Who let the dogs out ? + Zelda

Celui qui criait au loup
Cette après-midi Samuel avait décidé de faire un peu de shopping. Non pas qu'il était super emballé par l'idée, ici il ne trouvait pas ses habituelles boutiques de luxe dans lesquelles il aimait flâner quand il vivait encore à Londres. A Bowen c'était vite fait, il y avait un ou deux magasins qui valaient le coup selon lui et on était clairement pas sur le même standing. Mais en même temps il passait sa vie en shorts et en polos depuis plus de deux ans et ça c'était plutôt la belle vie il fallait bien l'avouer. Et puis son compte en banque s'en portait beaucoup mieux ça allait de soi, parce que le flambeur qu'il était pouvait claque un bon millier de livres en l'espace d'une heure à l'époque. Il n'avait besoin de rien, il fallait être honnête mais en ce moment il passait son temps à écrire, il refusait pas mal de petits boulots parce qu'il n'avait plus le temps, il ne voulait pas laisser filer l'inspiration. Mais il passait donc le plus clair de son temps dans son appartement et il commençait à tourner en rond, il avait besoin de voir du monde, l'après-midi shopping était donc un bon prétexte. Il se rendait donc dans la rue commerçante du coin, oubliant que c'était les soldes et que donc pas mal de monde avait eu la même idée que lui, ce n'était pas pour le déranger, il aimait les bains de foule. Enfin foule, façon de parler, à Bowen... A peine arrivé Pohl entra dans un premier magasin et en ressortit rapidement, bredouille, il n'aimait pas l'attitude du vendeur. Et une fois à l'extérieur il fut happé par un mouvement de foule inattendu, les gens criaient, se pressaient, tout le monde semblait fuir la grande place de la ville, Sam entendait parler de bombe, d'attaque, il ne comprenait pas bien ce qu'il se passait mais il n'avait pas le choix que de suivre le mouvement. Rapidement les gens se retrouvèrent sur une plus petite esplanade et chacun y allait de son commentaire, certains appelaient leurs proches, il s'agissait bien d'une alerte à la bombe dans un café un peu plus loin. Samuel s'apprêtait à rentrer chez lui lorsqu'il fut bousculer par une jeune mère visiblement paniquée avec sa fille en poussette. Excusez-moi, je ne vous avais pas vu. Il s'excusait même s'il n'avait rien fait, plus par politesse. Oh fuck, Zelda ?! Tu vas bien ? Faut pas rester là, il parait qu'il y a une alerte à la bombe. Voir son amie aussi près d'un probable danger ne le rassurait pas, surtout lorsqu'il réalisait qu'elle avait sa fille avec elle.