Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
MESSAGE : 4178 ICI DEPUIS : 06/11/2020 COMPTES : Alba CRÉDITS : @showmeyouricons
STATUT : Je revois le début les premières semaines. On pourrait repartir à zéro. Et prendre le premier avion comme dans un film de merde (maxso)
Sujet: Re: La brise fraîche (PV Esras) Ven 28 Mai 2021 - 15:25
Le problème avec l’irlandais c’était que très vite il se refermait sur lui-même dès qu’on lui parlait de l’Irlande ou de son métier. Il avait cette tendance à devenir froid et même méchant. Parfois Henry sentait le malaise de son maître et il venait l’épauler. Mais ça allait mieux, commençant doucement à accepter l’idée que la vie australienne n’était pas si mal. Shin-Yun était un mannequin et Esras grimaçait Il y avait tout une partie fantasmé du job de mannequin, mais l’irlandais connaissait grâce à Jim, les phases cachées de cette industrie. Shin-Yun n’avait pas l’air heureux. « Pourquoi ne pas changer de métier ? » Demandait naturellement l’irlandais. Pour lui les choses étaient simples, si ça ne plaisait pas autant quitter. Il devrait suivre ce conseil pour lui-même puisqu’il détestait son travail. « Tu veux rire ? » Disait-il presque outré. « Les élèves sont les pires. Ils pensent être les plus intelligents du monde, mais ils sont nuls. » Disait-il presque en riant. Après tout Esras était connu pour être un prof méchant et il n’hésitait pas à le dire à ses élèves en cours.
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Too smart for you. by EXORDIUM.
Invité
Sujet: Re: La brise fraîche (PV Esras) Ven 11 Juin 2021 - 9:21
Esras semblait s'être aussitôt refermé et n'avait pas l'air de vouloir en dire plus en ce qui le concernait. Shin comprenait totalement donc il n'alla pas au-dessus afin de ne pas le frustrer. A la question du jeune homme qui lui posa cette question pourtant si demandée, « Pourquoi ne pas quitter ce métier? » Il y avait une raison sentimentale également derrière cela, et malgré tout Shin adorait son métier, il n'arrivait pas à s'imaginait dans autre chose, hormis peut-être le métier de coiffeur ou bien styliste, des domaines pour lesquels il s'avérait être presque doué. « C'est parfois lassant, mais j'apprécie toujours. Il n'y a pas vraiment de réponse valable que je puisse donner, je dois simplement aimer me faire souffrir. » lâcha-t-il en pouffant de rire et en haussant les épaules. Faut dire que Shin ne devait pas être le seul à être comme ça, à vouloir tout quitter pis au final à se rendre compte que ça manquerait bien trop. « Ah ça ne m'étonne pas ! Mais bon, ils ont besoin de ça pour se sentir exister, je suppose? quoiqu'il en soit, je pense que tu n'es pas un tendre avec eux et je suis sûr que c'est le meilleur pour eux. » Shin voyait bien que Esras était dur, il se rétractait complètement , presque comme si c'était une deuxième personne qui se présentait-là, contrairement à sa première rencontre avec Shin. Mais il lança cela un brun sarcastique afin de détendre l'atmosphère froide et pesante qui s'était soudainement installée, Shin ne voulait en aucun cas frustré quiconque, c'était pas le genre à être aussi rabat-joie.
Maxine Gray
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Sujet: Re: La brise fraîche (PV Esras) Ven 18 Juin 2021 - 15:50
Henry surtout ses genoux, le chien était partie pour faire sa sieste là. Mais vu la chaleur, Esras n’était pas tellement d’accord. En écoutant les propos de Shin-Yun, il dégageait Henry de ses jambes. Il se posait à ses côtés alors qu’un serveur ramenait une gamelle d’eau pour le chien puisse boire. Pourquoi il e ne changeait pas de métier. Après tout, ça devait être atroce. L’irlandais ne se voyait pas écouter les indications d’un photographe et d’un agent. Il riait. « Dans ce cas-là, je ne peux rien pour toi si t’aimes souffrir. » Il prit son verre qu’il déposait à sa bouche. Il avait soif l’irlandais. Evidemment, on parlait de son travail à lui. Il détestait l’université et ses élèves. Esras avait vingt-sept ans mais il cherchait encore sa voix. « Peut-être. A vrai dire j’en m’en moque. Peut-être que dans dix ans ils viendront me voir pour me dire que j’étais le pire prof. Je crois que je le vivrais bien. » Disait-il en riant.