Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: for you, i will (leanche) Mar 8 Déc 2020 - 18:03
Le crayon de plomb effleurait la feuille à relief du carnet de dessin de la blonde. Une musique classique, un jazz qui l’appairait, jouait en fond sonore. Elle ne reposait son crayon que pour attraper son verre de rouge qu’elle reposait sur la table basse du salon à chaque interruption. Assise au sol, donnant l’impression qu’elle était une gamine qui dessinait tout et rien, Blanche gribouillait tout ce qui lui passait par la tête. Elle avait commencé par un soulier de verre, parce qu’automatiquement ses pensées s’étaient dirigées vers lui, Léo. Elle se remémorait la soirée des Miss et Mister Bowen, cette allusion à la robe de cendrillon et le chemin vers sa maison qu’ils avaient prit avant minuit, sa robe qui avait quitté son corps pour trouver refuge au sol au travers des habits de Léo. Ces caresses qui s’étaient terminées en ébats bien à eux, feutrés par les draps de cotons blancs de Léo dont l’odeur n’avait pas celle d’une autre femme. Les croquis s’étaient enchaînés jusqu’à ce que sont verre de vin soit vidé et que la fatigue lui pique les yeux. Blanche avait donc refermé son carnet, l’avait reposé sur la table basse du séjour, avait rangé la bouteille ouverte au réfrigérateur et s’était préparé à se mettre au lit.
La nuit était douce. Elle avait entre ouverte la fenêtre de sa chambre pour laisser le vent entrer. Mais quand les coups des trois heures du matin sonnèrent, l’idée d’une fenêtre ouverte ne sembla plus aussi bonne. Un bruit, sourd et près, se fit entendre, assez fort que Blanche se réveilla en sursaut, paniquée et convaincue qu’on s’était introduit chez elle. Sur la pointe des pieds, silencieuse, elle s’était levée et tentait de se rendre jusqu’à la cuisine où elle pourrait trouver quelque chose à attraper pour se défendre. C’est une spatule qu’elle trouva, mais aucune trace d’un infiltré. Son portable était resté sur le comptoir, elle l’attrapa, envoyant un sms paniqué à la seule personne qu’elle pouvait déranger au beau milieu de la nuit.
Quelques minutes plus tard, un second bruit se fit entendre. Blanche se déplaça jusqu’à la porte d’entrée, spatule à la main qu’elle levait, prête à frapper, alors que Léo entrait dans l’appartement. Blanche souffla, baissant son arme. « Je suis désolée, je ne savais pas qui appeler d’autre... », lâchait-elle en regardant le petit Jonah endormi. Elle se sentait bien mal d’avoir fait déplacer Léo alors qu’il était avec son fils. « Je n’ai rien entendu depuis 15 minutes... »
Léo Emerson
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STATUT : It's you, it's always been you - Alba ♡
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Sujet: Re: for you, i will (leanche) Lun 14 Déc 2020 - 17:54
Après avoir regardé Toy Story 4 pour la millième fois, Jonah s’était endormi sans demander son reste et Léo avait prolongé la soirée devant son logiciel de retouche photos. Les samedis soir n’étaient plus vraiment les mêmes que ceux qu’il avait pu vivre à vingt ans, maintenant il avait un enfant et même l’idée de le laisser à une baby-sitter pour aller s’amuser ne l’intéressait plus tellement. Ce soir c’était pourtant à Alba de le garder et Léo avait initialement prévu de rejoindre des amis dans un pub pour regarder un match important. Mais la blonde lui avait demandé s’il pouvait exceptionnellement le prendre pour le week-end et évidemment Emerson n’avait pas refusé ce temps offert avec son fils. Comme quoi, on revoyait ses priorités avec le temps, des matchs il y en aurait d’autres, Jon grandissait bien trop vite. Et puis Alba avait bien le droit de s’amuser, elle avait passé les quatre dernières années à s’occuper quasiment exclusivement de leur enfant, alors qu’est ce que c’était qu’une soirée ? Il n’avait pas demandé de détails sur ce qu’elle avait de prévu, il ne voulait pas savoir, ça faisait remonter en lui cette jalousie qu’il voulait taire, celle de la savoir, peut-être, dans d’autres bras que les siens. C’était idiot, elle appartenait à son passé, mais on ne refaisait pas et le fait qu’elle soit à présent à Bowen n’aidait en rien ce mauvais trait de caractère. Il avait fini par se coucher autour des deux heures du matin sans réussir à trouver le sommeil tout de suite. Ce ne fut que quand il avait enfin réussi à s’assoupir, sombrant rapidement dans un sommeil profond, qu’il fut réveillé en sursaut par le vibreur de son téléphone. Un peu perdu l’espace de quelques courtes secondes, il tâtonna pour trouver l’appareil et vit qu’il avait un message de Blanche, au milieu de la nuit ça le surprit, il l’ouvrit, encore dans les vapes, mais ce qu’il lut le réveilla totalement, brutalement, quelqu’un s’était introduit chez elle, elle était seule, elle avait peur. Aussitôt il se leva, sans se poser de question, s’habilla en quatrième vitesse et pris les clés de sa voiture. Léo était habitué à vivre seul, dans la précipitation, il failli en oublier Jonah qui dormait paisiblement dans sa chambre. Deux secondes pour se décider, pas le temps de réfléchir, il le sortit de son lit et le mit en voiture, le pauvre enfant non plus n’y comprenait rien. C’était sûrement une mauvaise idée, les quelques minutes de trajet qui le séparaient de chez sa petite amie lui laissèrent le temps d’y penser, s’il y avait vraiment un étranger chez Blanche, potentiellement dangereux, un enfant n’aurait rien à faire là-bas, mais qu’est ce qu’il pouvait faire d’autre, au beau milieu de la nuit ? Il hésita à le laisser dormir en voiture, au moins le temps d’aller s’assurer qu’il n’y aurait pas de danger, mais dès qu’il eut claqué sa portière, Jon se mit à pleurer, perdu, réclamant sa mère, son père. Léo soupira et le pris dans ses bras, il aviserait sur place. Il monta les marches qui menaient à l’appartement de Cambridge, chercha à écouter s’il entendait du bruit, rien, il voulu frapper puis se dit que ce ne serait pas malin de s’annoncer s’il y avait un cambrioleur, il tourna la poignée, la porte n’était pas fermée à clé, c’était sa chance. Il pénétra à pas de loup dans le logement, aucun bruit. Il fut aussitôt accueilli par une blonde aux cheveux en bataille, brandissant une spatule de cuisine. C'est moi Love. Nouveau soupire, de soulagement cette fois, quand elle lui dit qu’elle n’avait plus rien entendu. Tant mieux. Le masque grave qui habillait son visage se détendit un peu et un rictus plus doux, presque amusé, se dessina sur ses lèvres. C’est avec une spatule que tu comptais te défendre ?! Tu as regardé partout ? Sans prévenir, sans lui demander l'autorisation, il confia son fils aux bras de Blanche et parti faire le tour de l’appartement. Il chercha partout, dans les placards, sortit à l’extérieur, rien, visiblement s’il y avait eu quelqu’un, cette personne était partie. Il retourna auprès d’elle. On va dormir ici cette nuit, c’est plus sûr. Je peux mettre Jonah dans le canapé ? Ils installèrent le petit garçon confortablement, puis allèrent se coucher dans le lit de la blonde, Léo la serra dans ses bras toute la nuit, peinant à fermer l’œil, à l’affût du moindre bruit. Ils ne sauraient probablement jamais si Blanche avait rêvé ce bruit ou s’il y avait vraiment eu quelqu’un. Et quand bien même, si cette personne s’était introduite ou si elle n’avait fait que rester à l’extérieur. Mais l’air effrayé de la tatoueuse était bien réel et rien que pour ça, Léo n’était pas serein. Le sommeil ne l’emporta qu’au petit matin et il se réveilla quelques heures plus tard, odeurs de café et de chocolat mêlées lui chatouillant les narines. Blanche n’était plus là et il entendit le rire de son fils qui provenait de la cuisine. Il se leva péniblement et se traîna pour rejoindre les deux comparses déjà attablés autour du petit déjeuner. Bonjour ! Il piqua un bisou dans la tignasse de son fils puis caressa tendrement la joue de Blanche avant de l’embrasser furtivement sur les lèvres. Vous êtes levés depuis longtemps ?
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Sujet: Re: for you, i will (leanche) Dim 20 Déc 2020 - 6:08
Elle aurait voulu faire preuve de cette indépendance qu'elle clamait haut et fort, mais Blanche avait été forcée d'admettre, cette fois, qu'elle avait besoin d'aide. Les petites heures du matin sonnées, c'était lui qu'elle avait appelé en renfort. L'éternel lui de sa vie. À cette heure tardive, elle avait réellement cru que de l'appeler en renfort était la meilleure des idées et que son âme chevaleresque ne lui ferait pas défaut, qu'il serait plus que volontaire pour venir la sauver de ses craintes, elle, qui plus est, ne lui demandait jamais ce genre de faveur. Seulement, alors que la porte d'entrée s'ouvrait lentement, et qu'elle l'accueilli armée d'une spatule de cuisine, voyant le visage endormi de Jonah dans les bras de son papa, l'idée lui sembla rapidement bien moins bonne.
Ce petit surnom, celui qu'elle seule avait, Love., même dans un moment comme celui-ci lui faisait battre le coeur à l'infini. Sans attendre, elle le rassura. Et se sentit vraiment ridicule de l'avoir dérangé en plein milieu de la nuit pour une connerie comme celle-ci. Encore plus alors qu'elle adressait le petit Jonah qui somnolait dans les bras de son papa. « Je n'avais rien d'autre... », fit-elle en adressant la spatule dans ses mains, suivi d'un rire bête. Jonah vint rapidement se loger dans les bras de Blanche alors que Léo faisait le tour des lieux. Sans doute bien trop fatiguée pour brancher, le petit posa sa tête contre l'épaule de la blonde et elle vint caresser ses cheveux alors qu'elle observait Léo se déplacer dans l'appartement. Elle ne savait pas trop si ses gestes étaient assez doux, elle ne connaissait rien aux gamins, rien de plus que ce qu'elle avait déjà fait pour la belle Romy. La bercer, elle l'avait déjà fait. Mais elle avait d'autant plus le rôle de tantine rigolote que de tantine rassurante. « J'ai regardé partout... », assurait-elle. Et aucune trace du bruit qui l'avait réveillé. Avait-elle rêvé? L'histoire ne le dirait jamais. Mais pour l'instant, du moins, il n'y avait aucune trace d'une entrée par effraction.
« Dormir ici? », demandait-elle en lui retournant le petit garçon qui avait clairement plus besoin de son papa que de celle qu'il avait vue peut-être une fois ou deux dans sa vie et dont il ne se rappelait sans doute même pas le nom. « Ce n'est pas la peine. Et Jonah serait bien plus confortable dans son lit. » Mais elle gaspillait sa salive pour rien, Blanche. Parce que Léo n'était pas prêt à camper sur ses décisions. Elle soupira longuement, regardant le garçon qui tombait de sommeil et qui la fit craquer avant d'aller chercher de quoi le faire dormir sur le canapé. Puis, elle y installa des draps et un oreiller, laissant le soin à Léo de border son fils. Elle, elle l'attendait dans la chambre, là où il ne la laissa pas s'échapper de ses bras. Elle s'y sentait bien, protégée et trouva le sommeil sans difficulté. Ce ne fut pas le cas de Léo. Bien au contraire. Quand elle se réveilla, alors que Jonah était venu passer la tête dans l'encolure de la porte de la chambre, et qu'elle remarqua que l'homme ne bronchait pas, elle comprit que son sommeil profond n'avait commencé qu'il y avait peu. Doucement, Blanche s'extirpa des bras de son amant pour venir se pencher à la hauteur du petit garçon. « Tu as faim? », lui demandait-elle avec son large sourire. « On raconte que je fais des crêpes troooop délicieuses. Et je sais même leur faire un visage d'animal avec des fruits », ajoutait-elle en gloussant, attendant l'approbation du petit Jonah pour le prendre par la main, laissant Léo se reposer, et lui occuper le temps.
Dans la cuisine, Blanche avait posé Jonah sur le plan de travail, les pieds dans le vide et lui avait demandé de l'assistance dans la recette. Prise dans la folie du moment, elle y avait même ajouté des brisures de chocolat au grand plaisir de l'enfant qui riait à toutes les idioties de la blonde. Ils en étaient à faire le visage sur les crêpes avec des fruits coupés quand Léo fit apparition dans la cuisine, sa tête encore tout endormie. « Bonjour », soufflait-elle alors que son amant faisait le tour des deux compagnons pour les embrasser tour à tour. Le leur, leur baiser, ne dura que quelques secondes, Blanche l'écourtant plus qu'elle ne l'aurait fait habituellement, puisqu'ils avaient un témoin. Ses joues, caressées par l'homme, devinrent rosées alors qu'elle se retournait pour lui couler une tasse de café déjà préparé. Elle regarda en direction de Jonah, chuchotant que pour lui. « Je t'avais dit que papa ne serait pas long. » Puis, elle tendit la tasse chaude à Emerson. « Une heure, à peine », le rassurait-elle. « Mais on a eu le temps de faire à manger, tout est prêt pour Papa, pas vrai Jonah? »
Léo Emerson
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Sujet: Re: for you, i will (leanche) Lun 21 Déc 2020 - 23:38
Il n’avait pas réfléchi, Léo, comme à chaque fois qu’il s’agissait de ses proches, il réagissait au quart de tour, il se souviendrait toujours de cette fois où il avait porté main forte à Mia quitte à risquer de se faire tirer dessus par un tueur fou lancé dans les rues de Bowen. Ou plus récemment en bravant les flammes auprès de Freja. C’était peut-être stupide mais il donnerait tout pour aider les siens, même sa propre vie. Alors s’agissant de Blanche, il était évident qu’il n’avait pas réfléchi une seconde, elle, plus que n’importe qui, il la sauverait, il donnerait sa vie pour la sienne. Quitte à se faire frapper à coup spatule en bois à la fin, par ladite demoiselle en détresse. Il avait Jonah dans ses bras, cette nuit plus que les autres ils étaient vulnérables face à un danger dont ils ignoraient la présence. Mais visiblement il n’y avait plus rien à craindre et après avoir fait le tour du logement Léo revint, soulagé, auprès de Cambridge. Il aurait voulu la prendre dans ses bras mais elle avait déjà Jonah dans les siens et cette vision le fit sourire, avant qu’il ne décrète qu’ils dormiraient tous les deux ici, avec elle. Et quand le bel Emerson décrétait quelque chose on ne pouvait plus le faire changer d’avis. Alors Blanche tenta de s’y opposer avant de vite rendre les armes dans un soupire et Léo qui la regardait avec un air satisfait. Ensemble ils installèrent Jonah dans le salon et puis, après avoir vérifié une dernière fois que tout irait bien, ils se couchèrent. Ce fut agréable pour Léo de constater que Blanche s’abandonnait au sommeil dans ses bras, visiblement rassurée, apaisée. Mais pour lui ce n’était pas vraiment la même chose, à l’affut du moindre bruit, il tenta de se laisser bercer par la respiration lente de sa maîtresse mais celle-ci ne l’aida pas. Jusqu’aux petites lueurs du jour où il s’écroula littéralement. Il n’entendit pas le petit garçon qui poussait la porte de la chambre, ni les murmures complices de Blanche qui l’entraîna dans la cuisine, il dormait à poings fermés. Jusqu’à se réveiller alors que ça sentait les crêpes et le café chaud. Visiblement ça n’avait pas perturbé Jonah de se réveiller ailleurs que chez lui, ni de voir une autre que sa mère endormie près de son père. De toute façon il ne les avait jamais connus ensemble, ses parents. Mais il n’avait jamais vu de femmes auprès de lui, du moins il n’en avait sûrement pas le souvenir, Léo prenant toujours grand soin de préserver son fils de ses relations foireuses. Mais avec Blanche ce n’était pas la même chose, il voulait construire une relation sérieuse avec cette fille alors il était inévitable que Jonah fasse partie du tableau. Il se leva pour les rejoindre dans la cuisine et assister à la scène la plus adorable au monde, de la femme qu’il aimait avec son enfant favori au monde, dans la même pièce, riant ensemble, complices. Il les salua tous les deux avec tendresse, remarqua que Jon ne manquait pas une miette de son baiser furtif à Cambridge, puis s’appuya contre le meuble bas pour les observer. Ça sent bon, mais je crois qu’il manque le nez à ton bonhomme là. Il attrapa la tasse et sourit à Blanche. Oui, on fait des crêpes bonhommes, t'as vu papa ?! L’enfant grimaça, regarda son père, blanche, puis fronça à nouveau les sourcils. Papa, l’autre soir quand tu es venu à la maison de maman tu lui as fait un bisou tout pareil. Alors, c’est qui ton amoureuse ? Léo resta un instant à le fixer avec des yeux de merlan frit, sans comprendre, puis releva un regard gêné vers Blanche qui devait être aussi perdu que lui. Je ne fais pas… on t’a déjà expliqué Jon, ce n’est pas pareil entre ta maman et moi… il s’embourbait dans ses explications alors que le petit garçon attendait une réponse et semant le doute sans le vouloir sur la relation qu'il pouvait entretenir avec son ex. Puis Jonah grimaça à nouveau. Et est-ce que j’ai le droit de faire des bisous comme ça sur la bouche de Lou moi aussi si je suis amoureux d’elle ? Ce genre de questions que Léo redoutait depuis qu'il avait appris qu'il allait être père. C’est … hmm. Tu verras ça quand tu seras plus grand, tu as tout ton temps.
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Sujet: Re: for you, i will (leanche) Mar 22 Déc 2020 - 6:46
Ça, c’était sa tasse de thé. Amuser les enfants. Quand il était question de consoler leur chagrin, Blanche se sentait réellement inutile. Mais quand il était question de les faire rire, de les divertir, Blanche était excellente. Elle en avait, de la pratique, Romy était son meilleur publique. Alors, faire des crêpes aux visages d’animaux, c’était tout à fait dans ses cordes. Et c’était suffisant pour amuser Jonah pour un court instant, jusqu’à ce que Léo se réveille. Rêve que son appartement, il n’était pas adapté pour un enfant. Elle n’avait pas de jouets, ni de films pour enfants. Elle avait bien des feuilles blanches et des crayons feutres pour l’amuser, si Léo prenait plus de temps à sortir des bras de Morphée, mais le petit garçon ferait bien vite le tour de ce qui était amusant ici. Alors elle sortait son attirail de plaisanterie, faisant des sourires avec des oranges et lui donnant des brisures de chocolat en attendant que les crêpes soient prêtes.
Quand Léo apparu dans la pièce, Blanche et Jonah affichèrent un grand sourire. Jonah retourna rapidement à sa tâche : assembler sa crêpe, alors que la blonde passait à son sauveur une tasse de café chaud. Et il lui vola un baiser. Un court baiser. Pas quelque chose de notable. Enfin, pas selon la blonde qui n’en fit pas devant le petit garçon. « Des animaux, Léo. Pas des bonhommes », reprenait la blonde en riant doucement. Enfin, jusqu’à ce que l’enfant se retourne vers son papa pour lui poser une question qui glaça Blanche. Un baiser? Entre sa maman et son papa? Blanche recula instinctivement d’un pas, captant le regard de Léo qui feintait l’incompréhension. Un enfant, ça ne pouvait inventer ce genre de choses. Blanche baissait les yeux, sachant bien que le pauvre Jonah n’avait rien à voir dans tout ça. Ce n’était pas lui qui avait poussé Léo à embrasser Alba. Ou Alba à embrasser Léo, Blanche ne connaissait pas l’ordre des choses. Et elle ne cherchait pas à le connaître non plus. « Merci pour hier », fit-elle remarquer au photographe. « Ne te sens pas obligé de rester, Léo. Il n’y a visiblement pas de malfrat ici... Je devrais m’en sortir toute seule pour la suite. » Elle ne le mettait pas à la porte, mais c’était tout comme. Se poser des questions, douter de lui, Blanche l’avait assez fait par le passé. Et elle n’avait plus l’énergie de le faire. Bien au contraire, même. Elle ne le mettait pas à la porte, mais elle ne l’implorait pas de rester. Parce que dans son coeur, il y avait encore un battement qu’elle n’aimait pas. Et un doute qui planait. Les mots de l’enfant qui ne cessaient de tourner en boucle et qui devenaient presque comme une douloureuse chanson que l’on répétait sans arrêt. Elle ne le mettait pas à la porte, mais elle se montrait moins chaleureuse avec lui. « Je n’ai pas besoin que tu t’expliques », lui précisait Blanche. Il ne lui devait rien. Elle ne lui devait rien. Ce n’était pas parce qu’ils s’aimaient qu’ils s’étaient promis le monde. Blanche avait exprimé ses doutes et ses craintes. Léo, lui, avait promis d’être Léo. Et c’était totalement, amplement, complètement du Léo, ça. Toujours près des jolies blondes. Encore plus celles qui avaient fait parti de sa vie. Elle adressa un sourire au petit Jonah. « Je crois que ta crêpe est bien décorée. Est-ce que je verse un peu de sirop dessus? »
Léo Emerson
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Sujet: Re: for you, i will (leanche) Lun 4 Jan 2021 - 17:29
Léo avait déjà remarqué cette capacité que Blanche avait à amuser les enfants. En de rares occasions, certes, les quelques fois qu’il l’avait vue avec Romy, la fille de Charlize ou bien, encore plus rare, avec Jonah. Pas souvent, certes, mais c’était quelque chose qu’il n’avait pas oublié, peut-être parce qu’il était père et que ça lui conférait un regard particulier ou bien parce que c’était elle, tout simplement elle. Voilà pourquoi il ne s’inquiétait pas, à son réveil, que son fils soit seul en sa compagnie. Et les éclats de rires témoignaient de cette complicité naissante mais bien présente entre la tatoueuse et l’enfant. Alors il s’avançait, serein, encore ensommeillé mais souriant, vers les deux personnes qu’il aimait le plus au monde, ça sonnait si bien, il ne se rendait même pas totalement compte de cette chance et de ce bonheur qu’il tenait au creux de sa main. Ah oui, pardon, des animaux ! Mais Jonah, lui, ne semblait pas se formaliser de ce détail. C’était bien autre chose qui semblait le contrarier et derrière cette petite moue dubitative, jamais Léo n’aurait imaginé la question suivante. Celle qui le laissa évidemment pantois et gêné face à Blanche. Il remarqua le geste de recul de la blonde et tout en essayait de garder la tête hors de l’eau, d’expliquer calmement son erreur à son fils, il ne put s’empêcher de se demander si Alba n’avait pas donné cette mauvaise idée à son fils histoire qu’il foute la merde dans le couple du photographe, par pure jalousie, alors qu’il savait qu’encore aujourd’hui il ne la laissait pas indifférente. Mais au fond il savait que Jensen n’était pas aussi tordue, le fautif de l’histoire c’était lui, comme toujours, lui toujours trop tactile, avec ses baisers toujours trop près des lèvres des femmes. Qui sait, peut-être que Jon les avait surpris, l’autre soir, alors qu’ils le pensaient couchés, peut-être qu’il avait perçu le malaise entre ses parents et vu son père fuir presque en courant alors qu’il se prenait à espérer plus de son ex. Alors non, il n’avait pas embrassé Alba depuis des années et oui, il était fou amoureux de Blanche, mais comme toujours avec Emerson, la limite était vaguement floue. Il écouta Blanche commencer à le congédier avec tact tout en tentant de garder la tête haute et soupira. Je sais bien qu’il n’y a plus de danger… C’est pas c’que tu crois Love. Enfin tu sais bien… Mais elle le coupa, signifiant qu’il ne servait à rien de se justifier. Mais bordel, pour une fois qu’il n’avait rien fait de mal, pour une fois qu’il se tenait droit, fidèle à la promesse qu’il s’était fait à lui-même d’arrête ses frasques. Pour une fois qu’il n’avait rien à se reprocher, c’était son fils qui le mettait dans l’embarra. Si, si, justement si. Qu’il insista, s’approchant de la tatoueuse après avoir posé sa tasse. Jon, je sais que ce n’est pas facile à comprendre mon grand, mais je ne fais pas de bisous comme ça à ta maman, non. Parce que ce n’est pas d’elle dont je suis amoureux. Mais Blanche, je l’aime beaucoup, vraiment beaucoup et c’est tout à fait différent. Il était sûrement maladroit, ce n’était pas évident de faire comprendre ce genre de chose à un enfant, mais il tenait à essayer. Quant à toi, Cambridge, si tu penses te débarrasser de moi si facilement. Ou si tu crois que je suis incapable de changer, alors détrompe toi. Je suis là pour rester. Et je n'ai rien à cacher. Il caressa doucement ses boucles blondes qu’il aimait tant en espérant qu’elle le croit sincère. Evitons l’overdose de sucre. Allez, mange Jon. Et moi aussi j’en veux bien une ! Dit-il en attrapant une crêpe.
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Sujet: Re: for you, i will (leanche) Sam 30 Jan 2021 - 4:36
Ce n'était pas ce qu'elle croyait, love ? Alors, qu'est-ce que c'était ? Des histoires entre les branches, de Léo et d'autres femmes, il y en aurait toujours. Bowen était Bowen, Léo était Léo. Tactile et toujours proche de celles qui font partie de sa vie, Léo ne changerait pas. Et Blanche ne lui demandait pas de le faire. Pourtant, c'était à croire que les habitants de la ville n'étaient que des voyeurs n'attendant qu'il fasse un faux pas pour crier au scandale de l'adultère, pour qu'on rappelle à la blonde que son beau prince charmant ne serait rien d'autre, toute sa vie, qu'un aimant à femme, qu'un trompeur et qu'un infidèle. Que les autres le rappellent à Blanche, elle pouvait encaisser. Charlize se faisait, d'ailleurs, un malin plaisir de lui rappeler, chaque fois qu'elle en avait l'occasion, que Léo ne savait que briser son coeur. Seulement, cette fois, on ne parlait pas des autres qui voulaient gâcher leur bonheur. On parlait d'un enfant. Un enfant de quelques années à peine, qui racontait ce qu'il avait vu de ses yeux. Et un enfant de l'âge de Jonah, ça ne comprenait pas les malices des adultes. Ça ne racontait pas ce genre de choses pour blesser. Ça ne faisait que dire la vérité.
Blanche ne voulait pas entendre les explications de Léo qui la ramènerait dans ce petit coin de sa tête, celle qui lui rappelait qu'il lui briserait forcément le coeur. Elle n'avait pas envie qu'il se justifie, qu'il demande pardon. Et elle voulait encore moins faire tout ça devant le petit Jonah qui, au fond, n'espérait qu'une chose : avoir une famille. Ce n'était pas la faute du petit garçon si l'histoire entre le photographe et la tatoueuse était chaotique. Il n'était pas la cause de leurs difficultés. Ils étaient assez doués pour se complexifier la vie seuls. Mais Léo, en grand Léo, insista. Et Blanche soupira doucement, baissant les yeux alors qu'il se lançait dans ses explications de sa vie sentimentale à son petit garçon. Elle ne leva que les yeux alors qu'il disait que c'était Blanche, qu'il aimait.
Blanche aurait voulu être plus forte, faire l'indifférente encore un peu, garder les yeux rivés sur le plan de travail, mais elle était faible. Il était sa faiblesse. Et il n'avait jamais dit ce genre de choses devant Jonah. Ils avaient toujours dit qu'ils étaient des amis, Blanche et Léo, parce qu'ils savaient tous les deux qu'ils s'aimaient, mais mettre des mots sur leur relation, pour un enfant, c'était trop complexe. Et ce, même si la blonde avait habité la maison du photographe durant quelques mois. Mais parler d'amour, c'était la première fois. Et ça voulait forcément dire quelque chose, non, si un papa disait à son fils qu'il aimait une autre femme que sa maman? Elle sourit timidement à Léo. « On en reparlera... », fit-elle alors que le petit Jonah devait sans doute avoir une partie de son coeur brisé à nouveau d'entendre que son papa et sa maman n'étaient plus des amoureux. Et que Blanche prenait maintenant la place qu'il aurait voulu voir appartenir à Alba. Léo s'était mis une crêpe dans son assiette, Blanche lui coula une montagne de fruits avant d'ajouter sur café dans sa tasse. Le petit Jonah, lui, picorait son assiette comme s'il n'avait déjà plus faim, alors qu'il n'avait pas réellement commencé encore. Blanche se pencha vers lui, attrapant sa toute petite main. Elle se rappelait sa rencontre avec Harmonie, cette soeur qu'elle avait découverte à trente ans, résultat de l'adultère de son père. Elle était adulte lorsqu'elle avait appris la nouvelle et pas tellement proche de ses parents, et pourtant. Pourtant, ça lui avait tout de même fait du mal de réaliser que sa famille n'avait jamais été ce qu'elle avait cru, que son père leur avait menti sur toute la ligne. Son histoire, elle était bien différente de celle de Jonah, mais Blanche pouvait comprendre la douleur de réaliser que son papa n'était pas ce qu'on avait imaginé, son papa n'aimait plus sa maman. D'une voix sereine, elle lui sourit. « Tu sais que ta maman, et toi, vous serez toujours le premier choix de ton papa, hein Jonah? », fit la blonde pour le rassurer. Léo n'était pas près d'oublier Alba. Encore moins maintenant qu'elle était dans la même ville que lui. Jonah et elle seraient toujours sa priorité première. Et ça, Blanche devait l'accepter.
Léo Emerson
MESSAGE : 10382 ICI DEPUIS : 19/03/2013 COMPTES : Marcus & Charlize & Sara & Ash CRÉDITS : @twinny
STATUT : It's you, it's always been you - Alba ♡
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Sujet: Re: for you, i will (leanche) Lun 1 Fév 2021 - 17:42
Elle avait raison de se méfier, Blanche, Léo le savait bien. Il resterait toujours lui-même, l’éternel séducteur, ambivalent, même quand il cherchait à se caser, à calmer son comportement volage, ses mauvaises habitudes revenaient toujours se rappeler à leur bon souvenir. Dernièrement il en avait fait l’amer constat, quand après un dîner chez Alba il s’était pris à espérer qu’elle le retienne, à avoir envie du gout de ses lèvres ou même à éprouver de la jalousie quand il avait appris que son ex avait une relation avec Freja. C’était idiot, leur histoire était terminée, il n’y avait plus rien à en tirer et pourtant il voulait toujours plus, le pauvre fou. Heureusement cette fois-ci la raison c’était faite plus forte, plus fort aussi, ces sentiments qu’il éprouvait pour Blanche et ce besoin de lui prouver qu’il pouvait être un homme bien, pour elle, parce qu’elle méritait mieux que celui qui la laissait toujours sur la touche. La tatoueuse souffrait de cette impression d’être l’éternelle seconde, celle qui ne lui servait qu’à se consoler. Alors qu’elle méritait largement la première place, elle méritait d’être celle pour laquelle Léo se battait. Et il bataillait, on ne pouvait pas le nier, contre lui-même et contre sa réputation à laquelle tout le monde le rattachait, comme s’il était impossible de lui faire confiance. Il bataillait depuis des mois contre Blanche qui peinait tant à croire à nouveau en lui et quand enfin il croyait avoir réussi à se racheter une conduite c’était son propre fils qui le trahissait. Il n’y aurait jamais pensé et pourtant comment en vouloir à un enfant qui commençait à se poser des questions, qui voyait autour de lui des couples de parents heureux, les familles normales de ses copains et alors même qu’il était venu s’installer à Bowen quelques mois plus tôt avec sa maman. Que se passait-il dans la tête d’un petit bonhomme, quel cheminement pouvait-il bien y avoir. Il n’avait jamais vu ses parents ensemble, en couple, du moins pas qu’il s’en souvienne. Il ne les avait jamais vu non plus se déchirer, simplement parce qu’ils avaient toujours pris grand soin de faire en sorte que tout se passe bien devant lui. Et voilà que depuis quelques temps ils s’entendaient même bien, Léo venait dîner chez eux, ils passaient un peu de temps ensemble. Il n’en fallait sûrement pas plus pour que Jonah se soit fait ses propres déductions. Léo n’avait jamais expliqué cette situation familiale particulière à son fils, parce qu’il le pensait encore trop jeune pour comprendre, parce que ça l’arrangeait bien aussi de ne pas avoir à subir ses questions et son éventuel regard accusateur. Il ne savait pas si, de son côté, Alba avait eu le courage de le faire. Mais la réflexion de l’enfant, ce matin-là, prouvait bien qu’il se posait des questions. Peut-être en voulait-il à son père de refaire sa vie avec une autre, peut-être en voulait-il à Blanche de voler la place qui pourrait être celle de sa maman. Au fond ce serait légitime, pour un garçon de son âge. Mais il aimait bien Cambridge, il avait parlé d’elle plusieurs fois à Léo, il la trouvait gentille et rigolote. Cependant ce n’était peut-être pas suffisant pour qu’il accepte qu’elle entre dans sa vie de cette façon. Emerson chercha néanmoins à arranger les choses, il trouvait injuste que Blanche lui en veuille à nouveau, injuste pour tous ses efforts et pour leur histoire également. Son explication auprès de Jon fut certes maladroite mais elle eut le mérite de faire réagir la jeune femme, il la vit sourire en rougissant légèrement, preuve qu’elle était touchée par ses mots. Alors peut-être que pour Jonah ce ne serait pas suffisant mais il l’avait au moins cueillie elle, c’était déjà bien. Quant à son fils, s’il avait le cœur brisé d’apprendre que son père était amoureux d’une autre que sa mère… il n’en laissa rien paraître, préférant mordre à pleines dents dans sa crêpe en se mettant du chocolat partout autour de la bouche tout en observant du coin de l’œil le geste tendre de Léo envers Blanche. J’ai déjà en tête mille façons de te prouver que tu as tort. Répondit-il avec malice, le regard plein de sous-entendus que des oreilles d’enfant ne pouvaient pas entendre. Le photographe cru alors que l’orage était passé mais la belle, elle, se souciait bien plus de ce que se disait l’enfant, déjà elle se penchait sur lui, attrapant sa main, cherchant à le rassurer. Et ce fut alors le cœur du jeune père qui se serra en entendant ses mots. Evidemment que Jonah serait toujours sa priorité, lui, l’homme libre, il n’était plus seul à présent, il avait un fils qui avait besoin de lui. Mais Alba, il ne la voyait pas comme son premier choix, elle ne l’avait malheureusement jamais été, c’était un triste constat, qui mettait définitivement toute perspective d’avenir impossible entre les deux parents, mais qui laissait par contre la place à une autre histoire d’amour pour Léo. Et pour Blanche, par conséquent. Oui oui, répondit distraitement Jon. Léo n’aurait su dire s’il s’en moquait, s’il n’y croyait pas ou bien s’il ne comprenait tout simplement pas les enjeux de telles paroles. Emerson sourit doucement avant d’ébouriffer la chevelure de son fils puis de lui piquer une rondelle de banane dans son assiette. Mange avant que je te vole tous tes fruits ! Il se tourna vers la blonde. Tu as pu dormir cette nuit ? Pas trop d’angoisse ? Il faudrait peut-être mettre un système de surveillance. Ou bien… ça ne me plait pas que tu sois seule chez toi je t’avoue. C’était l’occasion rêvée de lui proposer de revenir vivre avec lui, mais il n’osait pas. Et quelque part il ne voulait pas que l’incident de la veille soit un mauvais prétexte pour faire pression sur elle, que ce soit un choix par dépit et non parce qu’elle en aurait vraiment envie.
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"Is that alright ?"
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Invité
Sujet: Re: for you, i will (leanche) Mer 10 Fév 2021 - 3:02
« On en reparlera », insista Blanche, répétant les même mots que précédemment, chassant d'un balayement de mots les gestes doux qu'il leur supposait. On ne dénaturait pas Léo. Tout comme on ne dénaturait pas Blanche. Tous les eux avaient un passif amoureux trop remplit pour croire au changement facile et aux belles paroles. Un passif, à deux et individuel. Lui. Elle. Lui et elle. Et dans cette histoire d'amour brisé et reconstruit qu'était leur vie, ils avaient tous deux des torts. Parfois d'avoir trop essayé, parfois de ne pas l'avoir assez fait, parfois d'avoir fermé les yeux sur trop de blessures ou, au contraire, d'être restés têtus devant d'autres. Têtue, Blanche l'avait beaucoup été, dans la dernière année. Elle avait passé l'année à repousser son amant adoré, à protégé son coeur brisé. Charlize avait d'ailleurs été longtemps fière de la blonde qui résistait à sa plus grand faiblesse et qui réussissait avec brio. Seulement, elle s'était montré têtue, très obstinée à croire que Léo ne s'était pas réellement adoucie, qu'il ne faisait que chercher ce qu'il ne pouvait pas savoir, parce que les filles qui craquaient et cédaient rapidement, c'était connu, étaient ennuyantes pour lui. Le photographe aimait la séduction, la conquête et les histoires complexes. Du complexe, Blanche lui en avait donné. Beaucoup.
Finalement, elle avait laissé son coeur recraquer. Charlize n'en était plus fière. Tant pis. Léo, c'était sa plus grande faiblesse. Et pas que. Sa plus belle, aussi. Et elle ne cessaient de revenir, inlassablement, vers lui, attiré à lui comme un aimant, même quand elle cherchait de repousser la force magnétique de leur amour. Et c'était aux moments que les douceurs s'installaient entre eux, qu'elle baissait sa garde, qu'à nouveau le doute se semait dans son esprit. Était-elle assez forte pour tout ça? Parce qu'elle le veuille ou non, Alba serait toujours présente dans la vie de Léo. Et jamais elle ne poserait la question fatidique : elle ou l'autre blonde. Il faudrait alors se faire à la présence de l'ex du photographe dans leur vie, qui n'avait jamais réellement posé problème avant aujourd'hui puisqu'elle était loin. Et qu'il n'y avait pas eu de baiser reporté de la part du petit Jonah qui chassait, lui aussi, d'un balayement de mots les paroles rassurantes de la blonde.
Elle sourit en coin, baissant les yeux alors que son papa procédait à un vole de banane dans l'assiette du gamin. Puis, elle reposa son attention sur Léo. « Ça va, j'ai pu dormir... », lâchait-elle, alors qu'il avait pu le remarquer par lui-même, puisqu'elle avait dormi paisiblement dans ses bras, retrouvant le sommeil sans trop de mal, alors que lui avait gardé un oeil ouvert toute la nuit. La présence de Léo avait rassuré la tatoueuse qui, seule, n'aurait pas su se rendormir. Mais ça, elle n'allait pas lui avouer. Parce qu'elle savait très bien où Léo s'en allait avec son questionnement. Et l'idée de croiser Alba chez lui, d'être témoin de ses baisers au coin des lèvres, ne l'enchantait pas tellement. « Je suis une grande fille, Léo », lui assurait la blonde. « J'ai toujours vécu seule », renchérissait-elle elle hochant la tête. « Mais je peux faire installer un système d'alarme, si ça te rassure », répondit-elle avec une pointe de moquerie, malgré la douleur que l'aveu du petit Jonah avait fait.
Léo Emerson
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Sujet: Re: for you, i will (leanche) Lun 15 Fév 2021 - 15:29
Alors que l’orage commençait à passer Léo se prit à fixer à nouveau Blanche avec un regard brûlant d’un désir jamais éteint, d’une soif d’elle jamais assouvie. Il était évident qu’il n’enverrait pas valser toute la table du petit déjeuner, son fils était entre eux, obligeant le photographe à se tenir, il y avait Blanche, aussi, qui semblait encore méfiante, même si elle lui souriait à présent. Mais plus tard, quand Jon serait de retour chez sa mère, d’ici quelques jours, Léo n’hésiterait pas à frapper à la porte du tout petit appartement pour retrouver la chaleur de sa maitresse. Il avait passé des mois à lui courir après, à recoller un à un les morceaux de leur histoire et la confiance de la jolie tatoueuse. Certes il n’aimait pas que les femmes lui tombent tout cuit dans le bec, il aimait la séduction, l’attente, le défi, une fille trop facile l’ennuyait bien trop vite. Et alors qu’il lui avait fait comprendre bien des fois qu’elle lui était bien trop dévouée, depuis leur dernière rupture on pouvait dire qu’elle savait se faire désirer, Blanche, elle avait usé sa patience, à force de se refuser. Mais à présent qu’elle avait enfin succombé et que lui savait à quel point c’était bon de la retrouver, il en voulait plus, toujours plus, il ne voulait plus perdre de temps, ils se connaissaient bien trop tous les deux pour rejouer la comédie des débuts timides d’une histoire d’amour. Leur petit déjeuner dans la cuisine de Cambridge avait tout l’air du réveil dominical de la petite famille parfaite et les choses semblaient si naturelles. Le barbu se prenait à se dire qu’il voulait que ce soit tous les jours ainsi. Effectivement, la blonde avait dormi, visiblement détendue, apaisée dans ses bras. Léo aimait ce rôle protecteur qu’elle taillait pour lui comme s’il n’y avait que sa présence à lui qui la rassurait. Il tenta alors de l’amener vers un sujet qui lui tenait à cœur, de façon plus ou moins subtile. D’ailleurs Blanche le remarquait déjà et trouvait des arguments pour l’empêcher d’aller jusqu’au bout de son raisonnement. Je sais que tu es une grande fille. Il roula des yeux, il avait horreur qu’on le contredise, ça ne changerait jamais. Evidemment que ça me rassurerait. Même si ça ne fait pas tout. Qu’il gronda, déçu comme un gamin qui n’avait pas le jouet qu’il voulait. Les assiettes se terminaient doucement, l’heure tournait. J’ai promis un plongeon dans la mer à Jon avant qu’il ne retourne chez sa mère. Le petit garçon, heureux que son père n’ait pas oublié, hocha vigoureusement la tête. J’ai un nouveau maillot de bain pour apprendre à nager, tu verras il est trop beau ! Léo sourit, c’était tout ce qui intéressait le jeune garçon, pour mieux sauter dans les vagues. Oui, on est passé chez Violet lui en acheter un hier. Tu veux venir avec nous ? On pourra finir la soirée chez moi, si tu n’es pas rassurée de dormir ici. Enfin… je sais que tu es une grande fille, mais on ne sait jamais. Il lui sourit en caressant doucement son bras.
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