Just like old time (Edd)

La fumée s’évaporait de sa bouche lorsqu’elle se retourna vers Edd puis lui tendre le joint. Jonah cette semaine était avec Léo et Alba en profitant pour passer du temps avec le petit bouclé. Elle avait vu ce petit visage d’ange naître et grandir. Leurs parents avaient été ami à l’université et lorsqu’ils étaient jeunes, il est arrivé plusieurs fois qu’ils passent des week-end ensemble. Edd était un petit frère, celui qu’elle adorait embêter lorsqu’elle était adolescent. Elle était celle qui lui avait appris à faire quelques caprices pour attendrir les parents, celle avait qu’il faisait des caches-caches. Et Alba elle avait beaucoup gagné. Puis, en grandissant, ils se parlaient moins mais Alba avait toujours une place dans son cœur pour Edd. La vie ne l’avait pas avantagé, entre un père qui a disparu, un kidnapping, Alba avait adopté ce petit frère. Dès le départ du père d’Edd qu’Alba avait connu, ses deux pères avaient pris sous leur aile le petit brun. Alba ne se faisait pas avoir par le caractère bourru et insupportable d’Edd. Toujours présente pour lui remettre les idées en place, il était un vrai pilier dans sa vie. Alors que Léo était aux abonnés absents quand Alba était enceinte, Edd lui était présent à sa façon. Un lien fraternel au-delà du sang unissait les deux. Même si en vieillissant ils consacraient moins de temps à l’autre, ce soir-là c’était leur petite soirée, à deux. « En fait, ta mère m’a demandé de tes nouvelles … » Alba avait gardé contact avec la mère d’Edd, surement parce qu’elle avait été assez présente dans sa vie. Mais la blonde ne prenait pas partie, ou peut-être un peu. Quoiqu’il arrive, elle prenait parti d’Edd. « Je lui ai dit que je ne t’avais pas revu. » Disait-elle avec un large sourire. C’était à moitié faux. Bien sûr, elle l’avait croisé quelques fois, échangé quelques messages mais depuis son retour, c’était la première fois qu’il passait plus de dix minutes ensemble. Entre le déménagement, la mise en place de la galerie, l’organisation pour les gardes de Jonah et l’histoire de Karl, Alba n’avait pas eu une minute à elle.

Son regard posait sur le plafond, dans le vague. Ces pensées s’enfuyaient, tout lui semblait bien moins important et si insignifiant. Jusqu’à quand ? Jusqu’à ce qu’il était en train de fumer, sur ce canapé déformé par plusieurs postérieures, avec Alba, ne les ramène pas sur terre. Qu’importe, une partie de lui, était soulagé de se poser enfin. De ne pas vadrouiller à droite et à gauche. L’aspect calme avant la tempête aurait pu l’inquiété, pourtant il en était rien. Edd n’avait pas caché son activité à Alba, dés le départ. Seulement est-ce qu’il pouvait réellement lui cachait des choses ? La blonde était persévérante, et elle le connaissait trop bien. C’était la relation typique, de personnes élevées et ayant grandi ensemble. Ils avaient vécu beaucoup trop de choses ensemble, connaissant la vie l’un comme de l’autre. Si aujourd’hui Edd avait coupé tout contact avec sa famille, Alba ne restait pas moins la seule qui gardait cette étiquette, et qui a ces yeux avait cette valeur. Cet étrange lien qu’il ne pouvait expliquer, volontaire de disparaître, Alba n’avait jamais appartenu à cette liste. Une grimace traversa l’espace de deux secondes son visage, à l’évocation de sa mère. Il n’était pas dupe, de la part de la blonde, il savait que c’était volontaire, et certainement qu’à cet instant, son visage s’était tourné vers lui, pour voir sa réaction. L'impassibilité était une habitude chez lui… Et cet instant, c’était pareil. «  Comment va mon faux neveu ? » Changement de sujet volontaire. Il n’était pas vraiment surpris, de savoir qu’Alba avait gardé contact avec sa mère. Après tout, elle n’avait rien à voir dans leurs histoires. Et il ne lui avait jamais demandé de prendre partie non plus. « Tu vas le chercher quand chez Léo ? » Deuxième fuite, qui cette fois, prenait la même expression que la sienne, un sourire, un regard vers elle. Même si ces yeux pouvaient paraître vitreux. Il se rendait compte, que finalement, il ne l’avait jamais remercié de le couvrir comme elle le fait. «  Tu as été voir ta famille ? Ils doivent être ravis que t'avoir vu? . » Un sourire aux lèvres, discrètement, la suite était logique comme lui. Il avait moins l’impression d’un poids sur ces épaules, depuis son retour.
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Parfois Alba se laissait aller dans les méandres de sa conscience, surtout quand elle fumait avec Edd. Ils en avaient l’habitude. C’était reposant de parler avec Edd, il n’y avait pas besoin de dix milles mots pour qu’ils se comprennent. Une phrase à multi-sens suffisait à l’autre pour comprendre la pensée de l’autre. Alba ne se souvenait pas comment ils en étaient arrivés à ce stade. Ils ne s’étaient jamais blessés, ils s’étaient toujours tout dit. Alba avait été catégorique quand Edd avait pris ses distances avec sa famille, jamais elle ne lui en voudrait. Il était près d’elle, tout le temps, surtout lors de la période de sa vie la plus difficile. Ils avaient été présents lorsqu’Alba était enceinte prenant soin d’elle. Sauf que la blonde n’avait pas pu s’en empêcher. Elle faisait une petite référence à sa mère guettant une réaction sur son visage. Mais rien, alors elle souriait. Il était fort pour cacher ses émotions mais elle le savait qu’il l’avait entendu. Elle le savait qu’il n’aimait pas cette petite phrase. Alors Edd changea la conversation à sa manière. « Il est heureux. » Disait-elle dans un soupire. Oui Jonah était heureux d’être à Bowen avec son père et sa mère. Mais Edd voulait enterrer définitivement le sujet de sa mère et posa une question à Alba. Il le savait aussi qu’elle n’aimait pas parlé de Léo. Il savait à quel point ça lui faisait mal, alors elle se contenta d’un froncement de sourcil. Edd était doué pour toucher là où ça faisait mal, un peu comme Alba. « Dans deux jours. » Répondait-elle simplement. Elle avait été honnête avec lui en lui expliquant que sa mère le cherchait. Elle lui avait expliqué une nouvelle fois qu’elle le couvrait et Edd la blessait un peu pour la remercier. La prochaine fois, la blonde ne dirait rien et laissera le bouclé se débrouiller seul. « Non pas encore. Je vais les voir bientôt. » En fait, elle avait eu un appel de la mère d’Edd, comme si elle savait qu’Alba lui mentait. Elle prit une nouvelle taffe avant de le donner au brun. « Je vais prendre un truc à boire, tu veux quoi ? » Elle se levait attendant la réponse d’Edd.

Ces pensées n’existaient plus. Il n’avait plus matière à penser. Et pourtant une seule question, lui venait en tête, pourquoi il n’avait pas testé depuis bien longtemps. Il ne faisait que de vendre, il croisait ces personnes au regard vitreux. Ayant quelques petites absences quand tu leur parlais. Ce qu’il l’agaçait, c’est vrai. Edd était réputé pour avoir peu de patience. Il fumait juste depuis quel temps, il en resterait certainement là. Mais la sensation, lui plaisait, ce sentiment, de ne plus sentir grand-chose. Une autre perceptive, ce qui pouvait lui faire plus peur, c’était de rien contrôler, mais tant qu’il était ici, chez lui. Avec Alba, il ne risquait rien. Il avait une entière confiance en elle. La confiance, il en avait avec peu de gens. IL pouvait le compter sur ces doigts. Alba, Billie…. Les personnes qui savait les grandes lignes de sa vie et ce qu’il faisait. Ils venaient à discuter de famille, enfin surtout de sa mère. Le sujet sensible, qui enchérissait avec un autre point sensible. Edd avait du mal à lâcher ce côté donnant/donnant. Employer les armes défensives pour protéger ces propres faiblesses. «  Faudrait qu’on s’organise un truc, un jour, tous les trois…. » Il était sincère. Il le voulait vraiment passer un peu de temps avec son neveu d’adoption.. Il avait touché un point sensible, il le savait. Mais à défaut de lui, elle répondait à ces questions. Est-ce qu’il se sentait coupable ? Peut-être un peu. À défaut de répondre, il acquiesça d’un léger signe de tête. «  Excuse moi, je ne voulais pas…. Tu peux le dire, je suis un véritable con parfois » Dit-il en dans un simple sourire, son regard déviant vers elle. Il se demandait comment leur lien tenait encore, c’est vrai, il n’était pas tendre parfois. « La prochaine fois, ne lui raconte pas que je vais bien…. » Parce qu’il savait qu’elle en disait bien plus que ce qu’elle voulait bien l’avouer. Mais ces paroles n’avaient pas un fond méchant, mais plutôt amuser. «  Parce que si tu ne la rassurait…. Elle serait déjà là depuis longtemps…. » Une mère normale quoi ? « Je vais y aller, tu es mon invité après tout. Et puis j’ai trop peur que tomber sur quelque chose que tu ne devrais pas voir... » Il se levait à son tour, poster à côté d’elle. « Autant que tu gardes l’image sage du petit Edd » sous des airs angéliques. Disons qu'il avait été pris de court par sa visite. Qui pourtant était tout à fait prévu. Il se défendais trop vite ?
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Parfois Edd pouvait être un petit con, celui qui blessait les autres en connaissance de cause pour éviter de parler de sujets sensibles. Il le savait pourtant à quel point la conversation Léo était compliquée pour Alba. Même si les deux parents apprenaient à se comporter civilement, cette page n’était toujours pas tournée pour Alba. Une page qui ne se fermerait peut-être jamais. Alors oui, c’était elle qui avait commencé en mettant sur le tapis la mère d’Edd. Mais il avait le droit de savoir que sa mère essayait toujours de prendre de ses nouvelles. Ça brisait le cœur de la blonde de voir cette séparation et pourtant elle le comprenait. Elle avait clairement choisit sa famille, enfin ils l’avaient d’abord choisit mais Alba ne pouvait pas rêver de mieux que Karl comme cousin qu’elle considérait comme son grand-frère et Edd, le fils des amis de ses parents qu’elle considérait comme son petit frère. Il parlait de Jonah, qu’il aimait à sa façon et cette proposition fit plaisir à Alba. Il avait été là depuis le début Edd, il avait vu Jonah grandir dans ventre et le connaissait depuis sa naissance. « Il sera tellement content tu sais. Il t’aime beaucoup. » Jonah aimait beaucoup de personne, c’était un petit garçon très jovial mais il était proche de sa famille aussi étrange soit elle. Alba se refermait quand il demandait des informations sur le tour de garde de Jon. Il voulait éviter la conversation de sa mère alors il lançait celle sur Léo. Pourtant il aurait pu parler d’autres choses comme Jonah ou la galerie. Un peu blessée Alba elle s’était renfermée tout en lui répondant. « Oui tu l’es, parfois. » Répondait-elle en lui souriant. Il était comme ça le bouclé et elle l’aimait avec ses défauts et ses qualités. Elle comprenait le fond du problème, sa mère pourtant inquiète au téléphone ne faisait pas l’effort de venir voir son fils. Et même s’il disait le contraire, elle en était sûr Alba que cette situation blessait son Eddchou. Alors, même s’il ne le voulait pas et qu’il allait tirer une de ses têtes, Alba le prit dans ses bras. Il était grand mais elle s’en moquait. Elle était pour lui, et il avait l’habitude de ses câlins imposés. « La prochaine j’lui dis que t’es à l’hôpital. » Disait-elle un peu amusée. La blonde voulait boire, pour évacuer les tensions de ces dernières minutes, mais Edd la devançait. « Y’a des choses que je ne dois pas voir ? » Demanda-t-elle curieuse. Surtout qu’elle savait qu’Edd n’était plus le petit garçon qu’elle avait connu, mais elle le voyait toujours comme ça. Elle se souvenait de l’avoir coiffé petit l’utilisant comme une poupée. « Tu le resteras tu sais. » Mais maintenant qu’il lui avait parlé de chose, elle voulait savoir. Elle fit mine de le suivre avant de jeter un œil discret sur tout l’appartement à la recherche de quelque chose. « Tu devrais me dire ce que tu me caches tu sais. Je finirais bien par trouver par moi-même. » Disait-elle en riant. Edd la connaissait assez pour savoir à quel point elle était têtue et qu’elle ne lâcherait rien.

La famille, le grand sujet de discorde, pour Edd. Ainsi qu'un certain moment de son passé, dont il n’évoquait jamais. Hanter encore par certains stigmates, encore aujourd’hui. Rester silencieux, c’est le meilleur plan qu’il avait pu trouver. Une page qu’il tournait tout simplement de son passé, cela avait un aspect rude, incompréhensif pour certains. Mais en même temps, il en avait rien à faire, il n’avait jamais cherché l’approbation de quelqu’un. Alba connaissait l’histoire, s'il avait essayé de l’écarter à une époque comme tout le monde, à l’époque. Elle avait su être persévérante. Il comprenait son souhaite de vouloir, renouer ce lien avec sa mère. Mais c’était à classer dans le domaine de l’impossible, pour lui. Il n’était pas du tout proche des enfants non plus en règle général, un peu trop criard à son goût. Capricieux, à toujours avoir besoin de quelque chose. Limite Edd pouvait être considéré comme une peur considérer des enfants. Sans Jonah. Une exception, comme Alba de l’avoir à ces côtés. Il l’avait vu évoluer, le mettant presque sur un pied d’escale, le considérant presque comme le meilleur, ce qui faisait bien souvent rire Alba. Oui, il en était complètement gaga. « Moi aussi, je l’aime beaucoup. D’ailleurs, j’ai encore un truc pour lui » Oui, il allait le pourrir ce gosse. Il ne vivait pas avec eux, il pouvait se permettre. Il ne cherchait pas à avoir ces faveurs non plus. Simplement lui faire plaisir. Peut-être combler un truc également. Edd a su qu’il avait été trop loin dès l’instant ou il avait vu son visage se refermer. Que pouvait-il faire d’autre que de s’excuser. Ils ne tardaient pas et sa réponse fit naître un sourire sur ces lèvres. Que pouvait-il répondre à ça ? Elle avait raison. «  Tu veux que je te fasse un bisou pour me faire pardonner ? » Le ton aussi espiègle que sa réponse. Comme un gentil garçon bien sage. C’était un des tours qu’il était en train d’enseigner à Jonah derrière son dos. Si l’instant d’avant, il était en train de planer, en quelques secondes, Alba avait réussi à le faire descendre en un moment, sa mère. D’ailleurs, sa voix était montée d’un cran. «  Tu ne lui diras rien ! Plus aucune info, s’il te plait ! Même en prison, ou à l’hôpital ou pire. D'ailleurs, elle n'a pas besoin de savoir pour un petit bobo. Elle n'a pas été là au moins ou il le fallait c'est trop tard » ça partait d’une bonne attention, il en était conscient. Mais si elle ne voulait plus la voir, il en avait aussi ces raisons. Ni ces méfaits, d’ailleurs en parlant de ça… Un moment de flottement se faisait sentir.  «Oui on peut dire ça . Donc tu veux quoi ? » Il lui avait dit ce qu’il faisait, elle n’était pas dans le flou. Mais entre savoir que tu deales et le voir réellement. Il n’avait pas oublié leur rendez-vous, il avait juste omis le temps qui passait. Lui qui n’accueillait jamais autant de produits chez lui. Aujourd’hui s’était étaler sur la table à faire ces petites commandes pour un tel ou un tel. « Des sextoys…  Bah quoi ! Tout le monde cache ces petits secrets ! » Ces sourcils se levaient et remontait, amusé que la situation. « Ce n’est pas pour moi ! D’ailleurs, tu crois qu’il y a un marché du deal à se faire dans ce domaine » Non, c’était une question sérieuse, qui venait juste de traverser son esprit.  
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Edd et Alba ç’avait toujours été explosif avec parfois des moments doux. Il était la petit frère qu’elle n’avait pas eu. Alors qu’il avait coupé contact avec sa famille, Alba elle avait été têtue. Elle ne lui avait pas laissé une seconde de répit, parce qu’elle ne voulait pas le voir disparaitre de sa vie. Ils avaient une histoire différente. Lui avait été presque voulu, élevé par ses parents qui n’avaient qu’accumulé des erreurs. Alors qu’Alba cherchait encore qui elle était, et pourtant elle avait été élevée dans l’amour. Ses pères étaient des parents formidables et personne ne pouvait changer ça. Puis Edd avait été présent dans les moments durs de la vie d’Alba. Presque tous les jours il prenait de ses nouvelles quand elle était enceinte, il avait été présent du début et jusqu’à la fin. La photographe aimait le lien qu’il y avait entre son frère de cœur et son fils. Pourtant, elle savait qu’il n’appréciait pas forcément les enfants. « Tu le gâtes trop tu sais ! Il va bientôt te réclamer des cadeaux. » Disait-elle en riant. Jonah était un enfant bien élevé mais il avait hérité du caractère de ses deux parents et donc il était un peu capricieux. Elle le savait Alba, qu’elle avait attisé le feu avec cette remarque. Pourtant, la réaction d’Edd la blessait parce qu’il n’avait surenchéri que par vengeance. Alors oui parfois il était con, mais ça ne prenait pas le dessus de toutes les fois où il était exceptionnel. « Tu veux vraiment un bisou Eddchou ? » Disait-en se moquant légèrement. Normalement c’était elle qui réclamait des bisous et des câlins de lui et par l’inverse. Toujours là à l’infantiliser parce qu’il avait toujours été ce petit frère pour elle. « Mais si tu proposes bien sûr que oui. » Elle le prit dans ses bras. Elle s’excusa presque également d’avoir parlé de ça. Mais la photographe aimerait que ça s’arrange ou qu’au moins ils parlent. Ses pères lui disaient souvent à quel point la mère d’Edd avait des regrets. Mais d’un autre côté elle comprenait le bouclé. Et si elle devait choisir, ce serait Edd. « Ok Edd promis je ne dirais rien. » Elle était honnête, et il le savait. Pour essayer d’apaiser l’ambiance, elle proposait d’aller chercher à boire. Le bouclé se leva, puisqu’il était chez lui. Il n’était pas très doué puisque cette surprenante réactivité cachait quelque chose. Il avait des choses à cacher et Alba était déterminée à savoir ce qu’il cachait. « J’veux un thé, mais je viens avec toi. » Disait-elle malicieusement. Il la connaissait depuis le temps. Il voulait peut-être lui cacher la drogue qu’il vendait, mais Alba connaissait son activité donc rien ne la choquerait. Elle pouffait de rire à sa remarque. « Evidemment, je ne vais pas te juger. » Elle aussi en avait un cacher dans sa chambre, pas parce qu’elle en avait honte mais parce qu’elle ne voulait pas que Jonah tombe dessus ou Karl. « Haha j’en sais rien ! Plein de gens en ont donc pourquoi pas. » Il n’avançait pas, restant dans le salon. « Bon tu viens ou je vais faire mon thé seule ? » L’effet de la drogue commençait doucement à embrouiller son esprit et Alba riait encore.

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You are perfect to me.
by EXORDIUM.

Ils avaient deux forts caractères, c’était quitte ou double, soit ça ne collait pas du tout, soit ils étaient culs et chemises. Heureusement pour eux, la deuxième solution, était ce qui les caractérisait le mieux. Même s'ils se disputaient parfois, Edd préférait accorder ces moments, à une relation logique de frère et sœur. Même si le lien du sang, était inexistant. Il pouvait au moins choisir ceux qui faisaient parti de sa famille, quand d’autre n’avait pas le choix, et devenait se coltiner la tante dépressive, un frère qui te fout la honte à sortir les années de dotes, préjudiciable à ton image. Comme par exemple, cette mauvaise manie que tu avais à te traîner les fesses en l’air, toute la journée. Il était loin de penser que la jolie blonde n’avait pas des dossiers actifs, le concernant… En en avait bien sûr, mais elle ne cherchait pas à l’humilier. En même temps, il ne lui donnait pas l’occasion. Trop d’armes à son actif, n’étaient jamais bonnes. « Je peux bien… C’est le seul têtard que j’arrive à supporter. Parfois, ça me fait peur, j’ai l’impression de me voir. Je serais toi, je commencerais à m’inquiéter maintenant. Et… Il n’y a pas de mal à racler au moins, il sait ce qu’il veut.. » C’était toujours mieux, que de se complaire dans l'indécision, d’être pommé. Avoir du caractère, est-ce que c’était vraiment mal ? Pourquoi, c’était si mal vu ? La vérité, encore une, elle dérangeait, comme cette sincérité qui venait en duo, ne lâchant pas l’autre. Pourquoi, il avait proposé un bisou. Edd était de loin le mec le plus tactile qui soit, distant au abord froid. Il était loin d’être cet enfant cliché qui manquait d’amour dans son enfant. Sa main se leva entre elle et lui. « Tu dépasses cette distance, la limite, je serais obligé intervenir. On attrape n’importe quoi avec les bisous…. » Une grimace venait accentuer ces paroles, qui essayait-il de convaincre avec ça, faisant semblant d’avoir un Frison qui lui parcourait l’échine. Le brun hocha la tête, dans un accord silencieux, face à cette promesse. Ils avaient entièrement confiance, si elle disait qu’elle garderait le secret… Il avait le don de choisir des amis, avec un penchant têtu… Alba, Billie, quand elles avaient une idée derrière la tête…. Le deal de sex-toy ne marchait, en même temps, à quoi s’entendait il avec cette excuse bidon. Il laissa échapper un grognement pour la forme. « Je ne suis même pas libre chez moi... » Mais intérieurement, ça lui plaisait sous cette facette bougon. Bien sûr qu’il allait la suivre. L’étalage sur la table ne cachait rien ce qu’il s’apprêtait à faire après qu’elle soit partie. Comme à chaque fois, que son portable se mettait à sonner, qu’on lui donnait rendez-vous. Tous se trouver là étaler sur la table, et le brun préférait s’activait innocemment dans les placards à la recherche du thé. Sifflant la musique sous un faux air de René la taupe, pourquoi il avait cette merde dans la tête d’ailleurs ? « A quoi le thé ?» Dit-il innocent. Il n’avait pas une gamme exceptionnelle non plus. « ça sera thé vert, je n’ai que ça ! » Sentant le sachet, donc l’odeur ne l’attirait pas. Il croisa son regard, et ce qu’il avait pensé de la surprise. « Quoi ? Tu ne peux pas savoir ce qu’on peut cacher sous un lit » sous un ton amusé et charmeur.
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Alba n’appréciait pas trop la remarque d’Edd sur Jon. En fait elle n’appréciait pas d’imaginer Jonah tête et capricieux. Pourtant il pouvait l’être, il avait vraiment les meilleurs parents pour le lui apprendre. Ils se faisaient confiance Alba et Léo dans l’éducation de leur fils, pourtant dans le fond la photographe espérait qu’il ne prenne pas trop du père. Elle l’aimait Léo donc d’un côté elle devrait être heureuse de retrouver les mêmes traits, mais il était tellement instable, tellement froid avec les femmes qu’elle ne souhaitant pas que son fils devienne comme ça. Pour le moment il n’avait que quatre ans et préférait les jeux aux filles ou aux hommes, mais il avait déjà son petit caractère. Il savait attendrir sa mère et réclamer à son père. Même Edd qui n’aime pas les enfants se faisait avoir par sa petite bouille d’ange. En même temps Edd avait été là depuis sa naissance, évidemment il avait laissé la place à Léo la place qui lui revenait. Mais il n’était jamais très loin. « Hé oh mon enfant n’est pas un têtard. » Répondait Alba choquée en lui envoyant un coussin. Elle riait à l’étonnement du bouclé. « Tu sais tu n’es pas le seul à te faire avoir. Il sait très bien avoir ce qu’il veut. » Alba était un peu comme ça aussi. Bien qu’avec l’âge elle s’était calmée, enfant elle réclamait et elle avait parce que ses parents n’arrivaient pas à lui dire non. Elle essayait d’être plus dure avec Jon mais parfois ça ne fonctionnait pas. Elle aimait beaucoup embêter Edd et elle le menaçait de lui faire un bisou. Parfois elle retrouvait en Jonah les mêmes gestes qu’Edd quand il était plus jeune. Elle le savait qu’il n’aimait pas les bisous et il n’était pas tactile sauf qu’avec la blonde il n’avait jamais eu le choix. Oui, elle l’avait martyrisé pendant des années parce qu’elle était la plus vieille. Combien de fois elle s’était amusée à coiffer ces belles boucles brunes. « J’attends de voir ça. » Disait-elle menaçante. Puis elle ne lui laissait pas le choix, elle lui fit un baiser de grand-mère insupportable sur sa joue. Elle riait à l’expression faciale d’Edd. Puis une fois qu’elle avait imposé son choix, elle le faisait une nouvelle fois. Peut-être qu’elle aurait dû respecter l’intimité du jeune homme et ne pas aller visiter son appartement. Elle connaissait son activité, mais ce n’était peut-être pas nécessaire de voir toutes la drogue ici. Sauf qu’elle était sous l’effet de celle-ci et rien ne lui semblait inconcevable à l’instant. « Fallait pas m’inviter si tu voulais être libre. » Disait-elle en riant et se dirigeant vers la cuisine. C’était un tout petit appartement donc elle n’avait pas besoin de faire beaucoup de chemin. Elle vit toutes la drogue du bouclé sur la table. « Et tu fais comment pour manger ? » Ne pouvait-elle s’empêcher de rire. Elle adorait Edd et avait confiance en lui, mais elle savait également qu’elle ne lui confirait pas Jon ou en tout cas pas chez lui. « Très bien le thé vert. » Disait-elle songeuse. Elle se demandait si Edd faisait ce travail parce qu’il aimait ça ou s’il continuait parce que c’était de l’argent presque facile. Elle n’était pas dans le jugement loin de là, mais ça lui brisait un peu le cœur de le voir les deux pieds dans l’illégalité. Elle se retournait rieuse. « Haha non ! J’ai trop peur du monstre. » Qu’est-ce qu’elle était bête.

Il entendait souvent lui dire " mais non, tu dis ça maintenant, mais tu verras, tu fera comme tout le monde"" tu es encore jeune, c’est normal ". La vérité, c’est que plus le temps passait, plus il se réconfortait dans l’idée que les enfants n’étaient pas son truc. Néanmoins, c’était aussi encrer des mœurs, comme une légende, un mythe que c’était une suite logique, d’avoir bien réussi sa vie. Autant qu’une carrière professionnelle, autant que sa vie personnelle. Puis venait toujours, la même question, « Qu’est-ce que tu aimerais faire ? ». C’est vraiment étrange de dire, Edd n'en avait pas la moindre idée. Il n’y réfléchissait pas et se laisser surtout porter par la vie, à voir au jour le jour. En même temps, pas d’ambition, il était moins déçu. Ce qui pouvait être dur à comprendre. Il préférait vivre d’une certaine façon par procuration. Ces proches lui en donnaient l’occasion, sans interférer bien sûr dans leurs vies. C’était le cas avec Alba. Sans perdre de vue qu’il n’était que l’oncle, dans le fond ça lui plaisait assez. L’oncle cool, qu’on venait voir parce qu’on l’avait disputé, ou qu’il ne savait pas comment dire, sa bêtise, ou simplement qui voulait quelque chose. « Non, tu as raison, c’est un adorable têtard » annonça avec amusement, et beaucoup de zèle. « Tu essaies de me rendre jaloux ! » Son ton certainement aussi boudeur, que l’expression qui traversait son visage. Il se doutait bien qu’il ne fût pas le seul qui rentrait dans le jeu. Il préférait autant le croire, de se dire qu’il se faisait manipuler par un enfant, alors qu’il jouait d’ordinaire les durs, ça faisait mal. Pas la peine d’esquiver le cousin et encore moins les bisous qui venaient juste après. Beurk celui qu’il détestait, le bien baveux, qui claque bien sur la joue. « Il manque plus de la moustache qui pique la joue » dit-il en ronchonnant. Il s’essuyait tellement les joues, trace de ces flots un peu trop sentimental à son goût. Qu’il s’en déformait les joues. « Je crois que je préférais me prendre un coup-de-poing, l’autre fois, au moins je savais à quoi m’en tenir. Beurk, je ne suis pas un gosse » Pourtant, à cet instant, il agissait comme tel… Il était tout à fait, crédible, c’est sûr. Comme il se rendait pas compte qu’il avait lâché, une micro bombe. Et qui voyait arrivé à des kilomètres, Alba inquiète. Tant soit peu qu’elle soit bien stone, comme lui. Elle ne rendrait compte de rien. « Parce que je suis polie quand même. J’ouvre ma porte à ceux qui veulent bien la franchir... » Tout le monde quoi… A part à ces clients, on pouvait remonter jusqu’à ou il vivait. Si un crachait le morceau, il ne les verrait pas débarquées en pleine nuit ici… Enfin normalement. Il s’activa avec la tasse. Jetant un regard à la fois amusé, et taquin par-dessus son épaule. Ils n’auraient certainement pas eu la même conversation, sans avoir fumé. « On parle de quel monstre ? » Ce n’était pas si important… Si, parce qu’il était curieux. « Le monstre de Jon, grande oreille, poilue, et avec des griffes… ou plus adulte ? » Il en avait oublié de mettre l’eau dans la tasse, en la donnant à Alba. Mais là, il avait envie de l’embêter un peu. « Et tu es sensé être la plus vieille, responsable... » Il partait un peu loin, ces gestes battaient l’air. « La téméraire, celle qui réconforte, je suis déçu d’apprendre que tu as des faiblesse et que je ne peux pas compté sur toi . Je ne peux même pas t’appeler, harceler en pleine nuit, quand je me ferais attaquer un clown mangeur de céréale. Qui va le chasser de mes placards ! » La main sur le cœur, la chaise un peu branlante sous lui. Il parlait beaucoup trop...
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Quand on aimait on voulait le mieux pour l’autre. Ce n’était pas forcément la meilleure façon de penser mais c’était celle d’Alba. Elle voulait ce qu’il y a de mieux pour Edd. Elle ne le jugeait pas, il faisait ce qu’il voulait de sa vie, mais elle espérait qu’un jour il fasse une activité qui ne lui risquait pas cinq ans de prison. Mais bon elle ne lui disait pas. Il savait dans le fond ce qu’elle pensait et il comprenait aussi pourquoi il ne voyait que très rarement Jon seul. Elle avait confiance en Edd mais en pas dans les autres. Être maman c’était se faire dix mille scénarios catastrophiques. Avant, elle se moquait de tous ces enlèvements et faits divers sur les enfants, mais depuis qu’elle avait Jon à chaque fois ça lui donnait la nausée. Elle savait qu’il aimait Jonah et qu’il ne le mettrait pas en danger. Mais Alba avait déjà dû mal à être séparé de son fils ce n’était pas pour le laisser avec Edd et ses potentiels clients dangereux. Par contre il venait quand il voulait chez eux. Edd était un homme de confiance, celui qui avait apporté une aide à Alba quand elle était seule dans cette ville. Il attendait même à la maternité qu’elle finisse d’accoucher. Et puis il aimait Jon. « Je te déteste ! Mon fils n’est pas un têtard même adorable. » Disait-en tout en râlant et souriant. Oh non elle n’essayait pas de le rendre jaloux c’était la pure vérité. Jonah avait hérité du charme Emerson. Un don pour certain, Alba trouvait que c’était plus une malédiction. Elle refusait que son fils devienne aussi charmeur que son père et son grand-père. Elle ne pouvait imaginer son fils être capable de faire du mal à des femmes, même si ce n’était pas voulu. Léo ne lui faisait pas du mal parce qu’il le voulait, enfin parfois il savait trouver les mots pour blesser la jeune maman. « Non ! Il est juste très charmeur, mais il adore son tonton Edd. » Disait-elle en riant. Il l’adorait même. C’était une petite boule d’amour. Jon aimait comme ses deux parents, il aimait trop mais pour le moment il aimait bien. Pour se venger, Alba embrassait Edd bien qu’elle savait qu’il détestait ça. « Te plains pas j’en ai pas. » Disait-elle en riant. Elle adorait le voir râler comme un gosse. « D’accord la prochaine fois je te frapperais. » Disait-elle en haussant les sourcils. Alba était une femme tactile tout le contraire d’Edd. Elle le suivait dans son appartement bien qu’il ne voulait pas et à juste titre. Sur sa table de la cuisine il y avait toute sa marchandise et Alba fit semblant de ne pas le voir. Ils parlaient plutôt de monstre. « Je ne sais pas s’il a peur des monstres Jon. » ll ne lui en avait jamais parlé. « Moi ce sont les gros gluants avec plein de bave. » Disait-elle en riant. Il lui donnait une tasse vide et elle le regardait avec un air curieux. Puis vint le moment où il la faisait culpabiliser parce qu’elle ne prenait pas sa défense contre le monstre de sa chambre. « T’es un grand garçon d’abord ! Même Jon il se débrouille tout seul. » Lui répondait-elle en lui tirant la langue. Elle passait à ses côtés pour prendre la bouilloire et rempli sa tasse d’eau chaude. « Tu en veux ? Je fais le service à la place de l’hôte. » Elle se moquait de lui.

Elle aurait pu fuir comme beaucoup… Après ces années, elle était quand même restée. C’était celle qui a su tout de suite, ces activités alors que sa meilleure amie Billie, ça ne faisait qu’un peu plus d’un an. Ce n’était pas une question de confiance. Mais plutôt de sécurité, non pas qu’il ne craignait pas pour sa sécurité, mais c’était assez dur de cacher quelque chose à Alba. Quand elle avait en tête de percer le mystère. Sur ce coup, Edd avait très mal joué. Cette femme était beaucoup trop perspicace et persévérante. Curieuse, mais si elle était en train de vanter les charmes de son fils, des gènes de son père. Qu’elle n’avait pas à lui envier. Elle lui avait bien transmis le gène de la curiosité, ce petit ne manquait pas de questions, Edd en avait mal au crane parfois quand il rentrait le soir. Il mettait ça sur le compte de son âge, mais parfois, il était obligé d’user de subterfuge pur évité les questions, un peu trop gênantes et il y en avait beaucoup ou dont il ne connaissait pas la réponse. «  C’est mignon pourtant un têtard… Bon d’accord un joli petit chiot qui te suit partout, les yeux larmoyants... » Le regard suppliant, parce qu’il fallait bien l’avouer, il savait bien le faire, pour obtenir ce qu’il voulait. «  D’accord , j’arrête, je vois déjà la fumée sortir de tes oreilles… Sérieusement, il est adorable ton fils » Et ce n’était pas un compliment pour flatter sa sœur de coeur. Il le pensait vraiment, quand ils voyaient, on avait du mal à savoir qui était vraiment le gosse dans l’histoire. « Arrêtez de vouloir me frapper comme ça, je ne vais finir par croire que j’ai une tête à claques ou que j’ai un sac de frappe en guise de tête … Morgan est déjà passé par là. j’ai eu le droit à un hématome qui a duré 15 jours. Soit dit en passant… Ça a été parfait pour mes affaires ! » Dit-il en jouant avec ses sourcils. « Pas encore, mais tu vas voir quand tu vas prendre de l’âge, quand apparaîtra la ménopause. C’est dans pas le longtemps, je serais toi, je profiterais maintenant et moi, je vais commencer à économiser pour ton prochaine cadeau. Tu as une préférence pour le rasoir électrique ? Tiens ! Vois le bon côté des choses, on pourra faire une compét de barbe et moustache, bien qu’à mon avis, tu risques de gagner avec le poils pré-pubert que je me paie ! » Il sifflait presque à sa connerie, levant les yeux en air, ça allait mal se finir cette histoire à se chercher. Il allait vraiment finir dans le placard, enfermer. Et Alba aurait raison dans un sens. Il fit une grimace devant la bouilloire, goûter «  non merci j’en veux pas, de l’eau chaude aromatiser… Je préfère quelque chose de plus fort ou un soda à la limite » C’était drôle Edd faisait attention à ce qui mangeait ou buvez, mais le thé ne faisait pas partie de ces choses et c’était assez contradicteur, avec ce qu’il faisait. « Je ne sais pas ce qu’ils mettent la dedans, ils te disent du thé… Mais qu’est-ce qu’on en sait… Ils l’ont fait rouler sous les aisselles si ça se trouve… » Ce qui était… Dégouttant maintenant qu’il en parlait. «  Ou comme les pieds comme le vin... » Il était parti dans ces pensées, et un peu trop loin. Avant de revenir sur les montres. «  Plein de bave ? Cherche pas tu en vois tous les jours, ça s'appelle un mec ! » Dit en riant.  
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Ce n’était peut-être pas logique, Edd n’était pas facile à suivre et à vivre, mais Alba l’aimait de tout son cœur. Il était son petit frère, celui qui se laissait coiffer par la blonde quand il était petit parce qu’elle adorait ses bouclettes brunes. Il s’était laissé faire tellement de fois. Il avait été là au pire moment de la vie de la blonde, quand tout le monde lui tournait le dos c’était lui qui s’occupait de ses besoins de femme enceinte. Edd avait certes ses défauts, mais il était parfait aux yeux d’Alba. Sauf quand il osait critiquer Jon. Est-ce qu’il était vraiment en train de comparer son fil à un chiot aux yeux larmoyants ? Avec un regard sévère, ses yeux foudroyaient ceux d’Edd qui comprit sa bêtise. Il n’avait pas tort, c’était un louveteau et Alba était une louve prête à bondir sur Edd. « Evidemment qu’il est adorable mon fils ! Il a tout prit de moi. » Disait-elle en boudant légèrement avant de rire. En réalité, son fils ressemblait beaucoup plus à Léo qu’à elle, même si les gens lui disaient le contraire. Mais ça ne lui importait peu, Jonah était le petit garçon le plus parfait au monde, et ce n’était pas qu’elle qui le disait. Edd avait souvent subit des petits tapes derrière la tête de la part de la blonde. Elle failli recommencer, mais le remarque du bouclé l’arrêtait instantanément. « Pardon ? » Quelqu’un l’avait frappé et il avait gardé sa blessures pendant quinze jours. « Qui t’a frappé ? » Elle ne relevait même pas la remarque sur le fait que ça l’avait aidé dans son business. Pourquoi ne pouvait-il pas faire comme tout le monde et faire un métier où il ne risquait pas sa vie ? Elle allait l’embrasser sur la joue ce qui ne plu pas à Edd. Même si elle le taquinait, elle ne recommencerait pas. Enfin, s’il continuait à parler de ses poils inexistants peut-être que si. « Non mais tu arrêtes ! Je n’aurais pas de poil, et je suis loin de la ménopause. Tu n’es vraiment pas gentil aujourd’hui. » Disait-elle en prenant un air de drama queen. Elle le connaissait Edd, il avait des tonnes de qualité mais son humour était légèrement douteux. Elle fit chauffer de l’eau pour son thé, alors que la drogue trônait sur la table de la cuisine. Elle espérait sincèrement qu’il ne se fasse jamais attraper. Elle lui proposait du thé qu’il refusait en expliquant ses raisons. Elle riait aux remarques d’Edd. « Tu vends de la drogue et tu te poses des questions sur ce qu’il y a dans du thé ou dans du vin. Tu n’es pas logique. » Disait-elle en souriant. C’était connu, il y avait plus de merde dans de la drogue que dans du thé. Ce n’était que des feuilles séchées. Ils avaient parlé de monstre sous le lit et alba n’aimait pas la bave. Elle riait une nouvelle fois à la réponse d’Edd. « Je ne sais pas sur quel genre de mec tu tombes, mais je te promet que les miens ils ne bavent pas. » Elle le regardait en riant avant de boire une gorgée de son thé.

Edd n’avait rien contre Jon, bien au contraire. C’était l’enfant le plus proche de son entourage. En même temps, il n’y en avait pas des tonnes. En fait, s'il critiquait un peu, c’était surtout pour faire rager Alba. Il aimait bien la voir passer de la couleur porcelaine à un rouge cramoisie. Mais à force de le connaître, ça ne marchait plus vraiment. Il faudrait peut-être qu’il refasse son stock. Il aimerait bien donner des cheveux blancs quelqu’un à la jolie blonde. Ça serait un avant-goût, à son futur avec son fils. Il faut dire qu’Edd lui en avait déjà fait voir. Il ne manquait pas d’idée, et faut dire, Alba a été la seule qui considérait, et se rapprochant d’une sœur. Un peu proche protectrice à son goût. « Parce ce que te ressembler, c’est une référence ? » dit-il en s’écartant un peu, s’il devait se prendre une claque autant qu’il soit assez loin, pour ne pas la prendre en pleine puissance. Autant minimiser les choses, les bleues n’allait pas sur son teint blafard. Et puis, il se souvient du jour, aussi frais dans ces souvenirs, que dans sa mémoire. Du jour, ou il s’était pris un coude, après avoir mal géré sa réception. Ils faisaient quoi déjà ? Ah oui, ils testaient le trampoline de la voisine. La voisine s’en souvient encore, puisqu’ils avaient défoncé le tissus. Edd pour leur défense, avait prétexté qu’un kangourou était passé par là. Il était à Bowen tout était possible… Enfin presque. Edd remarqua la main en l’air d’Alba, il attendait le coup, mais elle semblait paralyser, avant de comprendre pourquoi ? « Jon t’a mis des crayons dans l’oreille, et c’est la surdité mamy... » Dit-il sans manquer de sourire. Le grand, moqueur. « Je pense que tu le connais pas… Je veux bien te dire son nom, mais ça va être le néant. Morgan... » Bowen était peuplé de monde. Ce n’était pas la capitale, mais… Bowen avait sa place, dans les villes les plus actives. Edd ne cachait pas son rire, quand Alba jouait les drama queen. Est-ce qu’elle faisait ça avec son fils ? Ou elle lui apprenait, ça devait être joyeux dans cette famille. « Je ne suis jamais gentil, tu devrais le savoir ? Mais là crois moi, je le suis avec toi… C’est ma façon d’être tendre… Si si je t’assures pas la peine de me regarder comme ça ! Au truc qui sert de chat là , dans le truc vert qu’aime ton fils » Il ne connaissait pas les dessins animées en vogue. Des monstres, des chats, un enfant qui joue de la guitare, c’était déjà un miracle qui voient leurs têtes et qui sache un peu de quoi, il parle. Enfin ça s’est grave Jon, parce que quand il venait il avait le droit à un dessin animé, ça s’était obligé. Et bien sûr de jouer une scène ensemble. Edd monta sur le plan de travail pendant Alba se servait son thé, en riant. Il avait dit un truc de drôle ? « La drogue, je sais d’où elle sort, je vois les plans... Le thé ou le café, ou même le vin. Ils mettent des trucs dedans pour le garder plus longtemps ... » Oui, là, clairement, il se cherchait une excuse, mais il avait du mal à réfléchir. « Je ne sais pas … Vous êtes toujours en train de vous plaindre que vous côtoyez des obsédés qui ne pensent qu’à ça… Moi, je ne fais que reprendre vos paroles. Sauf pour moi, je suis l’exception. Je dis ce que je veux, sans détournements à voir si négociation. Et pour des buveurs… J’en n' ai pas rencontrer, pour le peu… Pas le temps, on passait aux choses sérieuses. Tu ne veux pas que je te fasse un dessin ? Mais je pense que tu vas avoir envie de te retirer l’image de la tête » Dit-il en riant, autant ne pas se refiler de cauchemars.
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