my lonely place is everywhere you aren't. (niels) - hot

Il n'y avait rien de plus beau que ce trésor qu'ils tenaient entre leurs mains, Aelya qui ne jurait que par Niels pour rendre son ciel encore plus lumineux qu'il ne l'était déjà. Parce qu'elle avait pris goût à la vie sur ses lèvres, elle qui n'avait toujours fait que de survivre dans la lassitude, dans l'attente de jours meilleurs quand ils n'étaient que chargés de pluie. Elle pouffa de rire à sa réponse qui montrait son intérêt soudain pour son rétablissement, elle qui savait que de toute manière, ils voyageraient encore ensemble sous peu, parce que le manque qui rongeait son organisme avait aussi besoin d'être soigné.

- On en est pas encore à cette partie bébé, on aura le temps de trouver une excuse quand ça viendra sur le tapis. Pour l'instant, je veux juste penser à tes soins, je m'en fou du reste, admit-elle, sachant pertinemment qu'il y avait une part de vrai dans sa rétorque bien qu'elle ne pouvait faire abstraction de sa santé à cause de la peur d'aller en garde-à-vue. De toute façon amour, on se retrouvera toujours, même loin. Parce qu'on est fait pour être ensemble, affirma-t-elle amoureusement, persuadée que rien ne pouvait détruire leur lien.

Elle le berçait dans ses bras dans l'attente de son ami qui était censé venir les aider, Aelya gardant son corps au plus proche du sien pour qu'il n'ait jamais à se sentir seul. Elle fût soulagée de voir le diagnostic tombé et surtout, de voir les soins s'effectuer rapidement pour son amour qui ne pouvait plus attendre, Ben leur faisant remarquer leur amour qui dégoulinait de leurs yeux, ce qui amusa Aelya. Elle sourit tendrement à la réponse de Niels, incapable de ne pas penser au fait qu'il y a deux ans en arrière, elle avait lutté de toutes ses forces pour ne pas tomber dans les filets de son amour, et que finalement, elle s'était perdue à l'intérieur pour mieux renaître de ses cendres. Elle revint à ses côtés lorsqu'il eut fini ses soins, s'imprégnant de cette atmosphère plus légère maintenant que le plus inquiétant semblait être derrière eux.

- J'le sais amour. Et je t'aime à la folie. Plus que tout au monde, murmura-t-elle sur ses lèvres après avoir parsemé son visage de tendres baisers.

Elle sombra dans le sommeil avec son amour, gardant toujours un oeil protecteur sur sa condition pour ne manquer aucune seconde si jamais il se sentait mal. Elle fût interpellée par le vide qu'elle ressentit dans les draps, qui lui annonçait que son amour n'était plus là, son coeur battant de l'inquiétude dans ses veines avant qu'elle ne trouve dans la cuisine, plus rayonnant que la veille grâce à la perfusion.

- C'est tout ce que je voulais entendre, avoua-t-elle en l'enlaçant, ravie de voir que l'infection disparaissait pour laisser son amour respirer sans douleur. Le but c'est que tu ressentes vraiment plus rien, je m'inquiéterai toujours tant que t'as toujours un peu mal, ajouta-t-elle doucement. J'insinue pas, j'affirme ! Rit-elle, connaissant le lien fort qui unissait Niels à la nourriture, Aelya et Niels commençant à faire la pâte à crêpes, la brune le laissant s'infiltrer dans son dos pour agrémenter leur proximité, son corps tout entier frémissant à ses marques d'affection dans son cou. Que pour toi mon amour... Souffla-t-elle en appréciant ses baisers sur sa peau, ses doigts caressant sa nuque pour qu'il continue à dévorer son cou, expirant plus profondément à la sensation de sa main qui glissait sur son ventre. Ca me donne carrément envie d'être ton repas là... Admit-elle en se mordant la lèvre inférieure, tentant de reprendre ses esprits pour finaliser leurs gaufres qu'elle posa sur deux assiettes, Aelya l'embrassant avant de l'entrainer autour de la table. Et si ça s'infecte encore parce qu'on l'enlève n'importe comment ? Lança-t-elle, en buvant son café avant de croquer dans sa gaufre. J'avoue, on gère ! Acquiesça-t-elle fièrement. Évidemment que tu peux venir. J'ai pas envie de le faire déplacer pour rien et en même temps, j'ai pas encore envie de prendre des risques, avoua-t-elle, regardant Hank s'approcher de Niels avant de voir sa grimace. Hank, laisse papa tranquille ! Le sermonna-t-elle, avant de faire face à ses yeux tristes. Je peux vraiment pas lui en vouloir à ce chien, roula-t-elle des yeux, attendrie par sa bouille, Aelya terminant son assiette avant d'appeler Ben pour qu'il vienne lui retirer sa perfusion. J'vais me préparer mon bébé. Après on sort tous les trois en amoureux, ajouta-t-elle après s'être redressée, volant un baiser à Niels pour s'éclipser dans la salle de bain, laissant Ben arriver quelques minutes plus tard.

Il retira la perfusion de Niels comme convenu, remarquant que sa température était revenue à la normale avant de repartir, Aelya sortant de la salle de bain lorsqu'elle fût prête.

Il n’avait qu’une hâte à présent : pouvoir se rétablir pour profiter encore plus de chaque instant avec l’amour de sa vie. Parce-que son état lui donnait l’impression de perdre du temps, lui qui aurait certainement souhaité lui montrer combien il l’aimait dans une étreinte sulfureuse, débordant de cette passion dans laquelle il accepterait de se perdre pour toujours. Parce-que pour Aelya, il accepterait tout, son attachement pour elle étant immense, inébranlable. Et c’était aussi la raison pour laquelle il ressentait cette angoisse le prendre à la gorge, lui qui n’était pas prêt à subir une énième séparation avec l’amour de sa vie. « Bébé, j’te jure que s’ils essaient de nous éloigner, j’leur fais la peau. » Souffla-t-il, sur un ton menaçant et angoissé, réfléchissant à la façon dont il exploserait si son amour lui était violemment arrachée. « Tu me le promets…? Qu’on trouvera toujours une solution pour être ensemble bébé…? » Demanda-t-il, trouvant du réconfort dans son regard amoureux, attendant finalement l’arrivée de son ami pour obtenir les premiers soins que nécessitait sa plaie. Il se laissa distraire par sa fiancée pendant que Ben lui posait la perfusion, ne parvenant pas un seul instant à quitter son regard qui le faisait toujours frémir d’amour, lui qui se sentait tomber amoureux d’elle à chaque minute, à chaque seconde, se rendant compte que son amour pour elle n’avait simplement aucune limite. Ils laissèrent le médecin repartir, ressentant le besoin de se retrouver l’un contre l’autre, comprenant qu’ils pouvaient enfin souffler et tenter de trouver du repos. « Je t’aime à l’infini. J’suis trop bien avec toi. » Souffla-t-il amoureusement, contemplant ses traits une dernière fois avant de fermer les yeux, trouvant enfin le sommeil qui régénérait son corps et ses muscles fatigués. Il se réveilla le lendemain dans une forme bien moins inquiétante que la veille, lui qui comprenait que la perfusion avait fait effet pendant la nuit, réduisant l’infection pour lui laisser enfin du répit. Il s’était d’ailleurs senti assez en forme pour se lever et rejoindre la cuisine, décidant de préparer le petit déjeuner pendant qu’Aelya se reposait encore. Elle l’avait rejoint quelques instants après qu’il ait lui-même quitté les draps, lui qui avait perçu l’inquiétude dans ses mots et sur son visage, venant la prendre dans ses bras pour la rassurer. « Mon petit bébé inquiet… » Sourit-il, attendri par sa façon de fonctionner avec lui, Aelya qui prenait toujours parfaitement soin de lui, cherchant à ce qu’il se sente le mieux possible. Il prit une mine faussement outrée à ses mots, riant avec elle avant de hausser les épaules. « Bon… ouais, ok, j’peux pas te contredire. » S’amusa-t-il, préparant la pâte avec Aelya, se retrouvant vite collé à son corps à lui donner de l’attention, ses lèvres parsemant son cou de baisers alors que sa main caressait son ventre, appréciant de sentir son corps se cambrer sous ses gestes doux. « J’ai très très faim en plus… » Murmura-t-il, dans un souffle brûlant, lui qui sentait l’envie le tirailler parce-qu’ils n’avaient pas pu se succomber depuis trop longtemps à son goût. Il finit par se détacher, profitant de son baiser avant de rejoindre la table, évoquant la venue de Ben avec Aelya. « J’veux pas que tu t’inquiètes, si tu préfères qu’on l’appelle, alors on le fait. » Répondit-il simplement, conscient qu’Aelya n’avait pas besoin de cette dose d’angoisse supplémentaire, elle qui avait déjà subi un stress trop important. Il sourit aux paroles de sa fiancée, comprenant qu’elle l’attendrait pour prendre l’air avec Hank qui était venu s’installer sur lui, riant aux mots d’Aelya qui avaient interpelé Hank. « Il est trop beau, il nous aura toujours comme ça. » Lâcha-t-il, sur le même ton dépité que son amour, hochant la tête lorsqu’Aelya précisa qu’elle allait se préparer après avoir appelé Ben. Son ami arriva d’ailleurs quelques instants plus tard, heureux de voir Niels se remettre de son infection, le saluant une dernière fois avant de partir. « Alors, tu me trouves comment sans ma perfusion ? » S’amusa-t-il, s’approchant d’elle pour l’embrasser rapidement, ses mains glissant sur ses hanches. « T’es trop belle bébé. » Souffla-t-il amoureusement, se détachant d’elle pour se rendre à son tour dans la salle de bain. « J’me dépêche ! » Précisa-t-il, se préparant pour la sortie avec ses amours, prenant une douche rapide en prenant soin de ne pas toucher sa cicatrice encore trop fragile. Il sortit quelques instants plus tard, retrouvant son amour qui avait déjà accroché la laisse au harnais de Hank qui s’impatientait. « On y va mes bébés ? »

Elle aimait la vie dans ses bras, la respirer à plein poumons dans ses baisers qui embrasaient leur passion, elle qui avait l'habitude s'abandonner à lui dès qu'elle avait en avait l'occasion, dans le creux des draps qui gagnaient continuellement en chaleur sous leurs corps qui ne faisaient qu'un. Parce que de toute façon, ils étaient les deux faces d'une même pièce, Aelya le considérant depuis le début comme son âme-sœur, le seul et l'unique.

- Tu viendras défoncer la porte de ma cellule et tu m'aideras à m'évader si c'est le cas amour, lança-t-elle, tentant de détendre l'atmosphère. J'te le promets. Je me passerai jamais de toi mon bébé. J'en suis incapable. Mais ça me sert à rien d'être en liberté si toi t'es plus là, ajouta-t-elle, lui faisant comprendre par ses mots que s'il venait à disparaître, elle n'aurait plus aucun intérêt à profiter de sa vie.

Elle l'avait maintenu contre elle, dans l'étau que formait ses bras pour qu'il se repose, elle qui avait toujours besoin de prendre soin de lui, de le protéger pour qu'il puisse continuellement lui revenir. Le médecin vint confirmer ses craintes, induisant la confirmation de son raisonnement qui aurait eu toutes les raisons de se concrétiser puisque sa vie aurait pu être mise à prix via son infection. Jamais elle n'aurait choisi sa liberté si la vie de Niels en dépendait. Jamais. Elle aurait accepté sa solitude et son quotidien dénué d'intérêt si elle savait que Niels se serait remis de son mal. Elle crevait d'amour pour lui, et tout le monde pouvait le ressentir, surtout Ben qui était à leurs côtés et qui effectuaient les soins de son fiancé. Elle s'attachait à lui, comme elle s'attachait à la vie : jusqu'à la mort.

- Je suis bien qu'avec toi amour. Y'a que toi qui me comprends. Je t'aime pour toujours, souffla-t-elle lorsqu'ils retrouvèrent leur intimité, son corps venant frôler le sien pour apaiser son manque perpétuel.

Elle sombra dans l'obscurité quelques temps plus tard, après s'être assurée que son fiancé dormait bien, son regard venant de temps à autre admirer ses traits paisiblement endormis, jusqu'à ce qu'elle ne le retrouve dans la cuisine, angoissée par le fait de pas s'être réveillée contre lui.

- Ton petit bébé t'aimes beaucoup trop. Faudra faire avec, sourit-elle légèrement, ses bras venant s'enrouler autour de son corps pour le rapprocher d'elle, consciente qu'elle s'inquiétait trop, mais elle n'y pouvait rien à cause de l'amour qui parasitait sa patience.

Elle sourit à sa remarque, connaissant son amour par cœur, appréciant de le voir retrouver de l'appétit et des couleurs, lui qui possédait toujours cette beauté qui lui coupait le souffle. Elle prépara avec son aide la pâte à gaufre, son corps venant se cambrer contre le sien alors qu'il déposait des baisers dans son cou, sa peau se chargeant de frissons à la chaleur de sa paume sur son ventre, elle qui luttait pour ne pas lui sauter dessus.

- Je suis carrément affamée de toi, répondit-elle sur le même ton, sa main venant se superposer sur la sienne quand l'autre s'était réfugiée à la base de ses cheveux, des images brûlantes tournant en boucle dans sa tête. Merci mon bébé, sourit-elle légèrement après avoir rejoint la table où ils commencèrent à manger, Aelya préférant le retour de Ben afin de faire les choses de la meilleure des manières pour Niels, reprimandant Hank qui avait été frôlé sa blessure. Il mesure pas sa force mais il mesure très bien sa manipulation avec nous, pouffa-t-elle en roulant des yeux.

Elle appela Ben pour la perfusion de Niels, partant sous la douche pour se préparer à sortir, les laissant tous les deux finaliser la dernière étape avant de retrouver son amour devant la salle de bain.

- T'as l'air d'un homme libre, s'amusa-t-elle. Et surtout, d'un homme terriblement sexy, ajouta-t-elle de manière séductrice, s'accaparant ses lèvres. J'adore savoir que je te plais, sourit-elle tendrement, laissant Niels s'éclipser sous la douche, Aelya en profitant pour préparer Hank à sortir, retrouvant le regard de son fiancé quelques minutes plus tard. On t'attendait, t'aimes trop te faire désirer toi, le taquina-t-elle tendrement, Hank entraînant Aelya vers la porte d'entrée avec énergie tant il était pressé de sortir. Il va être intenable, rit-elle en tenant la laisse, sortant à l'extérieur de la maison pour se retrouver dans la rue, côté-à-côté avec son amour. On va à la plage bébé ? Demanda-t-elle, accrochant sa main dans la sienne, prenant la direction de l'océan, s'imprégnant de ce climat très léger après la veille. Ça m'a manqué de te voir comme ça... J'adore quand t'es plus... Fougueux, avança-t-elle, son sourire malicieux admettant le sous-entendu dans sa phrase.

« T’aimes bien quand j’deviens un hors-la-loi toi… » Souffla-t-il, amusé par sa proposition, eux qui savaient très bien que ce genre de scénario pourrait très bien voir le jour s’ils étaient confrontés à cette situation. Parce-que Niels n’était définitivement pas prêt à laisser son amour finir dans une cellule seule, sans lui pour la protéger, pour la réchauffer. « Embrasse-moi bébé… Tu me manques trop, j’ai peur d’être sans toi encore une fois… » Murmura-t-il, refusant de se laisser abattre, parvenant à comprendre la position de son amour, parce-que lui sans elle ne pourrait jamais exister. Et l’inverse était aussi valable. Il s’était reposé contre elle en attendant que Ben ne vienne le soulager, confirmant le diagnostic de l’infection, lui posant immédiatement une perfusion d’antibiotiques pour la ralentir et faire en sorte qu’il se sente mieux. Il s’était laissé bercer par les mots doux de son amour qui ne manquait jamais d’être un soutien hors pair pour lui, Niels puisant sa force dans son regard amoureux qui répondait au sien. « J’te veux toi pour toujours. » Lâcha-t-il tendrement, finissant par fermer les yeux lorsqu’Aelya se posa contre lui, Niels calant sa respiration sur la sienne, apaisé par sa chaleur réconfortante. Sentant son corps reposé, il se leva quelques heures plus tard, s’attendrissant en regardant Aelya endormie, ravi de la voir se reposer à son tour, elle qui n’avait pas arrêté depuis son hospitalisation. Il la retrouva pourtant quelques minutes plus tard en comprenant qu’elle s’était inquiétée de ne pas le retrouver dans le lit. Il s’affaira à la rassurer, la prenant dans ses bras pour la couvrir d’amour, de chaleur, lui montrant qu’il allait beaucoup mieux. « Mon petit bébé, c’est la plus belle du monde. Elle me fait craquer tout le temps… » Souffla-t-il, fondant devant la douceur de ses gestes, devant la bienveillance de son regard qui n’avait de cesse de le rendre fou amoureux de tout ce qu’elle était. Il s’associa à son amour pour commencer la préparation de leurs gaufres, heureux qu’ils puissent retrouver leur complicité après toute cette aventure. Il ne tarda pas à la chercher un peu plus chaudement, lui prouvant qu’il était toujours le même, son désir toujours présent lorsqu’il s’agissait de l’amour de sa vie. Il avait d’ailleurs fait glisser ses lèvres sur sa nuque, ses doigts étant venus se loger son sous haut pour caresser, son souffle brûlant rencontrant la peau de son cou, désirant voir son corps frissonner sous ses gestes. « J’aime bien le savoir ça… » Lâcha-t-il, un sourire amusé et malicieux, finissant par la lâcher pour la suivre jusqu’à la table où ils s’installèrent, dégustant leur petit-déjeuner. « T’as le droit de souffler toi aussi. » Ajouta-t-il, avec un sourire sincère, lui qui n’avait certainement pas envie de l’inquiéter davantage, prenant sur lui pour qu’elle puisse être rassurée vis-à-vis de son état. Il s’amusa du comportement de Hank qui n’hésita pas à grimper sur lui, sans imaginer qu’il n’était plus un chiot et qu’il avait bien grandi depuis un an. « Ouais clairement, il cache bien son jeu lui aussi… » Pouffa-t-il, caressant l’animal qui continuait de déguster un morceau de gaufre, Niels déposant un baiser sur sa tête avant de laisser son amour contacter Ben qui arriva pour lui retirer sa perfusion, le quittant peu de temps après pour le laisser profiter de sa journée. Il esquissa un sourire en voyant son amour revenir à lui, prête pour leur sortie programmée. « Ça te fait de l’effet cette cicatrice ? » Murmura-t-il sur un ton joueur, adorant la chercher de cette manière, répondant à ses lèvres, ne manquant pas de la flatter une nouvelle fois avant de s’éclipser sous la douche. Il en ressortit quelques instants plus tard, retrouvant sa fiancée et leur chien accroché au bout de sa laisse. « Ouais j’avoue, ça me plait bien. » Avança-t-il malicieusement, baissant les yeux vers Hank qui avait embarqué Aelya dans sa fougue. « Ça promet. » S’amusa-t-il, sortant avec ses amours après avoir verrouillé leur maison, sa main venant se lier à celle de sa fiancée, hochant la tête à sa proposition, suivant son rythme de marche, heureux de pouvoir profiter de l’accalmie retrouvée. « J’le suis toujours. Hier c’était juste un coup de mou. Mais ce soir si tu veux, j’peux te montrer que j’suis toujours le même. » Dit-il l’air de rien, détachant sa main de la sienne pour passer son bras autour de sa taille, arrivant rapidement sur la plage encore peu peuplée, une légère brise caressant agréablement leurs peaux. « On est bien là tous les trois. » Souffla-t-il, caressant le dos de son amour, captant son regard. « On se pose un peu dans le sable pendant qu’il se défoule ? »

- Ouais, parce que c'est tout toi... Admit-elle dans un léger sourire malicieux, Aelya qui savait qu'ils frôlaient trop souvent le danger, eux qui s'était trop de fois brûlés dans les braises du risque.

Parce que rien n'était impossible quand il s'agissait de les voir se retrouver, Aelya étant capable du pire comme du meilleur pour ses beaux yeux, elle qui lui avait promit l'éternité sans sourciller quand avec les autres, elle ne promettait même pas un lendemain.

- Mon bébé d'amour... Souffla-t-elle, attendrie par sa demande, avant de fondre sur ses lèvres avec amour. On a trop de choses à vivre bébé. On peut pas se laisser aussi facilement. Faut bien qu'on se marie quand même... Sourit-elle, les yeux pleins d'espoir, avant de sombrer encore une fois contre sa bouche, lui traduisant l'immense affection qu'elle éprouvait pour lui.

Elle laissa Ben s'imposer à Niels pour le soigner, couvrant son amour d'un regard doux qu'elle n'attribuait qu'à lui, parce qu'il était le seul à dévoiler entièrement le voile de sa personnalité qu'elle s'évertuait à cacher au monde entier. Elle protégerait jusqu'à son dernier souffle, Aelya qui n'était faite que pour l'aimer, son coeur se laissant happer par la simple mélodie de sa voix qui résonnait entre ses parois pour l'agrandir encore et encore.

- Tu m'auras pour toujours bébé. T'es dans ma tête, dans mon coeur, dans mon âme, murmura-t-elle amoureusement, blottie contre son corps qu'elle caressait entre ses bras dans la volonté de lui faire du bien.

Elle s'endormit comme ça, sous la lueur de son regard qu'elle aimait savourer, sous la douceur de ses lèvres dont elle aimait se délecter, Aelya trouvant quelques heures de répit lorsque la fatigue vint l'attraper, son bras restant attaché à son corps comme dans une volonté de ne jamais les voir se séparer. Elle se réveilla presque en sursaut lorsqu'elle comprit que Niels n'était plus à ses côtés, son angoisse revenant au galop alors qu'elle le retrouva dans la cuisine, dans une bien meilleure forme.

- Ca m'arrange beaucoup trop de te faire craquer comme je veux... Sourit-elle tendrement en l'enlaçant, égayée par ses mots doux qui caressaient son coeur, Aelya l'aimant à en perdre la tête là où la raison n'aurait jamais sa place.

Elle se détacha simplement pour commencer à préparer leurs gaufres, animée par cette journée qui s'annonçait bien plus légère que la veille. Son corps fût rapidement épris de frissons lorsqu'elle sentit dans son dos la chaleur qui émanait du sien, ses baisers qui tourmentaient déjà sa respiration, ses songes brûlant dans l'envie de lui succomber sans attendre.

- Dommage que t'as ta perfusion. Je t'en aurais fait faire du sport, admit-elle malicieusement, sa main caressant son bras réfugié sous son haut, Aelya laissant son corps se cambrer discrètement contre son bassin, aimant le tenter dans son désir qui était immuable avant de rompre le contact pour s'installer sur la table. J'arrive déjà à mieux souffler maintenant que tu te soignes. Ca tient qu'à ça pour moi, ajouta-t-elle, Aelya étant incapable de se reposer l'esprit si Niels n'était pas au mieux de sa forme.

Son regard prêta attention à leur chien qui tentait de s'installer sur les genoux de Niels, l'amusant légèrement bien qu'elle veillait à ne pas le laisser faire du mal à son amour involontairement. Elle sourit à sa remarque, attendrie par cette vision qu'elle avait d'eux qui dégustaient la gaufre. Elle se redressa pour contacter Ben, s'échappant sous l'eau chaude en attendant qu'il ne lui retire sa perfusion, Aelya revenant vers Niels lorsqu'elle fût prête.

- C'est tout toi qui me fait de l'effet... T'es magnifique bébé, souffla-t-elle, son regard le détaillant de tout son long, animé par sa beauté. Tu fais bad boy avec ta cicatrice en plus, s'amusa-t-elle avant de lui voler un baiser, le laissant s'éclipser sous la douche pour revenir quelques minutes plus tard devant Hank et Aelya qui étaient prêts. S'il devient trop insupportable j'te le laisserais, admit-elle en pouffant de rire lorsque Hank s'agita devant la porte d'entrée, les pressant à sortir, Aelya et Niels se retrouvant rapidement dehors, sa main libre venant chercher la sienne pour les conduire jusqu'à la plage. Je dirai jamais non à une démonstration de tes talents... Enfin si t'es en forme, lança-t-elle en souriant, n'ayant aucune envie de le fatiguer davantage avec son désir, Aelya appréciant la sensation de son bras autour d'elle qui la sécurisait alors qu'ils arrivèrent à la plage, devant un paysage apaisant. J'adore quand on se retrouve comme ça, ajouta-t-elle, le regard valsant entre l'océan et son amour. Ca peut que aller à Hank ce genre de deal, sourit-elle amusée, libérant Hank de sa laisse pour le laisser courir dans le sable, Aelya prenant place sur le sol, invitant son amour à ses côtés. Il manquerait plus qu'une de tes exs débarquent pour m'achever sur ces deux jours, rit-elle, avant de subitement faire basculer son amour sur le dos pour l'embrasser passionnément, à l'image de son manque qui s'épuisait dans sa respiration tourmentée, son corps venant le surplomber pour l'enlacer. J'avais juste besoin de ça, murmura-t-elle, faisant glisser ses lèvres sur sa mâchoire.

Il aurait vendu son âme au diable pour la voir heureuse, pour continuer à contribuer à son bonheur parce-que Niels savait qu’il était né pour ça, né pour l’aimer elle. Il avait souhaité lui transmettre tout ce qu’il avait sur le coeur lorsqu’il pensait à ce risque de séparation qui le prenait aux tripes, cillant à ses mots avant d’intercepter amoureusement ses lèvres. « Ouais on va le faire mon amour. Je pourrais dire à tout le monde que ma femme est la plus incroyable du monde. » Souffla-t-il, apaisé par ses espoirs, par cette vision si belle qu’ils avaient de leur avenir. Il savoura de nouveau le baiser qu’elle lui offrit avant que son ami ne vienne lui poser une perfusion rapidement, comprenant qu’il faisait une infection au niveau de sa plaie à l’épaule. « Alors si j’suis partout… j’suis le plus heureux. » Murmura-t-il, s’imprégnant de la douceur de son étreinte qui le réconfortait, lui qui savait parfaitement qu’il désirait s’endormir de la sorte toutes les nuits de sa vie jusqu’à la dernière qui viendrait lui priver de son souffle. Il ne tarda pas à fermer les yeux, récupérant de l’énergie après l’avoir dépensé ces derniers jours qui avaient été assez sportifs émotionnellement et physiquement, Niels ne pensant plus qu’à son amour et aux éclaircies qui s’annonçaient. Il se réveilla naturellement, retrouvant sa forme habituelle, décidant même d’aller préparer le petit-déjeuner pour son amour et lui. Il s’était rendu compte quelques instants plus tard que son absence l’avait perturbé, elle qui était rapidement venue le rejoindre, trouvant refuge dans ses bras qui l’accueilleraient toute sa vie. « T’y arrives tout le temps. » Joua-t-il, la gardant quelques minutes contre lui avant de débuter la préparation des gaufres, enjoué par cette atmosphère bien plus légère, Niels faisant savoir à Aelya qu’elle lui manquait, que son corps entier l’appelait, venant glisser derrière son dos pour le lui faire savoir. Il avait soufflé profondément en percevant la cambrure de ses courbes se tendre vers son bassin, se mordant la lèvre avant de mordiller son cou. « Dommage ouais… Parce-que j’aurais fait qu’une bouchée de toi. » Lâcha-t-il, avec un air malicieux, s’installant finalement avec elle sur la table, souriant aux mots de son amour qui lui faisait comprendre que son humeur ne tenait qu’à sa santé pour elle. « On arrivera jamais à ne pas s’inquiéter l’un pour l’autre, hein ? » Remarqua-t-il, attendri par cette pensée qui définissait parfaitement la manière dont ils s’aimaient, dont ils prenaient soin l’un de l’autre. Il joua avec Hank lorsqu’il tenta d’atteindre ses genoux, comme la véritable tornade qu’il était, sans prendre forcément conscience de sa force maintenant qu’il avait bien grandi. Il laissa Aelya s’éclipser dans la salle de bain, décidant d’en faire de même après que Ben soit venu lui retirer sa perfusion pour le libérer. « Pas plus que toi… J’pourrais passer tout mon temps à te regarder. » Souffla-t-il, s’approchant d’Aelya, s’enivrant de son délicieux parfum après l’avoir embrassé. « J’savais que ça te plairait finalement. » Pouffa-t-il, se préparant rapidement pour ne pas faire patienter trop longtemps ses deux amours qui l’attendaient, riant aux mots d’Aelya qui relataient du comportement excité de leur chien. Il prit sa main pour marcher, suivant les pas de son amour qui les guidaient jusqu’à la plage. « J’suis toujours en forme pour ça. Tu le sais bien normalement… » Joua-t-il malicieusement, eux deux qui savaient pertinemment que rien ne les arrêtait lorsqu’ils s’agissaient de s’étreindre charnellement. « Moi aussi bébé, ça me fait trop du bien. » Répondit-il, son bras enlaçant son dos pour la rapprocher de lui, souriant à sa réponse alors qu’elle détacha Hank qui ne tarda pas à vagabonder sur la plage. « J’crois qu’il est heureux là. » S’amusa-t-il, le regardant courir dans le sable alors qu’il prit place avec sa fiancée sur le sol, roulant des yeux avec un air amusé à ses mots. « A croire que la moitié des filles sont mes ex. » Pouffa-t-il, sentant son corps partir vers l’arrière lorsqu’Aelya le surplomba pour attraper ses lèvres, Niels venant instinctivement poser ses mains à la limite de sa chute de reins, prolongeant amoureusement le baiser jusqu’à en perdre son souffle. « Moi aussi… » Lâcha-t-il, tendant la nuque pour se laisser embrasser, ses mains pressant ses hanches contre son bassin. « Bébé… J’ai envie de toi… » Avoua-t-il, son corps lui faisant bien comprendre qu’il la désirait, leurs positions n’arrangeant rien à son envie de se lier à elle.

Elle n'en avait jamais assez de lui, de sa peau qu'elle désirait réchauffer contre la sienne en tout temps, sans limite. Elle avait besoin de lui pour se sentir exister, parce qu'il était à lui seul l'oxygène qui pulsait dans ses veines. Elle ne savait plus quoi faire lorsqu'il était absent, lorsqu'il était en danger et qu'elle était démunis face à son mal, elle qui avait totalement perdu patience, blessant à son tour celui qui avait osé toucher son amour.

- Si tu me supportes encore d'ici là oui, s'amusa-t-elle, se plaisant à les imaginer tous les deux mari et femme, à se promettre l'éternité devant tous leurs proches, Aelya caressant ce doux songe sur ses lèvres avant que Ben ne vienne soigner son fiancé qui souffrait bel et bien d'une infection. T'auras toujours ce monopole que personne n'aura jamais de moi, promit-elle tendrement, consciente que Niels l'avait touché en plein cœur avec sa personnalité unique, lui dont ses flèches s'étaient directement frayés un chemin là où personne n'avait accès.

Elle s'était enveloppée dans son étreinte pour trouver du repos, celui qui répondait uniquement à la condition de son amour qui avait l'air de se stabiliser. Sous l'effet de l'inquiétude qui résonnait encore dans ses cellules, elle s'était rapidement aventurée dans les couloirs, à la recherche de son amour qui avait quitté le lit pour commencer à préparer leur petit déjeuner. Elle s'était attendrie contre lui, l'enlaçant tendrement. Elle sourit à sa remarque, satisfaite de pouvoir jouer de ses charmes pour le séduire encore, malgré le temps qui les avait inscrit dans une routine, celle qu'elle n'avait de cesse de demander lorsqu'ils la brisaient involontairement. Elle s'était mise à l'aider dans la prepation des gaufres avant d'être happée par sa chaleur qu'elle percevait dans son dos, son corps répondant directement à ses avances qu'elle aurait voulu concrétiser à même le plan de travail si elle se l'était permis.

- Tu te rattraperas vite, hein...? Demanda-t-elle en soupirant à la sensation de ses dents contre son cou, de son souffle brûlant proche de son oreille, Aelya finissant par entraîner Niels autour de la table pour qu'ils puissent se restaurer. Tu me demanderais l'impossible de toute façon, avoua-t-elle doucement, incapable de pas angoisser lorsque cela touchait l'amour de sa vie.

Elle s'était laissée distraite par la tendre vision de ses deux amours qui se cherchaient malgré la taille imposante de leur chien qui avait bien grandit sous leur toit, Aelya rejoignant finalement la salle de bain pendant que Ben s'occupait de la perfusion de Niels, lui revenant quelques minutes plus tard.

- Regarde moi toute ta vie mon bébé... Je m'en lasserai jamais, admit-elle, le regard brillant d'amour pour celui qui lui faisait vivre un rêve éveillé, ses lèvres trouvant les siennes dans un baiser. J'sais pas trop y'a quoi qui me plairait pas sur toi surtout, sourit-elle, amusée, persuadée qu'il lui plairait dans n'importe quelle situation parce que c'était Niels, et qu'il était le plus beau à ses yeux.

Elle attendit qu'il ne sorte de la salle de bain pour se mettre en route avec leur chien qui perdait patience, Aelya et Niels se dirigeant tranquillement vers la plage, dans une ambiance empreinte de cette légèreté qui lui avait tant manqué durant ces deux jours.

- Tu te serais endormi sur moi hier amour. T'étais clairement pas apte, le reprit-elle sur un ton taquin, elle qui avait surtout l'envie qu'il se rétablisse avant tout.

Elle passa une main dans son dos pour le caresser tendrement à sa remarque, avant de lâcher Hank pour qu'il s'amuse sans limite sur le sable, lui qui adorait cet endroit.

- Comme nous, ajouta-t-elle, le regardant avec tendresse se défouler devant eux, Aelya prenant place sur le sol avant d'arquer un sourcil joueur à sa remarque. Ah parce que c'est pas le cas monsieur le Don Juan ? Lança-t-elle, taquine.

Elle bascula sans prévenir sur son corps pour monopoliser ses lèvres passionnément, avide de son contact qui lui manquait continuellement. Sa respiration s'emballait dans l'échange, animée par la pression de ses mains sur ses hanches qui la rapprochaient de son bassin alors que sa bouche glissa sur sa peau dans une fièvre qu'elle avait du mal à maîtriser.

- Moi aussi bébé... J'aimerais trop que tu me fasses l'amour là, maintenant... Murmura-t-elle contre ses lèvres, son bassin bougeant discrètement contre le sien avant que sa bouche ne dérape dans son cou. Tu me manques trop, souffla-t-elle, laissant sa main glisser sur ses pectoraux. Tout ça c'est la faute à Hank. Parce qu'on aurait pu rester sagement à la maison sinon... Ajouta-t-elle malicieusement, s'amusant des termes qu'elle employait pour les décrire avant d'accaparer une nouvelle fois sa bouche pour faire valser sa langue avec la sienne dans un baiser brûlant. Je suis frustrée, parce que t'es ma drogue toi...

Il ne supporterait jamais son absence, c’était un fait qu’il avait appris à accepter avec le temps, lui qui s’était pourtant toujours senti indépendant avant de rencontrer Aelya. Elle l’avait changé, réussissant à faire dérailler son fonctionnement pour qu’il devienne un tout autre homme, apprenant à s’ouvrir à une âme qui l’avait particulièrement touché, la sienne. « C’est plutôt toi qui vas avoir du mal à force… » Pouffa-t-il, conscient qu’il n’était pas facile à vivre, qu’il avait des habitudes qui pouvaient en énerver plus d’un, bien qu’Aelya l’avait toujours accepté tel qu’il était, avec ses défauts. « Laisse personne te toucher comme moi j’le fais. » Souffla-t-il amoureusement après avoir profité de son baiser, appréciant beaucoup trop savoir qu’il était l’unique à bénéficier de tout l’amour qu’elle avait en elle, lui qui en raffolait à chaque instant. Ils s’étaient endormis l’un contre l’autre après des heures à avoir lutté contre la fatigue, leurs corps se voyant épuisés par une telle épopée, eux qui n’avaient pu souffler durant ces derniers jours. Il s’était levé le lendemain matin, prenant son amour dans ses bras lorsqu’elle évoqua la peur qu’elle avait ressenti à l’idée de savoir qu’il aurait pu lui arriver quelque chose, Niels qui savait parfaitement que l’inquiétude gagnait toujours du terrain lors de ces évènements, parce-qu’ils côtoyaient le néant en prenant le risque de se perdre. Il l’avait rassuré, cherchant à détendre l’atmosphère en venant la taquiner comme il savait le faire, jouant avec ce désir qui ne mourrait jamais, Niels sentant son corps demander celui de la femme de ses rêves alors que ses lèvres parsemaient son cou de baisers de plus en plus évocateurs de ce qu’il avait envie de lui faire. « Plus vite que tu le crois… » Souffla-t-il, ses mains finissant par lâcher son corps, Niels qui suivit son amour jusqu’à la table pour déjeuner avec elle. « J’en serais pas capable non plus… » Avoua-t-il, conscient qu’ils étaient pareils sur ce point, incapables de faire semblant lorsqu’ils s’agissaient de leur sécurité. Il s’était levé pour rejoindre Ben qui arriva chez eux, Aelya en profitant pour se préparer pendant qu’il se faisait enlever sa perfusion qui lui avait fait un grand bien, parvenant à réduire ses douleurs. « C’est prévu. » Souffla-t-il, sur un ton malicieux et amoureux, Niels qui ne parvenait pas à lâcher son amour des yeux, lui qui était subjugué par elle, par sa beauté, par le charme fou qu’elle dégageait et dont il était raide dingue. « Peut-être les mains d’une autre fille sur moi ? » La taquina-t-il, conscient qu’il jouait avec une corde sensible, s’empressant de venir lui voler un baiser avant d’aller sous la douche à son tour, se préparant rapidement pour la sortie qui s’annonçait. Ils marchèrent jusqu’à la plage, Hank tirant de plus en plus sur sa laisse, lui qui avait parfaitement compris qu’il allait pouvoir se défouler dans le sable. « Bon ouais ok, j’étais un peu KO. Il aurait fallu que ça soit toi sur moi plutôt. » Pouffa-t-il, jouant avec elle, regardant Hank courir au loin avant de s’installer avec elle, souriant à la douceur de ses mots qui décrivaient leur état d’esprit. Il arqua un sourcil à ses mots, prenant une mine innocente à ce qu’elle ajouta. « J’en ai pas eu tant que ça bébé quand on regarde bien. » Se justifia-t-il, juste avant que son amour ne vienne basculer soudainement sur lui, s’accaparant ses lèvres dans le prévenir, Niels sentant une vague de désir chambouler son corps, ses mains s’agrippant à ses hanches pour la rapprocher de son bassin. « Pourquoi on est pas restés à la maison… » Dit-il, comme une pensée qu’il avait laissé échapper, se mordant la lèvre en percevant les légers mouvements de son bassin contre le sien. « Bébé… Tu m’aides pas du tout… » Lâcha-t-il, le souffle coupé alors qu’elle lui faisait subir une véritable torture mentale en le caressant, en continuant d’attiser son désir par le biais de ses lèvres qui le dévoraient. « Très sagement même. » Renchérit-il, amusé par ses mots, répondant à son baiser langoureux, ses mains continuant de se balader de son bas dos jusqu’à sa chute de reins. « J’suis plus que frustré là… Va falloir que tu restes un peu sur moi pour que j’me calme. » S’amusa-t-il, jetant un coup d’oeil vers son jean, presque gêné de savoir qu’il la désirait tellement que ça en était devenu voyant, Niels lui volant un nouveau baiser. « J’y pensais bébé, mais maintenant que la maison commence à bien être rénovée, faudra qu’on pense à faire notre crémaillère. T’en dis quoi ? »

Il s'envolait toujours avec une partie de son âme lorsqu'il partait. C'était comme un immense vide qui l'habitait à chaque fois qu'ils devaient rompre leur étreinte pour assumer leurs obligations professionnelles. Elle s'y faisait avec beaucoup de mal, elle qui se rendait que sa dépendance avait atteint un stade plutôt critique, qui s'accentuait avec le temps. Elle avait perdu sa liberté en choisissant Niels, et pourtant, elle ne s'était jamais sentie aussi libre que dans l'étau de ses bras.

- Au pire, si j'ai du mal, tu passeras quelques nuits sur le canapé, le taquina-t-elle, bien consciente qu'elle serait incapable d'en venir à là, et surtout de tenir au milieu des draps froids qui respireraient son manque. Je m'ouvre qu'à toi bébé, ajouta-t-elle en captant son regard amoureusement, Aelya qui s'était offerte à lui dans tous les sens du terme, donnant sa chair, son coeur et son âme à la seule personne qui était apte à en prendre soin.

Elle s'était reposée tout contre l'amour de sa vie, fermant les yeux sur ces heures chaotiques qui avaient mis en jeu leurs vies. Elle ne s'était pas attendue à ce qu'il quitte le lit avant elle. Alors, elle s'était aventurée dans les couloirs avec le coeur battant, venant vite se blottir dans les bras de son âme-soeur qui avait meilleure mine. Un sourire en coin s'était inscrit sur ses lèvres lorsqu'il arriva dans son dos, son désir se réchauffant alors que sa peau s'électrisait au contact de sa bouche contre son cou. Elle aurait pu le dévorer sur place, elle qui était toujours affamée de sa chaleur.

- C'est déjà trop long sans toi... Souffla-t-elle, envieuse, ses courbes se cambrant contre son bassin pour l'enflammer davantage, elle qui avait envie de sentir son envie contre elle, rompant le contact pour rejoindre la table avec son amour. Je serais clairement dans une merde pas possible sans toi mon coeur... Heureusement que t'es là, avoua-t-elle, consciente que leur inquiétude mutuelle les aidait à se porter vers la lumière plutôt que vers les ténèbres qui les englobaient.

Elle se dirigea vers la douche pendant que Niels effectuaient ses derniers soins, retrouvant son regard lorsqu'elle en sortit, prête à se balader avec eux. Son regard le détaillait, captant ses magnifiques traits qui la faisaient encore et encore tomber amoureuse de lui, elle qui sombrait continuellement d'amour pour ses yeux qui la regardaient avec cette intensité qui parlait bien souvent à la place des mots. Elle fronça les sourcils à sa taquinerie qu'elle n'avait pas vu venir, prenant un air faussement outré.

- La première qui pose ses mains sur ton corps parfait ne pourra plus jamais le faire une deuxième fois ! Lança-t-elle, jalouse, prenant une mine boudeuse pour protester face à cette image qui la rendait déjà dingue, Aelya décidant de plisser les lèvres à son baiser pour lui montrer sa fausse exaspération.

Elle le laissa aller se préparer, posant le harnais pour Hank avant que Niels ne sorte de la douche, tous les trois se mettant en route vers la plage, son regard valsant entre leur chien qui s'agitait et son amour qui rayonnait sous les lueurs du soleil.

- Tu te serais quand même endormi bébé, ça aurait rien changé, pouffa-t-elle. Mais j'aurais pu m'occuper de toi, peut-être que t'aurais pas eu besoin de la perf' qui sait. J'y penserais la prochaine fois, joua-t-elle, avant de se placer dans le sable pour regarder Hank jouer devant eux. T'en as eu trop, le corrigea-t-elle, une pointe de jalousie dans sa voix, Aelya qui aurait en vérité voulu être la première et surtout la seule.

Elle s'imposa sur son corps sensuellement, tentant ses lèvres dans un baiser enflammé, qui répondait à son besoin invasif de sa peau, son désir se révélant alors que son bassin se collait au sien.

- Parce qu'on a un bébé à sortir... Soupira-t-elle, frustrée, ses hanches ondulant légèrement entre l'emprise de ses mains. Je m'aide pas non plus mais bébé... J'aime trop te sentir... Avoua-t-elle contre sa peau qu'elle dévorait, soufflant son envie dans son cou qu'elle marquait avant d'acquiescer à sa remarque de manière joueuse, ses lèvres revenant emprisonner les siennes langoureusement. Tu sais que tu m'excites trop quand t'es comme ça... Murmura-t-elle en se mordant la lèvre, égayée par ses mains qui caressaient sa chute de reins et son envie qui se révélait entre leurs tissus. Carrément ! Affirma-t-elle, enjouée. Faudra qu'on prévoit un week-end pour la faire. Quand tu veux, admit-elle. Ca nous fera l'occasion de profiter de nos potes aussi. Brooke me manque, avoua-t-elle plus sérieusement, se décalant légèrement pour s'allonger sur le sable chaud. C'est moi qui aie foutu en l'air notre relation... Et je peux plus revenir en arrière, soupira-t-elle, faisant référence à leur agression où Aelya avait jeté sa colère sur Brooke.

« Ou dans la chambre d’amis, on aura le choix. » S’amusa-t-il, conscient du fait que ça n’arriverait jamais, parce-qu’ils étaient incapables de rester éloignés même une seule nuit, eux qui étaient du genre à trop cogiter dés qu’une dispute éclatait entre eux. « Mais tu me manquerais beaucoup trop bébé… » Ajouta-t-il finalement, Niels qui serait sûrement le premier à craquer, à venir lui demander de l’attention, regrettant ses mots parce-que c’était tout ce qu’il désirait lorsqu’il se retrouvait loin de l’amour de sa vie. Il avait tendrement souri à ses paroles, aimant s’imaginer qu’il serait le seul pour l’éternité à profiter d’elle, à la toucher pour continuer de s’ancrer dans sa peau, avec pour espoir de ne jamais laisser son empreinte s’effacer. Ils s’étaient retrouvés dans la cuisine le lendemain matin, profitant de l’ambiance bien plus agréable, de la pression qui était finalement redescendue parce-que Niels se sentait beaucoup mieux que la veille. Il lui avait d’ailleurs fait comprendre qu’il était en pleine forme, venant se coller à elle alors qu’elle avait les mains occupées par leurs gaufres, Niels laissant son désir parler pour lui, ressentant ce manque d’elle lui grignoter les entrailles. « Tu trouves aussi…? » Souffla-t-il, respirant plus fort à mesure qu’il l’embrassait, que son corps se tendait vers le sien, finissant par se raisonner pour aller la rejoindre au niveau de la table. « C’est pas la première fois que tu côtoies les emmerdes bébé, et tu t’en es toujours sortie. Même sans moi. » Ajouta-t-il, esquissant un doux sourire vers son amour, Niels qui l’avait toujours trouvé courageuse, même sans que sa présente n’entre dans l’équation. Il laissa Aelya le quitter pour se préparer, Ben faisant l’aller-retour rapide pour le débarrasser de sa perfusion, Niels retrouvant finalement son amour après qu’elle ne soit revenue à lui. Il pouffa de rire à sa réaction, n’en attendant pas moins d’elle, conscient que ce genre de remarque ravivait toujours sa jalousie. Et il aimait la savoir aussi possessive avec lui, sachant que c’était sa manière de lui montrer qu’elle l’aimait, qu’elle tenait à lui comme lui tenait à elle. « A ce point là ? T’as pas l’air de rigoler toi avec ces choses-là… » S’amusa-t-il, la rapprochant de lui pour l’embrasser avant de rejoindre la salle de bain, riant légèrement en repensant à ses mots, se préparant rapidement avant de retrouver ses amours pour la balade qu’ils avaient prévu. Ils atteignirent la plage après avoir marché quelques minutes sous le soleil de Bowen, Niels s’emplissant les poumons de l’air frais, cette sortie improvisée lui faisant un bien fou. « J’suis sûr que j’me serais battu contre la fatigue. » Rétorqua-t-il, faisant mine de bouder avant de s’intéresser à ses mots suivants, arquant un sourcil amusé. « Ouais faudra y penser. » Répéta-t-il, jouant avec son amour qui le cherchait, Niels regardant leur chiot se défouler, courant dans le sable pour dépenser son énergie à revendre. « J’te signale que toi aussi. » Roula-t-il des yeux pour la taquiner, surpris de se sentir basculer sur la sable, Aelya surplombant son corps amoureusement, Niels rattrapant ses lèvres qui dévoraient les siennes. « Heureusement qu’on l’aime… » Souffla-t-il sur le même ton qu’elle, sentant le désir le ravager alors qu’il percevait les hanches de son amour bouger lentement contre son bassin, ses mains accompagnant ses mouvements. « Tu m’excites trop là bébé… » Murmura-t-il, se mordant la lèvre tandis qu’elle s’amusait avec son cou, sa langue caressant la sienne lorsqu’il retrouva de nouveau ses lèvres, remarquant que son corps répondait à l’envie qu’elle injectait en masse dans ses veines. « T’aimes bien me torturer devant tout le monde…? » Souffla-t-il, amusé, ses doigts palpant ses courbes, jusqu’à la cambrure de sa chute de reins, lui qui adorait toucher ce corps qui lui appartenait intégralement. Il la laissa s’écarter non sans mal, se mettant sur son flanc pour la regarder et cacher les prémices de son désir. « C’est notre maison à nous, faut fêter ça correctement. » S’enjoua-t-il, un sourire aux lèvres, qui disparut aussi vite lorsqu’il vit un voile de peine se poser sur son visage. « Je me doute amour… » Répondit-il, sa main caressant doucement son bras. « C’est pas que toi… J’pense qu’on est tous responsables. Elle t’aime, Brooke. Et même si ça lui prend du temps, elle reviendra toujours vers toi. Elle est ta famille autant que j’suis la tienne… » Admit-il, conscient qu’il n’aurait probablement jamais prononcé ces mots quelques mois auparavant.

- C'est vrai, on a même une terrasse maintenant pour passer des nuits à la belle étoile si on se supporte plus, pouffa-t-elle, satisfaite de profiter de plus d'espace maintenant qu'ils avaient une maison, bien qu'Aelya resterait incapable de le laisser trop loin de sa peau, même dans la colère. Toi aussi... Nos disputes durent jamais longtemps de toute façon, je peux pas accepter ta distance, avoua-t-elle, elle qui après une confrontation redescendait toujours trop vite de sa rancœur parce que le manque parlait plus fort, l'amour qui les liait faisant fondre n'importe quelle glace.

Elle se reposa contre lui après cette journée mouvementée, Aelya se rassurant au contact de son corps jusqu'à réaliser que son amour n'était plus dans le lit quelques heures plus tard. Perdue entre l'inquiétude et son besoin invasif de l'avoir près d'elle, elle s'était apaisée lorsqu'elle comprit qu'il allait mieux, son corps jouant doucement avec le sien pour attiser leur désir mutuel.

- Une minute sans toi c'est déjà une minute perdue. J'ai besoin de toi comme jamais là... Ajouta-t-elle dans un souffle brûlant, lui faisant comprendre qu'elle avait la nécessité de se revigorer contre son corps le plus possible, parce que ça faisait trop longtemps qu'elle n'avait pas pu goûter sa peau. Je m'en suis sortie en allant plusieurs fois en prison quand toi tu m'évites ça. J'accepterai plus d'y aller bébé... Moi sans toi ça vaut pas le coup, avoua-t-elle en lui accordant un regard tendre.

Elle partit se préparer quelques minutes plus tard, laissant son amour se faire libérer de sa perfusion avant de lui revenir, ses yeux se délectant de son visage magnifique. Elle ressentait tout le temps une connexion invisible entre eux, comme si son corps était constamment et instinctivement attiré par le sien, cette évidence qui la frappait depuis le début et qui avait envenimé sa jalousie explosive.

- Tu sais très bien à quel point je peux être sérieuse quand c'est toi qu'on touche. T'es mon trésor, et t'es rien qu'à moi, sourit-elle, joueuse, consciente qu'elle n'avait pas un tempérament facile même si celui-ci répondait à la puissance de son amour infini.

Elle attrapa ses lèvres en plein vol avant de le voir disparaître sous la douche, Aelya en profitant pour préparer Hank à sortir. Elle marcha jusqu'à la plage avec les deux amours de sa vie, sa peau captant les doux rayons du soleil qui se reflétait dans l'océan, sous la brise qui faisait légèrement valser ses cheveux. Son regard se perdait entre Hank qui jouait dans le sable et sur son amour qu'elle ne cessait pas d'admirer.

- Là-dessus je sais de quoi t'es capable. Même fatigué t'es clairement un bon coup toi... Le complimenta-t-elle de manière séductrice, s'amusant de l'air qu'il arborait. J'te fais confiance pour me le rappeler si jamais... Le tenta-t-elle chaudement, sautant finalement sur ses lèvres pour les accaparer passionnément, animée par cette tension qui était toujours présente entre eux. Ça va qu'on peut se rattraper surtout, sinon je le bouderais Hank, sourit-elle, amusée, ressentant la brûlure du désir marquer sa peau, ses sens s'agitant alors que sa bouche glissait avec envie dans son cou, son bassin se collant au plus près du sien pour sentir son envie de déployer contre elle. Venge toi ce soir amour... Souffla-t-elle à son oreille, soupirant d'envie en sentant ses mains emprisonner ses courbes avant de l'embrasser fougueusement, sa langue taquinant la sienne pour laisser son souffle chaud s'ébruiter dans leur bulle. Clairement. Après c'est pas ma faute si t'es hypersensible avec moi niveau envie, se justifia-t-elle malicieusement, adorant voir Niels dans tous ses états, parce que même si chez elle c'était plus discret, son désir n'en était pas moins puissant, surtout lorsqu'elle sentait ses mains se déplacer sur sa chute de reins qui se cambrait sous ses gestes. On va faire la fête de l'année bébé, en plus on a trop de place, on pourrait même installer une piscine ! Proposa-t-elle, enjouée, se décalant sur le côté pour peindre sa bonne humeur de tristesse lorsqu'elle songeait à Brooke et à leur relation. Je m'attends à pas à ce qu'on soit les mêmes qu'avant. On a changé. Mais j'aimerais bien que ça s'améliore, qu'on se rapproche, avoua-t-elle tristement, sa main venant caresser doucement son bras. Merci mon bébé. D'être là, d'être toi, de m'écouter, sourit-elle tendrement. On ramène le monstre ? Demanda-t-elle, amusée, décidant de balayer ce voile de noirceur pour profiter pleinement de cette journée avec son amour. Hank, bébé, reviens ! L'appela-t-elle.

« Exactement. Elle est vraiment super grande cette maison, on risque de se manquer si on est trop éloignés. » S’amusa-t-il, eux qui avaient pris cette habitude de toujours rester ensemble, pratiquement collés l’un à l’autre dés qu’ils en avaient l’occasion. « J’suis trop en manque de tes bisous après… Et j’deviens encore plus collant. J’te mène vraiment la vie dure mon amour. » Souffla-t-il, faisant mine d’être désolé pour elle, conscient qu’ils ne demandaient que ça, eux qui n’avaient jamais de limite lorsqu’il s’agissait de s’aimer et de se le prouver dans leur manière d’être. Ils avaient passé une nuit reposante, bien que le réveil fut un peu plus brutal pour son amour qui paniqua lorsqu’elle se rendit compte qu’il n’était pas dans les draps. Ils se rassurèrent l’un contre l’autre le temps d’une étreinte emplie de tendresse, Niels renfermant son amour dans ses bras réconfortants, venant rapidement lui souffler le désir qui s’agitait en lui alors qu’elle s’occupait de leur préparer leur petit-déjeuner. « Tu sais que ça va m’inciter à arracher ma perfusion tout ce que tu me dis… » Souffla-t-il contre la peau de son cou qu’il parsemait de baisers de plus en plus intenses, ses mains prenant le temps de redécouvrir ces courbes qui le rendaient fou, regrettant de ne pas pouvoir lui faire l’amour immédiatement. « La prison, c’est fini bébé… On avait rien à perdre avant, maintenant, c’est différent. J’veux plus être sans toi. » Ajouta-t-il, répondant à son regard tendre, la laissant se préparer pendant qu’il se faisait ausculter une dernière fois par son ami qui se chargea de lui enlever sa perfusion. Il retrouva son amour, satisfait de savoir qu’il lui plaisait même lorsqu’il était marqué physiquement, fondant d’amour devant sa manière de lui faire comprendre qu’il n’était et ne resterait qu’à elle jusqu’à la fini des temps. « Rien qu’à toi pour toujours bébé. Y’a personne qui peut m’avoir à part toi. » Lâcha-t-il amoureusement, fondant sur ses lèvres avant de se rendre sous la douche pour se préparer en vitesse, lui qui était bien trop heureux à l’idée de prendre l’air avec ses deux amours, ressentant ce besoin immuable de profiter de la journée après les derniers jours. Il ne lâcha pas sa main pendant le trajet, prenant plaisir à se dégourdir les jambes sous le soleil matinal, eux qui arrivèrent rapidement sur la plage où Hank se défoula. « J’aime bien quand tu flattes mon égo comme ça… Parce-que je voudrais jamais te décevoir au lit bébé. Ça serait un échec pour moi. » S’amusa-t-il, conscient que leurs moments intimes faisaient partie intégrante de leur vie, eux qui ne manquaient jamais de se rappeler qu’ils s’aimaient, qu’ils se désiraient et qu’ils étaient faits l’un pour l’autre. « Aucun problème, je m’en rappellerai. » Joua-t-il, se laissant subitement embrasser par sa fiancée qui prit place sur lui, allumant un brasier en lui alors que leurs corps se surplombaient dans une chaleur qui lui faisait tourner la tête. « On sait l’attirer hors de notre chambre, avec un bout de bacon, c’est un jeu d’enfants. » S’amusa-t-il, tendant une nouvelle fois la nuque pour attraper ses lèvres, laissant son amour s’amuser avec son cou alors que leurs bassins se cherchaient dans une tension palpable, Niels peinant à se calmer sous les caresses de son amour. « C’est prévu… Avec toutes les images que tu me mets dans la tête là, tu crois quand même pas que j’vais te laisser tranquille ce soir toi… » Murmura-t-il à son tour, sa respiration bruyante répondant à la sienne alors qu’il avait attrapé ses hanches, sa langue dansant avec la sienne. « C’est pas de ma faute aussi bébé ! Tu m’allumes avec un regard toi aussi… » Roula-t-il des yeux, faisant mine d’être exaspéré, continuant de toucher le corps de sa fiancée qui se tendait doucement vers le sien avant que Niels ne fasse référence à cette pendaison de crémaillère qu’ils pourraient organiser sous peu. « On peut faire ça si t’en as envie bébé. » Répondit-il avec un sourire, regardant Aelya se décaler lorsqu’elle évoqua sa relation avec Brooke, comprenant la peine qu’elle ressentait vis-à-vis de leur éloignement, Niels tentant de trouver les mots justes pour la rassurer. « Faut vous laisser du temps bébé, j’suis sûr que ça rentrera dans l’ordre. » Répondit-il, sa main contre son bras qu’il caressait tendrement. « T’as pas à me remercier. Je t’aime mon bébé. » Souffla-t-il, avec un faible sourire avant de hocher la tête à sa proposition, se redressant en laissant Aelya rappeler Hank qui ne broncha pas, se laissant docilement être rattaché à sa laisse. « Allez, à la maison. » Dit-il, sa main cherchant celle d’Aelya, prenant la direction inverse pour rentrer chez eux, atteignant le quartier en quelques minutes. « Ça m’a vraiment fait du bien de sortir, merci bébé. » Avoua-t-il avec un tendre sourire une fois qu’ils eurent passés la porte d’entrée.

- Je te sauterais mieux dessus si tu me manques trop au pire, ça s'arrange, ajouta-t-elle avec un sourire en coin, sachant pertinemment qu'elle trouverait toujours le moyen de compenser son manque par un rebond d'affection. Je déteste que tu sois trop collant, j'ai vraiment pas hâte que tu passes ton temps à me monopoliser, exagéra-t-elle en souriant malicieusement. Change pas bébé d'amour, lança-t-elle dans un regard tendre, Aelya qui ne savait plus ce que c'était de ne pas être amoureuse de lui, qui ne pouvait plus vivre sans la douceur de son amour qui l'habillait de bonheur.

Elle s'était réveillée en sursaut en comprenant qu'elle n'avait pas ouvert les yeux dans ses bras, Aelya se réfugiant rapidement dans l'étreinte de son amour qui l'avait inquiété, avant qu'elle ne s'apaise le coeur au contact de son désir qui se frayait un chemin entre ses pores, sa peau brûlant sous ses baisers.

- Tu fais ça j'serais obligée de te punir bébé... S'amusa-t-elle en jouant sur les sous-entendus, son dos se rapprochant de son bassin pour le tourmenter, Aelya soupirant plus bruyamment en sentant ses mains danser sous son haut qu'elle aurait voulu voir par terre avec tout le reste. J'fais attention pour toi... Pour nous... Mais je réfléchis pas toujours à tout. Tu me complètes parfaitement mon amour. T'es ma moitié, avoua-t-elle amoureusement, consciente qu'ils se seraient perdus s'ils n'étaient pas là pour se rattraper mutuellement, Aelya qui tenait son coeur entre ses mains pour éviter de voir le monde le briser.

Elle rejoignit l'eau chaude pour laisser Niels se débarrasser de sa perfusion maintenant que la fièvre était tombée, son regard le retrouvant de manière charmeuse juste après, incapable de délaisser ses traits qu'elle parcourait de ses prunelles.

- Je me battrai pour que ça soit toujours le cas, pour qu'on reste ensemble, souffla-t-elle comme une promesse, Aelya qui serait capable de tout pour les beaux yeux de son amour, lèvres se refermant doucement contre les siennes pour le laisser s'éclipser sous la douche.

Elle était ravie de se détendre sous le soleil qui perçait leurs souvenirs obscurs, Aelya se baladant avec son fiancé, sa main libre tenant en laisse leur chien, jusqu'à se poser sur le sable chaud.

- Tu serais incapable de me décevoir au lit. T'as trop d'expériences, malheureusement, le taquina-t-elle dans une pointe de jalousie, Aelya adorant le chercher dans ce jeu de séduction qui les confinait dans leur bulle, avant de fondre sur ses lèvres qu'elle caressait fiévreusement, à l'image de son désir qui irradiait dans ses entrailles. Heureusement qu'on connait ses points faibles... Comme moi je connais les tiens... Souffla-t-elle entre le jeu et la séduction, ses lèvres venant dévorer son cou tandis que son bassin chevauchait discrètement le sien, enflammée par la passion qui la consumait alors que leurs corps se cherchaient dans l'envie de se rencontrer. J'en attendais pas moins de toi... D'ailleurs, si t'as assez d'énergie pour me faire l'amour toute la nuit, hésite pas... Le tenta-t-elle, joueuse, ressentant le besoin de se nourrir de sa peau sans limite.

Sa bouche vint s'allier à la sienne dans des baisers passionnés, là où sa respiration se confrontait à celle de son amour, Aelya soupirant fiévreusement en sentant ses mains presser ses hanches.

- J'aime beaucoup trop t'allumer en même temps bébé... Tu sais pas l'effet que tu me fais toi, admit-elle, bercée par la chaleur enivrante de son corps qui était sous le sien, Aelya ne pouvant que se sentir bien lorsqu'elle était collée à l'homme de sa vie qui l'attirait comme un aimant. Ca peut-être sympa, faut juste pas que Hank se ramène dans l'eau et prenne toute la place c'est tout, pouffa-t-elle en imaginant la scène de leur pendaison de crémaillère, avant qu'un voile de tristesse ne traverse son regard. J'espère. En tout cas, je veux juste qu'elle sache qu'elle pourra toujours compter sur moi, même si c'est pas simple à dire, soupira-t-elle, consciente qu'elle n'était pas la meilleure avec les mots, elle qui se voyait réconfortée par les paroles et les caresses de Niels. Je t'aime énormément, répondit-elle tendrement, la brune se chargeant d'appeler Hank pour qu'ils reviennent tous les trois dans leur maison.

Elle sourit à son amour lorsqu'elle prit sa main, marchant jusqu'à retrouver leur lieu de vie où Aelya finit par détacher la laisse de Hank pour lui rendre sa liberté.

- Mais de rien amour. Tu veux qu'on se prenne un bain pour te détendre encore plus ? Proposa-t-elle en souriant, désirant être au petit soin pour son fiancé. T'as encore mal à ta cicatrice ? Demanda-t-elle en s'approchant de lui, passant ses mains sous son haut pour caresser son dos.

Il s’amusa de sa remarque, se plaisant à penser qu’ils se retrouveraient toujours, même lorsque les étincelles viendraient marquer leurs propos, eux qui ne pouvaient pas toujours être d’accord sur tout. « Je sais bien que tu détestes ça. C’est pour ça que j’continue d’ailleurs… » Joua-t-il, ironisant ses propos, parce-qu’il savait qu’Aelya ne désirait pas que les choses soient autrement, lui qui était une boule d’affection à lui tout seul, aimer Aelya étant son activité préférée. Ils s’étaient rejoints dans la cuisine avec ce réveil quelque peu mouvementé, se donnant de l’affection comme ils le faisaient toujours, dés la première heure, dés qu’ils ouvraient les yeux pour retrouver leur rêve éveillé à eux, celui qui était bien plus beau que tous ceux qui pouvaient les bercer la nuit. « Et tu crois que c’est ce qui va m’arrêter…? » Souffla-t-il à son oreille, se sentant brûler de désir alors qu’il percevait son dos contre son bassin, observant quelques secondes la cambrure de ses reins avant de venir dévorer sa peau, ses doigts caressant son ventre sous son haut, reprenant ses esprits lorsqu’ils s’échappèrent pour déguster leur petit-déjeuner. « Je sais, j’suis pas le mieux placé non plus bébé… Mais ouais, heureusement qu’on se complète. » Souffla-t-il, pensant à leur impulsivité qui avait toujours parlé trop fort, les mettant parfois dans des situations compliquées où ils avaient laissé de côté la réflexion. Ils se retrouvèrent après que Ben soit passé pour lui retirer sa perfusion, ravi de voir les traits de son amour se détendre maintenant qu’elle le savait sain et sauf, Niels en profitant pour déposer ses lèvres contre les siennes avant de filer à son tour sous l’eau chaude. Ils avaient besoin de prendre du temps pour eux, surtout lorsque les évènements leur rappelaient combien tout était éphémère, combien tout ne tenait parfois qu’à un fil. Ils parvinrent jusqu’à la plage au bout de quelques instants, regardant avec tendresse leur chien se défouler dans le sable. « C’est vrai ça ? Tu trouves ça malheureux toi…? » S’amusa-t-il, ses yeux dérapant sur ses lèvres qu’il ne tarda pas à s’accaparer, leurs bouches se cherchant dans des baisers fiévreux où leurs souffles s’entrechoquaient. « Tu les connais même un peu trop… » Murmura-t-il avec un regard complice, lui qui se sentait fondre sous sa sensualité, sous son charme qui le rendait fou amoureux, ses mains accompagnant discrètement les légers mouvements de son bassin contre le sien, son corps s’enflammant aux images peu chastes qu’il avait en tête lorsqu’elle l’embrassait de la sorte. « J’hésiterai pas… J’ai déjà hâte d’être à cette nuit. » Joua-t-il, son regard croisant de nouveau le sien avant que leurs lèvres ne se trouvent une énième fois, de manière amoureuse et passionnée, à l’image de cette relation qu’ils entretenaient depuis deux ans. « Nan… J’aimerais bien que tu me montres. » Souffla-t-il pour la tenter avec un sourire joueur, tendant la nuque pour mordiller sa lèvre, peinant à gérer cet afflux de désir qui était venu bouleverser ses entrailles, son jean laissant légèrement transparaître les prémices de cette envie inarrêtable. « On sait à quel point ce chien est un poisson en plus. » Pouffa-t-il, faisant référence à l’amour que Hank portait à l’eau, lui qui s’y plaisait parfaitement. Il posa un tendre regard sur son amour lorsqu’elle évoqua Brooke, sentant la peine tirer ses traits, Niels tentant de raviver quelques lueurs d’espoir dans ses yeux qu’il aimait voir briller. « Elle le sait, j’en suis certain. » Souffla-t-il, lui qui savait qu’elles partageaient un lien inexplicable, au-delà de la simple amitié, Niels sachant pertinemment qu’Aelya considérait Brooke comme sa famille. Il esquissa un sourire avant de prendre avec ses amours la route du retour, arrivant rapidement chez eux où Aelya lui proposa de l’aider à se détendre davantage. « Tu sais me parler toi. » Répondit-il avec un sourire, frémissant au contact de ses mains sous son haut, ses mains caressant ses bras. « Ça va mieux, t’en fais pas. » Il déposa un baiser sur sa joue avant de l’emmener avec lui dans la salle de bain, faisant couler l’eau chaude dans la baignoire. Il retira son t-shirt, laissant son amour se déshabiller avant de prendre place avec elle dans l’eau, s’installant entre ses jambes, son dos contre sa poitrine. « Putain j’suis trop bien là amour… »

- C'est connu et reconnu que t'es insupportable bébé. Mais ce serait pas toi si tu l'étais pas, lança-t-elle de manière taquine, plaisantant sur son tempérament qui ressemblait au sien, elle qui se voyait dans ses yeux comme si son regard était le miroir de son âme parce qu'ils se ressemblaient beaucoup trop.

Elle se sentait tellement vide sans lui qu'elle était incapable de supporter le moindre centimètre de distance, Aelya qui était allée rapidement le retrouver dans la cuisine pour se blottir contre son corps, le seul refuge où elle se sentait en sécurité et aimée.

- Si t'as pas peur que je te morde, ça devrait pas être un problème pour toi ouais. J'ai envie que t'aies mes marques encore... Susurra-t-elle chaudement, ses hanches ondulant légèrement contre son bassin alors qu'il grignotait son cou, Aelya fondant sous le désir qui égayait ses songes brûlants, celui-ci explosant à la sensation de ses caresses sur sa peau frissonnante. Tu restes parfait quand même amour. J'te veux tout entier moi. Avec tout ton passé, ajouta-t-elle amoureusement, Aelya qui était tombée amoureuse de lui dans sa globalité, avec ses fêlures qu'elle avait aimé apprivoiser pour mieux le cerner, pour mieux le soigner.

Pour ce qui était de ses plaies externes, Aelya avait fait ce qu'elle avait pu avec ses faibles moyens, laissant Ben terminer ce qu'il avait fait pour sortir Niels de l'infection. Même dans le pire, elle restait soudée à lui, perdue dans son attention qui n'avait de cesse d'augmenter pour le seul qui savait briller devant son regard. Elle l'entraina à la plage avec Hank, sachant pertinemment que le soleil et leurs présences chaleureuses pouvaient lui changer les idées vis-à-vis des tourments qu'il avait subit la veille, comme Aelya.

- Ce que je trouve malheureux, c'est que tu t'es entrainé avec trop de femmes alors que j'aurais voulu que tu le fasses qu'avec moi, râla-t-elle, jalouse, consciente qu'ils avaient tous les deux eu beaucoup d'occasion de s'adonner aux plaisirs charnels lorsqu'ils n'étaient pas encore en couple, cette seule pensée suffisant à réveiller la fièvre de sa jalousie. Je veux toujours en connaître plus de toi bébé... Souffla-t-elle à son oreille, après avoir dévoré ses lèvres pour faire glisser les siennes dans son cou qui se mit à rougir sous ses pressions passionnées, son bassin effleurant celui de Niels à travers leurs jeans, elle qui aurait voulu s'abandonner entièrement à lui alors qu'elle sentait son coeur s'envoler. Tu me fais rêver amour à chaque fois que tu t'occupes de moi... Avoua-t-elle avant d'accaparer une nouvelle fois ses lèvres dans un baiser tout aussi tumultueux, Aelya ayant envie de s'abreuver encore et encore de la douceur de ses baisers qui malmenait sa patience. T'as qu'à me toucher pour le savoir... Lâcha-t-elle malicieusement en prenant sa main pour la placer sur sa poitrine où siégeait son cœur agité par son désir, sa main surplombant la sienne pour l'amener à presser sa poitrine, Aelya souriant contre ses lèvres alors qu'ils jouaient ensemble à se tenter, elle qui adorait sentir son désir se révéler contre elle. Ça va être le plus heureux encore si on installe une piscine, pouffa-t-elle en acquiesçant, avant de laisser son visage se ternir quand elle se confia sur sa relation avec Brooke qui la rongeait de tristesse et de remords, Aelya hochant la tête silencieusement aux mots de Niels, tentant de le croire pour faire taire ses pensées.

Elle se mit en route avec ses amours pour rentrer chez eux, Aelya appréciant de sentir la sérénité les habiter, elle qui aimait voir son fiancé s'imprégner de bonheur, comme si son rôle n'était voué qu'à ça.

- Je sais que t'adores être dans l'eau avec moi, sourit-elle, amusée, ses bras venant s'enrouler autour de son corps pour permettre à ses mains de valser dans son dos. Tant mieux, ça me rassure, admit-elle en appréciant son baiser sur sa joue, prête à appeler Ben si quoique ce soit clochait, parce qu'elle ne prendrait jamais aucun risque avec sa santé.

Elle s'aventura dans la salle de bain avec Niels, se délestant de ses habits en même temps que lui pour rentrer dans l'eau chaude qu'il avait fait coulé, laissant son amour se placer entre ses jambes.

- Moi aussi mon cœur, tu me fais trop du bien tout le temps toi de toute façon, répondit-elle tendrement, avant de l'enlacer, ses lèvres déposant de doux baisers sur sa nuque et ses omoplates. Je vais te faire des papouilles parce que t'as été sage... Souffla-t-elle de manière espiègle, laissant ses doigts valser doucement dans son dos pour basculer sur son torse qu'elle caressait. Allonge toi sur moi mon bébé... L'invita-t-elle, laissant ses mains recouvrir entièrement son buste pour le caresser, ses lèvres déposant des doux baisers sur sa tempe et sa joue.