we are under the same sun. feel it through the leaves, underneath the sycamore (lys)

tw : relations sexuelles

Ta main caressait le bras de Lys, jusqu’à ses doigts qui s’allongeaient sur ton abdomen, sur tes muscles contractés de plaisir. De temps en temps des souffles de joie se faisaient entendre parmi le bruissement du vent dans le feuillage de l’arbre. Avec un peu d’égarement on aurait pu croire que ce n’était que l’air dans les feuilles qui créait cette mélodie mais non, vous étiez bien là, Lys et toi, sous cet abri de verdure, laissant vos corps ne faire qu’un, tous les deux, et avec la nature. Lorsque l’une des bourrasques te parut bien fraîche, signe que la température de ton corps avait grimpé en flèche, tu attrapas les doigts de Lys et les tira vers toi, pour que non seulement sa main te revienne mais également tout son être. Tu lui souris, retrouvant brièvement ses lèvres avant de la basculer doucement sur le côté, vos deux corps allongés, tournés vers l’autre. Tes doigts se perdirent dans l’intimité de Lys, prévenant son sexe de l’arrivée du tien, le préparant à te recevoir, à t’accueillir, à t’envelopper de sa chaleur. Entre-temps tes lèvres se déposèrent le long de la mâchoire de ton amante puis dans son cou et vers ses seins, laissant ta bouche entourer et apprécier leurs extrémités, une après l’autre.  

J’aime le sentir ses muscles sous mes doigts alors que ma langue se charge de son plaisir. Il y a une telle connexion entre Jackson et moi, que c’en est incroyable. Son corps me répond en un quart de seconde, et j’adore ça. Ses gémissements meurent dans le souffle du vent, dans le bruissement du feuillage qui nous entour comme dans un cocon de verdure. Jackson me tire doucement par le bras pour me ramener à lui, je remonte jusqu’à son visage pour embrasser ses lèvres, juste avant que l’acrobate nous fasse pivoter sur le côté. Je me gorge de sa douceur, tandis que ses doigts trouvent mon sexe. Un soupir passe la barrière de mes lèvres, alors que les siennes taquinent mes seins, faisant monter un désir fulgurant en moi. Je m’abandonne complètement à lui.

Le sexe humide de Lys donnait le vertige à ton corps qui brûlait pour elle. T'aurais pu incendier l'arbre au complet si t'avais laissé ce feu-là sortir de toi. Tu continuas à l'embrasser tout en enroulant vos jambes, celles-ci se retrouvant dans un casse-tête de vos membres inférieurs, mais tout s'emboitait à la perfection et même ton sexe trouva son chemin jusqu'au sien dans ce délicieux chaos de peau. Tu la pénétras lentement, ton regard plongé dans le sien, fiévreux rien qu'à ce premier vas-et-viens qui te fit perdre la tête - ce qu'il en restait après ces caresses déjà chaudes et enivrantes. Tu enfouis ensuite ton visage dans le creux de son épaule, ses cheveux voilant ton regard de toute façon couvert par tes paupières fermées. T'appréciais le moment, ton corps pressé au sien, tes coups de bassin un peu plus engagés que précédemment. Tu sentais l'herbe chatouiller ta cuisse au sol à chaque mouvement. T'avais jamais eu l'impression d'être aussi près de la nature, en étant nu face à elle, sur elle, sous elle. Cette proximité avec les éléments rendait ce moment encore plus beau qu'il ne l'était déjà en temps normal, lorsque Lys et toi partagiez une telle intimité.

Mon désir pour Jackson semble grandir au fil des secondes, comme une flamme qui s’intensifie. Ses caresses embrasent chaque cellule de mon corps, me donnant envie de fondre naturellement dans le sien, pour ne faire qu’un. Nos membres s’enroulent, se mêlent et nos corps, enfin, fusionnent. Je laisse échapper de longs soupirs alors que notre danse érotique commence. Mon amant enfouie sa tête contre mon épaule tandis que mes bras enserrent ses épaules. Je le veux là, tout contre moi. Le temps semble se figer, comme si on croquait un morceau d’éternité. Mon plaisir répond en écho à celui de Jackson. Je me laisse aller, tout contre lui, effaçant le monde qui m’entour. Le saule qui nous accueille dans son cocon, la terre en dessous de nous et l’herbe qui semble vouloir se mêler à notre ballet. Le jardin, la maison…rien de tout ça n’existe à cet instant précis. Tout me ramène à Jackson et à lui seulement. Puis, après un étreinte effrénée la jouissance me saisit. Mes doigts se crispent légèrement dans le dos de mon amant, tandis que mon sexe se contracte autour du sien. Un sentiment de plénitude m’envahit alors et me submerge totalement.

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Tu te sentais complet à cet instant précis, comme s'il ne manquait aucun morceau au casse-tête, comme si tu retrouvais toutes les parties de toi-même. Lys était la réponse à tant de questions existentielles lorsque tu te perdais dans ses bras. C'était beau et c'était fort, cet amour que vous vous portiez, l'un à l'autre. Un amour dont on ne parle pas dans les livres, un amour pour lequel il n'existe encore aucune théorie et pour lequel vous sembliez être les seuls à en maîtriser la pratique. Tu te laissas fracasser l'âme par la jouissance qui te saisit au même moment où elle emporta Lys. Il n'y avait pas que vos corps qui ne faisaient qu'un, vos esprits aussi, se rejoignant jusqu'au bout de cette valse érotique. Tu restas un moment contre elle, à reprendre ton souffle et à reprendre ta tête. Tu rouvris les yeux et les plongeas dans le regard de la brunette, vos joues étaient rougies par le plaisir et par l'effort. Ton regard empli de douceur donna toute sa raison d'être à ton sourire de béatitude. « Et alors ... de toutes les fois sous ce saule, elle était bien, celle-là ? » Demandas-tu sur un ton de douce plaisanterie, en clin d'oeil à votre échange de début de rencontre.

C’est assez unique, ce qui existe entre Jackson et moi, et assez indéfinissable aussi. Nous n’avons besoin d’aucun mot, d’aucune étiquette. On est bien comme ça, avec notre coeur plein de belle chose, et la bienveillance qui caractérise notre relation. Des frissons couvrant encore ma peau, nos corps enlacés, nous prenons le temps de revenir à la réalité. Il faut dire que l’endroit où on se trouve, au creux l’un de l’autre, est très agréable. Les yeux noirs de Jackson tombent finalement dans les miens, ses lèvres s’étirent en un sourire qui me contamine aussitôt. Sa question me fait rire.
— Tu veux m’entendre dire que c’était mieux que mes premières fois ? je le taquine.
Je pouffe, savourant encore allégresse du moment, avant de devoir la quitter et reprendre le fil de la journée.

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