| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| you can't always get what you want (syrius) | |
| | Auteur | Message |
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Invité | Sujet: you can't always get what you want (syrius) Mar 29 Mar 2022, 23:16 | |
| Comme presque chaque matin depuis quelques semaines, je laissai ma fille à la porte de l’école avec une boule au ventre. Je lui souriais, pour tâcher de lui communiquer un peu de bonne humeur et d’entrain, dont elle aurait besoin pour la journée. C’était difficile, pour moi, de faire de genre de concession, d’accepter d’amener chaque jour mon enfant dans un endroit où elle n’était pas à l’aise, où elle ne pouvait pas exprimer pleinement ce qu’elle voulait, mais avant d’avoir trouvé une solution, je n’avais pas vraiment le choix. Quand Olympe passa le portail, je pêchai mon téléphone dans mon sac et pianotai sur mon écran, invitant Syrius à me retrouver à la maison. J’avais besoin de discuter, j’avais besoin de lui simplement. Avec un léger vague à l’âme, je remontai dans ma voiture, une vieille carcasse qui ne tarderait pas à me lâcher mais à laquelle j'étais attachée, et pris le chemin de la maison. Celle qui m’avait accueillit dix années plus tôt, la maison de Nina, qui m’avait été léguée à sa mort. C’était ici que je vivais, sur cette propriété immense juste à l’extérieur de Bowen. Quand Syrius arriva, j’étais installée à l’orée de la petite forêt qui bordait la propriété, sirotant mon thé au jasmin qui refroidissait plus vite qu’il ne diminuait. Le regard dans le vide, j’étais distraite, et morose, ce dernier point ne me ressemblait pas pourtant. Percevant les pas de Syrius derrière moi, je ne bougeai pas, attendant qu’il me rejoigne pour lever les yeux vers lui. Un sourire étira mes lèvres tandis que je l’invitai à s’asseoir près de moi, sur le tapis de yoga que j’avais déroulé à même le sol. Dans des moments de troubles, j’avais besoin de ce contact avec la nature, j’avais besoin de me reconnecter au sol, aux racines sous mes pieds. Tandis que Syrius s’asseyait, j’étendis mes jambes et laissai mes orteils nus s’ancrer dans l’herbe, puis je laissai ma tête se nicher contre l’épaule de Syrius. — Je ne sais pas ce qui me retient d’aller la chercher tout de suite pour la ramener à la maison…, dis-je doucement, laissant échapper un soupir. @syrius wentworth
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| | | Invité | Sujet: Re: you can't always get what you want (syrius) Mer 30 Mar 2022, 00:19 | |
| J'avais reçu le message de Circée alors que je finissais de démonter la roue du fourgon. les freins me semblaient mous ces derniers temps. Le temps de savonner soigneusement mes mains noircies de cambouis, j'enfourchai ma vénérable H2. Mais si ses ruades m'excitaient lorsqu'elle se cabrait telle une vielle coquette capricieuse, son entêtement à refuser à démarrer malgré mes vigoureux coups de kick se bornaient à m’énerver...Et ce d'autant plus fortement que sa défaillance était synchronisée avec l’immobilisation de la camionnette. Ce n'était pas la perspective de parcourir quelques kilométres à pieds pour gagner la maison...familiale que Circée avait continué d'habiter après le décès de Nina qui m"empêcherait de la rejoindre. C'était d'autant moins un obstacle que le temps du matin se faisait printanier. ma moto me rappelait que l'on ne pouvait pas toujours avoir ce que l'on voulait...mais, en essayant, parfois, on peut trouver ce dont on a besoin, non? Après tout un petit footing renforcerait ma gymnastique quotidienne. Le temps de m'équiper, de glisser une serviette dans mon sac à dos et j'étais parti j'arrivai une petite demi heure plus tard, à peine, ce qui, en tenant compte de la halte rapide pour acheter une brioche tout juste sortie du four, était une performance honorable. Je repris mon souffle et épongeai rapidement la sueur qui perlait sur mon visage avant de pousser la grille du portail. Le soleil ne chauffait pas encore pleinement, mais l'air était déjà suffisamment doux pour que ma sorcière de charme envisage de s'enraciner auprès des grands arbres, au fond du jardin. Aussi, ce fut le premier endroit vers lequel je me dirigeai. Elle était bien là, manifestement absorbée dans ses pensées, un mug fumant distraitement accroché à son fin poignet. Sa nuque formait un angle émouvant avec son épaule qui me charmait, chaque fois que je la surprenait dans cette posture, depuis....plus de dix ans! Une brindille craqua sous mon pied, signalant ma présence, sans pour autant l'arracher à sa rêverie solitaire. 2tonné et surpris de ne pas la voir se retourner avec cette leur douce et tendre qui n'appartient qu'à elle au fond des yeux, je progressai, non plus avec la décontraction qui nous était coutumière, mais les sens à l'affût des signes que pouvait me donner l'environnement. Qu'elle ait besoin de temps méditatif, je le savais, mais d'ordinaire, elle évitait alors de m'inviter à la rejoindre.... Etait-ce mon inquiétude face à cette attitude inhabituelle? Etait-ce ce qui émanait d'elle? Toujours était-il que je percevais comme une tension étrange. Un truc lourd qui n'avait rien à faire entre nous, surtout par cette belle matinée baignée de soleil acidulé. Elle avait enfin levé ses yeux vers moi...Pale sourire, presque contraint, presque faux...Pas bon! J'avais accepté son invitation à partager le tapis posé sur l'herbe déjà tendre. Sa tête qui s'alanguit au creux de mon épaule me rassura, me fit retrouver un peu du suave qui était notre, spécialement dans les moments d'intimité à deux. Et enfin, elle dit. Le manque, évidement...Un manque que je ressentais aussi par moments, auquel je compatissait pleinement, tant intellectuellement que viscéralement. Alors, j'ai passé doucement ma main sur sa chevelure, l'effleurant à peine, comme si mes doigts étaient un souffle, avant d'enserrer avec fermeté son bras dans ma paume pour mieux nous presser l'un contre l'autre, pour lui dire mieux qu'avec des mots notre unité. -A moi aussi, tu sais, elle me manque, Dahlia... Mais il lui faut aussi ce temps pour son art, il nous faut ce temps à tous trois pour respecter qui elle est, parce qu'on aime qui elle est, justement! Merde, elle m'avait foutu le blues de notre amoureuse, d'un coup...et pour cacher mon trouble, je lui volai une gorgée de thé parfumé tiède, histoire de me donner une contenance.
Dernière édition par Syrius Wentworth le Mer 30 Mar 2022, 21:33, édité 2 fois |
| | | Invité | Sujet: Re: you can't always get what you want (syrius) Mer 30 Mar 2022, 21:00 | |
| Cet état d’esprit ne me ressemblait pas, je détestais le goût amer qu’il laissait dans ma bouche et encore davantage mon impuissance face à cela. J’avais la sensation que « laisser couler » était ma seule option et c’était loin de mon tempérament. J’avais coutume de dire qu’aucun nuage noir ne pouvait résister à un moment calme et une tasse de thé au jasmin fumant, j’étais aujourd’hui forcée d’admettre que ce n’était pas si simple. Rien n’était simple, en réalité, dans un rôle de parent, en particulier lorsque son enfant commençait à grandir et à se confronter au monde. Monde qui, visiblement, ne résonnait pas sur le même diapason. 7ans, c’était jeune pour se sentir en marge, et pourtant, ne disait-on pas que c’était l’âge de raison ? Quand j’y réfléchissais, ce sentiment de marcher en dehors des lignes était apparu assez tôt chez moi, ce rejet du conditionnement, cette certitude d’appartenir à quelque chose de plus grand et de plus fou que ce que me proposait mon quotidien à l’époque. Olympe avait trois parents libertaires et en parfait alignement avec leurs idées, elle vivait depuis sa naissance dans ce cocon où il lui été permis de s’exprimer et d’agir comme elle le voulait, à la condition que le respect et la bienveillance était de mise, pour elle-même et pour autrui. L’école, aujourd’hui, lui demandait un effort qu’il lui était difficile de fournir et je me sentais mal de ne pouvoir la rassurer sur ce point, de ne pouvoir aller en son sens, tant qu’une solution valable se présenterait à nous. J’inspirai profondément, laissant les bois et leur fragrance si caractéristique m’envelopper comme le bras de Syrius, qu’il passa soudain autour de mes épaules. Son contact me rassurait, comme à chaque fois. Je trouvais en lui un coeur chaleureux, comme le foyer d’un grand feu qui embrasait mes sens. Je lui exprimais mon désarroi et sa réponse me décontenança d’abord, avant que je ne saisisse le quiproquo, une confusion qui en disait long. Dahlia, absente pour travailler son art, nous manquait, à tous les deux, à tous les trois sans doute, car si Olympe, par l’empathie qui la caractérisait, ne verbalisait pas ce manque, je savais que notre fille était déboussolée autant que nous l’étions face à l’absence de son autre maman. Syrius prit une gorgée de mon thé et je le couvai d’un regard tendre. C’était la première fois, depuis que notre amoureuse était partie, qu’il exprimait son manque. Même de manière détourné. Je n’étais pas du genre à analyser le moindre mots, mais sa confusion n’était pas anodine. Mes lèvres s’étirèrent en un sourire tandis que je caressai sa joue. — J’aimerais qu’elle soit là, c’est vrai, dis-je doucement, mais…je parlais d’Olympe. Soupirant longuement, je vins me blottir contre Syrius, passant mes bras autour de son buste et les croisant dans son dos. J’inspirai profondément, fermant les yeux pour me délecter de l’étreinte, lui laissant, à lui aussi, le temps de lâcher prise, autant qu’il en ressentait le besoin. Je laissai les secondes s’égrainer doucement, avant de reprendre la parole. — Elle ne voulait pas aller à l’école ce matin…elle ne s’y sent pas bien. Et ça me rend malade de devoir l’y amener quand même…
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| | | Invité | Sujet: Re: you can't always get what you want (syrius) Jeu 31 Mar 2022, 23:34 | |
| J'ai marqué un temps de surprise lorsque j'ai réalisé ma méprise. Quasi immédiatement, mes préoccupations se reportèrent sur Olympe. Aucun malaise, cependant entre Circée et moi. Avec elle tout était si fluide...Un vrai bonheur, qui contribuait surement à nourrir mes sentiments affectifs envers elle. Mais si j'avais mal interprété les causes de son malêtre, par quelque excès projectif dont je ne parvenais pas toujours à me départir, il demeurait exact qu’elle était en souffrance. Je n'avais pas remarqué le malaise d'olympe vis à vis de l'école. Nous échangions peu elle et moi sur ce plan, même si elle me parlait parfois de ses camarades de classe. Sur ce plan, tout semblait aller pour le mieux...Et cela me soulageait. Accepter que nous scolarisions Olympe, l'an passé, avait été assez difficile pour moi. Mais, me méfiant de faire quelques projections subjectives sur l'institution que j'avais vécue comme un carcan normalisateur, une usine à inculquer des process exécutables plus qu'un lieu propre à développer l'esprit, j'avais approuvé son inscription à l'école. J'avais voulu entendre les objections à une éducation entièrement mise entre nos mains émises par mes compagnes, et même fini par souscrire à leurs doutes quant à nos capacités à lui donner les codes attendus par la majorité des enfants. Ces codes, qui ne m'avaient pas fatalement parus justes, je ne les trouvais pas d'avantage pertinents aujourd'hui. Aussi, lors des temps que je passais avec notre fille, je continuais à lui transmettre, par l'exemple, le partage d'activités, une éthique qui me paraissait bien plus noble. Olympe sentait mon désintérêt pour les matières scolaires, et moi je percevais sa curiosité, son goût de l'acquisition de compétences propres à développer son autonomie. Enfin, peut être espérais-je si fort que mon éducation l’imprègne en ce sens que je m'illusionnais. Circée était nettement plus fine que moi pour percevoir l’indicible. Mon erreur de diagnostique quant à ses préoccupations, toute récente, illustrait parfaitement mes tendances à biaiser mes perceptions. Conscient de mes limites, je lui reconnaissais volontiers une certaine expertise. Aussi, je fus très attentif à son avis concernant Olympe, même si mes propres observations ne semblaient pas le conforter. Je nuançais tout de même la confiance dont je la créditais, la sachant encline, surtout en ce qui concernait notre enfant, à vouloir parfois surprotéger, au risque d'enfermer par excès de prévention dans une bulle bien trop lisse et douce pour refléter les enjeux parfois durs de la vie sociale. Oui nous aurions tous aimés vivre dans le monde dont Circée rêvait...et j'aimais sentir son aura de prévenance délicate m'envelopper de tendresse pour m'isoler , parfois, de la violence qui m'agressait au quotidien. Mais je ne pouvais vivre que dans cette sphère privilégiée. j'aurais fini par m'y scléroser et elle par s’épuiser à maintenir le rempart immatériel qui nous protégeait des mauvaises vibrations. Olympe ne le pouvait pas d'avantage, que nous le regrettions ou pas n'y pourrait rien changer. Mais cela ne m'empêchait pas de savourer la caresse de ses doigts prévenants sur ma joue râpeuse, de profiter des échanges énergétiques qui en résultaient et contribuaient à créer en moi cette impression de cocon intime et apaisant. Ces sensations n'étaient jamais si fortes que lorsque nous n'étions que tous deux... Et même si notre enfant et notre amoureuse étaient bien présent dans nos pensées, leurs absences physiques changeaient la donne sur le plan vibratoire. Un temps, je fus enclin à me laisser aller à jouir de ce plaisir, en consommateur égoïste que je ne parvenais pas toujours à ne plus être, laissant mon bras glisser lentement contre son flanc...mes doigts commencer à s'égarer sur ses hanches... Et je me repris, honteux de si vite oublier Olympe!
Reprenant ma réflexion un instant interrompue par la libido, j'essayai d'affiner ma prise d'information pour décoder , à travers le philtre de prévenance de Circée, les informations qu’elle avait recueillies concernant notre fille.
Mais, qu'est-ce qu’elle t'as dit, exactement?
Les orteils de Circée jouaient avec les brins d'herbe tendre...sa peau mate embaumait le chèvrefeuille...C'était dur de résister et de rester concentré sur nos préoccupations parentales, pourtant essentielles. |
| | | Invité | Sujet: Re: you can't always get what you want (syrius) Sam 02 Avr 2022, 02:57 | |
| J’avais bien conscience qu’il m’était impossible d’envelopper ceux que j’aimais dans un voile de coton pour m’assurer qu’il ne leur arrive jamais rien. La vie était dure parfois, elle laissait des cicatrices, et je n’étais pas encore préparée à l’idée que ma fille se confronte à cette rugosité-là. C’était illusoire de penser qu’elle pourrait seulement y échapper. J’avais tendance à vouloir la protéger de tout, et si je m’y efforçai du mieux que je le pouvais, je ne pouvais pas non plus la couver. J’aimais au contraire, l’idée que ma fille puisse jouir de la liberté qu’elle souhaitait et c’était aussi mon rôle, comme celui de Syrius ou Dahlia de le lui permettre. En revanche, la question de l’école et de sa place dans une système classique devait se poser pour elle. Nous avions voulu tenter l’expérience, et cela s’avérait plus compliqué que je ne me l’étais imaginé. Je connaissais les réticences de mon compagnon au sujet de cette décision que nous avions prise l’an passé, au moment de scolariser Olympe. Je savais aussi qu’il serait ouvert à la discussion, si toutefois nous choisissions une autre voix pour notre fille. Malgré tout, je remarquai sa distraction. Ses pensées semblaient l’éloigner du sujet de notre conversation et je le connaissais suffisamment pour savoir ce qu’il avait en tête. Son attitude, ses gestes, la lueur qui se peignait dans son regard…tout cela ne pouvait pas me tromper. L’atmosphère, lorsque nous étions ensemble, se gorgeait souvent d’une douce volupté, de quelque chose de presque palpable qui faisait se rapprocher nos corps et à laquelle il était difficile de résister. Le désir s’éveillait, à peine attisé, il ne suffisait parfois que de souffler un peu sur les braises ; s’éteignaient-elles seulement ? Un large sourire aux lèvres, je coulai un regard chaud vers mon amoureux. — C’est vraiment ce que t’as en tête ? Ce qu’elle a dit ? Mon sourire s’élargit, d’amusement et de tendresse mêlée. Le temps était merveilleux, la forêt à proximité nous rappelait nos anciennes explorations, nos moments intimes et sulfureux, nos corps s’effleuraient, se cherchaient l’un l’autre, il n’était pas tellement étonnant que nos pensées dévient de la sorte. Nous étions capable de conversations profondes bien sûr, mais nous étions des êtres de chaire, entiers et à l’appétence érotique développée, et nous trouvions en nos rapports charnelles une communion délicates et subtiles, spirituelle aussi souvent. Une nourriture du corps et de l’esprit qui nous était presque vitale. Je venais me placer plus confortablement sur lui, passant mes jambes de chaque côté de son buste, et mes bras atour de ses épaules. La labradorite, sur ma poitrine, semblait s’échauffer, comme prenant la température de mon corps que celui de Syrius éveillait. Je baissai le yeux sur lui, et détaillai son visage avec douceur pour finalement ancré mon regard dans le sien. Et puisque notre langage se passait désormais de mots, je finis par capturer ses lèvres des miennes.
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| | | Invité | Sujet: Re: you can't always get what you want (syrius) Sam 02 Avr 2022, 23:01 | |
| Une petite pique dubitative sur mes réelles préoccupations du moment. Par jeu, plus que par véritable besoin d'obtenir une réponse, en fait... le dialogue de nos sens s'engageait, nous n'avions nul besoin de verbaliser cela pour en avoir une parfaite conscience. Nous laissions tendrement, simplement, nos envies utiliser nos corps pour apaiser nos esprits. Car, contrairement aux idées préconçues, le choix entre raison et passion ne s'imposait pas forcément. Tout en régalant mes yeux gourmands de la chaire dorée des cuisses de ma belle amoureuse, opportunément dévoilée par ses mouvements graciles , lorsqu’elle les avaient enroulées autour de ma taille, je continuais à songer à la problématique éducative concernant notre enfant. Un instant partagé entre désir et raison, j'avais résolu de n'abandonner ni l'une ni l'autre de mes aspirations. Je cambrai légèrement les reins dans le tendre et sensuel étau de ses jambes, pour aligner mes vertèbres, facilitant ainsi une respiration ventrale. A travers le tissus de nos vêtements, mon torse percevait le rythme de son souffle au gré des mouvements ténus de sa poitrine si délicieusement proche... judicieusement guidée vers moi par la pression délicate de ses doigts enserrant mes épaules. Tandis que nos inspirations s'accordaient, elle vint cueillir mes lèvres avec sa bouche caressante. Un parfum légèrement tannique subsistait sur les papilles de sa langue qui goutait la mienne. Corps synchrones...Ames alignées. C'était bon, c'était bien... C'était propice à toutes les synergies. Ses yeux désireux me faisaient me sentir beau... Délectation vaniteuse un brin veule, mais intensément jouissive! Les lèvres encore frémissantes de notre baiser, j'ai caressé d'un souffle son cou, frolé de ma barbe un peu de son épaule émergeant de sa robe. J'ai approché ma bouche du lobe de son oreille pour le suçoter au passage, avant de lui murmurer
Bien sur que je veux vraiment savoir...
J'étais sincère quand à mon envie de mieux cerner les soucis d'Olympe, tout autant que l'étaient mes mains parcourant voluptueusement ses cuisses aux muscles tendus, l'étaient dans la manifestation de mon plaisir à la toucher. Son contact stimulait ma production d'endorphines, me donnant un sentiment de clairvoyance intellectuelle décuplée, autant qu'elle amplifiait ma sensibilité corporelle. Sous la fine et tendre peau que je parcourais avec un empressement croissant, je percevais les contractions infimes dont la fréquence répondait à celle de mes caresses. je me sentais pleinement en accord avec elle, avec mes aspirations. Je me sentais être à la juste place. Même nos arbres familiers semblaient approuver notre partage, frémissant de leurs jeunes feuilles agitées par une brise légère que la chaleur dégagée par nos corps enlacés tempérait. Circée avait le pouvoir de me mettre dans cet état de conscience grisant, que j'avais l'envie de prolonger indéfiniment; Circée était magique...et je me savais à jamais envouté par ce charme puissant, bien au delà de la séduction évidente qu'elle pouvait exercer, à l'instar toute belle femme.
Envie d'un coup de fouet...enfouissement de mes doigts sous sa robe pour envelopper ses fesses rondes, les y incruster pour accélérer le trouble irrésistiblement jubilatoire que sa proximité provoquait. Grognement animal de satisfaction pour saluer le shoot hormonal explosif. Dopé, mon intellect semblait enfin apte à se départir des scories de la projection, enfin prêt à une écoute pure et sincère... J'insistai
Dis moi, s'il te plais, pour Olympe...
Dernière édition par Syrius Wentworth le Mar 05 Avr 2022, 09:22, édité 4 fois |
| | | Invité | Sujet: Re: you can't always get what you want (syrius) Mar 05 Avr 2022, 00:13 | |
| C’était ainsi que nous fonctionnions, communiquant d’un langage qui savait se passait de mots. Sa peau, lorsqu’elle entrait en contact avec la mienne me disait tout, me laissait tout deviner, c’était ainsi depuis le premier jour et rien, en dix ans, ne semblait avoir changer. Quand je le taquinais gentiment, Syrius, comme à son habitude, ne se démonta pas. Il demeura presque stoïque, du moins en apparence, son corps, en revanche, traduisait un bouillonement. Son regard sur moi, son souffle chaud contre ma nuque, la caresse de sa barbe sur mon épaule, sa bouche se délectant de mon lobe semblaient éveiller mon système nerveux tout entier. Je souris, et passai mes mains dans ses cheveux, laissant sa bouche jouer un peu plus avec les zones érogènes de ma nuque. Ses doigts parcouraient délicieusement ma peau, électrisant mon épiderme et quand ils s’aventurèrent sous ma robe pour saisirent mes fesses, je sentis une douce chaleur se répandre dans tout mon corps. Et comme s’il testait ma faculté a rester focus, il ramena le sujet de notre conversation entre nous. Mes deux mains sur ses épaules, je me redressai légèrement pour le regardé, un sourire amusé barra mon visage. — Elle a dit qu’elle trouvait idiot de devoir passer un contrôle ce matin, parce qu’elle n’avait pas besoin de prouver à son institutrice qu’elle avait compris sa leçon… Je ris doucement. — Notre fille est géniale… Olympe avait seulement sept ans mais déjà un esprit éveillé et une répartie incroyable. J’étais fière d’elle, même si cela ne m’empêchait pas de me faire du soucis. — Elle traine des pieds pour aller à l’école depuis plusieurs jours, plusieurs semaines même, j’ai peur qu’elle n’y trouve pas sa place… Je jouais nonchalamment avec les cheveux qui tombait sur la nuque de Syrius, puis, comme pour venir m’y ressourcer, je nichai mon visage au creux de son cou et inspirai longuement, déposant bientôt quelques baisers furtif sur sa peau.
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| | | Invité | Sujet: Re: you can't always get what you want (syrius) Mar 05 Avr 2022, 23:04 | |
| Circée avait beau rire, s’émerveiller de la pertinence de notre fille, afin de s'accorder avec sa foi sincère en la pensée positive, il n'en demeurait pas moins qu’elle était inquiète. son manque d'attention à ce qui l'entourait, alors qu’elle avait sollicité ma présence, l'avait déjà trahie , dés mon arrivée. L'humour et la légèreté feinte, d'avantage dans l'espoir de s'illusionner elle même que de me tromper, ne suffisait pas à dissimuler ses craintes.... Nos corps réunis l'invitaient à baisser la garde, jusqu’à ce que ses mots la trahissent malgré elle. Elle avait employé le mot peur, s'aventurant dans un champs lexical qu’elle s'interdisait de fréquenter d'ordinaire, par une volonté délicate de nous envelopper d’énergie constructive agissait déjà. Peu à peu, les indices remontaient à la surface de ma conscience, tandis que mon corps,à l'intelligence intuitive plus rapide que ma raison. Mes genoux remontaient doucement, faisant basculer son corps léger tout contre le mien, accolant nos chakras racine. Troussant sa fine robe, mes bras dont je bandais les muscles glissèrent jusqu'à former un bouclier non écrasant, mais cependant aussi dur que le devenait mon sexe à proximité du sien. Il n'était pourtant pas question pour moi de nous inviter à quelques excitantes caresses. Je voulais juste faire de ma carcasse une forteresse incarnée autour d’elle, pour l'isoler du monde , de ses contraintes sociales, des causes profondes devinées de ses angoisses. Je voulais en quelque sorte qu’elle soit en moi, en paix, environnée de mon amour et de ma compassion curatifs. Je visualisais mes bras comme des ailes aux plumes protectrices se refermant sur ma précieuse compagne. Infatigable emmerdeur, empêcheur de s'aimer en boule et de se lover en paix, mon cerveau continuait à turbiner sévèrement. Parce que, depuis sept ans, je devais non seulement attention et protection à mes amoureuses, mais aussi à notre enfant. Trop anar pour admettre une quelconque hiérarchie, fûsse-t-elle sentimentale, il fallait aussi aller au fond des choses concernant Olympe. Si ma chaire disait l'amour inconditionnelle que je vouais à Circée, il convenait aussi qu’elle soit apaisée sur le plan intellectuel. Il était hors de question que par le logos, je la mette face à ce qu’elle considérait comme un échec, à tord selon moi, dans sa mission d’élément ressourçant, par l'expression de ses doutes et de ses peurs. Si j’estimaif que dire , y compris par le verbe, ses émotions était un droit pour tous, y compris la formidable fontaine de vitalité qu'était d'ordinaire Circée, je me refusais à me placer dans la posture ingrate, indigne de mon orgueil, du donneur de leçon. Refus d'autant plus judicieux que pareille attitude aurait déclenché un mécanisme de défense instinctif, que je cautionnais totalement de surcroit, chez Circée. Convaincu que favoriser la verbalisation de ses craintes, tout en lui donnant le sentiment que celle ci était positive, était juste, tant pour elle que pour m'aider à mieux cerner le soucis d'Olympe et donc d'y palier le plus pertinemment possible, je poursuivis, avec douceur.
Toi qui a le don de trouver les comportements appropriés pour contrecarrer les vents contraires...Comment vois tu les choses?
Si la formulation était étudiée, le fond de mon propos restait totalement sincère. j'admirais en effet sa sagacité dans la résolution de problèmes.
Dernière édition par Syrius Wentworth le Jeu 07 Avr 2022, 11:32, édité 3 fois |
| | | Invité | Sujet: Re: you can't always get what you want (syrius) Jeu 07 Avr 2022, 01:27 | |
| Mon inquiétude pour Olympe ne pouvait pas être chassé en un claquement de doigt, même si la présence de Syrius et ses gestes tendre savaient apaiser la tourmente de mon esprit. Je verbalisai ma peur, parce qu’elle était bien présente et que Syrius m’offrait, ce matin, un espace pour m’épancher. C’était délicieusement reposant et rassurant. J’allais finir par m’y lover, sans vouloir en sortir. Ses mains dans mon dos me donnait la sensation de n’avoir rien à craindre, d’être parfaitement en sécurité, sur sous les plans. Le visage toujours enfoui dans sa nuque, mon front épousant le creux de son cou, la question qu’il posa me fit esquisser un petit sourire. Il avait une manière si douce d’aborder ce sujet qui nous tiraillait. — Depuis qu’elle est née, je souhaite lui apporter le meilleur… Pour l’école, j’ai pensé…à tord peut-être, qu’il était important qu’elle ne se sente pas à l’écart, ou trop…en marge des enfants de son âge…je n’ai pas envie de lui compliquer la vie ou de lui imposer nos convictions mais… quand je la vois lutter, tous les jours ou presque, je ne peux m’empêcher de réfléchir à un meilleur choix pour elle. Je soupirai, et comme si mon corps ressentait le besoin de fusionner avec celui de mon amoureux, je resserrai l’étreinte. Mes vêtements et les siens, tout à coup, me semblèrent de trop. J’éprouvai le besoin de sentir sa peau nue contre la mienne, d’y puiser sa chaleur, de la laisser m’envelopper et gorger chacun de mes pores. Percevant son érection, contre mon sexe, bloqué à nouveau par le tissu qui nous couvrait, je laissai un très léger soupir passer la barrière de mes lèvres, entre la frustration et l’anticipation. Instinctivement, mon bassin se mit à onduler, de manière si légère que c’en était presque imperceptible, excepté pour nous deux. — On a besoin de temps, conclus-je, et d’une organisation qui nous conviendra à tous les quatre.
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| | | Invité | Sujet: Re: you can't always get what you want (syrius) Jeu 07 Avr 2022, 15:41 | |
| Je sentais la sérénité qui nous était chère regagner du terrain. Plus encore que la satisfaction que le sentiment d'avoir rempli mon rôle auprès de ma compagne me procurait, c'était avant tout l’apaisement qui irradiait de mon aimée qui me faisait du bien. Avec toute la pertinence cérébrale dont elle était coutumière, Circée avait réussi à dénouer nos soucis concernant la scolarité d'Olympe. Le temps de la réflexion, de la concertation avec son autre mère, s'imposait naturellement. Son avis rejoignait complétement le mien, et cet accord de point de vue confortait ma certitude qu'il était bon. L’émoi de Circée m'avait fait redouter une urgence à agir pour préserver Olympe d'un excès de contraintes. Elle percevait tellement mieux que moi l’indicible...Mais si ça avait été le cas, aucunes de mes stratégies apaisantes n'auraient pu la rasséréner vraiment. A ces raisons objectives m'invitant à la détente s'ajoutaient les ondulations subrepticement ensorcelantes du bassin de mon amante charmante. Certes, je suis prompt à m'émouvoir sur le plan de la libido, mais mes désirs de jouissance érotiques passaient automatiquement au second plan lorsque je percevais une nécessité à consacrer mon énergie à nourrir l'amour des miennes. Je lui susurrai à l'oreille merci...Manière de clore sur un accord intellectuel tacite l'échange parental... - /!\ sexe explicite/!\:
Soulagé, je relâchai un peu mes tensions musculaire, m'autorisant le plaisir de laisser mes mains descendre, indolentes, le long de ses vertèbres pour épouser ses hanches. Mes doigts retrouvaient avec jubilation le volume excitant du sommet de ses fesses. Le tempo de ses frémissements se transmettait à travers ma colonne jusqu'à nos têtes qui se mirent à danser au rythme de nos bas ventres. ma joue dans ses cheveux, la sienne sur mon épaule. Le souffle tiède échappé de ses lèvres s'alanguissant dans mon cou. Déjà mes poignets inclinaient son bassin afin que les fines guipures qui revêtaient à peine son sexe viennent crisser contre l'arrête de toile rêche que mon érection imposait à mon pantalon. je savourais avec délectation les promesses d'extases sous-jacentes de ces frictions textiles. J'étais partagé entre le plaisir présent que l'attente, propice au fantasmes procurait et l'impatience de ma verge agitée de spasmes. Je connaissais d'avance l'issue de ce combat entre le corps et l'esprit, mais je repoussai cependant, pour laisser à mon mental la satisfaction d'une reddition de haute lutte, le moment de sa capitulation. En guise d'exutoire aux impatiences de ma chaire, j'offris à mes doigts le plaisir de pétrir ses fesses élastiques, avec une régressive insolence, digne de celle d'un chat ensuqué de caresse qui malaxe de contentement. J'aimais sentir mes ongles frissonner dans sa tendre chaire, contre sa chaude peau. Je voulais, d’une irrépressible fièvre, m’enfoncer en elle. En avant poste de la troupe de phalanges explorant son postérieur, l'un de mes majeurs écarta la défense de dentelle symbolique qui barrait l'entrée de son plus proche orifice, afin d'ouvrir la route à son comparse. Après une insertion en douceur, mon doigts se replia en un crochet impérieux, plaquant nos pelvis l'un à l'autre, faisant de son entrejambe un pansement compressif indispensable pour tempérer l'afflux sanguin chaotique dans mon pénis qui affolait vertigineusement mes sens
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| | | Invité | Sujet: Re: you can't always get what you want (syrius) Mer 18 Mai 2022, 22:58 | |
| Les tensions se relâchent, c’est perceptible en un instant. Syrius, Dahlia et moi avions toujours eu cette force, de savoir nous apaiser les uns et les autres, parfois sans le moindre mot. Il suffisait d’un geste, d’un étreindre, d’une friction de peaux. Si la scolarité d’Olympe me préoccupait, j’étais confiante néanmoins quant à notre capacité à rebondir, à trouver le meilleur chemin pour notre fille. Nous avions toujours agi pour son bonheur et en suivant notre instinct, cela n’allait pas changer aujourd’hui. Les doutes tendrement balayé, mon corps me rappelle à lui et aux sensations qu’il éprouve. Les paumes de mon amoureux qui glissent sur mes hanches, le frottement érotique du tissu de ses jeans contre ma dentelle fine. Un soupir s’échappe de mes lèvres et se mue en gémissement, que je laisse mourir dans son cou, lorsque son doigt s’insère en moi. Instinctivement, mon corps se plaque davantage au sien et une envie insoutenable de sentir sa chaire contre la mienne m’envahit. Je caresse sa nuque et mes doigts se mettent à fourager dans ses cheveux, tandis que tout mon corps s’alanguit. Je cherche le contact, le plus possible, nichant mon visage dans son cou, glissant ma bouche sur son épaule. Je finis m’écarter de lui pour retirer ma robe, répondant au besoin impérieux d’épouser son corps à lui, le plus possible, refusant les barrières entre nous. Je m’appuie contre lui, seins nus, presse davantage nos sexes, puis, prenant son visage dans mes mains, je l’embrasse avec passion.
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| | | Invité | Sujet: Re: you can't always get what you want (syrius) Ven 20 Mai 2022, 14:05 | |
| La lumière tendre du matin printanier, la chrysalide de tissus léger dont mon amoureuse avait éclose... Tout concourait à faire monter en moi la sève du désir. La proximité de sa peau tiède et douce m'enivrait. la gangue de mes vêtements me semblait démesurément épaisse, tant elle était superflue. Et malgré cet appel aux bacchanales grisantes qui contribuaient à faire de mes vies amoureuses un enchainement de plaisirs quasi permanentant, subsistait l'épine que les doutes de Circé avaient plantés en mon esprit. Ce scrupule qui se rappelait à moi, d’autant plus persistant qu'il émanait d'elle, qui d'ordinaire savait nous apaiser, savait tempérer les élans intempestifs de l'âme, canaliser nos peurs pour nous ramener à nos sereins partages. D'instinct mon corps savait que l’apaisement passait aussi par nos caresses, actes d'amour autant que prises de plaisirs sensuels. - /!\ sexe explicite/!\:
Le baiser passionné, son corps qui se lovait contre le mien, avec tant d'intensité qu'il semblait que nos chaires aspiraient à entremêler. Choc sensoriel qui me fit perdre, bien plus que ma simple respiration happée par sa bouche, la quasi totalité de mes facultés intellectuelles. Mes mains fébriles dansaient sur sa peau nue, guidées par les volumes de son corps... Tiède, soyeux... par saccade, des envies égoïstes de ressentir plus intensément sa présence charnelle m'enjoignaient à ôter mon tee shirt, redevenu légèrement moite... Mouvements désordonnés, impatients... Vertiges du baiser flirtant délicieusement avec l'asphyxie. La nuque cassée en arrière, les yeux tournés vers le ciel bleu acidulé, je cherchais l'oxygène dans une urgence proche de celle du poisson arraché à son milieu naturel, une note douce amère et fleurie déposée sur ma langue par les caresses de la sienne. Venant à mon secours, les mains de mon amante guidaient mon vêtement pour le passage de l'encolure. Le frisson de nos peaux, l'arc érogène naissant de effleurement de nos tétons. Chaire de poule au milieu des fragrance acides des herbes nouvelles écrasées par nos corps. Torse contre torse, enfin. Je tentai de calmer mon rythme cardiaque pour l'harmoniser au sien. Ses doigts , agrippés à mon dos, assuraient le connexion de nos chaires, et mes mains à peine moins malhabiles luttaient contre mon baggy pourtant ample qui ne voulait pas libérer mon sexe pour qu'il puisse rejoindre celui de mon âme sœur.
J'avais remporté la bataille chaotique contre le textile, mais l'issue du combat entre le mental et le physique était encore incertaine. Foutue préoccupation du malaise d'Olympe qui revenait à la charge... malgré ma respiration saccadée, malgré l'envie de déguster du bout de la langue les saveurs suaves de ses épaules rondes et dorées, relevées d'une pointe de sel, mon instinct, aussi fulgurent qu'intempestif, me poussa à murmurer, entre deux halètements de plaisir, entre deux léchages mutins: Je crois qu'il... faut....vraiment...penser ... à arrêter ...ça! Que j'aimais le goût de sa peau... Oh... Circé... c'est si bon... |
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