KIP&BAL + le jeu du chat et de la souris !

Il était minuit, et Balthasar était toujours dehors il avait terminé à 23heures45 son job de livreur de pizzas et il était assez fatigué mais pour une fois qu'il n'avait pas reçu d'ordres de son second patron, il voulait s'amuser, faire la fête et la tournée des bars, il était d'ailleurs prêt à compter une conquête de plus à son tableau. Il était à son deuxième bar, et toujours aucune fille assez belle pour pouvoir espérer une nuit à ses côtés, il but d'un trait son verre de vodka, puis entendit une alarme de police. Il lâcha un sourire, puisque aujourd'hui ce n'était pas lui qui était de service pour tuer des gens donc si quelqu'un devait se faire prendre ça ne serait certainement pas lui, hélas.. Confortablement assis sur les hauts tabourets du bar, il n'espérait pas trouver enfin une jeune fille, mais pourtant si, sur le pallier de la porte elle était là, sa conquête de la soirée. Elle était grande et fine, elle possédait une longue chevelure blonde, tout de quoi faire chavirer le coeur du MacCoghlan. Ce dernier s'approcha d'elle, et lui sortit le grand jeu, et après quelques secondes lui fit un petit baiser sur le coin de lèvres, et ce fut la belle blonde qui fit tout le reste en l'embrassant avec fougue et ardeur, visiblement il avait bien choisit sa proie !

Pas question de rentrer à la maison tout de suite, il y a encore du travail. La vie de policier n’est pas rose, loin de là, il faut rester jusqu’à pas d’heure au bureau lorsqu’on est sur une enquête, quitte à s’endormir sur sa tasse de café et se faire réveiller par le bruit du téléphone quelques heures plus tard, une grosse trace sur la joue. Kip est un homme solide, le danger, ce n’est pas une chose qu’il craint, il a l’habitude de le côtoyer et c’est même avec plaisir qu’il le fait. Il aime avoir des frissons quand il enquête, sentir l’adrénaline monter en lui, il ne pourrait jamais vivre une vie plate sans dangers, sans craintes. Pour lui, policier, ce n’est pas le métier le plus dur qu’il eut à exercer, non, pour le moment il ne s’est pas fait tiré dessus, ça va. Alors qu’en Afghanistan, une balle, des mois dans le coma, une amnésie, de quoi faire tout un roman. Il a pendant quelques temps pensé qu’il était un soldat héros de son pays, alors que ce n’était « qu’un » géologue consultant qui côtoyait les soldats et la mort accessoirement, à longueur de journées. Enfin bref. Il partait, en compagnie d’une équipe d’une équipe pour arrêter un voleur dans un bar de Bowen. L’homme ne se doutait de rien et il a été facile de l’appréhender, alors que Kip lui passait les menottes et lui disait ses droits, il remarqua un autre homme dans le bar, qui l’intéressait plus. « allez-y, je vous rejoins plus tard. » ils partirent avec le suspect et laissèrent Kip là. Celui-ci s’approcha du jeune homme qui était en bonne compagnie. « je vois qu’on a du succès ce soir » A chaque fois qu’il veut l’attraper, il lui file entre les doigts, manquant de preuves.

Lorsqu'on croisait Balthasar dans la rue tout le monde le reconnaissait comme le livreur de pizzas qui couchait parfois avec ses clientes et jamais comme le tueur à gages, même si la presse parlait des meurtres accumulés au cours de ces derniers mois, mais rien ni personne ne pouvait l'accuser, personne ? Si, une personne Kip Katarolzka qui avait une certaine haine pour lui, haine qui pouvait devenir vraiment horrible, puisque même quand le McCoghlan était tout gentil, dans son coin il venait l'embêter, le titiller, mais n'ayant peur de rien, le brunet ne se laissait pas faire, ah ça non ! Il venant d'embrasser la belle blonde, quand une bande de policiers arrivèrent pour passer les menottes à un voleur, et Balthasar mit peu de temps pour s'apercevoir que son " flic chéri " était dans le lot. Et comme un chien attendant son maitre, le jeune homme posa son coude contre le bar attendant qu'il soit à sa hauteur. Il lui fit un sourire de gamin et lui répliqua « Mais quel œil de lynx vous avez monsieur le policier, vous m'en voyez submergée. » Il lui fit une révérence, pour se moquer, mais aussi lui montrer qu'il n'avait pas peur de lui, qu'il pouvait bien l'arrêter mais sans preuve c'était injustifié, d'ailleurs il ne portait pas son arme sur lui, elle était dans sa maison, donc pas de panique il ne risquait rien, alors il pouvait s'amuser un peu. Il leva ses bras au ciel comme si ce qu'il allait dire était d'une grande importance et lança « Je ne vous ai pas présenté, Rebecca voici Mr. Katarolzka, Mr. Katarolzka voici Rebecca, une jeune femme tout à fait sur d'elle vous savez. » Il lui avait dit ces mots à l'oreille comme si tout deux étaient amis.

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A cet instant, Kip rêve de l’arrêter de lui passer les menottes, devant sa conquête du soir, histoire de l’humilier un peu. Il n’est pas méchant, mais il est sur que Balthasar est coupable, et il veut l’attraper la main dans le sac, en train de commettre un crime. Pour le moment, faute de preuve, il peut juste tenter de l’intimider, en toute légalité bien sur. Kip est un professionnel, jamais il ne se permettrait de transgresser les règles au travail et du travail. Qui plus est, cela ne fait qu’un mois qu’il travaille dans la police, ce n’est donc pas le moment de faire n’importe quoi et de jouer les intéressants ! On pourrait penser qu’il est là depuis longtemps, que c’est un vieux qui connaît les ficelles, mais c’est un bleu un petit bleu. Certes, le danger ça le connaît, mais bon, entre Bowen et L’Afghanistan il y a tout de même quelques petites différences. Kip a un sens de l’observation plus développé que la normale des gens, ce qui explique pourquoi il a repéré, malgré tout ce monde le jeune MacCoghlan. Celui le narguait, mais qu’il fasse attention, pour un policier, Kip n’est pas très patient, alors il n’a pas intérêt à trop l’échauffer sinon ça risque de mal finir, il est assez brutal dans son genre, mais pas forcément violent. « Je ne vous ai pas présenté, Rebecca voici Mr. Katarolzka, Mr. Katarolzka voici Rebecca, une jeune femme tout à fait sur d'elle vous savez. » Les présentations n’étaient pas forcément nécessaires, Kip ne souhaite pas faire plus ample connaissance avec la demoiselle qui accompagne son suspect. « j’apprécie l’effort que vous avez fait en ayant retenu mon nom ! » Beaucoup de gens ont du mal, même parmi ses amis les plus proches et c’est assez ironique de constater que l’un de ses pires ennemis s’en rappelle.

Peut-être qu'un jour Balthasar deviendrait quelqu'un de gentil, même si c'était peine perdue en cause du plaisir fou qu'il avait à tuer, et faire l'amour tous les soirs avec ne femme différente. De toute manière, que pouvait-il bien faire pour changer ? Si un beau jour il venait à devenir quelqu'un de respectable, un simple livreur de pizzas, sa conscience en serait pour beaucoup puisque oui il avait tué tellement de personnes que sa conscience ne serait jamais tranquille, mais la personne qu'il avait tué et qui valait bien toutes les personnes de la planète, c'était sa petite amie, Primrose, il l'avait tué d'un accident de moto, et c'était donc pour cette raison qu'il avait changé de vie, et avait voulut devenir le mal en personne au service du diable, préférant tuer des gens au péril de sa propre vie. D'ailleurs Kip, le policier était à ses trousses depuis des semaines, il savait parfaitement qui était le MacCoghlan ce qu'il faisait bien sûr il ne savait pas pourquoi, personne ne le savait même pas son patron. Lorsque le jeune flic arriva à la hauteur du brunet ce dernier l'avait un peu cherché, il n'avait pas de limites avec lui au risque d'avoir une garde vue. « Vous serez davantage surpris en ma présence monsieur le flic » lui dit-il alors sur un ton humoristique. Puis en riant il mit ses poings sur sa taille et dit « Quel bon vent vous amène ? »

« Vous serez davantage surpris en ma présence monsieur le flic » Il ne faut pas trop qu’il chauffe Kip sinon ça pourrait tourner au vinaigre. Depuis le peu de temps qu’il est policier il n’a jamais vraiment enfreint les règles, mais il se peut qu’il déclenche une bagarre finisse en garde à vu, ce qui serait plutôt mal vu pour un policier. Enfin bref, le jeune homme n’est pas du genre très calme et doux, mais plutôt impulsif, sang chaud et brutal. Pas forcément violent, mais disons que si on le chauffe un peu de trop il peut se révéler être un adversaire de taille et oui ses muscles ne sont pas là juste pour draguer les jolies filles. « Quel bon vent vous amène ? » on dirait un peu un boulanger qui demande à son client du matin comment ça va. « je suis là pour trouver des preuves et pour vous condamner à la prison à vie dans un futur proche. Je ne vous retourne pas la question, je suppose que le nombre de jolies blondes qu’il y a ici est une raison assez suffisante pour que vous vous soyez déplacé. » oui il va cartes sur table, pas de mensonges. De plus, il est à moitié en train de dire à son cher ennemi que c’est un gros pervers nymphomanes qui ne pense qu’au sexe et à draguer, mais bon, rien de bien méchant juste là.

Balthasar courait toujours le plus grand des dangers lorsqu'il tuait des gens, et son plus gros danger c'était Kip, le policier qui était depuis peu de temps dans ce métier à Bowen que déjà il avait Balthasar comme cible, lui qui n'avait rien demandé du tout, mais bon parfois il fallait une proie et celle de Kip c'était le brunet. Ce dernier d'ailleurs adorait jouer avec le feu, surtout que plusieurs fois il avait entendu parler de monsieur Katarolzka comme quelqu'un de très agressif et bagarreur quitte même à devenir violent, pas très cool pour un flic si on ne savait pas se retenir. Il ria suite à ce que lui dit le jeune homme, puis répondit tentant d'avoir le même ton que lui « Des preuves ? Hum..je suis un honnête voyez vous, je ne fait rien de mal si ce n'est que m'amuser un peu. » Puis il lâcha un rire, il était tout à fait moqueur, et montrait bien que d'un autre côté il n'avait pas peur des conséquences, de toute manière Kip ne pouvait rien lui faire, puisque des preuves, il n'en n'avait pas, ou peu. « Ne me dites pas que vous êtes jaloux de mon succès ? Je vous comprends ce n'est pas donné à tout le monde d'avoir un certain feeling avec les femmes. Je vous apprendrais ! » Il lui fit un clin d'oeil, il le cherchait bien, même un peu trop, on aurait cru qu'il prenait le policier pour une vieille connaissance depuis de longues dates. La jeune femme qui était avec lui posa ses lèvres sur celles de Balthasar puis dit « Rejoins moi plus tard » Ce qui pour lui signifiait un au revoir, tout cela à cause de l'homme face à lui. « Vous êtes content ? Vous l'avez fait fuir. Mais comme on dit une de perdu dix de retrouvées ! » Il commanda un verre ensuite en verre, il voulait en proposer un à Kip mais ça serait la goutte d'eau qui ferait déborder le vase, mais il y pensait très franchement.

« Des preuves ? Hum…je suis un honnête voyez vous, je ne fait rien de mal si ce n'est que m'amuser un peu. » Il n’a pas tord, après tout, actuellement, il ne fait que taquiner un policier qui n’aime pas trop ça. Il n’enfreint aucune loi et n’est qu’un arrogant séducteur, pas de quoi l’emmener au poste. Mais qu’il fasse attention, un pas de travers et c’est l’arrestation pour un motif aussi futile que trouble à l’ordre publique, corruption de fonctionnaire ou ce genre de débilité. Kip cherche des preuves, il lui en faut. Il guette le moindre mouvement, la moindre action de Balthasar actuellement. Il aimerait bien le suivre, faire une filature et le surprendre, ce serait tellement bien ! Malgré son physique assez entreprenant – mais pas déplaisant bien au contraire – il arrive à passer inaperçu. Enfin, il faut aussi prendre en compte cette phrase : Il y a deux méthodes pour une filature. Primo, ils vous remarquent. Deuxio, ils ne remarquent que vous. Bien qu’extraite d’une série, elle n’a pas tord ! Enfin bref. Kip est un parfait fileur et a un sens de l’observation et de mémorisation plus élevé que la moyenne. Il peut passer pour le flic parfait que chaque brigade rêverait d’avoir, mais il aime bien en fait qu’à sa tête, même s’il est assez professionnel, et assez contradictoire du coup. Le jeune homme partit ensuite sur son succès auprès des filles. Kip n’a pas besoin de conseils, il se débrouille très bien, il ne passe juste pas son temps à draguer toutes les filles. Il est beau, intelligent, protecteur, flic, donc il se met en danger, les filles adorent ça ! La remarque de son comparse le fit rire tant elle était absurde. « Vous êtes content ? Vous l'avez fait fuir. Mais comme on dit une de perdu dix de retrouvées ! » en effet la demoiselle venait de partir après avoir déposé un léger baiser sur les lèvres du tueur. Il est vrai qu’il était beaucoup plus timide et chaste que celui qu’elle lui avait offert alors que Kip n’était pas encore venu au bar pour lui parler. « c’est étonnant ? Je ne pensais pas que d’apprendre que vous avez tué des gens la fasse fuir, faut croire que je me suis trompé. » oui il lui arrive d’être sarcastique parfois.

En réalité Balthasar ne savait pas que Kip en savait bien plus sur lui qu'il ne pouvait le penser. Balthasar était un tueur à gages, beaucoup de policiers le savaient mais personne ne pouvait l'arrêter, ils manquaient tous de preuves et il n'avait jamais été pris sur le fait, ni avec une grosse somme d'argent, ni avec une puce et encore moins avec son arme. Lorsqu'il sortait il ne la prenait jamais, il était prudent, et il avait bien fait de ne la prendre, puisqu'il avait une petite visite de son meilleur flic ! Il aimait le chercher, jouer avec lui mais il avait cependant le don de faire fuir ses proies ce qui énervait le jeune homme. Et le pire était que Kip osait le faire plus enragé utilisant un air supérieur l'air vraiment sarcastique. Balthasar haussa des épaules puis répondit « Je ne tue pas des gens voyons ! Le seul être vivant que j'ai tué c'est mon poisson rouge. Je ne m'en occupais pas quand j'étais petit » Il finit mine de pleurer, bien sûr c'était une réel mensonge, puisque effectivement il avait tué des gens, et pas seulement un pauvre poisson rouge. Il commanda deux vodkas, tendit un verre au policier et lui dit levant son verre « Mais c'est du passé maintenant hein ! Donc je voudrais porter un toast à mon défunt poisson rouge, qui s’appelait, Red Fish. Red Fish a jamais dans mon coeur » Red Fish, il venait de l'inventer bon il ne fallait pas être complètement idiot pour comprendre qu'il ne faisait qu'une simple traduction, et il savait parfaitement que le Katarolzka allait s'énerver.

« Je ne tue pas des gens voyons ! Le seul être vivant que j'ai tué c'est mon poisson rouge. Je ne m'en occupais pas quand j'étais petit » Kip ne put s’empêcher d’esquisser un sourire tant il trouvait la remarque du jeune homme particulièrement stupide. Il peut être têtu parfois, et là c’est le cas, d’accord il n’a aucune preuve sur les agissements de Balthasar, mais il est persuadé qu’il n’est pas blanc comme neige. N’étant pas totalement stupide, il sait très bien qu’il n’obtiendra rien en parlant avec le tueur à gages présumé, mais il espère, tout de même, qu’il lâche un petit indice, qu’il fasse une erreur. Si tel est le cas, le policier et son excellente mémoire – bien que celle-ci ne remonte qu’il y a deux mois – se souviendra de cette remarque. Mais pour le moment, il n’a pas grand chose à se mettre sous la dent. « Mais c'est du passé maintenant hein ! Donc je voudrais porter un toast à mon défunt poisson rouge, qui s’appelait, Red Fish. Red Fish a jamais dans mon coeur » Red Fish. Il trouvait ça particulièrement débile comme nom pour un poisson rouge, mais il se doutait que McCoghlan avait inventé cette histoire de toute pièce. Il ne devait jamais avoir eu un poisson rouge. Kip se souvint qu’on lui avait dit que petit il avait eu un poisson rouge, seul petit problème, il n’a absolument aucun souvenir de lui, comme de tout autre chose remontant à plus de quelques mois ! « hum…c’est très intéressant…vous avez donc commencé très tôt à tuer. » il ne lui posait pas de question, c’était une affirmation, il m’attendait pas de réponse particulière. « et puis ; ce n’est pas possible de n’avoir tué qu’un poisson rouge, je suis sur qu’un jour une mouche vous a énervé et que vous l’avez tué ! »

Kip devait prendre encore plus Balthasar pour un fou, qui aurait cru une seule seconde à son histoire de poisson rouge totalement ridicule ? Bien entendu et il le savait que son cher policer n'allait pas le lâcher, surtout que les remarques qu'il lui lançait laisser penser qu'il voulait faire tomber Balthasar dans les aveux mais ce dernier n'était pas prêt à baisser la garde de sitôt. Il but une gorgée de son petit verre, puis lâcha un rire suite à la remarque du brunet. « Oui j'ai même un tapette à mouche, elle est bleue je crois.. » Il roula des yeux, faisant mine de réfléchir, se moquant royalement et ouvertement du flic qui faisait son malin, mais avec le MacCoghlan c'était peine perdue, jamais il ne s'avouerait vaincu, jamais il ne baisserait les bras au contraire il serait toujours le parfait petit emmerdeur, cherchant la petite bête, cherchant également à amuser son monde. Il haussa des épaules, puis répondit « Je crois même avoir tué des fourmis, peut-être même des cafards.. » Lorsqu'il disait fourmis, il pensait femmes, et lorsqu'il disait cafards il pensait hommes. Le Katolzka savait parfaitement que Balthasar était un tueur à gages et il lui faudrait du temps pour un jour le mettre à nu et le retrouver la main dans le sac, car le brunet savait se montrer discret et faire ses coups en douce. D'ailleurs il ne pourrait se faire arrêter pour port d'armes puisqu'il n'en n'avait pas une seule sur lui, mais il pourrait bien se faire arrêter pour taux d'alcoolémie trop haut, surtout s'il prenait la route après. Finissant d'un trait son verre, il le reposa sur le comptoir, voyant alors que Kip n'avait pas touché à sa boisson. Il ria, fier de sa future remarque, prenant le verre des mains du policier « Oh oui, excusez moi, il ne faut pas boire pendant le service » Et hop d'un trait il avala la vodka, puis dit toujours sur le même ton hilare « Allez filez, vous avez du travail, il ne faudrait pas vous prendre un rapport par ma faute. » Il s'adossa au comptoir souriant comme un vulgaire crétin.

« Oui j'ai même un tapette à mouche, elle est bleue je crois.. » Le vieux Katarolzka n’est pas du genre à céder face à un petit imbécile du genre de MacCoghlan ! Il a plus d’un tour dans son sac. Bien sur il n’est pas rare qu’il ait quelques excès de violence et de rage, mais il en est encore bien loin actuellement. Il lui en faut tout de même plus pour que le jeune policier se mette en colère de la sorte. Là, il est juste un petit titillé, chose qu’il n’aime pas, certes, mais pas de là à plaquer contre le mur le tueur à gages. Il prenait ses remarques avec légèreté, et n’en tenait pas compte. Ce n’est pas avec les plaisanteries de son comparse qu’il arrivera à l’inculper pour meurtre, mais son oreille reste tout de même attentive, on ne sait jamais. Il fit une mou exaspéré pour bien montrer qu’il trouvait ce que disait MacCoghlan complètement débile et absurde. « Je crois même avoir tué des fourmis, peut-être même des cafards.. » et voilà qu’il continuait dans l’ironie une fois de plus ! Kip trouvait l’intelligence et la répartie du jeune homme assez basse, mais ce n’est que son avis, qui n’est pas forcément très objectif. Il se demande, comment un homme si peu fin et subtile que lui arrive à tuer des gens en toute impunité sans se faire prendre. Il y a beaucoup de mystères autour du tueur à gages que le policier aimerait bien percer à jour. Il termina son verre d’un trait alors que Kip avait daigné toucher au sien. D’ailleurs il restait persuadé que ce verre n’était pas le premier du jeune homme. Il serait bien tenter de lui faire un test, mais le temps d’aller chercher son matériel, sa proie aura filée, comme d’habitude. « Oh oui, excusez moi, il ne faut pas boire pendant le service » Kip est un homme professionnel qui ne transgresse pas beaucoup les lois, surtout n matière d’alcool, il boit oui, avec modération, mais uniquement lorsqu’il n’est pas en service. Il aime bien aller boire une bière dans un bar avec ses amis le soir. Du coup, Balthasar but le verre de Kip sans aucune gène, décidément, le jeune policier n’aimait pas du tout le tueur à gages. « Allez filez, vous avez du travail, il ne faudrait pas vous prendre un rapport par ma faute. » il hésitait entre saisir cette occasion pour sortir d’ici ou alors montrer qu’il n’était pas manipulable en restant ici. « sachez que si je me prends un rapport par votre faute, je n’hésiterais pas à vous dénoncer pour tentative de corruption ou toute sorte de choses qui pourrait vous faire croupir en prison pour un petit moment ! » sur ce, il partit en laissant le soin au jeune homme de payer pour lui, après tout, tueur à gages ça doit bien payer.

hj : désolé du retard.