you almost ran the red 'cause you were looking over at me (clunter)

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Il était là. Tu savais que tu le trouverais là. T’avais fait tes recherches et semblerait-il que les délinquants allaient se faire tester pour de la drogue. T’avais tes contacts dans le coin, déjà… T’avais décidé de lui foutre la trouille de sa vie. Bon en fait, c’était pas toi spécifiquement… Il avait décidé de consommer par lui-même. Toi, tu ne lui avais que proposé. Au loin, t’es assise dans la voiture dans la section arrière. Tu le regardes paniquer. Tu vois les petits pots se promener d’un délinquant à l’autre et tu esquisses un sourire. Tu sors de la voiture, talons hauts et jupe bien trop courte. Tu te diriges vers celui qui semble initier l’investigation et tu lui tends le papier. Tu te retournes vers Hunter. « Cariño, avec moi. » Tu claques des doigts pour le ramener à côté de toi. « Ton travail se termine. » que tu lui dis avec un petit sourire. « Ta caution est payée depuis ce matin. » Tu gardes ce même sourire victorieux. Tu avances avec Hunter sur les talons et tu te diriges vers le véhicule, satisfaite. « Lo siento, j'étais hangover. »

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Ça aurait pu être un matin comme les autres ! En fait ça en avait été un. Je me suis levé comme tous les autres jours, pris mon café, manger et je me suis préparé à aller faire mes heures de travail communautaire comme tous les autres jours. Sauf que ce matin, je frappe un mur, comment j’ai pu être aussi con. Je n’ai pas un bon Karma, c’était certain que j’allais me faire prendre, qu’on allait me tester ! Je suis dans la file avec toutes les autres personnes pour faire le test de drogue. Je sens la sueur froide qui coule sur mon visage. Je vais me faire prendre et je vais devoir faire encore plus d’heure ou même me faire envoyer en dedans pour une connerie ! Putain que je suis con ! Je prends le pot qu’on me donne quand le bruit de claquement de talon me fait redresser la tête ! Je reste complètement figé sur place, mais qu’est ce qu’elle fait la ? Après son claquement de doigt, un des gars me pousse vers elle en disant : « Fais-toi pas prier mec, sinon je prends ta place … » Je sors de la file, n’étant pas certain de comprendre ce qui se passe. « Quoi ? ma cau… quoi ? » Je là suis alors qu’elle marche vers la voiture et j’arrête près de la portière. « Quand ça ? Quand t’as payé ma caution ? Mais je ne comprends pas… Est-ce que c’est une blague ? » Je fronce les sourcils, j’ai attrapé son poignet pour l’empêcher d'ouvrir la porte !

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Tu t’étais réveillée avec la gueule de bois. T’avais mis l’homme avec qui tu avais partagé ton lit à la porte. T’avais l’habitude maintenant… Il avait tenté de rester plus longtemps mais t’avais été directe en lui demandant si tu lui appelais un taxi, signe qu’il devait quitter rapidement. La veille, t’avais terminé ta journée en payant la caution d’Hunter sur un coup de tête. Quelque part, il t’avait charmée… Pas amoureusement, parce que tu ne tombes pas amoureuse. Mais il avait rendu ton éternelle solitude moins pénible, plus charmante. Il te faisait un peu craquer, finalement… Alors que tu lui annonces la nouvelle, il ne semble pas comprendre. Tu ris un peu alors que tu t’éloignes de l’endroit. Il te demandait quand tu avais payé sa caution. Tu ris doucement, une nouvelle fois. « Non, ce n’est pas une blague. » Son toucher te donne un électrochoc et ton regard retrouve le sien. Tu retires tes lunettes fumées. « J’suis allée hier en fin de journée. Et j’ai pas pensé te le dire avant et ce matin, j’étais hangover et… Sale Vale. On va déjeuner? »

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J’ai l’impression de rêver, c’est encore un rêve éveillé c’est ça ! Pas assez de penser à elle quand je ferme les yeux que c’est clair que je l’hallucine maintenant ! Qu’est ce qu’elle me fait cette fille putain ? J’arrive pas à me la sortir de la tête et pour vrai, je n’ai rien consommé depuis la première fois que je l’ai vu, si on ne compte pas cette soirée au club, mais ce n’était que de l’alcool. Je marche derrière elle, parce que c’est comme ça, je suis telle une marionnette quand elle est dans les parages. Je déglutis quand elle confirme que ce n’est pas une blague, mais je veux qu’elle m’explique avant d’aller dans cette voiture ! Puis dois-je encore la suivre ou je peux partir ? Ce n’est pas clair ! Quand elle retire ses lunettes, j’ai l’impression de me liquéfier sur place. « Pourquoi t’as fait ça ? » Pourquoi elle fait ça pour moi alors qu’elle me connaît à peine ? Elle propose d’aller déjeuner, en ce moment j’ai l’estomac complètement noué, je devrais dire non pourtant je m’entends dire. « Ok on peut y aller ! » Puis je lâche son poignet pour la laisser embarquer.

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« Pourquoi t’as fait ça? » Qu’il te demande. « Pourquoi je ne le ferais pas? » T’avais les moyens de le faire, de toute façon. Puis, t’avais pas fait les boutiques récemment… Tes mères allaient te passer un coup de fil pour s’assurer que t’étais bel et bien vivante, t’en étais persuadée. Il acceptait ton invitation à aller déjeuner, tu souriais et il te relâchait. T’étais prête à embarquer dans la voiture. « Maintenant, faut que tu me dises où ils sont parce que j’en ai aucune idée. » Que tu lui dis en haussant les épaules. Après, ton chauffeur devait bien avoir une maigre idée quelque part derrière la tête. « Compliments du chef… » Que tu lui dis en tendant un petit sachet avec des comprimés. Les vitres étaient teintées et personne ne se douterait de quoi que ce soit…

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La réponse semble évidente, seul quelqu’un avec beaucoup d’argent peut répondre pourquoi pas ? Je secoue la tête avant de dire. « Parce que tu me connais à peine et parce que… Je ne comprends pas pourquoi tu t’en fais pour moi…. Pas que je ne sois pas content que tu l’ai fait… merci en vrai… mais dans la vraie vie, peu de gens sont aussi gentils… » Même moi, je n’aurais pas pu payer la caution si c’était Elliott qui s’était fait prendre et ce n’est pas parce que je n'aurais pas voulu. Je brise le contact qui nous unissait et mal à l’aise, je rentre les mains dans mes poches. « Il y a plusieurs restaurants dans le coin. Tout dépend de ce que tu as envie de manger. » je ne sais même pas ses habitudes, s’il y a quelque chose qu’elle aime ou pas… Elle doit être habituée au luxe et les endroits que je connais sont plutôt simples. Je prends place après elle dans la voiture. Je tourne la tête vers elle et en voyant le sachet, je me retourne brusquement vers le centre…. Personne ne regarde, je reporte mon attention sur elle en baissant sa main. « Je n’ai pas l’habitude de consommer tu sais ! » Bien sur qu’elle doit savoir, c’est sûrement écrit dans mon front que je suis quelqu’un de trop sage !

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Il te trouve mille raisons de ne pas le faire. Tu le connais à peine et bla bla bla. « Disons que j’ai eu un petit coup de cœur. » que tu lui dis avec un petit sourire aux lèvres. « Et si tu veux te faire pardonner, tu me laisses te l’arracher un peu plus tard. » Que tu dis avec un sourire et un clin d’oeil. « Oh on serait mieux d’aller faire les boutiques avant pour que tu puisses quitter cette couleur. » Tu grimaces en le regardant alors qu’il s’affaire sur la question que tu lui avais posée un peu plus tôt. « Pancakes, eggs… doesn’t matter. » que tu lui dis. Tu trouverais ton compte dans un restaurant de déjeuner point à la ligne. Il baisse ta main en disant qu’il n’avait pas l’habitude de consommer. Tu ris doucement. « Je m’en doutais… mais je suis polie et gentille. » Que tu finis par dire avant de prendre toi-même un cachet et l’avaler sans eau. « Sinon, ça va la vie? » Que tu lui demandes comme si vous étiez de vieux amis.

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Quequoi? Quépassa ? Erreur 404… mon cerveau enregistre cette information alors que le rouge me monte au joue. Avoir un coup de cœur… elle a un coup de cœur pour moi ? Même après avoir vu Elliott… elle a un coup de cœur… et je pique de nouveau un fard quand elle parle de m’arracher mon habit orange. Je dois en être phosphorescent maintenant. «Tu peux bien en faire ce que tu veux de cet habit ! » que je réponds avec un semblant de sourire. « Je croyais que tu voulais me voir avec pourtant ! » dis-je en faisant référence à notre première rencontre. Mais je suis d’accord, je me sentirais plus à l’aise quand je vais avoir quitter cet uniforme. « Je connais un resto sympa dans ce cas. Ce n'est pas le grand luxe, mais la nourriture est bonne. » Évidemment qu’elle le savait, mais elle avait encore une fois voulu m’en donner. Pourtant, je ne pouvais… je ne devais pas prendre cette habitude ce n’est pas bien, malgré que l’effet de légèreté avait ses avantages. Mais non, pas maintenant. Catastrophé je la regarde prendre le cachet comme si de rien était. Je ferme les yeux et déglutit comme si c’était moi qui l’avait pris. « Bah..: pas grand chose , je vais pouvoir reprendre mon poste de comptable si on veut bien de moi encore avec ce dossier… sinon je n’ai rien de palpitant… même moi je le sais. » je regarde mes mains qui sont sur mes genoux. « Et toi… tu es bien installée maintenant ? » Je regarde son visage, ses yeux… ses lèvres…

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Il te dit que tu pouvais faire ce que tu voulais de l’habit et tu te mets à rire doucement. Il te rappelait que tu voulais le voir avec cet accoutrement. « Si, claro. » que tu lui dis. « Pour te l’enlever complètement. » Que tu confirmes de plus belle. Il connaissait un resto sympa, pas le grand luxe mais la nourriture était bonne. « S’ils suivent les normes de salubrité, I’m all in. » Que tu lui révélais. En attendant, il t’informait. Il va pouvoir reprendre son poste de comptable. « C’est pour un truc de drogue, right? Ils devraient te reprendre sans mal. » Que tu dis, songeuse. Tes mains sont sur ses genoux et il te demande ce qui se passe avec toi. « Oui, bien installée. Mieux, je crois. » Tu affiches une mine songeuse. « Toujours pas assez de vêtements, mais ça viendra. » Tu n’avais jamais assez de vêtements. « Les cours ont commencé et j’ai déjà rattrapé mon retard. » Tu l’avais rattrapé en 72 heures, t’avais eu bien de la chance d’aller dans un collège privé réputé plus jeune… Ça te donnait un peu d’avance et le reste, tu l’avais appris rapidement en trois nuits sur l’effet de substances illicites. Ça allait encore. « Tu devrais repasser bientôt. J’ai même de la nourriture fraîche. Je cherche un traiteur, d’ailleurs… » Que tu dis alors que tu ne sais pas cuisiner.

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Muet de stupeur, je la fixe, je ne sais pas quoi dire, ou comment une personne normale réagit lorsqu’on lui dit qu’on veut lui retirer tous ses vêtements. « Euh… » Je regarde dehors le temps de me recomposer une expression normale. Ouais, bon c’est pas tous les jours qu’un canon comme elle va me dire un truc du genre. Bon sang qu’elle est belle, je n’en reviens toujours pas. « Hmmhumm… » que je dis pour acquiescer, en tout cas, jamais entendu parler d’un quelconque problème à cet endroit.« Oui, normalement, mais ils vont sûrement dire que je risque d’entacher la réputation, sinon je trouverais bien autre chose… » J’ai quelques économies qui peuvent me permettre de tenir un peu sans emploie, mais je veux réguler cette situation le plus rapidement possible. « Ta valise avait pourtant l’air bien pleine quand je l’ai soulevée… comment on peut avoir besoin d’autant de vêtements ? » Je n’ai jamais été quelqu’un qui avait beaucoup de vêtements, mais j’en prend soin, donc je les garde longtemps et puis je suis pas vraiment la mode non plus. « Tu as donc vraiment tout pour toi… » que je marmonne tout bas, belle et intelligente, si elle a pu rattraper son retard aussi vite. Elle m’impressionne en vrai. « Je ne veux pas m’imposer non plus… tu dois avoir plein de gars autour de toi ! » puis songeur je réfléchis. « Je connais un traiteur, je passe commande de temps à autre, mais plus souvent je cuisine pour moi-même, si tu veux je te donnerais son numéro. » Je ne comprends toujours pas pourquoi elle est avec moi.

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Tu le vois rougir et bafouiller, ça t’arrache un sourire. Il te dit ce que ses patrons risquent de dire et tu lèves les yeux au ciel. « Ay los Contadores… Por su puesto, tu vas trouver autre chose. » T’aurais bien voulu l’aider davantage, mais t’étais pas vraiment callée dans le domaine. Tu ris doucement alors qu’il disait que ta valise était pleine. « Cariño… Je suis partie d’Espagne pour une durée indéterminée. Il n’y avait pas que des vêtements. » Mais c’était gentil de sa part d’assumer que c’était tout. T’avais apporté des tas de trucs avec toi… Et tu l’entends marmonner, mais t’as aucune idée de ce qu’il dit alors t’en fais pas tout un plat. « Arrête, tu ne t’imposeras pas. » Par contre, pour les hommes il n’a aucune idée… Pourtant, tu gardes cette réflexion pour toi. Ce que tu fais sans lui, ce n’est pas pour le lui raconter. Après tout, vous n’étiez pas un couple et encore moins exclusifs. Ta vie se portait bien. Il connaissait un traiteur. « Si tu veux un boulot de cuisinier, j’connais un endroit où ils engagent. » Tu lui adresses un clin d’œil. T’allais voir s’il acceptait pas le paiement en nature…

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Je ne comprends rien quand elle parle en espagnol, ce n’est pas un cours que j’avais pris à l’école, pourtant je trouve ça très beau comme langue, surtout quand c’est elle qui le parle. Je me contente de hocher la tête, vraiment, il va falloir que j’apprenne à savoir quoi dire quand elle est autour de moi, même si de base je ne suis pas quelqu’un qui parle beaucoup, là j’ai juste l’air encore plus idiot quand elle est là. Encore une fois, je n’ai pas pensé avant d'ouvrir ma bouche… « Vraiment pour un temps indéterminé ? Je n’avais pas pensé à ça et pourquoi l’Australie et Bowen plus exactement ? On s’entend que normalement on ne pense pas à cette ville en premier lieu… » Je ne me souviens plus si on en avait parlé, disons qu’elle a cette curieuse manie de me faire perdre mon cerveau cette fille. « Tu sais que je ne peux pas changer ce que je suis du jour au lendemain… j’ai toujours eu peur de déranger les gens et on dirait qu’avec toi… » C’est pire ? Je ne sais pas comment dire, je suis content qu’elle soit là avec moi et qu’elle veuille me voir, mais je vais probablement finir par l’ennuyer ce ne serait pas surprenant ! « Je ne pense pas que je serais assez bon pour faire ça tout le temps ou si j’aurais envie de faire ça tout le temps mais… » vais-je le dire, mes yeux s’écarquillent légèrement et je le relève vers elle et je fonce argh j’ai peur de ce qu’elle va dire elle va peut-être même rire de moi, même si à date elle a toujours été très gentille avec moi. Je ne me fais pas d’illusion mais je termine ma phrase. « Je pourrais peut-être t’inviter un soir chez moi et cuisiner pour toi si tu veux ! » Chez moi ce n’est pas luxueux ou rien d’éclatant, mais je me sens bien là bas !

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À sa question, tu hoches la tête positivement concernant la durée indéterminée de ton séjour. « Pues, en théorie, j’dois rester toute l’année pour les études, mais après je verrai bien ce que je ferai. » Que tu dis affichant une mine songeuse. Parce qu’en réalité, tu ne pensais pas réellement rester après. Puis, il te questionne de plus belle concernant Bowen. Tu caresses ses cheveux avec tendresse. « Je voulais retrouver mon père. » que tu lui confies. Tu ne sais pas trop pourquoi tu le lui dis, ça semble réellement l’intéresser et pourtant, tu évites soigneusement de parler de toi habituellement. En attendant, il parle de ses talents culinaires existants mais pas si fréquents… Il t’invitait chez lui pour qu’il cuisine, tu hoches la tête positivement avec un petit sourire. « Pourquoi pas. » Vous arriviez devant les boutiques, tu en sélectionnes mentalement une pour homme et tu sortais de la voiture pour te diriger à l’intérieur. « Cariño, conmigo. » Tu claques des doigts à côté de toi pour le faire apparaître. Tu entres à l’intérieur de la boutique et tu attrapes une vendeuse. « Señorita, un complet, trois boutons, tailleeeee… » Tu te retournes pour observer Hunter sous différents angles. « 43… » Que tu finis par échapper, incertaine. « Il va essayer le noir et le gris. Avec des chaussures noires lustrées… » Tu baisses les yeux vers ses pieds. « Size 10, verdad? » que tu demandes finalement.

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Il la regarde, toujours sous le charme de cette fille. Il ignore en vrai ce qu’elle peut lui trouver et pourquoi il est autant attiré par elle. Jamais avant ça il n’avait autant perdu ses moyens devant quelqu’un. Il l’écoute et espère secrètement qu’elle ne voudra plus jamais partir de l’Australie et qu’elle ne se rende pas compte à quel point il est inintéressant. Il ne sait pas ce qu’il pourrait bien lui offrir, mais il aurait envie de lui donner tout ce qu’elle demande. “Déjà un an c’est long quand on est loin de chez soi. ” Il se tait, se rendant compte qu’il venait de dire quelque chose qui pourrait lui donner le mal de son pays natal. “Tu ne connais pas ton père ? Je te donnerais volontiers le mien, mais il fait un peu peur je dois t’avouer. ” Il en a toujours eu un peu peur, même si son père ne lui a jamais fait de mal, juste le fait qu’il élève la voix suffisait à lui foutre les jetons. Avec elle pourtant, il ose un peu plus, il venait même de l’inviter à venir manger chez lui un jour. Sauf que là, en l’entendant qui accepte il stress, c’est encore décorer comme quand son ex est partie… C'est-à- dire de manière très neutre et pas très tendance. Le véhicule s’arrête et il se retrouve rapidement à côté de Cleo, c’est immanquable, il est à ses pieds. Il la suit à l’intérieur de la boutique et la laisse faire, la regardant les sourcils froncés. Il ne sait même pas quelle taille il peut porter en complet. “Pourquoi un complet ? ” Mais elle continue de parler avec le vendeur et il finit par approuver pour la grandeur de soulier. Il suit le vendeur qui le dirige vers une salle d’essayage et il enfile les vêtements qu’on lui tend. Il ressort quelques minutes plus tard… “Je suis pas certain que tout ça m’aille vraiment…. ” Il lève les yeux vers elle, n’osant pas se regarder dans le miroir.

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