Retrouvailles matinales

Avec la chaleur actuelle, on s'organise en conséquence. On se lève plus tôt et globalement tout débute plus tôt, même la petite école pour son fils adorable et adoré. Après avoir déposé sa progéniture, Olivia se rend faire une petite séance de sport avant le travail et elle ne la fera pas seule même si en l’occurrence elle préférerait une séance de sport davantage à l'horizontale avec le jeune homme qui va la rejoindre. Mais c'est sans doute trop tôt. Non, c'est même trop tôt mais gaffe quand même que ça ne soit pas ensuite trop tard même si on dit aussi qu'il n'est jamais trop tard pour la bagatelle. Olivia a donc enfilé ses rollers, non parce que dire patins à roulettes ça ferait désuet et pas tout à faire exact parce qu'elle a des rollers et un modèle "qui ne rigole pas". Un modèle de compet'.  Ca et les genouillères obligatoires vis à vis de la loi et la voilà s'échauffant en se rendant au parc. C'est juste que le sac à dos fait moins glamour mais il faut bien ranger les rollers ensuite et enfiler un pantalon qui fait plus "docteur" que sa tenue de sport. Comme on dit, il faut ce qu'il faut. Le reste, sous la blouse blanche, c'est "pas vue pas prise". Inclues la présence d'une bouteille d'eau et de quelques barres nutritives. Faire un malaise pour oubli de nutrition ça ne le fait pas, le faire quand on est aussi prévenu qu'un docteur, ou doctoresse dans son cas, ça ne le fait pas et ça fait un peu trop distrait quand même.

- Prems.

Qu'elle pense à voix haute en arrivant au parc avant d'en faire le tour en veillant à ne renverser personne ou à ne heurter aucun autre roller qui serait grisé par la vitesse, tout ça. Ca ne le ferait pas du tout même si oui, la vitesse ça grise.

Après sa première rencontre avec la charmante Olivia Summer, Asl se doutait que la deuxième serait nettement moins intime et ce fut d'ailleurs le cas. Entouré de plusieurs scientifiques et relié à tout un système de mesures tandis qu'il marchait avec une sorte de respirateur sur le visage, la situation était nettement plus professionnelle mais le jeune homme se prêtait au jeu avec toute la bonne volonté qu'on lui connaît. Olivia et ses confrères étaient satisfaits par les données recueillis et même plutôt favorablement étonnés par les résultats qui semblaient confirmer la théorie de surcapacité pulmonaire. Asl espérait que ces recherches permettraient d'aider sa sœur ou l'enfant qui naîtrait de sa relation amoureuse avec Isaiah même s'il avait moins de nouvelles d'eux, Aisling lui en voulant manifestement d'avoir pris son indépendance. Il ne pouvait qu'espérer que ça lui passerait parce qu'à son sens le fait de ne pas vivre sous le même toit ne signifiait pas qu'ils ne seraient plus "la chair et l'ongle", "à la vie, à la mort". Pour le néo-zélandais, il était devenu au fil des semaines de plus en plus évident qu'il aurait pu être intime avec la belle Ayline, surnommée Ayl si cette dernière avait pu être acceptée par la famille d'Asl qui serait ainsi devenu sa famille. Asl avait senti que cette absence de famille avait manqué à la jeune femme mais si lui l'avait acceptée, il avait été le seul dans ce cas de figure. Ayl aurait accepté volontiers de vivre sous le même toit que sa sœur et le compagnon de cette dernière, ainsi bien sur qu'avec Siobhan, voire de vivre tous ensemble dans une maison plus grande mais l'australienne n'avait pas été acceptée par Aisling et Isaiah.

C'était le passé, une page était tournée.

Ce matin, Asl avait rendez-vous au parc avec Olivia, de bonne heure en cette période de forte chaleur. Il lui avait proposé la veille mais elle ne pouvait pas à cause d'une réunion de travail tout aussi matinale et avaient donc remis ça pour le lendemain. Il se rendait au parc en alternant la course et le footing de fait plus lent et arrivait pile à l'heure mais Olivia était déjà là. Sa ponctualité ne l'étonnait pas mais il ne lui dirait pas parce que ça ferait un brin sexiste de dire que la ponctualité et les femmes, ça faisait deux en principe.

"Salut. Je vois que tu es en forme."

Disait-il alors qu'elle se plantait quasiment sous son nez après avoir effectué un freinage en dérapage qui en aurait probablement intimidé plus d'un mais Asl aurait pu la stopper sans lui faire mal bien sur si l'australienne avait perdu le contrôle de sa course mais tel n'avait pas été le cas. Par contre, la voir alors aussi près de lui avait tendance à l'intimider, ce qu'il tâchait de dissimuler par une réflexion qu'on pourrait qualifier "d'Aslesiènne" :

"Je ne me souviens plus, c'est une bise sur chaque joue ou trois ?"

Non pas trois bises sur chaque joue mais trois en tout. Olivia comprendrait la nuance.

Olivia se souvient parfaitement de la deuxième séance d'examens avec Asl et pas seulement au niveau médical même si les résultats ont été à la hauteur de ses attentes, voir même supérieures à ses estimations les plus optimistes, d'ailleurs elle va en parler au néo-zélandais ce matin, s'il ne la distraie pas au point qu'elle oubliera. C'est tout à fait possible ! Non, ce qui l'a marquée, c'est la façon dont le jeune homme n'a pas répondu aux phéromones émises par les trois jolies infirmières qui ont pris part même très indirectement aux tests d'effort d'Asl. Il était visiblement à leur goût mais lui n'avait d'yeux que pour elle et même ses collègues pourtant très peu perceptifs dans le jeu amoureux s'en sont rendus compte, à leurs sourires et leurs regards dignes d'adolescents pré-pubères. Mais quoi, il n'y a pas de honte à plaire à un beau jeune homme et réciproquement. Ca fait même sourire Olivia pendant qu'elle achève un tour de piste, étant arrivée un peu en avance, elle ne s'inquiète pas de ne pas voir Asl. Du moins elle ne s'inquiète pas encore. Puis elle le voit et son sourire s'agrandit. On dit que le physique ne fait pas tout mais ça contribue pas mal et puis il n'y a pas que le physique qui lui plaît chez le jeune homme.

- Salut !

Alors elle ne fait pas exprès de s'arrêter tout près de lui, ça n'est pas pour crâner quoi. C'est "juste" parce qu'elle a mal évalué la distance et pour un peu, elle lui serait tombée dans les bras. Oh, il aurait certainement amorti l'impact mais ça aurait fait un petit peu "du rentre-dedans" et en fait d'un rentre-dedans sans les guillemets. Du rentre-dedans au sens littéral du terme.

- Osons le zéro bise sur la joue.

Qu'elle dit en déposant un baiser sur les lèvres délicieuses du jeune homme après avoir éludé pour le moment "tu es en forme" mais ça reviendrait vite "sur le tapis".

- Je rougis là non ?

Qu'elle ajoute en se sentant effectivement rosir, comme qui dirait un tantinet à la fois surprise et ravie par sa propre "audace".

Asl appréciait les femmes audacieuses, ça n'était pas pour rien qu'il avait eu cette attirance pour Mei et Olivia avait de toute évidence elle aussi une forte personnalité. Par contre il n'aimait pas les caractérielles et les névrosées et de fait n'aurait pas été attiré par Lin même si elle avait joué franc jeu avec lui. Le néo-zélandais se demandait ce que sa sœur penserait de la pneumologue si elle la rencontrait mais probablement pas du bien. Aisling était très possessive avec son jeune frère et en plus elle ne devait pas avoir digéré sa nouvelle indépendance. Déjà que Ayline avait jeté un froid entre eux bien malgré elle avant son clash avec Asl alors qu'ils n'étaient pas en couple, Asl préférait ne pas lui parler de la doctoresse. D'abord parce que ça aurait été malaisant en soi de parler de ce petit quelque chose qu'il commençait à ressentir pour l'australienne et ensuite parce que justement, il ne savait pas trop à quoi s'en tenir avec elle, en tout cas pour le moment. Par contre, il avait la confirmation que l'attirance qu'il éprouvait pour cette très belle femme était réciproque lorsqu'elle déposait un baiser sur ses lèvres et même s'il était fugace, ça n'était définitivement pas le baiser qu'on aurait eu pour son enfant par exemple. Ca faisait penser à Asl qu'il ne savait toujours presque rien sur le fils de la belle pneumologue, même pas son prénom. Autant dire qu'il ne savait rien sur lui et ça lui semblait fâcheux plus qu'à l'ordinaire, comme s'il lui manquait une information non seulement importante mais cruciale. C'était de toute évidence incohérent mais peut-être pas tant que ça.

"Tu es encore plus belle quand tu rougis."

Disait-il avec un grand sourire en tendant la main et en la déposant brièvement sur la joue de la femme, de fait pas spécialement surpris qu'elle ne se dérobe pas. Asl n'était techniquement pas doué pour ce qu'on appelait "le jeu amoureux" consistant à laisser à penser à l'autre que "la partie n'était pas gagnée". Ainsi aurait-il du plutôt dire à Olivia "qu'elle n'était pas trop mal, même quand elle rougissait". Ca lui aurait donné un petit coté "bad boy" mais d'une part il n'était pas spécialement attiré par les femmes qui aimaient ce jeu assz spécial et d'autre part il était convaincu que Olivia n'en faisait pas partie. Ces deux notions ne faisaient en l’occurrence qu'une.

"Je suis tout à fait d'accord pour qu'on se dise toujours bonjour de cette façon."

Ajoutait-il en observant attentivement Olivia, se disant qu'elle ressemblait beaucoup à Liam quand même. Le jeune homme savait distinguer les subtilités physiques chez les asiatiques et pas seulement entre les différents peuples mais entre chinois tandis que pour trop d'occidents, "tous les asiatiques se ressemblaient".

"Tu dois avoir plusieurs photos de ton fils sur toi. Tu pourrais me les montrer, s'il te plaît ?"

Il partait du principe que ça ne dérangerait pas Olivia.

- Et au revoir aussi.

On rougit de confusion mais aussi de plaisir, ou des deux mais Olivia rougit clairement de plaisir quand Asl lui fait ce compliment, du coup elle rougit encore plus oui, appréciant la franchise sans détour du beau mâle. Mais elle est trop lente quand le jeune homme lui caresse la joue. Non pas qu'elle se serait échappée mais en fait ça aurait été tout le contraire, elle aurait aimait choper sa main et la laisser contre sa joue, surtout en cette heure matinale parce qu'avec la chaleur, ça serait moins bien hein. Mais elle a été trop lente. Qu'il recommence et elle y arrivera cette fois. Puis Asl la regarde comme s'il l'avait déjà vue autrefois ou d'une façon plus poétique, dans une vie antérieure puisqu'elle ne peut évidemment pas savoir ce qu'il pense. Du coup elle est surprise quand il lui demande d'une façon détournée s'il peut voir une photo de son fils.

- J'en ai, naturellement.

En maman poule, enfin comme toutes les mères qui ont un smartphone, Olivia a plein de photos de sa progéniture sur elle. C'est d'ailleurs surprenant qu'elle ne les ait pas encore montrées au néo-zélandais mais ça sera chose faite d'ici quelques instants. Sitôt dit, sitôt fait, elle s'empare de son iphone dernier modèle, dernier cri, dernier il est trop bien achetez-le, sélectionne le dossier familial, le sous dossier consacré à la chair de sa chair et la montre fièrement au jeune homme.

- Il est beau hein, tout le portrait de sa maman.

Mais en voyant l'air perplexe d'Asl, elle regarde la photo et constate avec effarement qu'elle est tellement pixelisée qu'on ne discerne absolument plus la photo ! Et les autres photos sont toutes "corrompues" ! Elle sourit donc d'un air gêné en rangeant son iphone dernier modèle, dernier cri, ne foncez pas l'acheter.

- Désolée, je vais voir ce qui a provoqué ce bug mais le mieux, ce sera de te le présenter.

Ce sera plus simple mais en même temps elle hésite, se demandant si ça ne va pas perturber son fils. Du coup elle change de sujet pour que sa gêne ne se voit pas, pas trop quoi.

- Pour revenir à ma forme, je te remercie d'être venu pour l'évaluer, ma forme.

En fait c'était surtout pour qu'il évalue ses formes en la pelotant sous des airs "de ne pas y toucher".

Asl posait la question à Olivia en se doutant qu'elle avait des photos de son fils sur son téléphone portable et il regarde ladite photo avec un air perplexe parce que l'air de rien c'était le deuxième "coup du sort" qui l'empêchait d'en savoir davantage sur la progéniture de la doctoresse. Or s'il l'avait détaillée ainsi avant de lui demander s'il pouvait voir des photos de son fils, c'était du au fait qu'elle lui rappelait beaucoup Liam. Si ce dernier ne ressemblait pas à Lin, il aurait pu être l'enfant d'Olivia mais c'était impossible et Asl n'était pas français.

"Bonne idée."

Se contentait-il par conséquent de répondre quand l'australienne lui répondait avec une gêne visible que le mieux serait de les présenter. Néanmoins selon le principe du "jamais deux sans trois", le jeune homme se disait que ça ne serait peut-être pas une si bonne idée que ça, du moins sa raison le lui soufflait pour ainsi dire à l'oreille tandis que le cœur ayant des raisons que la raison ignore le poussait à rencontrer cet enfant au plus tôt. Olivia lui exprimait alors sa gratitude d'être venu évaluer sa forme, ce qui lui rappelait l'objet de leurs retrouvailles. Pour quelqu'un qui était peu doué dans le jeu amoureux, il était tout de même bien immergé dedans avec cette femme, alors il jouait le jeu.

"Ah oui évaluer tes formes, je veux dire ta forme. Très bien, assieds-toi ici, que j'estime ta tonicité musculaire."

Pour estimer si oui ou non les muscles de belle brune étaient toniques, il fallait de fait les toucher, les palper en demandant à Olivia de les contracter à tel moment et pas d'autres, alternant ainsi les contractures et les relâchements. Autrement dit, Asl la pelotait "sous des airs de ne pas y toucher". Ca signifiait qu'il était nettement moins sage au niveau tactile qu'en paroles, en homme d'action qui se respecte. Ca signifiait surtout qu'il se permettait une telle audace parce que l'australienne lui envoyait des signaux clairs même pour lui pour qu'il agisse en ce sens.

"Tu es très tonique musculairement, ça se voit que tu entretiens bien ton corps."

Il n'avait pas poussé l'examen jusqu'à éprouver la tonicité du périnée mais c'était quelque chose qu'on ne faisait clairement pas dans un lieu public tel qu'un parc même si c'était important pour un homme et à tout le moins encore plus pour une femme.

Olivia est embêtée par cet incident indépendant de sa bonne volonté qui lui empêche de montrer des photos de son fils à Asl et en plus elle a le sentiment que ce n'est pas la première fois qu'il y a comme un problème quand elle parle de sa progéniture au jeune homme mais elle n'arrive pas à mettre le doigt dessus parce que dans sa tête, celle d'Olivia s'entend, elle lui a dit le prénom de son fils, ne se rendant visible pas compte que quand elle parle de lui, elle dit "mon fils" plutôt que … Ben plutôt que son prénom qui n'est pas d'origine chinoise mais ça n'est pas grave. Son prénom à elle non plus, n'est pas d'origine chinoise. Et il y a des japonais qui s'appellent John. D'accord, sans doute pas beaucoup mais il y en a. Puis elle n'est plus embêtée quand le néo-zélandais estime sa tonicité musculaire, pour reprendre ses termes à lui. Il fait comme elle quand elle avait fait comme qui dirait pareil pour lui mais elle sous couvert de la médecine et lui sous couvert de la santé ce qui l'air de rien vise le même but, le bien-être n'est-ce pas, tout à fait.

- Ca me fait plaisir.

Qu'elle lui dit quand il lui dit ça et du coup ça lui fait doublement plaisir parce qu'elle aime bien sentir ses mains sur elle. Le truc c'est que ça rajoute aussi de la tension sexuelle entre eux alors qu'il est quand même très jeune et elle, moins. Serait-elle une "demie couguar" parce que vingt ans de moins qu'elle, à son âge, ça ne le ferait clairement puisqu'elle a bientôt trente-et un ans.

- Je pourrais te montrer mon appartement avant le boulot.

Parler de son fils, évoquer de le présenter à Asl et ainsi amener ce jeune homme chez elle pourrait sembler déplacé, pour ne pas dire cavalier mais en fait non parce qu'elle est attirée par lui mais pas pour du court terme même si c'est quand même mieux de commencer par apprendre à marcher avant de courir et donc à voir si deux personnes attirées l'une par l'autre s'entendent sous le même toit pendant quelques jours, semaines avant de parler de moyen terme et de long terme.

- Puis tu pourrais prendre une douche. Puis moi aussi. A tour de rôle ou plus si affinités.

Elle arrive à dire ça en gardant son sang-froid en disant ça, avec son coté charmeur et son sourire séducteur le plus envoûteur et comme ça semble un peu court, elle en rajoute une. Une couche. Expression.

- Et je pourrais décaler mes rendez-vous de la matinée, ou même de la journée ...

A ce niveau-là ça devient un report mais Asl a du comprendre que cette invitation est une invitation à une partie de jambes en l'air. Avant de se rendre compte qu'il est comme scotché à son téléphone portable avec un air très mais alors très sérieux.

- Il y a un problème ?

Alors ce n'est peut-être pas un problème mais de sur, ça le rend très sérieux et d'un coup aussi plus mature, ce qui n'est pas pour lui déplaire.

Le métier de journaliste demandait d'être disponible et n'avait pas vraiment d'horaires de bureau, surtout au cours d'une enquête devant aboutir à son premier article important dans sa jeune carrière, c'était le moins qu'on puisse dire à ce sujet. Le néo-zélandais se devait donc de lire tout message arrivant sur sa ligne, au cas où il s'agirait du message qu'il attendait depuis quelques jours. Il s'agissait en l’occurrence de ce message quand son téléphone portable vibrait dans sa poche. Le jeune homme le lisait avec la gravité découlant logiquement de l'importance même de cette lecture. Or, si d'aucun pourraient penser que toute son attention était orientée vers cette même lecture, Asl n'avait dans le même temps pas perdu une seule parole d'Olivia, laquelle était contente de lui plaire et lui proposait d'aller chez elle pour "faire la bête à deux dos". Scoop, même lui le comprenait mais il faut dire qu'ils s'envoyaient des signaux plutôt clairs en ce sens. Leur attirance mutuelle, des atomes crochus et une étrange impression chez Asl quand Olivia lui parlait de son fils, sauf qu'il allait devoir décliner son invitation.

"Je dois y aller, je dois retourner brièvement en Nouvelle-Zélande. Pour un article."

Le néo-zélandais précisait ce dernier point au cas où Olivia pense qu'il pourrait retourner au pays pour toujours ou pas loin. Bien sur, il en profiterait pour revoir ses parents.

"Ca n'est que partie remise."

Ajoutait-il avec un grand sourire pour faire comprendre à la belle brune qu'il avait entendu sa proposition certes non point indécente mais à tout le moins audacieuse même si elle avait choisi avec soin ... Pratiquement chacune de ses paroles.

"Je t'appelle dès mon retour, à bientôt et ne sois pas en retard pour ton premier rendez-vous de la matinée."

Un clin d’œil suivi d'un baiser déposé sur les lèvres d'Olivia puisque les au revoir étaient inclus et Asl était parti pour rentrer se changer et récupérer son matériel avant de filer à toute allure à l'aéroport.