Ne t'approche pas de moi, ou bien... {PV Elio}

C'était pratiquement l'heure de fermeture, Kassya devait encore attendre un peu avant de commencer à tout ranger, cependant, il arrivait parfois qu'elle n'en faisait qu'à sa tête, bien qu'elle faisait d'innombrables efforts pour ne pas être trop désagréable ou bien exécrable. La jeune asiatique conseilla différents clients sur des produits en tout genre, elle souffla parfois de lassitude, sans gêne. Les clients avaient cependant pris l'habitude de cette personnalité si étrange, puis, Kassya était étrangement belle, ce qui faisait revenir certains clients, possédant un super beau visage, quasi-parfait et sans défaut et des yeux qui parlaient à la place de sa bouche. Il fallait simplement l'observer de plus près pour avoir un avis concret puis, parler un petit peu avec elle. Pour en apprendre plus sur elle et comprendre ses agissements parfois non-cohérents. Alors, aujourd'hui, elle avait décidé de n'en faire qu'à sa tête, le patron avait l'habitude de sa façon d'agir, la réprimander ou la virer n'aurait servi à rien, seulement à empirer sa situation presque pittoresque. Il n'y avait plus personne dans la boutique, hormis un gars qu'elle avait vu passer vite-fait, avec lequel elle avait échangé deux-trois mots de but en blanc, qui demandait les toilettes. Pensant que celui-ci était déjà parti, elle commença à fermer boutique même s'il n'était pas encore l'heure, elle ne chercha aucunement à savoir s'il y pouvait y avoir une personne encore dans le magasin, les volets pratiquement fermés et son regard totalement impassible, presque avide de sentiments, ne se souciait guère des représailles pour demain. Elle voulait simplement se faufiler et dormir dans un draps propres et une couverture chauffante. Il n'y avait pas meilleure sensation dans le monde que de dormir pour oublier.

Elio s’était pris au dernier moment pour faire ces courses. Comme toujours, quand plus rien, ne se profilait dans les placards. Pire qu’une corvée, il aurait bien laissé ça à d’autres, les problèmes étant qu’il n’avait pas de colocation. Et que si, il ne voulait pas manger… IL n’avait pas le trop le choix. Jusque-là, il avait réussi à manger à droite « et à gauche, à se faire des soirées chez des amis. Jusque-là, il avait réussi à manger à droite « et à gauche, à se faire des soirées chez des amis. Signe qu’il fallait qu’il se bouge. Devant les rayons, il restait à admirer les diverses propositions, sans avoir réellement l’envie, ni même le goût. Cette motivation perdue, ces derniers temps, bien plus prompts à se laisser aller, dans l’ennui. Comme il ne voyait pas défiler le temps, et l’heure de la fin de journée qui se rapprochait dangereusement. C’est seulement quand sa main toucha un produit, qu’il se rendait compte qu’il était collant, laissant sa trace sur sa peau. « Et merde... ». Ils avaient joué au foot avec ? Son regard se posait sur son panier vide et inexistant, qu’il posa non loin au sol. Qui allait lui volant de toute manière. Il se dirigea dans les toilettes, le temps suffisant pour disparaître de l’horizon. Enfin, c’est ce qu’il pensait. En sortant, la musique n’était plus diffusée et les lumières tamisées. La vision d’un magasin sous un autre jour, l’envers du décor, un autre monde. Si la sortie lui semblait, la meilleure des solutions, fallait encore qu’il la retrouve… Il percuta quoique chose dans sa recherche, il devait bien l’avouer, il avait pensé dans un premier temps, qu’il avait heurté une étagère, ou un truc dans le genre. Il n’était pas des plus concentré. Mais… c’était chaud, ça bouger… Le brun fit un mouvement de recul, les mains en l’air, tout aussi surpris, qu’il prenait un air innocent. « Vous m’avez fait peur ! » À y réfléchir, c’était comme si il avait dit, vous ressemblez à un fantôme.

Elle souffla longuement d'exaspération, elle était exténué par le boulot qu'elle avait eut aujourd'hui, un tas de monde inimaginable ! Ce qu'elle détestait vraiment mais elle se devait de faire bonne figure pour ne pas perdre cet emploi qui lui avait été offert, afin de progresser, devenir plus sociable, réussir à se créer de nouveau lien et pour éviter de se renfermer constamment sur elle-même. Plusieurs pensées envahissaient sa tête, elle était totalement ailleurs, elle ne voulait plus être en contact avec le réalité, ça l'effrayait de plus en plus. Elle se boucha les oreilles durant quelques instant en clôturant les yeux, elle n'entendait plus rien, ne voyait plus rien. Elle était là, debout contre la porte d'entrée, les volets enfin fermés et soudainement... Quelque chose l'avait effleurée, presque bousculée ! Alors, dans un élan de panique totale, pensant que c'était un fantôme, elle prit ses clefs entre les doigts pour s'en servir telle une arme blanche, puis elle se tourna en direction de la "chose" qui avait osé la toucher. C'était un jeune homme qui semblait innocent, prenant alors un air presque angélique. Cependant, sous les yeux ébahis de Kassya, dans sa tête ça ne fonctionnait pas pareil.   « Quelle est cette mascarade? Vous n'avez rien et en plus vous sortez de nulle part? Le magasin est fermé, veuillez partir si vous n'avez rien acheter. » avait-elle dit fronçant les sourcils et tenant fermement les clefs dans ses mains tremblotantes à cause de la peur. Elle avait une légère moue sur son visage que l'on ne pouvait pas prendre au sérieux. .  

Le temps ne lui avait pas semblé si court. C’était à se demander s'il n’avait pas passé un trou spatial machin chose, comme pouvait le penser certains. Si les lumières étaient éteintes, cela voulait dire qu’une chose, soit il se passait quelque chose, de grave, accident, soit … Ils fermaient. Loin, à l’idée de rester enfermer ici, il se voyait mal appelé son parton pour dire qu’il avait un empêchement, et de lui expliquer. Dans son action, pour sortir, il se rattrapa justesse avant de faire un rouler bouler, magnifique. Au moins, il n’avait pas fait tomber, tout un rayonnage en l’air. Il n’avait pas de quoi payer la case. Un sursaut s’empara de lui, il avait fait mieux, il était rentré dans quelqu’un. Mascarade ? « J’ai remonté le temps en plus ? Qui sort ce genre de mot aujourd’hui... » En tout cas, ce n’était pas l’amabilité qui l’étouffer. Qu’in en était surpris. Il avait oublié sa répartie dans les toilettes. « Non, je ne sors pas de nulle part, mais de ce qu’on appelle toilette, j’avais besoin de me laver les mains, parce qu’une de vos conserves, certainement malmener, à fuit dans ma main… Vous allez peut-être me le faire payer ? » Il en était hors de question. La sauce dégoulinait encore sur l’étagère. « Je comprends que votre journée était dure, pas non plus besoin d’être désagréable… » Avait-il dit, vexer. Parce que finalement, il se sentait agressé alors qu’il n’avait rien fait. Son regard se posa sur sa main tremblante, un son s’échappant des clés. « Calmez-vous, je vais rien vous faire… Vous n'êtes pas mon style... J’attends dans l’ombre, pour sauter sur les caissières, en général » annonça-t-il en tentant d’être rassurant, ce qu’il n’était pas des plus simples dans ces conditions. « Je peux reprendre mon panier » Montra-t-il du doigt, sur le qui-vive. Il ne savait pas les gestes qu’elle pouvait avoir…