| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| mon cœur se serre, j'ai du feu dans la voix, le plus souvent, c'est quand je pense à toi (nevann) | |
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Auteur | Message |
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Invité | Sujet: mon cœur se serre, j'ai du feu dans la voix, le plus souvent, c'est quand je pense à toi (nevann) Mer 11 Nov 2020 - 12:59 | |
| Townsville, Alligator Creek. C'est en fin d'après-midi que vous avez quitté Bowen avec ta voiture, des bagages pour deux jours - ou dix pour Nevaeh - dans le coffre. Vous n'aurez pas l'occasion de partir plus loin que l'Australie avant votre départ pour le Sri Lanka mais tu sais à quel point c'est vital pour la journaliste de s'échapper de Bowen, même le temps de quelques jours. C'est pourquoi, tu as réservé un petit chalet dans les bois, à Alligator Creek pour être exact, à Townsville. Vous n'avez que deux heures trente de route environ, ce qui fait que vous y êtes assez rapidement. Dans la voiture, tu laisses Nevaeh choisir la musique, comme toujours, riant de la voir aussi enjouée face aux musiques des années 90. Mais comme toujours, tu te laisses prendre au jeu. Et bien sûr, durant le trajet, vous ne perdez jamais ce contact physique, en posant une main sur la cuisse de Nevaeh ou en ancrant sa main dans la tienne. Même pour un si petit trajet, vous avez besoin de garder le contact, c'est plus fort que vous. Après avoir longé des rivières, emprunté des chemins sinueux, vous voilà enfin devant ce petit chalet qui n'est pas énorme mais qui est perdu au milieu des bois, vous offrant un calme et une sérénité incroyables. Tu as réussi à garder la surprise jusqu'au bout même si ça n'a pas été évident de faire face aux questions constantes de la brune, portée par sa grande curiosité de journaliste. « Ça te plait ? » Demandes-tu en sortant de la voiture et en te dirigeant vers le coffre pour prendre les bagages. « Rassure-toi, même si l'endroit s'appelle Alligator Creek, il n'y en a pas. Enfin, pas ici. Il y a peu de chance qu'on en voit un roder autour du chalet. » Précises-tu en refermant le coffre de la voiture, une fois toutes vos affaires extirpées. « Mais il y a des endroits où on peut aller les observer... » Et toi, ça te plairait beaucoup de découvrir ces alligators.
- HJ:
Du coup je suis partie du principe que c'est Nev qui conduit la voiture de Ju hein Sauf si elle ne se sent toujours pas à l'aise, on peut dire que c'est Ju malgré son plâtre
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| | | Invité | Sujet: Re: mon cœur se serre, j'ai du feu dans la voix, le plus souvent, c'est quand je pense à toi (nevann) Mer 11 Nov 2020 - 13:31 | |
| « Je ne peux pas croire que c’est toi qui organise une surprise, mais que tu me fasses conduit jusqu’à elle », plaisantait Nevaeh. Évidement que dans un autre monde, un monde où Juliann ne serait pas plâtré pendant trois semaines, il aurait pris le volant lui même. Et ça aurait été cent fois mieux que la conduite nerveuse de Nevaeh. C’était sa première sortie en voiture depuis son accident. Et chaque fois qu’un camion ou qu’une voiture passait près d’elle, elle était prise d’un sursaut. C’était pire encore quand le véhicule devant elle freinait pour aucune raison apparente. Nevaeh avait le pied prêt à enclencher le frein à tout moment, ne souhaitant pas revivre la scène de son accident et encore moins avec la voiture de Juliann qu’il avait été fou de lui demander de conduire. Heureusement qu’il était là. Sa main qui se posait par moment sur sa cuisse, parfois dans la main de la journaliste, venait l’apaiser. Et elle se concentrait sur ça et sur la musique pour canaliser sa nervosité.
Arrivé à bon port, suivant les instructions de l’homme et évitant tout accident possible - elle avait fait un sans faute, à croire que son accident l’avait rendu meilleur conductrice - Nevaeh remarqua enfin les lieux. Elle n’avait pas pu profiter du décor avant maintenant, une verdure à des miles à la ronde. Sourire aux lèvres, elle se tourna vers son petit-ami. « C’est magnifique. » On aurait dit qu’ils n’étaient plus en aura lieu, qu’ils s’étaient envolé pour le reste du monde. Et ça lui faisait un bien fou, à la journaliste, dont les voyages commençait à lui manquer. Elle avait ce besoin vital de s’éclipser et Juliann avait trouvé l’endroit parfait. « Tu as cherché combien de temps pour trouver un endroit comme ça? », lui demandait-elle en tirant la langue, supposant que maintenant qu’il était en congé forcé, il n’avait eu que ça à faire, chercher un lieu féerique pour leur deux jours de congés.
« Laisse moi faire!, s’écriait Nevaeh voyant Juliann tenter de vider le coffre avec son bras en moins. Une fois leurs bagages au sol, il referma le coffre. « Ouf, j’ai cru que tu voulais me donner à manger aux alligators », gloussait la brune en s’approchant de lui pour capturer son visage de ses mains. « Tu sais que je n’ai peur de rien, quand je pars à l’aventure? Amène-moi voir ces petites bêtes-là.. », murmurait-elle à quelques centimètres des lèvres de son amant avant de venir les embrasser avec passion. « Merci », souffla la journaliste, réellement reconnaissante.
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| | | Invité | Sujet: Re: mon cœur se serre, j'ai du feu dans la voix, le plus souvent, c'est quand je pense à toi (nevann) Mer 11 Nov 2020 - 14:24 | |
| Dans d'autres circonstances, tu aurais pris le volant sans hésitation, étant bien plus à l'aise en voiture que Nevaeh. Mais avec ce plâtre, c'est un peu compliqué de changer les vitesses ou de conduire tout court. Il est vraiment handicapant et surtout très encombrant. Alors, ce n'est pas de gaieté de coeur que tu as laissé le volant à Nevaeh, surtout après son accident qui l'a rendue bien plus nerveuse sur la route. « Je sais... je suis désolé mon coeur. » Même si la journaliste plaisante, toi, tu t'en veux de lui imposer cela. Mais tu as bien senti que la brune avait besoin d'évasion et toi aussi. Après avoir merdé ces derniers jours, même si Nevaeh affirme le contraire, tu lui dois bien ça. Heureusement, il n'y a que deux heures trente de route avant de rejoindre votre destination. Destination qui s'avère être encore plus belle en vrai qu'en photos, d'ailleurs. Les clichés que tu as découverts sur le suite ne rendaient clairement pas justice au lieu. « Quelques heures. » Plaisantes-tu à ton tour. En réalité, c'est ta collègue qui t'a parlé de cet endroit, étant elle-même venue avec sa petite-amie. Un endroit paradisiaque, disait-elle. Eh bien elle n'a pas menti. Alors que tu sors les bagages de la voiture, Nevaeh t'intime de la laisser faire, venant à ton secours. Tu détestes ça, être dépendant des autres. Surtout que concernant la journaliste, tu préfères être à ses petits soins qu'elle aux tiens. « Mon autre bras est tout à fait valide, tu sais. » Dis-tu avant de refermer le coffre. Vu le nom du lieu, il y a évidemment des alligators qui se baladent dans la forêt mais le périmètre où vous logez a normalement été sécurisé. Ils ont fait cela pour éviter que des gens tombent nez à nez avec des alligators en se réveillant le matin. Tu ris à sa plaisanterie avant de venir poser tes mains sur ses hanches lorsqu'elle s'approche. « C'est au programme mais tu verras, ce ne sont pas des petits bébés. » Bien au contraire. Tu souris lorsqu'elle te remercie, répondant à son baiser passionné. « Allons voir à l'intérieur. » Dis-tu en prenant un sac dans ta main libre, avançant vers le chalet. Comme annoncé, la clé est cachée sous le paillasson ce qui t'arrache un rire. « Tu vois, il n'y a pas que moi qui trouve cette cachette géniale. » |
| | | Invité | Sujet: Re: mon cœur se serre, j'ai du feu dans la voix, le plus souvent, c'est quand je pense à toi (nevann) Mer 11 Nov 2020 - 18:01 | |
| Un doux rire était venu inonder le véhicule clos. Sans quitter la route des yeux, encore trop craintive pour le faire sans avoir l’impression de revoir en boucle la scène du bolide rouge devant elle qui entrait en collision avec aon par choc avant, elle souffla avec une douceur infinie : « Je plaisante. » Juliann s’en faisait vraiment trop. D’abord, il pensait à tort qu’il avait merdé, gâché leur histoire alors qu’en réalité il n’en était rien de tel. Au contraire, même, il posait sur la journaliste bien plus d’attention qu’elle en avait eu dans les dernières année. Et ceux, en quelques semaines à peine de relation officielle. Puis, il se maudissait pour ce bras cassé qui l’empêchait de faire ce qu’il voulait, quand il le voulait. Mais, en vérité, Nevaeh l’avait averti des le départ. S’il pensait se sauver de sa bienveillance, il ne la connaissait pas.
La route serait somme toute bien passée. Deux heures plus tard, ils découvraient ce coin de paradis qui serait le leur pour quarante-huit heures. Seuls, sans voisin à proximité, sans histoire pour venir entacher leur bonheur. Juste eux, de l’amour et des surprises. Taquine, elle se moquait de Juliann en supposant qu’il avait que ça à faire, chercher une idylle pour eux deux, comme il ne pouvait travailler avec un bras de moins. Et le pompier, fidèle à son habitude, entrait dans le jeu de la brune. Mais la vérité, c’était que cet endroit était magnifique. Et elle lui fit part, avant de se précipiter sur les bagages qu’il s’entêtait à vider seul. Sérieuse, elle lui lança un regard agacé. « Laisse-moo t’aider », lui demandait-elle. Ça lui crevait le coeur de n’être qu’une spectatrice. Elle avait besoin de sentir qu’elle était utile. Et dans le cas contraire, Juliann lui aurait interdit de porter quoi que ce soit. Son regard s’adoucie, Nevaeh le plongea dans celui de son amant. « Garde-toi des forces pour plus tard », laissait-t-elle en suspend avant de le remercier tendrement, un baiser sur ses lèvres. « Tu as peur? », demandait Nevaeh alors qu’il commentait la taille des alligators. Elle n’était pas effrayée. En Australie, c’était quelque chose à ne pas manquer. Elle avait même déjà nagé avec eux. Bon, c’était dans une cage fermée, plongée au fond d’un bassin, mais tout de même. Ça lui donnait l’impression d’être Crocodile Dundee et ça lui faisait bien rire.
En approchant de leur chalet, Juliann se pencha pour ramasser la clé. Ironiquement, elle se trouvait sous le paillasson. Nevaeh roulait les yeux vers le ciel. « Je cacherai une clé sous le paillasson, alors, comme tu trouves que c’est tant une bonne idée. » Mais il s’y opposerait. Elle commençait à le connaître. A l’intérieur, tout était de bois et axé de détails blancs et noir. C’était petit, mais chaleureux. Et il ne leur fallait pas plus que ça. Nevaeh posa son bagage, le plus lourd d’ailleurs et celui qu’elle avait subtilisé à Juliann, près de la porte, s’avançant vers le pompier. « Tu sais qu’on ne voudra plus sortir d’ici? J’ai déjà des idées en tête... », annonçait-elle en regardant tour à tour le canapé, la cheminée, le plan de travail et la baignoire qu’elle apercevait dans l’embrasure de la salle de bain.
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| | | Invité | Sujet: Re: mon cœur se serre, j'ai du feu dans la voix, le plus souvent, c'est quand je pense à toi (nevann) Ven 13 Nov 2020 - 14:39 | |
| Bien sûr qu'elle plaisante et qu'elle ne te tient pas rigueur de lui avoir demandé de prendre le volant, étant donné que ton plâtre complique les choses. Tu le sais tout ça. Mais tu n'aimes pas avoir le sentiment de la forcer à reprendre le volant après son accident. Surtout pour un trajet aussi long et sinueux. Heureusement, Nevaeh se débrouille à merveilles même si ses yeux ne décollent jamais de la route. Ta main tente de l'apaiser de temps en temps mais néanmoins, tu es heureux lorsque vous êtes garés devant ce petit chalet prêt à vous accueillir. Alors que tu tentes de sortir les valises du coffre de la voiture, la brune vient à ta rescousse, voyant bien que tu galères à une seule main. « D'accord... » Dis-tu, résigné, avant qu'elle ne te pique la plus grosse et la plus lourde des valises. Tu secoues légèrement la tête, partagé entre l'agacement et l'admiration. Cette femme va te rendre fou. « Des forces ? Pour quoi faire ? » Demandes-tu, taquin. Des forces pour lui faire l'amour, tu en as à revendre. Tu ne penses pas être un jour fatigué pour ça. « Là, non, mais peut-être que quand on les aura juste devant nous, j'me sentirai moins à l'aise. » Tu ris avant de suivre la journaliste jusqu'à porte d'entrée du chalet. Là-bas, tu te penches pour ramasser la clé sous le paillasson ce qui a le don de vous faire rire. Tu as demandé au propriétaire de la cacher là, en référence à cette discussion que vous avez eue quelques semaines plus tôt. « Pas besoin de cacher la tienne sous le paillasson, j'ai déjà la clé pour rentrer. » Affirmes-tu en lui adressant un regard à la fois amusé à la fois réprobateur pour qu'elle n'ait pas l'envie de réellement cacher sa clé sous son paillasson. Une fois la porte ouverte, vous découvrez un endroit petit mais très cosy qui vous suffira amplement pour les deux jours à venir. Deux jours seuls, pour souffler un bon coup et profiter de la présence de l'autre. Rien d'autres. C'est presqu'une forme de Paradis sur Terre à tes yeux. « A bon quel genre d'idées ? » Demandes-tu en déposant les valises à terre et en venant prendre la brune par la taille. Ta main glisse une de ses mèches de cheveux derrière son oreille avant que tes lèvres ne viennent capturer les siennes. Enfin. Ce qu'elles t'ont manqué ces lèvres. |
| | | Invité | Sujet: Re: mon cœur se serre, j'ai du feu dans la voix, le plus souvent, c'est quand je pense à toi (nevann) Sam 14 Nov 2020 - 4:19 | |
| Elle s'efforçait de garder le contrôle de ses émotions. Parce qu'elle ne voulait se montrer vulnérable devant Juliann. Il lui avait dit, maintes et maintes fois, qu'elle n'avait pas à le faire, qu'elle pouvait se laisser bercer par ses sentiments, qu'elle était forte, malgré ses faiblesses. Mais devant la peur de conduire à nouveau, il y avait aussi la déception de gâcher la surprise de l'homme. Il n'aurait pu conduire deux heures durant dans l'état actuel. Et elle ne l'aurait laissé faire. Et puis, annuler cette surprise, ce weekend que pour tous les deux, c'était impossible. Prendre sur elle, Nevaeh savait le faire. Et les yeux rivés sur la route, elle avait fait ce quelle savait faire de mieux : être forte, solide sur ses deux jambes, reprendre le volant et se concentrer sur sa respiration, sur la route, sur la main de Juliann qui venait la réconforter par moments. Et heureusement qu'elle s'était forcé à reprendre le volant, puisque l'endroit était magnifique.
En réalité, ça ne lui prenait pas grand chose pour être bien. Elle n'était pas difficile. Elle avait souvent dormi dans des endroits très peu attrayants. En voyage, elle ne choisissait pas des hôtels cinq étoiles. Elle préférait nettement les auberges de jeunesse, les endroits plus encrés dans la culture qu'elle voulait s'immerger. Elle avait parfois aussi dormi à l'arrière de voitures louées, entre deux villes. Alors, cet endroit, il était au delà des attentes de la brune qui prenait plaisir à découvrir ce petit bout de paradis, assez éloigné de Bowen pour lui permettre d'avoir la tête dans les nuages, mais assez près pour qu'ils se sentent encore à la maison. Cette douce sensation que Nevaeh adorait. Ce qui venait la contrarier, cependant, c'était l'entêtement de Juliann. Que voulait-il prouver? La journaliste avait déjà été séduite par sa galanterie. Et de ses douces attentions. C'était maintenant à son tour de lui rendre la pareille. De prendre soin de lui. Le pompier capitulait, sans gaité de coeur, évidemment. Et avec agacement, évidemment, alors que la brune lui subtilisait son bagage. Pour lui faire changer de tête, Nevaeh se tourna vers les plaisanteries sous-entendues de leur weekend ensemble. Des forces pour quoi faire? Il lui arrachait un sourire charmant. « Pour jouer aux cartes », dit-elle en haussant les sourcils. « J'ai d'ailleurs un jeu de cartes spécial dans mon bagage. Il est noir, transparent... Je crois que tu l'aimeras », ajoutait-elle en lui accordant un clin d'oeil avant de se laisser enlacer par le bras valide et celui invalide de l'homme.
Jouant les héros, il tentait de rassurer sa petite-copine sur la présence des alligators dans un lieu tel que celui qu'il avait choisi. Ne savait-il pas que Nevaeh était sans craintes? Bon, ce n'était pas vrai. Des craintes, elle en avait, mais elles concernaient surtout ses relations humaines. Quand il était question d'aventure, Nevaeh était la première à s'y lancer les yeux bandés. Croiser un alligator, ça ne lui faisait pas froid aux yeux ni dans le dos. Sans doute que se réveiller avec un de ces reptiles sur le terrain du chalet loué lui foutrait la peur de sa vie, bien qu'elle ne l'avouerait pas maintenant qu'elle charriait Juliann. « T'inquiètes, tu n'est pas Crochet, je ne te donnerai pas à manger aux alligators », plaisantait-elle en référence à Peter Pan. Si Juliann était un personnage de ce film, il était Peter Pan. Il avait rien d'un capitaine Crochet. Il était joueur, comme un éternel enfant. Et ça se sentait à sa taquinerie sur la clé. « C'est au cas où tu perdais, la clé... », gloussait-elle. Il lui interdirait de prendre des risques, c'était connu.
À l'intérieur, c'était presque aussi beau que la vue du paysage. Douillet, accueillant, ils allaient s'y plaire. Nevaeh déposait son bagage au sol alors que ses yeux passaient d'un endroit à l'autre, des scénarios plein la tête. Des scénarios qui ne leur permettrait sans doute pas de profiter de la ville, tel que prévu. Enfin, Juliann avait sans doute planifier, au travers de ses surprises, du temps pour ce qui venait en tête de la brune. Instantanément attitré par Nevaeh, il posait lui aussi son sac au sol pour venir brisé la distance trop longtemps installée. Collée à son corps, elle lui lâchait un sourire désinvolte. Il savait ce qui lui passait par la tête. Et son baiser, après avoir replacé une mèche rebelle de ses cheveux, le témoignait. Il la laissait d'ailleurs avec les jambes molles, le souffle coupé. Contre ses lèvres, Nevaeh sourit. « Toi, moi... Un feu de foyer... Peu de vêtements... » Elle sourit s'éloignant de lui, jouant avec le col de son t-shirt. « Tout. Le. Weekend. », fit-elle en appuyant sur chacun de ses mots.
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| | | Invité | Sujet: Re: mon cœur se serre, j'ai du feu dans la voix, le plus souvent, c'est quand je pense à toi (nevann) Sam 14 Nov 2020 - 21:52 | |
| Pour jouer aux cartes. Tu arques un sourcil, un sourire amusé aux lèvres. Pas besoin d'avoir de la force pour jouer aux cartes mais tu sais parfaitement que ce n'est pas à ce genre de jeux que Nevaeh fait allusion. Des forces, vous allez en avoir besoin tous les deux, durant ce week-end. Parce que même si vous avez fait l'amour toute la nuit, la nuit précédente, vos corps n'en sont pas rassasiés pour autant. Au contraire même, à chaque fois tu te sens encore plus attiré et connecté à la journaliste. « Un jeu de cartes transparent et noir... intéressant. » Réponds-tu avec la même malice que la jeune femme. Tu ne te lasses pas de découvrir les nouveaux ensembles de lingerie de Nevaeh. Quand tu la déshabilles, tu aimes voir ou revoir ces bouts de tissus qui la rendent encore plus désirable, du moins si cela est possible. « Celui que tu m'as montré l'autre jour ? » Demandes-tu, curieux. En effet, quelques jours plus tôt, la brune t'a envoyé une photo par sms de nouvelles pièces de lingerie à tomber. Elle sait à quel point tu aimes la belle lingerie et surtout sur elle alors elle ne rechigne pas à en acheter de la nouvelle, de temps en temps. Même si, qu'on se le dise, c'est ce qui se cache dessous qui attire toute ton attention. Finalement, tu expliques à la journaliste que l'endroit où vous allez passer quelques jours regorge d'alligators, bien que ceux-ci ne se baladent pas librement autour de votre logement. Il y a des zones réservées pour eux que tu espères bien découvrir durant ces deux petits jours. « Ce serait une bonne façon de te débarrasser de moi pourtant... Et de dilapider toute ma fortune. » Inexistante, d'ailleurs, cette fortune. Tu ris, avant de te pencher pour ramasser la clé du logement cachée sous le paillasson. Une blague que seule Nevaeh peut comprendre. « Je ne la perdrai pas. » Assures-tu plus sérieusement qu'elle parce que tu refuses qu'elle cache sa clé sous le paillasson de son appartement. C'est une cachette trop évidente. Une fois à l'intérieur du logement, il ne vous faut pas longtemps pour vous retrouver, toi attirant la brune contre ton corps malgré cet énorme plâtre qui te dérange de plus en plus. Cela va être long, trois semaines avec ce truc. Heureusement, ça ne vous empêche pas de faire l'amour, encore et encore. Et des endroits où faire l'amour, Nevaeh en voit des tas dans ce petit chalet. Ta respiration entrecoupée, tu soupires quand la journaliste insiste sur chacun des mots. « Tout le week-end... » Répètes-tu alors que ton regard dévie sur ses lèvres. « Je nous fais un feu ? » Demandes-tu avec un sourire au coin des lèvres, impatient de l'avoir, blottie contre toi, complètement nue, après une séance de sexe incroyable. Comme toujours. |
| | | Invité | Sujet: Re: mon cœur se serre, j'ai du feu dans la voix, le plus souvent, c'est quand je pense à toi (nevann) Dim 15 Nov 2020 - 1:32 | |
| À son sourire amusé, Juliann lui confirmait avoir comprit ce que jouer aux cartes voulait réellement dire. Et ce que son paquet de carte noir et transparent, aussi, signifiait. En vérité, entre eux, ça n'avait pas de secret, ces doubles sens. Et bien qu'ils avaient effectivement passé la nuit de la veille à faire l'amour, ce qu'ils feraient une fois la porte close derrière eux, ils n'en étaient pas moins rassasiés. « Ça se joue à deux. Enfin, quelques personnes se risquent à jouer à plusieurs, mais ce n'est pas trop mon truc », répondit Nevaeh, faisant référence à l'un des conversations qu'ils avaient eu cette semaine-là. « Celui que je t'ai montré l'autre jour », confirmait la brune en lui accordant un clin d'oeil avant de sourire. « J'ai peut-être même les jarretelles. » Juliann lui avait confié avoir envie de voir sa petite amie revêtir ce genre de petite tenue intime. Et lui faire plaisir plaisait à la journaliste qui avait peut-être profité de ce weekend de surprise pour se procurer de la nouvelle lingerie qu'il n'avait encore jamais mis pour lui.
Le sujet lingerie fut mis de côté, juste l'instant de se retrouver. Un baiser rapide, mais nécessaire, avant que Juliann ne fasse part à la brune de la raison derrière le nom de l'endroit où ils se trouvaient. Moqueuse, la brune faisait une comparaison boiteuse entre les alligators de Alligators Creek et ceux du film Peter Pan qui décrocha un rire chez l'homme. Il répondit lui aussi à la blague. Nevaeh, d'un air sérieux, le regardait en secouant la tête. « Alors, ça, non », fit-elle avec gravité dans la voix. « Si je te donne à manger aux alligators, j'pourrai plus profiter de ta queue », fit-elle en tentant de garder ce sérieux qu'elle avait instauré. Mais elle n'en fut pas capable bien longtemps, laissant un rire perçant éclater. « J'plaisante », fit-elle avant de caresser sa joue. « Tu me manquerais trop. » Son sourire s'était adoucie. Et son ton aussi. Jusqu'à ce que Juliann se penche, après avoir avancé vers la porte du chalet, pour récupérer la clé... Sous le paillasson d'entré. Là, à nouveau, Nevaeh se permit une blague qu'il ne trouva que drôle à moitié, jurant avec insistance qu'il ne perdrait pas sa clé. « Je te crois », lâchait la brune en lui tirant la langue. Elle ne laisserait pas sa clé sous le paillasson. C'était compris.
Une fois à l'intérieur, Nevaeh s'était mise à analyser les lieux. Et les endroits possibles pour s'aimer. Il ne lui fallut pas longtemps avant que Juliann vienne retrouver son corps. Le pompier enlaçait la taille de la brune, lui demandant qu'elles idées lui étaient donc venues en tête. Et avec un sourire narquois, elle lui avait laissé supposé qu'ils en profiteraient tout le weekend. Amusée, elle souriait alors qu'il répétait ses mots. « Fais-nous ça, le temps que je décharge les courses. » Parce que passer quarante-huit heures dans ce chalet, ça leur demandait aussi de s'alimenter et de prendre des forces. Nevaeh posa un baiser rapide sur les lèvres de son amant, prenant le sac d'épicerie pour le vider dans le frigidaire de la cuisine à air ouvert avec le reste de la cabine. « Je te dais confiance, tu es le pro des feux », lâchait-elle d'une voix douce alors qu'elle vidait les aliments dans le frigo et qu'elle en profita pour leur verser deux coupes de vin qu'elle emmena avec elle dans le séjour.
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| | | Invité | Sujet: Re: mon cœur se serre, j'ai du feu dans la voix, le plus souvent, c'est quand je pense à toi (nevann) Dim 15 Nov 2020 - 11:11 | |
| « Tu préfères être la seule à affronter ton partenaire ? » Demandes-tu avec sourire taquin aux lèvres. Evidemment que cette conversation sur les plans à trois te revient en tête. Tu as déjà fait l'amour avec plusieurs personnes mais ça t'aurait plu de partager ce moment avec Nevaeh. De la voir désirée et touchée par un autre homme, qu'elle se sente encore plus au centre de votre plaisir. Mais tu peux totalement concevoir que ça ne plait pas à tout le monde. D'autant plus que la journaliste t'a déjà étonné - et épaté - sur bien des points, au lit. Tu ne la pensais pas si dévergondée même si elle justifie cela à cause de ton influence. La blague. « Tu les portes sur toi ? » Demandes-tu en te mordillant la lèvre, sentant l'excitation grimper dans ton bas ventre. Si c'est le cas, tu ne donnes pas cher de ses vêtements une fois la porte d'entrée passée. Il va falloir que tu découvres cette nouvelle lingerie, et vite. Mais avant d'entrer et de découvrir ce chalet, vous prenez le temps de vider le coffre de vos bagages et de discuter de la beauté de l'endroit. Et de son caractère unique, aussi, avec les alligators qui y vivent. Néanmoins, Nevaeh te rassure en insistant sur le fait qu'elle ne te donnera pas à manger aux reptiles. Tout ça pour continuer à profiter de ta queue. Tu sais qu'elle plaisante mais tu ne peux pas t'empêcher de rentrer dans son jeu et d'hocher la tête avec sérieux. « C'est clair... qui est-ce qui te ferait prendre ton pied ? » Demandes-tu en haussant les sourcils. Tu espères que la journaliste répondra personne parce que tu ne veux pas que quelqu'un d'autres puisse lui donner autant de plaisir que toi. Tu ne veux pas qu'un autre la touche comme tu le fais et la fasse jouir comme tu le fais. Tu veux que tout ça vous soit réservé, entièrement. « J'espère bien que j'te manquerais. » Réponds-tu avec un sourire au coin des lèvres. A présent, tu as du mal à concevoir un quotidien où Nevaeh n'est pas. Sans doute parce que maintenant, c'est elle ton quotidien. Une fois à l'intérieur du chalet, vous laissez vos yeux découvrir la demeure avant que vos corps ne se retrouvent, brûlant de désir. Le lieu est petit mais cosy et tout à fait suffisant pour ces deux petits jours qui s'annoncent bien. Evidemment, en découvrant l'endroit, votre imagination travaille, repérant tous ces endroits où vos corps nus et fiévreux pourront se retrouver. C'est Nevaeh qui ouvre le bal même si, tu ne vas pas le nier, tu as également pensé à ce feu de cheminée, à cette couverture posée sur le sol et à vos corps nus allongés dessus. Un beau tableau qui réveille déjà tout le désir que tu éprouves pour la brune. Un désir qui ne cesse de grandir, n'ayant aucune limite. « Oui chef. » Plaisantes-tu en te dirigeant vers le feu de la cheminée pour voir comment l'allumer. Tu as repéré quelques bûches à l'extérieur alors tu te charges d'aller en prendre pour les ramener à l'intérieur pendant que Nevaeh s'occupe des courses. C'est complètement fou de faire un feu alors qu'il fait chaud en ce moment, en Australie, mais le lieu s'y prête tellement bien. Et puis la forêt refroidit légèrement l'atmosphère. « Oui mais... mon boulot consiste à les éteindre, t'es au courant ? » Demandes-tu en riant. Tu t'accroupis devant la cheminée, déposes quelques petits bois dans le fond ainsi que du papier puis craques une allumette pour former une base avant de mettre les bûches. Tu souris en voyant la journaliste revenir vers toi, deux coupes de vin en mains. « On trinque à quoi ? A notre futur emménagement ? » A cette nouvelle aventure que vous êtes plus que prêts à commencer à deux. |
| | | Invité | Sujet: Re: mon cœur se serre, j'ai du feu dans la voix, le plus souvent, c'est quand je pense à toi (nevann) Dim 15 Nov 2020 - 16:24 | |
| « C'est bien mieux », ajoutait Nevaeh en plissant les yeux, l'air défiante. « Avoir la satisfaction de déjouer son adversaire par ses propres actions, c'est plutôt excitant... Euh, je veux dire, amusant », fit-elle, feintant de s'être trompée de mot dans la métaphore de la partie de cartes qu'elle avait instaurée. Il avait tout compris. Et il se souvenait de cette discussion, celle qui leur avait montré qu'à ce niveau-là, ils n'étaient pas du tout sur la même longueur d'ondes. Le voir se faire toucher par une autre personne, se faire embrasser, faire l'amour avec cette tiers partie, n'avait rien d'excitant pour la brune. Elle trouvait même cela plutôt rebutant. Voir quelqu'un donner du plaisir à celui qu'elle aimait, et que son petit-ami témoigne de sa satisfaction, lui faisait du mal. Comment cela pouvait être une pratique sexuelle appréciée? Elle ne le comprenait pas. Et si Juliann avait réellement envie de le faire, elle ne l'en empêcherait pas. Mais ça n'était pas avec la journaliste qu'il le ferait. Et si Nevaeh était surprenante sur plusieurs points, sur celui-ci, Juliann risquerait d'être déçu. « Ça reste à voir », répondit la brune en laissant planer le mystère alors que le pompier lui demandait si cette lingerie dont il était déjà fou par photo se retrouvait actuellement sur son corps. Sous son jean et son t-shirt gris d'une légèreté absolue, elle aurait très bien pu porter des dessous à lui en faire perdre la tête. Mais le lui dire, sans même lui laisser la chance de le découvrir lui même, brisait la magie du moment. Alors elle resta de marbre, ne flanchant pas à l'envie de lui répondre.
Ils passèrent plutôt à la découverte du magnifique lieu sur lequel le chalet était situé et sa particularité, les alligators. À la question de Juliann, qui lui ferait prendre son pied, Nevaeh sourit, une lueur dans les yeux. « Je ne sais pas... », répondit-elle d'abord, malicieuse. « Je finirais bien par trouver quelqu'un avec qui noyer mon chagrin... », ajouta-t-elle par la suite, voyant son regard noircir à l'idée que quelqu'un puisse lui donner autant de plaisir que lui. Et cela venait clasher avec la conversation qu'ils avaient eu par sms, et celle qu'ils venaient d'effleurer à l'extérieur du chalet. Lui qui trouvait celui excitant de la voir prendre plaisir avec quelqu'un d'autre dans ce contexte, mais qui la regardait avec des yeux de feu dans celui-ci. Alors qu'en réalité, il savait bien que personne ne pouvait la satisfaire comme il le faisait. Elle lui fit finalement comprendre que tout ceci n'était qu'une plaisanterie et qu'il lui manquerait. « Généralement, on réponds toi aussi tu me manquerais, je t'aime trop, tu es la femme de ma vie, bla bla bla », fit-elle faussement vexée avant de rire. « Tu es trop sûr de toi, c'est ça le problème », conclut-elle avec humour alors qu'ils se dirigeaient vers l'intérieur du chalet.
Et quel chalet, d'ailleurs! Juliann avait visé juste avec ce petit coin de paradis dont l'intérieur ne leur donnerait pas envie de partir à l'aventure. C'était le risque. Peut-être aurait-il dû choisir un chalet crade pour leur permettre de profiter de leur instant hors de Bowen, mais en vérité, il avait sans doute fait ce choix exactement pour les idées qui venaient en tête des deux obsédés qu'ils étaient. Et l'attitude de Juliann, maline, taquine, séductrice, n'aidait pas la brune à contenir cette envie de lui, pressante, urgente. Alors, Juliann prit en charge le feu, Nevaeh défaisait les courses avant de pouvoir se retrouver et combler ce besoin vital d'être un contre l'autre. Du séjour, elle l'entendait dire avec amusement que son métier était plutôt de les contrôler, les feux. « Justement », fit-elle d'une voix assez forte pour qu'il l'entende, elle qui avait la tête dans le frigo, « si tu sais les éteindre, tu sais les allumer de façon contrôlée. » Et quoi faire en cas de pépin. Parce que tout seule, Nevaeh aurait sans doute fait prendre le chalet en feu.
S'approchant de lui, coupes de vin à la main, Nevaeh souriait comme une gamine. Juliann se releva vers elle et le sourire de la brune s'incendia de plus belle. Il était beau. Ciel qu'il était beau. Et qu'est-ce qu'il la rendait heureuse. Ça en était presque trop beau pour être vrai. Elle ne l'écoutait qu'à moitié, dérangée par son visage, son sourire, ses yeux verts qui brillaient. Et quand il se mit à parler, elle fronça les sourcils. « Euh.. », fit-elle avant de se souvenir de ce qu'il avait dit. « À nous, à cet emménagement, oui. » Et elle leva son verre pour le coller au sien. « Viens », lui demandait-elle en attrapant avec délicatesse son plâtre pour qu'ils prennent place devant le feu. « Tu as dit que je pouvais tout redécorer à mon goût! », fit-elle sur un ton joueuse. « Alors, tu ne m'en foudras pas si j'ai commencé un tableau pinterest? », sourit-elle avant d'ajouter : « Oh, et, t'es à l'aise dans les plus ou moins gros projets? J'aurais... J'aurais comme envie de refaire la cuisine! », fit-elle en riant. Elle n'était pas du tout sérieuse. Et elle n'avait pas de tableau pinterest. Cette maison, c'était celle de Juliann, pas la sienne. Elle n'y changerait rien.
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| | | Invité | Sujet: Re: mon cœur se serre, j'ai du feu dans la voix, le plus souvent, c'est quand je pense à toi (nevann) Dim 15 Nov 2020 - 21:54 | |
| Sans difficultés, tu vois pertinemment à quoi Nevaeh fait allusion. Tu ne comptes plus le nombre de fois où elle a pris le contrôle, changeant totalement tes plans pour te surprendre, à chaque fois, agréablement. Tu aimes son côté entreprenant parce que c'est dans ces moments-là que tu la (re)découvres. Que tu découvres ce petit côté lascif qu'elle cache bien aux premiers abords. Avec toi, la journaliste est une séductrice et tu adores ça. « C'est vrai que c'est vraiment amusant. » Dis-tu en insistant sur ce dernier mot, un sourire au coin des lèvres. Pour ce qui est des relations sexuelles à plusieurs, tu as l'impression que vous ne pourrez jamais vous entendre. Mais ce n'est pas grave parce que tu es comblé à tous les niveaux avec la brune. Et au lit, c'est assez incroyable, tu dois bien le reconnaitre. Sans doute est-ce à cause des sentiments forts et uniques que vous éprouvez l'un pour l'autre. Tu ne pensais pas pouvoir à nouveau aimer autant, après Pippa. Mais Nevaeh t'a clairement prouvé le contraire. Alors que la jeune femme attise ta curiosité à propos de ses sous-vêtements, elle décide de laisser planer le mystère ce qui rend l'attente encore plus excitante. Elle sait exactement comment faire monter la température entre vous. Mais ce n'est pas encore tout de suite que vous répondrez à l'appel de votre désir. D'abord, tu comptes bien lui faire découvrir le lieu ainsi que l'origine de son nom. Même si elle est australienne, tu espères qu'elle découvre cet endroit en même temps que toi. Parce que le découvrir à deux c'est bien mieux. « Ah bon ? » Demandes-tu faussement vexé quand Nevaeh affirme qu'elle finirait bien par trouver quelqu'un pour noyer son chagrin si tu venais à être mangé par les alligators. Tu sais que votre histoire ne pourrait pas être effacée aussi facilement, pas alors que vous éprouvez un amour aussi fort. « Blablabla... » Répètes-tu avec un air malicieux sur le visage. « J'suis censé dire tout ça alors que tu m'aurais donné à manger aux alligators ? » Demandes-tu en riant. Ce n'est pas tellement que tu es sûr de toi mais tu es plutôt sûr de votre relation et de la force de vos sentiments. Néanmoins, pour toute réponse, tu hausses les épaules en prenant un air angélique qui ne te va pas du tout. Après avoir découvert l'intérieur du chalet, la journaliste propose de ranger les courses pendant que tu t'occupes d'allumer le feu. Et même si ton travail c'est plutôt de les éteindre, les feux, ça ne t'empêche pas d'en faire en toute sécurité comme le souligne Nevaeh. « Exactement. » Réponds-tu en haussant légèrement la voix pour que le son de celle-ci parvienne jusqu'à la cuisine où se trouve l'Australienne. Une fois la base du feu allumée, tu laisses le temps aux flammes de s'installer, ce qui te permet de savourer cette coupe de vin avec ta petite-amie. Mais tu vois bien qu'elle ne t'écoute qu'à moitié, ce qui t'arrache un sourire amusé. « T'étais où, là ? » Demandes-tu en riant avant qu'elle ne trinque à votre emménagement. Docilement, tu la laisses t'attirer à elle, jusqu'à ce que tu te retrouves en face de Nevaeh, vos corps presque collés l'un à l'autre. « Un tableau sur Pinterest, hein ? » Demandes-tu en souriant mais pas gêné le moins du monde. « Qu'est-ce qu'elle a ma cuisine ? » T'étonnes-tu en fronçant les sourcils. Néanmoins, tu vas peut-être étonner Nevaeh mais ça ne te dérangerait pas du tout qu'elle entame de gros projets chez toi. Il y a quelques trucs que tu aimerais refaire, après tout, mais que tu repousses depuis des années par manque de temps. « J'te l'ai dit, je veux que ce soit chez nous. Pas juste chez moi. Alors on peut en discuter et changer tout ce que tu as envie de changer. » Affirmes-tu avant de boire une gorgée de vin alors que ta main caresse sa cuisse. |
| | | Invité | Sujet: Re: mon cœur se serre, j'ai du feu dans la voix, le plus souvent, c'est quand je pense à toi (nevann) Lun 16 Nov 2020 - 6:29 | |
| Ils n’avaient de cesse de se découvrir et de se redécouvrir, tous les deux. Et ce, sur tous les plans. Tant au niveau sexuel qu’aux termes de leur relation de couple naissant dans laquelle chaque fois qu’ils se retrouvaient, ils finissaient par découvrir une nouvelle facette de la personnalité de l’autre, de ses habitudes, de ses références, de ses valeurs ou de ses façons de voir la vie. Et chaque découverte en était plus intéressante que la précédent. Nevaeh était complètement sous le charme de cet homme qu’elle ne cessait d’apprendre à connaître et que, pourtant, elle aurait juré connaître depuis des années tant ils se complétaient à certains niveaux. Cette relation dont la complicité était leur force était délectable. Elle ne s’en lassait pas. Et Juliann non plus, visiblement, au grand bonheur de la brune. A un point qu’ils se projetaient maintenant dans l’avenir, prévoyaient emménager ensemble, passer Noël ensemble et, immanquablement, dormir toutes les nuits blotti l’un contre l’autre jusqu’à la concrétisation de leur projet. Ça leur avait pris neuf mois, neuf mois pour mettre un terme à la frivolité et officialiser les choses. Mais depuis qu’ils avaient décidé de vivre pleinement leurs sentiments, les choses entre eux évoluaient rapidement. Certains disaient que les choses allaient trop rapidement, d’ailleurs, mais ils n’en avaient que faire, au fond.
Ce week-end était une façon de s’évader du quotidien, de n’être qu’eux, loin des disputes et désaccords qu’ils avaient à Bowen. Le désavantage d’une relation aussi charnelle et passionnelle que la leur, c’était de vivre tout leurs sentiments avec intensité. Et s’ils vivaient leur amour de la plus belle des façons, avec force et fougue, quand il était question de leur conflits, tout avait tendance à devenir plus gros que nécessaire. Ce week-end, c’était une trêve à cette dernière semaine parsemée de discordes et , aussi, un moyen de s’évader loin de ceux qui pourraient venir interférer avec leur besoin de ne former qu’un durant plus que vingt-quatre heures. Alors, quand il fut question de le charrier sur une personne possible de le remplacer, évidemment que Nevaeh s’était prise au jeu, bien qu’elle ne le pensait pas le moins du monde. « Tu préférerais que je sois veuve et malheureuse pour le reste de mes jours? », demandait-elle en prenant un regard plus triste qu’elle ne l’était réellement, cherchant la pitié et l’empathie de Juliann avant que sa mâchoire ne tombe alors qu’il refusait de lui retourner ses beaux mots, elle qui lui avait finalement confié qu’il lui manquerait s’il venait à être dévoré par les alligators. Puis, Nevaeh secoua vivement la tête. « Tu n’as rien compris du tout. Je t’ai dit que je n’avais PAS l’intention de te donner à manger aux alligators parce que tu me manquerais trop », se justifiait-elle en réglant des yeux et lançant un long soupir. « Finalement, j’aurais dû dire que je re donnais à manger aux alligators sans scrupule! », lâchait la journaliste en riant. Juliann affichait une mine d’ange, beaucoup trop sage pour lui. Elle secouait à nouveau la tête. « Et ne me regarde pas comme ça! », gloussait la brune.
Le week-end commençait déjà bien. A l’intérieur, Nevaeh avait oublié le trajet en voiture, l’anxiété de reprendre le volant pour retourner à Bowen et celle de rencontrer la mère de Juliann dimanche à leur retour. Juliann s’était affairé sur la cheminée, Nevaeh, elle, était à la cuisine, mettant au frais ce qui devait l’être et leur devant deux coupes de vin avant de rejoindre l’homme au séjour. Et quel homme. Le bonheur d’être ensemble, de n’être que tous les deux, là tête dans les nuages, Nevaeh avait perdu réseau avec le Moment présent, perdue dans ses yeux d’un vert profond et ses fossettes alors qu’il souriait. « J’étais.. », dit-elle d’abord avec timidité, souriant bêtement. « Absorbée par toi, pour tout dire », lâchait Nevaeh avec gêne, changeant rapidement le sujet pour la maison dans laquelle il l’accueillerait. « Ta cuisine? Oh, c’est juste que... Disons qu’elle manque un peu d’espace pour que je sois à l’aise pour cuisiner », répondait la brune en baissant les yeux. Ça, c’était vrai. Si elle plaisantait depuis le début, à l’instant, elle parlait avec Al coeur. Nevaeh avait toujours rêvé d’une cuisine où popoter serait agréable, avec assez de comptoir pour préparer plus qu’un plat à la fois, elle qui adorait être derrière les fourneaux. Mais, en vérité, elle n’avait pas besoin de tout ça. Tout ce qu’elle désirait, c’était d’être avec Juliann, toutes les nuits. Le pompier caressait sa cuisse, Nevaeh s’approchait de lui pour l’embrasser tendrement. « [b]Si on commence à faire des changements, mieux vaut vendre pour acheter quelque chose à deux.... cette maison, elle est très bien comme elle est. Et c’est la tienne pour une raison, Juliann. »
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| | | Invité | Sujet: Re: mon cœur se serre, j'ai du feu dans la voix, le plus souvent, c'est quand je pense à toi (nevann) Dim 22 Nov 2020 - 11:27 | |
| Tu ne t'es jamais soucié du regard des autres, préférant vivre ta vie à cent à l'heure car celle-ci est bien trop courte. Tu n'as pas le temps d'entrer dans des cases dessinées par la société et par un monde encore un peu trop faible, niveau ouverture d'esprit. Alors forcément, à tes yeux, cet emménagement avec Nevaeh n'est pas précipité même si d'autres pensent le contraire. Quand on sait, on sait. Et en ce qui te concerne, tu sais que tu es complètement fou de cette femme et que tu te vois, te réveiller chaque matin et t'endormir chaque nuit, à ses côtés. Peut-être que s'il t'a fallu neuf mois pour te rendre compte de tes réels sentiments, c'est parce que dans le fond, tu savais que cette relation pourrait vous emmener loin, très loin. « Veuve ? Donc on serait mariés ? » Demandes-tu avec un sourire taquin au coin des lèvres, contrastant complètement avec l'air triste qu'arbore faussement la journaliste. Tu ris quand elle affirme qu'au final, elle aurait dû dire qu'elle te donnerait à manger aux alligators. « Je plaisante. Toi aussi tu me manquerais bien trop... » Déjà vingt-quatre heures, ça vous semble insurmontable alors être séparés définitivement est plutôt inconcevable. « Te regarder comment ? » Demandes-tu en tentant de garder cet air angélique qui visiblement ne la laisse pas indifférente. Après avoir découvert l'intérieur du chalet, Nevaeh commence à ranger vos courses pendant que tu allumes un feu. Il ne fait pas froid dehors, bien au contraire, mais l'endroit est propice à un feu de cheminée et vous donne envie de vous blottir devant celui-ci, complètement nus, après une séance de sexe intense. Mais avant ça, la journaliste vous rapporte deux verres de vin que vous savourez, installés devant la cheminée. « Alors comme ça je te subjugue ? » Tu souris plus largement, amusé et à la fois touché qu'elle se sente autant attirée par toi. Tu mets cela sur la force de vos sentiments, sans aucun doute. Si de ton côté, il t'a fallu un peu plus de temps que la brune pour prendre conscience de tes sentiments - et de leur portée -, maintenant que tu en es pleinement conscient, tu dois bien reconnaitre que vous partagez quelque chose de fort. De tellement fort que c'en est parfois déroutant. Et que c'est certainement pour cela que vous vous aimez avec intensité et passion. Autant dans le sexe que lors de vos disputes. « Je t'aime... » Murmures-tu finalement avant de venir capturer ses lèvres rapidement. Finalement, c'est la cuisine de ta maison qui accapare votre attention. Une cuisine jugée un peu trop petite pour la journaliste. Il est vrai que, même si tu aimes également cuisiner, tu passes bien moins de temps dans cette pièce que Nevaeh. Alors autant que l'endroit lui plaise, si elle emménage chez toi et y passe beaucoup de son temps. Mais tu n'as pas le temps de lui répondre qu'elle embraye déjà en soulignant qu'il vaut mieux acheter une nouvelle maison plutôt que de faire des travaux dans la tienne. Tu secoues légèrement la tête, pas d'accord. « On en reparlera une fois que tu auras emménagé, d'accord ? » Tu n'as pas envie de commencer ce débat alors que ce week-end est là pour vous permettre de vous détendre, de passer de bons moments tous les deux. Alors que le silence s'installe, tes lèvres se rapprochent dangereusement de celles de Nevaeh, les effleurant à peine, jouant avec celles-ci. Ton souffle devient plus court alors que ton corps résiste encore à l'appel du sien. |
| | | Invité | Sujet: Re: mon cœur se serre, j'ai du feu dans la voix, le plus souvent, c'est quand je pense à toi (nevann) Dim 22 Nov 2020 - 16:55 | |
| Elle le savait. Il y avait quelque chose entre eux qui lui donnait cette certitude qu'elle ne se trompait pas. Vous allez dire que Nevaeh l'avait déjà eu, cette certitude, pour accepter d'épouser un autre homme avant Juliann. Mais non. Ce qu'elle avait vécu avec Félix, ça n'avait rien de tel à ce qu'elle vivait présentement avec le pompier. Là, elle avait la conviction d'être au bon endroit, au bon moment. Avec Félix, c'était trp tôt, trop compliqué, trop brisé à l'avance et la fin tragique, elle se sentait des milles à la ronde. Ils avaient trop changé, ils n'étaient plus les deux même amoureux de leur premier essaie. Félix, elle l'avait réellement aimé, avec un amour sans faille, mais pas comme ce qu'elle ressentait pour Juliann. Et les choses allaient sans doute très vite, trop vite pour les autres, parfois ça lui donnait même le tournis parce qu'elle ne s'attendait pas à ce que leur relation évolue ainsi, comme ils leur en avaient fallu neufs mois pour s'avouer s'aimer, mais elle savait, au fond, qu'elle faisait les bons choix. Juliann, c'était l'homme qu'il lui fallait. C'était l'homme de sa vie. Celui qu'il fallait qu'elle retrouve pour enfin être heureuse. Mais ça, évidemment, elle le garderait pour elle. En règle général, ça avait le don de faire fuir les hommes.
Il y avait sans doute quelque chose d'inavoué, d'ailleurs, dans la réplique de Nevaeh alors qu'elle se déclarait veuve de lui s'il servait de repas aux alligators. Mais, entre eux, ils n'avaient jamais vraiment parlé d'avenir, mis à part cette emménagement qui laissait supposé que la brune avait sa place dans l'avenir de Juliann. Et pourtant, ils n'avaient pas exposés leurs idéaux. Mariage, enfant, maison, vie commune, tout ça, ce n'était pas un sujet qu'ils avaient abordés. Le subconscient parlait pour lui même, Juliann le dénotait et Nevaeh lui souriait timidement. « C'est une façon de dire les choses », fit-elle, ne sachant pas réellement quelle était la position de l'homme sur cette question. En même temps, il avait fait des pieds et des mains en apprenant que Pippa se mariait à un autre que lui, sans doute qu'après leur annulation il s'était mis en tête que jamais plus il ne repasserait par ce moment. Et c'était comprenable.
Les plaisanteries continuaient sans pour autant adresser cette histoire d'avenir. Nevaeh affirmait qu'elle aurait mieux fait de donner le brun à manger aux alligators, ce qui le fit rire. Ce rire dont elle rafolait tant, qui réveillait tous ses sens. « Pffff, m'ouais c'est ça », fit-elle à demi-sérieuse quand Juliann se justifiait derrière une plaisanterie. « C'est trop tard maintenant. » Il la regardait avec sa bouille d'ange, ce visage qu'elle n'avait qu'envie de prendre entre ses mains pour mieux l'embrasser, cet air qui la faisait craquer. « Comme ça! », s'écriait-elle. « Aaaaaaaarg, tu me fais craquer Juliann, arrête.... J'suis à deux doigts de te lancer ma culotte », riait-elle. Et, pourtant, c'était presque vrai. Bon, elle savait tout de même se contenir un peu plus, mais l'image reflétait bien sa réalité.
À l'intérieur, avoir avoir déchargé ce qui devait aller au frigo, elle avait rejoint Juliann au séjour, verres de blanc à la main. C'était le cadre parfait, rien qu'eux, un feu de foyer qui crépitait, le silence, du vin et ces sourires qui ne trompaient pas. Et d'ailleurs, ces sourires, ces regards, elle en était totalement absorbée. Ce qui fit rire Juliann. « C'est si surprenant ? », demandait-elle, se cachant derrière sa coupe de vin en prenant un gorgée. Ce que qu'ils ressentaient l'un pour l'autre, ça ne se discutait pas, c'était fort. D'un côté comme de l'autre. Et quand il lui murmurait un je t'aime venant du coeur, elle craquait. « Je t'aime aussi », répondait-elle contre ses lèvres. Elle aurait voulu lui dire qu'il était la meilleure chose qu'il lui soit arrivé, mais ça, elle le gardait pour elle.
La discussion se dirigea plutôt vers leur emménagement et l'importance qu'elle s'y sente comme chez elle. Et tout ça, ça passait par la cuisine. Ce que Nevaeh lui confia. Cependant, rapidement, elle enchaînait sur son opinion tranchée. Quant à modifier la maison actuelle, il valait mieux déménager selon elle. Parce que à son avis, si Juliann avait choisi cette maison, c'est qu'elle lui plaisait assez pour qu'il s'y voit y vivre. Et pour elle, c'était le plus important. Au final, la couleur des murs et l'espace utilisable de surface pour cuisiner, est-ce que ça importait réellement alors qu'ils allaient être réunis? Non, pas vraiment. « Je suis d'accord », affirmait Nevaeh en posant son verre de vin au sol. Leur regard s'était croisé, un court moment, alors qu'ils ne parlaient plus. Juliann s'était approché, Nevaeh souriait. Et leurs lèvres se frôlaient, sans pour autant flancher. « Tu vas me rendre folle... », murmurait-elle avant de souffler un rire délectable et de capturer les lèvres de l'homme, l'embrassant avec envie. Elle le força même à la laisser le chevaucher, sans se détacher de ses lèvres, et de lui subtiliser son verre de vin qu'elle posait, à l'aveugle, près du sien. « Je t'aime, Juliann », répétait-elle en s'éloignant de lui, juste assez pour retirer son haut et laisser la dentelle de la lingerie avec laquelle elle l'avait tenté apparaître avant de fondre sur son cou. Il faisait déjà trop chaud pour garder tous leurs vêtements, elle mettrait a faute sur le feu qu'il avait allumé.
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| | | Invité | Sujet: Re: mon cœur se serre, j'ai du feu dans la voix, le plus souvent, c'est quand je pense à toi (nevann) Dim 22 Nov 2020 - 23:17 | |
| Cette certitude, tu la ressens toi aussi, du plus profond de tes tripes. Et tu n'avais plus ressenti quelque chose d'aussi fort depuis... six ans. Et encore, tu ne peux même pas comparer ce sentiment à ton histoire avec Pippa parce que c'est différent. C'est puissant, pur et indestructible. Peu importe où votre histoire vous porte, tu sais que ce lien ne disparaîtra pas, que cette connexion, tu la partageras toujours avec Nevaeh. Est-ce que cette connexion pourrait te pousser à envisager des projets encore plus gros, qu'un emménagement ? Peut-être. Sans doute, même. Mais le mariage... tu ne sais même pas si tu en as envie. Tu as dû écraser tes rêves de mariage avec Pippa et depuis, ils ne se sont pas vraiment ravivés. Mais cela ne veut pas dire pour autant qu'ils sont éteints à tout jamais. Tu n'en sais rien, dans le fond. « Bien sûr. » Dis-tu avec un sourire aux lèvres quand la journaliste affirme que c'est une façon de dire les choses. « Est-ce que tu as envie de te marier ? » De manière générale. Tu n'es pas en train de lui faire une demande en mariage là. Vous n'avez jamais vraiment parlé de ça, sans doute parce qu'il est encore trop tôt. Un emménagement ensemble, c'est déjà quelque chose et c'est un pas suffisant, pour l'instant. Pour toi, c'est un pas de géant, d'ailleurs. Avec Alejandro, vous n'avez jamais envisagé de vivre ensemble parce que votre relation libre ne vous le permettait pas. Ramener une conquête alors que l'autre se trouve dans la chambre d'à côté, ça aurait été assez bizarre. Ce qui fait que vous avez toujours gardé votre espace, vos secrets. Mais aujourd'hui, tu te sens prêt à les partager avec Nevaeh, dans leur intégralité. Et c'est la preuve que votre histoire est plus importante que toutes les autres. Après une conversation bien plus sérieuse, vous laissez place aux plaisanteries, à la taquinerie. « N'as-tu pas encore compris que tu étais indispensable à ma vie ? » Demandes-tu en souriant. Elle n'a pas idée à quel point, d'ailleurs. « Alors lance-la moi... » Susurres-tu avec un air de défi avant de rire et de secouer légèrement la tête. Vous aurez tout le temps de faire voler sa petite culotte plus tard, pour l'heure, c'est le moment de profiter du feu que tu viens d'allumer, un verre de vin en mains. « Non, étant donné que je suis toujours en admiration devant ta beauté même après neuf mois. » Réponds-tu en poussant légèrement son verre pour qu'elle arrête de se cacher. A chaque fois que ton regard se pose sur la brune, tu es obligé de reconnaitre la chance que tu as de l'avoir dans ta vie. Peu importe tous ces défauts qu'elle se trouve, toi, tu ne vois que le bonheur qu'elle t'apporte. Un bonheur que tu n'avais plus connu depuis bien trop longtemps. Un bonheur qui te remplit le coeur, un peu plus, chaque jour. Et qui grandit en l'entendant dire ces trois petits mots magiques qui sont comme une douce mélodie pour tes oreilles, entre ses lèvres. Alors, pour éviter de tergiverser sur la cuisine et sur les aménagements potentiels dans ta maison, tu viens frôler ses lèvres, jouer avec son désir, sentant son souffle s'accélérer et venir caresser ton cou. Ton sourire s'élargit en entendant son rire et ses mots. Toi, elle t'a déjà rendu fou. Complètement fou. Quand ses lèvres viennent capturer les tiennes, tu l'embrasses avec fougue, laissant parler tout cet amour qui envahit ton coeur à son contact. Tu l'attires un peu plus vers toi, collant ton corps au sien, quand Nevaeh se met à la califourchon sur tes jambes. « Je t'aime tellement Nevaeh Rutkowski. Tu fais de moi l'homme le plus heureux du monde. » Dis-tu en souriant sincèrement, tes yeux irradiant d'amour. Ceux-ci se posent sur sa poitrine, détaillant cette lingerie fine qui réveille immédiatement le désir contenu dans ton bas ventre. Tu fermes les yeux l'espace d'une seconde, savourant la douce caresse de ses lèvres. « Fais de moi ce que tu veux... » Murmures-tu avant de retrouver ses lèvres. Une main vient caresser la peau de son dos pendant que l'autre remonte jusqu'à sa poitrine, faisant ressortir l'un de ses seins du tissu, dévoilant son mamelon. |
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