Je suis une battante. Feat mon frère adoré, zak.

Accident que je n'ai pu évité, la voiture ma percuté de plein fouet. J'ai des souvenirs vague de ce moment, merci commotion cérébral. Je me rapelle de mettre échoué dans les bras de enzo, le reste des échos de voix, des bruits, des pleurs. Mon frère me tenant la main, me parlant, me demandais de me réveiller, il était temps, étant dans le coma depuis jeudi, ce qui fais presque deux jours. Soulevant mes paupières lourdes, yeux qui me font mal, le corp en entier je dois avouer. La lueur d'espoir et d'amour dans les yeux de mon frère est merveilleux. Ques.. quesqui c'est passé.. voulant me relever de mon lit, douleur atroce. Ahhhh, outch, merde, larme qui coule le long de ma joue, touchant mon corp ou la douleur ce trouve. Je crois que je vais devoir rester tranquille pour un moment, essayant de paraitre forte. C'est toi qui va être content, tu pourras arrêter de t'inquièter pour moi, même si tu fais des trucs presque pire dis-je souriante. C'est ça l'amour entre une soeur et son frère, j'ai de la chance quand même.

Je commençait sérieusement à developper une aversion pour ces murs blancs aseptisés. D’abord ils avaient retenu l’amour de ma vie des mois durant, et voilà qu’ils accueillaient aujourd’hui ma petite soeur. Hope et moi n’avions pas grandi ensemble, j’étais déjà adolescent quand j’avais appris l’existence de cette petite soeur, née d’une infidélité de mon père qui, pris de passion pour son métier de fleuriste, avait du un jour vouloir imiter les bourdons et butiner où le vent l’avait porté. Si apprendre cette histoire ne m’avait pas plu à l’époque, je n’en avais jamais tenu rigueur à ma petite soeur qui, elle, n’y était pour rien dans tout ça. Et puis…j’avais si souvent demandé une petite soeur à mes parents que j’avais vu cette petite comme un cadeau. En devenant adulte, Hope et moi nous étions soudés, malgré notre différence d’âge, et elle m’avait rejointe à Bowen, pour mon plus grand bonheur. Aujourd’hui, toutefois, c’était un autre sentiment qu’elle plaçait dans mon coeur de grand frère. Lorsqu’on m’avait reporté son accident, que j’étais tombé sur les images à la télé, j’avais ressenti la plus grand peur de ma vie. J’attendais dans sa chambre depuis plusieurs heures qu’elle ouvre les yeux, comme je l’avais fait des dizaines de fois pour Beth lorsqu’elle était dans le coma. Puis, lorsque sa voix parvint à mon oreille, je me redressai brusquement pour m’avancer jusqu’à elle.
— Hope ? dis-je bêtement.
Je n’osai pas la touchai, et l’émotion était perceptible dans ma voix.
— Tu…t’as eu un accident. En moto.
L’accident sembla lui revenir brusquement puis qu’elle me jura qu’elle allait rester tranquille.
— Putain, Hope, tu m’as foutu la trouille !

C'est fou le sentiment que tu recent quand tu es dans le coma, les voix, te voir presque sur ton propre toi, mais sans pouvoir bouger ou parler. J'entendais tout ce qui se passais devant mon corps qui ressemble endormie, c'est ce qui me donnais la force de ne pas s'ombrer, l'amour, les souvenirs qu'ils t'évoquent, tous en fait. Je sais que mon grand frère est déjà passé par la avec sa copine, je lui refait revivre ce cauchemard, je me sans mal, mais ce n'est pas de ma faute non plus. Finalement je reviens à moi, la lumière aveuglante, mal de crâne, corps qui n'est plus que douleur vive, je parvient à prononcer quelques mots. Ah oui mon accident, le flash back me reviens brusquement que je fermis les yeux instinctivements. Tranquille mon nouveau mot presque préféré, not. Je me penche la tête de hônte, mais de tristesse face a ses mots. J..je suis.. désolé.. je voulais pas te faire peur, larme qui coule le long de ma joue. Je suis là, maintenant je ne te lâche plus et je veux mon câlin. Sous mes airs de bad ass, j'ai un coeur de nounourse que je ne montre pas à tous, mais avec mon frère je me lâche. J'ouvre les bras pour l'accueillir, grimaçant de douleur en même temps, mais je m'en fou. Je veux le réconforter, comme que j'ai besoin de ça, parce que j'ai eu peur, très peur. Vous m'avez ramenés avec vos mots, vous m'avez donnez la force de me battre, pleurant a chaude larme.

Je détestais cette endroit, je détestais ses murs blancs, impersonnel et froid, je déstetais les odeurs, je détestais les bruits, le brouhaha ambiant, je détestais tout. Pour la bonne et simple raison que tout cela me ramenait à de mauvais souvenirs…et la raison qui m’amenait dans cet hopital n’était pas plus douce. À croire que j’avais pris l’abonnement pour voir souffrir mes propres. Je n’étais pas quelqu’un de défaitiste, bien au contraire. En temps normal, j’étais le bout en train, l’optimiste exacerbé, j’étais toujours de bonne humeur et avait à chaque fois, dans chaque situation, le mot pour rire…malgré tout, les évènements qui s’enchainaient dans ma vie, ces derniers temps commençait à rogner tout ça petit à petit. Je ne voulais pas flancher pourtant, je me l’interdisais.
Ma petite soeur avait eu un accident, on m’avait prévenu par téléphone puis j’avais vu les images de l’accident à la télé. C’était un miracle qu’elle soit encore en vie. 90% des motards n’ont pas cette chance. La majorité, pour ne pas dire la totalité, des accidents de la route sont mortel pour les motards, en particulier des accidents de cette ampleur. Et s’ils survivaient, ils avaient des séquelles, à vie. Je priais fort la bonne étoile de ma soeur pour qu’elle s’en sorte indemne.
Elle s’était réveillée, c’était déjà une bonne chose, et plutôt vite en vérité, ce qui me laissait espérer le meilleur. J’étreignis ma soeur, en essayant de la ménager et surtout de ménager ces côtes cassés. Je n’avais pas envie d’empirer son état.
— Rien de tout ça n’est de ta faute…et je n’ai jamais douté de ta force, petite soeur.

J'ai eu de la chance dans ma malchance, c'est évident que j'aurais pu mourire. J'aurais pu être encore plus mal en point, mes organes auraient pu être perforé, avoir besoin de chirurgie, être dans le coma et être en mort cérébral. Tout c'est passé si vite, la peur qui ma percuté de plein fouet comme cette voiture. Je voulais me montrer forte, mais je m'écroulle comme une gamine. J'ai besoin d'être rassuré, besoin d'amour, de sécuriter, de savoir que tout va bien aller maintenant. Il se fait doux pendant notre câlin, j'apprécie, mais ce n'est pas suffisant. Je sais bien.. j'espère je me suis battue de toute mes force pour revenir parmis nous ! Je suis trop jeune pour mourire. Dis.. tu veux bien te coucher à côter de moi, j'ai besoin de câlin, me sentir en sécuriter. Quoi de mieu qu'être en sécurité dans les bras de son grand frère, même si nous avons pas la même mère. Parlant de mère, je réalise que je sais même pas s'il sont au courant. Est-ce qu'il ont avertie les parents ou tu es le seul au courant ? J'espère que s'il le savent que ce n'étais pas en regardant la télévison. Je vois déjà les sermons arriver, même si en fais d'erreur elle n'a pas à parler. Je n'ai même pas regardé mon téléphone, si j'avais eu des message ou appelle, ni même s'il fonctionne encore. Je tend le bras vers mon portable pour voir qu'il est craqué, mais fonctionnelle, mais trop mal je le laisse finalement là. J'ai tout mon temps pour le regarder, je ne vais pas sortir toute suite de l'hôpital.

Elle nous avait fait peur, c’était certain. Quand j’avais eu le coup de téléphone des urgences, quand j’étais tombé, après coup sur les images de l’accident, j’avais cru faire moi-même une attaque. Beaucoup de choses s’étaient bousculer dans ma tête, un amalgame de plein d’élèments désagréable que j’aurais préféré ne pas faire ressurgir à la surface, des cicatrices qui s’était rouvertes, et la peur surtout. La peur qui prédominait. Car on m’avait laissé dans flou quelques heures, exactement comme on me l’avait fait lorsque Beth avait eu son accident, près d’un an plus tôt.
— Comme tu l’as dis, on a eu beaucoup de chance, dis-je en serrant la main de ma petite soeur.
Je m’étais senti tellement impuissant alors qu’elle était dans le coma. Là aussi, cela m’avait rappeler l’épisode atroce que j’avais vécu avec la femme que j’aimais. Cette impression était horrible, ne rien être capable de faire. Etre dans l’attente…il n’y avait rien de pire. Je relevai le nez lorsque ma soeur me posa une question et chassai du même coup les pensées noires.
— Je pense que ta mère a été mise au courant oui…pour Papa…je ne crois pas. Mais je peux lui envoyer un mot si tu veux.

J'essais de ne plus y penser, je veux éviter ces flashback de souvenir qui me vienne en tête quand j'y pense. Je veux seulement profiter du moment de me savoir en vie, même si ma convalescence va être difficile. Je suis forte j'y arriverais et en plus j'ai plein de gens autours de moi pour m'aider même si j'aime pas demander de l'aide. Mon grand frère est là, je me sans mal pour lui de lui faire vivre cela de nouveau mais ce n'étais pas prémidité. Je veux le rassurer autant que pour moi-même. De la chance c'est peux dire mais son contact me fais du bien., alors je lui souris. Question qui me passe en tête les parents, je me demande s'il sont au courant et comment il l'ont apprit. Je vais essayer de lui téléphoner un peu plus tard, une fois sortie, pour papa si tu crois qu'il devrait être au courant je te laisse faire. J'ai pas vraiment envie d'entendre plein de reproche même si ce n'est pas de ma faute. Je ne vais pas arrêter la moto, il en est pas question, d'ailleur je vais devoir aller la chercher. Tu peux regarder avec le médecin si je peux sortir ce soir ? J'ai faim et j'ai envie de retrouver mon lit. J'aime plus trop cette endroit même si c'est en partie grâce à ça que je suis vivante, n'enpêche ce n'est pas chez moi.