hot - you just have to go with the waves (malias)

Je me fiche bien d’aller en boite en réalité, j’ai surtout envie de passer du temps avec Manny. Ce garçon timide qui commence  à se faire une place dans ma vie, et cela sans que je l’ai vu venir. Je ne sais pas encore l’expliquer mais j’ai ce besoin constant de le voir, de le toucher, de savoir qu’il se sent bien. Je ne parviens pas encore à définir mes sentiments, mais je sais que je tiens à lui. Beaucoup. Alors quand il me dit qu’il souhaite simplement passer du temps avec moi, je ne peux empêcher un sourire de s’étendre sur mon visage. Je pose mon menton sur son épaule, puis lève les yeux vers lui, sans me départir de mon sourire.
— Je crois que j’ai une idée…
Gardant le mystère, je me redresse sur mes jambes, puis tend la main à Manny, l’invitant à me suivre. Je le guide jusqu’à ma voiture et lui propose de prendre place du côté passager.  Je démarre, et moins de dix minutes plus tard, nous sortons de Bowen, pour gagner la maison de mes parents. J’actionne le mécanisme électrique du portail avec la petite télécommande que je garde sur mes clefs, puis me gare dans l’allée. Je lis l’interrogation sur      le visage de Manny, ce qui me fait sourire davantage.
— Bienvenu dans la maison de mon enfance !
J’éclate de rire, en imaginant ce qui peut passer par la tête du guitariste.
— Je suis pas en train de t’emmener dans un traquenard pour te présenter à mes parents,  t’inquiète ! Il est un peu tôt pour ça…mes parents sont en voyage, et je suis chargé d’arroser les plantes, ce genre de choses. Je me suis dit que ça pourrait être cool qu’on passe un moment ici, au calme. Puis…je pourrais t’amener dans ma cabane d’ado au fond du jardin.
Je lui jette un regard lourd de sens avant de rire à nouveau et de sortir de la voiture.

Tu as du mal à te défaire de ta timidité et à prendre confiance, tu n’arrives pas à te dire qu’Elias a peut-être lui aussi juste envie de passer du temps avec toi. Tu souris lorsqu’il pose sa tête sur ton épaule, tu craques complètement, ça ne fait aucun doute là-dessus. Un beau mec qui te sourit comme ça, tu as encore du mal à ne pas en être complètement retourné. Il te dit qu’il a une idée et intérieurement tu paniques un peu. Tu as aussi envie de savoir parce que tu aimes bien les aventures même si ça te fait toujours un peu flipper. Il t’emmène jusqu’à sa voiture et sans un mot tu montes. Tu te poses un million de questions sur votre destination. Tu te perds rapidement dans tes pensées, comme souvent, ne revenant à la réalité que lorsque vous vous arrêtez devant le portail d’une maison. Tu espères qu’il n’a pas parlé durant le trajet car tu n’as absolument rien écouté. Si ça se trouve il t’en a dit plus sur votre destination et toi tu n’en sais rien et tu te retrouves là devant une maison inconnue. Rapidement il lève le voile sur le mystère, te présentant le lieu comme sa maison d’enfance. Tu te demandes si c’est encore là que ses parents habitent, sûrement s’il a le bip du portail. Est-ce qu’il s’agit d’une fête surprise où tu vas rencontrer toute sa famille ? Non, ça n’aurait aucun sens, tu n’es personne. Voyant l’interrogation sur ton visage, Elias t’explique qu’il ne compte pas te présenter à ses parents, c’est encore trop tôt. Les questions reviennent dans ta tête. Trop tôt, ça voudrait dire qu’il peut imaginer qu’un jour votre relation aille suffisamment quelque part pour que tu les rencontres ? Est-ce qu’il s’imagine vraiment vivre quelque chose d’un peu sérieux avec toi ? Est-ce que tu es en train de te faire des films complets ? Résultat avec toutes tes questions tu n’as pas écouté le reste, tu reviens à lui que lorsqu’il finit par évoquer une cabane. « Tu avais une cabane d’ado ? Cool ! » dis-tu avant de demander, puisque tu n’as rien écouté « Tes parents sont pas là ? »

Ca me fait bizarre de l’amener là. Je ne suis pas vraiment du genre à ramener des mecs chez mes parents. Je ne l’ai plus fait depuis l’adolescence d’ailleurs. Mais étrangement, ça me parait juste. Comme si c’était naturel de faire entrer Manny dans mon jardin secret, d’autant plus que je compte lui montrer la cabane que nous avons construire, mon père, mon frère et moi quand j’étais encore adolescent. Je souris.
— Ils sont en vacances, je dois passer arroser les plantes et, pour la cabane, je l’ai construite ouais, enfin…pas tout seul, évidemment. Woody, mon grand frère, et mon père m’ont pas mal aidé. Ma mère voulait que je fasse une école d’architecture après ça, elle disait que c’était mon élément. C’était avant que sa lubie la pousse à m’inscrire en école d’ingé…
Je m’occupai un peu du jardins, arrosant les massifs, remplissant les oyas, puis passai dans la maison pour récupérer quelques plaids et deux gros coussins. Les bras chargé, je revins vers le musicien.
— Prêt à découvrir le meilleur endroit du monde ? demandai-je en toute modestie.

Elias ne t’en veut pas de ne pas avoir été attentif à tout ce qu’il a dit. Il te rassure, sa famille n’est pas là, tu ne vas rencontrer personne aujourd’hui. Heureusement parce que tu sais que tu n’aurais pas du tout été à l’aise. Il t’explique qu’il l’a construite avec sa famille cette cabane et tu as hâte de la voir. « Et finalement t’as pas fait d’architecture ? » Tu lui demandes alors. Tu sais qu’il est plutôt manuel (et pas seulement sur les chantiers ou avec ton canapé….) et ça ne te fait pas bizarre de l’imaginer architecte, même si tu ne le connais pas encore tant que ça. Tu l’aides à arroser les plantes même si ta productivité n’est pas à son max puisque dès ton regard tombe sur lui tu ne peux pas t’empêcher de le regarder et de complètement oublier ta tâche. Il se peut qu’à cause de toi certaines plantes se retrouvent plus mal en point après votre passage qu’avant. Elias ramène ensuite de quoi vous installer dans la cabane. « Je vais t’aider. » dis-tu avec un sourire en attrapant quelques coussins. « Je suis prêt, si t’es là ça peut être que bien. » réponds-tu en te mordant la lèvre. C’est lui qui t’intéresse plus que la cabane de toute façon.

Quand Manny me pose sa question à propos de l’architecture, je me rends compte qu’à quel point je me suis ouvert à lui, et de manière très naturel. Je lui ai donné l’accès à ce que j’ai coutume de garder pour moi, parce que rare son les relations qui dépasse le stade du plan cul pour moi. Manny, c’est vraiment autre chose, le simple fait qu’il se trouve en ce moment même dans le jardin de mes parents en est une preuve tangible.
— Non, j’ai fais une école d’ingé, mais…j’ai arrêté en milieu de deuxième année. C’était…pas pour moi. J’ai trouvé du taf directement après, sur les chantiers et je crois que ça me convient mieux au final.
C’était surtout par complexe d’infériorité que j’avais décidé d’abandonner les cours quelques années plus tôt, parce que je m’étais persuadé que ça n’était pas fait pour moi, que je n’étais pas assez intelligent, assez dégourdie pour ce métier même si mes parents, mes soeurs et mon frères s’obstinaient à dire le contraire. On se dirige vers ma cabane, et, une fois en bas, je déplie l’échelle de corde. Je grimpe, légèrement destabiliser par les plaids puis propose, une fois rendu en haut, de m’envoyer les coussins qu’il porte pour que la montée soit plus facile pour lui. J’ouvre la porte, chasse quelques toiles d’arraignée puis balande les plaid et les coussin sur le sol en bois, avant de me retourner vers le musicien, un grand sourire aux lèvres et les bras écarté pour lui montrer ma fier demeure d’ado.
— Te voilà dans mon antre secrète ! dis-je avec bonne humeur.

Tu es content d’en apprendre un peu plus sur Elias, sur son passé, sur les choses qu’il aime. Tu sais qu’il fait pas mal de petits boulots, des trucs manuels mais tu n’en sais pas vraiment plus sur ses aspirations professionnelles. Même si tu ne le connais pas encore bien, le voir dans l’architecture ne t’étonnerait pas vraiment. Tu l’imagines déjà un crayon derrière l’oreille en train de dessiner un plan, tu le trouverais plutôt mignon comme ça mais tu le trouverais sûrement mignon peu importe la situation de toute façon. Il t’explique qu’il a commencé une école d’ingénieur pour finalement arrêter en cours de route, ce qui semble lui aller finalement. « Le principal c’est de faire un truc que t’aimes. » réponds-tu avec un sourire. Après avoir arrosés les plantes, vous partez en direction de la fameuse cabane, les bras chargés. Elias monte en premier puis tu lui envoies les coussins que tu as dans les bras pour monter à ton tour. Visiblement content, il te présente l’endroit. Ce n’est pas un palace, mais une petite cabane que tu aurais bien aimé avoir dans ton enfance. Déjà parce que c’est le genre de trucs qui rend populaire dans la cour de récrée et tu en aurais bien eu besoin mais aussi parce que tu aurais pu t’isoler quand tu en avais besoin. Tu t’imagines déjà jouer de la guitare dans un endroit comme ça. « Cool ! » réponds-tu avec un sourire. « Tu as du en faire monter des gens ici. » dis-tu avant de t’asseoir dans les coussins.

Je parle rarement de mon passif universitaire, n’en étant pas vraiment fier. Je prends le partie de la nonchalance par rapport à tout ça, mais en réalité, je considère cela comme l’un des plus gros échec de ma vie. Ca me travaille assez, ces derniers temps d’ailleurs. Mais je n’ose ne parler à personne pour le moment. Au fond, je ne suis pas malheureux avec ma vie actuelle. Je rentre parfois du boulot un peu cassé et je suis loin de gagner de milles et des cents mais j’ai le sentiment d’être utile. Manny me suit dans la cabane et je me rends compte à quel point je suis heureux de l’emmener ici. C’était mon lieu de ressource lorsque j’étais ado, même si Avery venait parfois m’y dénicher lorsqu’elle avait besoin d’attention, j’avais la possibilité de m’isoler ici. J’installe les couvertures et dispose les coussins, retrouvant rapidement mon cocon, puis me tourne vers Manny pour voir ce qu’il en pense. Il me demande si j’ai déjà amené du monde ici.
— Pas vraiment, non.
Je viens m’asseoir à côté de lui, sur les coussins, puis observe l’intérieur de ma cabane, comme pour m’imprégner de son calme, puis je tourne la tête vers Manny.
— C’est un privilège que tu as d’être ici, rends-toi compte, je dis avec un sourire amusé.
Je marque un silence durant lequel je l’observe, savourant moi aussi la chance que j’ai d’être avec lui, de partager ce moment paisible. Je ne résiste pas à l’envie d’enfouir mon nez dans son cou. Je respire son odeur puis embrasse sa peau délicate.
— T’as encore un goût de sel…

Tu t’imagines qu’Elias a fait monter dans sa cabane tous ses petits-amis du lycée et ceux d’après ici et même les coups d’un soir et que toi tu n’es qu’un parmi tant d’autres. Tu n’arrives pas à te dire que tu peux être différent que les autres gars avec qui il a pu coucher. Enfin si tu arrives à te le dire en pensant que tu es carrément moins bien qu’eux et que tu ne comprends pas pour quelle raison il a voulu te revoir alors que tu n’es pas un dieu au lit et que tu n’es pas le meilleur pour faire la conversation. Tu es heureux de te retrouver dans cette cabane avec lui mais tu ne peux pas t’empêcher de te dire que tout ça va s’arrêter dans peu de temps, brutalement, qu’il n’y aura plus de sms, plus de nouvelles, plus rien et qu’il sera juste passé à autre chose avec un gars plus intéressant que toi. Elias insiste en disant que tu es un privilégié en ayant l’occasion d’être dans sa cabane. « J’essaie. » réponds-tu avec un sourire. Mais tu n’arrives pas franchement à te dire qu’à ses yeux tu es différent des autres, en bien, malgré tout ce qu’il peut te dire pour te rassurer. Tu te sens vraiment chanceux qu’il soit à côté de toi et encore plus lorsqu’il se rapproche pour venir t’embrasser dans le cou. Tu ne peux t’empêcher de lâcher un rire et de dire « Désolé, ça chatouille un peu. » Presque honteux. Après votre séance dans l’océan, vous n’avez pas pris de douche, ce qui n’est clairement pas le mieux pour la peau mais tu n’as pas franchement envie de rentrer chez toi en prendre une actuellement. « Je suis sûr que toi aussi. » dis-tu en souriant avant de passer une main dans ses cheveux et embrasser son front.

Je commence à découvrir des petits détails au sujet de Manny, comme le fait qu’il est chatouilleux. Ca me plait. J’aime le fait qu’il me dévoile naturellement ces petites choses, cela me donne l’impression qu’une intimité est en train de se créer entre nous. Je souris, alors que mes lèvres embrasse sa peau, allant de son cou à son épaule. La main qu’il passe dans mes cheveux font se fermer mes yeux, je soupire d’aise. J’adore ces moments là. J’adore cette proximité qui s’instaure petit à petit entre nous. Je relève le visage vers le sien, caressant sa mâchoire de l’arrête de mon nez. Je dépose un baiser sur sa joue et ancre mon regard dans le sien. La couleur de ses yeux, l’expression de douceur qui s’en dégage me charme à chaque fois. Je lui souris, puis accroche ses lèvres du bout des miennes, pour un baiser presque volatile. Je l’effleure, le cherche. Le moment est comme suspendu. Je trouve ça agréable.
— J’adore être avec toi, je lui murmure avant d’appuyer davantage mon baiser.
J’embrasse sa bouche, viens chercher sa langue de la mienne. Ma main longe sa mâchoire, puis sa nuque pour venir jouer avec ses cheveux.

Tu as du mal à croire toutes les paroles d’Elias mais tu te sens un peu privilégié de te retrouver seul dans sa cabane avec lui. Tu n’arrives pas à t’enlever de la tête que tu dois être juste un parmi tant d’autres, même si en regardant la réalité en face il y a quand même beaucoup de signes qui montrent que tu as un statut particulier. Tu essaies d’ignorer ton cerveau qui plutôt que de profiter de l’instant présent, préfère faire une liste de toutes les choses que le jeune homme pourrait détester chez toi ou toutes les façons dont tu pourrais le décevoir. Tu mobilises toutes tes forces pour te recentrer sur le moment, sur sa peau qui frôle la tienne, sur ses lèvres et sur tout le reste de son corps qui n’est pas si loin. « Moi aussi. » lui réponds-tu avant que vos lèvres ne se rencontrent à nouveau. Comment pourrais-tu ne pas aimer être avec lui alors qu’il t’embrasse, alors qu’il est beau comme un dieu et qu’il a vraiment tout du gars populaire que les gens s’arrachent. Après ce baiser qui a une nouvelle fois réveillé en toi tout un tas d’idées pas franchement avouables en public selon toi, tu lui demandes « Du coup je suis le premier que t’embrasses ici ? »

Ca me plait bien plus que je ne l’aurais cru de faire venir Manny dans ma cabane. C’est un détail, mais cet endroit signifiait tant pour moi quand j’étais ado et encore aujourd’hui, je le considère comme un cocon. Y faire entrer Manny n’est pas anodin. Le jeune homme était en train de se faire une place dans mon espace, et ça ne concerne pas seulement ma cabane. C’est soudain et inattendu, mais cela me fait un bien fou.
Quand Manny interrompt notre baiser pour me demander s’il est le premier que j’embrasse ici, je souris en coin, puis opine doucement.
— Et le premier que j’ai envie d’embrasser ici…
Je retrouve sa bouche sans attendre, me redresse et le pouce légèrement vers l’arrière pour l’inviter à s’allonger sur la couverture. Je me place au dessus de lui et capture sa mâchoire dans ma main pour intensifier notre baiser, avant de descendre dans son cou. J’adore la peau délicate sous son oreille et l’embrasse sans me retenir, tandis que ma main glisse sur son torse. Un soupir d’anticipation m’échappe quand mes doigts viennent caresser la ligne délicieuse de son aine.

Tu es heureux qu’il t’ait emmené ici, tu te sens un peu spécial, différent des autres qu’il a pu fréquenter mais en même temps une part de toi ne peut s’empêcher de douter. Et si c’était un truc qu’il sortait à chacun de ses dates ? Un combat entre deux facettes de ton esprit à sans cesse lieu dans ta tête. Celle qui te dit de profiter, d’être heureux et celle qui cherche par tous les moyens à te montrer que pour Elias tu n’es rien d’autre qu’un gars parmi des dizaines, des centaines, que s’il s’intéresse à toi ce n’est pas parce qu’il t’aime bien mais sûrement pour autre chose. Heureusement, comme tu as toujours du mal à te concentrer sur tout, tu oublies vite toutes les voix dans ta tête. Tu es juste bien là, tu lui souris avant que vos baisers ne reprennent et que tu te retrouves allongé sur les couvertures, lui au-dessus de toi. Tu as du mal à réaliser ce qui t’arrive ces derniers temps, l’embrasser reste toujours si nouveau pour toi, tout comme le reste. Tu ne te sens pas encore assez à l’aise pour prendre suffisamment d’initiatives mais tu glisses tout de même une de tes mains sur son torse nu. Tu as essayé de penser à autre chose avant mais le voir juste en maillot de bain, ça ne te donne pas envie de faire autre chose que d’être avec lui à l’embrasser et à faire glisser tes mains partout où tu peux.

Depuis que l’idée d’amener Manny dans la cabane s’est incrusté dans ma tête, j’attends ce moment. Je n’ai pas pu m’empêcher de songer au moment où on allait s’embrasser, simplement parce que Manny dégage ce petit quelque chose auquel je me sens incapable de resister. Je dévore sa bouche, tout en le faisant passer sous moi. Ses mains que je sens se glisser sur mon torse nu me font frissonner. Je souris contre ses lèvres. Un main contre le planchet, l’autre soutenant la nuque de Manny, j’intensifie notre baiser, puis quitte un instant ses lèvres pour reprendre mon souffle, les yeux rivés dans les siens, un large sourire illuminant mon visage.
— Je sais pas comment on peut te résister..., je lui avoue avant de retrouver ses lèvres, comme si, les avoir quitter quelques secondes était déjà trop long.
Ma bouche descends dans sa nuque, je laisse échapper un soupir de bien-être contre sa peau. Ma main libre part en exploration de son torse, que je caresse avant de venir jouer avec l’élastique de son maillot de bain.
— Je peux ? je demande d’une voix rauque à son oreille

Tu te sens bien mais aussi stressé. Tu ne connais pas Elias depuis si longtemps, les choses vont vite, tu aimes ça mais tu as toujours du mal à les gérer. Tu te demandes toujours comment un type comme lui, sûr de lui, sexy, sympa et à l’aise avec les autres peut s’intéresser à quelqu’un comme toi de timide, pas franchement intéressant (à tes yeux) et sans aucune expérience. Tu essaies de ne pas trop te faire d’illusion mais tu as bien du mal à empêcher ton esprit de dériver vers lui quand tu te perds dans tes pensées. Ton petit cœur d’artichaut craque et cette fois ça te semble réciproque. Tu espères seulement que les choses ne se termineront pas aussi vite que ça a pu l’être avec Annushka qui est rentré en Russie peu de temps après que vous vous soyez embrassés. Tu baisses les yeux et rougis face à son compliment. Tu ne sais jamais quoi répondre, tout le monde a toujours réussi à te résister avant lui, tu n’as jamais vraiment intéressé personne, pas à ce point en tout cas. Vos lèvres se rejoignent à nouveau, t’évitant de trouver quoi lui répondre. Tu sens ses mains glisser sur ton corps, te donnant encore plus envie. Il s’arrête pour te demander s’il peut aller plus loin. Tu hoches la tête rapidement. Tu n’as pas envie qu’il s’arrête là. Enfin tu ne lui en voudrais pas si c’était le cas mais tu as envie d’aller plus loin. « Et moi ? » lui demandes-tu tout de même avant d’entreprendre quoi que ce soit de plus que les caresses sur son torse et les baisers.

TW : relation sexuelle

Je me sens complètement attiré par Manny, l’attraction qu’il exerce sur moi est assez incroyable. Ses lèvres m’appellent, sa peau m’électrise, j’ai envie de me fondre en lui. Je joue encore un peu avec l’élastique de son maillot de bain tandis qu’il me donne son accord pour aller plus loin. Mon désir grimpe en flèche. Mes doigts s’aventurent sous le tissu encore mouillé et glisse sur son sexe. Manny souhaite prendre, lui aussi, les choses en main et me demande mon consentement. Je souris contre ses lèvres, acquiesçant silencieusement moi aussi. L’humidité de son maillot de bain entravant mes mouvements, je le débarrasse de son vêtement, non sans difficulté.
— Attends…ça veut pas…là, voilà ! je fais en tirant une bonne fois pour toute sur le morceau de tissu détrempé.
Je ris puis retrouve rapidement ses lèvres, alors que ma main, elle, plonge à nouveau entre ses jambes pour saisir son membre que je commence à caresser.