#111 - I need you more than you know. ∆ Marlie.

La nuit avait été de courte durée, je m'étais réveillé en sursaut après avoir fait un mauvais cauchemar et pas moyen de me rendormir. Il n'y a pas grand chose à faire au milieu de la nuit, alors je décidais de finir de lire un livre. Cette activité ne m'occupa pas très longtemps et je me retrouvais à faire un jogging au levé du jour, je ne croisais pas grand monde à part un groupe de jeunes un peu éméché et des gens bien habillés qui devaient aller travailler hors de Bowen. Je rentrais à mon appart' et je m'occupais du mieux que je pouvais douche, télé, rangement, vaisselle d'une semaine, télé, lessive, internet. Je me décidais à appeler Charlie pour savoir à quelle heure elle voulait qu'on se voit aujourd'hui, nous avions prévu de se voir sans vraiment déterminer quand. Quand elle décrocha je sentis que quelque chose n'allait pas, mais je ne voulais pas trop lui posait de questions, je n'aimais pas spécialement ça donc j'évitais de lui faire subir le même traitement. Ce qui me surpris fut le fait qu'elle m'envoya péter en disant qu'elle n'avait pas envie de me voir, en générale même quand elle était énervé, elle était plutôt heureuse de me voir pour que je lui change les idées. Non quelque chose n'allait pas et j'étais certain que ça n'avait rien à voir avec moi. Je tournais en rond dans mon appartement ne comprenant pas sa réaction, je détestais ça quand je n'arrivais pas à comprendre ses réactions. J'avais deux solutions devant moi : a. Attendre qu'elle me rappelle après que ce qui la tracasse soit passé – b. Aller voir par moi même ce qui lui prend. Au fond de moi je savais que si quelque chose de très important ou grave était arrivé, elle m'aurait dans tous les cas envoyé boulet préférant gérer la situation toute seule. Malheureusement pour elle, elle n'était plus toute seule maintenant et je comptais bien découvrir ce qui se passer, même si au final je devais m'apercevoir que je me faisais des gros films et qu'elle avait juste ses règles. J'enfilais mes chaussures et une veste et pris le chemin de son appartement. Je tapais à la porte doucement sans réponse, j'essayais plus fort et la porte s'ouvrit violemment devant moi. A première vue j'avais eu totalement raison de venir même si comme prévu elle ne semblait pas vraiment apprécier. Quand elle ironisa sur le fait que j'étais venu alors qu'elle m'avait dit de ne pas le faire, je lui répondis sur le même ton gardant une expression neutre. « Depuis quand j'écoute ce que tu me dis. ». Elle retourna sur ses pas, en laissant la porte ouverte pour que le la suive. Je la suivais jusqu'à son salon où elle se laissait tomber dans le canapé. Elle me dit que je risquais ma vie en étant là ce qui m'arracha un petit sourire malgré la situation. « Les zones dangereuses ça me connaîs tu sais. ». Je n'avais même pas eu le temps de lui répondre qu'elle s'était captivé pour ses mains et ne m'écoutait plus. Je l'observais se recroqueviller sur elle même dans un coin du canapé, elle ne ressemblait en rien à la Charlie dont j'avais l'habitude. C'était bizarre, elle avait presque l'air fragile. Je m'approchais du canapé et m'assis à côté d'elle en gardant une certaine distance entre nous. Je ne savais pas trop comment agir, la voir comme ça me donner envie de la serrer dans mes bras, mais j'étais quasiment sur qu'elle m'arracherait un bras si c'était le cas. Je me contentais donc de tourner la tête vers elle avec un regard interrogateur. « Qu'est ce qui se passe ? »

Entre charlie et Micah les choses étaient plus tôt bien en ce moment jusqu’au moment où Charlie lui raccrocha au nez sans rien lui expliquer, elle n’avait pas pensé que peut être il s’inquiéterait pour elle, ou pour leur relation tout ce dont elle avait en tête c’était sa mère et sa sœur. Mais d’un coté lorsqu’elle le vit débarquer chez elle, elle n’était pas vraiment étonnée ou en colère mais assez soulagé, mais comme beaucoup de chose elle ne l’avouera pas. Elle le regarda lui fit une remarque comme quoi il n’écoutait jamais ce qu’on lui disait et il approuva, elle était distante, en contexte habituelle elle lui aurait sauté au coup et l’embrasser encore et encore mais là rien même pas un sourire ce qui prouvait bien que quelque chose tracassait bien l’esprit dela jeune femme. Elle alla s’asseoir sur le canapé tout en ajouta qu’il savait qu’il était ici à ses risques et périls et il répondit qu’il connaissait les terrains dangereux, cela était vrai, mais la vie de charlie pouvait être comme un champ de mine et elle pouvait exploser en un fragment de seconde et cela avait été le cas ce matin à vrai dire. Tellement de questions dans sa tête tellement de souvenirs qui remontaient dans sa mémoire, de mauvais souvenirs qui la rendait très mal. Elle poussa un fait chier qui attira l’attention de Micah, elle se leva se remis à marcher. « La mère de Moira est revenu » c’était sa mère aussi mais ne l’appelait jamais comme ça, pour elle une mère c’est quelqu’un qui aime et protégé ses enfants avec charlie sa mère n’a été qu’un monstre qui l’a rabaissé et la détruisait. Elle tournait en rond une nouvelle fois comme un poisson pouvait tourner en rond dans son bocal. «Je dois dire à Moira que sa mère n’est pas morte comme elle le pense mais qu’elle nous a abandonné, enfin qu’elle l’a abandonné, parce que moi elle… ne m’a jamais aimé donc c’était surement un soulagement pour elle de ne plus m’avoir sur le dos. Mais Moira va me détester pour lui avoir fait croire ça … Qu’est ce qu’est le pire qu’on dise qu’elle soit morte ou qu’elle nous ait Lâchement abandonné parce qu’elle n’était pas assez responsable pour s’occuper d’un enfant. » Elle regardait partout. « La revoir ca ma juste donné envie de casser des trucs, de frapper des trucs, j’ai tant de haine envers elle c’est incroyable mais après tout c’est normal, je suis l’enfant non désiré et je peux te dire qu’elle me la répété tellement de fois que même encore aujourd’hui des fois j’me dit quelle avait raison. » Elle regarda tout autour d’elle ses poings fermés, puis alla se rasseoir dans le fauteuil un peu plus pres de Micah cette fois-ci. « Pour une fois que je me sentais bien ici, avec les gens que j’aime maintenant en sachant qu’elle est revenue j’ai juste envie de partir LOIN d’ici. Elle fait chier à venir foutre la merde. » Elle venait de dire ce qu’elle avait sur le cœur, et elle avait dit implicitement qu’elle était amoureuse de Micah mais ça elle ne l’avait pas fait exprès, elle le comptait dans les personnes qu’elle aime au même rang que Moira à vrai dire.

Dès que j'eus fini de lui demander ce qu'il se passer, elle était debout. La raison de son agitation était donc la mère de Moira. J'avais toujours assumé qu'elles avaient la même mère, mais je ne m'étais jamais vraiment poser la question. Je fis vite distrait par Charlie qui continuait de faire les cent pas dans la pièce, j'avais un peu de mal à saisir l'ampleur de la situation. « Je suppose que c'est pas une bonne chose vu ton état. ». Nous n'avions pas vraiment abordé ce sujet auparavant, comme de nombreux sujets, la famille n'est pas un topic que Charlie aborde facilement. Soudain, elle se mit à parler déversant tout ce qu'elle avait en tête sur moi. J'essayais de tout comprendre, mais elle parlait assez vite. En plus de cela, elle fuyait mon regard ce qui n'était pas très pratique pour lui faire comprendre qu'elle devait parler moins vite si elle voulait que j'enregistre quoi que ce soit. Je n'étais pas assez fou et téméraire pour essayer de l'interrompre. J'étais un peu long à la détente, mais mon cerveau reconstitua la situation. Je l'avais laissé déverser tout ce qu'elle avait à dire, seulement une information restait coincé dans ma tête. Charlie avait fait croire à Moira que sa mère était morte ! Je ne pouvais pas imaginer quelque chose de pire, que l'on puisse faire à quelqu'un. Aussi nul que soit les parents, on en as seulement deux. De plus je savais qu'elles avaient déjà perdu leur père. C'était dur de l'écouter parler de sa mère, je ne pouvais imaginer que quiconque puisse ne pas désirer Charlie, encore moins un parent. Je ne savais pas vraiment comment réagir, c'était évident que la seule pensée de revoir sa mère l'avait mis dans un sale état et qu'elle ne lui rappelait pas des bons souvenirs. Oui parce que j'avais compris pendant son monologue, que les deux sœurs Fraser avaient bien la même mère. Elle s'était rassise dans le canapé, instinctivement je posais ma main sur sa cuisse pour lui montrer que j'étais la pour la supporter. Un léger sourire se dessina sur mon visage quand elle dit que sa mère foutait tout en l'air alors qu'elle était heureuse avec les gens qu'elle aime, je n'étais pas vraiment certain qu'elle avait voulu m'impliquer dans le lot. Je préférais ne pas relever ce détail, après tout elle n'avait pas explicitement fait référence à moi. « Je peux parler maintenant ? Sache que si t'as besoin de dépenser toute cette énergie négative, je suis disponible. ». Je lui fis un clin d’œil, mais je sentais bien qu'elle n'était pas vraiment d'humeur pour des taquineries. Je n'avais pas vraiment envie de parler de sa mère, honnêtement j'étais presque sur d'être déçu de son comportement. Mais je voyais bien que je n'avais aucune chance d'éviter cette discussion et de rester le copain drôle et sympa. « Je trouve que c'est horrible ce que t'as fait, lui faire croire que sa mère était morte. C'est dégueulasse. Je comprendrais qu'elle refuse de te parler après ça et qu'elle ait plus confiance en toi. T'es le seul adulte fiable dans sa vie, la seule constante dans la vie d'une ado. Enfin t'étais. Je sais même pas comment t'as pu mentir sur un sujet pareil. ». C'était plus fort que moi, je m'étais énervée et me connaissant c'était également assez visible sur mon visage. Le sujet des parents abandonnant leurs enfants étaient toujours un sujet délicat pour moi, c'était un peu ma kryptonite.

Charlie avait laissé parler son être, tout ce qu’elle pensait elle l’avait dit d’un coup très rapidement. Elle savait que par moment cela pouvait être très confus, par exemple avec le fait qu’elle dise la mère de Moira alors qu’elles ont toutes les deux la même mère, à vrai dire, le père des filles n’aurait jamais trompé sa femme, mais l’inverse était impossible, Jillian était très séductrice et surtout très infidèle, Charlie l’avait vu plusieurs fois. C’était aussi une des raisons pourquoi elle pouvait haïr sa mère. C’était maintenant au tour de Micah de parler et il lui fit remarqué qu’il n’avait pas pu en placer une, une chose qui peut être expliqué par son enfance encore une fois, elle était très rarement écouté par sa mère donc elle disait tout rapidement. Ensuite il ajouta que si elle avait besoin de dépenser son énergie négative sur quelqu’un il était là, il lui fit un clin d’œil, mais ce n’était pas l’heure de plaisanter bien au contraire. Elle avait vu pendant son discours un changement de regards de la part de Micah, il avait l’air déçu par ce qu’elle avait fait, et il le confirma en ajoutant que ce qu’elle avait fait c’était horrible, dégueulasse, elle se leva encore une fois, et elle tremblait de plus en plus fort, elle détestait qu’on lui disait des choses comme ça, surtout à propos de sa mère. « Tu crois que ça c’est horrible. Ma mère ne s’est JAMAIS occupé de moi, elle m’a répété sans cesse que je n’étais qu’une erreur, que je ne devrais pas vivre, que je serais malheureuse, seule toute ma vie ! Je rentrais tout les jours avec des nouvelles blessures, parce qu’au lycée, on me battait tout les jours, et elle m’engueulait, et elle me frapper par-dessus ! Une fois on m’a emmené à l’hôpital à cause d’une bagarre au lycée, elle n’est venue que 3 jours après que je sois rentrée, parce qu’elle était trop occupé ! Occupé à tromper mon père ! » Les larmes coulaient sur le visage de Charlie, les souvenirs trop dure à avouer, à se rappeler, ses nombreux cris, et pleures que personnes n’entendaient jamais, parce que personne ne faisait attention à elle. Elle soupira et puis finit par cogner dans un mur, elle tremblait encore plus. Elle regarda sa main et soupira une nouvelle fois. « Une semaine après la mort de mon père… J’ai vu ma mère regarder moira de la même façon qu’elle me regardait c’est à ce moment là que j’ai compris que tout aller changer, quelques jours après elle a disparue… » Elle s’asseya par terre. « Si je suis une horrible, dégueulasse personne parce que je ne voulais pas que ma sœur souffre encore plus, et bah je le suis, parce que le pire ce n’est pas de perdre, mais de se poser les questions sans cesse… Pourquoi est-ce qu’elle est partie, pourquoi a telle préféré Partir LACHEMENT nous Abandonnant plutôt que d’affronter la réalité… Moira aurait comprit que l’image qu’elle avait de sa mère parfaite, n’était qu’une façade alors j’ai fait ça pour la protéger des questions, et du fait qu’elle serait déçue… » Elle regarda sa main qui était en sang la toucha avant de grimacer, elle se releva avant d'aller chercher un kit de soin dans un tiroir, elle se rasseye vers le fauteuil, les traces de larmes qui brillaient encore sur ses joues, avant de commencer à néttoyer ça, tout en ajouta « Pourquoi est-ce qu'il faut que tout soit compliqué avec moi ? Pourquoi je peux pas être une fille normal, avec une vie normal. Ca serait tellement plus simple, plus de drama ca me ferait du bien aussi.»

Sans aucun doute, elle était maintenant énervé. Parfois j'avais du mal à dire ce que je pensais, sans que j'utilise mot qui n'explicite pas forcément ma pensée. Enfin le résultat était que Charlie était de nouveau debout et son état était encore plus inquiétant qu'auparavant. J'avais sacrément bien jouer mon coup, quel con je pouvais être parfois. Encore une fois, j'avais le bec cloué, je restais sans bouger sur le canapé, la scène entière me brisait le cœur. Je ne sais pas pourquoi, j'avais toujours supposé qu'avoir un parent aussi nul soit-il, était toujours mieux que ne pas en avoir du tout. Je me rendais compte que peut-être parfois, il ne vaut mieux pas avoir une mère si ça signifie qu'on doit tout prendre dans la tronche. « Je suis désolé, je ne savais pas. ». J'allais m'avancé pour la prendre dans mes bras ne supportant plus de voir des larmes coulaient sur ses joues. Intérieurement j'étais furieux contre sa mère et tout ce qu'elle avait fait subir à sa fille, mais ce que je voulais le plus à cet instant, c'était de protéger Charlie et lui montrer que je resterai là quoi qu'il arrive. Avant que je n'ai pu me lever et réagir, elle expédiait son poing dans un mur. Elle regarda sa main, mais elle ne sembla pas plus concerner que ça de voir sa main en sang. C'était assez flippant de la voir comme ça, tremblante, presque en transe. Elle évoqua la mort de son père, le départ de sa mère. Je commençais à comprendre pourquoi c'était si important à ce moment là de protéger Moira de cette femme, quelque soit les moyens. Elle se laissa tomber sur le sol et continua son monologue, mais elle déforma ce que j'avais dit ce qui m'irrita légèrement, mais je la laissais finir. « D'abord j'ai jamais dit que t'étais une personne horrible ou dégueulasse, mais ce que t'avais fait, c'est pas du tout la même chose. Je suis loin de penser ça et tu le sais très bien. J'ai réagi sur le coup, mais je sais que tu voulais juste la protéger. Mais à un moment il va falloir que tu lui laisses voir la vérité, aussi dure soit-elle. ». Après avoir regarder sa main elle se leva sans me préciser pour quoi faire, j'espérais juste que les autres mûrs resteraient intact. Je fus soulagé en la voyant revenir avec le nécessaire pour s'occuper de sa main. Elle se rassit et je me positionnais à ses côtés, je lui pris délicatement la main qu'elle était en train de commencer à soigner et le kit, en un regard je lui fis comprendre que ce n'était pas la peine de débattre que je m'occupais de ça. Tandis que je m'occupais d'arrêter les saignements, je l'écoutais poser des questions rhétoriques qui réussirent à me faire sourire. « On s'ennuierait je pense, si tout était simple et paisible. Et puis je doute qu'on serait ensemble aujourd'hui, ça a été fichtrement compliqué pour en arriver là. Donc ce que j'essaye de dire c'est que des choses formidables peuvent ressortir des pires situations. Regarde moi Charlie ! On l'aura la vie normale si c'est ce que tu veux, le chien, la décoration au goût douteux, les voisins trop bruyant, les enfants qui courent partout. Mais pour le moment on va s'occuper de cette main, de ta sœur et puis si on est vraiment obliger on s'occupera de ta mère. Ensemble. »

Charlie était très énervé et cela se voyait un des murs en avait fait les frais à vrai dire il fallait mieux que cela soit les murs que Micah. Elle lui avait raconté tout en détail ce qui l’avait plus marqué pourquoi elle avait caché la vérité à sa sœur, et c’était aussi pour elle un moyen d’essayer d’oublier tout ce qu’elle a vécu sans se préoccuper que leurs mère reviendrait malheureusement c’est le cas et tout les souvenirs de la Fraser lui remonter à la surface, remplissant son cœur de colère et tristesse. Micah ajouta qu’il ne savait pas tout cela… « Personne ne le sait tout ça…A pars toi maintenant. Même Moira n’est pas courant… » Elle soupira une nouvelle fois et puis vint le moment où sa colère se concentra sur le mur qu’elle frappa avec son poing qui lui finit par saigner. Elle rajouta qu’elle avait fait tout cela pour sa petite sœur, la seule famille qui lui reste, la personne qu’elle aime le plus au monde, elle avait joué le rôle de sa mère et de sa sœur pendant tellement de temps. Charlie avait du apprendre à être adulte avant même d’avoir finit sa croissance c’était ça aussi qui la rendait par moment bizarre, et dure envers elle-même, parce qu’elle finit toujours par penser à sa petite sœur. Elle avait un peu déformé les propos de Micah, ce qui fait qu’il la corrigea en disant que ce n’était pas ce qu’il voulait dire, il sait qu’elle a fait tout cela pour la protéger mais à un moment ou a un autre il faudrait lui dire, elle le savait c’était aussi pour cette raison qu’elle était énervé, comment expliquez cela… Elle se leva pour aller chercher le kit de soin parce que sa main saignait toujours, elle commença à soigner quand elle vit Micah se rapprocher d’elle, lui prit la main délicatement en la regardant dans les yeux pour lui dire qu’il allait s’occuper d’elle, il faisait attention à elle, elle le savait bien, et elle se sentait mal aussi d’avoir été conne avec lui sur certain points. Elle posa la question qui tue : pourquoi est ce qu’elle n’a pas le droit au bonheur longtemps, elle le vit sourire, et tout en la soignant il répondit que déjà ils s’ennuieraient s’il n’y avait pas de drama, et que c’est ce qui était compliqué qui les a mis ensemble, parce que cela n’a pas été simple, elle sourit légèrement, il ajouta que des choses formidables pouvaient sortir des plus horrible situations, elle le regarda plus calme, elle repensait à eux, à l’Irak, à leurs courtes soirées ensembles. Il l’interpella elle le regarda avant de dire qu’ils auront la vie normal qu’elle veut, le chien, les voisins chiants, les enfants. Et il finit par dire qu’ils allaient réussir ensemble à soigner cette main, à trouver une solution pour Moira et même pour la mère de Charlie, elle le regarda et se remis à pleuré, elle le regarda le frappa doucement avant de dire « T’es chiant, même quand j’suis en colère, j’te trouve sexy, et totalement adorable. » Elle lui sourit légèrement avant de l’embrasser tendrement laissant sa main blesser sur celle de Micah. « Je pense qu’on sera les voisins bruyant de toute façon… Si tu vois ce que je veux dire. ». Et voilà la bonne vieille Charlie refit surface, celle qui n’arrête pas de faire des remarques perverse, elle posa sa tête sur lépaule de Micah avant de dire « Désolé d’avoir été méchante avec toi, désolé d’être parfois, voir souvent trèèèès chiante…. Mais ma sœur, c’est la personne que j’aime le plus au monde … » Elle regarda avant de dire « Merci pour prendre soin de moi, d'être toujours là avec moi, Monsieur Numéro deux»

J'avais réussi à la calmer un peu, j'étais assez fier de moi sur le coup. Enfin c'était quand même évident que la tempête Charlie n'était pas fini pour autant. Mon intervention avait eu l'effet escompté, mais je me sentais assez vulnérable devant ma confession ce que je n'appréciais pas beaucoup. Je fus un peu décontenancé quand elle se remit à pleurer, c'était pas vraiment la réaction que j'avais anticipé. Quand elle me frappa le bras, je souris. C'était un bon signe. Je rigolais légèrement quand elle dit que j'étais adorable et sexy, ce n'est pas exactement comme ça que j'aurais décrit un mec en train de soigner une blessure. J'allais rétorqué avec un super come back, mais je fus déconcentré par le baiser qu'elle me donna. Elle n'était pas d'humeur très affectueuse depuis que j'étais arrivé, alors je préférais ne pas ruiner ce moment en faisant l'idiot. Lorsqu'elle lâcha qu'on serait probablement les voisins bruyants, je ne pus qu'approuver d'un signe de tête. Charlie était vraiment faite pour moi, plaçant ce genre de remarque dans un moment pareil. La conversation reprit vite un ton plus sérieux, Charlie s'excusait ? C'était une première dans notre relation. J'avais un peu envie de me moquer d'elle. Je posais ma main sur son front avec un air sérieux. « Bizarre, je croyais que t'avais au moins de la fièvre pour reconnaître que t'es chiante. J'aurai du prendre ça en vidéo. ». Je lui souris avant de déposer un bisou sur son front. « Je vais choisir de penser que me qualifier de monsieur numéro deux ne signifie pas qu'il y a un monsieur numéro un. Et sérieusement t'as vraiment pas besoin de me remercier pour ça Madame numéro 1. ». Parfois j'avais l'impression que rien ne serait jamais simple entre nous, mais j'affronterai toutes les épreuves du monde pour juste profiter de cet instant de plénitude sa tête posé sur mon épaule. Malheureusement il faut parfois s'occuper de la dure réalité. Un peu incertain je décidais de foncer sur l'éléphant dans la pièce. « Donc... ta mère tu l'as vu, tu lui as parlé ? Qu'est ce qu'elle veux ? ».

Même si Charlie était un petit peu plus calme qu’elle ne pensait plus à tout ce qui c’était passé, elle avait peut être agis sans vraiment penser. C’était une drôle de scène à vrai dire, Charlie qui se pleurait et Micah qui la soignait, comme un vrai petit couple, sauf que souvent c’est plutôt l’homme qui se blesse et la femme qui le soigne, mais le couple Charlie/Micah était loin d’être comme tout ses stéréotypes à deux sous. Charlie avoua qu’il était sexy avant de l’embrasser, premier moment tendre entre eux depuis la crise. Mais même dans des moments comme ceux-ci, où ce n’est pas vraiment de tout repos, Charlie arrive tout de même à faire des petites blagues perverses. C’était pour essayer de se détendre elle – même, mais ne c’était pas très concluant. Et lorsque Charlie s’excusa, ce qui de toute évidence n’était pas si fréquent que cela chez elle, Micah eut la bonne idée de faire une petit blague, plaçant sa main sur le front de la jeune femme, tout en ajoutant le fait qu’il aurait du la prendre en vidéo. « Et bah écoutes je ne m’excuserais PLUS JAMAIS. » ajouta-elle en tirant la langue. Elle le remercia ensuite de s’être occupé d’elle là et depuis qu’ils sont ensemble, en ajoutant le numéro deux, il répondit en ajoutant qu’il préférait ne pas penser qu’il y avait peut etre un numéro 1 masculin. « T’inquiète pas pour les numéros 1, c’est Diego, que je connais depuis toute petite, et mon cousin donc bon, tu es le seul à avoir certain privilège, genre que je te cuisine des trucs et bien sur d’autre trucs. » ajouta elle en souriant, elle avait à vrai dire ajouter Micah à la liste d’urgence au cas où quelques choses lui arrivait, il était le numéro 1 à vrai dire, mais ça elle ne lui dirait pas, il ajouta que ce n’était rien, elle le regarda en souriant avant de poser sa tête sur son épaule, un petit moment de calme, et que Micah brisa en lui demandant si elle avait parlé avec sa mère. « Je… je l’ai vu deux fois. Une fois, y a … deux semaines, j’étais dans la rue tranquille, et j’entends quelqu’un m’appeler…. Robyn, c’est mon deuxième prénom et c’est comme ça que ma mère m’a toujours appelé… Et je me retourne je l’ai vu et… j’ai fuis… C’est la première fois que je fuis … Qu’est-ce qui m’arrive ? J’suis sur que c’est à cause de toi ! Je suis devenu bizarre à force de t’aimer » ajouta-elle souriant légèrement avant de dire « et donc ce matin, elle attendait devant l’immeuble, je pense qu’elle attendait Bay, mais elle n’était pas là donc voilà…Elle veut surement essayer de revenir dans la vie de Bay… » Dans celle de bay, et non dans la sienne, Charlie savait bien cela, mais malgré tout elle savait qu’elle serait capable d’oublié ce que sa mère a fait, si elle était sincère, mais bien sur sa mère ne ferait jamais ça… Car elle n’a jamais eut d’amour pour la plus grande des Fraser.

Je pouvais totalement vivre dans un monde où ma seule concurrence en matière d'homme était le meilleur ami ( qui en plus était devenu un bon pote à moi ) et un cousin. J'étais peut être un peu trop confiant, combien de films se terminent par les deux meilleurs amis qui se rendent compte qu'ils ont toujours été fait l'un pour l'autre. Je secouais la tête à la pensée de Charlie et Diego ensemble, ce n'était pas possible dans ce monde, ni dans un aucun autre monde à ce que je sache. Mon cerveau c'était un peu égaré sans mon autorisation et j'orientais la discussion sur l'éléphant dans la pièce, la mère. Je l'écoutais attentivement, sa mère avait une sacrée emprise sur elle, jamais la Charlie que je connaissais n'aurait fuis devant qui que ce soit ou quoi que ce soit. Après tout je l'avais vu tenir tête à des dizaines de militaires un peu éméchés ou simplement lourds. Je souris toutefois quand elle affirma que ça devait être de ma faute, bizarrement avec elle c'était toujours de ma faute. « Pour changer tient. ». J'arrêtais net de parler quand elle continua sur sa lancée, expliquant que sa mère était en bas de l'immeuble ce matin sans doute pour voir Bay. La situation était compliquée et je pouvais totalement comprendre pourquoi Charlie était aussi agitée quand j'étais arrivé plus tôt dans l'appartement. « Si t'as besoin, je peux toujours aller intimider ta mère. Mission commando style, lui dire que je lui couperai les sourcils dans son sommeil si elle quitte pas la ville ou un truc dans le genre. ». Je n'étais vraiment pas douer pour ça, même lorsque j'essayais d'être le parfait copain et d'apporter mon aide à la femme que j'aime. « Enfin ce que j'essaye de dire, c'est que si tu veux venir dormir à mon appart avec Bay pendant quelques jours, histoire d'éviter ta mère et d'avoir le temps de décider ce que tu veux faire, vous êtes les bienvenues. ».

Charlie s’était elle-même rendue compte du changement et s’était auto-choqué lorsqu’elle se rendit compte que pour la première fois de sa vie elle avait fuit le combat, et ceci était très rare, elle avait vécue des années de lycées horribles et n’avait jamais fait ça, et là ça mère arrive et elle fait ça. Charlie risquerait de se poser pleins de questions. Elle ajouta en riant que biensur c’était de la faute de micah, c’était vrai que depuis leurs rencontres charlie était devenue plus calme, et encore plus quand il était avec elle, à vrai dire c’était parce qu’elle voulait apprécier ses petits moments avec lui. Elle continua encore de parler et il ajouta qu’il pourrait faire une opération commando et aller la menacer de lui couper un sourcil si elle ne partait pas elle ria légèrement. « Je t’aurais bien dit les cheveux mais doué comme t’es tu aurais coupé les miens. » ajouta elle en souriant, elle laissa Micah continuer, en ajouta que s’elle voulait elle pouvait, elle et Bay dormir chez lui. Elle déposa un doux baiser sur sa joue avant de dire « Bay irait plus chez Bob, j’pense. Je t’ai pas dit mais tu devrais avoir peur de lui parce que tout le temps on pense qu’on est un couple avec Bob. » Ajouta elle en souriant. « Mais bon les gens savent pas que j’aime un autre garçon, un peu idiot sur les bords, mais j’sais pas j’en suis accro maintenant » ajouta elle en souriant légèrement. « Merci pour… ça et le fait d’etre là. » et elle déposa un doux baiser sur la bouche de son amoureux. Elle posa ses jambes sur celle de Micah avant de s’étaler sur le fauteuil et d’essuyer ses yeux qui étaient encore mouillé, et soupira encore une fois. « On appel nos bosses on dit qu’on est malade ? » ajouta elle le regarda en faisant une moue bizarre.

Quand elle mentionna que je risquerai de lui couper les cheveux à la place de ceux de sa mère, je fus obliger de rigoler, son manque de foi en moi était amusant. Je fronçais les sourcils quand elle mentionna Bob, je cherchais dans ma tête quand est-ce que ce prénom avait déjà été mentionner. Peut-être un ex avec qui elle serait rester en bon terme ? Ah non, le cousin avec qui Bay était rester pendant qu'elle était en Irak. Je n'avais aucun soucis à me faire à propos de lui. « Arf je vais faire des cauchemars à vous imaginer tous les deux maintenant. Et puis c'est quoi ce prénom ? Bob ! Ses parents étaient des hippies ou un truc dans le genre ? ». Je me stoppais quand une lumière s'éclaira au dessus de ma tête et que mon cerveau processa ce qu'elle avait ajouté. « J'espère que c'est une addiction dont tu comptes pas te débarrasser, parce que je compte bien rester un moment dans les parages. ». Je fus un peu perturbé qu'elle continue de me remercier, c'était une réaction normale de soutenir les gens qu'on aime quand ça ne va pas. Un sourire se glissa sur mon visage à la réalisation que maintenant le clan Fraser était en quelque sorte ma famille, ce n'était plus mon père et sa femme insupportable ou les gars de mon unité. Après avoir reçu son baiser, je réussi à formuler en galérant un peu avec mes mots. « Y'a pas d'autres endroits où je voudrais être en ce moment. ». Quand elle s'installa plus confortablement sur le canapé, j'en profitais pour m'affaler davantage contre le dossier du canapé. Je souris à sa proposition de sécher le boulot, ce n'était pas une si mauvaise idée après tout, son bosse était plutôt cool et n'y avait pas tellement de boulot au garage ces derniers temps. « C'est vrai que t'es un peu pale, faudrait pas prendre de risque. ». Je pris un de ses pieds qui était posé sur mes genoux et commençais à le masser. « Ton bosse est toujours aussi chiant d'ailleurs ? »

Lorsque Charlie mentionna Bob, elle vit qu’il cherchait qu’il était, son amour de cousin. Mais il savait très bien qu’il n’avait aucune soucis à se faire à propos de Bob, c’était son cousin, l’inceste c’est pas pour Charlie. Et Micah répondit qu’il allait faire des cauchemars et charlie ria, il continua en critiquant le prénom Bob, demandant si ses parents étaient des hippies ou autres, elle le regarda en souriant n’ajoutant rien d’autre à ça, et enfin il comprit ce qu’elle avait ajouté à la fin, c'est-à-dire qu’elle était accro à Micah, et il ajouta qu’il comptait rester son addiction pendant un moment, elle le regarda en souriant. « Oh mon dieu. Tu as cru que je parlais de toi. » ajouta-elle avec un grand sourire. « Je blague, c’est tellement évident. » Elle l’embrasse doucement avant de dire « et non je ne compte pas me débarrasser de toi. JAMAIS. » Elle se tue après, et sans vraiment savoir pourquoi elle vit Micah sourire tout seule dans son coin, c’était mignon, et puis il ajouta qu’il n’y avait d’autre endroit où il voulait être, et là c’était pour Charlie quelques choses de nouveau, il lui disait quelques choses qui venait du cœur on dirait, un sentiment, elle le regarda en souriant, c’était mignon. Charlie ne savait pas vraiment quoi répondre, elle était plus qu’accro à Micah, elle l’aimait, et c’était nouveau pour elle. Elle s’étala sur le coté du fauteuil pour être en face de Micah, elle lui dit qu’ils pourraient se porter malade pour la journée, il ajouta que c’était vrai qu’elle était un peu pale, et elle ria, elle est toujours pale. Il prit un de ses pieds pour le masser, et lui demanda si son bosse était toujours aussi chiant. Elle fit oui de la tête. «Mais euh… » Elle le regarda avant de dévoilé ce qu’elle cachait depuis quelques jours à Micah. « C’est parce que j’ai couché avec lui…. » Elle attendit un instant avant de dire « non c’est faux, c’est un vieux crouton… Mais par contre… On m’a contacté y a quelques semaines pour un job, mieux payé, et sur lequel je suis sure d’avoir été en Irak pour quelques chose…. Mais… » Elle s’approcha de micah « C’est à Sydney… D’un coté je sais que je me sentirais mieux là bas, d’un coté j’ai la flemme de faire des allers-retours tout les jours en voiture, ou train ou j’sais pas quoi… Donc je ne sais pas quoi faire. » ajouta-elle en regardant Micah. Perdue c’était sure, elle était sure d’une chose elle voulait rester avec sa sœur et avec Micah, les personnes les plus importantes pour Charlie.

Quand je lui demandais si son boss était toujours aussi casse-bonbon, elle me répondit en hochant la tête et ajouta un « mais euh » qui n'indiquait la plupart du temps rien de rassurant. En plus, elle me regarda avant de continuer à parler, ce n'était définitivement pas quelque chose dont elle avait plaisir à parler. J'attendais un peu anxieusement ce qu'elle pouvait bien avoir à me dire à propos de son bosse. Quand elle lâcha la bombe qu'elle avait couché avec lui, je me raidis, je la fixais sans bouger attendant la chute ou la fin de l'information. Quand je compris que c'était une blague, je lâchais le pied que j'étais en train de masser et marmonnais en boudant « Pas cool ». Je n’eus pas l'occasion de bouder très longtemps car elle continua à parler m'annonçant qu'on lui avait proposé un job à Sydney. J'étais toujours aussi raide comme un piquet, je ne savais pas trop comment réagir, après tout elle avait attendu des semaines pour discuter de cela avec moi. Sydney, c'était sacrément loin d'ici, mais elle semblait plutôt emballé par ce job. « Je suis pas très doué en géographie, mais je pense que c'est plus avion tous les jours, pas rentable du tout. ». J'évitais son regard ne sachant pas trop comment réagir, j'étais content pour elle, mais en même temps je ne voulais pas la voir s'envoler aussi loin de moi. Je me ressaisis quelque peu et lui offrit un sourire timide, c'était génial qu'on reconnaisse son talent de journaliste et elle était sacrément douer, je l'avais vu faire des miracles en action. « C'est une occasion géniale, tu devrais en discuter avec Bay je pense. ». Cette conversation faisait remonté pas mal d'insécurité par rapport à notre relation et j'aurai tout donné pour avoir quelques minutes tout seul pour réfléchir et analysé l'information. Après tout, nous n'étions ensemble que depuis quelques mois, nous ne vivions pas encore ensemble. Quitter Bowen pouvait tout aussi bien dire me quitter moi.

Charlie avait bien vu que son annonce avait quelques peu raidit son amoureux, encore plus que la blague douteuse qu’elle venait de faire. Bon peut être qu’elle s’était emballé lorsqu’elle avait dit qu’elle pouvait faire l’aller-retour en une soirée. Il y avait une journée de voiture entre Bowen et sidney. Donc Micah avait tout à fait raison que le plus pratique, elle le regarda avec un peu de honte « Oui… » Elle le regarda mais elle se sentait toujours un peu inquiète à propos de cette idée et on dirait bien que c’était aussi le cas de Micah, et il ajouta qu’il faudrait qu’elle en parle avec Bay, elle hocha la tête. Il fallait qu’elle le fasse, mais elle ne savait pas comment aller être la réaction de Bay, si elle allait être content ou plutôt froide à cette idée comme Micah peut l’être à l’instant précis. Elle le regarda et il avait l’air pas vraiment enthousiaste à cette idée, elle sourit légèrement. « J’espère que t’es pas en train de penser que parce que je veux quitter mon job ici, que je vais te quitter. » Pour charlie s’était devenu impossible de ne pas parler a micah pendant toute une journée, alors elle était loin de vouloir le quitter, tout allait parfaitement bien entre eux et c’était génial. Et pour le rassurer il fallait dire une chose, la chose qu’elle ressent réellement, ce qu’elle veut dire depuis quelques temps mais n’avait pas trouvé le moment adéquat pour lui dire. Elle le regarda en souriant de dire. « Parce que… Je t’aime Micah. » Elle lui avait dit ça en le regardant directement dans les yeux, et c’était pour Charlie la première fois qu’elle le pensait réellement, ce n’était pas quelques choses de banal pour être de lui dire qu’elle l’aime. Elle s’approcha ensuite de lui pour l’embrasser tendrement et enroula ses bras autour de lui, lui souriant et le regardant dans les yeux. « Et puis je t’ai attendu UN an sans avoir beaucoup de nouvelle, alors c’est pas parce que j’ai envie de changer de job que je vais te quitter c’est idiot. T’es idiot» Une fois sa phrase fini, elle embrassa de nouveau micah, elle n’avait pas envie qu’il pense qu’elle allait le quitter, elle n’avait pas envie qu’il se sente mal ou quoi ou qu’est-ce.