenu dans mes bras. Et je ne disais pas cela pour lui faire plaisir. C’était le fond de ma pensée. Oui, j’avais eu la chance de m’offrir des moments de paradis avec des femmes sublimes, telles que Gisella par exemple, mais il y avait chez Beth Ellington quelque chose de très spécial, de doux et d’irrésistible. Ses bras m’appelaient et semblaient fait pour moi. Et c’est alors qu’elle prit les devants, à ma grande surprise. Ce n’était pas que je ne la croyais pas capable de briser ces chaines qu’elle s’imposait à elle-même, mais je ne m’étais pas attendu à ce qu’elle le fasse si tôt. Abasourdi, je me laissai faire, lui facilitant la tâche autant que je le pus lorsqu’elle se décida à se placer à califourchon au dessus de moi. Pour mon plus grand plaisir. Elle déclara avoir envie de moi ce qui raviva aussitôt mon sourire qui se fit aussi large que mon admiration pour elle était grand. Elle m’étonnait et je n’allais clairement pas me plaindre de la voir si entreprenante tout d’un coup. Parcourant des yeux son corps encore recouvert de son charmant maillot de bain rouge, je laissais mon désir grandir pour elle et bientôt sa main trouva son chemin. Un gémissement sourd franchit tout d’un coup la barrière de mes lèvres, au moment même où ses doigts caressèrent mon sexe. Son toucher était délicat, plein de promesse. J’en voulais plus. Impatient, je me redressais légèrement pour venir l’embrasser avec fougue, lâchant quelques soupir contre sa bouche que je dévorai. Je relayai au placard mon idée de la ménager et saisis fermement sa taille pour la ramené à moi. Je libérai ses seins du tissu rouge et entrepris de les caresser, les faisant rouler dans mes paumes jusqu’à faire durcir les mamelons. |
| | | Contenu sponsorisé | Sujet: Re: love me like you do • beth | |
| |
| | | | love me like you do • beth | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|