you can count on me 'cause i can count on you (frerry)

Se vanter, c'est un peu la marque de fabrique de Perry, ce qui fait qui il est. Tu sais pourtant que c'est de l'humour parce qu'il reste quelqu'un de simple et c'est sûrement pour cela que tu l'apprécies autant. Avec lui, aucun tabou, aucune peur, vous pouvez tout vous dire librement et simplement. C'est ce qui fait la beauté de votre relation à tes yeux. Depuis votre toute première rencontre où il t'a accostée avec une phrase débile, c'est aussi simple et léger que ça et c'est beau, tellement beau, qu'après tant d'années, les choses n'aient pas changé. « Je vais dire oui pour te faire plaisir. » Dis-tu avec un sourire en coin avant de t'atteler à la préparation des mojitos. Il ne te faut pas longtemps pour te souvenir de la recette et pour trinquer avec le jeune Peach. Après avoir bu une première gorgée, tu te lances sur un sujet bien plus sérieux, posant quelques questions à ton ami à propos de sa paternité. Bien qu'il ne soit pas parfait - puisque personne ne l'est - tu prends Perry pour exemple, avec ses filles. Tu l'as vu à l'oeuvre plus d'une fois et il est vraiment super. Il ne cherche pas à être le meilleur père du monde, il est lui-même et il apporte tout l'amour qu'il peut donner à ses filles. N'est-ce pas le plus important ? Après lui avoir expliqué ton projet, qui n'en est qu'un pour l'instant, l'américain approuve celui-ci, mentionnant même que l'idée est super. Tu souris, heureuse qu'il soit sur la même longueur d'ondes que toi, comme toujours. « Ou si elle est comme moi quand j'étais ado... » Dis-tu en riant. « C'est tellement plus compliqué de savoir ce qu'une ado pense, je trouve. Il va certainement falloir du temps pour qu'elle veuille s'ouvrir et je ne sais pas si je serai assez patiente parce que, clairement, ce sera plus difficile que pour Zoé. » Ajoutes-tu, perdue dans tes pensées, te remémorant les premiers instants de Zoé avec toi.

Il est rare que Perry manque une occasion de faire un sous-entendu (ou juste carrément en parler) sexuel ou quelque chose pour se mettre en avant. Il est comme ça et ça ne passe pas avec tout le monde mais avec Freja, il sait que ça passe parce qu’elle est toujours rentrée dans son jeu des blagues à la con et des sous-entendus, depuis le premier jour. Il arrive à se contenir au travail, parce que sortir une remarque sexuelle en plein milieu d’une réunion d’affaires n’est pas franchement approprié, mais en dehors de ça, il est sans filtre. Il rit avant que la jeune femme ne termine leurs mojitos et qu’ils aillent s’installer sur le canapé. Elle évoque avec lui son envie d’adopter un autre enfant, plus vieux cette fois. De son côté Perry y pensait aussi, mais avec un bébé, sauf que depuis Luke a débarqué dans sa vie et Jackson aussi, mettant un peu en pause tous ses plans. « C’est clair que ça sera différent. Y’aura moins le côté enfant mignon pour compenser les colères qu’avec Zoé. Et puis ça sera plus long pour qu’elle fasse confiance j’imagine mais je suis sûr que tu sauras gérer tout ça. » Il ne peut qu’encourager son amie dans son projet, lui-même ayant été adopté quand il était petit. « Si tu veux voir ce que c’est de gérer une ado, j’peux te laisser Penny quelques jours, tu verras que c’est pas toujours simple. » ajoute-t-il en riant. Sa fille a toujours été relativement simple à vivre, mature et intelligente mais avec l’entrée dans l’adolescence, les choses se corsent un peu. Elle n’est clairement pas au même niveau que lui quand il était ado mais il sent un peu la rébellion en elle. Ils restent toujours très proches mais Perry n’ayant aucune autorité, elle n’hésite pas à en profiter parfois.

Différent, c'est le cas de le dire. Il n'y a rien de comparable entre accueillir une adolescente et un petit bébé de moins d'un an. Zoé était plus en demande, elle avait davantage besoin de toi. Cette ado, vit seule ou presque, depuis des années. Elle ne doit plus avoir confiance en qui que ce soit et doit avoir peur d'être déçue encore une fois. Son histoire est compliquée, de ce que tu en sais. Mais c'est aussi ça qui fait que le "challenge" est aussi beau. Ce ne serait pas seulement un challenge d'accueillir cette jeune fille, ce serait également donner un tout autre tournant à ta vie et à la sienne. A défaut de pouvoir avoir des enfants naturellement, tu es bien décidée à aider ceux que tu peux à avoir une vie - et un confort de vie - bien meilleurs. « Je ne sais pas... ça me plairait beaucoup de venir en aide à une jeune fille à qui rien ne semble sourire. J'pense que j'étais un peu comme ça, à son âge, alors j'pense que je pourrais l'aider. Mais il faut qu'elle ait envie de l'être... » Si elle refuse ton aide, cela risque d'être compliqué. Ou alors, tu devras persévérer. Beaucoup beaucoup. Enfin, ce n'est pas ça qui te fait peur. « Si ça dit à Penny alors j'suis partante. Cela fait bien trop longtemps que je ne l'ai plus vue d'ailleurs ! Comment elle va ? J'imagine qu'en ce moment elle change énormément ? » A son âge, les enfants changent à une vitesse folle d'une semaine à une autre. C'est à faire peur.

Jamais Perry n’aurait pensé, quand il était plus jeune, aimer à ce point être père, avoir des enfants et en vouloir d’autres qui courent partout. Le temps avançant, l’appartement qu’il a acheté en arrivant à Bowen est passé d’une colocation de jeunes fêtards irresponsables à des jeunes trentenaires parents et toujours pas si responsable. Il aime vivre entourés d’enfants, que ce soit les siens ou non, au moins il n’a pas besoin de trouver une excuse pour regarder des dessins-animés. Forcément il ne peut que soutenir le projet de Freja d’accueillir un nouvel enfant chez elle, beaucoup plus vieux cette fois. « Après si tu vois que vraiment ça ne fonctionne pas et qu’elle préfère partir, des fois c’est la meilleure chose à faire je pense. » Son expérience d’adoption ne peut pas être comparée mais il a eu quelques nouvelles d’enfants avec qui il a passé quelques mois à l’orphelinat quand il était petit. Certains comme lui sont tombés sur la bonne famille et d’autres ont été baladés de maison en maison sans réellement se sentir chez soi nulle part ni réussir à faire confiance une fois de plus. Comme un test, il propose, à moitié en riant, à son amie de garder Penny un moment, pour qu’elle puisse voir ce que c’est, de vivre avec une ado. Elle n’est clairement pas la pire mais Perry sent bien que sa fille rentre dans une crise d’ado et il n’arrive pas toujours à gérer ça. « J’suis sûr que ça lui fera plaisir aussi ! Elle va bien, je crois. C’est plus difficile de sa voir maintenant. On s’engueule des fois, enfin un peu, tu sais que j’suis pas le gars le plus autoritaire alors j’ai du mal à être strict. J’espère juste qu’elle va pas faire n’importe quoi. »

En effet, tu ne peux pas forcer les choses encore moins auprès d'une adolescente en pleine crise d'hormones. Néanmoins, tu vis assez mal l'échec et ne pas pouvoir lui venir en aide en serait un. Alors, tu veux être certaine de ta décision avant toute chose et qu'elle soit mûrement réfléchie. Mine de rien, cela va mettre en péril le bel équilibre que vous avez, Zoé et toi. « Non c'est sûr, tu as raison. Merci Peach pour ton honnêteté. » Souffles-tu avec un sourire sincère aux lèvres. Peu importe la situation, tu sais que tu peux compter sur Perry. Il n'est peut-être pas le plus "adulte" de tes amis mais il fait preuve d'une grande maturité dans des situations comme celles-ci. Puis il fait un super papa alors forcément, tous ses conseils sont bons à prendre. « Tu penses qu'elle pourrait faire n'importe quoi ? T'as quand même offert un certain cadre de vie à Penny. Je ne pense pas que ce soit son genre de tester tout et n'importe quoi. Elle ne se confie plus à toi, hein ? » Demandes-tu en te rappelant tes années d'adolescente où tes parents étaient les deux dernières personnes sur Terre à qui tu désirais te confier. Mais bon, Perry est cent fois mieux que tes parents en tant que père alors ce n'est pas vraiment comparable. « Alors ce Mojito ? Tu me donnes quelle note en tant que roi des Mojitos ? » Finis-tu par demander en riant, ton verre arrivant doucement à sa fin.

Perry a toujours à cœur d’aider ses amis, d’être présent. C’est la plupart du temps un ami sur lequel on peut compter, prêt à venir à n’importe quel heure pour éponger un chagrin d’amour ou une angoisse passagère. Cependant il n’est pas toujours de meilleurs conseils, il fait au mieux mais son truc à lui c’est plus les blagues, détendre l’atmosphère en faisant penser à autre chose à ses amis, qu’ils oublient un peu tout ce qui tourne dans leur tête. C’est ce qu’il fait lui, il s’auto-distrait pour effacer toutes les choses de sa vie qui ne tournent pas aussi bien qu’il l’aimerait. Toujours disponible pour recueillir les confidences, il reste plus avare lorsqu’il s’agit d’en donner. Avec Freja il essaie de l’aiguiller au mieux sur sa question même si au fond il est tout aussi perdu qu’elle. Il ne s’imagine pas gérer une adolescente qui a été baladée de famille en famille, il se ferait marcher sur les pieds en deux minutes et ne saurait absolument pas comment gérer les choses. Il doit déjà gérer Penny et sa crise d’ado et même si elle reste une enfant adorable, elle n’est plus la petite fille qu’elle était autrefois. « Non, j’espère qu’elle va pas faire n’importe quoi mais ça me fait flipper de plus savoir tout ce qu’elle fait. J’aimais bien quand elle me disait tout. Là des fois elle va chez des copines et j’ai aucune idée de ce qui se passe. Et j’ai pas envie de trop la couver non plus, de lui poser vingt mille questions et d’être le père chiant. » Il comprend un peu mieux ses parents maintenant même s’ils n’ont jamais été trop en première ligne de son éducation, reléguant ce rôle aux gouvernantes. La jeune femme le questionna ensuite sur un tout autre sujet, un qu’il maîtrise un peu mieux, les mojitos. « Pour une débutante tu t’en sors très bien. » dit-il tel un expert avant d’ajouter « En vrai je sais pas si c’est possible de foirer un mojito, à part en le voulant vraiment. J’fais genre mais bon pour moi tous les mojitos ont à peu près le même goût. L’arnaque révélée au grand jour ! »