Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
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Sujet: Re: Not really sure how to feel about it, something in the way you move + Emersen Mar 16 Mar 2021 - 18:41
L’insulter de macho n’était rien comparé à ce qu’elle avait pu lui dire dans le passé, ou pire à ce qu’elle avait pu penser. Léo lui imposait des pensées contradictoires. Tantôt elle le voulait, son corps, son âme, son esprit et son cœur. Tantôt elle le détestait au point d’espérer de n’avoir jamais mis les pieds dans cette foutue ville. Bangkok avait été si merveilleux. Elle n’avait pas compris Alba les raisons de son départ, qu’est-ce qu’elle avait fait pour qui la laisse seule sans un mot et sans une explication. Et si elle n’était pas enceinte, est-ce qu’il aurait fait l’effort de la retrouver ? Elle en doutait. Elle s’était imposée dans sa vie avec son ventre arrondi mais sans ça, elle n’aurait été que la femme de Bangkok. Ça lui faisait mal de penser comme ça, mais elle savait qu’au fond il ne l’avait pas aimé autant qu’elle. Elle riait ironiquement sa proposition. Elle ne comptait pas le frapper. Jensen aurait pu se souvenir des bons moments qu’ils avaient partagé. Il y en avait, même que certains ne concernaient pas Bangkok. Ils savaient s’aimer et s’apprécier. Ce Noël à trois avait été tendre et doux. Les quelques mois de vie commune avait été paisible. Ce dernier Noël avait été surprenant. Mais Alba préférait ne se souvenir que du négatif parce que ça l’aidait. Elle ne voulait être libérée de lui parce que plus cette conversation avançait et plus elle se rendait compte qu’ils ne finiraient pas ensemble. Alors se souvenir du pire était plus simple que de resasser le meilleur. Il n’y avait plus rien de bon qui sortait de cet échange. Ils avaient été stupides Léo et Charlie de croire à une réconciliation. Ils avaient été stupides de croire en la patience et au pardon d’Alba. Cette histoire durait depuis trop longtemps maintenant. Elle pensait à Freja. Même avec leur difficulté elle souffrait moins que maintenant. Elle pensait également à Concho et de plus en plus Alba se disait qu’avec cet homme elle ne passerait pas sa vie à pleurer. Que cet homme pouvait peut-être l’aimer comme elle la méritait. Sauf qu’avant de partir, il restait cette réponse. C’était inévitable et Léo comme Alba savait que ce jour arriverait. Ils auraient pu en parler calmement avec bienveillance. Malheureusement, ils avaient attendu le point de rupture pour finir de s’achever. Il mentait Léo. Il en avait aimé d’autres. Ses mots étaient durs, tranchants et plein de reproche. Il n’était jamais facile d’entendre qu’on était comme les autres, même pour la pire des choses. Elle comprit alors qu’elle n’était qu’une autre parmi tant d’autre. Et ça lui faisait autant de mal que son départ. Elle avait été presque insignifiante, juste un petit frisson sur la vie tourmentée de Léo. Tout aurait pu s’arrêter là, sur ces dernières phrases durs mais libératrices. Sauf que le photographe ajoutait des regrets. Des choses qu’il n’avait pas le droit de dire, il avait son choix il y a six ans. Il n’avait qu’à assumer ses erreurs sans les balancer au visage de celle qui en souffrait. Elle ne le frapperait pas mais la prit le dessus. Bloquant Léo entre son corps et le mur, elle se déchargeait, les yeux rouges de colère et de tristesse. « Tu n’en savais rien ! Je t’aurai peut-être pardonné. » Répondait-elle sans lui laisser le temps de continuer. « Mais te protéger de quoi bordel ? A part t’aimer je n’ai rien fait de mal. » Elle lui hurlait sa peine. Elle ne comprenait pas Alba qu’il était parti à cause de son amour. Elle n’était pas la seule à avoir des choses à reprocher à l’autre. La maman aussi avait sa part de responsabilité, même si elle avait vraiment du mal à l’accepter. « Et t’aurais réagi comment si je ne te l’avais jamais dit et que vingt ans plus tard t’apprenais que t’avais un fils ? Tu sais très bien pourquoi je n’ai pas avorté ou pourquoi je ne l’ai pas abandonné ! Tu crois que j’en voulais des gamins ? Tu crois que je voulais d’un enfant avec un mec qui en avait rien à faire de moi ? Je ne t’ai rien imposé, je t’ai laissé le choix et tu m’as carrément exclu de ta vie. Je te rappelle que j’ai été toute seule durant cette grossesse parce que tu n’en voulais pas. » Il n’était revenu que bien plus tard près d’elle. Elle était tellement en colère Alba que son corps tout entier tremblait. Elle tira le dernier coup. Comparé Léo avec son père était lâche et cruel. Il la repoussait presque et puis un silence. Il fut brisé par ce bruit de main sur le mur suivit d’une plainte et d’un cri. Elle senti son cœur se serrer Alba au cri de douleur de son ex. Ses yeux s’élargissaient sous la surprise et la peur. Il tenait à peine debout, se retenant au mur détérioré. « Oh mais quel con ! » Disait-elle plus pour elle. Elle en réfléchissait pas Alba à ce moment, réagissant sous le choc. S’approchant du brun, elle fit quelques pas avec lui pour le forcer à s’asseoir sur le canapé. Le laissant seul quelques instants elle ouvrait le frigo pour trouver un paquet de surgelé et attrapant un torchon elle rejoignit son ex. Elle fit ce que toute personne ferait, elle prit soin de lui. « Ça va faire mal. » Disait-elle tendrement en prenant main et déposant la glace dessus. Plusieurs minutes passèrent, il fallait attendre que la douleur passe un peu. « Je suis désolée … Je ne voulais pas te blesser, ni physiquement ni mentalement. » Disait-elle avec une voix à peine inaudible et les yeux fixées sur sa main.
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Sujet: Re: Not really sure how to feel about it, something in the way you move + Emersen Mer 17 Mar 2021 - 12:44
Cette dispute tournait en rond, Léo n'arrivait pas à faire comprendre à Alba pourquoi il avait pris la fuite six ans plus tôt, il passait juste pour celui qui l'avait abandonné sans un regard. Aucun n'était capable de lâcher et c'était tout naturellement que même la naissance de Jonah était remise en cause. Et à raison puisque Léo l'avait purement rejeté à cette époque, il resta alors silencieux, coupable, face à son attaque, même si, depuis, il faisait tout pour être le meilleur père au monde pour ce garçon. Toute personne qui connaissait Léo savait que dire qu'il ressemblait à son père était pire qu'une insulte, un véritable affront. Depuis toujours la relation entre les deux hommes était conflictuelle, Peter était un homme ambitieux, sournois, menteur, charmant avec les autres mais si froid avec son fils et Léo l'avait toujours regretté. Il voyait son père faire des mondanités et montrer son rejeton comme un trophée dans les galas alors que dans l'intimité de leur grande maison il ne prenait jamais part à son éducation, jamais de tendresse dont l'enfant qu'il avait été manquait cruellement. Pour Emerson père, son fils unique n'était là que pour suivre la lignée familiale, chose que Léo avait choisi de refuser, creusant ainsi le fossé entre eux. Et pire que tout, son paternel était un séducteur invétéré, Léo l'avait toujours senti, malgré les dizaines d'années de mariage de ses parents, il savait que quelque chose n'allait pas. Et ce fut tout à fait par hasard, jeune adolescent, qu'il avait découvert une correspondance avec une ancienne maîtresse. Tellement de choses qui lui faisaient détester son père et espérer ne jamais lui ressembler. Pourtant plus le temps passait, plus il comprenait que la pomme ne tombait jamais loin du pommier. Même son physique le trahissait, lui offrant les mêmes traits que Peter. Et tout ça Alba le savait, il le lui avait confié à Bangkok, elle appuyait donc volontairement sur un point sensible pour le faire enrager. Indéniablement elle était douée, Alba, parce qu'il était hors de lui. Jamais il ne l'aurait frappée, il n'était pas d'un naturel violent, néanmoins, avec la tension qui montait crescendo depuis le début de cet échange, ce fut plus fort que lui, il eut ce besoin irrépressible d'évacuer sa colère et ce fut le mur qui prit, ou plutôt sa main. Il frappa de toute sa rage, évidemment c'était stupide, évidemment ça n'allait rien arranger, mais la raison n'avait pas sa place à ce moment là. Face à une Alba médusée, un cri de douleur s'échappa sans qu'il ne puisse rien y faire, c'était vif, il sentait comme son cœur battre dans cette main meurtrie. Quel con, sans aucun doute, il aurait pu le dire s'il n'essayait pas déjà de rester droit sur ses jambes qui se dérobaient presque. Comme sous le choc, Emerson se laissa guider par la blonde jusqu'à son canapé et s'y écroula. Il la laissait prendre les choses en main puisqu'il en était incapable. Elle revint auprès de lui avec une poche surgelée, il n'attendait pas qu'elle l'avertisse pour tressaillir de douleur. Aïe mais c'est froid ! Il râlait, pourtant les gestes d'Alba étaient étrangement doux. Quelques minutes silencieuses, bienfaitrices comparées à la tempête qui venait de tout emporter entre eux, un peu de répit, Léo soupira, il devrait faire soigner cette main, il espérait éviter un plâtre. Puis il réparerait son mur, pour ne pas à avoir à se rappeler cette soirée, cette dispute. Puis enfin il réparerait son cœur, ça serait sûrement le plus long. Elle brisa finalement le silence et le photographe posa son regard sur son visage. Si, tu l'as voulu, ne mens pas. On l'a voulu tous les deux. Ils avaient cherché tous les deux comment blesser l'autre, il baissa les yeux sur sa main qui enflait, voilà où toutes leurs conneries les menaient, il n'y avait pas de quoi être fier. Oublié le barbecue qui se mourrait dans le jardin et les espoirs de réconciliation. Il ne restait que des regrets, un sentiment amer et du plâtre fissuré, quel gâchis. Léo récupéra sa main et fixa sa terrasse qu'on voyait à travers la grande baie vitrée. J'peux pas croire qu'il ne reste que ça entre nous, que cette colère et ces reproches. Et si je sais que c'est en grande partie ma faute, je t'en veux, je nous en veux d'être aussi stupides pour tout foutre en l'air comme ça. Rentre chez toi Alba, le spectacle est fini pour ce soir. Il était lasse, épuisé, tout avait été dit, ruminé, craché. Il ne restait que des ruines et chacun devait alors faire son deuil. Emerson avait naïvement cru qu'ils pourraient s'entendre, que ce soir il arrangerait un peu les choses et finalement c'était pire. Il voulait qu'Alba s'en aille, il se soignerait seul, il n'avait pas besoin de sa pitié.
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"Is that alright ?"
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Alba Jensen
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Sujet: Re: Not really sure how to feel about it, something in the way you move + Emersen Mer 17 Mar 2021 - 18:03
Ça paraissait si simple. Ils se détestaient si facilement que c’était presque inconcevable de se dire qu’à un moment, ils s’étaient aimés. Têtue et incapable de pardonner, Alba ne voulait pas entendre ses raisons et ses arguments. Ils avaient perdu leur temps et qu’il était trop tard maintenant pour réparer les blessures causées. La seule chose serait de recommencer à zéro, sauf qu’ils ne pouvaient pas. Tous les jours Alba voyait son fils. Elle l’aimait, et il avait apporté cette douceur dans sa vie. Mais il était également le reflet des pires peines de sa vie. Elle faisait tout pour qu’il ne subisse pas ce ressenti, le couvrant peut-être d’un peu trop d’amour. Elle avait mal à l’entendre lui balancer son égoïsme. Elle savait qu’elle l’était, qu’elle voulait s’accaparer l’amour des gens. La photographe était incapable de choisir, elle voulait tout parce qu’elle perdait tout tellement facilement. Il avait raison Léo, elle li avait imposé cet enfant. Mais qu’est-ce qu’elle aurait pu faire d’autre ? Il était libre, il l’avait toujours été. Jamais elle ne l’avait attaché à lui. C’était comme ça depuis toujours entre eux, ils ne donnaient à l’autre que ce qu’ils voulaient. Et Alba elle lui avait trop donné à Léo. Maintenant, elle reprenait sa gentillesse et sa patience. Ils se déchiraient et se faisaient du mal volontairement. Quelle idée de parler du père de Léo et de les comparer. Il n’y avait rien de comparable à part le physique. Peter est une abominable personne. Léo restait au final cet enfant écarté de toute relation avec son père, qui n’avait pris que ce qu’il avait pu lui donner. C’était cruel de la part d’Alba et au moment où les mots s’échappaient de ses lèvres, elle regrettait. Mais c’était trop tard, le mal était fait. Il la repoussait. Ils n’avaient jamais été violent dans leur geste mais leurs mots avaient toujours été tranchants. Peut-être qu’un coup aurait fait moins de mal au final. Mais les cris de Léo infirmait cette théorie. Quel con. Elle avait exprimé sa pensée. Elle avait mal pour lui. La violence physique n’avait jamais été au coeur de leur conflit. Le cœur de la blonde battait trop vite. Ils en étaient arrivés à ce point que l’énervement et la frustration était-elle que Léo avait fini par se blesser. Elle ne pouvait pas rester à cette place, témoin de cette souffrance. Ils s’était fait du bien à Bangkok, ils communiquaient avec tendresse et douceur. Aujourd’hui ils n’étaient plus que l’ombre d’eux-mêmes. Il avait du mal à rester debout le photographe. Elle oubliait ces dernières minutes Alba, préférant soigner cet homme qui semblait si triste. Il râlait quand elle posait la glace. « En même temps tu as tapé dans le mur, tu croyais quoi ? » Répondait-elle en le grondant presque. Elle était délicate, caressant légèrement la paume de sa main pour l’apaiser, comme si elle prenant soin de Jon. Et pendant ces longues minutes elle se refaisaient la conversation Alba. Être si proche de lui ce n’était pas facile et pourtant à l’instant elle voulait juste qu’ils arrêtent de se battre. Elle voulait juste retourner dans cette chambre ou chaque fois elle s’endormait ses bras chaleureux. Elle l’aimait Léo, alors pourquoi avait-elle été si dure. Pourquoi avait-il été si méchant. Elle s’imposait au silence, s’excusant honteuse et triste. Elle ne pouvait plus le regarder Léo. Et lui il redevenait méchant et froid. Elle soupirait juste Alba. La main du brun s’échappait de celle de la blonde. Sa gorge était nouée et elle n’arrivait plus à parler Alba. Alors elle se levait, mais n’écoutait pas son ex. Après un petit tour dans la salle de bain, elle s’agenouillait devant lui, l’obligeant à se faire soigner. Elle ne fit pas grand-chose à part nettoyer les éraflures. « Tu devrais aller à l’hôpital, je pense que tu t’es cassé quelque chose. » Son regard était toujours fixé vers le sol. Une fois fini, sans un regard elle se levait et se dirigeait vers la porte. « Tu m’as vraiment rendue heureuse à Bangkok. J’étais heureuse et j’étais moi-même. Et j’ai l’impression que tu l'étais toi aussi. Je crois qu’on les a laissé là-bas le Léo et la Alba qui s'aimaient assez pour ne pas tout foirer.. » Ils avaient tout gâché. Elle sortait Alba, fermant la porte sur une soirée qui signait la fin de leur entente.
Fin
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Sujet: Re: Not really sure how to feel about it, something in the way you move + Emersen
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