je me ferai ton phare, ta lumière, si tu te perds. (irune)

Tu m'as jeté des sourires en coin
Balancé des signes jusqu'à la fin
Tout se passait dans nos yeux
Loin des autres yeux ennuyeux.

Ta journée, tu l'as passé chez toi, dans ta piaule, couchée, à lire, lire et encore lire, les cours beaucoup, des trucs sur internet aussi, t'as pas trop bougé, t'as pas eu la force, ni le courage, cette putain de maladie t'affaiblie, te ronge, hier t'allais bien, et ce matin, tu l'as senti en ouvrant les yeux, ton corps voulait pas réagir, t'étais comme KO, alors, t'as fais le moins de mouvements possible, ta mère t'as apporté le repas, tes cours, ton ordi, et elle est passé toutes les heures environ voir si ça allait, comme toujours, trop inquiète pour toi, plus inquiète que toi, parce que toi tu fais avec, t'as appris à écouter ton corps, s'il te dit non, tu forces pas.
Le pire, c'est que même sans bouger, à faire le moins d'effort possible, t'as pissé le sang, ta bouche à été ensanglantée pendant une heures en moins, et franchement, y'a rien de pire que d'avoir ce gout dans ta bouche, cette sensation et la douleur qui va avec, t'as parfois l'impression que tes dents vont tomber, mais non, juste une hémorragie de plus, ça dure un peu, et puis ça s'en va, au moins ça s'en va, contrairement aux bleus sur ton corps, les hématomes qui apparaissent partout, parfois petits, parfois énormes, aujourd'hui t'en à quatre ou cinq, un beau sur la jambe droite, un autre sur le flanc droite, un sur le bras gauche, et deux dans le dos, t'as le corps d'une boxeuse qui a prit une dérouillée.
t'as diner dans ta chambre, puis, t'as quitté ta chambre, descendant voir ta mère, la rassurer un peu, t'as ramené ta vaisselle, vous avez papoté, les cours, de ton cours à la maison demain après-midi, de toi, tu lui as dit que tu allais mieux, que tu allais bien ce soir, et puis, que tu allais te coucher, pour être en forme demain, énième mensonge qu'elle mettra pas en doute, t'es monté, t'as fermé ta porte, et puis t'es partie par la fenêtre après t'être changé, apprêtée pour ta sortie.
t'as du mettre presque une heure pour rejoindre le bar, une heure ou plus tu avançais et plus tu avais du mal, une heure à lutter, à trouver la force, te disant que tu faisait ça pour elle, pour la voir, elle, la belle Irune, ta petite amie, putain, t'as une petite amie, c'est dingue, t'y crois pas, t'es amoureuse en plus, alors, ça te donne la force, le courage, mais entre la chaleur et la distance, la prochaine fois tu prends un taxi.
t'es arrivé à destination, essoufflée, à bout de souffle, comme si t'avais courue, alors que t'as marché doucement, t'as soif, mais tu rentreras pas dedans, tu t'assois devant la sortie, portable en main, tu joues à garden scape, t'envoies des messages, t'attends que le temps passe, t'attends qu'elle sorte, et tu reprends ton souffle surtout, toi, la gamine en veste et en jean pour cacher tes bleus, toi, qui sens que ta tête tourne alors tu poses ton portable et tu fermes les yeux, soufflant doucement, inspirant doucement, non, tu veux pas, " me lâche pas...pas ce soir... " tu te parles à toi même, à ton corps, t'es faible bordel, tu le sens, t'es à bout, t'as soif, t'as chaud dans ta veste, t'es brillante tellement t'as chaud, mais tu veux tenir, pour toi, pour elle, pour vous, t'espère juste elle va te ramener un truc frais, et vouloir rester assise un peu avant de repartir, parce que la tu le sais, si tu te lèves tu tombes.

Quelques heures déjà que tu es derrière le comptoir, la soirée se passe plutôt bien pour toi et bat presque déjà son plein. Plus le temps passe et plus la température augmente dans l'enceinte de l'établissement, une chaleur similaire à celle d'un bel après-midi à Bowen sauf que là, le soleil est en train de dormir, laissant sa place à un jolie croissant de lune. Comme d'habitude la boite est remplie à cette heure-ci, ce qui veut dire beaucoup de clients qui viennent au bar, non pas seulement pour réclamer une collation mais aussi un petit sachet de beuh que tu fais passer discrètement contre quelques billets que tu glisseras bien vite dans tes poches. Ton patron n'en saura rien, jamais, tu l'espères en tout cas, pour une fois que tu n'as pas forcément l'envie de te faire virer. C'est la première fois qu'un boulot te plaît autant, tu essayes de pas tout foutre en l'air bien que ce soit plus fort que toi et qu'un jour ou l'autre, ton patron finiras par apprendre tes petites magouilles et ce boulot tu vas le perdre comme tout les autres. Bref, tu as les poches pleines, les clients défilent, tout va bien jusqu'à ce que petit à petit ils s'en vont, l'heure de fermeture qui approche à très grand pas. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, tu n'es même pas fatiguée, tu ne dors presque pas comme peuvent en témoigner tes énormes cernes parce que ouais ils sont bien visible, tu ne te maquilles quasiment jamais, tu restes au naturel la plupart du temps. Tu n'en a pas besoin, tu n'es pas narcissique, tu ne te trouves pas ultra canon mais le truc c'est que tu as très souvent la flemme et considère que c'est une perte de temps plutôt qu'autre chose. Plaire, tu en as rien à foutre, pas d'artifice avec toi quitte à avoir une sale tronche pour certains. En un instant, la boite devient déserte, il n'y a plus personne sauf toi évidemment et quelques uns de tes collègues qui vont tout nettoyer pendant que toi, tu te faufiles vers la sortie en prenant une bouteille de vodka au passage. Sans même avoir fait un pas dehors, tu pioches dans ton paquet de clopes qui n'en contient aucune d'ailleurs, juste quelques joints dont un que tu amènes entre tes lèvres et que tu allumes rapidement. Putain que ça te fait du bien. La fumée que tu souffles en relevant la tête, tes yeux qui se posent instantanément sur la silhouette d'une jeune femme au loin, assise sur un banc. C'est Maze, tu l'as bien évidemment reconnu. Un pas devant l'autre jusqu'à arrivée à sa hauteur, sourire aux lèvres. Tu es surprise de la voir, tu ne t'attendais pas à ce qu'elle soit là mais ça te fait plaisir. Comment ça se fait que tu es encore debout, toi ? Tu t'assois à côté d'elle, tu tires à nouveau sur ton bédo, pose ta bouteille à côté de toi avant d'approcher tes lèvres des siennes pour y déposer un doux baiser.  Qu'est-ce tu fous avec tout ça sur le dos là ? En parlant de son accoutrement, elle est sapé comme si on était en plein mois de décembre.

Tu m'as jeté des sourires en coin
Balancé des signes jusqu'à la fin
Tout se passait dans nos yeux
Loin des autres yeux ennuyeux.

T'attends, sagement, discrète comme toujours, les gens te voient pas, t'es pourtant assise face à la porte, en pleine lumière, mais t'as cet effet qui fait que tu passes inaperçue toi, tant mieux, ça t'évites les lourds, les gens bourrés qui viennent papoter, les idiots qui voudraient t'embêter, et puis, tout le reste. Tu te sens pas bien, vraiment, t'as mal au bide, t'as la tête qui tourne, tu sais pas trop si c'est temporaire ou si ça va te poursuivre ce soir, t'espère que ça va passer, parce que t'as pas envie que ça te gâche ta soirée, déjà que t'es dehors alors que tu devrais pas, ta mère va encore te passer un savon demain quand elle remarquera ton absence.
Le vertige passe, tu te sens mieux, tu souffles, tu te remets bien, droite, sourire aux lèvres, c'est cool, tu te dis que la soirée va être à peu près normale, enfin, tu croises tout ce que tu peux croiser pour que Irune n'ai pas envie de courir ou autre chose, t'espères vraiment qu'elle va être claquée et que votre soirée va se résumer à se câliner et à papoter, mais tu l'as connais, et puis, faut encore rentrer chez toi ou chez elle, et tu le sais, c'est pas la rue d'à côté.
La voila, tu la vois arrivé, joint, bouteille d'alcool, tu soupires, ouais, les opposés s'attirent c'est clair, tu t'en fous en fait, elle est libre, elle fait ce qu'elle veut, t'es personne pour dicter sa vie, tu l'aimes comme ça, un peu en dehors des clous, marginale, mais tout dans le bon sens, même si clairement, t'aimerais qu'elle soit moins dans l'excès, mais tu dis rien, parce que c'est récent, parce que c'est son truc, et que toi, tu penses ce que tu veux, sans pour autant vouloir lui en parler, c'est juste que l'odeur de cannabis sur tes fringues c'est pas cool, ça pu et ton entourage pourrait imaginer des trucs.
" je voulais voir une belle serveuse, c'est pour ça ! " Elle vient près de toi et t'embrasse, rapidement, le genre de petit baiser sympa, mais qui veut plus dire salut que quoi que ce soit, pas grave, tu t'en contentes, tu souris, tu rougis même, et puis, elle parle de ton look, c'est sur que vu la chaleur écrasante, t'as pas du tout les fringues qui faut, mais tu peux pas lui dire que tu caches tes bleus, tes hématomes sur ton corps, elle sait rien de ta maladie, elle s'en doute même pas, alors, tu vas mentir encore, trouver une parade, jouer la fille qu'a pas chaud, alors que putain, t'es en nage, tu brilles de chaleur, t'as qu'une envie c'est de prendre une douche froide. " Fait pas si chaud ça va ! " Tu hausses les épaules, la regardant, bizarrement, ouais, tu vois flou, et merde, alors, tu tournes la tête, regardes des passants, enfin, des passants flous, tu souris, plissant les yeux pour que ça revienne, " Ils ont des trucs sans alcool dans ton truc ? j'aimerais bien un soda s'il te plait ! " Si tu lui dis que t'as soif elle va te tendre sa bouteille d'alcool, et, t'en bois pas, tu peux pas, tu tournes à nouveau la tête, la regardant, même si tu vois presque rien, tu vois la forme de son visage et tu souris, tendrement, les yeux doux, ça va marcher, tu vas l'avoir ta boisson.

Tu as tout sauf l'impression de bosser lorsque tu te retrouves derrière ce comptoir. Aurais-tu enfin trouvé un boulot qui te plaît vraiment ? Peut-être, ça ne t'empêche pas de risquer ta place chaque soir avec tes petites manigances. Te faire virer, c'est bien la première fois que ça ferait réellement chier. Tu n'as pas la moindre envie de perdre ce job et tu n'as pas non plus l'intention de faire passer tes sachets à qui les voudras. Ce soir, tu es contente, la soirée à été bien plus que bonne, tu t'es bien rempli les poches et il va falloir que tu comptes la petite liasse que tu caches dans tes poches. L'argent, ça te fait sourire bêtement. Il suffit que tu aies quelques billets dans les mains pour qu'un sourire se dessine sur ton visage marqué par la fatigue. Dormir, ce n'est pas pour toi, évidemment, tu restes humaine alors il arrive quelquefois que tu t'écroules comme une merde, que tu dormes pendant plusieurs heures mais la plupart du temps, tu veilles, on ne sait jamais si un client t'appelles au beau milieu de la nuit pour te réclamer sa dose. Jamais sur messagerie lorsque l'argent t'appelle. Tu t'enfumes le crâne, tire une fois de plus sur ton joint, la fumée que tu souffles volontairement au visage de Maze, histoire de l'emmerder un petit peu. Tes yeux qui se posent sur elle, un sourcil que tu hausses en l'écoutant. Il ne fait pas si chaud qu'elle dit, tu pouffes de rire en venant saisir la bouteille de vodka que tu as dérobée en sortant du night club. Tu n'as bu que de l'eau pendant toute la soirée, c'est le moment de te faire plaisir alors tu ôtes le bouchon et aussitôt le goulot rejoint tes lèvres, tu prendras une bonne gorgée avant de refermer la bouteille que tu gardes en main. Qu'est-ce t'as ? que tu lui demandes en croisant son regard. Mens pas, tu baignes dans ta sueur là. Une main qui se pose sur Maze pour tirer doucement sur sa veste. Enlève ça ! Tu n'as pas envie qu'elle fasse un malaise ou quoi, il fait nuit certes mais la température n'a pas tant chuté et il n'y a même pas de vent ou peut-être que si, tu ne le sens pas en tout cas. Elle n'a pas envie de se débarrasser de sa veste, toi, tu insistes, tu coinces ton bédo entre tes lèvres et d'une main, tu baisses sa fermeture éclair, elle ne te laisse pas faire, tu finis par abandonner. Ok, très bien mais t'as pas intérêt à clamser alors. C'est quoi son problème ? Putain, tu savais qu'elle était bizarre mais là, elle atteint un autre niveau, un niveau bien au-dessus du tien. Non mais tu te fous de ma gueule là ? Aucune motivation à retourner au nightclub et pourtant tu te lèves en roulant des yeux, tu souffles, tu n'as pas envie mais tu y vas quand même en laissant ta bouteille sur le banc. En revenant, tu as une petite idée en tête. Tiens princesse ! La prochaine fois, tu lèves ton cul. Le choix a été très vite fait, tu lui a pris un coca. Si elle la veut, elle va devoir faire quelque chose pour toi. Tu fais mine de vouloir lui donner puis tu lèves ton bras au dernier moment, quand elle essaye de la prendre. Pas si vite mademoiselle, si vous la voulez, il va falloir vous mettre un peu plus à l'aise. Qu'est ce que ça lui coûte ? Absolument rien. Elle est têtue mais est-ce qu'elle le sera autant que toi ?

Tu m'as jeté des sourires en coin
Balancé des signes jusqu'à la fin
Tout se passait dans nos yeux
Loin des autres yeux ennuyeux.

Elle est pas aveugle, contrairement à toi, ça y est, tu vois plus rien, putain de maladie, ta vision se trouble, comme ça, t'as chaud, t'es en mal, tu le sens, tu peux pas bouger la, faut que tu restes assise, faut que tu récupères, elle, elle le voit bien, elle va se poser des questions, vouloir des réponses, meilleures que dire qu'il fait pas chaud, alors que clairement, tout le monde pourrait vivre à poil tellement c'est étouffant dehors. Alors, dans ta tête ça tourne, c'est pas seulement les vertiges qui te reprennent, mais tu cogites, faut lui dire, tu dois lui dire, mais t'as peur, tu flippes, elle est la meilleure chose qui te soit arrivé depuis un an, la seule bonne nouvelle quand tu te lèves les matins, la seule chose dont t'as envie, voir sa tronche et son doux sourire.
" J'ai rien c'est bon, j'ai juste trop marcher je crois ! " Difficile à croire que t'as trop marché, toi celle qui faisait de la gym et du basket et d'autres sports, mais ça elle le sait pas, elle tente de te débarrasser de ta veste, tu refuses, tu veux pas, qu'elle voit tes bleus, ta peau meurtrie, tes tâches sur ton corps, tu veux pas qu'elle s'inquiète, qu'elle pense qu'on te frappe, alors que c'est juste ta maladie qui te ronge. Tu le sais, t'as chaud, t'aimerais quitter cette veste et souffler, enfin, mais non, tu veux pas, t'es têtue, idiote aussi, suffirait de lui dire putain, mais tu veux pas, t'as peur de la perdre, t'as peur qu'elle s'en aille. " S'il te plait !!! " Elle craque, t'es soulagée, tu vas pouvoir te rafraichir, alors, quand elle part, tu respires, tu plisses tes yeux encore et encore, tu veux revoir autre chose que des formes, mais ça revient pas, et pourtant, tu vois sa silhouette arriver, et quand tu tends le bras pour viser ce que tu penses être ta boisson, elle la retire et t'exprime son idée, tu soupires, ouais, sans gêne, tu râles presque, putain elle est têtue aussi, tu hausses les épaules, tu te refermes un peu sur toi, puis, comme t'as trop soif, tu vas céder, si tu te rafraichie pas tu vas tomber, tu le sais.
" Ok c'est bon, mais t'inquiètes pas d'accord ? c'est rien... " Tu ouvres ta veste, puis tu la retire doucement, avec du mal, t'as mal partout, et enfin, tu respires, tu sens l'air, il est frais tellement t'as chaud, tes bras fins marqués, des bleus gros comme des mains, au niveau d'une épaule et sur un avant bras, tu poses ta veste près de toi, tu la regardes, gênée, ouais, mais t'as moins chaud, et elle a une belle vue sur ton débardeur d'où elle est. " Voila, je peux avoir mon soda s'il te plait ?! " Tu souris, tu la regardes, même si tu la voit pas, ta main se relève vers elle, tu as la bouche sèche, les bras brillants comme toi tellement t'as chaud, le pire c'est le jean, t'as l'impression qu'il est aussi chaud que l'air ambiant, tu souris, la regardant sans la voir, la main tremblante, c'est dur pour toi de lever le bras comme ça.

Ce n'est pas pour tout le monde que tu aurais fait le déplacement, clairement, tu as été prendre une canette que tu n'as bien évidemment pas payer sous les yeux de tes collègues qui de toute façon ne diront pas un mot puisqu'ils ont l'habitude également de se servir sans trop demander l'autorisation au préalable. Un rictus au coin des lèvres en venant te mettre juste en face de Maze, canette dans une main, ton joint que tu récupères avec l'autre en soufflant la fumée vers le ciel. Tu ne cèderas pas, elle est mignonne, a certainement l'habitude qu'on lui dise oui tous le temps mais avec toi ce ne sera pas le cas. Vous ne faites pas partie de la même classe social, vous avez toutes les deux vécues différemment et pourtant vous êtes là, réunis au beau milieu de la nuit, des sentiments qui se développent de ton côté comme du sien. Une petite histoire qui commence, qui n'est pas prête de finir en tout cas tu l'espères. Une chose est sûre, tu restes toi-même, tu ne comptes pas changer et si elle est toujours là, c'est qu'elle t'aime comme ça, pour ce que t'es, difficile de t'aimer pour ce que tu as étant donné que tu n'as rien contrairement à elle qui semble avoir une belle vie, du fric à te plus trop savoir quoi en faire. Jamais, tu pensais un jour pouvoir ressentir quelque chose pour une bourge, encore moins avec cet écart au niveau de votre âge. Tu ne comprends même pas comme est-ce possible, juste tu profites et c'est tout. Les yeux rivés sur Maze, ton joint qui se consume peu à peu, que tu jettes ensuite sans même regarder où est-ce qu'il atterrit. Tu auras finalement ce que tu voulais, Maze retire lentement sa veste en te demandant de ne pas t'inquiéter ce qui provoque l'effet inverse, ça t'intrigue. Quoi ? Qu'est-ce tu.. tu te stoppes net, tu fronces les sourcils lorsque tu obtiens ta réponse sans même qu'elle aies eu besoin d'ouvrir la bouche. Sa peau mate marqués par un bon nombres de bleus qui passent de ses bras jusqu'à ses épaules. tu commences à bouillir de l'intérieur, à voir rouge, tu en oublies même de lui filer sa canette. Putain de merde. C'est qui ? Dit-moi qui t'as fait que j'aille le buter ? Tu te poses des questions, forcément. Est-ce c'est sa mère qui la bat ? Elle ne te porte pas dans son cœur, possible qu'elle se venge sur sa fille. Votre relation, elle ne la voit pas d'un bon œil. Doucement, tu attrapes son bras droit, tu glisses tes doigts tout le long en passant sur ces ecchymoses puis tu la relâches en posant ton regard dans le sien. C'est ta mère c'est ça ? Ton père peut-être ? Lui, tu n'as pas le souvenir de l'avoir déjà croisé donc tu ne sais pas vraiment comment il est ni même comment il aurait réagi en apprenant pour toi et Maze.