(+ 18) 楽しみが必要です / 我需要一些乐趣 / I Need Some Fun (ft. William Appleton)

J’avais bien l’intention de me faire sauter, ce soir. Non parce qu’à un moment il fallait dire les choses. Et en faire, aussi. Enfin, c’était ce que j’espérais en tout cas. C’était mon objectif pour cette soirée, clairement assumé. Ce n’était pas dans mes habitudes d’être aussi … d’avoir autant envie de ça, disons, mais que voulez-vous, c’était pas moi qui décidait. J’avais des besoins comme tout le monde, hi hi. Et j’étais donc venue ici dans le but de trouver quelqu’un avec qui les satisfaire. Quel meilleur endroit pour cela qu’une boîte de nuit ? ne nous mentons pas, c’était le principal intérêt de ce genre d’endroits. Trouver une charmante compagnie pour une nuit. Ou pour la vie, même, allons savoir. Tout est possible. Même si moi, je n’étais clairement pas intéressée par la seconde possibilité. Nan, ce n’était pas mon cœur que j’avais l’intention d’ouvrir pour un inconnu cette nuit.

Je me trouvais plutôt sexy, ce soir-là. J’avais revêtu ma petite robe rouge assez courte que je ne mettais que pour ce genre … d’occasions. Entre ça et mes cheveux roses, j’étais certainement très remarquable ! et c’était ce que je voulais, qu’on me remarque, qu’on me trouve jolie dans cette robe par ailleurs bien trop cher pour le peu de tissu qu’elle comportait, qu’on me paye un verre, ou deux, et plus si affinités. Adossée au bar, sirotant de temps à autre mon Singapore sling qui me rendait un peu nostalgique de mon pays que je n’avais pourtant quitté que depuis quelques jours, j’observais. Je regardais les gens danser, j’essayais de repérer les beaux mecs, les jolies filles aussi histoire de jauger et la concurrence. Uniquement pour ça ce soir, je ne me sentais pas encore prête à … sauter le pas. C’était une envie, un fantasme, une expérience que je voulais vivre mais je ne voulais pas que ça se passe comme ça. Et puis je serais allée dans une boîte gay sinon. Non, je n’avais d’yeux que pour les messieurs ce soir. Enfin bref, je regardais un peu partout, attendant … je ne sais pas, qu’une opportunité se présente à moi ?

Et … ce pouvait-il que ce soit ce garçon, qui venait d’entrer ? Il attira aussitôt mon regard. Oh, intéressant ! un grand blond musclé. Beau, je ne pouvais pas le nier. Et peut-être … un peu plus vieux que moi, aussi. Mais ce n’était pas un problème pour moi. Tant qu’à s’envoyer en l’air, autant le faire avec quelqu’un d’expérimenté. Enfin, en espérant qu’il l’était. Ça me changerait des mecs que je côtoyais d’habitude - plus de mon âge et, souvent, asiatiques. Donc pas toujours des amants exceptionnels, même si je n’ai jamais eu trop à me plaindre, que rares avaient été les fois où je n’avais même pas un peu pris mon pied, et que dans le cadre d’une relation le sexe n’était pas ce qui m’importait le plus. Mais bien sûr, ce soir, c’était pas du tout la même chose ! le sexe, c’était ce que recherchais uniquement. Et un gars plus âgé que moi était forcément … plus doué, non ?

Enfin, plus âgé … j’exagérais quand même, ce n’était pas un papy non plus. Il avait d’avoir l’air quoi, trente ans à peu près ? Ça me repoussait pas en tout cas, bien au contraire. Bref. Je me mis en tête d’attirer son attention. Et si possible, sans jouer les chaudières non plus. Ce n’était pas mon style. J’étais assez subtile comme fille en vérité. Enfin, cela dépendait … une fois à l’horizontale ce n’était plus tellement la même histoire. Je devenais beaucoup plus … explicite, pourrait-on dire. Et bruyante aussi. Mais ça, peut-être que le monsieur en question le découvrira lui-même. Bon, c’est parti !

Je n’eus pas trop de mal à attirer son attention, à le pousser à venir me voir. Un sourire, un petit geste de la main, ça suffisait bien. Et bomber ma poitrine pour essayer de la rendre plus … généreuse, aussi. Pour le coup, les autres filles de la boîte, toutes des filles du coin d’après ce que je pouvais en juger, étaient mieux dotées que moi. Bah, tant pis. Je ne pouvais pas y faire grand-chose. Et puis ma (relative) absence de formes ne sembla pas gêner le bel homme, qui sembla venir vers moi. Avec un nouveau sourire, je le saluai : « Bonsoir ! Ça va ? Je peux t’offrir un verre ? » Eh oui, parce que pourquoi ce ne serait pas à la demoiselle de prendre l’initiative, pour une fois ?

Kae & William

Eh bien, il semblerait que ma petite … stratégie ait fonctionné. Je vis le bel homme que j’avais repéré avancer vers moi. Oh, intéressant ! il ne m’avait pas fallu grand-chose pour l’attirer, ce qui voulait sans doute dire qu’il recherchait la même chose que moi et que le contact serait facile. C’était bien que je n’aie pas eu … à « faire la salope » comme pourraient le dire certains - quoi que cela veuille dire. Je ne savais pas le faire. Et puis ce n’était pas mon genre de toute façon, question de pudeur et puis simplement … je sais pas, c’était juste pas moi, quoi. Bref. C’était tout en subtilité que je le poussai à venir me parler. Oh, ne vous y trompez pas, j’étais … chaude comme la braise mais je ne le laissai pas trop paraître pour le moment. Pour ne pas passer pour une fille facile, vous comprenez. Même si j’avais toujours trouvé cette expression débile ; le jugement qui allait de pair surtout. Un mec chaud lapin, personne ne lui disait rien mais si c’était une nana tout de suite c’était une pute … Pfff. Enfin bref.

Je le saluai, prit les devants en lui proposant un verre. « Hey... Ça va et toi ? Proposé si gentiment je ne refuse pas », fit-il. « Ouais, ça va … Juste envie de m’amuser un peu », lui répondis-je avec un nouveau sourire et un petit clin d’œil qui en disaient long - comme si le sous-entendu de ma réplique elle-même n’était pas suffisant. Nous nous frayâmes un chemin jusqu’au bar, tout proche qui s’était sacrément rempli depuis que j’étais arrivée. J’observai le beau blond jouer des coudes et regardai ses bras musclés, un peu rêveuse. Si le reste était … du même calibre, disons, ce serait l’assurance d’une soirée mémorable ! enfin, ne nous emballons pas trop. Nous en étions encore aux discussions préliminaires.

« Tu t’appelles comment ? » me demanda-t-il alors que je me hissai sur un tabouret juste à côté de lui. « Kae. Et toi ? » Pas besoin de nom de famille, je crois. Je n’avais pas l’intention de le revoir par la suite, quand on aura fait ce qu’on avait à faire. Si ça devait se faire, bien sûr. Par contre, son prénom était important à savoir, histoire de savoir quoi crier quand il me prendra dans les toilettes. Ou ailleurs, bien sûr, je préférais le confort. Bref. Je tournai la tête vers le barman, commandai deux whiskys. « Sec, sans glaçons », précisai-je. Comme je l’aimais. En espérant que ce soit à son goût aussi ; mais il m’avait dit ne pas être difficile, alors … et puis ce qui comptait, c’était que moi je fus à son goût.

« Ton visage ne m'est pas familier, je ne t'ai jamais vue dans le coin. T'es arrivée il y a peu ? » J’hochai doucement la tête, ne quittant pas des yeux le beau regard bleu de l’homme. « 是的。 我几天前刚从新加坡来到这里 », lui répondis-je en chinois et surtout en riant parce que je voyais bien qu’il ne comprenait rien. Normal, vous me direz. Après avoir bu un peu de whisky, je lui fis la traduction : « Je viens de Singapour. Je suis arrivée il y a quelques jours. » Ça faisait même presque une semaine, maintenant. Ce que le temps passe vite, quand on s’amuse. J’espérai que ce ne soit pas le cas quand ce serait avec lui que je m’amuserais, cependant. Vous voyez ce que je veux dire. « Tu es du coin, toi ? », lui renvoyai-je la question. Sans doute que oui. Il n’aurait pas fait la remarque comme quoi il ne m’avait jamais vue ici, sinon. Mais c’était histoire de parler un peu, vous comprenez ? Même si parler n’était pas la chose que j’avais le plus envie de faire avec ma bouche à l’heure actuelle, j’avais envie de savoir un minimum à qui j’avais à faire. Rassurez-vous cependant, je n’avais pas l’intention de prolonger la conversation éternellement. D’ailleurs, il était temps de passer à la vitesse supérieure. Etablir un premier rapprochement physique.

Je posai une main sur son torse. « T’as l’air musclé, dis donc ! Tu fais du sport ? J’espère que t’es du genre endurant ! » Bon là, pour le coup oui, ce n’était pas très subtil. Mais excellente question de ma part (si je peux me permettre). L’endurance c’est le plus important au final. Dans … tous les types de sport. Et dans celui qui nous intéresse, c’est même plus important que la taille de l’outil de travail. Mais bon, j’espérais bien avoir les deux tout de même. Un gros calibre qui ne crache pas toutes ses munitions tout de suite. J’allais bien voir !

Kae & William

William, s’appelait-il. Will, donc. C’était commun, simple, facile à retenir, même si j’avais la certitude que je l’oublierai dès le lendemain. Enfin, sans doute penserai-je à lui de temps en temps pendant quelques jours, surtout s’il me laisse un bon souvenir, qu’il était plutôt doué quoi, puis ensuite je l’oublierai. C’était le plan. Même si ça pouvait tout à fait se passer autrement, que finalement on décide de remettre ça une autre fois. Enfin … je m’avance beaucoup là, nous n’avons encore rien fait. Pour l’instant, j’en suis encore à tâter le terrain, à défaut d’autre chose. Ce qui ne saurait tarder, espérons-le. Pour l’heure, nous discutons encore un petit peu, buvons quelques verres. Pas trop, parce que j’ai besoin de lui au sommet de sa forme. Bref. Il me demande d’où je viens, je lui réponds, en V.O s’il vous plaît, sans que je ne sache moi-même pourquoi d’ailleurs, puis en lui faisant la traduction.

« Oh je vois, l’arrivée est toute fraîche. Du coup, tu prends du temps pour faire de nouvelles rencontres », fait-il. Je hochai la tête. Ouais, bien résumé. C’est pour ça que je voyage, les nouvelles rencontres. Me faire de nouveaux amis. Même si ce soir-là je n’étais pas venue pour ça, bien évidemment. Enfin l’un n’empêchait pas l’autre. On pourrait très bien devenir potes une fois fait ce qu’on avait fait à faire, même si ce n’est pas dans mes habitudes. Bon, les plans cul à la base c’est pas dans mes habitudes non plus vous me direz … enfin bref. Je tente un rapprochement physique, lui pose une question qui trahit largement mes intentions s’il ne les connaissait pas déjà. « Plutôt ouais, je joue au basket-ball en temps que professionnel. Donc on va dire que l’endurance, ça me connaît », réponds-il sur le même ton joueur que moi. Du basket, je vois. Ben ce soir, c’est moi qui allais jouer à la balle. Enfin … ses balles en l’occurrence. J’allais faire, euh … du basket-boules, du coup ? Hi hi. Pardon. « C’est un peu bruyant ici ... Un endroit plus tranquille serait pas mal », reprend-il. Oui, je crois bien qu’on a terminé ici. « Ouais, allons-nous amuser un peu », fis-je avec un grand sourire. C’est parti. Ne perdons pas plus de temps ! même si on a toute la soirée. Toute la nuit, même.

Après ce qu’il m’a semblé être une seconde, nous voilà enfin chez lui. Les choses sérieuses peuvent commencer. J’ai … très envie. Et je pense que lui aussi. De toute façon, y a des signes qui ne trompent pas, que ce soit de son côté ou du mien. Bref. On perd pas de temps, on se roule une bonne pelle et rapidement je tombe la robe. Je retire mes lèvres de celles de William, recule un peu pour le laisser découvrir ma poitrine nue, déjà excitée alors qu’on n’en est même pas aux préliminaires. Même si ça ne saurait tarder. Justement - pas envie d’attendre d’avoir atteint le lit pour m’y mettre. Un clin d’œil, un revers de la main pour dégager le moindre cheveu devant mon visage puis je me retrouve à genoux. Je déboutonne rapidement la braguette de son jean - j’oserais même ajouter « d’un geste expert », même si j’avais pas connu tant de mecs que ça. « Ooh, pas mal du tout … », ne puis-je m’empêcher de commenter en découvrant son sexe à moitié dur déjà, alors que je n’avais encore rien fait. En tout cas … comme je me l’étais imaginé, c’était plus gros que ce avec quoi j’avais l’habitude de m’amuser. Je n’avais pas connu beaucoup d’occidentaux. Enfin, on s’en fout. C’était pas ça qui m’allait m’effrayer. Bien au contraire.

Au bout d’un temps, sans doute trop court pour monsieur, je remontai. Ça m’avait donné pas mal envie. Encore plus, je veux dire. La pipe, même si c’était sûrement pas moi qui y prenait le plus de plaisir, ça me plaisait beaucoup … et j’étais pas trop mauvaise, à ce qu’on m’avait dit. Mais bon. J’avais envie de plus, maintenant. Il me fallait plus. J’attrapai la main de William pour la poser sur mon entrejambe. J’avais envie qu’il me caresse un peu avant qu’il ne m’enlève ma culotte. En parlant de ça d’ailleurs, j’espère qu’il n’avait rien contre les poils - je me rase pas à cet endroit-là. Enfin, pas qu’il ait le choix de toute façon. Il n’allait pas reculer de toute façon, vu comment nous étions lancés.

« Baise-moi », lui lançai-je très directement, histoire d’être certaine qu’il ne recule vraiment pas. Ouais en fait les caresses ça me disait rien, j’avais envie de passer direct au plus important. Qu’il aille direct … au fond des choses, si vous me le permettez.  

Kae & William

Parfois, j’aime prendre mon temps - mais souvent c’est lorsqu’il s’agit d’amour et de ce genre des choses. Là, ce n’est pas le cas, ce n’est qu’un simple besoin à satisfaire, une envie, alors je me montre assez … directe. Gourmande, en un sens. A peine sommes-nous entrés que mes lèvres quittent celles de William pour son sexe que je commence à goûter, non sans un certain plaisir. Evidemment c’est probablement lui qui y prend le plus de plaisir mais je ne vais pas mentir, j’aime beaucoup ça aussi. Il y a quelque chose de très excitant d’être là, comme soumise en un sens, agenouillée entre ses cuisses, son plaisir dépendant du cœur que je mettais à l’ouvrage. Et vu comme j’y allais, nul doute que ça lui plaisait ! ça faisait un peu de temps que je n’avais pas fait ça mine de rien, j’étais célibataire depuis quelques mois et je n’étais pas du genre plan d’un soir … d’habitude. En tout cas, disons que je me devais de faire bonne impression !

Mais au bout d’un moment, cela ne me suffit plus. Et à William non plus, j’imagine, il devait lui aussi mourir d’envie de passer aux choses sérieuses. Je libérai donc son membre de l’emprise de ma bouche, guidai l’une de ses mains vers mon entrejambe avec un sourire. J’avais envie qu’il me caresse un peu, juste un peu, là … l’histoire au moins qu’il puisse ressentir mon excitation. J’avais … très chaud, disons. Enfin, ça se voyait de toute façon, même sans ça. Bref. Je laissai s’échapper un petit soupir de plaisir quand William commença à me caresser à travers le textile de ma culotte qui aurait très pu ne pas être là, devenue limite transparente à cause de mon excitation. Puis, très directe comme à mon habitude, je proposai, non, ordonnai en fait, à mon amant d’une nuit de s’y mettre vraiment. Que lui la mette, plus précisément, hi hi. Pardon. Bref … on décide de passer à l’action. William sourit, me débarrasse de mon dernier vêtement et m’embrasse une nouvelle fois avant de me mener vers le salon.

Ensuite, ben, y a pas grand-chose à ajouter. Je me retrouve une nouvelle fois à genoux, cette fois-ci sur le canapé (très confortable par ailleurs) et William pénètre en moi. « はい, ついに ... », je murmure en soupirant et en japonais. Bon. Il faut que je me taise maintenant, genre vraiment. Et que je me laisse aller … ça va être bien, je le sens. Je l’espère ! en tout cas, les premiers coups de reins sont encourageants. Ouais, ça me plaît bien déjà ! Je ferme les yeux, profite du moment. Du calme … bien loin du tumulte de la boîte, on entend désormais plus que le bruit de nos corps en pleine action, nos soupirs de plaisir. Même si de mon côté, je suis plus du style « petits cris aigus ». Certains s’amusent même à dire que je « couine » et que ça casse les oreilles, parfois. Mais bon, quel meilleur moyen de faire comprendre que ça me plaît ? Et là, William et moi … ben ça me plaît, putain !

« Non … moins vite … » Il a accéléré le tempo, ce qui ne me plaît pas forcément parce que … bah, parce que je sens que j’ai pas envie de ça à cet instant. Mais c’est pas un reproche, hein ! je connais un peu les hommes et je sais qu’ils … s’emballent au bout d’un moment. Alors je lui fais mon plus beau sourire histoire qu’il ne le prenne pas mal (quoique ce serait vraiment triste si ça lui arrivait), en même temps que je m’aplatis davantage sur le canapé pour qu’il puisse aller plus profondément. Oui … oui, voilà … c’est beaucoup mieux ! J’aime ce qui se passe. J’aime beaucoup. Et avec un peu de chance, ce n’est que le début, car j’espère bien qu’il peut tenir longtemps, l’athlète !

« Je peux être au-dessus ? », finis-je par lui demander au bout d’un certain temps - presque timidement. Envie de changer un peu … même si je suis déjà dans ma position préférée. Mais dans le même temps, ce serait dommage de s’interrompre parce que j’y prend pas mal de plaisir … Bah, ce ne sera pas compliqué de relancer la machine. S’il le faut, je remettrai la main à la pâte (la bouche surtout).

Kae & William