We're young so let's set the world on fire (charlo)

Cette époque remontait à sept années. Elle était encore immature Charlie, lorsqu'elle avait rencontré Milo. Sa vie était instable et ses responsabilités lourdes pour une fille de 21 ans. Son frère enchaînait les séjours à l'hôpital et ses études de physique cantique prenaient une place immense dans son quotidien. Alors quand elle devait rejoindre son père à Bowen, elle y trouvait une échappatoire avec Milo. Encore plus lorsqu'il filait sous ses draps. D'ailleurs leurs soirées se ressemblaient quasi toutes. La maison du père Keynes était la plupart du temps vide. Ils profitaient donc bien souvent de se retrouver dans la chambre de la blonde. Après une partie de jambe en l'air, ils discutaient longtemps. Puis il finissait par s'embrasser, beaucoup, à s'échauffer jusqu'à l'acte. Et de nouveau, une fois épuisés, ils conversaient une grande partie de la nuit. Parfois un joint d'herbe les emmenait loin dans leur discussion.

Cette nuit chaude d'été avait poussé Charlie à se balader à demi-nue, réveillant très vite leur désir d'unir leurs corps. Alors que tous deux venaient d'atteindre l'ultime orgasme, ils s'écoulèrent sur le lit le temps de reprendre leur souffle. Elle jeta un oeil au corps nu de Milo. Putain Milo! La capote a craqué! s'exclama-t-elle en désignant son entrejambe. Devant le regard paniqué et de stupeur de Milo elle commença à éclater de rire. Je rigole! lui dit-elle en s'approchant de lui pour le câliner et se faire pardonner de sa mauvaise blague.

@Milo Putskowski ♡

Dans cette période de ta vie, tu étais encore un jeune innocent et insouciant. Cela ne faisait que très peu de temps que tu étais à Bowen, tu venais juste de finir tes études et de te lancer en freelance dans la photo. Et tu avais la meilleure des compagnies près de toi. Certes, elle n’était pas tout le temps, voguant aussi vers Sydney de temps en temps, mais elle était là souvent. Charlie et toi vous étiez tous les deux en osmose. En général, vous vous retrouviez chez le père de Charlie, car ton appartement était toujours habité et il y avait toujours du monde contrairement à la résidence des Keynes. Cette soirée là, elle ressemblait à tant d’autres. Après une partie de jambes en l’air, l’orgasme était atteint son summum, vous repreniez votre souffle chacun de votre côté du lit. Jusqu’à ce que la blonde te dit que la capote avait craqué. « Quoi ? Non, non, c’est pas possible, non non non ! » dis-tu en commençant à paniquer en regardant ton entrejambe sous la couette. Tu voyais pas grand chose dans le noir mais tu voyais qu’elle se moquait de toi. Alors tu baissais la couette et tu la regardais rire en faisant la tronche. « Ahahahahah, t’es une meuf vachement drôle toi ! » dis-tu avec un air de reproche. Jamais tu ne lui en voudrai pour ça, t’aurai pu faire la même blague toi aussi faut dire. « Imagines c’est vrai, imagines tu tombes enceinte et y’a des… des mini-nous » dis-tu en te penchant sur la table de nuit de ton côté. Tu avais laissé un pétard et un cendrier à côté. Tu pris soin de te relever un peu et de poser le cendrier entre vous avant d’allumer le joint. « Le pauvre gamin » dis-tu en imaginant un enfant de vous, avant de rire.

Tandis que Milo retrouvait doucement son souffle, Charlie ne lui laissa pas de répit pour reprendre ses esprits. Elle lui fit croire que le préservatif s'était rompu. Sa tête valut le coup. Prise d'un fou rire, elle se glissa lentement jusqu'à lui. C'était drôle! T'aurais vu ta tête "quoi non, non, c'est pas possible" imita Charlie avant d'éclater de rire, de nouveau. Elle reprit son sérieux que lorsque Milo fit planer la perspective de "mini-nous". Charlie s'adossa sur le côté, l'observant avec un mince sourire. Très juste remarque. On a une chance sur cinquante-huit d'avoir des jumeaux. lui rappela-t-elle en pointant ses doigts sur sa tempe comme si elle avait un pistolet imaginaire. Autrement dit, c'était loin, très loin ce qu'elle désirait. La Charlie de l'époque n'avait pas autre objectif qu'obtenir son doctorat et cette unique raison suffisait pour ne pas vouloir tomber enceinte. Ce n'était pas le moment de l'envisager, que ce soit dans un avenir proche ou lointain. Elle n'était d'ailleurs pas la seule à partager cet avis. Ni l'un ni l'autre n'était prêt à assumer une telle responsabilité.  Charlie préférait en rire et pour cela encore, ils étaient sur la même longueur d'onde. Au moins il aurait hérité de tes gênes, il serait canon. Et intellectuellement doué, comme sa mère. lui dit-elle en lui prenant le joint des mains pour tirer dessus à son tour. D'un œil complice elle le lui rendit aussitôt.

La blague qu’avait fait Charlie ne t’avait pas fais rire sur le coup. Tu avais imaginé des mini-vous se trimballer partout en courant dans la maison des Keynes et ça, t’étais pas prêt. « Tu joues avec mes nerfs, gamine » dis-tu alors qu’elle se moquait de toi. Tu boudais quelques minutes avant de prendre le joint sur le rebord de la table de nuit. « Des jumeaux, encore pire » dis-tu avec une voix dramatique. C’est vrai que c’était fort probable que vous ayez une paire d’enfant si ça devait arriver car Charlie avait un jumeau et c’était assez répandu dans sa famille, et le gêne vient souvent de la mère. Tu allumais le pétard, et tu prenais quelques inspirations dessus pour qu’il soit bien allumé. Tu laissais la fumée envahir tes poumons, chose qui te manquera dans quelques années. Alors que la blonde te dit que l’enfant que vous auriez ensemble serait beau comme toi et intelligent comme elle, tu t’étouffais avec la fumée. « T’as cas dire que j’suis con aussi pendant qu’on y est » dis-tu en riant avec la jeune femme. Elle te prenait le joint des mains pour fumer quelques baffes avant de te le rendre. Alors qu’elle recrachait la fumée, tu inspirais cette dernière avant de poser tes lèvres sur les siennes. « En tout cas, il serait aussi beau que toi et aussi intelligent que toi » dis-tu avant de reposer une seconde fois tes lèvres sur les siennes. Tu te reposais à ta place en pensant à cette idée d’enfant que tu balayais de ton esprit. « Mais on est trop jeune pour avoir des enfants, t’façon. ET J’EN VEUX PAS » dis-tu pour être clair avec la demoiselle; De toute façon, t’étais pas assez mature pour avoir un avis là dessus.

Paniqué, Milo n'afficha pas le moindre sourire à la blague de Charlie. Elle, riait aux éclats. Après une tentative de câlins pour se faire pardonner, Charlie s'allongea sur le lit. Le préservatif était resté bien évidement intact, donc aucune chance que la jeune étudiante tombe enceinte. Cette dernière ne peut s'empêcher de renchérir et lui faire remarquer qu'ils risquaient d'ailleurs d'avoir des jumeaux. Face au ton dramatique de Milo, Charlie se mit de nouveau à rire avant de le taquiner sur la génétique de leur potentiel enfant. Beau comme lui, intelligente, comme elle. T'es con pouffa de rire Charlie qui attrapa le joint des mains de Milo. Elle le regarda avec un air attendri et repoussa la fumée qu'il inspira pour ensuite poser ses lèvres sur les siennes. Savourant ce geste, elle perdit fil de la conversation. N'importe quoi. Cette fois elle accompagna leur baiser en posant la main sur sa joue. Affichant un mince sourire, Charlie se laissa tomber sur son oreiller, la tête ailleurs. Un profond sentiment de bien-être lui envahit le corps entier. Milo clamait haut et fort qu'il ne voulait pas d'enfants et cela ne lui dérangeait pas bien au contraire elle partageait cet avis. J'en veux pas non plus. Je sais même pas si j'en voudrais dans quelques années. admit Charlie, les yeux levés au plafond. Quand elle envisageait à l'avenir, elle se voyait surtout comme une physicienne aux théories reconnues. Son seul objectif pour le moment était de décrocher son doctorat et elle ne voulait clairement rien d'autre dans sa vie. Elle pencha son visage sur le côté et observa du coin de l'oeil Milo. C'était un beau garçon, drôle, sans prise de tête, et elle l'appréciait assez pour dire qu'elle s'était même attachée à lui. Elle ne dirait pas qu'elle est amoureuse car elle ne savait rien de l'amour et c'est sans doute pour cette raison qu'elle ne se projetait pas. Naïvement Charlie espérait que les choses ne changent jamais entre eux.

La blague de Charlie ne t’avait pas du tout fait rire. T’avais à peine 20 ans, t’étais encore totalement inconscient et surtout tu n’étais pas encore mature pour avoir des enfants. T’en aurai surement jamais d’ailleurs. Parce que bon, faudrait que t’apprennes à t’occuper de toi avant de t’occuper d’un tout petit être. « Non, j’suis réaliste » dis-tu en hochant la tête. Pour toi, elle était la plus belle personne sur cette terre. Ta Charlie, ta chérie, ton amoureuse, ta petite amie. Même si vous vous amusiez plus au lit qu’autre chose, tu éprouvais beaucoup de sentiment fort pour elle. Tu reprenais ton pétard avant que la blonde ne repose une fois de plus ses lèvres sur les tiennes. T’étais assis sur le lit, la tête contre la tête de lit, à savourer ton joint tout en observant la fille à tes côtés. « Au moins, on est d’accord là dessus » dis-tu en soufflant la fumée en dehors de tes poumons. La cigarette magique se terminait, tu posait la fin dans le cendrier avant de t’allonger aux côtés de ta petite amie et de la prendre dans tes bras. «Tu crois qu’on peut passer toute notre vie à fumer des pétards et à faire l’amour dans ce lit ? » demandas-tu avant de rire légèrement. Tu avais lancé ton entreprise récemment, et ça ne marchait pas super bien, forcément. C’était le début des emmerdes, comme tu disais souvent. Mais c’était aussi le début de ta vie dans le monde du travail et tu trouvais ça effrayant. Tu préférais rester là, avec Charlie dans tes bras, à ne rien faire de tes journées.

Elle n’était pas peu fière de sa blague, Charlie. Surtout qu’elle n’avait aucunement l’attention d’avoir des enfants, que ce soit avec Milo ou n’importe qui d’autre. Pour le moment ce qui lui importait étaient : ses études et le bon temps qu’elle passait avec Milo. « Dis pas de bêtise, bébé » lui dit-elle en français, souriante, les yeux brillants. Après plusieurs inhalations elle commençait à planer. « On n’est d’accord sur plein de choses » lui fit remarquer la blonde. Alors qu’il l’accueillait dans ses bras, elle posa sa tête contre son torse. Apaisée, elle l’écoutait plaisanter concernant leur potentiel avenir. Fumer des joints et faire l’amour, c’était un très beau projet. « Mon père serait furieux de te retrouver dans mon lit » répondit Charlie avec un petit rire. Le père Keynes, si minutieux par son image et encore plus à celle de sa fille studieuse, tomberait dans les pommes. Elle invitait Milo chez son paternel uniquement lorsque ce dernier n’était pas présent. Et comme il n’était presque jamais là, Charlie invitait son petit ami très souvent.  Elle releva le menton et regarda affectueusement Milo. « Mais je laisserais toujours la clé du garage sous le paillasson pour toi. » promit-t-elle en haussant brièvement les sourcils, un air malicieux sur son visage.  « Je trouverais ça excitant de te cacher sous mon lit ou dans mon placard. » En dehors de ses études, la jeune Charlie était insouciante. Elle aimait ce qu’elle vivait avec Milo : c’était léger, plein de tendresse avec un sentiment constant de plénitude. Elle se blottit un peu plus dans bras, heureuse d’être enveloppée de sa chaleur.

Les enfants c’était pas du tout dans tes projets et puis avec le style de vie que tu arborais, c’était impossible d’en avoir. T’étais même pas responsable de toi-même alors t’occuper de quelqu’un d’autre c’était une mauvaise idée. Le doux son de la voix de Charlie en français te faisait sourire. « C’est pas des bêtises » dis-tu alors dans la même langue que la jeune femme. C’est vrai que vous pourriez parler ensemble en français tout le temps mais l’anglais primait dans vos conversations. Votre langue maternelle vous servez pour que les autres ne comprennent rien à vos conversation, on va pas se le cacher. C’est vrai que vous étiez d’accord sur pas mal de chose, mais au moins ce sujet là. C’était important pour toi de le savoir. « Oh, je pense que je finis en charpie s’il me trouve là » dis-tu en mimant un visage apeuré. Mais c’est vrai, t’étais pas trop le genre de mec que monsieur Keynes voulait pour sa fille. T’étais même tout le contraire de ce gars là. La tête de Charlie sur ton torse, tu balayes doucement ses cheveux de tes doigts. Tu te sentais comme invincible, l’homme le plus heureux du monde. Tu ris légèrement à sa phrase. « Je sais pas si j’aimerai me retrouver coincer dans ton placard » répondis-tu à la jeune femme. Et puis tu t’abaissais vers son visage pour déposer un baiser sur ses lèvres. « Mais je pense que ça m’exciterai aussi » dis-tu dans un murmure avant de te remettre dans ta position initiale. Cette relation était belle, et t’avais aucune envie qu’elle se termine. Charlie t’apportait tout ce dont tu avais besoin : de l’amour, de la tendresse et un échappatoire à la vie réelle.

Le français de Milo la fit sourire. « T'es trop sexy quand tu parles français! » lui dit-elle accompagnée d'un éclat de rire. Elle le lui disait pour la énième fois et ne se lassait pas de l'entendre parler dans leur langue maternelle. Ils s'amusaient surtout à l'utiliser pour ne pas se faire comprendre des autres, et cela finissait bien souvent en fou rire. Dès le départ une complicité s’était installée tout naturellement entre eux et depuis cette entente ne les quittait plus.   « T'inquiètes pas ça n'arrivera pas. On prend bien nos précautions. » s'amusa de sous-entendre Charlie. Ils faisaient beaucoup l'amour mais se protégeaient à chaque fois, à côté de ça, elle prenait la pilule. En ce qui concerne les visites nocturnes de Milo, elle s'assurait que son père ne vienne pas à les surprendre. Comme ce dernier était bien souvent en voyage d'affaires, il restait absent durant plusieurs jours et parfois semaines. Cela leur permettait de se voir plutôt souvent, et elle de souffler et de quitter la pression de ses études à Sydney.

Dans les bras de Milo, la jeune Charlie se sentait divinement bien.  Elle savoura ce baiser rapide et reposa sa tête contre son torse.   « Je pourrais rester comme ça, tout le temps »   murmura-t-elle, un air rêveur.

« C’est toi la plus sexy de nous deux » dis-tu avec ton regard de charmeur. Tu avais encore ce petit accent français en plus, lorsque tu parlais en anglais. Ça rajoutait du charme au personnage que tu étais déjà. Même si t’étais encore vachement excentrique et surtout très décoincé. « J’espère que ça n’arrivera pas ! » dis-tu faussement offusqué. Loin de toi l’idée de vouloir être parent, tu n’en étais surtout pas encore capable parce que tu n’étais même pas capable de prendre soin de toi déjà. Alors un être petit, frêle et fragile c’est pas une bonne idée de le laisser dans tes bras. Heureusement, le père Keynes n’était pas souvent là et vous aviez souvent la maison de libre à tous les deux pour vous prélasser dans le lit de la blonde. Et puis, il n’aimerai pas trop ta personne. Tu n’étais pas vraiment le gendre idéal qu’on présentait à son père. « J’aimerai bien rester comme ça tout le temps » dis-tu en écho aux paroles de ta petite-amie. « Mais je crois que ton père ne va pas aimer s’il me retrouve ici à son retour » dis-tu en te pinçant les lèvres. T’avais pas envie de voir la fureur de papa Keynes, ni de croiser son jumeau.

Il n'avait plus besoin de lui lancer des compliments avec son regard charmeur, elle était déjà séduite. Charlie cacha son visage et hocha de la tête. C'est faux! insista-t-elle dans un rire avant de se blottir dans les bras du jeune homme. Ils étaient tous deux d'accord pour dire qu'ils ne voulaient pas d'enfants, la jeune Charlie et le jeune Milo étaient bien trop insouciants pour avoir des projets de couple. Ils préféraient de loin profiter des moments simples à deux, comme rester dans les bras de l'un et de l'autre dans le lit de la blonde. Milo semblait appréhender qu'un jour le père Keynes vienne à les surprenere dans son lit. Pour sûr, il serait outré. Il n'est pas censé revenir avant jeudi prochain mais je pense qu'on va devoir sortir avant. C'était notre derrnier joint.   lui fit-elle remarquer avec une triste moue. On sort? proposa-t-elle. On pourrait aller à l'épicerie, acheter deux trois conneries et on regardera un film en rentrant à la maison? Encore fallait-il qu'ils regardent le film sans interruption. Tous deux savaient qu'ils finissaient par coucher ensemble. Ils ne se voyaient pas souvent mais quand ils se retrouvaient, ils rattrapaient le manque et la distance qui les séparaient.

Spoiler:

Tu ricanais lorsqu’elle te disait que c’était faux. « J’ai toujours raison, habitues toi » dis-tu avec un léger rire. Elle venait se blottir contre toi et tu la serrais dans tes bras. T’aurai bien pu rester toute la sainte journée comme ça, dans cette position à ne pas bouger. Mais il fallait bien sortir de ce petit cocon tout tranquille à un moment donner. « Oh non, j’veux pas sortiiiiiiir » dis-tu avec une petite voix d’enfant. Mais ton addiction prenait le dessus sur tout alors lorsqu’elle te faisait remarquer que c’était votre dernier joint, tu soufflais. Mais la blonde te proposait de quoi passer acheter deux trois choses pour regarder un film ou vous posez tous les deux. Tu embrassais son front. « Je ferai tout ce que tu fera » dis-tu avec un petit sourire sur les lèvres. Alors tu soulevais la couverture du lit, et tu te relevais après qu’elle aussi l’est fait. Tu commençais à t’habiller et la jeune femme faisait pareil de son côté.

Ils auraient pu rester là toute la soirée, tout le week-end, même plus encore. Elle aussi aurait aimer profiter un peu plus de ses bras, mais Charlie fit justement remarquer qu'ils venaient de terminer leur dernier joint. Allez! On fait un aller / retour insista Charlie avec une triste moue. Et à sa grande joie, il céda et se prépara à sortir. Elle enfila un tee-shirt et son short en jean puis ils quittèrent la maison en direction d'un proche quartier pour chercher du cannabis. Tous deux avaient les mêmes contacts pour se fournir et l'un des vendeurs se trouvaient à une soirée. Main dans la main Charlie et Milo rentrèrent dans l'appartement.  Heureusement sa bonne étoile la protégeait car au même moment où elle vit le vendeur, elle vit également son frère sur le canapé qui la regardait d'un air mauvais. Elle fit les gros yeux au dealer pour lui faire comprendre que ce n'était pas le moment, et elle oublia même que sa main serrait celle de Milo jusqu'à ce que son frère fixe cet endroit d'un regard noir. Merde c'est mon frère! souffla discrètement Charlie qui ne savait plus quoi faire. Fuir en courant? Faire comme si elle n'avait rien vu? Ou le pire scénario : le présenter à son frère? Elle en avait l'air bien obligée car Devon se leva pour la rejoindre.

Il fallait se ravitailler, vu que vous veniez de finir votre dernier pétard. Alors c’était une bonne raison pour se lever de ce lit où tu étais si bien. « A vos ordres, mademoiselle » dis-tu avec un sourire en coin. Vous vous leviez du canapé pour vous rhabiller et enfin partir. Votre dealer était le même, c’était un bon pote à toi même. Et il y avait une soirée. L’endroit parfait pour se ravitailler. Alors vous vous dirigiez vers cette soirée, main dans la main tous les deux. Et au moment où vous entriez, tu voyais le regard de ta petite amie qui était entrain de changer. Alors que tu allais directement voir le dealer, la blonde t’arrêta en te soufflant que son frère était là. « Ton frère ? Genre Devon ton frère ? » demandas-tu en fronçant les sourcils. Une question idiote, diriez-vous, mais c’est la première qui est sortie. Tu savais pas trop comment ça allait se passer, t’étais pas le petit-ami idéal, pas celui dont on rêvait pour sa soeur. Et surtout quand on connait les liens des frères et soeurs jumeaux. Il s’avançait près de vous et tu te crispais d’un coup. Est-ce que c’était l’effet de la drogue ? Peut-être, qui sait ? Ça allait se voir quand même.

En arrivant à la soirée, Charlie comprit très vite qu'ils n'auraient pas de pochon de cannabis ce soir. Son frère jumeau approchait lentement. Elle eut le temps de prévenir Milo mais pas de confirmer son nom, pourtant les expressions de son visage ne pouvaient que l'affirmer. Elle connaissait Milo et pouvait se douter qu'il était stressée. On ne pouvait pas dire qu'ils  avaient une relation stable, pleine de projets si ces projets  en question étaient de faire l'amour et fumer des joints. Charlie priait pour que Devon ne remarques pas leurs yeux rougis. Tu fais quoi là? Je savais pas que t'étais à Bowen. Tu m'as même pas envoyé un message. Il avait l'air mécontent et vexé. Surprise. Je viens d'arriver. mentit-elle sans aucune gêne. Elle aurait finit par lui dire qu'elle était là mais il n'avait pas besoin de savoir qu'elle voulait aussi passer son temps dans les draps avec son petit ami. Cependant Devon n'était pas dupe aux mensonges de sa sœur. Il vit sa main toujours dans la sienne et parut plus qu'agacé qu'elle ne la retire pas. Il préféra s'adresser à Milo, comme si il venait juste de se rendre compte de son existence. Salut. Il le toisa du regard en fronçant les sourcils. On peut se parler deux minutes? Cette fois c'était Charlie qui fronçait les sourcils, elle s'apprêtait à ouvrir la bouche mais son frère l'arrêta d'un geste de la main. Deux minutes répéta-t-il, tout innocemment. Mais Charlie n'y croyait pas. Il allait de toute évidence jouer son numéro de grand frère protecteur. C'était bien pour cette raison qu'elle ne lui présentait jamais aucun de ses petits amis ni même ne lui en parlait. Elle soupira mais son regard se porta vers Milo, attendant un signe de désespoir ou non pour le sauver de cette situation.