(-18) #21 - wherever you are that’s where i'll be (mara)

Ton coeur bat à tout rompre dans ta poitrine alors que tu relis le dernier sms de Sara. Elle arrive... Elle arrive et vous savez toutes les deux ce qui vous attend, dés qu'elle aura passé la porte d'entrée de ton appartement. Ou de ta chambre pour davantage de discrétion. Tu as déjà fait l'amour et plus d'une fois, avec des hommes et des femmes, des non-binaires, des intersexes, peu importe. Mais tu n'as jamais fait l'amour avec Sara et ça, ça fait toute la différence. Tu veux tellement être à la hauteur pour elle, pour votre première fois, pour votre moment. Elle mérite que cette première fois avec une femme soit inoubliable et à la hauteur de ce que vous vivez, de ce que vous partagez. Un lien unique, plus fort que tout, qui te fait vibrer à chaque minute. Un lien qui vous rend ivre d'amour et dépendant au possible. Un lien indescriptible, finalement, car les mots ne suffiront jamais. Quelques minutes plus tard, quelques coups frappés à la porte te ramènent à cette douce réalité où Sara t'attend de l'autre côté de celle-ci. Tu lui as promis de l'attendre nue mais pour traverser l'appartement, tu te munis quand même d'un peignoir en soie, assez court et tout juste resserré à la taille. Il ne lui faudra qu'un coup de main habile pour que celui-ci s'écrase au sol. Mais avant, ce sont ses vêtements que tu lui as promis d'arracher. La porte s'ouvre et tu la découvres, plus belle et plus rayonnante que jamais. Sans réfléchir, tu t'avances vers elle, capturant ses lèvres dans un baiser fiévreux qui traduit de cette envie, irrépressible, que tu éprouves pour elle. Jamais tu n'as désiré quelqu'un avec cette force. Jamais tu n'as eu envie de faire l'amour à quelqu'un autant qu'à elle. « Salut... » Finis-tu par murmurer entre deux baisers. Après quelques secondes, tu lui laisses l'occasion de retrouver son souffle et en profites pour l'attirer dans ta chambre, à l'abri des regards indiscrets. Tu refermes la porte derrière vous, la détaillant des yeux avec envie et désir. Ce qu'elle est belle putain. « Je ne t'avais pas promis de te retirer tous tes vêtements ? » Demandes-tu avec un sourire charmeur aux lèvres, t'avançant avec une lenteur exquise vers Sara, prête à découvrir son corps dans son plus simple appareil. Prête à découvrir la douceur de sa peau et à y déposer des baisers un peu partout.

Mains moites sur le volant de sa voiture, Sara tournait le coin de la rue avant de se rendre à l'appartement de Maé. Moins de dix minutes encore. Moins de dix minutes avant que les mains de Maé se posent sur son corps. Frissons qui passaient de la nuque de Sara à la pointe de ses orteils. Elle la rendait dingue, complètement dingue. La voiture ralentissait alors qu'elle arrivait à destination, le moteur s'était coupé, la brune lâcha un soupire avant de croiser son regard dans le rétroviseur. Elle était là. Elle contenait sa hâte avec difficulté. Et, à la fois, elle avait la trouille. Ce n'était non seulement sa première fois avec Maé, c'était sa première fois avec une femme. Et si elle n'avait pas les bons touchés ? Si elle ne savait pas comment faire monter le plaisir de Maé? Si ce qu'elle faisait n'était pas aussi excitant que ce que la Balinaise s'était imaginé? Et si elle était déçue? Sara retira ses clés du contact, sans se poser une question de plus. Elle aurait pu passer la soirée à se questionner, mais elle avait choisi de foncer. Derrière elle, un bruit qui confirmait qu'elle venait de verrouiller ses portières à distance alors qu'elle venait toquer à la porte de Maé.

Sara mordillait sa lèvre inférieure, impossible de se contrôler. Elle balançait nerveusement son poids d'une jambe à l'autre, les secondes lui semblaient des heures jusqu'à ce que la porte s'ouvrit sur une Maé à demi habillée, un simple peignoir qui lui cachait le corps, ses cheveux de sirène ébouriffés comme si elle avait été allongée depuis trop longtemps déjà. Elle était belle, elle lui arrachait un sourire qui n'eut pas le temps de se rendre à la belle Balinaise qui fondait déjà vers Sara, prenant en otage sa bouche d'un long et langoureux baiser qu'elle lui rendait. Sa langue se frayait un chemin pour trouver celle de Maé alors que ses bras venaient entourés son corps, la pressant contre elle, ses seins qui étaient visiblement nus sous le peignoir venait s'écraser contre Sara, faisant frissonner tout son être. Elle gémissait de plaisir alors qu'elles n'avaient encore rien fait, sa culotte qui menaçait de prendre en feu  tant elle avait chaud. « Salut.. », répondait la brune entre le baiser passionnel qu'elles venaient d'échanger et le suivant.

Les baisers ne cessèrent que pour quelques secondes, le temps de refermer la porte de l'appartement et de se retrouver dans la chambre de Maé. Et, pourtant, il lui avait paru que le temps s'était arrêté depuis une éternité. Dans la chambre de la brune, que Sara avait vue une fois déjà, cette soirée où elle était venue regarder Netflix jusqu'à pas d'heure, la potière fixait sa sirène avec intensité. Incapable de détourner le regard d'elle. Elle mordillait sa lèvre, là où les lèvres de Maé s'étaient posées, comme pour ressentir à nouveau les effets de ce baiser électrisant. « C'est bien vrai, tu avais promis une telle chose. Une rectification s'impose. À moins que tu n'aies toujours pas eu ta dose? N'as-tu pas encore envie de notre symbiose? », murmurait-elle alors que Maé s'avançait dangereusement d'elle. « Tu avais aussi promis de m'accueillir complètement nue, aurais-tu déjà oublié? », lançait la brune en attrapant la ceinture du peignoir de Maé. Elle tira doucement sur les cordes, laissant le tissu s'ouvrir pour laisser son corps se dévoiler. « Oups », fit-elle avant de laisser ses yeux se poser sur les seins parfaitement ronds de sa sirène, mamelons pointés vers elle. « Oh merde... T'es trop belle.. », décrétait Sara, hypnotisée. « Tu aimerais que je les embrasse? », finit-elle par demander, le consentement était plus que sexy, encore plus dans cette situation.

Au moment où la porte s'ouvre et où ton regard se pose sur Sara, tu sens ton coeur imploser dans ta poitrine. Incapable d'attendre - et de résister - plus longtemps, tu fonces vers elle pour venir capturer ses lèvres avec fougue. Un courant électrique parcoure tout ton être alors que vos langues se mélangent, se caressent, dansent l'une contre l'autre. Ce feu qui brûle dans ta poitrine à chaque fois que la portugaise est dans les parages s'intensifie et se réfugie dans ton bas ventre, ton sexe déjà trempé. Alors, tu la guides jusqu'à ta chambre où tu refermes la porte derrière vous. Le monde autour semble s'arrêter de tourner à l'instant même où ton regard se pose à nouveau sur Sara. Plus rien n'a d'importance sauf elle. Plus rien ne compte sauf ce moment, si intime et si fort, que vous vous apprêtez à partager. Pour cette première fois toutes les deux, tu es bien décidée à prendre ton temps et à lui faire découvrir tout le pouvoir du sexe entre deux femmes. « Une rectification s'impose. » Répètes-tu à ton tour, les yeux brillants, un sourire malicieux scotché à tes lèvres. « Je n'ai pas oublié mais je me suis dit que pour traverser l'appartement afin de venir t'ouvrir, c'était mieux que j'enfile ça... » Ce peignoir que Sara ne met que quelques secondes supplémentaires à ouvrir. Ses doigts se faufilent jusqu'à la ceinture et dévoilent ton corps dans son plus simple appareil. Immédiatement, les yeux de la portugaise se dirigent vers ta poitrine rebondie et pointant droit vers elle. C'est qu'à cet instant précis, ton désir est incontrôlable. Tant au niveau de ta poitrine qu'au niveau de ton entrejambe, déjà en feu. Déjà en demande. « J'espère que tu préfères ça aux photos... » Souffles-tu, faisant référence aux quelques photos échangées un peu plus tôt, qui ont provoqué ce moment bien que celui-ci devait arriver d'un instant à l'autre. L'attraction était tellement forte qu'il était presque devenu insoutenable, pour vous, de ne pas céder à cette douce tentation. « J'adorerais ça, tu veux dire... » Affirmes-tu en passant ta langue sur ta lèvre inférieure. Doucement, tu viens faire glisser ton peignoir sur tes avant-bras, jusqu'à ce que celui-ci s'écrase complètement au sol. Te voilà complètement nue, devant Sara, alors qu'elle, est bien trop habillée. Machinalement, tes yeux dévient sur ses lèvres, impatiente que celles-ci viennent entourer tes seins, sucer tes mamelons et les mordiller. Mais avant que celles-ci ne plongent sur ta poitrine, tu viens caresser la lèvre inférieure de la portugaise de ton pouce, profitant de sa douceur et de sa pulpe. « Tu es tellement belle. » Souffles-tu, incapable de te détacher d'elle, de sa beauté et de tout ce qu'elle dégage. Sara a un charisme et un charme dont elle n'a pas forcément conscience. Pourtant, il émane d'elle et s'introduit dans chacun des pores de ta peau, gagnant à la fois ton coeur et toutes les zones érogènes de ton corps qui la réclament sans fin.

Les torrides baisers ne cessaient que l'instant de mieux se retrouver, seule, à l'abri des regards. Bien que cela ait été une crainte pour Sara dès le départ, à présent que son envie pressante se faisait trop ressentir et que ses yeux s'étaient posés sur ceux de Maé, plus rien ne lui faisait peur. C'était peut-être une erreur, c'était peut-être mal, c'était sans aucun doute mal. Et pourtant... Elle n'avait pas envie de s'arrêter. Elle n'arrivait pas à s'arrêter. Leur seul moment de pause avait été celui qui les avait conduits à la chambre de la brune, là où la porte s'était refermée et où les regards indécents avaient repris. Baise-moi, qu'elle avait envie de crier alors que tout son corps était enflammé, que tout son être ne faisait que la quémander. Elle avait envie que tout accélère, mais que tout soit lent à la fois, comme la douce contradiction qu'étaient ses sentiments pour Maé. Vite, elle avait besoin de sentir Maé contre elle. Lent, elle voulait se délecter de chaque caresse, chaque baiser, chaque échange. Seulement, à présent, une chose urgeait : qu'elle retire tous ses vêtements, qu'elle découvre son corps nu, dressé pour elle, en attente de leur découverte, avide des sens qu'elle s'apprêtait à lui faire découvrir.

Maé savait. Maé rectifierait le tir. Mais pour l'instant, il fallait aussi rectifier l'état de son propre corps trop couvert pour la promesse qu'elle lui avait faite. « J'aurais adoré que tu m'ouvres complètement nue... », murmurait Sara en fermant les yeux, l'instant de s'imaginer le corps de Maé qu'elle n'avait pas encore eu le loisir de découvrir en entier, mais que parcelles digitales. Mais pas trop longtemps, juste assez pour que son corps frémisse d'envie de passer à l'action. « ..Mais sans doute que c'était mieux que tu te couvres.. » Parce que April aurait pu sortir de sa chambre. Parce que quelqu'un de l'extérieur aurait pu la voir. Parce qu'elle n'aurait pas été que totalement offerte à elle, et la jalousie de Sara ne se cachait pas très loin. Mais à présent qu'elles n'étaient que toutes les deux, à présent qu'elles étaient dans l'intimité, il fallait rectifier le tir. Ce que Sara fit, s'emparant de la ceinture lâchement nouée à la taille de sa sirène. Il ne lui fallut qu'un tour de magie pour que son peignoir ne s'ouvre sur son corps de rêve qui, juste à lui, était assez pour lui faire atteindre l'orgasme. Tout s'était enflammé chez Sara. Sa peau brûlait. Et sans doute que Maé s'en rendrait compte bien vite, elle qui s'approchait trop dangereusement de la Portugaise. « C'est tellement mieux... », confiait la brune, épiant chaque geste de sa compagne, admirant ses courbes bouger alors qu'elle se délestait du tissu gênant. Le doigt de Maé posé sur sa lèvre ne fit que déclencher ce qui lui manquait pour passer à l'acte, elle l'attrapa entre ses lèvres, le suçant avec envie, le regard planté dans celui de sa belle avant de foncer vers ses lèvres qui lui avait manqué. La poitrine de Maé, maintenant complètement découverte, se pressait contre le corps de Sara, elle gémit en se détachant de sa bouche pour retrouver son cou, les os de ses clavicules, le haut de sa poitrine.. Et quand elle arriva au galbe de son sein, Sara pris une pause, se reculant pour mieux observer Maé. Doucement, elle attrapa son sein dans sa main, le caressant, avide des réactions de sa partenaire, avant de plonger pour mieux y poser trois baisers. Trois baisers qui faisaient leur chemin vers son mamelon qu'elle embrassa à son tour, qu'elle lécha avec délicatesse avant de le sucer avec fougue, une main qui pressait dans le dos de Maé, l'autre qui caressait son autre sein.

Tu aurais pu laisser la porte d'entrée ouverte et lui envoyer un sms afin qu'elle te retrouve dans ta chambre. Tu l'aurais attendue complètement nue, sur ton lit, offerte, rien que pour elle. Mais tu as senti que Sara était un peu plus réticente quant à la présence d'April alors tu as jugé bon d'aller lui ouvrir et de la guider sans tarder jusqu'à la chambre à coucher. Sara connaissait déjà le chemin, étant venue précédemment pour une soirée blottie dans tes bras devant Netflix. Elle était restée jusqu'aux petites heures mais encore une fois, vous aviez résisté à la tentation. Pourtant, l'envie ne manquait pas. L'avoir si proche de toi, sentir son odeur et sa peau contre la tienne, avaient multiplié les scénarios possibles dans ton esprit. Ils s'étaient tous dessinés naturellement, imaginant la portugaise dans son plus simple appareil, tes lèvres posées un peu partout sur son corps. Cela avait été difficile de résister mais tu l'avais laissée partir en te promettant qu'un jour ou l'autre, tu lui ferais enfin goûter à la douceur de tes lèvres sur sa peau. « Je retiens. Un jour, je t'ouvrirai complètement nue et tu ne t'y attendras pas... » Souffles-tu avec malice dans le regard. Une fois la porte fermée et les regards indiscrets balayés, tu t'approches dangereusement de la potière, ton regard ne quittant pas une seule seconde le sien. L'air est chaud, l'atmosphère est lourde et pourtant, la température ne fait que monter. Encore et encore. Sara enflamme davantage encore ton corps en ouvrant ton peignoir, dévoilant ton corps complètement nu juste en dessous. Son regard se perd sur celui-ci, avide de désir. C'est ce qu'il te fallait pour faire glisser le tissu le long de ton corps et jusqu'au sol, te retrouvant à présent nue à quelques centimètres d'elle. Sans réfléchir, ton pouce vient caresser sa lèvre inférieure, découvrant encore une fois à quel point celle-ci est douce et pulpeuse. Et au moment où Sara vient sucer ton doigt, l'entourant de ses lèvres, tu laisses s'échapper un léger gémissement de plaisir. C'est bon mais pas autant que sa bouche se précipitant contre la tienne. Ta main vient alors se loger contre sa nuque pour intensifier votre baiser, trop vite interrompu par la brune qui fait courir ses lèvres dans ton cou, sur tes clavicules et enfin sur le haut de ta poitrine. Tu sens ton entrejambe brûler, littéralement, alors que Sara te regarde avec envie, avec désir, comme elle ne l'avait jamais fait jusqu'ici et qu'enfin, sa main se pose sur ta poitrine. Ta tête se rejette légèrement vers l'arrière alors que tu gémis à nouveau, complètement éprise de ce contact. La portugaise ne s'arrête pas là, provoquant une explosion de plaisir dans tout ton corps quand sa langue vient sucer ton mamelon, le lécher et l'embrasser. C'est bon, bien trop bon, et tu risques de jouir d'une seconde à l'autre si elle continue sur cette lancée. « Damn Sara... » Susurres-tu en déposant une main sous son menton pour ramener ses lèvres vers les tiennes et l'embrasser à nouveau. « Laisse-moi rectifier le tir. » Dis-tu en posant deux mains sur ses hanches pour faire remonter son haut avec douceur. « Assieds-toi sur le lit... » Tu ne veux pas lui donner d'ordre mais tu veux prendre ton temps pour lui retirer ses vêtements et profiter de ce spectacle, de chaque parcelle de sa peau que tu découvres pour la première fois. Une fois assise sur ton lit, tu te mets à genoux devant elle, retirant doucement ses chaussures, les posant un peu plus loin. Puis tu t'attaques à son pantalon, le faisant glisser le long de ses jambes et le laissant rejoindre ses chaussures un peu plus loin. Un sourire au coin des lèvres, tu relèves tes yeux vers les siens tout en venant déposer des baisers le long de sa jambe. Tu remontes avec lenteur vers l'intérieur de ses cuisses que tu écartes légèrement, ta langue découvrant, elle aussi, la douceur de sa peau. Tes baisers s'approchent dangereusement de son entrejambe jusqu'à ce qu'enfin, tu y parviennes, et viennes embrasser son sexe, à travers sa petite culotte. Tu ne l'as pas encore enlevée et pourtant, tu sens déjà à quel point le désir de Sara est grand. Ce qui ne fait qu'accroitre davantage encore le tien.

« Ce que tu m'offres, là, c'est parfait.. », lui dit-elle avec assurance. Nue, à demi habillée, Maé était parfaite. Complètement parfaite. Tout ce qu'elle lui offrait comme spectacle était parfait. Sara ne demandait rien de plus. Elle ne voulait se montrer avare alors que Maé était tout simplement parfaite. Elle accordait beaucoup d'attention aux détails et se penchait sur les besoins muets de Sara. Et qu'est-ce que ça la rendait terriblement sexy. Elle faisait grimper la température qui était déjà bien trop haute, bien trop chaude, brulante. Elle devenait suffocante. Les vêtements de Sara lui collait à la peau, elle avait ce besoin pressant de les arracher, de s'en délester, de se retrouver complètement nue, de s'offrir à Maé dans le plus simple de ses attraits, de la plus simple des façons. Mais l'heure n'était pas à son plaisir solitaire. La présence nue de la Balinaise lui donnait envie de bien d'autres choses que ses propres besoins, s'attarder sur son corps ne faisait qu'augmenter son propre désir.

Elle fondait sur le corps de la brune. Avec ardeur. Avec urgence. Avec fougue. Sauvage. Bestiale. Avide. En manque. Elle était en manque. En manque d'elle. En manque d'elle puisque toute sa vie, elle s'en était passé. Il fallait remédier à la situation, couper la distance entre elles, couper l'imaginaire. À présent, tout devenait réel. Les lèvres de Sara se perdaient sur le corps de la brune dans l'instant présent et non pas dans ses rêves. Elle profitait du grain de sa peau, embrasser chaque parcelle de sa poitrine jusqu'à se délecter de son mamelon. Les gémissements de Maé étaient assez pour lui faire augmenter la pression de son suçon, mais elle l'arrêtait. Doucement, la main de Maé se posait sous le menton de la Portugaise pour remonter son visage près du sien. Faisait-elle erreur, déjà, sur la façon de se comporter avec elle? Elle répondait au baiser de la brune, non pas sans se demander si elle avait été trop vite, trop loin, si elle avait trop laissé parler son désir. Peut-être n'avait-elle pas assez communiquer ses intentions?

Sara n'était tellement pas insécure. Elle avait toujours su comment se comporter, quoi faire, quoi dire. Et, pourtant, à l'instant présent, elle n'était certaine de rien. Tout était nouveau. Et si tout avait le goût de naturellement dans son bouche, peut-être se trompait-elle? Or, les mains de Maé se posaient sur son corps, le faisait se débarrasser de son haut alors qu'elle lui intimait l'envie de la déshabiller. Soulagement, Sara sourit, acceptant en hochant la tête que la brune s'occupe à présent d'elle. Elle observait son corps nu faire le travail, résistait à la tentation de la toucher au passage. « Rectifie le tir.. », répétait-elle en suivant ses indications. « Sois autoritaire », lui intimait-elle, souriant à l'idée qu'elle la guide, qu'elle lui communique ses envies et ses désirs. Sara s'exécuta, s'asseyant sur le lit de Maé, mordillant sa lèvre inférieur en regardant Maé s'avancer vers elle magnifiquement. Jusqu'à présent, seul son haut avait trouvé le chemin vers le sol. Son soutien-gorge blanc de dentelle, qui faisait ressortir sa peau matte, était trop serré sur sa poitrine qui, elle aussi, pointait de désir. Elle brûlait d'envie que Maé s'en occupe, mais devait se montrer patiente. Lentement. Doucement. Elle laissait Maé prendre le contrôle de leur échange, retirer ses chaussures et son jean large qui se retrouvaient au sol avec son haut, ne la laissant que de ses sous-vêtements vêtue. Et dangereusement, Maé s'approchait de son intimité, embrassant l'intérieur de ses cuisses. « Mmmh », gémissait-elle alors que les baisers de Maé s'attardaient à son sexe, au travers de son sous-vêtement trempé. « Attention à mes cuisses... », la mit-elle en garde, sourire joueur au coin des lèvres. Elles étaient encore un peu endolories du cours de pole dance dans lequel elle s'était inscrite avec l'intime conviction qu'elle pourrait en faire profiter Maé, sans penser qu'il s'agissait plus d'un entrainement physique qu'un cours de sensualité. Et alors que la brune titillait son intimité sans encore y poser ses lèvres, Sara jouait avec les cordes de son string, l'abaissant quelque peu. « J'ai envie de toi.. », murmurait-elle en baissant davantage le bout de tissu, laissant apparaitre son pubis, mais cachant encore l'intégralité de son sexe. « Laisse-moi te toucher... »

Si seulement Sara savait à quel point tu pourrais tout lui offrir, tout lui donner. Si seulement elle savait à quel point tu serais prête à tout pour l'avoir constamment à tes côtés. Ton corps n'aurait de cesse d'être attiré par le sien et ton esprit, lui, serait avide de cette connexion, puissante, avec le sien. Ce qu'il se passe entre vous n'est pas seulement physique, tu le sais, tu le sens, du plus profond de tes tripes. Tu sais d'avance que cette soirée - cette nuit, peut-être - à ses côtés, ne suffira pas à te rassasier d'elle. Mais tu es prête à profiter de chaque instant que la portugaise peut te donner. Chaque instant sera un cadeau de plus, une chance de plus, de l'avoir à tes côtés. Les lèvres de la brune trouvent rapidement le chemin vers tes seins, goûtant à ton mamelon, le suçant, s'en délectant. Son contact est électrique et tellement fort qu'elle pourrait te faire jouir avec ce combo parfait : bouche et main sur tes seins. C'est pour cette raison que, quand tu sens l'orgasme monter et trop se rapprocher, tu l'arrêtes dans sa lancée. Tu ne veux pas jouir, pas encore. Avant de te laisser complètement submerger par ses caresses, tu veux profiter de son corps nu et de chaque centimètre carré de sa peau. Elle n'a pas mal fait Sara, bien au contraire. Tu décèles d'ailleurs le doute dans ses yeux, jusqu'à ce que tu lui expliques vouloir rectifier le tir, la mettre nue à son tour. Tu lui intimes de s'asseoir sur le bord du lit, de façon plutôt autoritaire et visiblement, cela plait à la portugaise. « C'est que tu aimes ça, en plus... » Souffles-tu avec un sourire à la fois amusé et malicieux aux lèvres. Doucement, tu fais glisser ses vêtements un à un, ne laissant que ses sous-vêtements pour cacher les derniers pans de sa nudité. Tu veux faire grimper davantage encore la tension, prolonger la tentation au maximum jusqu'à ce qu'il vous soit impossible de ne pas y céder. Jusqu'à ce que ça devienne insoutenable. Alors, après avoir déposé quelques baisers sur l'intérieur de ses cuisses, tu viens embrasser son sexe, malgré le tissu de son sous-vêtement obstruant encore le passage. Ses gémissements te poussent à continuer, jusqu'à ce qu'un léger rire s'échappe de tes lèvres en entendant les mots de la brune. « Ah oui, la pole dance... » Te souviens-tu après avoir vu son post Instagram et l'avoir interrogée à ce sujet. C'est terriblement excitant d'imaginer Sara sur une barre de pole dance mais en même temps, tu te sens un peu jalouse que ce ne soit pas avec toi qu'elle ait partagé ce moment. Tu te serais délectée de chaque posture, de chaque position de Sara, autour de cette barre. Cela ne fait aucun doute. Alors que tes lèvres sont toujours réfugiées contre son intimité, la portugaise fait doucement glisser son string, dévoilant une partie de son sexe que tu ne manques pas de regarder, pleine de désir. Bordel, ton sexe va littéralement exploser avant même qu'elle y ait déposé ses lèvres ou entré ses doigts. « Putain ce que j'ai envie de toi. » Souffles-tu à ton tour en relevant le regard vers elle. « Je te laisse me toucher mais avant... » Réponds-tu en attrapant les deux côtés de son string pour venir le faire glisser le long de ses jambes et dévoiler entièrement son sexe. Tu te mordilles la lèvre alors que tes yeux le détaillent avec envie puis relèves ceux-ci vers sa poitrine. Celle-ci ne demandant qu'à être libérée, tu te mets debout face à Sara et vient faire glisser tes mains dans son dos pour pouvoir enfin dégrafer son soutien gorge. Sa poitrine enfin libre, la nudité de Sara s'offre à toi et te fait littéralement tourner la tête. Elle est incroyable, encore plus belle et plus désirable que dans tes fantasmes, que dans tes rêves. « Crois-moi, c'est difficile de ne pas te toucher là. Mais je t'ai dit que tu pourrais me toucher alors... » Alors tu t'allonges sur le lit, tendant la main vers la brune pour qu'elle t'y rejoigne à son tour. « Touche-moi. Caresse-moi. Baise-moi. » Lui ordonnes-tu, le regard brûlant de désir.

Si seulement Maé savait tout ce qu'il y avait dans la tête de Sara. Mais elle ne trouvait pas les mots pour le lui exprimer, parce qu'elle n'arrivait toujours pas à forcer une étiquette sur ce qu'elle ressentait dans son coeur. Et, aussi, parce qu'elle était presque gênée, Sara, que son coeur s'emballe aussi facilement, aussi rapidement, pour une femme qu'elle connaissait depuis si peu de temps. Elle était venue empoigner son coeur comme personne avant. Et c'était déroutant, autant que c'était excitant. Elle avait peur des mots, peur de leur poids, peur de faire peur à Maé, parce que qui ressentait ce genre de choses-là après si peu de temps? Qui était... amoureuse... aussi rapidement? Peut-être qu'elle avait peur d'être invalidée. Peut-être qu'elle avait peur que Maé ne ressente pas les mêmes sentiments qu'elle. Après tout, elles n'en avaient pas vraiment discuté. Elles se laissaient aller, naturellement, dans le cours de leur relation. Et tout était parfait. Encore plus alors que la Balinaise était nue sous les yeux de Sara, à son plus grand plaisir.

Avec un ton autoritaire, elle intimait la suite de leur échange et Sara de se déplaisait pas de la façon qu'avait Maé de dire ce dont elle avait envie. Elle était ferme, droit au but, et ça avait le don, Sara devait bien l'avouer, d'exciter davantage la brune qui s'exécutait en lui demandant de ne pas cesser. « J'adore ça », lui confiait-elle. Ce n'était pas tout ce qu'elle adorait. Sara adorait la façon dont Maé avait de la dévorer du regard en lui retirant un à un tous ses vêtements, excepté ce qui lui cachait toujours les intimités. La belle sirène se gardait des barrières, faisant monter le plaisir entre elles, n'embrassant que l'intimité de Sara au travers de la dentelle. Mais Sara, elle, se montrait joueuse, avide, égoïste. Elle en voulait plus, plus encore. Des baisers chauds sur ses lèvres intimes, des caresses sur son clitoris, peu importe, tant que Maé la délivre de ce besoin d'exploser qui grouillait dans son sexe, qui menaçait de tout faire trembler. « Oui, le pole dance.. », soufflait Sara. Si seulement Maé savait que c'était à elle qu'elle avait pensé en suivant le cours. Si seulement Maé savait que c'était elle qu'elle voulait faire profiter de ces apprentissages.. Mais que ça ne s'était pas passé comme elle le pensait.

Et c'est à ce moment que la Balinaise en eut assez des barrières. Elle avait fait glisser le string de la brune contre ses cuisses et l'avait fait retrouver le sol, là où ses autres vêtements étaient logés. Le reste de ses vêtements accueillirent rapidement son soutien qui se joignaient au lot, alors que les seins rebondis de la brune prenaient maintenant tout l'espace de sa poitrine et qui démontrait de son excitation, ses mamelons bien durcis pointant fièrement vers Maé. « J'espère que tu préfères ça aux photos.. », fit-elle en reprenant exactement les mots de sa partenaire. Sara relançait ses cheveux vers l'arrière, offrant une vue encore plus dégagée de ses seins alors qu'elle laissait Maé prendre place à son tour dans le lit. « Oh, je compte bien te laisser me toucher aussi », fit-elle dans un sourire malicieux. Sara avait hâte de sentir les lèvres de Maé se poser sur elle, sur sa peau maintenant complètement nue. « Mais avant... », murmurait-elle en s'approchant des lèvres de sa douce. « J'vais te baiser », affirmait-elle en fondant sur ses lèvres pour les embrasser avec une bestialité qui témoignait de son envie d'elle. Ce n'était que l'entrée, l'apéro, parce que le vrai plat de résistance serait de goûter à son sexe qui trempait déjà. Sara le sentait à la chaleur qui s'en émanait plus elle descendait vers celui-ci. Son visage était tout près de son sexe, l'odeur corporelle de Maé l'enveloppait, elle s'en enivrait. Et son souffle se déposait contre le clitoris de la Balinaise. « Je veux que tu me dises ce que tu aimes, ce que tu préfères, ce que je pourrais faire de différent », demandait Sara avant d'oser se pencher vers les lèvres intimes de Maé pour les embrasser. Chastement, doucement, les effleurant seulement pour commencer, histoire d'en savourer leur goût. « Mmmmh.. », gémissait-elle de délectation avant de les écarter davantage pour mieux les lécher et y insérer sa langue.

Ce soir, de toute façon, l'heure n'est pas vraiment aux grandes discussions. Les seuls mots qui s'échappent d'entre vos lèvres sont destinés à faire monter la température, à faire grimper la tension, entre Sara et toi. Vos regards et vos gestes suffisent mais vous avez besoin de vous dire ces choses et que l'autre comprenne à quel point le désir entre vous deux est fort, puissant. Tu as besoin qu'elle voie tout l'effet qu'elle te fait et à quel point c'était difficile d'attendre jusque-là avant de lui faire l'amour. L'attente a été longue mais elle en valait la peine parce que cette soirée s'annonce des plus belles et pleine de découvertes. Au-delà de son corps nu, que tu découvres progressivement en lui retirant ses vêtements un à un, c'est tout un monde que tu fais découvrir à Sara. C'est une toute autre façon de faire l'amour, un tout autre désir. Faire l'amour avec un homme ou une femme, c'est complètement différent et la portugaise s'en apercevra très vite. Tout ce que tu espères, égoïstement, c'est qu'elle préfère votre intimité à celle partagée avec son copain. Pour l'instant, en tout cas, la brune semble apprécier ton côté autoritaire, lui intimant de s'asseoir sur le bord du lit pour venir découvrir chaque parcelle de sa peau, ne lui laissant que ses sous-vêtements pour cacher les dernières zones de son corps. Elle est magnifique Sara dans cet ensemble de lingerie blanc, mettant en valeurs sa poitrine proéminente qui te hurle presque d'y poser tes lèvres. A la place, tu fais le choix d'embrasser son intimité, de la lécher, malgré le tissu de son string qui obstrue encore le passage. La température monte encore d'un cran et c'en est trop pour la portugaise qui te fait comprendre, sans difficultés, qu'elle désire se débarrasser des derniers morceaux de tissus restants sur son corps. Sensuellement, tu fais glisser son string le long de ses jambes, l'envoyant rejoindre le reste de ses vêtements et puis t'occupes de son soutien gorge qui subit le même sort. Sa poitrine dévoilée et dressée vers toi, tu ne peux t'empêcher de la détailler du regard, ta langue passant sur tes lèvres, excitée par cette vision des plus agréables. « C'est tellement mieux que les photos... » Souffles-tu sans détacher tes yeux de sa poitrine, hypnotisée par sa beauté. Ton esprit imagine déjà tout ce que tes lèvres pourraient faire à ses seins et ça suffit à t'envoyer une décharge électrique dans le creux de ton sexe. Alors, pour répondre à la demande de Sara et surtout pour sentir enfin ses lèvres sur ta peau, sur ton sexe, sur ta poitrine, tu t'allonges sur le lit, laissant la jeune femme t'y rejoindre rapidement. « Oui, baise-moi Sara... » Murmures-tu avant qu'elle ne fonde sur tes lèvres et t'embrasse avec fougue et envie. A bout de souffle, tu te cambres en sentant les lèvres de la potière descendre vers ton entrejambe, sentant à présent son souffle chaud contre ton sexe. Ce que tu veux, là, tout de suite, c'est qu'elle te fasse jouir avec sa bouche, que sa langue vienne danser contre ton clitoris et que tes lèvres déposent des baisers sur tes lèvres intimes. C'est ça que tu veux et tout de suite. Et comme si elle lisait dans tes pensées, Sara se penche et vient embrasser tes lèvres avec douceur. Tu gémis de plaisirs à son contact, ton dos se cambrant un peu plus alors que tes yeux se ferment pour profiter davantage encore des caresses de la brune. « Oh bordel... » Souffles-tu alors que la langue de la portugaise se loge au creux de tes lèvres intimes, venant effleurer ton clitoris. « Fais des petits cercles avec ta langue contre mon clitoris... doucement puis plus vite... oui, oui, comme ça... » Gémis-tu de plaisir alors que Sara suit tes indications à la lettre, t'offrant des sensations que tu ne pourrais décrire. « Glisse deux doigts en moi. » Demandes-tu en relevant légèrement la tête pour pouvoir la regarder et détailler des yeux sans langue goûtant à ton intimité. Le fait de la regarder accentue encore plus ton plaisir, t'emmenant tout droit vers l'orgasme. Il ne va pas falloir longtemps avant que tu jouisses, tellement excitée par son corps et par tout ce qu'elle est en train de lui faire. « Oh Sara... je vais jouir... » Finis-tu par dire en sentant l'orgasme parvenir jusqu'à ton sexe et exploser à l'intérieur de celui-ci pour irradier dans tout ton corps. Tu gémis, tu cries même, tellement c'est bon, tellement les spasmes dans ton corps sont puissants et incontrôlables. Pourtant, tu ne veux pas que ça se termine alors tu murmures à la potière : « Ne t'arrête pas. »

Effectivement, les grandes discussions n'étaient pas pour ce soir. Leur désir mutuel et leur envie pressant étaient au centre de leur échange. Sara ne rejetait pas les longues discussions, les profonds débats et les conversations jusqu'aux petites heures du matin. Tout ça, elle en voulait aussi avec Maé. Mais ce soir, l'heure était à l'envie. À cette explosion de plaisir qu'elles s'apprêtaient à vivre toutes les deux, simultanément, mutuellement, en osmose ultime. Pour l'instant, les mots n'étaient pas lourds de sens. Ils étaient plus tôt chauds, torrides, faisant grimper la tension jusqu'à leur maximum. Et tout ça, c'était la faute de Maé. Elle était trop chaude. Trop excitante. Qu'est-ce qu'elle l'excitait. Sans manquer de sa sensualité qui la caractérisait bien, la brune faisait valser les vêtements de Sara, la délestant de ses derniers bouts de tissus.

Ce que Maé lui offrait, là, ce soir, c'était bien mieux que tout ce qu'elle avait déjà vécu par le passé, que tout ce qu'elle connaissait. Et, pourtant, rien ne s'était passé encore. Maé n'avait que retiré les vêtements de la Portugaise. Et pourtant, l'effet qu'elle lui faisait était virulent. Tout son être tremblait déjà à l'approche de ses doigts. Ton son être en demandait davantage. Et son sexe, lui, était trempé. Complètement trempé. Après un simple regard. Après un simple baiser. Après lui avoir seulement retiré ses vêtements. Maé avait déjà provoqué l'ouragan dans son corps. « Tu mattes? », gloussait Sara, qui elle non plus ne se cachait par pour reluquer le corps de la belle sirène.

Maintenant que leurs intentions étaient plus que claires, il ne lui restait qu'à tenir cette promesse lancée brutalement. La baiser. C'est ce qu'elle lui promettait. Jusqu'au bout de la nuit, jusqu'aux petites heures du matin. Et ça commençait à présent. Allongée près d'elle. À l'embrasser, à faire danser leurs langues, à parcourir son corps de sa langue, de ses doigts. Sara aurait pu manquer d'assurance, avoir peur, ne pas oser, mais avec Maé, tout était naturel. Tout était simple. Tout coulait de source. Et elle ne s'était pas posé de questions, autres que lui demander de partager ses envies et ses préférences dans le seul but de l'amener au septième ciel avec aisance. Et pourtant, c'était comme si elle connaissait déjà par coeur le corps de la Balinaise, laissant s'insérer sa langue dans son sexe, lèvres intimes écartées. Et, suivi des indications de Maé, Sara exécutait la suite de ses baisers. « Des petits ronds », soufflait-elle de son souffle chaud qui se heurtait contre le clitoris de Maé avant d'y faire tournoyer sa langue. Doucement, comme elle le demandait. Et plus vite. Sara étirait un sourire au coin de ses lèvres, entendant les cris et les gémissements de la brune qui résistait à l'orgasme.

Et elle demandait deux doigts. Pas un, pas trois. Deux, précisément. Sara lâchait un rire délicieux, léchant ses lèvres imprégnées de la cyprine de la brune. « Un », fit-elle, joueuse, insérant en elle son indexe. Elle le remuait à l'intérieur d'elle, doucement, titillant ses zones érogènes. Puis, son sourire grandissant, elle regardait Maé se cambrer. « Deux », lâchait-elle sur le même ton, son majeur cette fois en place. Sara regardait le plaisir de Maé se décupler sous ses doigts jusqu'à aviser l'explosion. « Viens », ordonnait-elle alors qu'elle augmentait les mouvements de ses doigts. Ne pouvant pas se résigner à l'emmener jusqu'à l'orgasme que par ses doigts, sentant le sexe de la brune se contracter contre elle, Sara fondait à nouveau vers son intimité où elle y glissa de nouveau sa langue, mêlant doigts et sa bouche pour la faire ressentir davantage ce plaisir montant. Elle ne s'arrêtait pas, Sara. Elle continuait. Fort. Même si Maé se tortillait dans tous les sens. Même si ses spasmes étaient puissants. Jusqu'à ce qu'elle ne bouge plus, vidée de ce plaisir intense. Et c'est à ce moment seulement que Sara retira ses doigts, les goûtant en s'y délectant. « Mmmmh », fit-elle, s'approchant de Maé pour venir se coucher sur sa poitrine. Elle étira le cou pour l'embrasser et lui faire goûter sa saveur. « C'était bon », confiait-elle, elle qui avait le sexe complètement trempé. Elle n'avait pas eu besoin de jouir, ce spectacle avait été suffisant pour la transporter sur une autre planète.