Oh, you touch my tralala, Mmm... my ding ding dong. [ft. Reece]

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Oh, you touch my tralala, Mmm... my ding ding dong.

Jeudi 28 Mai. Comment être une femme fatale? Premièrement, enfilez des sous-vêtements noirs en dentelle avec des bas et des porte-jarretelles. Ensuite, prenez une veste de blazer noire, mi-longue que vous viendrez accessoiriser avec une ceinture serrer à la taille, prenant soin d'ouvrir le haut pour laisser place à un décolleté plaisant à voir, le tout accompagné d'une jolie paire d'escarpins. Un peu de maquillage, un trait d'eye-liner sur les paupièes, du rouge à lèvres rouges pour dessiner les lèvres et mes petits kikis bouclés habituels sur le haut de ma tête. Dernière étape, appropriez vous une paire de lunettes en forme cat eye ainsi qu'une paire de créoles dorées et des gants fins en cuir.

Le temps que je m'entraîne à marcher avec ces talons, l'après-midi commence à venir pointer le bout de son nez. La bibliothèque. Une petite valise à roulettes en main, je laisse mes talons claquer contre le sol jusqu'à rejoindre le bureau de l'homme qui partage désormais ma vie. Je sens aussi quelques regards se retourner mais je ne pense pas que ce soit le moment de grogner. Je m'arrête, gare ma valise à mes côtés. J'suis déterminée, retirant doigt par doigt mes jolis gants que je viens ranger dans une des poches de ma veste. "Bonjour mon amour." que je lui dis en faisant légèrement glisser mes lunettes sur l'arête de mon nez. Mon regard se dévie aussitôt sur son collègue de travail. "Vous n'avez pas mieux à faire que de me relooker?" Ce ton agressif et provocateur dans la voix, l'homme se met face à son ordinateur en nous tournant le dos. "Bien." J'enlève entièrement mes lunettes que je glisse dans la deuxième poche de ma veste. Je plonge mon regard dans celui de Reece, prenant une voix bien plus douce. "Bon. J'ai bien réfléchi et oui, ce serait une connerie que de venir le traquer du coup, j'ai décidé de faire un pacte avec toi, le diable, ayant tendance à être attirée par le côté obscur de la force." Jamais je ne lui dirais qu'il a raison même si c'est bel et bien le cas, il en serait trop fier. Je fais le tour de son bureau pour y récupérer une feuille de papier et reviens face à lui, me penchant volontairement en courbant bien la ligne de mon dos mais agissant d'une manière innocente. J'attrape un stylo à lui, caressant le bout de mes lèvres comme pour y réfléchir. "Je, sous-signée, Billie Meers, de ne pas faire de connerie à l'encontre de Nino Bellini. Si je venais à le revoir, je le regarderai de loin, peut-être même que je partirais pour appeler l'autorité mais je ne viendrais pas lui casser la gueule avec mes petites mains, même si je devais avoir une arme fourrée dans mon sac -ne sait-on jamais. J'en fais la promesse au Dieu de cette Terre, Reece -mon amour- Smith en écrivant et en signant ce pacte." Je redresse le regard sur lui avant de troquer mon stylo contre les ciseaux de son pot et viens me faire une légère entaille dans le creux de la main, la repliant sur elle-même pour que le sang s'étale sur chacun de mes doigts et viens y déposer mes empreintes en bas de la page. Je récupère le stylo pour plonger la mine dans ce sang et y faire ma signature. Je tourne la feuille dans la direction de Reece pour qu'il la lise. "Voilà chéri. Je renonce à ce but dans ma vie pour tes beaux yeux. C'est te dire à quel point je t'a... t'adore. Oui que je t'adore Reece Smith. J'crois qu'vous avez pris une place un peu trop grande dans ma vie, ça m'déplaît un peu." J'fronce les sourcils, une petite mine boudeuse, me rendant bien compte que j'allais dire des mots dont je ne suis même pas sûre de les penser pleinement bien qu'ils allaient sortir bien trop naturellement à mon goût. Je plonge mon regard sur lui, lui adressant une moue triste en tenant ma main. "Tu... Tu n'auras pas une planque pour que je puisse me soigner s'il te plait? J'trouvais ça plus stylé dans le films mais bordel ça pique, j'pensais pas autant." que je lui dis en faisant mine d'être prête à pleurer, mes yeux devenant rapidement vitreux.

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Reece Smith

Billie Meers

Oh you touch my tralala...

L

a reprise du boulot était compliqué, les journées sont longues et pas très palpitantes contrairement aux journées que tu passe avec ta belle. Le silence règne dans la bibliothèque, les gens bouquinent tranquillement dans leur coin, font des recherches. Toi, t’es assit à ton bureau, pianotant sur ton ordinateur pour voir les prêts qui arrivent à échéance. La porte de l’établissement s’ouvre une nouvelle fois et cette fois-ci, c’est une belle silhouette familière qui fait son apparition. Billie est juste méconnaissable... Toutes les personnes présentent ont posés leurs regards sur elle. T’as complètement bloqué sur sa beauté et son élégance, sa sexy attitude. «Oh lord... » Murmures-tu à toi-même en la voyant se rapprocher de l’accueil. «Bonjour... » C’est tout ce que tu arrives à dire pour l’instant. Ton collègue a d’ailleurs autant bugué que toi. Sauf que lui, il se fait rembarrer et disparaît aussitôt. Elle fait le tour du bureau, ton coeur s’emballe, elle est proche de toi. Tes yeux peuvent mieux contempler sa beauté. La chaleur te monte aux joues, bon sang ce qu’elle est belle. La brune se penche et dérobe ton stylo, ton regard n’a pas manqué son superbe décolleté. Tu suis ses moindres faits et gestes, complètement hypnotisé. Elle a un de ces pouvoirs sur toi, c’est incroyable. La surprise se lit sur ton faciès lorsqu’elle se coupe volontairement la main, marquant la feuille de son sang. Cette dernière arrivant près de topic tu l’attrapes et la lit, relevant tes iris vers ta lady. Ta bouche s’entrouvre mais la demoiselle reprend de plus belle. Tu secoues doucement la tête à ses derniers mots comme pour revenir à toi. «Euh.. oui, j’ai un endroit où tu peux soigner ça... suis moi. » Tu te lèves de ton siège et l’emmènes vers l’arrière de la bibliothèque, ici se trouve votre salle de pause. Il y a une petite partie cuisine et une placard à pharmacie accroché au mur. Tu l’ouvres et prends de quoi nettoyer la plaie. «Tu viens souvent rendre des livres comme ça ? » T’es complètement perturbé mon pauvre, tu fais tomber les bandes par terre. T’es bien tente de les rattraper mais en vain. Te penchant pour les ramasser, tu te tournes face à cette belle femme. T’as du mal à te concentrer sur ta nouvelle tâche, qui est de lui réparer la main. «Si je m’attendais à ça... T’es magnifique comme habillée comme ça... » Tu déposes un baiser sur ses lèvres avant de désinfecter la paume de sa main et de poser une compresse sur la coupure, enrubannant proprement sa menotte par la suite. Une fois fait, tu prends appuie sur le plan de travail afin d’avoir une meilleure vue d’ensemble. Pour ta part, tu portes une chemise blanche avec les trois premiers boutons ouverts, ainsi qu’un pantalon noir avec des chaussures assorties. «J’ose même pas te toucher tellement tu es belle. » C’est con mais ouais, c’est comme si t’avais peur de l’abimer ou quoi. Pourtant, tu te laisse aller à la tentation, te rapprochant de la belle pour poser tes mains sur ses hanches. «Tu n’étais pas obligé de t’entailler la main pour faire ce genre promesse darling.. » Lui dis-tu en souriant avec douceur. Tes mains de placent sur son faciès alors que tu viens poser ta bouche contre la sienne pour un baiser plus passionné. Ce n’est pas sérieux, tu dois retourner travailler... Mais quand elle est là, tu as tendance à oublier tout ce qu’il se passe à côté.

GleekOut!

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Oh, you touch my tralala, Mmm... my ding ding dong.

Une moue sur ma face, Reece me confirme qu'il peut bien me trouver ça, une planque pour me soigner. J'porte mon regard sur son collègue. "Si vous ne savez pas quoi faire, j'ai des livres à rendre dans la valise." que je lui dis avant de suivre mon homme, d'autres regards nous suivant. J'observe un peu la pièce dans laquelle il m'amène avant de lui répondre. "Juste quand mon homme y travaille." Je me rapproche légèrement de lui, l'anglais devenant maladroit sur le coup. J'souris. Il semblerait que ma tenue fasse son petit effet et il n'a pas encore vu le meilleur. Un baiser attendu, je souris doucement à son complimenter, baissant ma garde avant de lui tendre la main pour qu'il me répare, observant chacun de ses faits et gestes. Il se pose, je le regarde, m'avance d'un pas seulement, ces talons claquant toujours le sol comme il se doit. J'me défais d'un bouton, puis d'un autre, lentement, l'homme se rapprochant avant de déposer ses mains sur mes hanches. Je retires la ceinture en douceur, continuant à me déboutonner avant de laisser le tout retomber sur ses mains qui gênent pour que la veste finisse au sol. Ma main caresse du bout des doigts ma cuisse histoire de me débarrasser du tissu de la veste pour qu'il est une meilleure vue sur mes porte-jaretelles. "Et maintenant, tu aimerais me toucher ou pas?" que j'lui demande d'une voix sensuelle, un petit sourire aux lèvres. J'fais encore un pas. "J'trouvais ça plus théâtral. Pis au moins, j'pourrais pas briser la promesse faite, c'est un foutu contrat que je t'ai fait." Encore un pas. "Est-ce que tu l'as déjà fait sur ton lieu de travail dis moi? On a quelques minutes il me semble." Un petit sourire en coin, je retire ses mains pour que le manteau glisse au sol. Une main sur son torse, je le fais reculer plus ou moins rapidement jusqu'à le plaquer contre la porte qui fait un vacarme pas possible, ma main effleure ses courbes jusqu'à se poser sur son entrejambe. "Il y a des caméras j'espère, histoire qu'ils puissent se rincer l'oeil." Un sourire coquin lui est adressé.

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Oh, you touch my tralala, Mmm... my ding ding dong.

Comment ne pas être perturbé? En pleine action, on vient frapper à la porte qui est juste derrière nous, notre comportement pouvant être juste déplacé vu le lieu où nous sommes. J'm'inquiète légèrement, excitée aussi par le fait d'être pris sur les faits. "Tu peux bien t'entendre avec mais qui te dit qu'il ne dira pas ce qu'il pense vraiment?" murmurais-je, continuant doucement les vas-et-vients. Je me mords la lèvre pour ne pas qu'on m'entende, l'homme m'adressant un suçon, j'hausse rapidement les sourcils. "Vraiment Reece?" J'me marre, pose une main sur ma bouche pour étouffer mon rire. Des baisers dans le cou, je fais tout autant exprès de faire une trace de rouge à lèvres discrètement sur son col. Agissons comme des adolescents jusqu'au bout non? Mes lèvres se pincent entre elles pour ne pas gémir, l'homme se retirant rapidement. En discrétion je viens récupérer mon manteau et l'enfile sur le dos en prenant soin de ne pas me mettre face caméra puis reviens à ses côtés. J'm'assois sur le plan de travail, enlevant la bande qu'il m'avait enfilé et lui tends la main pour qu'il réitère l'expérience. "Tu devrais peut-être aller voir ce qu'il se passe avant qu'il ne s'énerve." que je lui dis en faisant mine d'être vraiment dans ce rôle de victime qui cherche à être soignée. Je récupère les bandes et les lui balance pour qu'il aille ouvrir la porte avec, histoire que ça soit plus crédible. Pendant ce temps, j'appuie sur la légère plaie pour essayer de la refaire saigner. La sécurité entre finalement, je fronce légèrement les sourcils en me penchant pour mes voir, ma main libre tenant ma main blessée. "Que se passe-t-il?" J'arque un sourcil. "Vous, que faisiez vous?" qu'ils demandent. Mon regard se porte sur Reece alors que les leurs se posent et sur les bandages et sur ma main. "Oh excusez-nous, on pensait avoir vu autre chose." Je fronce les sourcils en secouant la tête, comme s'il ne s'était rien passé. "On ne vous dérange pas plus." Et encore heureux. J'adresse un simple sourire pincé à Reece. "J'espère que tu les apprécies autant qu'ils ferment probablement les yeux sur ce qui s'est passé." que je lui lance.

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Reece Smith

Billie Meers

Oh you touch my tralala...

V

ous vous précipitez, Billie reprenant sa place initiale avec les bandages. Inspirant un bon coup, tu déverrouilles la porte et l’ouvre sur l’agent de sécurité qui demande ce que vous faisiez. Tu n’as pas le temps de répondre que l’homme comprend la situation en voyant les bandages de la demoiselle. Il part presque aussitôt et vous laisse de nouveau seuls dans la pièce. Soupirant de soulagement, tu te retournes vers la brunette, un sourire aux lèvres. «Oui, c’est plutôt sympa de leur part. » Tu t’avances vers elle et recommence les bandages afin qu’elle en ait des propres. Tu déposes un baiser sur ses lèvres, mordillant cette dernière. «Tu devrais filer belle demoiselle, avant que je n’ai envie de recommencer... » Un nouveau baiser, puis un autre avant de l’approfondir avec amour. Tu te recules finalement pour ne pas céder à de nouvelles pulsions, et ainsi l’admirer encore une fois avant qu’elle ne décide de partir. «Encore une fois, très belle tenue. Mais la femme qui est dedans est encore plus belle. » Rouvrant la porte de la smala de pause, tu invites la belle à te suivre, la raccompagnant jusqu’à l’accueil pour qu’elle puisse récupérer sa valise. Vos pas vous guident ensuite à la porte de la bibliothèque. «On se voit plus tard, darling. Tu l’embrasse encore. «J’espère que j’aurai le plaisir de te revoir dans ce genre de tenue... » Lui murmures-tu avant qu’elle ne parte.

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Oh, you touch my tralala, Mmm... my ding ding dong.

Point de vue de Steve, le collègue.

Des embrassades qui pourraient presque être émouvantes si ce n'était pas du pipeau. Reece revient. Je le suis du regard en continuant d'enregistrer les livres que sa meuf a rendu. Une moue de satisfaction lorsqu'il s'assoit. "GG mec. T'as pas chômé. Elle est sacrément bien montée." que je lui dis avant d'arrêter mon activité. "Tu sais quon vous verra quand meme sur les caméras même si vous avez essayé de faire ca bien. Ils feront vite le rapprochement." Je tente juste de l'informer. Je me suis déjà fait taper sur les doigts à cause de telles conneries. J'en suis à mon deuxième avertissement je crois avant de dégager. Cest dire à quel point ils sont patients. "Mais ouais, va pas te foutre en l'air à cause d'une fille comme ça, une allumeuse et une salope en plus de ça. Ca n'apporte rien de bon." une pointe de mépris dans la voix. Ce genre de femmes qui ne pensent qu'au sexe. Ca pourrait en plaire à plus d'un mais il est clair qu'il n'est pas le seul à y être passé. "Tu vois, je pensais que ta nana idéale serait douce et posée. Pas tarée qui s'est faite passée dessus par tout le monde." Le téléphone sonne. Je lui adresse un sourire, lève le doigt en l'air pour lui dire d'attendre. "Oui bonjour madame, comment puis je vous être utile ?" Je fais glisser mon siège pour revenir vers mon ordinateur.

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Dernière édition par Billie Meers le Dim 17 Mai 2020 - 17:51, édité 1 fois

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Tu reviens près de ton bureau après avoir dis au revoir à ta belle, un sourire aux lèvres. Ton collègues Steve te suit du regard, et tu lèves les yeux au ciel lorsque tu entends son commentaire. Reprenant place sur ton fauteuil, tu pousses un soupire qui en dit long avant de prendre appuie contre le dossier de ton siège. «Eh bien tant pis si on nous reconnaît, j’aurai un avertissement et puis voilà. On évitera de faire ça ici... » Un avertissement, tu n’en jamais eu, t’es genre le modèle à suivre. Un employé toujours à l’heure et qui fait parfaitement son travail. Tu peux bien faire une petite bêtise, non ? La suite de son discours ne te plaît guère, tes sourcils se froncent instantanément. «Pardon ? » Une allumeuse et une salope ? T’apprécies beaucoup ton collègue, mais là franchement c’est bon ! Il n’a pas le droit d’insulter ta chère et tendre. Il te donne son avis sur ta femme idéale, avant que le téléphone ne se mette à sonner. Ton sang ne fait qu’un tour, non, cette conversation est loin d’être terminée. Te levant de ton siège, tu attrapes le téléphone et le met en attente après t’être excusé auprès de la dame au bout du fil. Tes mains se posent sur les accoudoirs de son fauteuil afin de la garder droit, bien face à toi. Ton visage est fermé, le ton l’employé est calme. «Billie n’est pas ce genre de femme. Tu ne sais rien d’elle, tu ne la connais pas et ne connais pas son histoire. » Tu reprends place sur ton siège, et pivotes ton faciès dans sa direction. «Je t’aime bien Steve, mais évite de juger les gens que j’aime trop vite. Ça ne me plaît pas du tout... » Ton cœur bat rapidement dans ta poitrine, tu espères qu’il ait compris et ne réitère pas ses propos. Tu tentes de te concentrer sur ta tâche, reportant ton attention sur l’écran de ton ordinateur.

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Point de vue de Steve, le collègue.

Mes sourcils se haussent lorsqu'il met en attente la personne à l'autre bout du fil. "Eh Reece, tu fous quoi?" que j'lui demande, écartant les bras par la surprise. Il se rapproche, une voix calme comme à son habitude. J'arque un sourcil. C'est tout? "Et je t'aime bien aussi mec mais je dis ça pour toi surtout. Je ne la connais pas mais je devine facilement ce qu'elle est. Mon instinct ne m'a jamais fait du tort." que je rétorque avant de lâcher un soupir. "Je t'affirme avec conviction que c'est le genre de meufs qui est Marie-couche-toi-là. Elle te fera faux bond, ira baiser un autre et reviendra vers toi en disant que son gosse c'est le tien car l'autre l'aura virer." Je crois juste qu'il ne comprend pas en fait ce que j'essaie de lui dire. Il est juste en train de se bercer d'illusions complètement fausses et ça, ça me fait chier. "J't'assure mec, elle n'est pas faite pour toi. Largue-là tant qu'il est encore temps. Après il sera trop tard pour revenir en arrière." Un soupir. "Si ça continue, elle te fera perdre tout ce qui t'est cher. Ton boulot par commencer puis j'espère que tu ne l'as pas présentée à tes potes encore. De toute façon ils te diront la même chose que moi, j'en suis persuadé." Je secoue la tête de droite à gauche, soupirant une fois de plus. "C'est une meuf à baiser, pas à épouser mec. Redescends de ton nuage. Vraiment c'est pour toi." affirmais-je.

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Tu pianotes sur ton clavier et pousse un gros soupire avant de faire tourner ton fauteuil vers ton collègue. Il blablate encore sur Billie, te répétant que ce n’est pas une fille pour toi, qu’elle te trompera et tout le train train qui va avec. Non, elle n’est pas comme ça, cela ne lui ressemble pas du tout, pas avec son vécu. Tu secoues la tête de gauche à droite, tes iris se posant sur lui. «Je t’assure, Steve, qu’elle n’est pas comme ça. Je te l’ai dit, tu ne connais pas son histoire, juste parce qu’elle s’habille sexy et qu’on s’amuse un peu tu la traite d’allumeuse ? Tu te trompes... » Tu retournes une énième fois sur ton ordinateur, tes pensées s’envolant vers la brune. Ce genre de paroles a le don de te rendre chèvre, tu es persuadé que Billie n’est pas une salope comme il le dit, mais sa petite voix va rester dans ta tête un moment. Elle ne veut pas d’enfant, certes, peut-être qu’elle changera d’avis plus tard, tu l’espère. Car comme beaucoup tu veux avoir une vie de famille et te marier, avoir la belle vie quoi. «Mes parents m’ont vu et c’est bien suffisant. D’ailleurs grâce à elle tout va mieux avec eux. Elle fait beaucoup de choses pour moi, et je lui rends la pareille. Donc non, je ne redescendrai pas de mon petit nuage. » Tu te lèves une dernière fois de ton fauteuil et récupères les livres enregistrés dans le registre pour les remettre en rayon. «Je reviens, je vais ranger tout ça.. Dis-tu en plaçant les bouquins sur un petit chariot à roulette pour les transporter plus facilement. C’est qu’elle en a emprunté !

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Oh, you touch my tralala, Mmm... my ding ding dong.

Point de vue de Steve, le collègue.

Je secoue la tête négativement. Non mon pote, je ne me trompe pas. Il peut s'amuser mais rien que d'avoir vu tous les regards en chien sur elle, c'est qu'elle doit faire son petit effet en s'en amuser. "Hum ouais nan. J'suis toujours pas convaincu tu sais? Soit elle te fera ces coups tordus, soit elle tente alors de te manipuler, peut-être avec son corps aussi, ça se fait souvent." J'parviendrais à lui faire comprendre, j'en suis persuadé. Au pire il tentera de sauver son honneur par la force même si ce n'est pas vraiment son genre mais au moins, il ne sera plus dérangé par cette meuf grâce à moi. "Tes parents l'ont vu? Mais c'est pire ! Elle a dû faire genre qu'elle était un petit ange alors que dans le fond c'est un putain de démon. Maintenant ils vont penser que tu vas finir ta vie avec et ils ne vont plus jamais te lâcher, surtout si elle s'est montrée sur un bon angle. T'as fait une putain de connerie là mec, tu déconnes." Je soupire une fois de plus, le laissant s'en aller ranger les livres. "La conversation n'est pas finie ! Je vais t'apprendre la vie moi !" Une bonne demi-heure après il revient, ayant continué de mon côté à renseigner la personne mise en attente. Je souffle en raccrochant le cellulaire. Je me redresse, me tourne vers Reece et m'accoude à ma chaise. "Ok, alors on va jouer à un jeu. Je te dis des situations et tu vas me dire si oui ou non, elle a fait ce genre de choses, d'accord?" J'lui laisse pas le choix, j'enchaîne. "Est-ce qu'elle t'a déjà dit qu'elle ne couchait pas le premier soir? Est-ce qu'elle t'a déjà parlé de sa famille, de ses amis? Si oui, est-ce qu'elle a déjà mentionné des amis de sexe masculins avec qui elle est très très proche ou pas? Est-ce qu'elle a déjà pété les plombs pour rien? Est-ce qu'elle t'a déjà fait une scène car ça n'allait pas dans son sens? Est-ce qu'elle t'a déjà raconté des anecdotes qui pouvaient paraître grosses à croire, probablement que si c'est le cas, elles sont fausses. Est-elle du genre colérique, hystérique peut-être?" Mes sourcils se haussent, une sorte de "tu vois où je veux en venir" en quelques sortes. "Si tu as la majorité de oui à ces questions, fuis. C'est soit une femme à problème, soit une traînée, soit une mythomane. Soit encore une hystérique qui tentera de te manipuler en te prenant par les sentiments." Je secoue négativement la tête. "Est-ce que au moins tu es sûr que Billie c'est son vrai prénom? On ne sait jamais. Le changement d'identité, c'est plus ou moins courant encore de nos jours. T'as qu'à faire des recherches sur elle, tu verras bien." J'hausse les épaules avant de retourner à mes occupations.

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Tu n'as rien dit sur le couplet concernant tes parents, silencieux, tu files ranger les livres de ta belle. Tu prends ton temps, un air blasé sur le visage. Bordel ce qu'il pouvait te prendre la tête sans déconner. Il n'avait pas autre chose à faire que de te monter le crâne contre Billie ? Une bonne trentaines de minutes passent, et tu dois malheureusement retourner auprès de Steve, ton collègue bien-aimé. Non, c'est vrai, tu l'apprécies, mais aujourd'hui il t'agace particulièrement. Rangeant le chariot, tu reprends ta place sur ton siège dans un soupire qui en dit long sur ta façon de penser. Tu regardes l'heure sur ton écran, tu as bientôt finit, aujourd'hui, c'est Steve qui ferme. Et d'ailleurs, ce dernier t'attaque de nouveau, enchaînant les questions. Oui sur certaines choses, tu la reconnais comme par exemple, le jour à la plage où elle a pété un plomb parce que tu l'as attrapé et soulevé. Mais elle avait ses raisons. Elle t'as déjà parlé de sa famille, pas d'amis masculin mais tu t'en cognes, tu lui fait confiance. Affalé dans ton siège, tes iris le fixent, neutre. Il t'énerve, tu te sens monter en pression, tes doigts se crispent un peu sur les accoudoirs, vivement la fin de ta journée. T'as horreur de ça, des gens qui parlent mal des personnes que tu aimes. Soufflant doucement par le nez, tu relèves le menton, les sourcils légèrement froncés. "C'est bon tu as fini ? Sérieux, t'es entrain de me prendre la tête pour rien du tout. Arrêtes, vraiment arrêtes. Pour mes parents, elle a plus été démon que ange pour le coup, mais ça ne te regarde pas." Tu te lèves de ton fauteuil, récupérant ta guitare pour passer la lanière sur ton épaule. "Une femme à problème ? La belle affaire, on en a tous. Mais ce n'est ni une traîné, ni une mythomane." Le ton monte, ton index se pose contre son torse, t'as du mal à garder ton sang-froid. Ressaisis-toi. Une pulsion, une envie de frapper. Résultat, un écran d'ordinateur fracassé. Tes jointures saignent, mais tu t'en fiche, tu ne bronche même pas. "C'est une fille bien, ce n'est pas parce que ces situations te sont déjà arrivés, que cela va m'arriver à moi aussi. Donc maintenant, arrêtes de parler de Billie, tu veux bien ? Ma journée est finie, je te souhaites une bonne soirée." Les regards sont tournés vers vous et ils se dispersent lorsque tu quittes ton bureau d'accueil. Tu ne regardes pas en arrière, passant la porte de la bibliothèque avec fracas, le claquement de la porte résonnant dans l'édifice. Pour soulager ta nervosité, rien de mieux que la salle de sport, et quoi de mieux qu'un punching-ball pour se défouler ? Tu y restes quelques heures histoire de bien te calmer les nerfs avant de rentrer chez toi. Tu t'affales dans ton canapé, la séance t'ayant fait le plus grand bien.

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