keep me in the open (manny) (+18)

Tu n’as pas besoin qu’Elias te touche pour être déjà grandement excité, ses réactions et son corps qui s’offre à ta vue te suffisent, pour l’instant du moins. Tu te recules légèrement pour avoir davantage d’espace avec ta main glissée dans son jean. Tu n’as pas envie de lui faire mal en étant assis sur lui mais ça semble lui aller, au pire tu sais qu’il n’hésitera pas à te faire comprendre s’il a envie que tu bouges. Tu passes ta main sur son sexe, pour voir ses réactions, tu ne le saisi pas, tu cherches seulement à faire monter son envie, à voir si ça lui plaît que tu n’y ailles pas directement. Tu n’es pas toujours doué pour déchiffrer les émotions des gens et leurs réactions alors tu essaies de te concentrer sur les siennes.

Je lâche complètement prise, laissant Manny prendre les rênes un instant. Il explore, cherche mon plaisir, teste et il s’y prend très bien. Ses doigts qui caresse la chair, sans enserrer mon pénis, sont une douce torture. J’ai envie qu’il continue, qu’il n’arrête pas. Je baisse les yeux et la vision de sa main plongé dans mon jean m’excite encore davantage. Je soupire sans me retenir, cambrant le dos, me mettant plus à l’aise encore sur le canapé.

Ton initiative semble plaire à Elias, forcément ça te plaît aussi de le voir comme ça, de lui procurer du plaisir. Mais tu n’as pas envie de le torturer non plus, tu veux réellement lui faire plaisir, pas juste faire monter indéfiniment le désir en lui. Tu te lèves un instant, le temps de lui retirer son jean et son caleçon, doucement. Tu n’es pas assez sauvage pour le faire brutalement et tu n’as pas assez l’habitude pour le faire fluidement alors forcément, ça ne prend pas une seconde, mais tu fais de ton mieux. Il se retrouve entièrement nu face à toi. Tu te mords la lèvre à cette vue avant de revenir t’installer sur lui, ta main pouvant à présent caresser son intimité plus facilement. Après quelques nouvelles caresses, tu attrapes son sexe pour commencer quelques mouvements de va et vient lent, toujours en quête de son plaisir.

Manny prend de plus en plus d’assurance, je n’ai pas besoin de lui dire quoi faire, il ressent les choses, il capte mes envie, comprends mon plaisir, à tel point qu’il décide enfin de me retirer les vêtements qu’il me reste. Je l’aide autant que possible dans la manoeuvre. Il me regarde une fois que je suis complètement nu et cette vision semble le plaire. Je lui souris quand il revient à moi. Sa main reprend le chemin de mon entrejambe et ses doigts s’activent enfin en de lent vas-et-viens. Je soupire en balançant la tête en arrière, je me mords la lèvre.
— Putain, c’est bon…
Je caresse ce qui arrive à ma portée, autrement dit, ses cuisses posées sur les miennes. Je l’observe, sa main qui monte et descends sur mon sexe me rend fou, comme les muscles légèrement contractés de son abdomen. Je tombe sur sa bouche qu’il mordille légèrement de temps en temps sans s’en rendre compte et je l’imagine enroulant mon sexe…

Tu continues tes mouvements, prenant peu à peu de l’assurance, rassuré par les réactions d’Elias. Même toi qui doute tout le temps que tu puisses plaire, que les gens puissent t’aimer, tu ne doutes plus vraiment que le jeune homme apprécie ce que tu es en train de lui faire. Ou alors il pourrait totalement faire semblant mais son sexe pointé vers toi et son rythme cardiaque trahissent l’honnêteté de ce qu’il exprime. Rapidement, tu te lèves à nouveau pour te débarrasser à ton tour de ton jean, gardant cependant ton caleçon. Tu as besoin d’un peu plus d’espace, ton jean n’étant pas franchement prévu pour contenir ton désir aussi longtemps. Tu as envie de lui, tu as envie que vous passiez tous les deux un bon moment, tu as envie de te sentir aussi bien que la dernière fois. Tu l’embrasses tout en continuant tes mouvements, sentant contre ta main ton propre sexe à travers ton caleçon. Tu espères qu’Elias a bien réparé ton canapé pour ne pas que vos ébats soient arrêtés par un canapé qui penche.

Le plaisir augmente peu à peu, à mesure que Manny amplifie ses mouvements. De mon côté, je suis incapable de retenir mes gémissements. Il se laisse aller, écoute ses envies, comme je le lui ai conseillé et me procure un plaisir fou. Je le regarde se détacher de moi un instant pour se débarrasser de son pantalon, je regrette néanmoins qu’il ait choisi de garder son sous-vêtement, mais je le laisse aller à son rythme. Rien ne cache vraiment son érection toutefois et cela m’excite. Je réponds au baiser de Manny et soupire contre sa bouche.
— J’ai envie de toi…, soufflé-je.
Aussi bien que je le peux, je caresse son sexe, à travers le tissu de son boxer, constatant que son envie est aussi virulente que la mienne. Puis, la sonnerie me fait tout d'un coup sursauter. Merde...le repas, j'avais complètement oublié. Je me tourne vers Manny puis ris à gorge déployée.
— Putain, j'ai jamais autant détesté un livreur de bouffe...
Je n'ai pas envie d'être coupé, si cela ne tenait qu'à moins, je crierai au type de laisser le sac sur le palier, mais admettons que ce n'est pas la chose la plus polie à faire.

Tu as envie, vraiment envie et les réactions d’Elias te font tellement d’effet. Tu n’oses pas te mettre complètement nu alors tu gardes ton caleçon mais ça ne cache pas vraiment ton envie, de toute façon ce n’est pas comme si tu étais discret là-dessus, il sait que tu l’excites, il n’a pas vraiment besoin que tu lui montres. « Moi aussi. » réponds-tu lorsqu’il te dit qu’il a envie de toi. Tu ne sais pas trop ce qu’il a en tête mais toi, tu as envie de sentir sa peau contre la tienne. La main d’Elias, même à travers le tissu de ton caleçon t’excite et te fait du bien en même temps. Tu te lâches plus que la dernière fois, tu tentes un peu plus de choses aussi, ne te laissant pas complètement guidé. Tu ne réalises pas que quelqu’un sonne à la porte, trop pris dans l’instant. Ce n’est que lorsque le jeune homme en parle que tu penses au repas que vous avez commandé. Un air triste te traverse, tu vas devoir abandonner ce moment pour aller chercher le repas. « Je reviens. » dis-tu en te levant, attrapant ton jean. Tu ne prends pas la peine d’enfiler ton t-shirt, ça prendrait trop de temps. Tu ouvres la porte de l’appartement et dévale les escaliers à toute vitesse pour récupérer votre repas, remerciant maladroitement le livreur avant de remonter les escaliers. En partant tu as oublié de prendre tes clefs, tu toques donc à la porte de ton propre appartement « Elias ? Tu peux m’ouvrir s’il te plaît? »

Ce genre de chose arrive toujours au mauvais moment. Clairement. Manny avait réussi à laisser le cerveau de côté, je le sentais vraiment à l’aise…bon, bien sûr, pas non plus de là à faire l’hélicoptère au milieu du salon, mais il y avait clairement de l’amélioration. Je le regardai enfiler ses jeans, tentant, moi, de faire redescendre la pression de mon côté - pas trop non plus parce que je refusais de casser l’ambiance. Il quitta l’appart pour aller récupérer nos commandes et, moins d’une minutes plus tard, il toqua à la porte, ses clefs étant restées à l’intérieur. Je ris d’entendre sa voix derrière la porte, puis me lever, encore entièrement nu pour lui ouvrir. Je l’accueillis avec un sourire aguicheur, pas gêné le moins du monde d’être en parfaite tenue d’Adam face à la porte d’entrée grande ouverte. Sans commentaire, j’attrapai le bord de son pantalon et attirai Manny à moi pour l’embrasser.

Quelle idée en même temps de vous lancer dans des activités sexuelles alors que vous attendiez votre repas. Pour ta défense tu n’as pas vraiment pris l’initiative de la chose mais tu n’as pas non plus repoussé Elias pour attendre sagement ta livraison. Tu avais bien trop envie pour le repousser. Comme tu ne vas pas laisser le livreur dehors, tu descends chercher votre repas et tu remontes en vitesse, toquant à la porte pour que ton invité vienne t’ouvrir. Il t’ouvre effectivement, toujours entièrement nu, ce qui te fait rougir de le voir ainsi à la porte. Il n’attend pas que tu dises quoi que ce soit qu’il t’attrape pour que tu reviennes à l’intérieur et t’embrasse. Tu refermes la porte comme tu peux derrière toi pour ne pas que les voisins se posent de questions et tu tentes de poser à l’aveugle la paquet que tu tiens entre les mains. Bon il faudra réchauffer votre repas mais ce n’est pas trop grave, tu ne pourrais pas te concentrer sur ton repas après le moment que vous avez commencé à avoir. Tu continues donc à embrasser le jeune homme.

Cette interruption n’arrive pas du tout au bon moment, mais je ne compte pas lui laisser prendre trop de place. Je suis trop excité de toute manière pour que ça s’évapore en deux minutes. Quand Manny me rejoint dans l’appartement, je l’embrasse à pleine bouche, ne parvenant pas à calmer mes ardeurs. J’ai envie de lui et, même s’il doit clairement le voir, j’ai envie de lui montrer, de le lui faire sentir. Ma bouche dévore littéralement la sienne, tandis que je le presse contre moi, une main malaxant ses fesses, l’autre fourrageant ses cheveux. Sur notre chemin, je bute contre un mur et soudain, mon cerveau se réveille. Je quitte les lèvres de Manny, essoufflé, les joues rendues rouge par le désir.
— Ca va ? je demande presque à bout de souffle.
Je veux être sûr qu’il gère la situation, que cela ne créer pas un élan de panique comme la dernière fois, j’ai n’ai aucune envie de le brusquer.

Comme toi Elias n'a pas vraiment pour projet d'abandonner vos états pour aller manger le repas qui vient tout juste d'arriver. Tu te laisses faire, tu l'embrasses mais tu n'es pas sûr de bien réussir à suivre la cadence. Tu as envie c'est sûr mais tu as plus de mal à l'exprimer que le jeune homme qui t'attire nu contre lui. Tu t'accroches à lui en passant tes bras autour de lui. Tu es un peu perdu dans cet assaut de sensations après le léger moment de calme où tu es descendu voir le livreur. Quelques instants plus tard, Elias se recule et te demande si ça va. Tu hoches la tête, un peu rouge. Tu ne vas pas paniquer. Tu es bien là, tu n'arrives seulement pas à suivre la cadence imposée par les baisers de ton partenaire. « On retourne sur le canapé ? » Lui demandes-tu un peu gêné. Tu aimais bien ce qu'il s'y passait sur ce canapé toi, il y a quelques minutes.

Je me rends compte que je vais un peu vite, guidé simplement par mon envie de lui. Il n’a pas conscience de l’attraction qu’il exerce sur moi et des trésors de self-control que je dois déployé à chaque instant pour ne pas que ça aille trop vite. Il hoche la tête quand je lui demande si ça, puis réclame que nous reprenions là où nous nous étions arrêté, si le canapé. Je lui souris, puis l’entraine avec moi au salon. Je reprends ma place sur le canapé puis, avant qu’il ne reprenne la sienne, j’entreprend de défaire à nouveau son pantalon, pour que nous nous retrouvions nu. Je le regarde, profite de la beauté de son corps qui m’est offerte. Je passe mes mains sur ses hanches et embrasse son ventre tandis qu’il est encore debout, face à moi. Mes paumes le saisissent sous les cuisses et je l’attire vers moi. Je lui fais reprendre sa place sur mes genoux, gardant mes yeux fixé dans les siens. Je viens caresser son visage et je me redresse légèrement pour embrasser ses lèvres. Je glisse alors une main entre nous pour saisir son sexe et entamer de long et lent vas-et-viens.

Quand tu propoes à Elias de rejoindre à nouveau le canapé, tu n'as pas à attendre longtemps pour qu'il s'installe à nouveau dessus. Avant que tu puisses reprendre ta place, il retire le reste de tes vêtements. Vous êtes à présent tous les deux nus et être ainsi devant lui, sans la protection d'une couverture te stresse un peu. Mais la vue n'a pas l'air de lui déplaire alors tu te détends un peu, caressant ses cheveux bouclés. Il t'attire vers lui et tu te rassois à nouveau sur lui mais cette fois sans tes vêtements. Il glisse une main vers ton intimité tout en t'embrassant. Tu ne peux retenir quelques gémissements qui s'échouent contre tes lèvres. Tu appronfies un peu plus le baiser en passant tes mains un peu plus dans ses cheveux. Tu glisses ensuite l'une d'entre elles sur son torse, puis tu descends jusqu'à son sexe que tu attrapes. Tu suis sa cadences tandis que vos mains se frôlent.

Manny s’autorise de plus en plus à me toucher, il est de moins en moins timide, en témoigne les mains qu’il passe dans mes cheveux, ses baisers qu’il rend plus vigoureux. J’aime qu’il se sente plus à la l’aise avec moi, qu’il cherche à me découvrir, à découvrir les sensations que nos contacts lui procure. Je souris contre ses lèvres, satisfait des gémissements que lui soutirent mes caresses. J’augmente la cadence, et Manny s’empare, lui aussi, de mon sexe et calque son rythme au mien. Le plaisir me chope littéralement. Je lâche un profond soupir avant d’ouvrir les yeux, j’ai besoin de garder le contact avec Manny, d’être en communion avec lui. J’ai envie de plus, mais je n’ai pas envie de brûler les étapes. J’augmente le rythme, incitant Manny à faire de même. Mon excitation est telle que je pense ne pas pouvoir tenir encore longtemps.

Tu arrives mieux à profiter que la fois précédente, mieux à essayer de lui faire plaisir. Une partie de toi se dit cependant qu'il est habitué à mieux que ce que vous faites. Ça doit faire bien longtemps qu'Elias a passé le stade des caresses avec ses partenaires. Toi tu ne te sens pas encore prêt. Tu en as envie bien sûr mais c'est l'inconnu complet alors ça te fait flipper de mal faire les choses. Mais actuellement tu sembles plutôt bien t'en sortir vu les réactions du jeune homme. Il te regarde tandis que vos mains accélèrent. Tu sens que tu vas craquer, tu fermes les yeux et jettes la tête en arrière, poussant des gémissements de plaisir tandis que tu atteints la délivrance. Tes mains se sont baladées sur tout le corps d'Elias. Tu as abandonné son sexe pendant quelques secondes mais tu y reviens rapidement, reprenant tes mouvements aussi rapidement que lorsque tu t'es arrêté.