SURPRISE MOTHERFUCKERS. [ft. Reece]

e matin, encore un peu difficile, mais tu t’en fiche puisque c’est ton jour de repos aujourd’hui. Pour une fois, tu vas profiter et rester un peu au lit, traînant sur les réseaux sociaux avec ton téléphone en main.un nouveau membre avait trouvé refuge chez toi, un petit York-shire trouvé dans la rue. Tu es encore en pleine réflexion pour lui trouver un nom. Puis tout à coup, du bruit de fait entendre, comme si quelqu’un avait fait irruption chez toi. Tu te lèves d’un coup de ta chambre et ouvres la porte de ta chambre pour tomber sur billie. Sursautant légèrement, tu n’es pas vraiment présentable habillé simplement de ton boxer. «Mais qu’est ce que tu fais là ? Tu ne devais pas m’attendre en bas ? Ça me fait plaisir aussi mais, préviens moi... » Elle te tend un mug remplit de café bien noir et t’offre un baiser sur la joue. Pas de nouvelles d’elle, et la brune fait comme si tout allait bien, comme si rien ne s’était passé. Tu bois une gorgée du breuvage alors qu’elle te donne l’horaire pour aller chez tes vieux. Euh what ? C’est elle qui décide ou bien ? Midi ? Ça falloir que tu t’active. Tu la suis du regard, c’est une vraie pile électrique. Elle te parle de changer de look, tu fronces un peu les sourcils, pas vraiment convaincu. Elle est beaucoup trop dynamique pour toi, t’as du mal à suivre ce matin, certainement le stress des retrouvailles. Tu te doutes bien de comment ça va se passer. «T’as fait des gâteaux ? » Lui demandes tu en voyant la petite boîte. Tu files ensuite dans ta salle de bain afin de prendre une douche et de te préparer après avoir pris les vêtements choisis par la miss. Comme tu comptais le faire, tu tailles un peu ta barbe histoire de. Tu enfiles ensuite les fringues et rejoints la brune dans ton salon. Tu lui souris doucement, redoutant ce moment. Vous prenez la moto et partais chez tes parents, ton cœur bat à tout rompre. Après une bonne quarantaines de minutes vous arrivez à bon port. Descendant de ta bécane, tu retires ton casque et soupires longuement. Tes iris se posent sur Billie, elle est avec toi, elle te soutient. Trop nerveux pour parler, tu pousse le petit portail qui mène à leur maison. Tu frappes à la porte après beaucoup d’hésitation et celle-ci s’ouvre après quelques secondes. Ta mère est la première à te voir, la surprise et la joie se lisent sur ton visage, elle te saute au coup. Après quinze ans, tu la revoit enfin. Tu la serre dans tes bras alors qu’elle pleure en prononçant ton nom, comme si elle voulait être sûre que tu es bien réel.  Par contre ton père, il est surprit mais ne semble pas vouloir faire de pas dans ta direction. «Entrez, ne restez pas dehors. » Dit ta mère. Elle vous fait vous installer sur le canapé du salon, to. Père ne prenant même pas la peine de s’asseoir sur le fauteuil en face de vous. «Papa... » Il fronce les sourcils et croise les bras contre son torse. «T’oses te ramener ici ? Que viens tu faire chez nous à l’improviste et à la veille de notre anniversaire de mariage ? » Ton cœur se serre. Comme tu t’y attendais, il n’est pas content, ta mère semble peinée de voir son mari aussi buté.   

e faut que Billie face diversion te soulage un instant, mais lorsque tu la voit partir avec ta mère, tu te sens comme abandonné. Tu fais les yeux rond et la regarde avec insistance comme pour la supplier de rester. Mais la voilà qui s’éclipse dans la maison pour faire le tour des pièces. Ton cœur bat fort dans ta poitrine, la crise cardiaque va finir par t’avoir. «Je répète... que viens tu faire ici ? » Tes lèvres s’ouvrent et se referment à plusieurs reprises, les mots ayant du mal à sortir. «Je... J’aimerai que... qu’on redevienne une famille, comme avant. » Ton père te coupe à moitié, l’air renfrogné. «Je n’ai pas spécialement envie d’avoir quelqu’un comme toi dans ma famille. » Tu tentes de lui expliquer par A plus B que ce n’est pas une maladie, que tu es son fils, qu’il ne peut pas te renier pour ça. Mais à chaque fois il trouve quelque chose à redire. Le ton commence à monter entre vous deux, tu t’es levé du canapé pour essayer de te faire entendre, mais il n’en fait qu’à sa tête. Il ne veut rien entendre et tu sens que votre relation s’envenime. Tu ne sais plus quoi dire ou quoi faire, gardant tes distances au cas où il déciderait de lever la main sur toi sur un excès de colère. «Je te l’ai déjà dit et te le redit, tu n’es plus mon fils... sors d’ici. » T’as un mouvement de recules, tes iris azurs scrutent son faciès en espérant qu’il revienne sur ses paroles, mais rien. T’as l’impression de revivre la même scène s’il y a plusieurs années. Te pinçant les lèvres, tu hoches doucement la tête. Point positif tu pourras revoir ta mère au moins, elle était très contente de te revoir.

’étais sur le point de partir, les poings serrés à en faire blanchir tes phalanges. Mais voilà que la brune vient s’interposer entre toi et ton géniteur. Ton cœur fait un bon, mais tu te sens plus que libéré. C’est un véritable soulagement de la voir dans la même pièce que toi. Elle te fait un véritable éloge, ton père ne pipant mot, certainement trop surpris qu’un petit bout de femme lui tienne tête. Elle passe un bras autour de ta taille, tu en fait tout autant pour la garder près de toi, le regard fuyant. Elle continue, ta mère sourit et semble la soutenir avec des hochements de tête. Ton père a l’air d’être frustré, les sourcils froncés. Tu le connais mieux que quiconque, il est du genre borné et ne reviendra pas sur ses paroles même si elles sont très durs. Billie avoue t’aimer, tes iris se posent sur elle. A-t-elle vraiment prince ces mots ? Tu ne fait pas attention mais, son discours est terminé, t’as complètement bugué. Ton vieux quitte la pièce sans un mot, sans un regard. Ton attention se reporte sur ta mère qui te sourit timidement. Les yeux brillant, tu viens chercher réconfort dans ses bras. «Je lui parlerai... j’essaierai de le raisonner. » Tu hoches simplement la tête et te détaches de son étreinte. Elle te passe son numéro de portable, ainsi tu pourras facilement garder le contact avec elle. Une dernière étreinte et tu sors de leur maison, attrapant la main de billie dans la tienne. Le portail de dépassé, tu te places face à la demoiselle. Tu lui souris avec douceur, attrapant sa seconde main. «Merci pour ton intervention... Je me suis senti seul face à mon paternel.. mais quand t’es arrivé, j’étais sur un nuage. Comme si j’avais prit un de tes bedos. » Tu souffles un rire, tes mirettes captant les siennes. Tu resserres tes doigts autour des siens. «Mais... ces mots que tu as prononcé. Tu ne vas pas les regretter ? Car si tu le pense vraiment, alors je peux me permettre de te les dire à mon tour. » Si elle t’aime vraiment, alors tu seras l’homme le plus heureux du monde. 

illie ne saurait te répondre sur les mots en question. Peut-être les a t-elle sortir sans vraiment réfléchir. Tu souffles doucement par le nez alors qu’elle fait demi tour. Voyant cela, tu tentes de l’arrêter. «Billie ?! » Mais trop tard, elle toque à la porte de tes parents et ton père réapparaît, sa tête se refermant aussitôt ses yeux posés sur la belle. Tu viens te placer derrière elle, tandis que ses mots fusent de plus belle. Elle n’a plus la chance d’avoir de parents contrairement à toi, et cela semble faire un déclic dans l’esprit de ton père, qui l’a regarde avec un air choqué. La belle proclame haut et fort qu’elle est ta copine, ton cœur rate un battement. Est-ce encore des paroles dites dans le feu de l’action où sont-elles pensées ? T’as envie d’y croire, t’as envie de croire quenelle est prête à former un couple avec toi, un léger sourire se dessine sur tes lippes. Ta mère se rapproche de son époux et pose ses mains sur ses épaules, comme pour lui faire comprendre qu’il fallait que tout ceci cesse. Les yeux te ton père de posent sur ta personne et tu sens dans son regard qu’il regrette ses paroles. Ne pouvait-il pas le faire avant ? Trop de fierté peut-être... Tu t’avance prudemment, ton paternel faisant les derniers pas vers toi pour t’attraper contre lui. «Pardonne-moi... Mes mots ont dépassés ma pensée. Je regrette tellement ce que j’ai pu te dire. » Si seulement tu avais connu Billie plus tôt, tu aurais pu aller voir tes parents avant. Car jamais tu n’aurais eu le courage d’affronter ton père seul et lui dire tout ces mots. «Tirons un trait sur tout ça, rattrapons le temps perdu... » Ton cœur bat la chamade, mais cette fois-ci, c’est de bonheur. Un gros poids vient de se retirer de tes épaules, ta mère pose un regard sur la demoiselle en lui souriant et hochant la tête, la remerciant silencieusement d’avoir arrangée les tensions familiale. Vous êtes invités à revenir à l’intérieur et déjeuner avec ta famille. Le sourire est revenu sur ton visage, la bonne humeur règne dans la maison, comme s’il n’y avait jamais rien eut. Ta mère file ne cuisine pour terminer de préparer le repas, tandis que ton père ne cesse de s’excuser auprès de toi. Ta main vient chercher le contact de celle de ta belle, entrelaçant tes doigts avec les siens. Tu es sur un petit nuage, ton regard se pose sur la brune, un sourire chaleureux accroché à tes lèvres. «Merci... » Lui souffles-tu alors que ta mère réapparaît avec une entrée. «Et alors comment vous vous êtes rencontrés ? » Demande t-elle en riant avec douceur.

u roules doucement des yeux lorsque ta mère demande comment s’est passé votre rencontre, toujours aussi curieuse après toutes ces années. La brune explique et pose la même question à ta mère. Elle glousse un peu avant de ramener le reste du repas, la table est bien garnie. «On s’est rencontrés à une fête foraine, nous étions tout deux avec une bande d’amis et nous nous sommes croisés. On a tous passés la soirée ensembles, William faisait déjà tout pour me séduire. » Elle glousse encore, racontant comment ton père avait fait pour lui décrocher le plus gros des nounours dans un stand de tir, peluche qu’elle a conservée durant tout ce temps. Ta mère raconte aussi le fait que dès cet instant, ils ne sont plus quittés, et peu de temps après, ils t’ont eut. Ils ont eut le véritable coup de foudre l’un et l’autre. «Cela fait vingt cinq ans que nous sommes mariés et ce sont les noces d’argent ! » Vous mangez dans la tranquillité, discutant de tout et de rien. Cela te fait grandement plaisir de partager un moment avec eux, tous en famille. Après quoi, le repas se termine dans la bonne humeur. Vous vous séparez après des au revoir chaleureux. Te dirigeant vers la moto, tu pivotes ton visage vers Billie, souriant doucement. «Je te ramène chez toi... encore merci. Grâce à toi, je vais pouvoir rattraper ce que j’ai manqué. » Tu déposes un baiser sur sa joue, comme si tu avais peur qu’elle ne revienne sur ses paroles. Tu crains qu’elle ne les ai dit que sur le coup de la colère et l’adrénaline. Ne préférant pas t’emballer trop vite, tu grimpe sur ta bécane et la dépose chez elle. Tu l’aide à descendre de ta bécane et retire ton casque pour planter tes iris dans celles de la miss, le moteur de ta moto tournant toujours. Pour le coup, tu ne sais pas quoi faire. Tu dois l’embrasser ? Rester distant ? Ou alors lui demander de rester ? Peut-être va t-elle te demander de rentrer... tu es encore chamboulé par les mots qu’elle a prononcé tout à l’heure...

os regards se croisent, don’t insistants. C’est Billie qui fait le premier pas finalement, se rapprochant de toi tandis que ses bras s’enroulent autour de ton cou. Ses lèvres se posent contre les tiennes, vous échangez votre premier baiser passionné. Ses mains glissent le long de ton corps et encerclent finalement ta taille, te donnant d’agréables petits frissons le long de ton échine. Sa bouche contre ta joue te fait sourire, tes iris croisent les siennes, enivré par le baiser. «Tu m’as manqué aussi... » Tu souffles un rire lorsqu’elle te dit d’aller chez toi pour ce week-end, faisant la route inverse jusqu’à ton appartement. Elle n’avait pas encore vu le nouveau membre de la famille, mise à part sur insta. Elle te taquine un peu, tu ris de façon sarcastique en la regardant du coin de l’œil. «Très drôle mademoiselle Meers... eh bien je n’ai pas encore trouvé de nom. Tu m’aides dans cette tâche ? » Tu soupires de soulagement en venant te poser sur ton canapé, vraiment cette journée est géniale, tu n’imaginais pas à quelle de serait aussi bien passée. «T’as envie de manger quoi ce soir ? » Tu pivotes la tête sur le côté, accoudé au canapé, ton menton reposant dans le creux de ta main. Loki et le petit nouveau jouent ensemble avec une cordelette, tandis que ton chat noir se prélasse sur ton bureau. Tu te relèves ensuite de ton sofa, te dirigeant vers la brune. «Tu m’enlèves un énorme poids des épaules si tu savais, je te remercierai jamais assez. » Tu l’embrasse avec douceur, puis dépose tes lèvres sur son front. Te dirigeant vers la cuisine, t’ouvres ton frigo et le regarde sans grande conviction. «Tu veux une bière ? » lui demandes-tu en la regardant par-dessus la porte du frigo.

u ris encore devant ses idées de prénoms. «Carpet ? T’es sérieuse ? T’es méchante... c’est un mâle pour répondre à ta question. Je ne sais pas si Thor lui irait bien... quoi que ça serait drôle au vue de sa taille. » Tu pouffes doucement, elle te rejoints sur le canapé et se met à son aise. Elle déboutonne ta chemise et y glisse sa main, un frisson te parcours encore avant que tu ne décides d’aller cher her des bières. Cette petite caresse était agréable et inattendue. Cela t’a surpris et tu as préféré... fuir ? Non tu ne devrais pas. Revenant te positionner sur le canapé, tu lui tends sa bière après l’avoir décapsulé. A moitié affalé sur le sofa, tu l’invites à te rejoindre, voulant la sentir près de toi. Récupérant sa main dans la sienne, tu guides cette dernière à rejoindre le dessous de ta chemise colle elle l’avait fait précédemment. Ses doigts contre ta peau, ce contact était plutôt grisant. «Bof... Je sais pas, j’ai pas trop envie. Ils ont toujours fêter leur anniversaire entre eux, j’ai pas envie de changer leurs habitudes. Maintenant que tout est arrangé, grâce à toi, j’aurai bien d’autres occasions avec eux. » Captivé par son beau visage, tu ne résistes pas à l’envie de l’embrasser. D’abord tendrement, puis plus passionnément comme tout à l’heure. «Je préfère passer un agréable week-end en votre compagnie mademoiselle Meers... tu veux bien ? » Tu délaissés ta bouteille de bière après avoir bu une pauvre gorgée, la déposant à côté du canapé. Toute ton attention se repose sur la belle jeune femme, tes bras encerclant délicatement sa taille, sans y mettre trop de pression afin qu’elle ne se sente pas emprisonnée. Tu remontes une main vers son visage, laissant le dos de tes phalanges caresser ses pommettes, pour poursuivre vers ses cheveux. Tes iris azur suivent cette trajectoire, te donnant un air minutieux, comme si tu touchais quelque chose de précieux et délicat. Tes prunelles préfèrent finalement rencontrer leurs jumelles, se plongeant en elle. Ta bouche revient prendre possession de la sienne dans un baiser tendre. Ton palpitant bat vite, oui, mais il n’est pas douloureux. «Je crois que je pourrais te regarder toute la soirée sans jamais me lasser... Tu es vraiment très belle Billie. » Tu lui souris et embrasse le bout de son nez. «Dommage pour les gâteaux... ça aurait été drôle. C’est quoi les effets ? » Tu commences à te montrer curieux par rapport à ce genre de choses, c’est quelque chose d’étranger pour toi, mise à part deux petits joints fumé. Reposant ta tête sur l’accoudoir du sofa, tes yeux ne quitte pas son joli minois.