C'est quoi ce bordel ? — Dylan&Billie#1

Je suis posé dans un bus direction Cardwell. Mon père est atteint du virus et pour le coup je ne me vois pas le laisser dans sa merde sana aller le voir. Il n'est plus tout jeune et je sais d'à quel point ce virus peut se montrer horrible avec nous, les humains. Du coup, si c'est ma dernière possibilité de pouvoir passer un moment entre père et fils croyez-moi que je compte en profiter. Cependant voilà alors que je suis dans le bus à côté d'une personne d'un certain âge je vois que le bus ne s'arrête pas comme c'était prévu à Cardwell et qu'il continue sa route, surpris je me lève et je vais vers le chauffeur. « Bonjour Monsieur. Pourquoi vous ne vous arrêtez pas ? J'avais demandé au type de la gare un bus pour aller à Cardwell. Je ne crois pas comprendre ? » Je demande poliment à l'homme qui m'explique que le bus ne va pas ici mais à Brisbane, je suis aussitôt pris de panique. « Il faut que je m'arrête ici s'il vous plaît. Mon père est gravement malade. » J'implore l'homme qui refuse de s'arrêter, peu après je suis rejoins par une personne que je ne connais pas qui semble avoir le même problème que moi.....

Une façon de se détendre, il parait qu'à Cardwell il y a une sorte de spa naturel qui est juste splendide à voir. J'avais besoin de me dépayser, c'est d'ailleurs pour cette raison que j'avais pris un billet à la gare. Mais le bus ne s'arrête pas, je fronce les sourcils. A quoi il joue au juste? Le voyant de l'autocar signalait bien pourtant qu'il allait s'arrêter alors pourquoi tracer? Un homme vient lui faire la remarque, j'avale difficilement ma salive. Devrais-je porter mes ovaires bien comme il faut pour lui faire comprendre qu'il n'est pas dans son droit de nous séquestrer? "On vous engage pour nous amener d'un point A à un point B. Pas pour nous faire une visite safari donc s'il vous plait, revenez sur vos pas." Je n'ai pas de raison à donner, j'suis même un peu désolée pour cet homme dans une situation familiale un peu dramatique de ce que je puis entendre. Mais le chauffeur râle, dit qu'il n'a pas le temps et qu'il doit arriver à son terminal à l'heure sous risque d'être licencié. J'hausse les sourcils. "Oui enfin, on a juste à appeler votre patron pour lui dire que vous ne déposer pas ses clients à bon port que ça reviendrait au même. Au pire vous lui direz qu'une femme était en train de perdre les eaux et qu'il fallait faire un demi-tour d'urgence." J'hausse les épaules. Des excuses on peut en trouver à tout va.

Je suis catastrophé. Il faut que je vois mon père et pourtant je me retrouve bloqué dans ce bus direction Brisbane alors que ce n'est pas du tout la destination où je devais me rendre. Mon père étant gravement malade il faudrait que je le vois vu que le virus du moment ne l'a pas épargné du tout mais le chauffeur semble être un sacré trou du cul et n'a pas l'air de vouloir me donner ce que je souhaite et donc de faire son boulot bien sagement, une nana me rejoint alors "On vous engage pour nous amener d'un point A à un point B. Pas pour nous faire une visite safari donc s'il vous plait, revenez sur vos pas." J'acquiesce en la scrutant bien d'accord avec elle « Tout à fait. Prenez bien en compte que j'ai d'autres choses à foutre que d'aller à Brisbane. Mon verre a le virus vous voyez ? Faut que j'aille le voir. » Je fais remarquer d'un ton plus agité mais l'homme nous répond que s'il répond à nos attentes il perdra son boulot en n'allant pas dans la direction qui lui est indiquée à la base. "Oui enfin, on a juste à appeler votre patron pour lui dire que vous ne déposez pas ses clients à bon port que ça reviendrait au même. Au pire vous lui direz qu'une femme était en train de perdre les eaux et qu'il fallait faire un demi-tour d'urgence." J'acquiesce en fixant la jeune femme « il y a tout un tas d'excuses que vous pouvez sortir. En tout cas laissez nous descendre et vite sinon il est clair que j'appelle l'agence pour laquelle vous bossez juste pour témoigner de manque de professionnalisme de l'un de leur salarié. » Dis-je blasé à l'homme qui grogne tandis qu'un autre gars nous rejoint et décidément le nouveau gars a le sang chaud, il hurle comme quoi que c'est inacceptable que l'on ne nous dépose pas dans notre ville parce qu'à l'évidence lui aussi est tombé sur ce con fini à la gare qui lui a indiqué le mauvais bus comme à la fille et moi au final. « Ce n'est pas notre problème si parmi vos collègues il y a des incompétents qui nous indiquent le mauvais chemin. Par contre ce sera votre problème s'il y a un deuxième incompétent et que vous perdez votre boulot. » Je commente histoire de lui faire changer d'avis...

J'regarde l'homme en coin tout en restant à ma place. J'ai pas besoin de me lever pour que mes mots l'atteignent. Malgré les menaces, le type n'en fait qu'à sa tête au point qu'un autre habitant vient aussi y mettre son grain de sel. Je ne peux me retenir de sourire, trouvant la situation chiante certes mais surtout marrante, voir tout le bus se rebeller contre le chauffeur, faut le faire. J'décide finalement de me lever. "Monsieur, vous me reconnaissez ?" Je place ma main au niveau de ma poitrine, le regardant comme si j'étais l'une de ces célébrités capricieuses. Il répond négativement. Bien. J'pars vers le fond du bus pour casser le carré qui y garde précieusement un marteau. "Parfait alors. Vous allez arrêter ce putain de bus ou sinon ce sont vos vitres à défaut de votre tête qui va se prendre le coup qu'j'suis sur le point de foutre." Le chauffeur regarde dans son rétroviseur avant de freiner d'un coup, sortant de son enclos pour venir me voir. "Non mais ça va pas bien madame?" Qu'il me dit, moi partant de plus en plus en arrière, faisant de grands signes pour que l'un des deux hommes parviennent à trouver le bouton pour ouvrir les portes. "J'suis dans mes droits, légitime défense contre une prise d'otage. Vous allez faire quoi hein?" l'agressais-je verbalement.

Blasé, outré, scandalisé, voilà comment je me sens en cet instant précis à mesure que le temps passe. Mon père est malade et a besoin de soutien et il est normal selon moi que j'aille le voir pour lui porter assistance. Mais ce type m'empêcher de rejoindre mon père qui a besoin de soutien et ça me pose réellement problème parce qu'en fin de compte j'ai juste besoin de voir ma famille et ça semble trop demandé à ce chauffeur de merde. La fille près de moi finit par reprendre la parole "Monsieur, vous me reconnaissez ?" L'homme lui répond par la négative et bientôt elle file à l'arrière du bus où elle prend le marteau pour péter les vitres en cas d'accident, je souris ravi de son initiative tandis qu'elle revient à l'avant du bus avec ledit marteau "Parfait alors. Vous allez arrêter ce putain de bus ou sinon ce sont vos vitres à défaut de votre tête qui va se prendre le coup qu'j'suis sur le point de foutre." Je souris tandis que le chauffeur freine et j'ai à peine le temps de me rattraper à une barre pour ne pas chuter le cul par terre et tout de suite le chauffeur vient vers nous visiblement choqué "Non mais ça va pas bien madame?" Je souris face à la détresse du chauffeur tandis que je vois le type hurlant de tout à l'heure qui trouve le bouton pour ouvrir les portes et donc nous permettre de sortir mais avant ça la fille reprend la parole "J'suis dans mes droits, légitime défense contre une prise d'otage. Vous allez faire quoi hein?" J'acquiesce en la scrutant « Filons. » Dis-je à la jeune femme tandis que je quitte le bus à la porte arrière de celui-ci avec la jeune femme tandis que l'homme qui gueulait tout à l'heure, lui, est sortit par la porte de devant, je me tourne alors vers la jeune femme ainsi que vers l'homme qui nous a rejoint. « Eh bien merci pour votre aide. Maintenant il ne reste plus qu'à aller jusqu'à Cardwell à pied. On a du chemin... On le fait ensemble, dites ? » Dis-je à leur attention tout en fixant l'heure sur mon iPhone, il est encore tôt. J'envoie rapidement un texto à mon père en lui indiquant que je serai en retard mais que je le rejoins à l'hôpital dès que possible.... « Où deviez-vous aller si ce n'est pas indiscret ? Pour ma part je devais aller à l'hôpital. Mon père y est admit. » Je demande curieux...

Les deux hommes trouvent finalement le bon bouton pour ouvrir les portes et je souris, fuyant rapidement avec l'homme au père malade en lâchant le marteau au sol. Le chauffeur de bus nous insulte mais ne fait pas grand chose de plus. Le client est roi, ce n'est pas ce qu'on dit? Oui, je le prends à son avantage parfois et alors? Une fois à quelques mètres du bus, l'homme me remercie. Un simple hochement de tête de ma part. "C'est parti, on a que ça à faire de toute façon. On peut essayer le stop au pire." J'hausse les épaules  avant de commencer à prendre la route dans le sens inverse. "C'est à combien de minutes à peu près?" demandais-je avant qu'il ne reprenne la parole pour me demander où je vais. Je fronce les sourcils. Suis-je réellement obligée de lui dire? J'veux bien l'avoir aidé mais c'était aussi dans mon intérêt personnel. "Dans une baie assez réputée de la ville." finis-je par lui répondre. En soi, rien de particulier mais l'homme semble assez pressé d'aller à l'hôpital, j'pense pas qu'il viendrait me suivre jusqu'à ma destination pour je-ne-sais quelle raison. J'lui adresse un sourire pincé. "Il a chopé le truc depuis longtemps? Phase terminale ou pas encore?" Je n'ai malheureusement pas vraiment de tact pour poser mes questions aux gens, navrée.

Tout est bien qui finit bien ! En effet les deux personnes et moi-même avons réussi à sortir de ce bus de malheur et maintenant je le vois s'éloigner derrière nous vers sa direction qu'il comptait quoiqu'il arrive rejoindre. A l'avenir je ne demanderai plus mon chemin à des employés au risque de tomber à nouveau sur un idiot qui n'en sait rien comme ça a été mon cas aujourd'hui, je regarderai plutôt les les panneaux et à la rigueur je demanderai mon chemin à un chauffeur de bus pour être sûr de ne pas m'être trompé. Une fois dehors je fais remarquer à mes deux acolytes que l'on va avoir du chemin jusqu'à Cardwell. Et je leur propose tout naturellement de faire la route ensemble, l'homme accepte aussitôt "C'est parti, on a que ça à faire de toute façon. On peut essayer le stop au pire." J'acquiesce en la scrutant « a votre guise Mademoiselle. Pour ma part je préfère marcher juste au cas où. » Je réponds d'une voix douce tandis que l'homme avec nous approuve mes mots. Sans doute a-t-il peur tout comme moi de tomber une nouvelle fois sur un con qui ne nous laissera pas aller où nous le désirons. "C'est à combien de minutes à peu près?" Je la fixe en haussant des épaules « peut-être un quart d'heure ? » Hasardais-je en la fixant. En vérité je n'en sais rien mais je suppose qu'elle le comprendra vu ce que j'ai dit. Je finis alors par leur demander par simple curiosité où ils se rendent, l'homme avec nous est le premier à répondre et nous informe qu'il va voir un ami puis la fille prend la parole après un moment de réflexion "Dans une baie assez réputée de la ville." J'acquiesce en souriant tandis qu'elle reprend la parole "Il a chopé le truc depuis longtemps? Phase terminale ou pas encore?" Je perds mon sourire en me tournant vers elle « Non au contraire. Il se remet bien. Il va probablement bientôt sortir de l'hôpital et comme vous pouvez le constater il peut recevoir des visites. il va mieux maintenant. » Je réponds en la scrutant. « Mais je préfère le voir le plus possible au cas où il fait une rechute, ça peut arriver parfois. » Je commente en soupirant tandis que l'homme à côté de nous me souhaite que ça aille bien et je lui réponds par un sourire poli...

Au cas où oui. J'crois que je vais en faire de même mais qu'est-ce qui est le plus dangereux? Se faire prendre en stop par un inconnu ou être durant une longue période avec deux autres qui pourraient m'attraper d'un coup pour je ne sais quelle raison? J'demande combien de temps. Je soupire. Un quart d'heure, un peu plus peut-être. Beaucoup de choses peuvent se passer en quinze minutes mais n'imaginons pas le pire. J'réponds finalement à sa question, lui en posant d'autres et hoche la tête à sa réponse. "Bon c'est cool tout ça. Vraiment! Et oui je peux comprendre que vous ayez envie de le voir maintenant, on ne sait jamais ce qui peut se passer même si c'est clairement sur la bonne voie comme vous le dites." J'suis des fois du genre à plomber l'ambiance mais simplement car je suis bien trop terre-à-terre parfois pour ne voir que le bon côté des choses. La vie, ce n'est pas forcément tout rose, ça peut vite vriller au noir en un claquement de doigts. "Du coup vous allez faire des aller-retours presque toutes les semaines? Vous êtes sa seule famille ou pas?" Histoire de discuter, peut-être qu'il a de la chance son père d'avoir une famille soudée qui sait? "Et votre mère, ça va?" Si les deux vivent ensemble, il y a de fortes chances pour que les personnes qui vivaient avec lui l'aient chopé aussi non?

Parler de mon père me fait toujours bizarre. Surtout en les conditions actuelles avec ce qu'il a vécu. Il faut dire que ce virus ne l'a pas épargné le moins du monde. Du coup je suis chagriné de voir que mon père a été malade. Après il va bien mieux maintenant, il se remet en douceur et pourra bientôt retourner chez lui apparemment ce qui est une bonne chose. "Bon c'est cool tout ça. Vraiment! Et oui je peux comprendre que vous ayez envie de le voir maintenant, on ne sait jamais ce qui peut se passer même si c'est clairement sur la bonne voie comme vous le dites." Je soupire en la scrutant, j'ai rarement vu quelqu'un d'aussi pessimiste et pourtant j'en ai croisé des gens dans ma vie. Je ne réponds donc pas à cette remarque que je prends plutôt mal. "Du coup vous allez faire des aller-retours presque toutes les semaines? Vous êtes sa seule famille ou pas?" Je secoue la tête en scrutant la jeune fille « Non mes grands-parents vont le voir régulièrement. Et il a mes oncles qui vont le voir régulièrement aussi. Moi je ne suis pas allé souvent le voir malheureusement vu que je ne vis pas à Cardwell. » Je réponds en soupirant. "Et votre mère, ça va?" Je retrouve mon sourire et j'acquiesce vivement « oui elle va bien. Ils sont divorcés donc du coup elle a été épargnée. » Je réponds en haussant des épaules, sujet délicat pour moi. Je n'aime pas parler de leur divorce que j'ai toujours eu énormément de mal à accepter même s'ils disent encore aujourd'hui que c'est mieux comme ça. Mais ils ont une mauvaise relation aujourd'hui...

"Bon très bien alors. Au moins il ne se sentira pas seul, ça ne peut que faire d'avantage de bien au moral." répondis-je simplement en espérant que le voyage se fasse rapidement. Un hochement de tête au sujet de sa mère, je poursuis simplement la route, ralentissant le pas pour finir à l'arrière et garder un oeil sur ces inconnus. J'préfère qu'ils discutent entre eux plutôt qu'ils ne viennent m'embêter de questions inutiles. On ne se connait pas après tout, ce n'est pas non plus la traversée de notre vie et on va probablement pas se revoir après tout ça donc à quoi bon se forcer? Mais l'homme qui nous accompagne ne semble pas être du même avis, demandant à chacun dans quoi nous travaillons, lui étant un facteur de Bowen. J'porte mon attention sur ce dernier. "J'suis vendeuse." Dans quoi qu'il me demande. Evidemment. "De dvds." Aussi simple que ça. Des réponses brèves pour y mettre fin plus rapidement, est-ce que ça va marcher? Mais j'suis tout de même curieuse de savoir dans quel domaine l'homme au père guérissant travaille. Vraiment, je ne fais qu'écouter et cela me convient amplement.

Et au final nous faisons la causette tous tous les trois sur le chemin pour aller jusqu'à Cardwell, avant toute chose la jeune homme s'intéresse sur le sujet de mon père malade qui se remet en douceur et elle m'interroge pour savoir s'il a de la visite et je lui réponds par l'affirmative "Bon très bien alors. Au moins il ne se sentira pas seul, ça ne peut que faire d'avantage de bien au moral." J'acquiesce en souriant sans mot dire tandis que la fille reste un peu à l'écart du type et moi-même avec qui je fais un peu la discussion il m'apprend être facteur à Bowen puis il se tourne vers la jeune femme restée à l'écart en lui demandant ce qu'elle fait dans la vie "J'suis vendeuse." Je souris simplement tandis que le type lui demande ce qu'elle vend "De dvds." Il acquiesce aussitôt et je fais de même « ce doit être rare les gens qui achètent encore des DVD de nos jours, je me trompe ? Avec tous les services que l'on peut trouver sur internet avec le streaming, le replay et j'en passe j'imagine que les DVD ne doivent pas se vendre beaucoup. » Je commente à la jeune femme tandis que l'homme me demande en retour ce que je fais dans ma vie « Je suis kiné. J'ai mon propre cabinet avec mon compagnon. » Dis-je avec un sourire. « Sur Bowen moi aussi. Comme vous. » J'ajoute joyeusement...

Je soupire doucement en entendant sa question car je sais qu'il a raison. J'suis d'ailleurs même la première à faire ce genre de réflexion, ce n'est pas pour rien que je me fais chier au boulot. "Disons qu'il y a parfois des habitués sachant qu'on fait aussi location. Ils aiment bien se dire qu'ils sont du temps de Stranger Things et ils trouvent ça super stylés de se la jouer rétro si je puis dire comme ça. Sinon, il y en a qui aiment juste avoir les films matériellement parlant même si en général ils commandent sur internet, je vous l'accorde." J'hausse les épaules. Pour le moment, je n'ai pas envie de quitter mon taf sachant qu'il m'apporte les revenus nécessaires pour vivre et le temps pour écrire mais je sais bien qu'un jour il faudra que je prenne mon envol pour viser plus haut. "Et vous y êtes depuis longtemps sur Bowen?" demandais-je histoire de. "Vous pratiquez depuis longtemps?"

Je fais donc connaissance avec la personne. En découvrant le métier de la jeune femme avec nous je ne peux cacher mon étonnement parce que j'ai tendance à considérer comme mort ou éteint. Après tout rares sont les personnes à s'acheter encore des DVD, quand on voit le streaming sur Internet c'est clair que les DVD sont un peu morts maintenant... C'est dommage bien sûr parce que je fais parti de ces gens qui achètent encore des DVD aimant avoir entre mes mains le boitier du film que je souhaite voir plutôt que de taper sur internet le nom du film suivi de streaming, c'est lassant à mes yeux. Après j'aime bien Disney+ et Netflix je l'admets mais ce sont les seuls sites de streaming que j'utilise. "Disons qu'il y a parfois des habitués sachant qu'on fait aussi location. Ils aiment bien se dire qu'ils sont du temps de Stranger Things et ils trouvent ça super stylé de se la jouer rétro si je puis dire comme ça. Sinon, il y en a qui aiment juste avoir les films matériellement parlant même si en général ils commandent sur internet, je vous l'accorde." J'acquiesce en lui souriant « Je vous avouerai que j'aime bien avoir mes DVD entre mes mains. Après je les achète en général sur internet. Dans quelle boutique travaillez-vous ? Peut-être que ça me donnera envie de venir y faire un tour pour agrandir ma collection de DVD. » Je réponds avec un sourire. Nous changeons alors de sujet parlant de moi, notamment du boulot que je fais à savoir kinésithérapeute. "Et vous y êtes depuis longtemps sur Bowen?" J'acquiesce en la fixant « Je suis né ici il y a bientôt quarante ans et j'y ai toujours vécu. C'est ma ville de cœur je dois dire. » Je confie avec un sourire. « Et vous même ? Depuis combien de temps êtes vous ici ? » Je demande curieux. "Vous pratiquez depuis longtemps?" Je souris à sa question « ça fait une dizaine d'années maintenant. » Je réponds simplement. « Je me nomme Dylan. Australien comme dis. Uniquement australien. Mes parents sont tous les deux natifs d'ici. » J'ajoute histoire de me présenter, l'homme avec nous, nous apprend qu'il s'appelle Joseph et qu'il est américain avec des origines australiennes, qu'il est ici depuis peu à savoir un an....

"Oh n'hésitez pas. Les petits commerces comme ça ont besoin de plus de revenus que les grandes boîtes." J'hausse les épaules en pensant surtout à ce cher Amazon qui a atteint les trillions maintenant. "Ca s'appelle Pandora. J'pourrais voir pour vous faire des prix si vous y venez souvent." Un petit sourire se dessine sur mes lèvres alors que je tente finalement de passer à autre chose et de m'intéresser à lui. "Ha oui, donc on est juste trois tocards du même endroit qui se sont fait avoir par un chauffeur de bus qui avait la flemme de travailler, je vois." Une petite moue. "De mon côté, depuis que je suis née aussi du coup il y a..." Je compte mon âge dans ma tête, ne sachant jamais combien j'ai réellement. En même temps, ça change tous les ans, c'est pas ma faute. "24 ans?" répondis-je sur ce ton interrogateur comme si l'un des deux allait confirmer. "Du coup problème de dos je peux venir vous voir quand j'ai mal ou que j'ai un torticolis? Ca m'arrive souvent." Si je peux avoir des tuyaux vous voyez? L'homme se présente réellement, l'américain de derrière en faisant de même. "Billie du coup, toujours de Bowen. Et du coup, pourquoi avoir quitté les Etats-Unis monsieur? Trump vous saoulez?" J'tente une petite provocation comme ça, rien de bien méchant. "Et de quel coin exactement?" ajoutais-je. Je fouille rapidement dans mon sac pour voir l'heure qu'il est. Si j'en crois les dires de l'homme, il nous resterait environ 5 ou 6 minutes. Je pense que je peux encore tenir d'ici là. "Votre confinement, vous l'avez tous bien vécu?" demandais-je. Restons parler actualité non?

Nous discutons donc tous les trois du métier de la jeune femme avec nous qui semble passionnée par ce qu'elle fait et je lui confie que j'aime beaucoup acheter mes DVD et les avoir en main propre tout en lui demandant où elle bosse en lui précisant que je viendrai peut-être bien y faire un tour. "Oh n'hésitez pas. Les petits commerces comme ça ont besoin de plus de revenus que les grandes boîtes." J'acquiesce en souriant bien d'accord avec elle "Ça s'appelle Pandora. J'pourrais voir pour vous faire des prix si vous y venez souvent." Je souris en la scrutant « C'est très gentil, merci. Où est-ce qu'on peut trouver cette boutique ? » Je réponds en la jaugeant de mes yeux gris. Elle s'intéresse ensuite à moi notamment de l'endroit d'où je viens à savoir Bowen "Ha oui, donc on est juste trois tocards du même endroit qui se sont fait avoir par un chauffeur de bus qui avait la flemme de travailler, je vois." J'acquiesce simplement en riant "De mon côté, depuis que je suis née aussi du coup il y a..." Je la fixe surpris qu'elle ne semble pas se rappeler de son âge "24 ans?" A nouveau je hoche de la tête en affichant un sourire poli sur mes lèvres. Je leur parle alors rapidement de mon métier que j'exerce depuis dix ans et ça semble intéresser la jeune femme "Du coup problème de dos je peux venir vous voir quand j'ai mal ou que j'ai un torticolis? Ça m'arrive souvent." J'acquiesce en la scrutant « en effet oui. J'ai régulièrement des personnes qui viennent me voir pour des choses du genre. Parfois j'ai des patients qui ont des problèmes plus complexes qui demandent d'avantage de réflexions mais la plupart du temps ce sont des petites douleurs superficielles comme celles que vous avez précisé. » Dis-je simplement. Je me présente donc tout comme l'américain avec nous et la jeune femme se tourne vers nous "Billie du coup, toujours de Bowen. Et du coup, pourquoi avoir quitté les États-Unis monsieur? Trump vous saoulait ?" Je ris simplement sans mot dire tandis que le dénommé Joseph nous apprend qu'il a eu le mal du pays sans entrer dans les détails. "Et de quel coin exactement?" Je me tourne aussitôt vers l'homme qui nous apprend être natif de Jacksonville en Floride mais qu'il est largement plus heureux ici en Australie. "Votre confinement, vous l'avez tous bien vécu?" Je hausse des épaules en la scrutant tandis que Joseph explique que oui ça s'est bien passé. « Mis à part mon père qui est tombé malade ça va. J'ai eu un peu de mal au début mais ça va mieux maintenant. Et au moins j'ai pu passer le confinement avec mon compagnon donc ce n'est pas si mal. Et vous même ? » Je réponds à mon tour en la scrutant...