No one needs to be alone ı Oliver

Dire que la vie d'Oliver était mouvementée serait un doux euphémisme. La veille, il avait fraîchement débarqué à Bowen, pour votre plus grand plaisir, mais surtout pour rencontrer un fils qu'il n'avait jamais vu. Une vie mes amis … Il n'y a pas une heure, il avait donné rendez-vous à celui-ci, pour le lendemain dans un café, afin de … peut être le rencontrer. Sinon, pour le moment il résidait à l'hôtel avant de débuter les visites immobilières. Alors, en attendant, il faisait un peu le tour de la ville, marchant un peu pour ce faire. Il prendra la voiture pour découvrir ce qui se passe tout autour de Bowen. Et ainsi, il se faisait une meilleure idée d'où il voulait vivre, ou chercher son nouveau chez-lui. Alors il marchait tranquillement dans les rues, passant sans nul doute un peu pour un touriste, mais ça lui était égal. Et puis, ça allait le détendre un peu, et avec un peu de chance, lui faire un peu penser à autre chose que le fait que demain, il allait peut être rencontrer son fils... C'était mieux que de tourner en rond dans l'hôtel.

Il marchait ainsi donc dans ce qui semblait être le centre-ville. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ça le changeait du tout au tout de New York ! Non pas que c'était la campagne, mais si on compare les deux, le choc est violent. Mais pas désagréable. Il sera fixé de toute façon assez vite, quand à savoir s'il s'y plaît ou non. Puis, son attention fut alors détournée sur une voix féminine, qui l'appelait. Enfin, il semblerait. Après tout, il n'avait personne ici. Bon, dans le doute que ce soit vraiment lui qu'on appelle, Oliver tourna la tête, voir quand même qui avait parlé, et quelle ne fut pas sa surprise en voyant une tête connue ! Oui, c'était bien lui qu'on appelait.

- Valentina, ça me fait plaisir de te voir également !

Qui était-ce ? Une amie. Une mannequin qu'il avait un jour rencontré lors d'un défilé ou elle participait, les deux ont sympathisé avant de devenir bons amis. Et oui, elle l'était toujours pour lui, ce n'était pas parce qu'il n'avait pas prévenu la jeune femme qu'elle ne comptait plus pour lui. Et bon sang, elle n'avait pas idée à quel point ça lui faisait du bien de voir un visage familier et amical ici ! Pour une bonne surprise, c'était une bonne surprise.

- Je vais bien, et toi ? Tu as l'air de te porter comme un charme en tout cas !

Ce n'était pas de la drague ou autre, un simple constat. S'il comptait lui parler de l'histoire avec Riley ? Oui, bien sûr ! Ce n'était pas quelque chose qu'il comptait cacher dans sa vie de toute manière. Ses plus proches amis, à New York on entend, savaient pourquoi il était parti du jour au lendemain. Donc oui, pas de souci pour la mettre au courant. Parce que s'il avait décidé de venir ici en vrai touriste, il l'aurait prévenue, histoire qu'ils se fasse quelque chose.

- Ah bon sang Valentina j'ai tellement de choses à te raconter …. Mais tu étais peut être occupée ou avec quelqu'un ?

Qu'elle aurait planté en le voyant. Ce n'est pas parce qu'il déboulait depuis l'autre bout du globe que le monde devait s'arrêter.

Il était sincèrement content de savoir que Valentina allait bien. C'est qu'avec tout ce qui s'était passé ces derniers temps dans sa vie, il n'avait pas vraiment pris le temps d'aller se poser boire un p'tit café avec un ami, pour parler de tout et de rien. Un peu tout le monde avait été mis de coté pour l'instant, mais pas de souci il se rattrapera plus tard, une fois la tempête passée. Oliver adressa un sourire à la jeune femme lorsqu'elle lui fit savoir qu'il semblait bien se porter. Content de savoir qu'il faisait bien illusion ! Pas qu'en vrai il soit complètement à coté de ses pompes, mais entre une révélation qui avait changé sa vie, et plus récemment le décalage horaire plutôt violent … Disons qu'il avait vu mieux ! Mais il est vrai que ça aurait pu être pire. Et ça pouvait encore être pire par la suite. Mais pas de pensées négatives …

Et tant mieux aussi s'il n'interrompait pas quelque chose. La vie était bien faite il fallait croire ! Lui qui venait se promener en parfait touriste, et elle qui était venue ici seule et sans but précis, les voilà à se croiser comme ça par le plus grand des hasards ! Et ce n'était pas pour lui déplaire. Pas que de venir ici tout seul lui avait fait peur, mais de savoir qu'il y avait quelqu'un ici qu'il connaissait … Oliver se sentait moins seul en fait. Et il eu vite fait de réfléchir à la question de Valentina :

- Je t'avoue que je ne dirais pas non à un café. Par contre je te laisse le choix du lieu, je te fais confiance !

Elle devait sans nul doute mieux connaître que lui les bons endroits. Alors sagement, il laissa Valentina les guider. Ici ou la, ça n'avait pas d'importance pour lui tant que le café était bon ! Une fois que les deux amis eurent choisi l'endroit ou aller, ils se retrouvèrent posés en terrasse, attendant qu'on vienne prendre leur commande. Bon, en attendant que le serveur n'arrive à leur hauteur, Oliver avait adressé un sourire à la jeune femme :

- Alors dis-moi, quoi de beau dans ta vie depuis la dernière fois ?

Bien sûr, ils n'avaient pas l'occasion de se voir tous les quatre matins jusqu'ici, et quand ils discutaient c'était majoritairement via messages par exemple, donc les très grosses lignes, il les connaissait. Enfin pas le mois dernier pour la peine. Non vraiment, il ne fallait pas demander à Oliver grand chose ces derniers temps ! Bien sûr au travail, il n'y avait eu rien à redire, mais en tant qu'ami, bonjour ! Donc en attendant de lui expliquer pourquoi il était apparu ici, il préférait savoir ce qu'il y avait de beau dans la vie de Valentina.

L'endroit choisi par Valentina semblait plutôt sympathique au vue de ce que le menu proposait en tout cas. Pour le moment, un simple café lui suffira cependant, l'appétit n'était pas trop présent ces derniers temps, trop travaillé par plein de choses. Et un peu à l'ouest aujourd'hui, bien décalé aussi. 14 heures de décalage horaire, on les sent les premiers jours ! Enfin, il s'y fera bien vite de toute manière, pas de souci pour ça. Et puis ce n'était pas comme s'il avait débarqué dans une ville complètement paumée. De ce qu'il avait vu et de ce qu'il savait, puisqu'il s'était renseigné quand même ou il allait avant de partir, il y avait de tout dans cette ville, et l'endroit était très joli. Ça le changeait, et en bien, de New York, ou tout le monde se marche dessus. Oliver écouta alors tranquillement Valentina lui parler d'elle. Ce n'est pas parce que lui avait sa vie complètement chamboulée qu'il ne pouvait plus écouter les autres. Et à dire vrai, il était plutôt content pour elle que ce soit calme au niveau boulot. Et il se demandait comment allait sa fille aussi tiens ! Il allait lui demander ça quand la jeune femme lui demanda directement ce qui était nouveau dans la vie d'Oliver. Oui, c'est sûr qu'il lui avait un peu dit avant comme quoi il s'en étaient passées des choses … Si au boulot il avait simplement évoqué des raisons familiales, ses proches amis savaient ce qu'il en était. Enfin, parmi les quelques uns à qui il avait parlé ces derniers temps. Et vu que Valentina faisait partie de ses amis, et qu'Oliver n'avait rien à cacher, il opta pour lui dire tout simplement :

- Oh moi ? Trois fois rien, je viens juste retrouver mon fils.

Inutile de tourner autour du pot pendant trois heures, n'est ce pas ? Bon, vu comme ça, on aurait dit une blague de mauvais goût, et pas très drôle. Certes, c'était son truc d'utiliser l'humour, mais pas ici, pas maintenant. Il hocha la tête l'air entendu, pour appuyer ses dires. Non mais parce qu'aux dernières nouvelles, Oliver n'avait pas d'enfant. Mais ça, c'était il y a un mois !

- Bon sang Valentina, il m'est arrivé quelque chose d'insensé le mois dernier … Je te passe tous les détails, mais pour résumer, j'ai appris que j'avais un fils. De 22 ans. Qui vivait ici, à Bowen ….

Énuméra t-il, lui même encore un peu choqué par cette information. Qui ne le serait pas ? Certes, peut être que pas tout le monde n'aurait réagi de la même façon qu'Oliver, à savoir tout plaquer pour le retrouver. D'autres auraient choisi d'ignorer cela, sans nul doute. Mais ce n'était pas le genre de la maison.

- Bien que les choses soient difficilement identiques pour une femme, tu t'imagines toi, te réveiller un matin et apprendre que tu as un gamin dont tu ignorais l'existence, qui se baladais à l'autre bout du globe ?

Parce qu'aux dernières nouvelles, c'était toujours une femme qui portait son enfant, et généralement, elle est plutôt bien au courant d'avoir eu cet enfant, peut importe le reste. Enfin, sauf si elle était dans le coma pendant tout le long, mais ça c'est glauque.

A la façon qu'eu Valentina de réagir, Oliver en aurait presque rit, si ça ne le concernait pas directement, c'est sûr. Comment il le vivait ? La question à un million ça ! C'était difficile de décrire comment il se sentait de façon courte. Enfin si : perturbé. En bien et en mal. Et pourtant il avait tout de même les nerfs solides. Heureusement d'ailleurs.

- Inattendu, tu peux le dire ! Crois-moi j'étais bien le premier surpris en apprenant la nouvelle ! Mais pour te répondre … Je t'avoue être un peu largué. Bien sûr que j'ai envie de le rencontrer, même si je crains beaucoup de chose par rapport à ça, mais oui, tu l'as dit, c'est bien pour faire sa connaissance que j'ai fait tout le chemin.

Avoua t-il à Valentina. Rencontrer quelqu'un de nouveau est toujours une expérience, mais quand en plus il s'agit de votre propre enfant, quelle histoire ! Non mais elle imaginait elle, rencontrer sa propre fille alors que c'est bon, elle parle, marche, est autonome, fait ses études tranquille, ou même travaille ? De quoi en bouleverser plus d'un ! Il semblerait qu'elle imagine un peu à quel point la situation était compliquée, d'autant plus que le gamin en question est déjà un jeune adulte. Il hocha doucement la tête, confirmant que oui, c'était difficile. Et encore, demain il allait peut être le rencontrer, si le jeune homme venait bel et bien au rendez-vous. Une petite angoisse supplémentaire dont il se serait bien passé. Oliver adressa un petit sourire quand la jeune femme lui souhaita alors que les choses se passent pour le mieux. C'était gentil à elle. Vraiment, il était au moins un peu soulagé de savoir qu'ici, il n'était pas seul, qu'il y avait Valentina dans les parages. Bien sûr il n'allait pas l'embêter tous les soirs pour boire un verre, mais vous voyez le délire.

- Ne t'en fais pas, tu sera au courant. Et je pourrais peut être même t'en parler de vive voix puisque je ne suis pas la que pour quelques jours, mais bien dans le but d'emménager ici. La demi-mesure et moi tu sais …

C'est pour les fragiles quoi. Oui, c'était bien risqué quand on sait que justement, il ne savait pas si Riley allait vouloir savoir quelque chose de lui ou pas ! Mais il n'arrivait pas à faire les choses à moitié dans sa vie. A quoi bon ? Et puis, positivons non ? Bon, pour un peu changer du sujet qui le taraude, bien que ça lui ait fait du bien de lui en parler, Oliver changea un peu de sujet. Dans un sens, continuer d'en parler le rendait plus nerveux. 

- D'ailleurs, tu as des quartiers à me conseiller, ou au contraire, à me déconseiller ?

Vu qu'elle connaissait bien mieux la ville que lui, peut être qu'elle saura ou aller faire ses recherches immobilières ? Pour le moment, son hôtel faisait l'affaire, mais ça ira un moment.

Valentina disait vrai, il était impossible pour le coup de savoir quelle allait être la réaction de son fils à ces retrouvailles. Si retrouvailles il y a bien, en premier lieu ! Et si père et fils se rencontraient, comment ça allait se passer ? Oli était incapable de le dire pour lui même, alors pour un inconnu, impossible. De toute façon, même s'il y pensait et que ça le travaillait, d'une part, il savait que c'était inutile d'y penser davantage, ça n'aidera pas ses affaires. Enfin, facile à dire ! On parle de rencontrer son enfant, pas de repeindre les toilettes ! En tout cas la nouvelle – une de plus aujourd'hui – de son installation à Bowen surprit à nouveau Valentina. Moui, quel homme imprévisible cet Oliver ! Mais en même temps, c'est vrai que le pari était risqué. D'une part, à New York, il avait tout. Son boulot, ses amis, son ancien appart, sa vie. Ici, il n'avait rien. Rien si ce n'est cet enfant. Dont il ne savait rien, d'ou le risque. Peut être que le petit Riley était un connard fini, un toxico comme sa mère, ou tout simplement qu'il ne voudra rien savoir de lui ! Mais il prenait le risque. A quoi bon vivre si c'est pour s'enfermer dans une routine continuelle ?

- Tout à fait ! Et même si je n'ai pas vu grand chose de la ville et encore moins du pays, j'ai plutôt apprécié ce que j'ai vu.

C'était un bon point ! Et pour l'instant, pas de signe de ces insectes mutants qui peuplaient le pays ! Oh le jour ou il tombera face à face avec l'une de ces horreurs, et bien ce sera signe pour lui de repartir à New York ! Voila voilà … Non mais sérieusement, ceci mis à part, ça n'effrayait pas Oliver que de s'installer dans un pays ou il ne connaissait rien. Un peu d'aventure dans la vie !

- D'accord je prends note … Et bien j'ai rendez-vous avec un agent immobilier dans quelques jours, donc si je sais d'avance quels sont les bons coins, ce sera un plus !

Au moins, s'il y avait un point ou Oliver n'avait pas à s'en faire, c'était l'argent. Certes, il n'était pas millionnaire, mais il pouvait se payer l'appart ou la maison sur laquelle il aurait jeté son dévolu sans se soucier des finances. Ça paye d'être chirurgien quand même. Et tiens, plutôt une maison tant qu'à faire … Pas forcément immense, il était seul, mais quitte à changer de son appartement New Yorkais, autant le faire à fond. Donc si Valentina avait en plus l'opportunité de l'aider, il ne disait pas non également.

- J'imagine que tu dois vivre dans ce quartier, ou bien tu réside ailleurs ?

Sûrement qu'elle n'allait pas lui dire vivre dans un quartier ou au contraire elle se sentait très mal... Quoique.

Il espérait bien se plaire dans le coin, c'est sûr ! Lui qui était habitué aux grattes-ciel de New York, ce changement de paysage était total ! Et encore une fois pas déplaisant. Mais oui il restait aussi les gens ici. Bon, ici il faisait beau, il faisait bon, l'océan n'était pas loin, y'a de quoi remonter le moral des troupes non ? Et puis de toute manière, Oliver était du genre social, sans même parler des soirées mondaines dont il a ( avait maintenant ) l'habitude. Changer d'air et de têtes ça lui plaisait bien. Et on ne peut même pas parler de crise de la quarantaine ! Non lui ça lui va très bien de vieillir, c'est juste un truc normal contre lequel on ne peux pas lutter. Avec un peu de recul, ça lui allait même très bien de changer complètement d'air, histoire de n'avoir pas vécu qu'au milieu des grattes-ciel New Yorkais. Oui, quelque chose lui disait qu'il allait se plaire ici. Et peut être même qu'il ira poser ses valises dans le quartier dont lui parlait Valentina ! Allez savoir.

- Oh oui c'est sûr, et puis même, la ville semble assez grande pour que j'y trouve mon bonheur, sans avoir à résider dans celle d'à coté. C'est sûr que les trajets ne me dérangent pas mais tant qu'à faire …

Certes, Bowen n'était pas le petit patelin paumé d'Australie, mais ça restait quand même beaucoup plus petit que New York. Donc oui, il espérait bien trouver quelque chose en ville. Enfin, dans le quartier conseillé par son amie. Comme dit pour l'heure, il allait y vivre seul, mais allez savoir s'il n'allait pas faire une rencontre plaisante ici. Ceci dit, il doutait quand même fort que son fils vienne emménager chez lui, dans l'optique ou les choses se passent bien entre eux. Le brun écouta son amie lui parler un peu plus en détail de son quartier, du fait qu'elle et sa fille s'y sentaient bien toutes les deux avec des voisins agréables. Que demander de plus ? Franchement ça fait envie, non ? En tout cas lui, ça le botterait bien.

- Et bien, ça m'a l'air pas mal ça en effet. Le moins qu'on puisse dire c'est que ça va totalement me changer.

Tu m'étonne. Pas que la ou il vivait c'était dangereux ou que ses voisins étaient des truands ou des prétentieux pas possibles, mais …. voilà !

- Et d'ailleurs comment va ta fille ?

Lui qui voulait lui poser la question un peu plus tôt. Longtemps qu'il n'avait plus vu la demoiselle tiens !

Cela n'était pas grave du tout qu'il ne se trouve pas dans une capitale ou une grande ville. Tant que les lieux étaient agréables, c'est tout ce qui comptait. Et puis il verra au fur et à mesure ce qu'il y a de beau à faire dans les parages, ce pourquoi il accepta volontiers la proposition de Valentina quand à lui faire découvrir ces coins sympas.

- Si j'ai en plus ma guide touristique personnelle, que demander de plus ?

Plaisanta t-il. C'est toujours mieux de découvrir les lieux avec quelqu'un qui connaît bien le coin, comme Valentina pour le coup. Vraiment, c'était une chance d'être tombé sur elle. Pour sûr, il savait qu'elle vivait ici, mais entre le temps ou il se serait installé, que les choses se soient calmées et qu'il ne percute qu'il y a quelqu'un ici qu'il connaît il se serait passé du temps. Ça a vraiment un coté rassurant. Et il se doutait bien que ça avait des avantages certains que de vivre ici. Il lui faudra simplement un peu de temps pour s'acclimater, c'est tout. Plus de trente ans qu'il vivait à New York pour changer de vie du jour au lendemain, il faut le faire. Oliver eu un sourire quand Valentina lui parla de sa fille, qui semblait bien se porter, et qui surtout, grandissait !

- Oh ma pauvre, ne pensons pas alors au jour ou elle quittera la maison ! Mais c'est sûr, ça grandit trop vite !

Ces bêtes-la ! Regardez-le, il avait bien un fils de vingt-deux ans, alors qu'il avait l'impression seulement de n'être devenu père que le mois dernier ! Ça passe vite le temps c'est fou. Bon, par contre il allait soigneusement éviter de lui demander ce qu'il en était de ses amours, de peur de raviver une sale blessure que la perte de son mari. Allez savoir, peut être qu'entre temps quelqu'un d'autre avait su raviver la flamme ? Mais ce n'est pas lui qui allait mettre les pieds dans le plat. Il laissa un souffle amusé lui échapper quand Valentina ajouta que sa fille profitait de son adolescence, ce dont elle avait bien raison.

- Tout à fait. Et puis entre nous, quel est l'adolescent qui n'a jamais profité de sa jeunesse. Tu ne va pas me dire que tu étais une enfant modèle non ?

La taquina t-il un peu.