| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| J'pourrais me mettre dans de beaux draps, si t'es avec moi (Ciàlia) | |
| | Auteur | Message |
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Invité | Sujet: J'pourrais me mettre dans de beaux draps, si t'es avec moi (Ciàlia) 26/10/2020, 18:20 | |
| C'était là, plantée sur ce banc devant l'hôpital, que Tahlia avait trouvé refuge. L'angoisse et le stress l'avaient poussé à s'arrêter, à se laisser tomber sur ce banc, où elle regardait les gens passer, les yeux dans le vide. Elle était là sans être là, l'esprit obnubilé par tous ces questionnements, ces peurs qui rythmaient son quotidien depuis quelques semaines. Elle posa à côté d'elle le dossier qu'elle avait en main, son regard s'attardant sur ce cliché de l'échographie qu'elle avait pu faire quelques jours auparavant. Elle observa ce petit être qui se formait à peine et pour lequel elle avait décidé de mettre fin à l'existence. Quand elle était rentrée à l'hôpital, que ses pas l'avaient mené jusqu'au service où elle avait rendez-vous pour cet avortement, Tahlia était décidée, sûre de ce choix pour lequel elle avait eu l'avis de Ciàran et de Leti. Elle savait que ce n'était pas le bon timing. Elle savait qu'elle n'était pas apte à aller au bout de cette grossesse, à accueillir ce bébé inattendu. Elle n'était pas sûre de l'aimer comme il se doit. Toutefois, quand le médecin l'appela afin de procéder à l'avortement, l'évidence apparut et Tahlia accepta ce choix qui, finalement, était celui qu'elle voulait profondément.
Pourtant, dehors, les doutes reprirent de plus belle. Et si elle avait fait le mauvais choix ? Et si elle venait à regretter ? Et si elle avait fait une erreur ? Elle resserra ses bras autour d'elle, se blottissant dans sa veste afin de calmer les frissons qui s'emparaient d'elle, alors qu'il faisait pourtant bon à l'extérieur. Et ce fut un vrombissement de moteur qui la sortit de sa torpeur, alors que la voiture de Ciàran apparaissait dans son champ de vision. Elle avait pourtant refusé qu'il vienne la chercher, ne voulant subir son regard, craignant de devoir s'expliquer, de ne pas réussir à rester ses côtés. Mais des deux, Ciàran était visiblement le plus buté et sans doute cela était positif, puisqu'à l'instant où il sortit de la voiture et qu'il s'approcha d'elle, Tahlia sentit un sentiment de bien-être l'envahir. Elle se releva, récupérant son dossier qu'elle garda tout contre elle, alors qu'elle s'avança jusqu'à lui. Face à lui, face à ce regard sombre, elle craqua. "Tu peux me prendre dans tes bras ?" le supplia-t-elle, les larmes lui montant aux yeux. De toutes les fois où elle avait brisé sa carapace devant lui, c'était sûrement la fois où elle semblait être la plus vulnérable... |
| | | Invité | Sujet: Re: J'pourrais me mettre dans de beaux draps, si t'es avec moi (Ciàlia) 28/10/2020, 20:07 | |
| Bien que tu respectes complètement la décision de Tahlia, par rapport à ce bébé qui grandit en elle, tu ne peux pas t'empêcher de te demander ce que serait votre vie si elle n'allait pas au bout de cet avortement. Vous savez tous les deux ce que c'est d'être parents célibataires mais vous n'avez aucune idée de ce que c'est, d'être parents à deux. De ne pas être seul dans ce grand chamboulement. Et même si tu comprends ses raisons, notamment à propos de l'instabilité de votre couple, toi, tu voyais cela comme un coup du destin. Et si d'habitude tu ne crois pas à toutes ces conneries, quand Tahlia t'a annoncé être enceinte, c'est tout de suite ce à quoi tu as pensé. Mais quoi qu'il en soit, cela reste son corps donc sa décision. Tu ne peux pas savoir ce que cela fait de porter un enfant, d'endurer une grossesse et tout ce qui va avec. Si tu l'as plus ou moins vu à travers Tahlia, tu ne l'as pas vécu. Et pour cette raison, tu n'as pas autant de poids qu'elle dans cette prise de décision. Alors tout ce que tu peux faire, c'est être là pour elle une fois l'opération terminée. Aussi tête de mule que toi, la jeune femme a refusé que tu viennes la rechercher à l'hôpital. Mais puisque tu n'as pas pour habitude d'écouter les autres et d'obéir, tu décides de prendre ta voiture jusqu'à l'hôpital, bien décidé à l'attendre à la sortie. C'est en te garant que tu prends conscience que tu es arrivé un poil trop tard. Tu aurais voulu être là avant qu'elle sorte, pour être la première chose que son regard ait croisé à sa sortie. Mais qu'importe, maintenant tu n'as qu'une envie, la serrer dans tes bras. Et comme si elle lisait dans tes pensées, c'est exactement ce que Tahlia te demande. « Je suis là. » Dis-tu simplement en l'accueillant dans tes bras, sentant son corps trembler à cause de spasmes incontrôlables provoqués par les larmes. « C'est fini maintenant. » Ajoutes-tu sans t'imaginer qu'en réalité, non, ce n'est pas terminé. Tu déposes un baiser sur le haut de sa tête, attendant simplement que Tahlia décide quand elle n'a plus besoin de tes bras, le temps que tu la ramènes chez elle et que tu continues à être là pour elle autant qu'elle le voudra. Pour affronter cette épreuve, ensemble. |
| | | Invité | Sujet: Re: J'pourrais me mettre dans de beaux draps, si t'es avec moi (Ciàlia) 29/10/2020, 21:46 | |
| La fierté de Tahlia était parfois mal-placée. Ce fut dans un instant comme celui-ci qu'elle s'en rendit compte. En effet, quand elle le vit sortir de sa voiture et s'approcher d'elle, elle comprit qu'il était exactement le réconfort qu'elle voulait. Elle avait beau aimer ses amis, elle avait beau aimer leur compagnie, c'était finalement la présence de l'italien qui lui remettait du baume au coeur. Elle avait appris à découvrir Ciàran sous un autre jour avec cette histoire de grossesse. Elle s'était rendue compte qu'il était l'épaule sur laquelle s'appuyer. Elle avait aimé sa résilience quand Tahlia avait pris sa décision. Alors qu'il aurait pu partir, il était resté, mettant peut-être de côté un schéma familial sur lequel il se questionnait. C'était aussi son bébé qui grandissait en elle, et pourtant, il lui avait laissé pleinement le choix. Que c'était réconfortant d'être respectée, écoutée, entendue. Mais instantanément, ce n'était pas les grands mots qui allaient primer. Elle avait juste envie de se retrouver dans ses bras chaleureux, ces bras qu'il tendit vers elle directement. Il était là. Il était vraiment là. Blottie tout contre lui, ses bras autour de lui, les siens autour d'elle, Tahlia ferma les yeux quelques secondes, tentant de calmer ce flot d'émotions qui la submergeait, d'arrêter ces tremblements incontrôlables. Elle se focalisa sur la force de l'étreinte qu'il lui offrait, sur son parfum qu'elle aimait tant sentir, sur ses lèvres qu'il posa affectueusement sur le haut de sa tête. Mais quand il annonça que c'était fini, elle sentit son coeur se serrer. "Désolée..." murmura-t-elle, la voix enrouée. Elle se détacha de son torse et releva la tête pour croiser son regard. Elle frotta ses yeux humides, inspirant un bon coup avant de reprendre : "... je n'ai pas pu aller jusqu'au bout." Jusqu'au bout de quoi ? De cette grossesse ? De cet avortement ? Elle avait tellement l'esprit ailleurs, en ébullition, qu'elle ne se rendait pas compte que son discours n'était pas des plus clairs. Ou peut-être n'arrivait-elle pas encore à accepter, à assumer, à énoncer à voix haute ce choix qui allait les bouleverser bien plus qu'ils ne le pensaient... |
| | | Invité | Sujet: Re: J'pourrais me mettre dans de beaux draps, si t'es avec moi (Ciàlia) 2/11/2020, 20:36 | |
| Malgré toute la force de caractère que Tahlia possède, tu peux au moins te vanter un petit peu de la connaitre presque sur le bout des doigts. Et surtout, grâce à vos nombreux points communs, tu savais qu'elle aurait besoin de tes bras pour la réconforter ou de ta présence, tout simplement, une fois l'avortement terminé. Ce n'est pas une étape facile à passer surtout pour une femme comme Tahlia qui, aspire à fonder une famille depuis un moment maintenant. Tu sais que cette décision n'a pas été facile à prendre et qu'elle a pesé le pour et le contre pendant des jours voire des semaines. C'est pour ça que tu as respecté sa décision même si tu n'aurais pas forcément pris la même. Toujours blottie dans tes bras, l'Australienne s'excuse, la voix enrouée, l'émotion gagnant sa gorge. Tu secoues légèrement la tête au moment où elle relève la sienne vers toi. « Tu n'as pas à t'excuser. » Dis-tu d'abord avant d'entendre la suite de ses mots. Une de tes mains remonte le long de son corps pour rejoindre sa joue que ton pouce caresse avec douceur. « Je sais et comme je te l'ai dit, je comprends tes raisons. Ne culpabilise pas pour ça. » Ajoutes-tu en venant déposer un baiser sur le haut de son front. Mais alors que tu fermes les yeux pendant quelques secondes, alors que tes lèvres viennent caresser sa peau, tu prends conscience que ce n'est peut-être pas ça qu'elle voulait dire. Peut-être tente-t-elle de te faire comprendre autre chose. Ou alors est-ce toi qui te fais de fausses idées ? Perdu, tu recules légèrement la tête pour la regarder à nouveau dans les yeux, les sourcils légèrement froncés. « Sauf si... si tu n'as pas pu aller jusqu'au bout aujourd'hui ? » Tu parles de l'avortement sans forcément mettre un mot dessus parce que tu sais que le sujet est délicat et que si tu te trompes, si tu te fais de fausses idées, cela risque de rendre Tahlia encore plus mal qu'elle ne l'est déjà. Tes yeux sondent les siens espérant y trouver une réponse avant que ses lèvres ne te la donnent. |
| | | Invité | Sujet: Re: J'pourrais me mettre dans de beaux draps, si t'es avec moi (Ciàlia) 3/11/2020, 15:01 | |
| Oui, ils étaient forts, tous les deux. Mais malgré leur apparence inaccessible, ils avaient besoin, l'un comme l'autre, parfois, de présence, de réconfort, de soutien. Chez Ciàran, cela se dévoilait souvent au travers de son rôle de père. Il avait besoin qu'on le rassure, qu'on lui rappelle qu'il était un père génial. Souvent, Tahlia lui avait rappelé ce point. Et à l'inverse, Ciàran la rassurait. Il la rassurait sur ses choix, apaisait ses doutes et la faisait naître en tant que femme qui s'assume. Finalement, ils faisaient un bon duo, ces deux-là, malgré leur caractère de cochon et leur facilité à s'emporter. Ils avaient chacun su déceler les faiblesses de l'autre et, pour la première fois depuis bien longtemps, Tahlia n'en prenait pas peur. Même si elle ne l'avouait pas, elle savait que Ciàran avait bien fait de venir ici, à la sortie de l'hôpital. Lui, ses bras, son étreinte, c'était exactement ce qu'il lui fallait pour la calmer. L'angoisse était vite montée chez elle, après ce rendez-vous éreintant, mais l'italien était son antidote, celui qui l'apaisait mieux que quiconque. Blottie tout contre lui, elle s'excusa d'abord, s'éclaircissant la voix pour ne pas que l'émotion la prenne à la gorge. Elle le savait, ce n'était pas fini. Elle avait encore tout à dire. Simplement, elle ne le faisait pas de la façon la plus simple. Alors qu'il lui demandait de ne pas culpabiliser, sa main contre sa joue en geste réconfortant, elle comprit qu'elle n'avait pas été claire dans ses propos. Elle avait tellement envie qu'il comprenne, qu'il se rende compte du message qu'elle pouvait lui passer, lui qui lisait en elle comme dans un livre ouvert. "Ce n'est pas que ça..." murmura-t-elle alors qu'il posa ses lèvres contre son front. Mais au bout de quelques secondes, le silence poussant à la réflexion, Ciàran revint soutenir son regard, légèrement déstabilisé. Et quand il lui posa LA question, le soulagement se perçut dans les yeux si verts de la brune. Il avait compris ce qu'elle voulait dire. "Je... Je n'ai pas pu." affirma-t-elle. "Je n'ai pas pu aller au bout aujourd'hui." Elle connaissait la décision de Ciàran, elle savait ce qu'il voulait qu'elle fasse de cette grossesse. Et maintenant qu'elle avait penché vers cette décision-là, elle savait qu'elle s'engageait dans de longs mois de doutes, de peurs. "Je suis rentrée dans le cabinet. J'étais prête à aller jusqu'au bout. Je me suis même trouvée devant le médecin à répondre à ses horribles questions. Mais quand je lui ai tendu le dossier, il y a les clichés de l'échographie qui ont glissé. J'ai revu ce petit bébé ... et je me suis dit que je n'avais pas le droit de faire ça. Je n'avais pas le droit de lui retirer le droit de vivre pour des peurs peut-être mal-placées." Elle sonda le regard de Ciàran, à la recherche de la moindre émotion. Elle craignait de voir, finalement, de la déception, de l'angoisse ou de la crainte, maintenant qu'il était aussi devant le fait accompli... "Dis-moi que je n'ai pas fait une erreur..." |
| | | Invité | Sujet: Re: J'pourrais me mettre dans de beaux draps, si t'es avec moi (Ciàlia) 3/11/2020, 17:01 | |
| C'est sans doute la confusion du moment et la vulnérabilité que Tahlia te témoigne alors qu'habituellement elle se montre si forte, qui t'empêchent de comprendre ce qu'elle désire te dire. Réellement. Tu mets quelques secondes à comprendre où l'Australienne désire en venir mais une fois le franc tombé, un torrent d'émotions différentes te submerge. Mais avant, tu as besoin que la jeune femme confirme tes doutes, qu'elle t'assure qu'elle n'a pas avorté. Ce qu'elle ne tarde pas à faire, t'expliquant dans quelles circonstances ses doutes se sont insinués et dans quelles circonstances elle a décidé de faire machine arrière. C'est donc grâce à quelques clichés échappés que votre bébé continue à vivre à travers la brune. Parfois, le hasard fait bien les choses. Tahlia sait que, si ça ne tenait qu'à toi, vous auriez accepté cette grossesse dés le départ. Toi, tu étais plutôt partant pour tenter l'aventure à deux. Mais force est de reconnaitre que ce n'est pas toi qui portes cet enfant, ni qui subis les conséquences post-grossesse. Alors tu as laissé le choix à l'ancienne policière, même s'il allait à contre sens du tien. Heureusement, par chance, vos avis se rejoignent et tu ne sais pas vraiment comment accueillir cette nouvelle. « Mio cuore... » Commences-tu par dire dans ta langue natale, prenant son visage entre tes mains. « Tu connais mon point de vue sur tout ça. Cet enfant, j'ai toujours voulu l'intégrer à notre vie, à notre famille. Mais toi, tu es sûre d'être ok avec tout ça ? » Tu ne veux pas que sa décision définitive soit prise dans un moment de faiblesse. Tu veux que Tahlia soit en paix avec son choix comme tu as pu l'être avec le sien. Néanmoins, tu ne vas pas mentir, tu as espéré jusqu'à ce matin encore qu'elle change d'avis. « On va avoir un bébé... » Dis-tu en souriant plus largement, heureux. Si on t'avait dit, quelques mois voire années plus tôt, que l'Australienne t'apporterait autant de bonheur, tu n'y aurais pas cru. Et surtout, tu n'aurais pas pensé être capable d'aimer comme tu l'aimes, elle. Tahlia a changé tellement de choses dans ta vie, dans ta façon d'être et de concevoir la vie. Elle a tout chamboulé mais pour le meilleur. « J'en reviens pas qu'on en soit là tous les deux. » Plaisantes-tu même si, au fond, tu as senti dés le départ que Tahlia était spéciale. Rien à voir avec toutes les femmes que tu as pu connaitre. Délicatement, tu viens effacer ses larmes du bout des doigts avant de venir sceller ses lèvres aux tiennes dans un baiser à la fois tendre et passionné. Tu la désires tellement... et tu as l'impression que maintenant qu'elle porte ton enfant, un enfant que vous désirez tous les deux garder, ton désir explose davantage encore. |
| | | Invité | Sujet: Re: J'pourrais me mettre dans de beaux draps, si t'es avec moi (Ciàlia) 4/11/2020, 16:00 | |
| C'était dit. Malgré les émotions en vrac, Tahlia avait fini par lui faire comprendre qu'elle n'avait pas pu avorter. C'était peut-être un concours de circonstances, un pur hasard, un signe du destin, mais elle avait pris ces clichés tombés du dossier comme une volonté de lui montrer la voie qu'elle devait prendre. Cela avait été instinctif. Ce 'non, je ne peux pas' lâché au médecin avait directement eu un effet libérateur chez Tahlia. C'était la décision qu'elle devait prendre, elle le savait. Pourtant, les doutes étaient toujours là. Nuance, ce n'était pas des doutes, mais des peurs. Des peurs de mal faire, des peurs de ne pas être à la hauteur. La grossesse était une aventure méconnue pour Tahlia. Certes, elle avait déjà été enceinte, mais elle avait enchaîné tant de galères qu'elle ne savait pas ce qu'était de vivre une grossesse normale. Normale, à deux. Elle savait que Ciàran était plus prêt qu'elle pour cette aventure. Il avait, certes, accepté sa décision, mais sûrement cela avait été fait par pur respect, pas par choix. Mais là, maintenant, peut-être avait-il changé d'avis. L'italien s'empressa de prendre son visage dans ses mains, la gratifiant d'un 'mio cuore' qui la toucha en plein coeur. Et ses paroles suivantes n'arrangèrent pas le cas. Oui, dès le début, il avait voulu intégrer dans leur vie, dans leur famille. Leur famille. C'était là qu'elle prenait en compte l'ampleur de cette décision : ils étaient vraiment en train de construire quelque chose, quelque chose qui les lierait à tout jamais. Mais quand il lui retourna la question, à savoir si elle, elle était prête pour tout ça, si elle assumait vraiment ce choix, elle répondit, presque sans hésitation. "Je crois." commença-t-elle. "J'ai mis des semaines à faire le choix d'avorter, en pesant le pour, le contre. Et ça ne m'a pris que quelques secondes pour finalement choisir de garder ce bébé. C'est sûrement parce que c'était le choix que je voulais réellement." Elle tentait de se rassurer, même si au fond, bien au fond persistera toujours une petite part de doute. A elle de l'oublier maintenant. Elle laissa toutes ces pensées de côté quand Ciàran reprit la parole, large sourire aux lèvres. On va avoir un bébé... L'entendre de sa bouche, un tel sourire sur les lèvres submergea Tahlia d'une vague de chaleur. "Tu as l'air heureux..." dit-elle avec un sourire timide. Elle ne l'avait jamais vu ainsi. Et à vrai dire, elle n'en revenait pas qu'elle participait à ce bonheur. C'était une sensation tellement grisante. Très vite, un léger rire vint secouer la jeune femme quand son petit ami plaisanta sur la situation dans laquelle ils étaient désormais. En effet, personne - et surtout pas eux - n'aurait pu imaginer qu'ils allaient avancer ensemble. Elle n'eut pas le temps de répondre quoique ce soit, puisque le bel italien s'empressa d'essuyer ses larmes et de lui offrir un baiser doux et passionné à la fois, à l'image de leur relation. Elle lui rendit ce baiser avec toute la force de ses sentiments, avec cette impression de voguer sur un petit nuage. Quand il y mit fin, elle déposa une multitude de baisers sur ses lèvres avant de répondre : "En effet, je n'aurais jamais pensé qu'on en serait là, tous les deux." En réalité, ils avaient juste mis du temps à comprendre l'évidence. Dès le début, elle n'avait pas pu se détacher de lui. Dès la première fois où elle l'avait abordé, sachant pertinemment qu'il était sa cible, elle s'était prise à son propre jeu. "Tu étais censé booster ma carrière, me donner accès à un super poste... finalement, tu me fais un bébé. J'étais censée te faire tomber... finalement, c'est moi qui suis complètement tombée amou..." reuse... Elle s'arrêta dans sa phrase, subitement, comme si elle craignait d'aller loin. "T'es chiant, Adreani !" rebondit-elle, avec malice. "Tu es arrivé avec ton regard ténébreux, ton accent si craquant, ta répartie et ton caractère de merde... et tu as changé tous mes plans ! Tous ! C'est machiavélique." Elle se mit à rire, le couvant du regard. Oui, il avait tout chamboulé. Mais putain, qu'est-ce qu'elle se sentait vivante à ses côtés... |
| | | Invité | Sujet: Re: J'pourrais me mettre dans de beaux draps, si t'es avec moi (Ciàlia) 4/11/2020, 22:07 | |
| Bizarrement, l'idée de construire une famille avec Tahlia ne te terrifie pas. Tu ne pensais pas un jour en arriver là avec une femme. Tu ne pensais pas qu'un jour tu serais capable de t'investir autant dans une relation, porté par des sentiments incontrôlables. Tu ne pensais pas être capable d'aimer quelqu'un, tout simplement. Toi qui d'habitude te lasses en moins de deux, il faut avouer que Tahlia t'a pris de court en se glissant dans ta vie ainsi et surtout dans ton coeur. Bien sûr, tout comme la jeune femme, tu éprouves quelques doutes, quelques craintes, parce que ça risque sans aucun doute de bousculer votre relation. De vous extirper de ce petit nuage sur lequel vous vous trouvez depuis que vous avez officialisé votre histoire. Mais ce n'est que pour du positif, après tout. Ce qui vous attend risque d'être bien plus beau que tout ce que vous avez vécu jusqu'ici. « D'accord. Je voulais être sûr, c'est tout. » Dis-tu tendrement, heureux d'entendre ses mots et de réaliser que vous allez avoir un enfant tous les deux. « Je le suis. J'espère que tu le seras autant que moi quand tu auras oublié cette dernière heure ainsi que les horribles questions du médecin. » Tu n'étais pas là mais tu peux les imaginer sans grande difficulté. Alors pour effacer ces souvenirs douloureux, tu viens capturer les lèvres de la brune avec tendresse et passion à la fois. Cette tendresse, elle n'est réservée qu'à Tahlia et ce, depuis un moment. Bien avant que vous soyez en couple. Quand votre étreinte s'arrête, la brune la prolonge encore un peu avec une multitude de baisers qui t'arrache un sourire amusé. « Amou... quoi ? » Demandes-tu pour la taquiner. Tu sais bien que ce n'est pas évident pour Tahlia de mettre des mots sur ses sentiments surtout qu'avec un type comme toi, en face d'elle, elle doit avoir peur de se heurter à un mur. Ou plutôt à un mur de glace. Ton rire se joint au sien quand elle énumère tout ce qui la fait craquer chez toi et jusqu'où tout ça vous a mené. « J'aurais dû me douter, en rencontrant une emmerdeuse comme toi, que je finirais par craquer pour elle. » Dis-tu en souriant du coin des lèvres. Une emmerdeuse, certes, mais celle que tu préfères sur cette Terre. « Oui je suis quelqu'un de machiavélique mais ça ne faisait pas partie de mes plans de ne plus pouvoir me passer de toi, de ton cul de rêve, de ton rire, de ton accent quand tu parles italien... T'as tout chamboulé, toi aussi. » Mais tu es content qu'elle l'ait fait parce qu'aujourd'hui, tu as du mal à imaginer ce que serait ta vie sans elle. « J'te ramène chez moi ? » Demandes-tu finalement, ressentant le besoin de quitter cet endroit qui vous rattache au passé. Maintenant, vous devez aller de l'avant et préparer la venue de ce bébé. « Merci de me rendre heureux. » Finis-tu par dire, ton regard sombre plongé dans le sien. |
| | | Invité | Sujet: Re: J'pourrais me mettre dans de beaux draps, si t'es avec moi (Ciàlia) 7/11/2020, 23:12 | |
| La chose la plus raisonnable aurait évidemment été d'avorter. Mais chance pour eux, Tahlia n'était pas raisonnable. Et étrangement, elle craignait plus la grossesse que de fonder une famille avec Ciàran, avec qui la relation restait récente, bien que forte. C'était cette force, peut-être, qui la rassurait. Ils se connaissaient depuis des années et sans doute ses sentiments s'étaient installés progressivement, voire même sainement. Elle n'était pas tombée sous son charme d'un seul coup. Elle avait appris à le connaître, à mettre le doigt sur ses qualités, ses défauts. Elle le connaissait. Et c'était cette familiarité qui l'aidait à assumer d'avoir une famille avec lui. Quand elle lui assura que cet enfant, elle le voulait vraiment, que ce n'était pas une décision prise sous le coup de la faiblesse, Ciàran sembla rassuré. Peut-être craignait-il qu'elle fasse l'ascenseur émotionnel en lui disant, un peu plus tard, qu'elle voulait de nouveau avorter. Mais elle savait, elle savait maintenant qu'elle voulait cet enfant. Il fallait juste attendre un peu avant de s'en réjouir pleinement. Le choc était encore grand. L'entendre dire qu'il était heureux était, malgré tout, plus fort que tout. « Oui, il faut juste me laisser le temps d'oublier ce rendez-vous, mais au fond, je crois que oui, je le suis déjà. » C'était juste que ce n'était pas encore bien réel dans sa tête. Ils allaient avoir un enfant. Ensemble ! Et ce fut sur cette pensée qu'elle accueillit son baiser, baiser prolongé avec délice, tout simplement parce qu'elle ne voulait pas s'éloigner de lui. Il ne se rendait pas compte du bien qu'il lui faisait. Il effaçait tout d'un revers de la main, ses peurs, ses doutes, ses craintes. Il arrivait même à la faire plaisanter sur ce qu'ils étaient devenus maintenant. Sauf qu'elle fut à deux doigts de dire qu'elle était complètement amoureuse de lui. Ce qui n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd. « Amou... bah...je ne sais pas... Tu as une idée, peut-être ? » dit-elle, avec le même ton taquin. Il y avait encore un peu de chemin à faire avant de lui dire, yeux dans les yeux, qu'elle l'aimait. Mais en acceptant d'avoir un enfant avec lui, n'était-ce pas une belle preuve d'amour ? Détournant la conversation, elle énuméra tout ce qui l'avait faite craquer chez lui. Chose à laquelle il répondit en sous-entendant qu'elle était une emmerdeuse. « Je le prends comme un compliment. » dit-elle, toute fière, avant de rire. Même si elle était une emmerdeuse, il avait craqué. C'était dit. A son tour, il énuméra tout ce qui l'avait fait sombrer. « J'ai eu peur. J'ai cru que tu allais énumérer mon cul de rêve avant même d'énumérer ma propre personne. » Elle éclata de rire joyeusement, avant de dire plus sérieuse : « L'ouragan Adreani et la tornade Wates, ça a chamboulé pas mal de choses, en effet. Mais si c'était à refaire, je le referai de la même façon. » Même s'il y avait eu des pots cassés, des personnes blessées. Quand il lui demanda s'il pouvait la ramener chez lui, elle secoua la tête : « Attends, je veux juste passer dans un magasin avant de rentrer chez toi. » Elle avait sa petite idée en tête. Mais avant qu'elle ne puisse l'entraîner, il lui lâcha quelques mots qui l'émurent. Elle le rendait heureux, vraiment. Elle passa une main sur sa joue, qu'elle caressa en douceur. « Je te rends la pareille, c'est tout. » Il fallait qu'il comprenne que lui aussi la rendait heureuse. Elle déposa un doux baiser sur ses lèvres, avant de glisser sa main dans la sienne afin de l'entraîner avec elle. Elle l'amena dans la première rue à droite, avançant une bonne trentaine de mètres avant de s'arrêter devant un petit magasin. Un magasin d'articles pour bébé. « Tu sais, quand j'ai appris que j'étais enceinte de Thaïs, je suis sortie de l'hôpital complètement déboussolée. J'ai découvert ce petit magasin par hasard, je suis entrée dedans et j'ai acheté ici le premier doudou de ma fille. ça l'a rendue plus... réelle. Je me disais que ça pouvait être une jolie tradition. » Sauf que là, elle le faisait accompagnée. Elle entra dans le magasin avec Ciàran, salua la vendeuse puis se tourna vers le bel italien : « A toi l'honneur, monsieur le futur papa. » |
| | | Invité | Sujet: Re: J'pourrais me mettre dans de beaux draps, si t'es avec moi (Ciàlia) 10/11/2020, 15:53 | |
| Non en effet, Tahlia et toi, vous n'êtes pas des personnes qu'on peut qualifier de raisonnables. Rien dans votre relation n'a été raisonnable quand on y pense. Ni votre manière de faire connaissances - dans le but de faire tomber l'autre, rappelons-le - ni votre rapprochement qui a fini par faire souffrir les personnes avec qui vous étiez en couple. Ce mot, raisonnable, vous ne le connaissez pas. Alors oui, il aurait sans doute été plus raisonnable que Tahlia avorte pour que vous laissiez votre relation grandir, mûrir et évoluer. Mais ce n'est pas ce que tu désirais, au plus profond de toi-même. Toi, depuis l'annonce de la grossesse jusqu'à maintenant, tu n'as eu de cesse de penser à cet enfant que vous pourriez élever tous les deux. Et aujourd'hui, oui, tu te sens heureux - chanceux même - de voir tes désirs se réaliser. Néanmoins, tu es bien conscient que si, pour toi, le cheminement est déjà fait depuis un moment, ce n'est pas le cas pour l'Australienne. Alors tu ne presseras rien du tout, afin de lui laisser du temps pour se faire à cette grossesse et à ce nouveau bébé qui grandit en elle. « Non je ne vois pas du tout ce qui pourrait commencer par amou et finir par reuse. » Dis-tu, taquin. Tu ne veux pas l'obliger à dire quelque chose d'aussi fort si elle ne se sent pas prête. Vous avez encore un peu de chemin, oui, avant d'y parvenir. Surtout pour toi, qui n'a jamais dit ces mots-là à qui que ce soit à part peut-être ta mère, étant enfant. Enfin, si, il y a bien sûr Gabriel qui a déjà dû entendre ti amo plus d'un milliers de fois depuis qu'il est né mais c'est différent. Malgré tout, cela ne veut pas dire que tu ne le penses pas, juste que tu n'es pas encore prêt à ce que ces trois petits mots magiques sortent de ta bouche. Néanmoins, ce que tu peux faire sans hésiter, c'est énumérer toutes ces qualités que tu aimes chez Tahlia. A commencer par son côté emmerdeuse. Qu'elle prend évidemment comme un compliment et à raison. « J'ai hésité... tu ne le vois pas très souvent mais ton cul est exquis. » Rétorques-tu en souriant du coin des lèvres. « Moi aussi, je ne changerais rien. » Pas même ces moments de doutes, d'éloignement ou les dégâts collatéraux. Tous ces éléments ont forgé votre relation sans aucun doute. Alors que tu proposes à la brune de la ramener chez toi, pour vous retrouver en tant que couple et futurs parents désormais, Tahlia désire faire un arrêt dans un magasin pas très loin d'ici. Tu hausses légèrement les sourcils, curieux, mais hoches doucement la tête. Tu profites encore quelques secondes du contact de ses lèvres puis la suis jusqu'au magasin en question. Quand tu vois l'enseigne, ton sourire s'élargit. Tu aurais dû t'en douter. « C'est une belle idée, en effet. » Réponds-tu en la suivant à l'intérieur du magasin, saluant la vendeuse à ton tour. « Tu me fais confiance pour choisir le futur doudou de notre bébé ? » Demandes-tu, touché et presqu'ému de l'entendre t'appeler papa. Il n'y a pas de doutes possibles, vous embarquez dans une magnifique aventure tous les deux. Commençant à marcher dans les rayons, tu te diriges automatiquement vers les doudous pour faire ton choix. Tu crains que, si vous regardez ailleurs, vous commenciez à vouloir acheter tout le magasin. Ton regard s'arrête sur une petite girafe grise et blanche ou pour un petit koala gris endormi. « Laquelle ? » Demandes-tu même si ton coeur balance un peu plus pour le koala. |
| | | Invité | Sujet: Re: J'pourrais me mettre dans de beaux draps, si t'es avec moi (Ciàlia) 11/11/2020, 14:51 | |
| Il allait lui falloir du temps pour se faire à cette grossesse, au fait qu'un bébé allait vivre de nouveau en elle alors qu'elle ne s'était pas encore remise du traumatisme qu'avait été la grossesse de Thaïs. Oui, ça allait prendre du temps. Mais étrangement, elle le prenait avec davantage de sérénité. Elle n'était pas toute seule, cette fois-ci. Elle avait quelqu'un sur qui s'appuyer au quotidien, qui verrait aussi son ventre grossir de jour en jour, qui partagerait avec elle les tracas et les bonnes nouvelles. Elle avait son binôme. Mieux encore, un binôme pour qui elle avait de réels sentiments. Seulement, le dire à voix haute était encore assez difficile pour elle. Alors, ils usaient de l'humour mais au fond, le message passait malgré tout. "Moi non plus, je ne vois pas. Je ne vois absolument pas." répondit-elle, taquine, le regard pétillant de malice. Ils n'avaient pas besoin de ces mots, pas pour l'instant, du moins. Ils savaient déjà se montrer leur attachement, à leur manière, à coup d'emmerdeuse, d'accent craquant ou de cul d'enfer. "Tu n'es pas croyable." rit-elle quand il lui avoua avoir justement hésité avec ce cul exquis. "Tu ne penses qu'à ça." ajouta-t-elle, presque angélique, alors que l'on savait qu'elle était tout aussi accro aux corps de Ciàran. Bien sûr que ce n'était pas que charnel entre eux - et heureusement - mais ils arrivaient bien mieux à communiquer avec les gestes, avec leurs corps, qu'avec les mots. Elle esquissa toutefois un sourire ému quand, à son tour, il avoua ne rien vouloir changer à leur relation. ça avait pris du temps, ça avait fait du mal, mais c'était leur histoire. Cela avait dû se passer de cette manière pour qu'ils comprennent qu'ils avaient fini par s'attacher l'un à l'autre. Un dernier baiser sur les lèvres et voilà qu'il fallait repartir. Seulement, Tahlia avait sa petite idée en tête et bien qu'elle voyait le regard perplexe de Ciàran, elle n'en dit pas plus et l'invita à la suivre. Quand ils arrivèrent devant le magasin, elle vit le sourire de l'italien s'agrandir, preuve qu'il trouvait son idée plaisante. "Je te fais totalement confiance." répondit-elle, attendrie. "Par contre, pour le prénom, j'aurais mon mot à dire." Elle se mit à rire avant de s'engager dans les rayons. Ciàran fonça directement vers les doudous, tandis que Tahlia prenait plus son temps, son regard s'arrêtant sur les objets, faisant mentalement la liste de ce qui manquait. Son regard vert s'arrêta, à son tour sur un doudou, qu'elle prit en main, craquant totalement. Ses pensées revinrent vers Ciàran qui, visiblement, avait fait son choix. Cela se jouait entre une girafe et un koala endormi. Tahlia se mit à rire et montra aussitôt la petite peluche qu'elle avait trouvé : "Bon, je crois que le choix est fait !" En effet, la petite peluche pour laquelle elle avait craqué était ce joli koala que Ciàran avait également en main. "On va peut-être le prendre en double exemplaire, comme ça, si on en perd un, on aura toujours l'autre." Mieux vaut prévenir que guérir. "Allons à la caisse, sinon je me connais, je vais craquer sur autre chose. Et on sait tous les deux comment s'est terminée la fois où j'ai craqué sur une table à langer..."ajouta-t-elle avec un sourire entendu. Elle s'en souviendrait sûrement toute sa vie, de cette fois-là. "... quoique rien que de m'en rappeler, ça me donne presque envie de craquer sur quelque chose." Elle n'en rajouta pas plus, approchant simplement de la caisse pour régler leurs achats du jour. |
| | | Invité | Sujet: Re: J'pourrais me mettre dans de beaux draps, si t'es avec moi (Ciàlia) 14/11/2020, 22:22 | |
| Moi non plus, je ne vois pas. Je ne vois absolument pas. Ton sourire s'élargit en voyant l'air malicieux de Tahlia qui en dit long. Tu décides de ne pas insister, préférant laisser les choses se faire naturellement. Quand vous serez prêts à vous dire ces trois petits mots, vous les direz, tout simplement. Pour l'heure, il est bien plus facile de plaisanter sur le cul de Tahlia que tu adores et que tu n'hésites pas à lui faire remarquer. Il est vrai que, souvent, tes pensées dévient vers le sexe et plus particulièrement vers le corps de la jeune femme. Mais même si elle te fait passer pour un obsédé, tu sais qu'elle adore cela autant que toi. Que pour elle aussi, c'est vital de se retrouver physiquement parlant. « Et alors ? » Demandes-tu tout à fait naturellement avant de rire. Tu n'es absolument pas gêné de cela, dans tous les cas. Alors que tu proposes à la brune de la ramener chez toi, pour laisser de côté cet avortement annulé, elle a une autre idée en tête. Tu la suis jusqu'à cette petite boutique pour enfants où elle a acheté le doudou de Thaïs quand elle a appris pour sa première grossesse. Une fois dans la boutique, Tahlia te laisse le choix du doudou et tu ne vas pas mentir, tu es touché par ce geste. Tu n'as pas eu l'occasion de vivre toutes ces choses pour Gabriel ni même de l'élever avec quelqu'un d'autres. Ce qui fait que tu as plutôt hâte de découvrir tout cela avec la brune. « J'espère quand même qu'on pourra mettre une petite touche italienne dans son prénom... » Réponds-tu avec un sourire au coin des lèvres. Gabriel ne fait pas très italien mais Lou était plutôt difficile à convaincre. Et puis, avec la mère de ton fils, vous n'aviez pas la même connexion, la même symbiose qu'avec Tahlia. Vous n'étiez même pas ensemble, pour dire. Tout ce que vous partagiez c'était une belle amitié. Vous vous êtes simplement laissés porter par une soirée un peu arrosée qui a mené à la naissance de Gabriel. Alors que ton choix s'arrête sur une girafe ou un petit koala, tu proposes les deux alternatives à la jeune femme, ne parvenant pas à te décider. Ton rire se joint au sien en découvrant la peluche qu'elle tient elle-même dans ses mains : le petit koala. « Oui deux exemplaires c'est bien plus sûr. » Affirmes-tu à ton tour. Une fois les koalas en mains, Tahlia souligne qu'il vaut mieux rejoindre la caisse si vous désirez éviter qu'elle achète tout le magasin. Et il est vrai que la dernière fois que vous avez mis les pieds dans un magasin de bébés, tous les deux, tu lui as acheté cette table à langer qu'elle possède toujours, d'ailleurs. « Alors allons jeter un oeil aux autres rayons... » Dis-tu en souriant, glissant ta main dans la sienne pour partir à la découverte du magasin. Une chose est sûre, vous ressortirez avec une note bien plus élevée que si vous aviez simplement acheté ces deux doudous koala.
Fin du sujet |
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| | | | J'pourrais me mettre dans de beaux draps, si t'es avec moi (Ciàlia) | |
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