if i'm down just leave me there, let me be sad (owen)

Melbourne. Tout a été très vite, rien n'était planifié, rien n'était prévu mais who's care ? Tu n'as pas dû réfléchir bien longtemps avant de décider d'aller rejoindre Owen à Melbourne. Tu as dû reporter quelques rendez-vous, en donner d'autres à ton associé et le tour était joué. Cela fait plus d'un mois que vous avez rompu Concho et toi. Ou plutôt qu'il a décidé de mettre un terme à votre relation. Et il ne se passe pas un jour sans que tu ne penses à lui, sans qu'il ne te manque. Au-delà de votre relation amoureuse, c'est également son amitié qui manque à ta vie. Vous formiez un tout et c'est vraiment difficile d'avancer sans lui. Si les premiers jours tu les as passés chez toi, sans voir personne, à te morfondre, aujourd'hui, tu décides d'aller de l'avant. Et cette petite escapade à Melbourne est parfaite pour ça. Après un court trajet en avion, tu atterris début de soirée et ayant annoncé ton heure d'arrivée à Owen, tu es persuadée qu'il sera là pour t'accueillir. Lorsque tu arrives dans la zone terminale, comme tu t'y attendais, le brun patiente avant de t'apercevoir et qu'un sourire naisse sur ses lèvres. Sans pouvoir l'expliquer, tu te sens soulagée d'être à ses côtés et de pouvoir vous retrouver, rien que tous les deux, le temps de quelques jours. « Hey. Merci d'être là, d'être toujours là. » Dis-tu en le prenant dans tes bras et en enfouissant ton visage dans son cou. Qu'est-ce que c'est bon de sentir son parfum, de sentir ses bras t'entourer. C'est comme être à la maison.

Ce voyage à Melbourne ne pouvait pas mieux tomber. Sans même le savoir, Owen a redonné un peu de sens et un peu de peps à ton quotidien. Tu as passé ces dernières semaines dans le brouillard, seule la plupart du temps, à pleurer une relation qui avait tout pour durer. Une relation saine, forte, belle. Mais qui a été gâchée par des sentiments dont tu ne peux te défaire. Mais dans le fond, veux-tu réellement t'en défaire ? Probablement pas. Quoi qu'il en soit, t'éloigner de Bowen le temps de quelques jours risque de te faire le plus grand bien. Surtout que la présence d'Owen va rendre les choses encore plus facile. Après avoir atterri, tu repères le jeune homme qui t'attend sur le lieu des arrivées, son visage s'illuminant à la seconde où il te voit. Tu te blottis dans ses bras, heureuse d'être là, avec lui. « Sérieusement ? T'as fait les choses en grand comme je vois. » Au départ, ce voyage devait être un voyage en tête à tête avec lui-même alors tu espères ne pas avoir bousillé tous ses plans en t'incrustant. Rapidement, vous quittez l'aéroport pour monter dans le taxi qui vous attend et prendre la direction de l'hôtel. « Alors comme ça tu es parti sur un coup de tête ? » Demandes-tu en souriant, impatiente qu'il te raconte ce qu'il s'est passé pour qu'il se retrouve à Melbourne. Il ne faut pas longtemps avant que le taxi vous dépose devant votre hôtel et déjà, tu sens la fraicheur de la mer et de la plage. Tu suis Owen jusqu'à l'ascenseur pour rejoindre votre chambre. Et une fois à l'intérieur de celle-ci, tu es bluffée par la vue et par le calme apaisant de la pièce. Il n'a pas menti, votre chambre est somptueuse. « Wow, est-ce que tu comptes me demander en mariage ? » Plaisantes-tu en déposant tes bagages dans l'entrée pour pouvoir avancer dans la chambre et en découvrir davantage.

Peut-être, mais c'est parce que tu mérites qu'on fasse les choses en grand pour toi. Tu souris en baissant légèrement la tête, touchée. Tu n'en penses pas un mot, pourtant. Durant ces dernières semaines, tu as pris conscience que tu n'es pas toute blanche comme tu as pu le penser par le passé. Si ta relation amoureuse a foiré, c'est entièrement ta faute. Et si tu n'arrives pas à conserver une relation plus de quelques mois, c'est également ta faute. Tu ne peux pas t'empêcher de papillonner à droite et à gauche même lorsque ton coeur - et ton corps - appartiennent à un autre. Ce qui fait que tu as sûrement laissé des portes ouvertes lorsqu'il ne le fallait pas. Mais tu décides de chasser ces pensées négatives pour quelques jours, pour pouvoir profiter au maximum d'Owen et de ce voyage à Melbourne qui vous attend. « Tu vas voir, Melbourne c'est vraiment génial. » Dis-tu en souriant plus largement. Pour avoir déjà visité la ville, tu en gardes d'excellents souvenirs. Une fois arrivés à l'hôtel, tu suis le jeune homme jusqu'à votre chambre. Même si celle-ci n'est pas énorme, elle est tout à fait correcte et de toute façon, ce n'est pas ici que vous passerez le plus clair de votre temps. Pour plaisanter, tu demandes à Owen s'il a décidé de te demander en mariage, vu la chambre et ses petites attentions depuis ton arrivée. Tu étais loin de t'imaginer ce qu'il allait répondre à ta plaisanterie. En le voyant s'avancer vers toi, une bouteille de vin à la main, puis mettant un genou à terre, tu écarquilles les yeux. Dans un premier temps, tu ne sais pas s'il est sérieux ou s'il se fout de toi alors tu restes là, figée, incapable de dire un mot. Puis, alors que tu te concentres sur ses yeux, tu vois bien qu'il est sur le point d'éclater de rire. Et plutôt que de rigoler et de mettre fin à cette bague, tu décides de le prendre à son propre jeu. « Oui... oui, Owen. Je le veux. » Dis-tu en souriant avant de reprendre, pour paraître crédible : « Je me suis rendue compte ces dernières semaines que c'est toi que je cherchais durant tout ce temps... » Tu te retiens de rire pour voir la tête qu'il va faire en comprenant que sa blague s'est retournée contre lui.

C'est vrai que cette demande en mariage aurait pu être crédible quand on sait tout l'attachement que vous éprouvez l'un pour l'autre. Et tout l'amour que vous vous portez. Parce que toi, tu es du genre à penser que l'amour peut également exister en amitié. Et la force de l'amour que tu portes à Bowen n'est pas possible à quantifier. Donc oui, ce mariage aurait pu être réel quand on y pense bien. Tu ris quand Owen prend conscience que tu le fais marcher, se relevant pour être de nouveau à ta hauteur. « Pardon c'était trop tentant. » Dis-tu, morte de rire. « Et toi d'être mon mari. Je ne suis pas si facile à vivre au quotidien. » Tu ne plaisantes pas totalement quand tu dis ça. Tu peux réellement avoir un caractère de merde quand tu veux. Et surtout, tu pars au quart de tour. Heureusement, tu redescends aussi vite, en règle générale. Du moins, si tu te trouves en face de quelqu'un capable de t'apaiser. Tu t'installes dans le fauteuil en face de celui d'Owen avant de boire une gorgée de ton verre de vin. Quand il parle de bagues, tu te penches vers ton sac à mains d'où tu sors une bague qui pourrait ressembler à une bague de fiançailles. « Tu crois que ça fera l'affaire ? Il faut absolument que je poste une photo de ma main sur mon compte insta. » Dis-tu en riant. Cela va faire parler les gens et se questionner tes amis, aussi, mais tu t'en fous. Toi tu aimes pousser les blagues jusqu'au bout. « Alors il faut qu'on trouve un nom de ship... Frejen ? Owja ? Frejowen ? » Demandes-tu bien trop sérieusement.

Aujourd’hui encore, tu as du mal à expliquer ce qu’il se passe réellement entre Owen et toi. Ce n’est pas que de l’amitié et pourtant, ce n’est pas de l’amour non plus. Il est clair qu’une forte attirance persiste entre vous deux, celle-ci étant accompagnée d’une complicité hors normes. Peut-être qu’il vaut mieux éviter de chercher à comprendre et se laisser porter par la relation, tout simplement. C’est ce que vous avez toujours fait jusqu’ici, du moins, jusqu’à ce que tu sois en couple et que celui-ci force votre éloignement. « C’est pas le cas ? » Demandes-tu à propos du coffre-fort, un sourire amusé aux lèvres. Pour immortaliser le moment et pousser la blague jusqu’au bout, tu proposes à Owen de faire une photo de ta main et de la poster sur Instagram. Mais avec cela, il vous faut un nom de ship que tu n’hésiteras pas à mettre en hashtag. « Va pour Owja alors. » Même si ça te fait un peu penser à Ouija, ça reste mignon, court et agréable à l’oreille. De toute façon tout ça n’est qu’une plaisanterie alors ça n’a pas réellement d’importance. Quand l’Anglais affirme qu’il faudra qu’il te la passe au doigt avant que tu prennes la photo, tu lui tends la bague sans hésiter. Toi, il ne t’en faut pas plus. « Tu devrais presque remettre un genou à terre pour me la passer. » Dis-tu avec le même air malicieux que lui. Et lorsque tu entends la suite de ses mots, un sourire se dessine au creux de tes lèvres. Cela annonce clairement la couleur de la soirée et de la nuit. Et maintenant qu’Owen y fait allusion, ça te paraît évident que c’est de cela dont tu as besoin : de te perdre dans ses bras pour oublier ta peine de cœur. « Si j’avais su que c’était notre nuit de noces, j’aurais acheté de la lingerie spécialement pour l’occasion. » Fais-tu remarquer en portant ton verre de vin à tes lèvres qui colore légèrement celles-ci. Heureusement, tu possèdes déjà pas mal d’ensembles de lingerie et tu te fais toujours un plaisir de la choisir au petit matin.

Il n’y a aucune place pour du sérieux, aujourd’hui, entre Owen et toi. Tout semble léger, tout semble sujet à la rigolade, à l’amusement. C’est réellement ce dont tu as besoin après cette rupture bien compliquée. Elle est d’autant plus douloureuse étant donné que tu sais, que tu aurais pu passer de belles années aux côtés de Conchobáhr. Pour l’heure, en tout cas, tes préoccupations sont relayées au second plan car ce faux mariage prend toute ton attention. « T’abîmer les genoux ? Précieux va. » Dis-tu en riant, pas sérieuse du tout. Owen est loin d’être précieux quand on voit tout ce qu’il est capable de faire à la ferme et que tu n’oserais imaginer faire, à sa place. « D’accord alors je ne te parlerai pas du string noir en dentelles que je porte… Puisqu’on sait tous les deux que je ne porte pas de soutien-gorge. » Cela fait bien longtemps que tu n’en mets plus, il n’y a rien de plus confortable que des seins à l’air libre. Quoi qu’il en soit, Owen te prend réellement au mot et vient s’agenouiller devant toi, bague en main, prêt à la faire glisser le long de ton doigt. Il fait durer le plaisir jusqu’au bout, te l’enfilant avec une lenteur exquise. Tu souris, ne quittant pas le geste des yeux pour profiter au maximum de l’instant. Tu n’es pas convaincue que ce jour arrivera avec quelqu’un d’autres alors tu profites un maximum. Et si cela doit être la seule fois qu’on te demande en mariage, alors tu es ravie qu’elle soit avec Owen. Qui de mieux placé que lui pour mettre en scène ce faux mariage ? Une fois le bijou à ton doigt, tu sens les lèvres du jeune homme venir se poser sur ta peau, à divers endroits de ta jambe. Et lorsqu’elles finissent leur course contre ta cuisse, tu ne peux t’empêcher de te mordiller la lèvre inférieure. Ce contact ne te laisse pas indifférente. Owen ne t’a jamais laissé indifférente. Quand il te demande s’il en fait trop, tu secoues légèrement la tête de gauche à droite, plongeant ton regard dans le sien avec intensité. « Continue… » Souffles-tu sans arrêter de le regarder, ouvrant un peu plus tes cuisses pour qu’il trouve leur intérieur. Au fond, ce que tu veux, c’est que ses lèvres s’y déposent pour te perdre complètement dans ses bras et oublier toutes ces casseroles que tu traines derrière toi l’espace de quelques instants.

A sa question tu hoches la tête, fièrement, voyant bien que cette déclaration ne le laisse pas insensible. Tu as rapidement senti que l'attirance était toujours bien réelle entre vous, toujours bien là, mais ta situation amoureuse ne te permettait pas de t'y attarder davantage. Tu n'aurais jamais trompé Conchobáhr mais aujourd'hui, tu es à nouveau célibataire. A nouveau libre de faire ce que tu veux, avec qui tu veux. Et même si ta tête n'est absolument pas libérée du jeune Rosenbach - et ton coeur non plus - ton corps, lui, est déjà en alerte la plus totale alors que les lèvres d'Owen s'approchent grandement de ton entrejambe. Complètement à sa merci, tu lui demandes de poursuivre ce qu'il accepte sans aucune hésitation. Ses doigts viennent titiller ta peau, provoquer de légers frissons sur celle-ci et de douces caresses dans le bas de ton ventre, par la même occasion. Ses gestes mettent tous tes sens en alerte et tes yeux brûlent littéralement pour le fermier. Habilement, il vient ôter ton string pour le faire glisser jusqu'à tes pieds et te le voler, l'espace de quelques instants, son nez frôlant le morceau de tissu. Tu souris malicieusement, trouvant ses gestes et son non-verbal complètement excitant, enivrant. Ton regard ne perd pas une miette de ce moment d'intimité qu'il t'offre, ce moment qui te maintient bien loin de toutes tes pensées les plus sombres et de ta peine de coeur. Owen a toujours été ton rayon de soleil, aussi loin que tu t'en souviennes et les années ne vous ont pas enlevés ça. Alors que ses lèvres viennent embraser ton entrejambe, sa langue s'y mêlant fiévreusement, tu rejettes légèrement la tête en arrière, te mordillant la lèvre inférieure et fermant les yeux quelques secondes à peine. C'est bon, vraiment bon. Et comme s'il savait exactement quoi faire pour te rendre folle, Owen vient capturer un glaçon dans le seau de glace pour le glisser entre ses lèvres. Tes yeux s'écarquillent légèrement en prenant conscience de ce qu'il s'apprête à faire et de ce que ça va provoquer sur ton corps. Tu as à peine le temps de rire à sa remarque que l'anglais vient frôler ton sexe avec le glaçon, t'envoyant une flopée de décharges inexplicables. « Oh... Owen... » Murmures-tu en posant une main dans ses cheveux, tes ongles les agrippant doucement. La froideur du glaçon contraste totalement avec ce qui est en train de se passer dans ton bas ventre mais c'est tellement agréable. Tellement bon de sentir l'eau glisser le long de tes cuisses alors que le glaçon fond doucement entre les lèvres du fermier. « Tu vas me rendre folle bébé... » Susurres-tu en gémissant de plaisir, toujours accablée par les caresses d'Owen contre ton sexe. « Viens, fais-moi l'amour. » Dis-tu finalement, complètement fiévreuse et incapable de lui résister plus longtemps. Tu agrippes son haut pour qu'il se relève et pour l'attirer à toi, désireuse de retrouver ses lèvres que tu connaissais par coeur il y a quelques années encore.

Tu ne vois aucune raison de résister plus longtemps à cette douce sensation qui t'envahit au moment où Owen fait glisser le glaçon sur tes cuisses et jusqu'à ton sexe. Jusque-là, vous reteniez cette attirance, cette alchimie, parce que tu n'étais pas disponible ou parce que ce n'était pas ce que vous désiriez, sur le moment. Mais aujourd'hui, tout est tellement naturel. Tout est tellement vrai. Pur. Ta rupture est relayée au second plan pour quelques heures, dorénavant, grâce à la simple présence d'Owen et à l'aura qui émane de lui. L'anglais a toujours eu ce pouvoir enivrant et apaisant sur toi, d'aussi loin que tu te souviennes. Cela aurait pu fonctionner entre vous si vous n'aviez pas ce besoin de liberté, tous les deux. Et quelque part, tu es heureuse que vous n'ayez pas tout détruit avec une relation amoureuse qui aurait pu mal se terminer, comme toutes tes relations précédentes, malheureusement. « Alors ne dis pas non... » Murmures-tu, un sourire au coin des lèvres. Une fois ta robe retirée, c'est au tour du jeune homme de se déshabiller. Il fait durer le plaisir, t'arrachant quelques rires alors qu'il se déhanche sensuellement. Ce qu'il est beau. Bon dieu ce qu'il est beau. Tu le laisses t'allonger sur le lit, habilement, surplombant ton corps nu et fiévreux. « Soyons fous à deux. » Souffles-tu, le regard épris de désir. Vous laissez quelques secondes s'écouler, perdus dans les yeux l'un de l'autre, complètement subjugués par la beauté du moment et par l'envie qui vous habite. C'est incroyable, cette alchimie, cette force invisible qui vous relie. Incroyable et beau. Puis, avec douceur, tes jambes s'enroulent autour de la taille de l'anglais et l'attirent vers toi. Sans détacher ton regard du sien, tu l'invites à se glisser en toi, au plus profond de ton être. Tu soupires de plaisir alors qu'il te remplit, bougeant légèrement les hanches d'avant en arrière, dans un premier temps, afin de t'habituer à cette sensation retrouvée. Puis, les mouvements d'Owen se joignent aux tiens, intensifiant les sensations à l'intérieur de ton sexe, intensifiant ces gémissements de plaisir qui s'échappent de tes lèvres. Après quelques minutes à se perdre dans ses yeux, tu décides d'inverser vos positions. Tu viens alors le chevaucher, posant une main sur son torse pour maintenir ton équilibre et pouvoir recommencer des mouvements de va-et-vient lents, sensuels. « T'es tellement beau... » Susurres-tu en le regardant, te penchant en avant pour venir capturer ses lèvres au moment où tes mouvements de bassin s'intensifient.