Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Dans quel merdier tu t'es mis toi ! Tu pensais que ça allait être rapide ce soir. Que t'allais rentrer tôt chez toi. Tôt c'était vite dit dans ton boulot. Avant 3h du mat c'était tôt pour toi. T'allais pouvoir avoir un peu plus de 3 ou 4h de sommeil. On avait appelé en urgence. Parce qu'un gamin d'une vingtaine d'années était violent envers sa famille. T'en avais vu des emmerdes pareilles en famille. T'aimerai éviter qu'un drame arrive. Alors t'avais été sur place avec un collègue a toi. Vous avez un caractère vraiment opposé mais vous arrivez à vous supporter. Du moins c'était lui qui te supportait. Pas beaucoup de personnes arrivaient a te supporter en vrai. Très peu de collègues par exemple. Beaucoup ne supportaient plus ton caractère irascible. Ça te dérangeai pas de bosser seul. Tu faisais mieux ton boulot. Tu sais que dans le boulot de flic c'était important de compter sur ses coéquipiers. Toi tu faisais pas amis amis avec eux loin de là. 23h. Tu es arrivé devant la porte de l'appartement de la famille. Tu entends une violente dispute derrière la porte. T'as pas envie de donner un coup de pied pour l'ouvrir. Tu seras obligé de frapper à la porte tu ne penses pas qu'elle soit ouverte. Tu espères que ton coéquipiers n'allait pas faire une connerie. Tu es habillé en civil. Pour ne pas montrer au gosse qui tu étais. On sait jamais comment il pourrait réagir. Tu te ferai passer pour un ami de ses parents arrivant avec beaucoup de retard. Ton collègue frappe a la porte. Une fois. Deux fois. A la troisième fois la porte s'ouvre alors sur une femme la quarantaine d'années. Tu vois un œil au beurre noir apparaître sur son œil gauche. Tu détestai la violence envers les femmes. Cela te rappelai trop ton ancienne femme aujourd'hui décédée. Elle te sourit. Et t'invente une identité. Puis elle vous fait entrer. Jouer un rôle. Tu sais pas si tu peux le tenir ce rôle. Tu vois le gosse au niveau de la cuisine. Il tient un couteau de cuisine. Tu observes la femme. Il ne l'a pas blessé. Tu essayes de jouer ton rôle. "Excusez moi pour le retard j'arriverai plus en avance la prochaine fois". Tu sais pas si ça allait marcher. Du moins tu essayes. Ton collègue s'excuse a son tour. "Qu'est ce qui s'est passé ici ?" Tu fais semblant d'être étonné de voir alors le gamin tenir son couteau de sa main droite. "Qu'est ce que tu fais avec ça ? Repose moi ça tout de suite !" Toi et ton collègue essayez d'avancer vers lui. Il brandit le couteau vers vous. "Vous allez pas me faire croire ces conneries ! En fait vous avez appelé les flics pour essayer de m'arrêter !" Bon ton jeu de rôle avait pas marché. T'avais jamais été doué pour ce genre de trucs. Après tout la femme t'avais proposé ça rapidement au téléphone. Tu savais que ça allait pas marcher. Tu dois lui parler calmement. Il avait l'air d'être un gamin qui partait rapidement au quart de tour. C'est ton collègue qui commence. "Oui c'est vrai. Nous sommes là pour t'arrêter. Pose cette arme calmement et rien ne t'arrivera." T'as pas envie de mettre le gosse en prison mais s'il commençait a devenir violent envers vous tu serai bien obligé. Tu ne sais pas ce qu'il s'est passé. Tout a été très rapidement. En quelques secondes. Tu ressent une douleur atroce au niveau de ton abdomen. C'est la première fois que tu te prend une balle. Putain on était pas aux états unis ! On était dans une ville de 7000 habitants au grand maximum. Alors pourquoi un gosse d'une vingtaine d'années se trimbalait avec un putain de flingue ! Un souvenir d'un voyage au pays de l'oncle Sam ? Des parents passionnés par les armes a feu ? Tu sais pas trop et là maintenant tout de suite tu t'en fiche. Ton collègue s'approche alors de toi. Tu l'engueule lui disant de s'occuper de lui et pas de toi. Qu'il pouvait s'attaquer a ses parents. Tu vis alors tin collègue se jeter sur le gosse arriver a lui retirer des mains le flingue et le menotter. Une fois ceci fait, il sort de sa poche son téléphone professionnel et commence a composer un numéro. "J'appelle de l'aide." Il doit sûrement appeler des collègues en renfort. Pour s'occuper des parents du gosse. Et le maîtriser. "J'ai appelé les urgences pour toi. En attendant tiens presse ça contre la blessure". Il prend un torchon mouillé qu'il te tend. Tu le prend non pas pour le presser contre ta blessure mais pour le jeter a l'autre bout de la pièce. "Qu'est ce que tu fous ! Occupe toi du gosse !". T'as pas envie qu'il t'aide. Tout va pour le mieux. En réalité non mais t'as pas envie de le montrer. "C'est bon il est pas en état de bouger. C'est plus une menace ni pour nous ni pour eux" continue-il en montrant la famille d'un geste de la tête. Tu fronces les sourcils "Qu'est ce que t'en sais que c'est plus une menace !" tu sais très bien que tu énerves ton collègue à vouloir avoir le dernier mot. "Parce qu'il est inconscient." tu vois le corps du gamin au sol. Il ne bouge pas. "Putain j'espère que tu l'as pas tué sinon on va avoir des ennuis". Ton collègue leve les yeux au plafond. "Je sais ce que je fais quand même." pourquoi il a appelé une ambulance. Tout va bien tu arrives a marcher.. Non. Tu manques de tomber par terre, a peine retenu par ton collègue. "L'ambulance va arriver d'une minute a l'autre. J'ai appelé les collègues pour qu'ils s'occupent de l'affaire" Tu fronces les sourcils. "Tu fais chier tu le sais ça !"
Tu sais pas quelle heure il est. Tu te trouves sur un lit au matelas dur. C'est pas du tout confortable. T'as envie de dormir mais la douleur t'empêche d'aller dans un profond sommeil. La lumière est éteinte dans la chambre. Et heureusement que tu es seul sinon tu le supporterai pas. Alors que tu essayes de dormir ne serai-ce que quelques minutes, la lumière s'allume alors. La porte s'ouvre et tu vois ton collègue qui était là a l'appart avec toi. Il s'approche de toi. "Morgan comment tu vas ?" Mal depuis qu'il était là. "Ça va même si j'ai connu de meilleurs jours. Tu sais dans combien de temps j'pourrai sortir d'ici ?" t'as jamais vraiment aimé les hôpitaux sans forcément en avoir une phobie. La où la vie ne s'arrêtait qu'à une foutue machine. Toi t'en avais pas besoin et heureusement. Ça allait pas et tu espères vraiment que t'allais bientôt pouvoir sortir.
Invité
Sujet: Re: Bloodshot (Pv Olivia) Jeu 23 Juil - 11:08
♛ bloodshot ;
i know we're daring, this hour's drawing off. already kings because we simply wait the worst. i know your anger and all this stuff from us, it's not the time I guess for giving up now. inside we're cold, i mean colder than ice, but your haze i swear we already wait the worst. you're all i need, that's why i peg for us, there's no better time to stay for holding up now
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C'est la troisième nuit d'affilée qu'Olivia passe en traumatologie. Elle n'aime pas particulièrement ce service et y va uniquement pour dépanner la collègue qui y est envoyée d'habitude lorsqu'il y a un remplacement à faire. La traumatologie, ce n'est pas du tout sa tasse de thé car elle abhorre ce qu'elle peut souvent y voir, c'est-à-dire des femmes et des enfants battus. D'autres fois, ce sont des membres cassés sans qu'il y ait besoin d'une hospitalisation prolongée en orthopédie, et d'autres fois encore, ce sont de bêtes accidents ou des blessures par balles. Il y a eu une entrée des urgences pour une observation, ce soir, d'ailleurs, et Olivia n'a pas pu réaliser l'entrée de l'homme étant donné qu'elle était en pleine préparation des traitements, tandis que sa collègue infirmière s'occupait d'une entrée à l'autre bout du couloir. Quand elle peut enfin s'y rendre, elle se munit de son ordinateur et de quelques papiers dont elle aura besoin ainsi que d'un nouveau bracelet d'identification pour remplacer celui des urgences. Elle n'a pas eu tous les détails de la part des urgences, aussi espère-t-elle que le patient du nom de Morgan Johnson ne sera pas trop dans les vapes.
Quelques coups frappés à la porte, et la voilà entrée dans la chambre. Olivia s'attendait à trouver une pièce dans la pénombre, mais la lumière est déjà allumée. Le patient a de la visite apparemment. S'il vient des urgences, pas étonnant que la personne qui l'a accompagné vienne le voir dans sa chambre en dehors des horaires de visite...
- Bonsoir ! fait-elle joyeusement, comme à son habitude. "Je suis Olivia, l'infirmière de nuit. Je viens faire votre entrée," renseigne-t-elle en s'adressant au patient. Puis elle se tourne vers le visiteur et lui demande poliment : "Monsieur, je vais devoir vous demander de sortir quelques instants. Il faudra également penser à laisser monsieur se reposer quand j'aurai terminé. Vous pourrez revenir le voir demain aux horaires des visites." Elle se décale quelque peu de son ordinateur pour tirer un peu plus la porte en position d'ouverture, indiquant le mur en face de la chambre au visiteur. "Ils sont affichés ici. Merci !"