Always & ever ღ Ianella

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feat. @gabriella belloua

27 juillet 2021 ▬ Cela fait aujourd’hui déjà sept années que Gabriella m’a dit oui pour la vie. Ce jour-là, je ne pourrais jamais l’oublier. Nous avons passé dix années ensemble avant de nous marier, avant de nous unir pour la vie, pour le meilleur et pour le pire. J’avais été fou de joie quand elle avait accepté de devenir ma femme lorsque je lui avais fait la demande le jour de son anniversaire, mais j’avais été encore plus heureux quand elle m’avait dit oui devant nos familles et amis. Elle était la femme de ma vie, ma meilleure amie, mon âme sœur, ma confidente, mon tout. Mon bonheur était dépendant du sien. Sans elle je n’étais plus rien. Elle me rendait heureux et pour rien au monde je ne changerais ma vie ou ma femme pour quoi que ce soit d’autre, j’étais trop bien ainsi. Je m’estimais réellement chanceux d’avoir cette femme aussi extraordinaire dans ma vie, mais cette femme elle était mienne et il n’était absolument pas question que je la partage avec qui que ce soit. Pour nos sept ans de mariage, nous voulions marquer le coup, il parait que dans toute relation, amoureuse ou amicale, sept ans c’est un cap. Dans notre relation nous avions passé ce cap depuis longtemps déjà, mais nous allions désormais le passer dans le mariage. Nous avions traversé des épreuves ensemble, mais nous nous étions toujours relevés, ensemble, et cela nous avait même finalement rapproché. Pour notre anniversaire, nous avions choisi de quitter l’Australie pour quelques jours et nous envoler vers le Luxembourg pour passer un petit séjour dans le château d’Urspelt. En faisait des petites recherches pour nous donner des idées de lieu où fêter cela, nous avions eu un véritable coup de cœur pour ce château. Nous allions pouvoir nous y retrouver rien que tous les deux en amoureux, et j’avais tellement hâte. Notre avion décollait tôt ce matin alors nous avions déposer les enfants, Hayden et Hailee, chez Thiago pour qu’il s’en occupe le temps de notre séjour. Concernant Hestia, elle était suffisamment grande pour s’occuper d’elle, mais elle pourrait sans aucun soucis débarquer chez son grand-père si elle en avait envie. Le réveil sonnait, la nuit avait été courte avec les derniers préparatifs des bagages pour être certains de n’avoir rien oublié. Je coupais le réveil et venais doucement me coller à mon épouse et venais déposer quelques baisers sur son visage en venant chuchoter quelques mots à son oreille. « Bonjour mon ange… Bon anniversaire de mariage. » Je souriais, j’étais heureux, j’aimais cette femme tellement fort, je serais prêt à tout pour elle.

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feat. @gabriella belloua

27 juillet 2021 ▬ Depuis notre mariage, nous aimions à chaque année trouver un petit quelque chose à faire pour notre anniversaire de mariage. Je ne trouvais pas du tout cela ringard, bien au contraire j’aimais beaucoup cela. Pouvoir profiter de mon épouse pour un ou plusieurs jours, en étant juste elle et moi, c’était un pur bonheur. Malgré le fait que les semaines à la suite de notre mariage avaient été particulièrement compliquées, nous avions décidé, dès lors que tout était rentré dans l’ordre, de profiter de la vie, de savourer chacun des jours que nous passions ensemble. J’avais eu tellement peur d’avoir à jamais perdu mon épouse, je m’estimais tellement chanceux de l’avoir retrouvé, même si tout n’avait pas été simple avec tous les traumatismes subis, son amnésie. Il avait fallu beaucoup de temps, mais j’avais tout mon temps pour elle. Et dire que j’avais failli tout gâcher en quittant l’hôpital après l’avoir découvert dans l’état dans lequel elle avait été laissée. Heureusement que j’étais revenue et qu’elle m’avait pardonné mon départ. Cette femme était exceptionnelle, et elle était ma femme, plus jamais je ne la laisserais tomber, ça avait été une fois de trop.

La veille de voyage, j’avais toujours beaucoup de mal à m’endormir, et chaque fois que je m’endormais c’était souvent peu de temps avant que le réveil ne sonne. J’avais l’habitude, alors je faisais avec, sachant que malgré la courte nuit je pourrais me reposer par la suite, potentiellement pendant le voyage ou pendant le séjour bien que je comptais en profiter au maximum.

Alors que je la voyais doucement se réveiller, j’esquissais un large sourire. Cette femme, ma femme, était si belle que jamais je ne pourrais me lasser de la regarder. Je faisais de mon mieux pour elle, pour avoir toujours tout un tas d’attentions pour elle, pour qu’elle soit heureuse et qu’elle ne regrette jamais de m’avoir dit oui pour la vie. Je voulais son bonheur, son bonheur était le mien. « Tu es si belle… » lui soufflais-je à l’oreille après qu’elle m’ait dit bonjour de sa voix endormie que j’adorais entendre d’ailleurs. « Merci mon ange. » lâchais-je avant de déposer un baiser au coin de ses lèvres. « Si tu savais comme je t’aime, moi aussi. » On s’aimait c’était certain, on se disait souvent que l’on s’aimait, et je ne m’en laissais pas, j’aimais bien trop qu’elle me dise des choses comme ça. Je hochais doucement la tête à sa proposition. Je savais pertinemment que la douche à deux n’était pas nécessairement une bonne idée si nous étions pressés mais je n’avais pas envie de me priver de ce petit plaisir le jour de notre anniversaire de mariage. « Je suis carrément partant… Puis si on n’a pas le temps, on mangera en route… » répondis-je doucement avec un petit sourire en coin.

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feat. @gabriella belloua

27 juillet 2021 ▬ Rien n’avait été simple depuis notre mariage. Si cette journée avait été une des plus belles de ma vie, pour la suite ça n’avait pas été tout à fait ça, notamment avec l’enlèvement de ma bien aimée, au sein même de notre foyer. Tout ceci avait été un véritable enfer pour moi, j’avais bien cru que je n’allais pas me remettre de sa disparition, mais j’avais dû rester fort dans l’espoir qu’on allait la retrouver, et aussi pour notre fille Hestia, qui avait eut besoin de moi plus que jamais dans cette épreuve. On m’avait retiré ma femme mais elle on lui avait enlevé sa maman, et sans doute n’y avait-il rien de pire. Gabriella avait été retrouvée et les choses étaient plus ou moins rentrées dans l’ordre, excepté cette amnésie dont elle avait souffert un long moment. Jusqu’à ce qu’elle découvre qu’elle était enceinte de notre petite Hailee. Cette grossesse avait été un élément déclencheur pour qu’elle retrouve la mémoire. Pour beaucoup de choses, elle avait été heureuse de se souvenir de tout, pour d’autres c’était plus compliqué et elle avait encore quelques moments compliqués par rapport à cela. Mais Gabriella était une femme forte et je savais qu’avec le soutien que je lui apportais, celui de ses enfants, de son père et de ses amis, elle s’en sortirait toujours même quand elle serait au plus bas. Elle avait le droit à des moments de faiblesse, c’était normal, mais elle se relèverait tôt ou tard, tel un phénix. Mon épouse est une battante, et je l’aime d’un amour inconditionnel. J’avais hâte de fêter ce septième anniversaire de mariage. En plus nous allions partir en voyage quelques jours, nous qui adorions ça, c’était un pur bonheur.

A son réveil, et comme à peu près à n’importe quel moment de la journée, j’aimais regarder ma femme. Je la trouvais tellement belle que jamais je ne me lasserais de la regarder. Je pourrais clairement passer tout mon temps à la contempler, c’était un très bon passe-temps. Elle était la plus belle chose qui me soit arrivée dans ma vie et elle m’avait apporté par la suite tout pleins de choses merveilleuses, notamment nos enfants, et jamais je ne saurais assez la remercier de cette vie fabuleuse que je pouvais vivre grâce à elle. « Peut-être pas… En tout cas, tu n’as besoin de plaire qu’à moi. Je sais que tu plais sûrement à d’autres, tu es bien trop magnifique, mais tu es mienne… » Si j’étais jaloux ? Oh si peu. Mais j’avais entièrement confiance en mon épouse alors je ne me souciais pas du regard des autres. Par contre, évidemment que je ne saurais pas supporter un regard trop insistant, des gestes ou des paroles déplacés à l’égard de ma femme. C’était ma femme, et jamais je ne tolérerais qu’on lui manque de respect, de quelque façon que ce soit. « Tu as raison. » Gabriella, j’étais tombé amoureux dès lors que mon regard avait croisé le sien pour la première fois. Et chaque jour, je l’aimais un peu plus que la veille. Mon amour pour elle était infini et ne cessait de grandir chaque jour. J’aimais lui porter tout cet amour, elle le méritait et j’avais de la chance de l’avoir. Je hochais doucement la tête en souriant. « Entièrement d’accord ! Ne perdons pas une minute… »

Bien que je n’aimais pas être en retard ni avoir à courir quand j’avais des choses prévues avec des horaires particuliers, je n’étais pas du genre à prévoir trop de marge non plus. Mais c’était sans compter sur l’organisation sans faille de mon épouse qui elle, pensait clairement à tout. Songeant sans doute toujours à quelques petits aléas qui pourraient un peu plus nous retarder ou simplement le fait qu’on ait envie de pouvoir se faire plaisir comme cela risquait d’être le cas si nous finissions tous les deux sous la douche. Je secouais doucement la tête à sa remarque. Elle s’était mordiller la lèvre et ce détail ne m’avait pas échappé. « En effet, surtout si c’est pour la bonne cause… » Je ne doutais pas que nous avions la même idée derrière la tête et que certainement ça finirait « mal » si nous allions ensemble sous la douche. Était-ce grave ? Pas le moins du monde, nous étions mariés et nous avions parfaitement le droit. Au pire, on n’aurait simplement pas le temps de prendre un petit déjeuner, elle serait mon petit-déjeuner dans ce cas, cela me convenait parfaitement. Elle avait quitté le lit et avant même que je n’ai pu me lever pour la suivre elle avait commencé à semer ses vêtements un peu partout. Profitant du spectacle, je l’avais rapidement suivi et tout comme elle je m’étais débarrassé de mes vêtements. Alors que j’arrivais à la salle de bain, elle était déjà sous la douche, et je venais doucement me glisser derrière elle pour la rejoindre et passais mes bras autour de ses hanches tout en déposant quelques baisers dans son cou. « Vous êtes absolument ravissante Madame Belloua, et très sexy aussi. » J’aimais sentir l’eau couler sur nos corps, je trouvais cela très sensuel.

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feat. @gabriella belloua

27 juillet 2021 ▬ Ce drame qu’avait vécu Gabriella aurait malheureusement pu avoir raison de notre mariage. Pourtant, nous nous aimions tellement fort que ça aurait été un beau gâchis… Quand j’avais retrouvé mon épouse à l’hôpital dans un état plus que déplorable, j’avais pris peur, et j’avais pris la fuite en apprenant tout ce qu’elle avait subit et les conséquences. Elle avait perdu notre bébé, alors que nous ne savions même pas qu’elle était enceinte, son amnésie, et savoir tout ce que ce malade lui avait fait subir, ça avait été beaucoup trop pour moi. Quasiment dans la foulée j’avais fait le voyage inverse pour rentrer à Los Angeles. Puis avec le recul, je m’étais rendu compte à quel point j’avais été stupide et combien ma réaction n’avait aucun sens. J’avais juré, le jour de notre mariage, de l’aimer et de la chérir, quoi qu’il puisse arriver, et à peine un mois après cette promesse je me défilais déjà ? Je n’avais pas le droit d’abandonner la femme dont j’étais amoureux, la femme de ma vie, la mère de notre fille Hestia. Je me devais d’être fort pour elle, de la soutenir, elle avait été forte, elle avait survécu à tout ça, probablement pour elle mais aussi pour nous, sa famille. J’étais revenu à Bowen aussi vite que j’avais pu, et j’avais été présent pour sa sortir de l’hôpital. Heureusement que mon épouse était une femme merveilleuse et qu’elle m’avait pardonné ma fuite quand je m’étais confondu en excuse lui promettant que je ne recommencerais plus jamais. Ce moment avait été particulièrement difficile, mais aujourd’hui j’essayais de ne plus y penser même si ce n’était pas toujours simple. Tout ce qui comptait désormais, c’était qu’on soit à nouveau comme avant, que notre petite famille s’agrandisse au fil du temps et que l’on s’aime chaque jour un peu plus. Nous fêtions aujourd’hui nos sept ans de mariage, et je comptais bien que nous fêtions encore de nombreux anniversaires de mariage. Elle était ma vie, ma raison de vivre, mon tout, sans elle je n’étais rien.

Ma femme, je la trouvais belle en toute circonstance, peu importait qu’elle soit coiffée, maquillée, bien habillée, en pyjama ou même nue, réveillée ou endormie, tout cela n’avait aucune importance. Je l’aimais pour ce qu’elle était, pour son caractère, sa façon d’être. Puis si amoureux que j’étais je la trouvais forcément belle quelque soit son accoutrement. Cela faisait maintenant vingt ans que l’on était en couple tous les deux, et pourtant je la trouvais aussi belle qu’au premier jour, peut-être même encore plus belle. Elle avait porté nos enfants, et c’était ce qu’il y avait de plus beau dans la vie d’une femme que de donner la vie. Mon épouse était la meilleure épouse qui soit, à mes yeux en tout cas, et je ne l’échangerais pour absolument rien au monde. Tapotant doucement son ne du bout de mon index avant de déposer un baiser sur ses lèvres, je lui souris. « Alors c’est parfait. Et je m’en fiche des autres aussi. Bien sûr, je ne suis rien qu’à toi, tout à toi ! » Notre relation avait toujours été fusionnelle, nous avions toujours été très proches tous les deux, et ce n’était pas pour me déplaire, bien au contraire. Chacun de nous était jaloux, mais cela restait une jalousie mesurée, pas de jalousie à outrance au risque de mettre en péril notre couple, notre mariage, notre famille. Evidemment que ni l’un ni l’autre n’aimions voir des vautours approchés d’un peu trop près notre moitié, mais pour autant nous savions faire la part des choses. On s’aimait et on avait confiance en l’un et en l’autre, jamais je n’avais douté de Gabriella et ce n’était pas près d’arriver.

Heureusement que je pouvais toujours compter sur Gabriella pour tout anticiper, c’était bien un truc que les femmes savaient faire à la perfection, nous les hommes c’était plus compliqué à ce sujet. On était capable de prévoir à peu près les choses mais on n’avait beaucoup de mal à les anticiper, voir même on n’y parvenait pas. Un petit sourire au coin de mes lèvres se dessinait. « Si tu me confirmes que c’est pour la bonne cause alors, je n’en ai que faire du retard ! » Après quoi elle avait quitté le lit, semé ses vêtements un peu partout derrière elle jusqu’à la salle de bain. Je n’avais pris que peu de temps pour lui emboiter le pas et la rejoindre sous la douche. Rien de plus agréable que de sentir l’eau chaude couler sur mes épaules et d’être en même temps avec ma femme. Se retournant vers moi, elle sourit, et je ne peux qu’apprécier de la voir sourire alors je lui souris en retour. Jamais je ne me lasserais de lire ce bonheur sur son visage. « Ah oui ? » demandais-je innocemment en venant déposer quelques baisers sur son épaule. « J’ai une petite idée, mais je ne suis pas bien sûr, j’aimerais bien que vous me montriez un peu l’effet que je vous fais… » lui chuchotais-je à l’oreille en me mordillant la lèvre. Puis lui faisant à nouveau face, je prolongeais ce baiser qu’elle m’offrait, ne voulant plus détacher mes lèvres des siennes. Il ne fallait vraiment pas grand-chose de sa part pour que le désir soit présent.

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feat. @gabriella belloua

27 juillet 2021 ▬ J’étais fier de la solidité de notre couple, mais j’étais aussi fier de mon épouse, et très reconnaissant qu’elle m’ait pardonné mon départ après l’avoir découvert à l’hôpital. Je m’en voulais tellement de l’avoir abandonné dans ce moment où elle avait probablement le plus besoin d’être entouré. Mais je tentais de me rassurer en me disant que malgré mon erreur, j’étais revenu pour elle, parce que je l’aimais et parce qu’elle ne méritait pas que je la laisse tomber. Ça n’avait pas été simple, mais on s’était battu ensemble pour surmonter tout ça. Evidemment que d’apprendre du jour au lendemain que mon épouse ne se souvenait plus de moi ni de notre fille, ça avait été un choc extrêmement dur à encaisser. Sur le coup, ça avait été beaucoup trop pour moi, je n’avais pas su le supporter. Si on ajoutait à ça le fait d’avoir appris tout ce que ce malade lui avait fait subir et qu’à cause de lui elle avait perdu ce bébé qui avait décidé de se nicher au creux de son ventre, j’avais été trop faible pour assumer. Puis j’avais réfléchis, j’avais pris sur moi, et je m’étais dit que le plus dur c’était elle qui l’avait vécu et qu’elle méritait qu’on la soutienne, qu’on l’aide à se relever de cet enfer, qu’elle puisse avancer, passer à autre chose, retrouver sa vie d’avant. J’étais fier du chemin parcouru depuis cette terrible épreuve, et tout ça n’avait été possible que grâce à la force de notre couple, de notre amour, de notre famille.

Depuis la première fois que mon regard s’était posé sur Gabriella, j’avais immédiatement su en la voyant qu’elle était la femme de ma vie, celle avec qui je voulais vivre, me marier, avoir des enfants. Pour certains, peut-être que nous n’avions pas fait les choses dans le bon ordre puisque nous avions été parents avant de nous marier, mais ce que les gens pensaient, j’en avais bien rien à faire tant que notre histoire convenait à mon âme sœur. Notre vie, l’évolution de notre couple, nous l’avions décidé à deux et il me semblait que cela nous convenait parfaitement à tous les deux. Nous étions heureux, épanouis, et rien ni personne ne pourrait venir gâcher ce bonheur qui régnait au sein de notre couple, de notre famille. Déjà vingt ans cette année que nous étions ensemble, et clairement je n’avais pas vu les années passer. Le temps filait à tout allure et ça faisait presque peur. Ça passait beaucoup trop vite et c’était horrible de ne pas avoir la main sur le temps qui passe, on devait simplement subir. Mais après, si le temps passait si vite, c’était qu’on se sentait bien et qu’on ne voyait pas le temps passer, alors ça avait du positif tout de même. « Il n’est pas question que tu me partages, ça jamais ! Enfin si, juste avec nos enfants. » lui répondis-je en venant l’embrasser tendrement. Je suis possessif et jaloux, et sans doute l’est-elle aussi, mais cela n’a rien de nocif pour notre couple car c’était évidemment mesuré. J’aime ma femme, et je sais qu’elle m’aime aussi, mais il y a cette confiance entre nous, on sait pertinemment que ni l’un ni l’autre n’ira voir ailleurs, nous sommes bien trop fusionnels pour que cela puisse arriver. Malgré tout, chacun avait sa vie, ses amis et ça ne posait aucun problème. Puis de toute manière, on se disait tout alors sachant qu’il n’y avait aucun secret entre nous, ça ne pouvait que bien se passer.

Je ne peux m’empêcher de sourire aux propos qu’elle tient. « J’ai toute confiance en toi ! » Et je ne lui disais pas cela pour lui faire plaisir mais bien parce que je le pensais. Jusqu’à maintenant, tout s’était toujours très bien passé quand c’était Gabriella qui avait pris les choses en main. J’avais juste à suivre le mouvement et lui faire confiance et tout allait bien. Ma femme, c’était la plus merveilleuse et j’avais beaucoup de chance de l’avoir. Cela faisait à peine quelques secondes que nous nous étions retrouvés dans la douche que la température était déjà très élevée. C’était toujours comme ça entre nous, ça n’avait pas changé depuis le début de notre relation, nous étions toujours comme deux adolescents, et je n’allais pas m’en plaindre. Il y avait forcément eu des moments où nos rapports étaient moins fréquents, notamment après la naissance de nos enfants mais c’était compréhensible et ça ne m’avait pas dérangé pour autant. Je respectais les envies et désirs de mon épouse, et il n’était pas question que je la force si elle n’en avait pas envie. C’était tout naturel entre nous, ça venait ainsi, sans que l’on se pose de question. Parfois même ça pouvait arriver dans des moments pas forcément opportuns mais on parvenait toujours à s’arranger ou à s’éclipser pour parvenir à nos fins. Ceci dit, on savait aussi se tenir, quand même. « J’ai bien hâte que tu me montres l’effet que je te fais alors… » Je lui avais demander, elle allait me le montrer, je n’en doutais pas un seul instant. Sentir sur ma main caresser ma joue me fit frissonner, mais c’était agréable, j’aimais cela. A vrai dire, je ne savais pas résister aux mains de mon épouse sur moi, quelque soit l’endroit, ça me faisait toujours réagir.

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27 juillet 2021 ▬ Gabriella, mon épouse, la femme de ma vie, la mère de mes enfants, était et resterait à jamais la plus merveilleuse femme qui puisse exister au monde. J’étais l’homme le plus chanceux du monde d’avoir une femme aussi fabuleuse, et que notre histoire dure depuis si longtemps maintenant. Pour autant, notre couple ne s’était jamais essoufflé, au contraire, on s’aimait chaque jour un peu plus. Comme dans chaque couple, nous avions eu des hauts et des bas, parfois des disputes, mais c’était ce qui nous rendait finalement plus forts au final puisque l’on parvenait à remonter la pente face à des bas et nous ne restions jamais fâchés bien longtemps, d’autant plus que nos disputes étaient souvent pour des broutilles sans importance qui ne valaient pas la peine de rester fâchés. Puis, j’aimais bien trop ma femme que pour être en froid avec elle. Tout avait été toujours simple entre Gabriella et moi, sauf ces dernières années. Il avait fallu que je sois fort pour deux, elle avait subi un traumatisme important et au vu de tout ce qu’elle avait vécu, il avait fallu aussi qu’elle vive avec cette amnésie qui faisait qu’elle ne se souvenait plus de rien de notre vie, de notre histoire, de la naissance d’Hestia, de notre mariage… Evidemment les photos pouvaient lui permettre d’essayer de se souvenir de tout ça, mais rien n’était revenu. J’avais tout essayé mais je devais avouer que ça avait parfois été très difficile et que j’avais à plusieurs reprises craqué sans pour autant lui montrer, parce que je ne me sentais pas légitime de flancher, pas face à elle et à tout ce qu’elle avait endurer. J’avais été là pour elle, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, et je serais là pour elle jusqu’à la fin, jusqu’à ce que la mort nous sépare, je lui avais promis le jour de notre mariage, et plus jamais je ne risquerais de transgresser cette promesse.

Nous deux, ça avait été comme une évidence, elle et moi nous étions faits pour être ensemble, c’était fait pour être comme ça et pas autrement. Personne n’avait parié sur notre couple, beaucoup nous avait dit que ça ne durerait pas, que l’on s’était mis ensemble beaucoup trop jeune. Et pourtant, vingt années plus tard nous étions toujours un couple, on s’aimait passionnément, nous étions parents de trois enfants et nous étions les plus heureux du monde dans cette vie que l’on menait. Certes, ça n’avait pas toujours été facile, surtout avec la naissance d’Hestia, totalement inattendue, alors que nous étions relativement jeunes, mais nous étions parvenus à trouver notre équilibre et à élever notre fille convenablement. On lui avait donné tout ce dont elle avait besoin et cette petite fille n’avait jamais manqué d’amour. Aujourd’hui, je ne regrettais absolument rien de tout ce que nous avions pu vivre elle et moi. Mon seul regret était d’avoir quitté l’hôpital quand elle avait été retrouvée, mais fort heureusement elle m’avait pardonné. Je m’en voudrais toujours pour cela, mais je voulais aller de l’avant et profiter de notre vie de famille et de notre couple. Aussi douloureuse qu’avait pu être cette période de notre existence, il était temps maintenant d’avancer sans trop regarder derrière nous bien que nous ne pourrions jamais oublier.

J’adorais me réveiller tous les matins auprès de cette femme que j’aimais tant. Elle était mon âme sœur, celle sans qui je n’étais rien. Nous étions complémentaires, sans elle je n’avais plus de raison d’être ni d’exister. Elle était nécessaire à mon bien-être et à mon équilibre et donc à celui de notre famille. J’étais fou d’elle, depuis la première fois que mon regard s’était posé sur elle. Je me demandais parfois ce qu’elle pouvait me trouver, et puis j’arrêtais de me demander quoi que ce soit, profitant juste de tout ce qu’elle m’apportait, de cet amour qu’elle me portait, de cette merveilleuse famille qu’elle m’avait donné. « Nous sommes bien d’accord. En dehors de nos enfants, je ne partage pas, tu n’es rien qu’à moi. » Nous aimions bien faire mine d’être des jaloux excessifs alors que ce n’était pas du tout le cas. Personnellement, j’avais une totale confiance en mon épouse et je ne me souciais pas à chaque fois qu’elle sortait de savoir si elle n’allait pas se retrouver au lit avec un autre homme. Gabriella n’était pas ce genre de femme, c’était une femme beaucoup trop droite et honnête pour faire ce genre de chose. Puis, nous nous aimions beaucoup trop fort que pour vouloir aller voir ailleurs.

« Pourquoi n’es-tu pas experte mon ange ? » lui demandais-je en souriant et déposant un baiser sur son front. « Tu es la meilleure… » Concrètement, sans Gabriella j’étais perdu. Si elle n’avait pas été là, je ne savais pas du tout comment j’aurais pu m’en sortir seul. Même lors de la naissance d’Hestia, j’avais la sensation qu’elle gérait tout sans aucun problème alors que je paniquais à la moindre petite chose. Heureusement, elle était toujours là pour m’apaiser, me rassurer, me conseiller, et pour ça je l’aimais aussi. Ma femme était absolument parfaite. Grâce à elle, nous avions évité bien des galères et à plus d’une reprise. Elle prévoyait et anticipait tout, je ne savais pas comment elle faisait, mais j’avais beaucoup à apprendre. Mais pour le moment, je voulais me concentrer sur ce qui était en train de se passer sous la douche.

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27 juillet 2021 ▬ Si l’on m’avait dit un jour que je rencontrerais la femme de ma vie si jeune et que nous resterions ensemble aussi longtemps, je n’aurais jamais pu le croire, je me serais contenté de rire à cela. Et pourtant, je vivais présentement tout cela. J’avais rencontré Gabriella, aujourd’hui mon épouse depuis sept années, que je n’avais pas vu passer, alors que je n’avais que seize ans. Personne n’avait cru en notre histoire, et je devais avouer que bien que j’espérais qu’elle dure dans le temps, je n’arrivais pas à croire qu’elle puisse vraiment durer. Et pourtant, elle avait duré puisque cela faisait maintenant vingt ans que nous étions un couple uni, soudé et que rien ni personne ne pouvait arrêter. Dans tous les couples, il y a des hauts et des bas, j’avais tendance à dire que dans mon couple il y avait plutôt des hauts que des bas parce que dans l’ensemble tout allait pour le mieux entre nous. Le soucis, c’est que lorsqu’il y avait des bas, c’était plutôt violent, notamment l’enlèvement de Gabriella quelques temps après notre mariage et sa fausse couche suite à ce que son ravisseur lui avait fait subir. A ce moment-là, j’avais bien cru que notre couple ne pourrait pas survivre à cela, parce qu’en retrouvant ma femme et en apprenant tout cela, j’avais pris la fuite, je n’avais pas eu la force de rester auprès d’elle au moment où elle avait eu le plus besoin de moi. Il était évident que je regrettais amèrement mon geste, mais l’essentiel dans tout cela, c’était que j’étais revenu à la raison et que j’avais rejoint mon épouse à sa sortie de l’hôpital. Mais le plus important dans tout cela, c’était qu’elle m’avait pardonné mon geste, parce que ma femme était simplement exceptionnelle, la plus merveilleuse, et je ne voudrais l’échanger pour rien au monde. Elle était mon âme sœur, et il m’était clairement inconcevable de continuer ma vie sans elle ou avec une autre femme, c’était elle ou rien, je m’en étais fais la promesse à moi-même ce jour où j’étais revenu et qu’elle m’avait pardonné. Quoi qu’il pourrait arrivait dans la vie, si je devais la perdre, il n’était pas question que je refasse ma vie avec qui que ce soit, jamais personne ne pourrait remplacer Gabriella ni même arriver à sa hauteur, elle était bien trop merveilleuse, et j’étais si chanceux de l’avoir rien que pour moi, bien que j’acceptais évidemment de la partager avec nos enfants, mais avec personne d’autre.

Notre relation était belle, et nous avions vécu tellement de belles choses également. La naissance de notre fille alors que nous étions encore très jeunes. C’était évidemment imprévu mais parfois les choses imprévues de la vie peuvent être les plus belles. Également, nous avions accueilli Hayden dans notre vie, ce petit avait malheureusement perdu ses parents biologiques mais il était évident que nous ferions tout pour que ce petit garçon, qui était aujourd’hui notre fils puisque nous l’avions adopté, soit heureux malgré la perte prématurée de ses parents dans un accident de voiture. Enfin, il y avait eu la naissance de notre petite dernière, Hailee. Dire que cette grossesse avait permis à Gabriella de retrouver la mémoire, de pouvoir se souvenir de tout ce que l’on avait vécu ensemble, de se souvenir d’Hestia quand elle était bébé, son premier mot, ses premiers pas. Les pièces manquantes du puzzle, elle les avait retrouvées et ça avait été que du bonheur, surtout quand tout avait pu revenir en apprenant, le jour de son anniversaire qu’elle était enceinte. Rien ne pouvait être plus beau pour elle que de porter à nouveau la vie et de retrouver la mémoire alors que quelques années plus tôt elle avait perdu un enfant et la mémoire. Mon épouse était une femme forte, mais qui avait ses faiblesses aussi, c’était pour ça que je l’aimais. En tous les cas, j’avais été là pour elle chaque fois qu’elle avait eut besoin de moi, et il allait falloir qu’elle me supporte encore de longues années parce que je n’étais pas près de la lâcher, je ne le ferais jamais, d’ailleurs.

L’arrivée de Gabriella dans ma vie avait été le plus beau des cadeaux que la vie pouvait m’offrir. Parce que tout ce que j’avais aujourd’hui, c’était grâce à elle. Sans elle, je ne serais pas si heureux, je ne connaîtrais pas le bonheur de la paternité et surtout je ne serais pas le mari le plus chanceux du monde de l’avoir elle, et aucune autre. Parfois je me demandais comment elle arrivait à me supporter, parce que je pouvais être un vrai casse pied, mais ne dit-on pas que l’amour est plus fort que tout ? Elle devait sacrément m’aimer alors, mais je l’aimais tout autant en retour, si ce n’était plus encore. Pourquoi est-ce qu’elle m’avait choisi moi, et pas un autre ? A vrai dire je n’en savais rien, je ne trouvais pas ce que j’avais de si spécial, mais je ne voulais pas chercher à le savoir, elle m’avait choisi, m’avait épousé, nous nous aimions, étions heureux, avions de merveilleux enfants, et rien n’était plus important que notre couple et notre famille. Je souriais à sa remarque qui me touchait profondément. “Cela me convient. De toute manière, je n’ai besoin de personne d’autre que toi.” Gabriella, elle était tout pour moi, et comme je venais de lui dire, je n’avais besoin de personne d’autre, juste d’elle. Elle et moi, c’était pour la vie, et rien que de penser que j’allais finir ma vie à ses côtés me rendait entièrement heureux et comblé. Puis au bout de vingt années de relation, on pouvait bien dire que Ian sans Gabriella ce n’était pas Ian et inversement. Que l’on m’associe à mon épouse en toute circonstance, j’aimais cela, au moins cela prouvait qu’il n’était pas question que je laisse quiconque s’approcher de ma femme et encore moins que l’on essaye de me la prendre, elle était mienne et il n’y avait pas de raison pour que ça change.

A ce qu’elle dit ensuite, je ne pu m’empêcher de rire avec elle. “Je ne vois absolument pas de quoi tu parles !” annonçais-je amusé. Parce que je comprenais bien à quoi elle faisait référence avec cette remarque, pour autant je ne trouvais pas que cette sagesse et de ne pas pouvoir me résister en quelque sorte étaient de mauvaises choses, bien au contraire. C’était aussi ce qu’il me plaisait chez elle et ce que j’aimais entre nous. Malgré les années, les enfants, cette passion dévorante entre elle et moi n’avait pas disparu. Toujours autant de désir l’un pour l’autre, si ce n’était parfois plus qu’au début. Nous n’avions pas peur d’assouvir nos désirs un peu partout, même dans des endroits quelque peu insolites et pas forcément recommandés pour ce genre de pratique, notamment cette soirée au casino, ennuyeuse à mourir mais que l’on avait su rendre intéressante et passionnante. Je n’oublierais jamais cette soirée même si je devais bien avouer ne pas avoir été forcément très à l’aise à l’idée que l’on puisse nous surprendre, mais c’était aussi ce qui avait été excitant. Je secouais doucement la tête. “Je n’exagère aucunement, tu es la meilleure, un point c’est tout. C’est non négociable !” Je savais parfaitement que l’on pourrait dire que la vision que j’avais de mon épouse n’était pas objective, parce que j’étais son mari et que forcément je l’idéalisais. Mais ma vision était très objective et je savais à quel point ma femme était merveilleuse et que j’avais de la chance de l’avoir. Je ne doutais pas que je n’étais pas le seul à avoir cette vision d’elle, mais j’avais cet avantage de l’avoir rien que pour moi. Gabriella, elle gérait tout avec une telle facilité. Sans doute qu’elle stressait, mais simplement elle gérait si bien ce stress que ça ne se voyait pas et qu’on avait la sensation qu’elle faisait tout simplement, sans que ce soit trop difficile pour elle et sans aucune panique. De mon côté, c’était une toute autre histoire. C’était panique à bord, un joyeux bordel, et ça se voyait. Sûrement pour cette raison que je la laissais gérer ce genre de choses en général, même si j’étais évidemment présent pour lui apporter mon aide en cas de besoin, mais niveau organisation, mieux valait ne pas compter sur moi. Alors, si elle estimait que le projet douche pouvait entrer dans le planning aujourd’hui avant notre départ, je lui faisais entièrement confiance, et les yeux fermés, bien qu’il n’était pas question que je ferme franchement les yeux, je ne voulais pas rater l’opportunité de la voir dans sa tenue d’Eve, si sexy qu’elle était.