Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: i'm the one you need | ft Yun Ho Ven 5 Mar 2021 - 21:16
« Franchement, regarde-moi, je ferais pas une superbe membre ? », franchement, Kirsten... non. Tu ferais rien du tout dans ce gang. T'avais pas la tête pour faire parti du « métier » non plus. T'étais trop... ou pas assez... Il te manquait un truc. Tu supposais que t'aurais dû le faire, ce tatouage sur ta nuque pour te donner un style. Ou un sur ton avant-bras pour paraître un peu plus « rock » et moins classique. T'étais banale comme femme, jusqu'aux vêtements. T'avais une tête de poupée, une gueule d'ange. On ne pensait pas que tu pouvais être méchante – et en soit tu pouvais pas vraiment l'être. Ca t'arrivait de t'énerver mais c'était rare. Généralement t'étais cette femme qui allait chercher le positif où elle le pouvait, quitte à sortir des âneries plus grosses qu'elle. T'étais le genre à sourire tout le monde et à parler plus vite que tu ne respirais. T'étais le genre à aller courir à six heures du matin, pas à récolter l'argent volé aux vieux du quartier. T'étais bien trop sage pour faire partie d'un gang. T'avais du caractère, oui et c'était sans doute ton seul atout. Tu ne te laissais pas marcher sur les pieds – combative, grande gueule, on pouvait appeler ça comme on voulait, tu refusais simplement qu'on te prenne de haut ou qu'on te traite d'idiote sans te connaître. T'aimais pas les préjugés, les jugements. Être vue comme une poupée, un ange, en était aussi un, en vrai. Et justement, n'était-ce pas là ton plus gros atout ? Parce qu'on ne te soupçonnerait pas ! C'était toujours plus facile pour tout le monde de pointer du doigt ceux à l'apparence négligée. T'avais jamais vraiment compris cette façon de penser, même dans les séries que tu adorais. Pourquoi accuser ce type aux tatouages ? Ou cette femme mal habillée ? Pourquoi faire porter le chapeau à cet homme qui accumulait deux boulots pour s'en sortir ? Pourquoi pas à cette femme riche et puissante qui écrasait tout le monde sur sa route ? Pourquoi pas cet homme trop sûr de lui qui coupait la parole à tout bout de champ ? Pourquoi se fiait-on aux apparences ? Pourquoi se fiait-on à ton apparence ?
Elle avait quoi, ton apparence ? T'étais pas super bien habillée mais tu n'étais pas mal habillée non plus. Tu portais un petit pull bien centré et un jean, troué aux genoux avec des bottes noires. Tu avais sublimé ton sourire de rouge à lèvres rouge, comme toujours, et t'avais à peine maquillé ton regard et tes joues. T'étais plus vers le naturelle que le superficielle. Alors elle avait quoi ton apparence ? Qu'est-ce qu'il te manquait ? Ou au contraire, qu'est-ce que tu avais en trop ? « Je sais me battre. Je sais, on dirait pas, mais je sais me battre », non Kirsten, tu ne savais pas te battre – le seul et unique cours de judo que t'avais pris en primaire ne faisait pas de toi une championne olympique... « Je cours super vite ! », ça par contre, c'était vrai. Tu courais vite, tu nageais assez bien aussi. « Et je suis douée au badminton », t'étais pas sûre que ça puisse aider mais tu glissais l'information, au cas où. « Au tennis aussi », t'étais au courant que tu passais pas un entretien d'embauche au moins ? Peut-être que t'avais mal lu en entrant.. « Vous recrutez pas... je sais pas... une... », une quoi ? Une tennis-woman ? Dans un gang ? Tu fis une grimace. « Une... secrétaire ? Je me débrouille bien sur ordinateur », tu haussas les épaules, un air incertain au visage. Tu tentais le tout pour le tout. « Je refuse de faire la vaisselle par contre. Il ne faut pas non plus pousser mémé dans les orties. La cuisine... si vous êtes sages, je peux », pourquoi tu faisais comme si c'était toi qui avais les cartes en mains ? A part le vide t'avais rien en mains, Kirsten...
Dernière édition par Kirsten Duncan le Lun 20 Sep 2021 - 11:06, édité 1 fois
Invité
Sujet: Re: i'm the one you need | ft Yun Ho Dim 7 Mar 2021 - 22:31
Les deux gros bras riaient. Ils riaient souvent pour un rien avant d'attaquer comme des chiens enragés. Un grand classique de ces malfrats que tu enfermais à tour de rôle. Ce genre de personne perfide, vide et pourtant si menaçante. Tu voulais les défier avec un air supérieur, contemplant toute la crasse qu'ils avaient, toute cette puissance qu'ils n'avaient pas face à toi. Parce que tu n'avais pas peur, au contraire. Tu riais presque de leur dégaine. T'étais ce genre de personne insolente, hautaine, presque violente. Cette personne qu'on ne voulait pas comme ami, qu'on ne voulait même pas apprendre à connaître. Tu avais le look du job. Toujours en couleurs sombres, les lèvres scellées dans un air sérieux, un regard un peu noir, un peu blasé. Tu étais l'archétype de ce qu'ils cherchaient, de ce que les policiers adoraient arrêtés. La vermine de bas étages qui riaient devant ces gens un peu trop simples, un peu trop peureux, un peu trop.. ou pas assez. T'avais arrêté de chercher des liens entre les victimes. Elles n'en avaient qu'un seul : malchance. Et tu étais là pour lancer les dés. Désigné qui aurait la malchance de finir en prison aujourd'hui. Qui avait assez joué. Et tu avais le look parfait du délinquant, mais tu endossais mal l'uniforme. Ce n'était pas tant les muscles qui manquaient, ni même l'air stupide que tu pouvais avoir avec la casquette, mais bel et bien cet air hautain qui énervait plus d'un. Et pourtant, grâce à ce look plus vilains que héros tu avais eu ce job, ce nouveau job. Regarder des gorilles rire avant d'agir. Non tu ne travaillais pas dans un zoo.
Oui l'apparence était primordiale. Partout, tout le temps. amour, amitié, métier, tout était une question de ce qu'on voyait en premier. De ce qu'on trouvait chez l'autre attirant, repoussant, interessant. Pour ce nouveau job on avait vu en toi l'apparence parfait du petit malfrat. Tes supérieurs n'avaient presque pas cacher cette raison pour laquelle il t'envoyait toi, dans une ville presque paumée, dans un gang pas si dangereux que ça, t'infiltrer, introduire leur rang comme une vipère. C'était presque déloyal, mais tu sais que tu prendrais un plaisir malsain à les voir tomber, s'écrouler à cause de leur naïveté, de cette confiance qu'ils t'avaient accordé. En attendant tu devais te prouver. Et regarder les deux zigottos n'était pas assez, on t'envoyait vérifier ce qu'il se passait entendant quelques bribes de conversations qui te fit doucement froncer les sourcils. Elle ne demandait pas de l'argent , pas de délais, pas de ... folies dont tu n'avais même pas idée. Elle cherchait un job ? Une place là ? Tes yeux se plantèrent directement sur la blonde en face du mur d'hommes la détaillant un moment. Elle était sérieuse là ? Elle parlait déjà bien trop pour prétendre entrer, son physique,, n'en parlons pas tu pouvais la prendre comme appât. Personne ne la soupçonnerait et tu savais que quelques gangs le faisaient mais.. un peu de décence et de sérieux. " Yun Ho .. on a besoin d'une secrétaire ? Ou d'une cuisinière ? " Pouffèrent les deux idiots alors que tu soupirais fortement, le feu venant doucement allumé ta cigarette encore non entamée. "Pourquoi tu n'essayerais pas ... hm prof de sport ? Hm ? " Tennis, badminton, on y était. Clairement pas dans un gang. Soufflant ta première bouffée au visage même de la téméraire tu cherchais une raison pour sa venue. Intriguant et mystère se mêlant à son discours. " J'ai une question pour toi princesse. Pourquoi tu veux nous rejoindre? Comme tu l'as vu on est pas le club de sport du coin, pas même la fraternité cool du campus. " Car clairement elle aurait pu prétendre à un poste là bas. Bien sûr les rires étaient toujours dans tes oreilles, bourdonnement insupportable qui ne se termina que lorsqu'ils rejoignirent leur boss. " Si tu veux de l'adrénaline, des frissons ou je ne sais quoi je te conseille le saut en parachute. Sur ce.. " Reprenant une bouffée de ton bâtonnet toxique tu lui montrais la direction opposé de la paume ouverte vers le ciel. Elle pouvait voler dès à présent, pas besoin d'un merci les conseils étaient gratuits aujourd'hui. Exceptionnellement.
Sujet: Re: i'm the one you need | ft Yun Ho Mar 16 Mar 2021 - 10:46
C'était dans ce genre de moments que t'aimerais avoir des pouvoirs pour balancer ces types horribles contre le mur – si t'essayais, même avec toute la volonté du mur, t'étais pas sûre qu'ils aillent plus loin que deux centimètres. Et encore tu trouvais ça trop. Un, peut-être, si tu mesurais bien ta force et si tu choisissais le bon point d'impact. T'en voulais (un peu) à Elias d'avoir rejoint ce groupe. Si ça avait été un groupe de musique, t'aurais pas dit non, c'était même plutôt cool et sympa. Et être célèbre lui aurait aussi rapporté de l'argent – il n'aurait pas été loin de l'alcool et de la drogue, certes, mais ça aurait été plus rassurant de le savoir en train de fumer un joint dans les vestiaires de son agence pour se détendre que d'être en train de menacer tu savais pas qui, tu savais pas où. Ou pire encore. Il avait fait un choix stupide et t'étais bien remontée pour le lui dire la prochaine fois que tu le verrais – t'avais vraiment intérêt à le voir. Et il avait intérêt à se préparer à te voir énervée. Très énervée. Rassurée aussi, oui, tu retrouverais ton frère après une grosse période sans rien. S'il t'avait parlé de son idée avant de le faire, t'aurais pu lui dire à quel point c'était con. T'avais pas d'autres mots, c'était con. Il avait de l'argent facilement, oui, mais il devait se salir les mains pour des types qui ne bougeaient pas. Il faisait le sale boulot pendant que d'autres se remplissaient deux fois plus les poches que lui. Tu ne savais pas exactement ce qu'il avait fait, dans quelle partie du gang il travaillait. Tu ne savais pas s'il avait été mêlé à des crimes odieux ou s'il avait juste traîné dans les coins qu'il fallait pour récupérer ci ou ça. Tu ne savais rien et c'était sans doute pire que de savoir. Parce que tu t'imaginais le pire. Et t'imaginais que si ton frère quittait le gang, il serait enfermé... En prison ou dans le gang, dans les deux cas, il était enfermé.
Tournant ton visage vers le nouveau venu, tu mimas un air contemplatif, fixant le vide comme si tu réfléchissais à ses sages paroles. « Vous avez besoin d'une prof de sport ? », demandas-tu dans un mouvement d'épaules, une petite grimace angélique au visage. Tu fixas les autres types, agitant les bras comme si tu courais ou plutôt comme si tu voulais les motiver à courir. Tu te mis à tousser, mouvant rapidement la main, envoyant un regard vers Yun Ho. Tu levas un sourcil. Princesse ? Princesse ??? T'étais pas une princesse t'étais une reine d'abord. « Zut ! Vous n'êtes pas les Tetra Gamma Delta Pi ? », tu fus choquée, faussement choquée, la main sur la joue, la bouche faiblement ouverte. T'étais au courant que tu répondais pas à sa question. Tu le scrutais, un petit air perplexe au visage. Princesse... T'allais pas t'en remettre, non. « T'as tenté le saut en parachute, toi ? », l'interrogeas-tu à ton tour. « Pourquoi les as-tu rejoint, Yun Ho ? », tu croisas les bras sur ta poitrine après t'être décalée pour éviter cette fumée horrible. Tu lui soufflais dessus, sur la fumée, oui. C'était horrible cette odeur. « Si tu voulais des sucettes pour le cancer je peux t'avoir des paquets gratuits », menteuse. Tu savais même pas faire la différence entre les marques de cigarettes. « Donc ? », dis-tu après quelques secondes de silence, le regard allant et venant dans le vide. « Vous avez besoin de quoi ? », tu le regardais avec insistance. T'étais bornée, il avait pas de chance. « J'ai déjà l'impression d'avoir eu une promotion en te parlant. T'as un niveau plus évolué que tes chers compagnons de tout à l'heure », tu secouas quelque peu le visage. « A part rire ils savent faire quoi ? Et regarder les gens de haut ? », okay ils étaient grands et ?? Ca leur donnait pas de le droit de te fixer comme si t'étais un minimoy !! « Bon okay je suppose qu'ils font de super gorilles », commenças-tu, faisant un pas à gauche puis deux à droite puis deux à gauche... « Sinon ils ne seraient pas là. Pas vrai ? Mais je pourrais faire comme eux. Le regard, je l'ai. Je me suis entraînée et je les ai croisés assez de fois pour pouvoir les imiter. Sérieux ils devraient penser à mettre à jour leur système de grimace », tu t'arrêtas pour l'observer et froncer les sourcils. Voilà ta tête de « gorille ». « La carrure... je dois encore bosser » tu fis un léger mouvement de tête sur le côté dans une grimace. Il te manquait des muscles... beaucoup de muscles.
Sujet: Re: i'm the one you need | ft Yun Ho Lun 22 Mar 2021 - 17:43
Peut être que les gens ne mesuraient pas l'importance de leurs actes, de leurs paroles même. Tout avais une conséquence, plus ou moins grande, c'"était à voir. Il t'avait fallu du temps avant de comprendre, de vraiment voir qu'il y avait un problème dans ta façon de penser et d'agir. Ce que tu avais vécu n'était clairement pas le chemin officiel et commun qu'on pouvait voir à l'école mais il ne devait pas faire de toi une personne qui se perdait. La psychologie ne t'avait jamais intéressée jusqu'à ce qu'il ouvre les yeux. Qu'il te fasse changer de camp. Cet homme avait ce charisme, cette force que tu n'aurais probablement jamais, suffisant pour te faire t'arrêter avant qu'il ne soit trop tard, changeant du tout au tout tu gardais les traits tirés, les sourcils froncés. Tu gardais ce fond où l'ombre avait pris place. Tu ne vivrais sûrement jamais comme ces gens au chemin clair, mais tu n'allais pas sombrer dans l'ombre non plus. Tu allais prouver que seul les idiots tombaient dans le piège et se faisaient enfermés. Sûrement comme l'avait pensé naïvement son frère. Aider sa famille avec un boulot des plus noirs. Idiot. N'ayant jamais rencontré l'intéressé il t'était impossible de réellement savoir ce qu'il avait dans le crâne mais trois type de personnes rejoignaient les rangs que tu occupais pour un petit moment: les idiots, les gens assoiffés de pouvoir, et toi. Toi tu étais l'appât se faisant passer pour le prédateur. A croire que tu étais le plus idiots des trois.
Tu comprenais l'envie d'envoyer paître ces deux abrutis bien loin, tu avais toi même eu du mal à ne pas vouloir les arrêter en premier pour éviter à leur faire face tous les jours, malheureusement ton devoir t'en empêchait, et te forçait à t'approcher. Tu aurais bien voulu la prendre sous le bras et l'attacher à un siège auto pour éviter à devoir expliquer au boss qu'une gamine tentait de rentrer dans un gang, mais .. tu ne pouvais qu'utiliser tes mots pour la dissuader. Pas l'encourager. La surprise se lisant dans tes prunelles tu voulais presque la supplier de partir sans faire plus de bruit, c'était d'un ridicule. " On me l'avait jamais faite celle là. " Lanças tu réellement étonné et dépité en même temps. Mais d'où elle venait? Pouvait elle repartir simplement ? Tu n'avais clairement pas le temps de tenter une diversion avec elle. Mais la plante était vivace et son énergie bien trop présente. Plus blasé , elle n'aurait pu trouvé, clairement peu impressionné par son jeu d'actrice, tandis que tu clignais quelques peu des paupières. C'était presque insultant là. " Oui deux fois, très bonne expérience, essaie et tu reviendras nous voir hm ? " Autant l'occupée un instant non? Peut être qu'elle aimera ça finalement. Ou elle reviendrait, avec des questions aussi étrange que celle qu'elle te posait à ce moment même. Ton regard plongé sur elle tu la détaillais un instant de haut en bas, ce genre de regard que tu détestais pourtant reconnaître dans la rue, un pas te rapprochant d'elle. " Tu ne veux pas savoir pourquoi je suis ici. " Tes lippes s'étirant doucement en un sourire qu'on aurait pu clairement qualifiable de bon à voir un psy, ce n'était pas tout, tendant une main avide pour ces bonbons cancérigène. " J'attends ! " Malheureusement, tu n'aurais rien aujourd'hui. Et le silence te laissant sur ta fin tu tiras une nouvelle fois sur le bâtonnet brûlant avant de te tourner prêt à repartir loin de cette scène absurde, t'arrêtant toutefois en entendant de nouveau sa voix. Besoin de quoi ? De tout ce qu'elle ne pourrait vous donner. Promotion? Peut être qu'elle avait réussi à irriter les deux gorilles devant elle. Pourtant tout ce qu'elle disait tu confirmais, tu aurais même pu en rire si tu n'avais pas cette position a gardé. Elle marquait un point, dans le mauvais camp. Revenant sur tes pas tu lui fis de nouveau face tendant alors ta cigarette à cette jeune femme. " Tu veux tirer ? " Désignant le bâton que tu lui tendais tu attendais tranquillement sa réponse tandis que les deux autres fronçaient les sourcils. Oui ils venaient d'être insultés, oui ils étaient plus physiques qu'intellect, mais ils avaient un point positif: ils ne faisaient pas ce qu'on ne leur demandait pas. " Je vais être très direct avec toi. Si on avait besoin de toi tu serais déjà avec nous. Sûrement que tu travaillerais le soir, et que tu ramènerais beaucoup de petits billets froissés. Mais crois moi... tu ne jouerais pas le gorille. "Fronçant le nez avec ce grand sourire tu lui laissais le loisir d'imaginer quel genre de rôle elle pouvait avoir. Quel genre de rôle on donnait aux femmes dans ces gangs. Tu n'étais pas d'accord, trouvant l'idée d'une infiltrée bien plus ingénieux, mais les gros bras n'étaient pas si réfléchis, et ils restaient sur leurs idées primitives, dégradantes et irrespectueuses. Autant la mettre au courant. "Maintenant.. j'ai d'autres affaires à régler si tu veux bien .. partir bosser ta carrure hm? " Mimant le développement des épaules ce fut un conseil pour elle, espérant que tout ce que tu venais de dire suffisait pour la faire partir, et non revenir. Tu voulais qu'elle parte, qu'elle oublie même l'existence de ce groupe, qu'elle fasse sa vie sans montrer son visage à des gens comme eux. En l'insultant tu pouvais la protéger, même si son intervention était des plus étranges et drôles que tu aies vu dans toute ta carrière.
Sujet: Re: i'm the one you need | ft Yun Ho Sam 10 Avr 2021 - 13:14
Tu savais pas où tu allais. Tu savais pas ce que tu faisais, aussi, mais tu le faisais bien. T'étais déterminée à le faire. Tu ne savais pas ce que ça allait t'apporter, de rentrer dans le gang, de découvrir le groupe de l'intérieur. Mais tu voulais des réponses. Et dans ta tête et ta logique, rejoindre les rangs de ce groupe-là était la chose à faire. Tu voulais savoir où était passé ton frère, pourquoi vous n'aviez plus de nouvelles. Tu voulais savoir pourquoi il avait disparu soudainement, pourquoi il n'était plus là. Tu voulais le revoir, l'enlacer, t'assurer qu'il allait bien mais aussi le secouer pour être parti comme ça. Tu ne savais pas à quoi il avait pensé, lui aussi, en décidant de rejoindre le gang. En quoi cela allait lui apporter une meilleure vie. De meilleurs revenus, oui. Il était vrai qu'il était plus simple de se faire de l'argent dans ce genre de groupes. Enfin tu supposais. Ca avait été le cas pour ton frère du moins. Il était arrivé chez vous avec une liasse de billets neufs de son « travail ». Les billets étaient immaculés mais ils étaient sales, t'en étais sûre maintenant. Tu ne savais pas de quoi ils venaient, de quel trafic ils étaient le trésor mais ça te dégoûtait. Et ça te dégoûtait de savoir que tes parents avaient réussi à se rebâtir sur de l'argent aussi sale. Ils ne le savaient pas mais toi oui. Et tu ne pouvais pas oublier. Tu pouvais pardonner, par contre. Si ton frère daignait montrer le bout de son nez, tu le pardonnerais sans hésiter. Parce qu'il serait là, vivant, avec toi et c'était tout ce qui t'importait le plus au monde. A l'heure actuelle tu ne savais pas où il était, s'il allait bien. Tu te posais tout un tas de questions et tu t'imaginais tout un tas de scénarios. Mais à chaque fois tu concluais qu'il allait bien. Qu'il était en vie. On t'avait sous-entendu que non, que le groupe avait dû l'enterrer depuis longtemps. Mais t'en étais sûre, il était encore en vie.
Tu voulais savoir où, du coup. Et c'était pour ça que t'étais là et tu comprenais vraiment pas pourquoi on te laissait pas rentrer. T'avais une bonne tête, tu passerais inaperçue ! Et tu courais vite, ça pouvait être utile ça aussi ! Ils gâchaient un tel potentiel... c'était leur perte, pas la tienne – enfin si, c'était surtout la tienne en fait. « Au moins t'oublieras pas », tu lui offris un clin d’œil dans une esquisse amusée ainsi que des... finger gun. Franchement Kirsten ?? Tu voulais qu'il te pète les genoux ou quoi ? Ce serait moins sympa pour courir d'ailleurs. « Oh c'est vrai ? », demandas-tu, franchement surprise, les sourcils quelque peu levés. Tu t'étais pas attendue à ce qu'il réponde par l'affirmative, tu devais avouer. Mais peut-être qu'il bluffait... il bluffait hein ? En parlant de bluffer t'étais sûre que t'étais douée au poker. Ca aussi, ils pourraient l'utiliser ! « Non je vais essayer avec toi, comme ça pas besoin de revenir vous voir, on reviendra ensemble », comme deux potes, main dans la main, membres du même gang, liés par le... pas par le sang, du coup mais par l'envie de vengeance ? Argent ? Autre ? Tu arquas un sourcil face à son regard, une petite grimace prenant place sur ta moue. « Si je te demande... c'est que j'ai envie de savoir. D'où l'intérêt d'une question », tu agitas quelque peu les doigts avant de sourire, faussement angélique et innocente. T'étais prête à écouter toute son histoire, à entendre des détails sur des crimes, du sang... « Tu préfères le chocolat au lait ou le chocolat noir ? », tu voulais vraiment qu'il te pète les genoux en fait... « Tu me laisses entrer et je t'en procure plein », t'étais... en train de mimer une sorte d'arc-en-ciel avec tes mains là ???
Sauf que t'allais pas te laisser faire ni faire demi-tour sans rien avoir. Pas comme les autres fois. Tu voulais un minimum, quelque chose. Tu voulais entrer et parler à quelqu'un, te renseigner, mener ta petite enquête. Et de l'extérieur tu ne pouvais rien faire. Mais bien sûr aucun d'entre eux ne pouvait comprendre, pas vrai ? « Non je préfère pointer c'est gentil », t'allais réellement finir avec les genoux brisés et t'allais encore être étonnée. Tu fis un geste de la main pour qu'il ôte ça de ta vue, un air de dégoût sur le visage. C'était répugnant, l'odeur de la cigarette. Tu hochas quelque peu le visage, te pinçant les lèvres, tendant l'oreille. « Pas le gorille ? », que tu demandas, clignant des paupières. Tu savais parfaitement ce qu'il insinuait, t'étais pas aussi idiote que t'en avais l'air – quoi que. « Je jouerais quoi alors ? Le chat ? Non ! Le loup. J'étais super douée au loup à l'école », et même que pour lui prouver, deux de tes phalanges vinrent frôler son épaule dans un « C'est toi le loup » susurré. Rectification : t'étais aussi idiote que t'en avais l'air. « Quelles affaires ? Tu vas faire quoi ? », t'étais qui, sa mère ? Tu fis claquer tes doigts. « On peut la bosser ensemble si tu veux ! On commence par une petite course ? », tu fis mine de courir avec tes bras dans un sourire. « Promis j'irai pas trop vite pour toi... », parce que clairement avec toute la fumée qu'il avait dans les poumons, t'étais sûre que tu tenais plus facilement et longuement la route. « C'est bien ce que je dis vous avez besoin d'une prof de sport et c'est pour ça que je suis là », tu te tournas un instant vers les autres avant de hausser les épaules dans une question muette. « Non ? Ca vous tente pas ? », tes prunelles allèrent à nouveau vers Yun Ho. « Yun Ho », que tu dis comme si tu parlais à un ami d'antan. « On se connaît maintenant... du coup, je peux entrer ? », tu désignas la porte de ton index dans un petit sourire. Qui ne tentait rien n'avait rien et tu savais que t'allais rien avoir. « S'il te plaît ? », t'étais polie, en plus, et tu élargis un peu plus ton esquisse. « Je serai sage, c'est promis ! », pourquoi tu croisais tes doigts dans ton dos abrutie ???
Sujet: Re: i'm the one you need | ft Yun Ho Ven 7 Mai 2021 - 22:02
Tout aurait été différent si le commencement avait été autre. Un monde en Si, au conditionnel. Un monde que tu refaisais parfois, te posant alors mille et une questions. Comment serait ton monde les mains de tes parents dans les tiennes. Comment te serais tu débrouiller pour grandir en apprenant en les regardant? Est ce que tu aurais été le premier de la classe ? Heureux de ramener des notes si hautes pour ses parents adorés? Ou le petit cancre qui les aimait quand même et travaillait dur sans rien montrer? Qui aurais été tu ? Est ce que tu aurais été comme cette fille, têtue mais perdue pour une cause familiale ? Souvent, tu te posais ces nombreuses questions en regardant ton plafond, concluant que tout cela ne servait à rien. Ils n'étaient plus là, tu avais grandi, bien trop, et personne ne pouvait venir te redonner ce qu'on t'avait volé. Tu pouvais juste être reconnaissant. Remercier celui qui t'avait fait comprendre que tu méritais mieux, que tu pouvais aller contre ce que tu pensais le destin. Tu pouvais donc la comprendre non? Vouloir à tout prix retrouver ce qui lui était cher. Mais tu n'en avais aucune stupide idée. Voyant simplement la vie d'une jeune femme bouleversée par une envie étrange. Impossible à te résigner à lui faire gâcher sa vie.
Mais on n'allait pas mentir qu'elle avait pas le physique du job. Et même si on était moins matérialiste et con, chose impossible ici, sa mentalité ne collait pas un poil de cul de grenouille à ce qui se tramait derrière la porte. Toi même t'en connaissais pas tous les fonds, t'étais là pour le découvrir. Haussant un sourcil elle n'avait pas tord, pour la première fois depuis cette rencontre. Etonnant , devenait elle rationnelle? Elle allait donc partir non ? Au vue de sa gestuelle tu reprenais ce que tu venais de penser, ton expression se perdant entre l'incompréhension, la surprise et une pointe d'impatience. " Oui. Pourquoi je mentirai ? " Est ce qu'on était vraiment là pour parler de tes sauts ? Elle en avait des bonnes des idées; de merde. " Jamais de la vie. " Soulignais tu en souriant. Les deux gorilles se foutaient bien de votre gueule tandis que tu leur lançais un regard réprobateur. C'était pas drôle, t'avais d'autres trucs à faire que de t'occuper d'une gamine. "Mais j'ai pas envie de répondre. " Comme ça au moins c'était fait, ton air presque trop content était malaisant. Parce qu'on savait d'où tu venais, à qui tu appartenais. on ne savait pas par contre que tu jouais peut être ta vie pour boucler tous ces gros bras, pourquoi pas retrouver son frère dans la foulée, et le boucler aussi. Chocolat ? Pourquoi on parlait de chocolat? Elle parlait de cigarette en chocolat? Ou tu étais parti trop loin? " C'est vrai ?? Oh pardon alors vas y je t'en prie. " Te décalant tu semblais excité à l'idée. Avant d'élancer ta jambe pour l'arrêter. " Bien tenter. "
Sauf que la blague avait assez duré. Tu n'étais pas connu pour avoir une patience légendaire et aimer amuser la galerie. C'était trop et tu soupirais une nouvelle fois indiquant ton agacement. "Va pointer ailleurs alors. " LEs dents serrées tu commençais à t'agacer. Prêt à réellement changer de ton, de méthode. Tu espérais au moins que cette moue de dégoût devienne insurmontable et qu'elle décide de partir au moins te laisser apprécier le goût particulier du cancer dans ta gorge. " Tu veux un dessin ? " Elle allait te dire oui tu le sentais gros comme une patate. Mais pas autant que jouer au chat. Jouer au chat. Sa réponse faisait rire les deux idiots qui restaient en retrait ne t'aidant pas d'un pouce tandis que tu souffrais intérieurement à deux doigts d'appeler tes collègues pour la faire déguerpir. Mais si la police venait, t'allais dire quoi ?Oups j'ai glissé ? Quoique.. c'était à considérer, avant qu'elle ne finisse à l'hôpital pour avoir franchi cette ligne très fine entre l'acceptable et le " va au diable". " Tu veux savoir la couleur de mon caleçon aussi ? Incroyable. " De quoi elle se mêlait miss loup ? Et elle voulait courir ? Avec plaisir qu'elle court loin très loin, très très loin. " Vas y je cours après toi si tu veux . Hop c'est moi le chat ... aller va. " En d'autres termes " va voir ailleurs si j'y suis ". Mais elle n'était pas coopérative depuis le début tu doutais de son idiotie pour celui là. Pinçant tes lèvres tu laissais les deux autres se regarder comme des idiots avant de soupirer, le silence pouvait la faire partir ? apparemment pas. Et si tu fermais les yeux ? Toujours pas. Ton nom résonna beaucoup plus grave, te faisant te retourner. Tu allais entrer, sans elle, passer quelques minutes à l'intérieur avant de revenir la mine presque trop pâle, à la limite de l'agacement le plus élevé et la décomposition avancée. " Dégage. C'est ma dernière recommandation. " Une supplication. Tu ne voulais pas avoir ce rôle. Tu ne voulais pas que ta vie prenne ce tournant. Mais tu devenais officiellement babysitter de l'enfant le plus bruyant de la planète. Foutue vie.
Sujet: Re: i'm the one you need | ft Yun Ho Mar 18 Mai 2021 - 12:03
Il était vrai que t'avais rien à faire là. Ce n'était pas ta place. Toi-même tu savais à quel point tu sortais du lot avec ta petite tête blonde et tes yeux clairs. T'étais mieux dans ta clinique à t'occuper des animaux, à discuter avec les gens en te promenant dans le parc ou en faisant tes courses. T'étais mieux dans les plans du quotidien que là. Là, c'était tout ton opposé. Là, c'était le monde que tu n'appréciais, l'univers auquel tu ne pouvais pas adhérer. Mais il avait fallu que ton frère y entre. Il avait cru bien faire, il voulait aider. C'était honorable et t'aurais voulu être capable d'en faire autant pour tes parents à l'époque. T'avais pas pu, lui avait trouvé une façon moins correcte. Tu aurais préféré qu'il enchaîne réellement les boulots plutôt qu'il se mette à traîner avec de mauvaises personnes. Mais il en arrivait là – toi aussi. Et tu ne perdais pas ton idée, tu la gardais en tête sans vouloir te l'enlever. Elle était là, elle grandissait au fil des jours. Elle devenait plus forte au fil du temps. Tu voulais retrouver ton frère et ce n'était pas une foutue porte qui allait se dresser contre toi ! Tu haussas les sourcils à sa question, pointant les alentours de doigt. La réponse était là. L'univers dans lequel il évoluait était la raison pour laquelle il mentirait. C'était inscrit sur le mur. « Triste », commentas-tu, les épaules basses. Très triste qu'il ne veuille pas partager avec toi. « On peut s'asseoir autour d'un thé si tu veux », ça l'apaisera pour discuter. Il te semblait tendu... tu comprenais pas pourquoi. « Doublement triste », presque triplement triste. Il pourrait répondre voyons ! Il avait besoin de parler, tu le sentais. Et de se détendre – il était peut-être tendu à cause de toi non ? « Ha ha ha », que tu lâchas, le fixant, blasée. « T'as quand même pas cru que j'allais y croire ? », t'y avais presque cru en fait mais tu te gardais bien de lui dire et de le faire plaisir. Goujat !
« J'aimerais pointer ailleurs », et tu désignas la porte d'un signe de tête. C'était là dedans que tu voudrais pointer si seulement Monsieur avait la gentille délicatesse de bien vouloir te laisser passer. Mais apparemment il voulait pas. Tu comprenais pas pourquoi, tu pourrais les étonner, t'en étais sûre. Tu pourrais leur être utile – puis crotte c'était pas ton but, tu t'en fichais de l'argent, de la drogue, de l'alcool des filles – ou des mecs. Tu voulais juste retrouver ton frère. « Alors oui je veux bien, montre-moi tes talents artistiques », dis-tu, le sourire large. « Je pourrais même le mettre sur mon frigo », tu agitas les doigts dans un air surpris avant de plisser le nez, plutôt satisfaite. T'aurais l'air con s'il était doué en dessin mais en soit tu supposais que ça pourrait faire joli sur ton frigo ? Quoi que. Tu jetas un regard vers les deux gorilles, retournant ton attention vers Yun Ho, le visage penché, comme si t'attendais quelque chose. Qu'il te laisse passer cette foutue porte. « Coquin », commentas-tu dans une petite esquisse malicieuse. « Rouge ! Non attends... bleu foncé », t'étais vraiment en train de deviner la couleur de son caleçon ? Oui. Ca t'amusait. « Ah... Yun Ho... », soufflas-tu dans un petit mouvement de tête, les mains sur les hanches. « Ce serait trop facile si ça marchait non ? », t'étais pas totalement bête nom de dieu ! T'allais pas te mettre à courir en pensant qu'il allait vraiment te suivre. Tu levas les yeux au ciel dans un faible soupir exaspéré. Il était bien gentil mais t'étais pas crédule à ce point. Tu te penchas d'un côté puis de l'autre, patientant, observant Yun Ho. En silence – pour une fois tu gardas les lèvres scellées. Tu détaillais, regardais, tentant de savoir, de comprendre. « Nope », dis-tu en te redressant, les mains derrière le dos et le sourire fin. « Je reste là », affirmas-tu, le sourire éteint. « Je suis venue pour une chose et je ne partirai pas avant de l'avoir », et tes prunelles se mirent à fixer la porte quelques secondes. Tu t'en fichais du groupe, de leur but, de ce qu'ils faisaient – de toutes ces choses illégales qu'ils manigançaient. Tu voulais revoir ton frère, pouvoir l'engueuler comme il se devait, pourquoi pas le secouer aussi. Mais tu voulais surtout le câliner. Il te manquait, ton frère. Terriblement. « Je peux toujours pas entrer je suppose ? », tu supposais bien, t'étais douée. C'était ton talent. « Tu veux un chewing-gum ? », proposas-tu en fouillant dans ton sac, prenant un chewing-gum, avant de faire claquer bruyamment les bulles que tu créais. « Tu fais quoi dans la vie sinon ? Tu peux pas faire que ça », tu désignas le sol... tu sous-entendais quoi, du coup ? Empêcher les gens d'entrer ? « Je veux dire... t'as des hobby, des passions, des trucs qui t'animent quoi ! », tu agitas les phalanges dans un sourire. « J'adore le thé. T'aimes bien le thé ? C'est super bon et ça apaise. Tu devrais essayer, ça ferait sans doute disparaître ce vilain froncement de sourcils », ton index appuya rapidement entre ses yeux. « Tu sais comment ça s'appelle ? La ride du lion. Ce sont surtout les parents qui l'ont, à cause de leurs enfants », et tu imitas une maman mécontente, fronçant les sourcils, avant de rire. Tu l'imitais bien, Yun Ho, hein ? Ton rire s'arrêta un instant parce que... est-ce que ça voulait dire que c'était toi, l'enfant ? Tu jetas un regard vers les gorilles – ça devait être eux.
Sujet: Re: i'm the one you need | ft Yun Ho Lun 31 Mai 2021 - 17:48
L'ombre et la lumière. De la racine de vos cheveux à la profondeur de votre âme vous étiez opposés. La lumière et l'ombre qui se reflétait dans vos yeux n'étaient qu'un exemple parmi tant d'ordre. Et même si tu ne faisais que porter le déguisement du bad boy tu n'oubliais pas ce que tu avais fait, pensé. A quel point ce rôle collait à ta peau comme un costume sur mesure. Tu n'oubliais pas que tu avais failli tomber dans ses travers et pire encore, te perdre profondément avant de remonter, au moins un peu. Ignorant l'histoire de la blonde tu n'arrivais pas à la comprendre ,à même imaginer ses motivations, loin de te douter que sa famille avait pu se lier l'emmenant récupérer un bout d'elle derrière une porte blindée. pour une fois elle avait raison. Tout ce qui t'entourait t'emmenait à mentir. Toi même, ton essence poussait le mensonge et le masque. Mais devait elle le savoir ? Non. Personne d'autre que toi n'avait à te connaître, personne d'autre n'avait le pouvoir de réclamer une explication, besoin de tentendre parler. Et tu avais vécu toujours avec cette culture du silence qui faisait de toi un mur. " N'est ce pas ? " Et puisque tu étais très mauvais pour remonter le moral des personnes elle pouvait partir dans les bras de Pierre, Paul ou Jacques afin de pleurer, les larmes te rendaient souvent agressif. " Je préfère boire seul. " Et pas du thé. Quoique sous cette apparence tout à fait en vrac tu appréciais les détentes de ce style, préférant un bon thé vert parfaitement bien exécuter à un whisky trop fort. Par contre tu préférais le boire seul, manger seul, bref être seul. Chose qu'elle ne semblait pas connaître, déception. Double déception en voyant qu'elle ne marchait pas dans ton piège élaboré. "J'avoue que j'y croyais dur comme fer, je suis impressionné. " Ca en disait long.
Tes mains venant doucement entourées son visage tu te rapprochais d'un pas léger, un regard profond dans le sien. Tu aurais pu faire tourner le temps moins vite que tu l'aurais fait, tu aurais voulu l'hypnotiser rien qu'avec ces yeux pourtant inexpressif. Mais tu faisais avec les moyens du bord, stoppant la rêverie en tournant sa tête vers un lointain horizon n'impliquant aucune porte. " Va pointer là bas. " Ou plus loin encore, mais loin de ta vie. " Ah c'est payant pour une oeuvre. Mais je botte bien le cul sinon.. tu veux voir ? Sentir ? " Fis tu en pointant ta basket prête à son devoir primaire et démangeant. C'était presque drôle si elle avait été ton amie, mais tu n'avais pas d'amis, tu n'avais pas de vie, simplement des obligations et cette femme qui t'empêchait de te concentrer. Ou qui t'empêchait simplement de sombrer. Ou bien elle te creusait le trou. Préparant ton enterrement avec un engouement étonnant. Son expression venant briser tes dernières croyances, tu haussais un sourcil, l'air presque outré. " Noir. Perdu tu peux t'en aller, merci d'avoir jouer avec nous. " Tu pouvais le montrer en preuve mais rien ne servait de te déshabiller. Mais tu pouvais si ça la faisait partir, mais à ce moment même tu doutais de l'efficacité de cette technique. Elle devenait de plus en plus maligne ou bien tu perdais patience. " On peut toujours rêver. " Chose que tu faisais en ce moment même, prêt à tout donner pour un peu de paix. UN énième soupire, oubliant paix, cocktails et silence. C'était presque tentant de lui faire peur, de la faire rentrer, l'enfermer, mais tu te connaissais, et tu les connaissais. " Tu es venue pour une porte ? Désolé de t'annoncer que tu es venue pour rien. Dis moi ce qui te motive tant à passer cette porte, on pourra peut être s'arranger. " L'argent ? Tu pouvais clairement la conseiller vers d'autres jobs plus sûrs. La gloire ?Elle n'avait qu'à devenir humoriste elle était prête. " Tu supposes bien, c'est clairement la première fois. Et non .. " Elle n'allait pas en mâcher un devant toi si ? Pire elle éclatait les bulles. Ta patience en sueur tu regardais ta vie défiler devant tes yeux, ton énervement montant doucement pour réchauffer chaque partie de ton corps. "Le silence.. " Une passion depuis ta naissance, et elle perturbait ce hobby avec autant d'énergie que tu aimais cette bulle spéciale. Tu pourrais presque l'en féliciter. Tu ne lui renvoyais cependant pas la pareil. Ne cherchant pas à connaître si elle préférait tricoter ou courir. Mais ce n'était pas pour cette futile raison que tu n'en fus pas au courant. " Déjà ne pas t'entendre ça marche bien... alors pouet pouet okay ? " Il te manquait les mots, le vocabulaire et surement même la grammaire à ce moment soupirant lorsqu'elle continuait les yeux grossissant en entendant cette explications. Parfait elle parlait d'elle même. " Je les comprends je suis déjà épuisé de faire le baby-sitter depuis une heure avec une blonde trop énergique. " Alors tu osais imaginer un enfant H24. L'horreur. En parlant d'horreur tu continuais de la regarder te doutant qu'un appel pourrait tout faire basculer. Elle, toi. Vos rôles. Si on avait besoin de toi, tu devais la congédier plus férocement. Mais quelque chose te disait qu'elle allait revenir. Te tournant alors vers tes deux meilleurs ennemis tu leur indiquais de se rapprocher. " Si ej dois partir vous me la surveiller... je veux pas qu'un cheveu ne rentre à l'intérieur ok ? " Ta confiance était presque rendue à zéro mais tu n'avais plus de choix. Le pied tapotant le sol tu décidais de marcher un peu rallumant une cigarette pour calmer ces nerfs qui ne cessaient de tambouriner.
Sujet: Re: i'm the one you need | ft Yun Ho Jeu 1 Juil 2021 - 13:09
C'était clairement pas ton élément. C'était clairement pas le décor que tu préférais, celui dans lequel tu voulais rester, te baigner, te ressourcer. Ce n'était que de l'ombre, ici. La lune. La face cachée du monde, le lieu où tout se passait en secret, dans des messes basses, dans les recoins privés. Ce n'était pas ton élément. Ce n'était pas ton monde. Toi, t'étais la lumière. T'étais le soleil. T'étais solaire. Toujours à parler, à sourire et rire. Toujours à être de bonne humeur, à tout partager, à observer avec le regard curieux et pétillant. Toujours visible, jamais dans les ténèbres. T'étais pas faite pour ça. Pour cette vie dans le danger et le mal. Mais si tu voulais revoir ton frère, t'avais pas le choix. C'était la seule idée que tu avais en tête et si pour ça tu devais t'éteindre pour finir dans l'obscurité, tu le ferais. Sans hésiter. C'était pour ça que t'étais là. Pour ça que tu revenais. Pour ça que tu insistais. « Hmm » fis-tu simplement dans un petit mouvement de tête. « Roh », commentas-tu, faussement déçue. « C'est pas très surprenant en soit. T'as la tête du type qui préfère boire seul. Après tu sais ce qu'on dit hein vaut mieux être seul que mal accompagné », tu ris quelque peu avant de hausser les épaules. « Mais si tu testais avec quelqu'un je suis sûre que tu apprécierais », t'en mettrais pas ta main au feu cela dit, t'en avais besoin de ta main. Pour ton métier mais aussi dans la vie de tous les jours. Puis finalement tu le connaissais pas donc peut-être qu'il n'apprécierait jamais. Triste aussi. Tu plissas le nez, agitant les doigts dans une sorte de rire. « Je t'ai eu ! », et tu lui offris un clin d’œil. T'étais pas aussi bête que t'en avais l'air ! … enfin parfois oui. Mais là non. Là t'étais juste butée comme pas permis.
Clignant des paupières, tu l'observas faire, le sourcil levé. Et quoi il voulait te briser la nuque maintenant ? Mais tu savais te défendre si besoin ! T'avais pas besoin de faire grand chose, juste lever le genou. Franchement tu risquais le moins entre vous deux mais s'il y tenait... Tu clignas encore une fois des paupières en voyant ton horizon changer. « Non, je veux pointer là », tu tournas le visage, pointant le porte du doigt en lui tirant la langue. Très mature. Tes doigts contre ta bouche, tu mimas un air outré. « T'es donc ce genre de mec ?? », la main sur le cœur tu secouas le visage avant de poser ta paume sur ton front telle une grande actrice. « T'es donc le genre à frapper les femmes. Bravo... Bravo ! », tu l'applaudis faussement en secouant le visage, les sourcils froncés. « Montre-moi plutôt en activant tes super talents sur l'un des deux », tu désignas les deux gorilles d'un signe de tête. Juste pour voir s'il avait le même discours avec eux ou s'il ne l'avait qu'avec toi. Et tu levas le menton dans un air défi parce que s'il te le demandait tu le ferais t'avais rien à perdre franchement – enfin si, tes bras, tes jambes, ta tête mais... détails. « Dommage », tu haussas les épaules. « T'es même pas drôle », commentas-tu ensuite. Mais t'étais sûre qu'il te mentait : son caleçon était bleu foncé, t'en étais persuadée. « C'est pas interdit », tu te pinças quelque peu les lèvres. « T'imagines si ça l'était ? Ou si on devait payer ? On aurait une petite caisse à côté de notre lit. On glisse une pièce et hop on peut rêver. Comme dans les hôtels avec les lits qui bougent là. Tu vois de quoi je parle ? Sauf que ce serait pour les rêves », est-ce que tu parlais trop ? Oui. T'en avais conscience sans vraiment t'en rendre compte. T'étais spéciale, Kirsten. « Dis-moi ce qui te motive tant à la protéger », proposas-tu en retour, le visage faiblement penché sur le côté. « Je me débrouille bien aux devinettes », bon pas tout le temps en réalité. Et si, tu t'amusais à faire des bulles. Et à les faire exploser. Comme une petite peste. « Le silence », que tu répétas. « Ca doit être cool », tu connaissais pas le concept. Clairement pas. Et tu savais qu'il savait. « Oh pouet pouet. C'est mignon », que tu dis en riant légèrement, ne t'attendant pas à entendre ça dans la bouche de quelqu'un qui faisait parti d'un gang. « Je dois t'appeler papa du coup ? », tu plissas le nez dans une grimace, pas très ravie à l'idée. « Ca doit te changer cela dit. Ils ont l'air mollassons tes potes », tu l'observas curieusement, levant les prunelles vers les deux autres, leur offrant un sourire ainsi qu'un petit signe de la main. « Pas un cheveu mais un pied c'est possible ? Deux plutôt sinon ça va être embêtant », tu détournas le regard, le suivant sans bouger. « Tu t'en vas ? Tu me laisses ? Tu oses me laisser ? Je vais parler à qui ? Yun Ho ? », tu souris à nouveau aux deux gorilles, suivant Yun Ho en sautillant. « T'as déjà essayé les patch ? », tu pointas la cigarette du doigt. « Bon cela dit je sais pas si c'est vraiment efficace... », tu fis la moue, perplexe. « Oh tu sais pourquoi je peux être douée encore ? Je peux vous recoudre ! », tu levas l'index dans un sourire large, ravie d'avoir trouver une idée géniale. « Pas vos pantalons Watson », précisas-tu tout de suite. Parce que t'étais Sherlock, oui, évidemment. « Mais vos plaies. J'ai des notions là-dedans et ça peut être utile. Tout comme ma rapidité, ma vivacité, mon énergie. Puis j'ai pas la tête du métier donc je passe inaperçue. C'est pas moi que la police arrêterait, pas vrai ? », tu parlais beaucoup et personne ne serait étonné s'il venait à t'assommer – t'en serais pas étonnée, non plus, mais t'en serais grandement outrée.
Sujet: Re: i'm the one you need | ft Yun Ho Lun 12 Juil 2021 - 15:42
Elle était ton contraire. Pas que physiquement mais moralement aussi, tu le sentais. N'importe qui pouvait le dire qu'elle rayonnait. Un peu comme ta mère le faisait dans ta mémoire. Souriant à cet enfant qu'elle avait mis au monde. Elle était celle qui remontait le moral des troupes et qui regagnait son énergie .. d'une manière dont tu ignorais probablement l'existence. Alors que faisait elle là ? Dans ce soucis de double jeu tu ne pouvais lui conseiller de rentrer chez elle qu'en l'envoyant paitre. Mais tu savais, qu'elle était déterminée. Que tu la reverrais. Encore et encore. Qu'elle allait revenir et prendre toute ton énergie une nouvelle fois. " je pratique à merveille cette expression. " Quand bien même la compagnie serait bonne, tu préférais être seul. Un réflexe de gosse, que tu avais eu pendant des années, qui avait fait de toi qui tu étais. Tu commettrais volontairement de lui dire que tu avais quelques amis très sympathiques. Se comptant sur les doigts d'une main, une main presque amputée même mais ils existaient. Loin de la boule d'énergie qu'elle était tout de même.
Dirigeant son regard ailleurs tu tentais de la diriger vers un horizon lointain, dans un dernier espoir presque désespéré. Mais rien n'y faisait elle revenait à ce point de départ, têtue et bornée, comme toi. Sûrement la seule chose que vous partagiez. Soupirant doucement tu la regardais de haut en bas en cherchant d'autres plan pour la faire partir d'ici sentant ta jambe ancrée au sol depuis qu'elle avait débarqué. " Je peux frapper n'importe qui oui. Tu veux pas en faire l'expérience ? Ne joue pas avec mes nerfs. Pour info : je suis à deux doigts de ma limite. " Jamais tu n'avais vu une fille si énergiquement têtue. Oui tu aimerais lui démontrer tes talents sur ces deux là aussi. Mais tu n'allais pas le faire. A ton plus grand regret. " C'est pas mal mais tu sentiras pas, je promets que l'expérience est là. dans la sensation. " Bien qu'au fond tu n'étais pas ce gangster qui frappait les filles au contraire, tu avais envie de la secouer et de l'implorer de te laisser tranquille. Non t'étais pas drôle , aucun intérêt à l'être, on te demandait pas d'aller chercher de la tune en faisant rire les autres. Par contre elle on pouvait l'utiliser comme pile pour une centrale. T'en étais persuadé. Les yeux rivés sur elle presque grands ouverts de cette surprenante énergie. " Incroyable. TU peux aller dès à présent déposer un brevet. Tu devrais te dépêcher avant que quelqu'un te pique l'idée. " Une porte de sortie ? Tu n'y croyais plus. En ce moment même tu ne croyais plus en rien, excepté le mal de crâne qui allait venir te détruire dans quelques minutes. Tu avais presque hâte vu ton soupire long et impatient. " Même si je te disais tu fermerais ta bouche pour la raison de ta venue et l'ouvrirait grand comme tu fais là pour déballer un tas d'imbécilités que .. clairement personne ne veut savoir. " Voulais tu lui faire mal? Lui clôturer les lèvres ? sûrement. Tu voulais juste qu'elle parte. T'en perdais même ton vocabulaire, laissant tes mains frotter ton visage dépérissant. Elle ne reçu pourtant pas le même regard à l'évocation de ce titre qui te répugnait presque. Noir et fermé, tu voulais réellement qu'elle s'en aille. Aucun son ne sortait de ta bouche trop occupé à retenir le peu de patience qui te restait. Lui tournant le dos tu profitais de cette fumée qui venait détruire tes poumons à chaque inspiration, bien vite parasiter et embêter par un petit pois blond sautillant derrière toi. Les patchs... les cigarettes. Tout était mieux qu'elle . Tu rigolerais presque en entendant parler de la police. Pour sûr que tu l'aurais foutu en cellule si tu avais cent pour cent de tes capacités. Et après quelques instants de silence de ta part, quelques pas tu te retournais vers elle lson poignet dans la main. " Peu importe en quoi tu peux être utile c'est non. Mon boss ne veut pas, je ne veux pas. Compris ? Peu importe ce que tu veux tu ne l'auras pas ici. Navré. Et si la police arrête les têtes blondes aussi.. je cafterai moi même. " Tirer dans tes propres pattes, tu en serais capable. C'est ce que tu faisais , tu infiltrais ce groupe, pour mieux les descendre. Une conception de trahison qui t'allait. Ton nom plus durement prononcé tu finissais rapidement ta cigarette pour la jeter au sol et rentrer dans cet endroit si privé, quelques minutes passant, sans que personne ne la fasse rentrer. Tu ressortais alors l'air déterminé, passant à côté de ta nouvelle meilleure amie, alias le bébé à garder, elle arrivait pile au bon moment, te laissant prendre la responsabilité de sa présence. Avançant vers ta voiture tu sentais, tu savais qu'elle te suivrait.
Sujet: Re: i'm the one you need | ft Yun Ho Dim 19 Sep 2021 - 20:54
« T'sais quoi ? », commenças-tu, comme s'il allait être intéressé par ta remarque. Ca ne t'empêchait pas de la garder pour toi, au contraire, ça te donnait envie de la partager. « Je suis pas vraiment étonnée », tu secouas quelque peu le visage, les lèvres pincées et les mains sur les hanches. Pourquoi tu semblais le gronder ? « En soit c'est pas plus mal, ça t'évite les déceptions finalement. Ou les trahisons. Ou les trahisons décevantes ! », tu fis claquer tes doigts, les lèvres faiblement ouvertes. « Ou les déceptions trahi... », non. Juste non. « Bref ça t'évite pas mal de trucs », tu dodelinas de la tête avant de sourire, la moue satisfaite. Tu devrais songer à lui lâcher la grappe. Tu devrais songer à rentrer chez toi, même. Parce que clairement t'arriverais à rien ce soir. Peut-être demain ? Après-demain... un jour. Mais pas ce soir. Tu perdais pas espoir cependant, tu comptais bien évidemment revenir. Peut-être que son remplaçant sera plus sympa, demain. Peut-être qu'un jour t'allais réussir à charmer les deux gorilles pour qu'ils te laissent passer. Ou pas. Peut-être devrais-tu songer à te déguiser ? Ils connaissaient ton visage... c'était peut-être à cause de ça que tu rentrais jamais ? Ils pourraient faire preuve d'un peu de générosité quand même !
« Ohhh qu'il est mignon », commentas-tu, agitant les poings près de tes joues comme si tu mimais l'envie de lui pincer les siennes. Soit t'étais totalement idiote, soit tu prenais pas conscience du danger – soit les deux. En réalité t'étais juste totalement idiote parce que t'avais conscience du danger et des ennuis que ça pouvait t'attirer. « J'ai encore deux doigts alors », lui lanças-tu, amusée, décorant tes mots d'un clin d’œil. Deux doigts, ça faisait combien de pourcentage de patience restant ? Allez, plus de la moitié, tu voulais voir les choses en grand. Donc tu pouvais encore l'embêter pendant... pas mal d'heures. « Franchement tu devrais arrêter d'être aussi aigri et grincheux. Tu vas finir vieux crouton », t'étais gentille, tu lui offrais tes conseils. Tu fronças quelque peu les sourcils avant de sourire une nouvelle fois, pas le moins du monde perturbée par lui, les gorilles, ce qui se passait derrière vous ou derrière la porte. « C'est grâce à toi que j'ai eu l'idée donc je citerais ton nom, c'est promis », tu levas le pouce dans une esquisse malicieuse. « Ton patron va être fier de toi, Yun Ho », soufflas-tu, un peu trop amusée. « Ton patron sait que tu fais du bussiness dans son dos ? C'est pas cool Yun Ho. Pas cool », ronchonnas-tu bien qu'un sourire restait présent sur tes lèvres tandis que tes prunelles détaillaient rapidement les deux gorilles toujours là. Ils n'avaient pas bougé. Égoïstes. « Tout le monde veut savoir », rectifias-tu, l'index levé. « C'est pas parce que toi tu veux pas que personne veut. Voyons Yun Ho... le monde ne tourne pas autour de toi », t'allais finir dans une caisse au fond de la mer et tu serais même pas étonnée – t'apprécierais pas mais tu serais pas étonnée.
Tu te dandinais d'un côté puis de l'autre tentant de voir s'il y avait une ouverture possible. Tu voulais entrer. T'en avais rien à faire des types comme lui. Tu voulais retrouver ton frère et tant pis si tu devais passer par les gorilles, Yun Ho ou un autre sbire du Big Boss. « Oh il me connaît ? S'il ne veut pas c'est qu'il me connaît et donc s'il me connaît j'ai attiré son œil, pas vrai ? Je dis œil parce que je suis sûre il en a qu'un. Il en a qu'un hein ?? », tu gesticulas quelque peu, pointant la porte dans un air implorant et presque plein d'espoir. « Et pourquoi tu veux pas ? On fera de bons collègues ! Partenaires, même ! », vous pouviez aller menacer des gens ensemble : t'avais qu'à parler, on te payerait pour arrêter. « Ce que je veux je ne le trouverai qu'ici », lâchas-tu, la légèreté de ta voix oubliée. « Je te cafterai aussi. Pour port de caleçons hideux. J'suis sûre t'en as avec des donuts », tu secouas le visage, amusée de l'imaginer porter ce genre de choses vu que ça ne semblait pas du tout coller à sa personnalité. Tu fis la moue quand il s'en alla, croisant les bras contre ta poitrine... avant de faire la conversation aux deux gorilles puisque de toute évidence, une porte, ça ne répondait pas. Sauf que des gorilles, ça répondait pas des masses non plus. Tu clignas des paupières, un petit air illuminé, suivant Yun Ho. « Eh ? Yun Ho ! Yun Ho ? Dis. Tu vas où ? Tu vas faire quoi ? Je peux t'accompagner ? », tu suivais un type qui faisait parti d'un gang vers sa voiture et t'évaluais pas le danger ? Apparemment non, puisque tu te postas à ses côtés, le sourire aux lèvres. « J'ai parlé des caleçons donuts aux gorilles. Le plus grand doit en porter avec des M&M's vu la tête qu'il a fait. L'autre j'avoue que je sais pas trop... il avait l'air perturbé. Il a dû t'imaginer avec », tu haussas les épaules dans un air contenté. Un soupir s'échappa de tes lèvres alors que tu observais les alentours, déçue. « Je suppose que nos chemins se séparent ici. C'était un plaisir d'avoir fait ta rencontre ! Au plaisir de te revoir ! », déclaras-tu en te reculant, lui lançant un sourire large. Parce que même si t'étais bête, t'allais pas rester à côté de sa voiture, ça semblait un peu trop dangereux. « Je reviendrai c'est promis. Non, n'insistes pas, on se reverra bientôt. T'auras à peine le temps de dire « ouf » que je serai déjà là ! Et t'en fais pas, toi et tes donuts, vous allez me manquer aussi ! Et oui promis je regarde des deux côtés avant de traverser ! Et respecte les limitations en conduisant c'est important ! », que tu parlais tout en partant. T'étais sûre que tu parlais plus dans le vide qu'autre chose cela dit mais au moins tu remplissais un peu l'air morne des environs.