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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 ♡ CARROUSEL ENCHANTÉ, VALSE DES FLEURS ET... RETROUVAILLES TROUBLANTES ? (Maxwell)

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MessageSujet: ♡ CARROUSEL ENCHANTÉ, VALSE DES FLEURS ET... RETROUVAILLES TROUBLANTES ? (Maxwell)   ♡ CARROUSEL ENCHANTÉ, VALSE DES FLEURS ET... RETROUVAILLES TROUBLANTES ? (Maxwell) EmptyMar 19 Avr 2022 - 0:45

CHAPITRE DOUZIÈME - CARROUSEL ENCHANTÉ, VALSE DES FLEURS ET... RETROUVAILLES TROUBLANTES ?
« D'UN SEUL COUP, C'EST LA FIN DU TUNNEL, UNE PAGE QUI SE TOURNE... LA LUMIÈRE QUI REVIENT, QUAND ON NE L'ATTENDAIT PLUS... »







Dignement installée devant ta coiffeuse, aux motifs raffinés ; à soigneusement t'appliquer une douce crème, sur tes mains délicates… Où les pâles reflets de ton miroir chatoyant, t'imitait de tes gestes fluides… Un brin songeur, distrait, candide… Les orbes bleutés, prônant solennellement, dans le vide sidéral… Ton esprit brumeux, vagabonder vers d'autres horizons, d'autres songes crépusculaires… Le regard vitreux, tu n'eusses guère fait plus attention, au demeurant, à ton cher époux, qui demeurait dans l'embrasure de la porte blindée, menant à votre chaleureuse chambre, spacieuse à souhaits ; qui, de son côté, te contemplait sagement, dans un silence pesant, qui n'était troublé que par vos respirations lentes, régulières et presque unies… À dire vrai, en l'apercevant soudainement… Ainsi, soigneusement, repliait en retrait… Aussi raide qu'un simple piquet, aussi droit qu'une planche de bois soufflée, tu te questionnais sur l'idée même de constater, s'il allait t'importuner, t'inciter, en vociférant… Criant, empourpré, sur tous les toits, de quitter votre humble demeure - le fuir, à jamais, à sa vue indignée… Il fallait l'admettre que ces derniers temps, cela ne s'était montré des plus évidents entre vous… À mesure que l'animosité régnait en maître conquérant, triomphant, dans ces vertes moulures… Depuis que ton dit, bien-aimé, t'avait confessé, sans ambages, que, tant que tu ne lui donnais… Ne consentais, à lui faire un enfant - en bonne santé, qui plus est, cela était voué à l'échec, signait le déclin, de votre semblant de romance dorée… D'avoir l'espoir incommensurable, de te faire aisément pardonner, à son égard, notamment… De prendre le risque d'être aimé profondément, sincèrement, en retour… De vous retrouver, comme jadis ; aussi complices, soudés… Où rien, ni personne, n'aurait pusse vous entraver, dans ce bonheur clairvoyant… Qu'il consente à fermer les paupières, sur ses iris ténébreux, vis-à-vis de l'étroite situation lancinante, qu'il entretenait, depuis, à son amer regret, avec cette mère violente, que tu avais, bien malgré toi, fait rentrer, une fois de plus, dans son existence salvatrice… Vous choyez, être loyaux… Être unis, quoi qu'il en fusse… À travers les âges du temps, des intempéries fortes usées… Face à l'adversité… Ce fusse tout là, les enjeux, les promesses bafoués, que pourtant, vous vous étiez faits… Des souvenirs lointains… Des rêves incertains, ternis de ton involontaire fourberie… Ton erreur commise, dont tu avais maintes fois tenté de retenir, de racheter, jusqu'à présent… Ce sont bien de vils tourments, rôdant à la lisière de vos inconscients… Des sentiments brisés, baignant dans des liqueurs amères… Partager en deux hémisphères, dont il ne restait que cette ultime solution, à tes billes bleutées, pour trouver cette confiance étiolée... L'affection, depuis, trépassée ; le respect de ton Montgomery… Une concession viscérale, que tu serais prête à tenir, cette fois. À condition que toute cette rage, ce venin furibond ne soit déversés sur ta douce peau de nacre… Pavanant dont fièrement, devant le sépulcre… Oui, il te fallait faire le premier pas, présenter tes sincères excuses… Lui accordait, enfin, son légitime souhait… Fondée, à votre tour, votre famille aimante… Pour votre bonheur… Pour lui. Pour vous… C'est bien là tout ce qu'il subsistait, désormais… Le reste de ce monde de chimère, de royale misère, n'est que superflu, indigne de tout intérêt… Personne, hormis ton mari, ne pourrait t'accepter, t'aimer, pour tout ce que tu représentais… Point sincèrement, dans tous les cas… Après tout, c'était toi qui avais causé cette perte… L'avait poussé dans ce trou noir et béant… Tu devais lui tendre la main, ne plus lui infliger - vous infliger pareilles souffrances irascibles… C'est bien là, ce que tu lui devais… Non ? Tu entrouvrisses tes fines lèvres… Te retournant, pour confronter ta douce et tendre moitié… T'apprêtant, sans nuls détours, à lui avouer, que tu avais mûrement réfléchi… Que, s'il le désirait… Là, dès maintenant, tu t'offrirais à lui. Corps et âme... De le supplier de te pardonner… De te risquer, de revenir à lui… Lui donnait cet enfant tant attendu, follement désiré… Relier à vos désirs ardents, fugacement essoufflés ; démontrer aux détours de caresses délicates, de baisers langoureux, passionnés… De plaisirs lascifs, échangés... Mais aussitôt, que, moralement, tu déroulais le tapis carmin, voilà que tu aperçusses ton apollon, à la carrure magnifiquement imposante, musclée, s'accroupir à même la moelleuse moquette, afin de mieux être à ta hauteur. Te toisant intensément, tendrement, tandis qu'un mignon petit rictus, peignait ses lèvres pulpeuses… S'autorisant, dans la volée, à passer sa main calleuse, rugueuse, à souhaits, dans ta chevelure furibonde ; blonde comme les blés… Avant même de sortir un écrin de velours, de derrière son dos, légèrement courbé, pour mieux t'en faire la surprise, te stupéfiait, de par son mystérieux, volumineux présent... « Qu'est-ce dont ? » Lui soufflais-tu d'une voix douce, intriguée. Presque d'un murmure, à mesure que ton regard envoûtant, pénétrant, se poser sur le sien. Affichant une petite moue, un tant soit peu attristée, encore, face à votre dernière altercation verbale, qui t'avait profondément amochée, blessée… Bien plus, qu'il n'avait osé l'imaginer… Tout comme tu avais fait tout autant, à son égard, il est vrai… Même si cela n'en avait été des intentions... « Rien de plus qu'un petit cadeau, pour compléter ta tenue… Pour te montrer, aussi, combien je tiens à toi, mon amour... » Te retournait-il, d'un ton mélodieux, suave. Approchant dont la sombre boite garnie, tendrement, pour que tu puisses l'ouvrir ; découvrir ce qu'il contenait… Pour toi… Un cadeau, qui laissait à songer, qu'il ne s'agissait là, que d'une parure, certainement, d'après la suggestion que le beau brun venait de te faire miroiter… Après tout, que pouvait-il y avoir d'autres, pour parfaire la robe fleurie1, que tu allais vêtir, en cette chaude journée ensoleillée ? Pour cet harmonieux événement, organisé par la nouvelle conjointe, du cher paternel, de ton séduisant Anglais ? En tant voulusses, tu aurais agréablement rechigné, décliné, telle une enfant, tout cela… Tu lui aurais, une fois de plus, certifié que, pour te faire plaisir, tu ne souhaitais rien de plus, qu'une magnifique composition florale. Comme tu appréciais tant… Mais tu devais le consentir… En cet instant, tu étais prête à faire tout ce qui était en ton pouvoir, pour retrouver l'homme que tu aimais… Le Montgomery d'autrefois… Pour recoller les morceaux, qui s'étaient inlassablement fissurés… En mille et un éclats... Tu te surprisses, ainsi, à prendre doucement le paquet, soigneusement… Le tenant dans les paumes de tes mains. Contemplant, indécise, ton époux... Te mordant, dans la foulée, la lèvre inférieure… Te sentant, on ne peut plus embarrassée, bien malgré toi… Comme si cela représentait une faute, de ta part, dans le fond… Un sentiment qu'eusse l'air de faire saisir l'essence même, envers ce dernier, tout autant... « Je te promets que je ne tends pas de piège, chérie… Tu peux l'ouvrir sans crainte. » Te confirmait-il, en souriant, encore et toujours, comme un idiot balafré… Cependant, que, finalement, après quelques longues minutes au demeurant, tu envisageais de t'exécuter… Soufflant un bon coup. Comme pour te donner du courage… Découvrant, ainsi, le collier scintillant2, à ta plus grande décontenance, il est vrai… Tu ne pusses dont t'empêcher d'échapper un léger soupir haché, saccadé, tandis que tes mirettes bleutées, s'agrandir soudainement… Se changeant presque en soucoupes, tellement tu en fusses plus que chambouler… Bien plus que la nécessité… Ne sachant comment riposter… S'il ne s'agissait là, d'une mauvaise farce, une fieffée filouterie... « Monty, c'est… Est-ce qu'il s'agit de... » Tu n'eusses guère le temps nécessaire de terminer, que déjà, le beau brun te couper net, dans ta lancée… À mesure que tu le contemplais, toujours aussi ahurie, sonnée… Levant un sourcil, intriguée, pour prononcer davantage, ta réaction, dans la volée... « Du collier de Tiffany's & Co. ? Oui, en effet, c'est bien lui ! » Consentait-il à t'affirmer, encore et toujours, de ce même ton charmant, empli de tendresse, à ton égard, cependant que tu restais là, comme une idiote, à ne savoir que riposter… Te demandant, même, s'il ne semblait là que d'une simple réplique… Car, dans le fond, cette magnifique et emblématique parure de gros cailloux scintillants, ne fusse que louer par les plus grandes célébrités, telles qu'Audrey Hepburn, Beyoncé ou encore, Lady Gaga - des strass… Une éloquente voie-lactée de diamants, brillants inlassablement dans le firmament, dans lesquels, au fond de ton être, de ta frêle silhouette, tu ne pouvais concevoir l'idée, que ta douce et tendre moitié, avait réussi, par de tels moyens, à te le remettre de la sorte… Tu demeurais nostalgique, de par le fait de songer, à cet instant, à ta séduisante, pétillante et parfaite cousine aimante… Aux doux, merveilleux et complexes moments, que vous aviez pusse ; ensemble, ou encore, séparément, vécu… Tu te sentais, également, plus que flattée, certes… Touchée, surtout, qu'il ait fait un tel geste… Aussi important, affectueux, soit-il. Toutefois, tu ne méritais tant… Surtout, pour ce genre d'événement... Tu te demandais, bel et bien, s'il était avisé de le porter ? Tu craignais, non seulement, que l'on puisse en reconnaître le modèle - et davantage, qu'on te juge ouvertement… Qu'on observe, que ton être, ta frêle silhouette… Ce fabuleux bijou coûteux, alors qu'officiellement, ce n'était point pour cela, qu'avec ton cher Monty, vous assistiez à la célébration d'aujourd'hui… Bien au contraire, ce fusse même ton beau-père, qui ressentait le besoin de fêter, enfin, les beaux jours… De profiter de ses proches, ses amis, ainsi que de vous présenter, avec le plus grand des plaisirs, des enchantements certains, sa nouvelle compagne… Les réactions chaleureuses, toute l'attention n'en revenait, dont, qu'à cette charmante demoiselle, qu'à eux… Jamais, tu ne t'autoriserais, à agir de la sorte, à voler effrontément la vedette, au séduisant couple modèle, glamour à souhaits… Toi, qui, par moments, avait encore bien du mal à trouver ta place lors d'événements mondains, qui plus est… Tu t'apprêtais, ainsi, à t'approcher de ton parfait et séduisant Anglais ; de lui capturer ses lèvres… L'embrasser tendrement, pour lui exprimer ta gratitude la plus sincère… Lui exprimait que tu ne méritais tout ceci… Que tu te devais de décliner, un tel présent généreux - lui exprimer tes sentiments, concernant leurs présences phares, mais dignes, en ces lieux fastueux, qu'une fois encore, ton bel apollon comprisses, anticiper, bien malgré toi… À force, tu le confessais, il te connaissait, bel et bien... « Je t'assure que tout ira bien, bijou. Il ne te sera fait aucun mal… Puis, sans faire de l'ombre à qui que ce soit, je tiens à le faire pour toi, à te faire plaisir… Et surtout… Avoir l'espoir que tu puisses, peut-être, me pardonner du comportement que j'ai eu envers toi, ces dernières semaines... » Soulignait-il... Tentait-il de s'excuser, un tant soit peu, sincère… Visiblement troublé, meurtri… Se sentant tout aussi affligé, que tu ne l'avais été, il est vrai… Une charmante attention… Des sentiments délicats, maladroits, que ton bien-aimé, avait, généralement, du mal à souffler, à développer… Montrant, dont, un aspect fébrile, de sa personnalité, que jadis, tu n'avais que peu connusses, mais qui te décontenançait, t'attendrissait… Bien plus, que tu n'osais le lui montrer, en cet instant… Tout autant que cela t'attristait, une fois de plus… Te remémorant, même, ces pénibles moments… Ces derniers jours d'animosités, qu'avait eusse lieu, sans précédent… Qui avait demeuré si éprouvants... Autant pour lui, que pour ton être, ta frêle silhouette... « Mon amour, il… Il n'y a rien à pardonner… Bien au contraire, c'est moi, qui tient sincèrement à m'excuser, j'ai… J'ai été totalement injuste et extrêmement dure avec toi, et... » Tu te marquais d'une légère pause, en te risquant à souffler, expirer, délicatement. Le temps de quelques longues minutes, seulement… Posant, dont, une main, sur sa douce joue de nacre, agrémenter d'une barbe naissante ; la caressant, dans la volée, cependant que vos billes éteintes, se rencontrer… Si bien même, que Montgomery se permettait de loucher entre elles, ainsi que tes fines lèvres… Sans nul doute plausible, tenter à l'idée de te voler un langoureux, tendre baiser… Un tendre moment qui n'arrivait point, toutefois... « Non, tu as raison… Quand tu disais, que je te prenais pour… Pour une pouliche... » A son tour, voilà qu'il devenait aussi maladroit, indécis, que toi, tu l'étais... En ce moment, qui restait comme figer dans la stratosphère - un moment d'intimité, qui pourrait presque en devenir comique, même, si on vous apercevait ainsi… Aussi idiots l'un que l'autre… Aussi niais, que de grossiers acteurs, jouant une pièce de théâtre ! « Je… Mes mots ont dépassé le cadre de ma pensée, je… Je suis loin de te considérer comme telle, chérie… Et, je sais que je te mets une pression énorme, vis-à-vis de tout cela, mais… Quand je dis que je tiens réellement à toi, que je ne veux que ton bonheur… Notre bonheur… Ça, en revanche, je suis sincère. Et, crois-moi, j'essaie vraiment de devenir un homme meilleur, de… De combattre les démons, que ma mère, m'a… Léguer, si on peut le considérer ainsi, mais... » A ces quelques douces paroles sensées… Ces craintes, timidement échangées... Ceux, dont tu pourrais aisément t'en servir, pour l'apitoyer… Le mettre à terre, jusqu'à-ce qu'il n'en devienne plus guère, qu'un futile amas de poussière, dont l'essentiel t'échapperait de tes doigts de fées… Au fond de ton être, de ta frêle silhouette, il n'en fusse rien, pourtant… Bien au contraire… Pour l'aider, lui prouvait que tu l'aimais… Même si votre romance s'étiolait, se fissurait, un peu plus encore, chaque jour durant… Ainsi, à vous séparer tous deux, de la sorte… Aussi sottement… Qu'une douleur lancinante, vous enveloppez de son manteau de fumée, tu ne pourrais, cependant, t'amuser à ses dépens… Point comme cela… Tu ferais tout ce qui est en ton pouvoir, pour le préserver… De sa mère, de lui… Envers et contre tous. Contre vents et marées... « C'est compliqué, je le sais... » Entonnais-tu, d'une voix tendre, suave… Bienveillante, tandis que ton regard attristé, envoûtant, ne se détachait plus guère du sien… Alors que ce dernier, se risquait à poser sa main sur la tienne. Avant même de la prendre, pour y déposer un furtif baiser. Marquant le tout, d'un ultime instant de silence, qui s'éternisait, s'écoulait à travers ce sablier, qui marque votre temps, votre apogée... « Je t'aime, Montgomery. Plus que tout. Et… Je te promets que je ferais tout pour te protéger. Quoi qu'il arrive… Je serais toujours là, pour toi, pour nous. Tu le sais... » Lui révélais-tu d'une voix tendre, mélodieuse. Lui adressant un mignon petit rictus, avant de lui retourner son baiser, sur son front légèrement plissé - marqué par quelques rides… L'arête du lion, comme on aime si bien le nommer… Néanmoins, que tu continuais dans ta lancée... « Nous y arriverons ensemble. Comme toujours... » Lui affirmais-tu, tentais-tu de lui insuffler, d'un semblant de quiétude, de confort invétéré, à mesure que tu remarquais, que, quelques douces larmes, embuèrent les orbes caramélisés, de ton séduisant, éloquent, petit homme… Perlant, soigneusement, sur ses douces joues… Mourant sur son cou, que tu essuyais soigneusement, affectueusement. L'embrassant, furtivement, sur ses lèvres… Le rassurant… Effleurant de tes doigts délicats, ses bras musclés. Oui… Ce fusse une promesse solennelle, que tu te tenais de tenir, quoi qu'il fusse… Grâce à votre amour, vos efforts incommensurables - et de cela, tu en étais persuadée, vous vous retrouverez… Il le fallait… Dans le cas contraire, cela aura été vain… Les spectres ailés, que sa rustre de mère, lui avait insidieusement envoyées, comme il l'avait si bien avoué, ne gagneront point… C'était là, la chance inespérée, dorée, de vous unir… Rien qu'une ultime et dernière fois… Pour lui prouver que le crapaud, n'atteint la blanche colombe… Qu'à son plus grand daim, elle n'aurait raison de vous… Que vous demeuriez forts, aimants… Complices, soudés… Face à l'adversité, qui s'acharnait de vous submerger, vous emportez dans l'abysse infernal... « Et si, prochainement, on se prévoyait un petit voyage, rien que tous les deux ? Juste le temps de quelques jours… Afin de nous retrouver réellement… De ne songer qu'à nous deux ? Je… Je me disais que cela serait l'idéal, pour le concevoir vraiment, cet enfant… Sans la moindre pression... » A cette alléchante, affectueuse proposition, tu aperçusses dont les épais sourcils, de ton tendre mari, se levaient de stupéfaction ; ses chatoyantes mirettes, se reflétaient d'un léger éclair de lubricité. Le temps de quelques longues minutes seulement, le beau brun se tût promptement. Se sentant, certainement, indécis, agréablement sonné… Ne sachant, peut-être, comment réagir, face à ta sincère, passionnée et charmante réaction… Il est vrai, également, que, quand on y songe, cela s'était voué quelque peu complexe de vous trouver un créneau, jusqu'à présent… Entre vos emplois respectifs, qui vous animaient, plus que de raison, mais qui rendaient vos journées intenses… Agréablement, vous éreintez... Avec cette lourde insistance que Monty, avait eusse, à tes côtés, jusqu'à ces derniers instants… Les circonstances ne s'étaient véritablement prêtées, pour concrétiser ce magnifique, merveilleux projet… Tu n'avais guère apprécié cela, qui plus est… Quand il le fallait, tu aimais beaucoup faire plaisir à ton entourage, donner de ta personne… De ton temps... Trouver grâce à leurs iris chatoyants. Mais, quand il s'agissait de te donner des coups de bâton… Là, tu pouvais aisément concevoir, que cela te froisser, te refroidissais, sans nul doute plausible… À tel point, que, finalement, tu ne pouvais accepter cela - acceptais l'idée, qu'on se joue de toi, qu'on te mette une telle pression, sur tes frêles épaules dessinées… Cela se montrait tout aussi légitime… Non ? « Tu le veux sincèrement, bijou ? Tu… Tu serais prête à faire tout ça... Pour moi… Pour nous ? » Te questionnait-il dont, en se mordant quelque peu la lèvre, embarrassé… Bien que tu sentisses, dans le fond, qu'il demeurait plus que touché, attendri par l'idée… Capturant, doucement, tes mains délicates dans les siennes… Guettant d'autant plus, ta réaction, afin de constater si tu ne plaisantais guère… Naturellement, qu'il n'en fusse rien, de tout cela… Bien au contraire ! Tu venais de le lui révéler : pour faire son bonheur, te faire respecter… Choyer, aimer… Vous retrouvez, comme jadis… Quand le début de votre idylle avait pointé, dans le ciel vacillant… Qu'il ne subsistait rien de plus que vous deux… Juste et rien que vous deux… Oui, cela en valait la chandelle… Cela comptait pour toi. Pour vous… Le reste n'est qu'abstrait, indigne de tout intérêt. Tu le certifiais... « Bien sûr, trésor ! Je crois qu'il serait tant qu'on arrête de se faire du mal, de se punir, comme cela… On mérite amplement notre bonheur. Et je désire tout autant que toi, qu'on fonde, enfin, notre propre famille, qu'on soit heureux… Sans que rien, ni personne, n'en disent quoi que ce soit ! » Oui… Dès à présent, tu arrêterais, officiellement, de prendre ta pilule… De le lui cacher, d'emblée… Désormais, il n'y aurait que vos sentiments sincères, votre immense loyauté… La vérité, qui découlerait… Se montrerait, à tout égal, de votre union dorée… Peu t'importe le devenir de ce monde de chimère, ce monde de misère, qui tente, de sa vile cruauté, de vous engloutir à jamais… Vous étiez bien plus forts que cela… Que toute petite gens, qui songeait le contraire… Devant l'autel, d'un blanc immaculé, vos vœux solennels avaient été dédiés… Le bout de papier, le prouver... « Mais d'abord, allons profiter de cette belle journée, en compagnie de ta charmante famille. Je crois bien qu'on a mérité de se détendre, de profiter, et surtout, de faire la connaissance de ta future belle-mère ! » Achevais-tu, d'une légère pointe humoristique… D'un timbre qui se voulait chantant, mélodieux… Laissant s'échapper de tes fines lèvres, un petit rire cristallin, qui se mêlait, d'emblée, à celui de ton magnifique époux, qui en profitait pour te remercier chaleureusement… De poser, tendrement, son front contre le tien, tandis que son souffle, s'écrasait contre tes lèvres… Les effleurant, pratiquement ; à mesure que vous fermiez vos paupières, le temps de quelques instants au demeurant, afin de savourer ses douces retrouvailles, cette complicité, que tu avais crusses, à tort, d'avoir perdu à jamais… Mais la réalité reprenant ses droits sur celui de l'imaginaire… Te risquant… T'amusant à tapoter le petit fessier, bel et bien musclé, de ton bien-aimé, quelque peu hilare, quand il fusse relevé… Tandis que, désormais, vous vous atteliez, activement, pour vous vêtir, pour la chaleureuse cérémonie…


Demeurant attabler… Ton magnifique et tendre Anglais, restant proche… À proximité de ton être, de ta frêle silhouette… Ayant passé, même, un bras musclé, sur le fin dossier de bois soufflé, de ta chaise délicate… Te toisant tendrement, l'air complice, voilà que vos rires joyeux, cristallins, se mêler harmonieusement… Embaumant chaleureusement la spacieuse salle de réception, jonchant de parterres de fleurs, de fols cotillons chatoyants - des rires sincères, éclatants, se mariant parfaitement avec ceux de vos convives de table, de ta belle-famille, il est vrai… Ainsi, tu demeurais touchée, heureuse. Paisible… Épanouie, face à l'adversité. Cela te rassurait, te rendait plus que comblée, de pouvoir retrouver, enfin, ton bien-aimé… Le Montgomery d'autrefois, que tu avais tant choyé, respecter, admirer, plus que de raison… De retrouver cette joie invétérée, cette douceur infinie… Cette tendre complicité, qui avait été, si maintes fois, endormie… En ce bas-monde, pour rien, tu ne voudrais changer cela… Troquer, vulgairement, ta place. Tu l'admettais… Aujourd'hui, ce fusse une sublime journée ensoleillée, festive, qui s'annonçait… Que nuls démons, tapis insidieusement dans l'ombre, n'entacherait, ne briserait… Vous hantant, sans le moindre détour… Tu ferais tout ce qui est en ton pouvoir, dans tous les cas, pour que cela ne se produise… N'en vienne l'y entacher, de par son venin furibond… Le temps de quelques instants au demeurant, tes orbes bleutés dardaient la pièce, soigneusement chargée… Un brin poétique… Sans que cela ne se montre provoquant… À l'extrême, toutefois… Tu devais même le reconnaître, la charmante compagne… Le cher paternel, de ta douce et tendre moitié, avaient réalisé un travail remarquable ! En si peu de temps, qui plus est ! Autant la décoration intérieur3 ; aux doux tons boisés… Que les petits stands, les quelques attractions et animations pour les enfants, se montraient des plus enchanteurs, magnétiques ! Tu en fusses, en toute objectivité, agréablement surprise, charmée ! Au rythme animé, d'une mélodie, qui passait en arrière-fond… Sans troubler les échanges des spectateurs, ton attention se portait, en fin de compte, sur les immenses portes ouvertes, aux motifs dorés, raffinés, pour permettre l'accès à toutes petites gens, qui souhaitaient ardemment passer, en toute liberté, lorsque, promptement, tu sentisses tes fines lèvres, légèrement rosées, s'entrouvrirent, dans un semblant de stupeur... Néanmoins, que nulles paroles sensées, n'en sortaient de ta trachée… Si ce n'est que ton souffle, presque, se coupait… L'ascenseur émotionnel, l'âme en flamme, les minutes semblèrent se figer, à travers ce sablier qui marque votre apogée… Tout ce qui t'entourait, te semblait abstrait, indigne de tout intérêt… Il n'y demeurait plus guère que cet apollon, à la carrure magnifiquement gracieuse, élancée... Athlétique… Légèrement musclée, qui, tu devais discrètement l'avouer, te décontenancer, te troubler… Te chamboulant… Te mettant irrémédiablement sur le bas-côté… Bien plus que tu n'osais l'imaginer... Maxwell... Cet homme attentionné, charmant, romantique à souhaits, qui, il y a maintes années, fusse ton précieux et loyal ami, sur lequel une chaste tendresse et éloquente amitié soudée, avait été entretenue… Reliée, unie par celle que vous aviez partagée, cultivée, aux côtés de l'amour de sa vie : Fleur… Un homme séduisant, authentique, exceptionnel ; plus-que-parfait, dont tu avais secrètement le béguin, depuis un bon moment, désormais… Un sublime homme, qui avait fui à ta vue attristée, désemparée, mais tout aussi compréhensive, bienveillante... Cette lancinante, vile tragédie violente, vous avez salement amoché... L'avait, par la même occasion, brisé. Tu le confessais... Seuls les âges du temps, des intempéries forts usées... À parcourir la France, l'Europe entière, n'avait pusse que l'apaiser, lui octroyait un moment de paix... De confort insufflé, pour lui permettre d'affronter... D'accepter le voile du deuil porté, de sa délicate, raffinée, défunte moitié... Il fusse un temps - il y a quelques années de cela, où tu t'étais juré solennellement, de patienter... D'attendre ardemment, son fameux retour... Parce que, dans le fond, tu lui devais bien cela, certes... Parce que, bien malgré toi, tu avais développé des sentiments forts, à son égard... Des sentiments, que tu avais à tout prix, tenter de refouler... De taire, à jamais, d'un silence sourd, fracassant... Où, ce sombre secret, sa magnifique demoiselle l'avait aperçusse, de son côté... Qu'une vile jalousie maladive, l'avait légitimement animée, consumée... Enveloppée de son manteau de fumée, quand elle fusse, encore, de ce monde... Même si, malencontreusement, il ne lui était resté plus guère de temps à vivre, au compteur cuivré... Ce fusse une situation délicate, malsaine... Une altercation, que tu n'avais pusses envisager de confronter... Lutter de tes maigres forces, te battre, pour l'amour de Maxwell, ne fusse que trop douloureux, pénible à supporter... Parce que tu n'avais point désiré en arriver là... De les blesser, les froisser, sans ménagement... De t'interposer en maître conquérant, pour voler, briser ce bonheur inéluctable, magnifique, tendre et rarissime entre eux... Car, tu n'aurais pusses te permettre de les perdre de la sorte… De séduire, charmer… Voler impudemment, le cœur saignant, béant de ce beau brun, afin de mieux le mettre au supplice… Non, tu n'aurais jamais agi comme tel… Aussi effrontément, nonchalamment… Avec cette désinvolture malsaine, qui n'aurait fait qu'envenimer votre relation à tous trois… Montrant un visage, un attrait de cette macabre personnalité cruelle, égoïste, qui n'était tien, d'aussi longtemps que tu te connaissais, désormais… Bien que la douleur avait subsisté, durant un temps, au fond de ton être, de ta frêle silhouette, cependant, tu avais tenté d'avoir, jusqu'au dernier instant, des intentions nobles, forts louables. Pour eux… Après tout ce qu'ils avaient fait, chacun, pour toi… Pour que tu demeures en confiance, heureuse… Comblée, avisée sagement ; en tant que bons amis, tu te devais bien de leur retourner la pareille… De bien te montrer, sous tout rapport, il est vrai… Voilà pourquoi, la dernière fois que tu avais croisé ce dernier, tu lui avais certifié, confirmer, que tu l'attendrais… Que, s'il le désirerait, tu viendrais le conseiller, l'appuyer… Lui prêtait main forte, de quelques manières, que cela fusse… Toujours en tant qu'amie dévouée… Mais les mois s'étaient écoulés... Les années trépassées, tu n'eusses aucune nouvelle, de ton côté… Tu ne savais guère si l'adorable et charismatique apollon s'était senti bien ou non… Ce qu'il ressentait… Où avait-il découché... S'il avait trouvé un sentiment de bien-être, de réconfort… Avait trouvé ou non, un semblant de paix ; celui qui lui redonnerait un but existentiel, le remettrait sur les rails de la raison, qui l'avait royalement tournée le dos, l'avait fui, sans contritions… La pauvre âme en perdition… Oui, tu lui avais fait cette promesse dorée… Tu l'avais attendu sagement, durant tout ce temps… Dans le crépuscule vacillant… Mais, en son absence, le monde avait continué de tourner… Ton tendre Montgomery, lui, n'aurait pusse en faire de même, à ton égard... Tu avais eusses bien des obligations à tenir, à ta simple condition de femme mariée - si bien, que, finalement, tu t'étais résignée… Croyant tout bonnement, que ton délicat et brisé ami, t'avais oublié… D'où ta réaction, désormais… Toi, qui semblait assommée en le voyant ici… En ce vaste lieu fastueux… Cette fête, toutes petites gens ; dont toi-même, qui s'amusaient, involontairement, à ses dépens… L'air coupable… Telle une enfant, tu baissais le regard, tandis que ton palpitant cognait, tambourinait violemment, dans ta cage thoracique… Au point d'imploser, colorer les murs de son amère odeur de rouille… À mesure, que ta douce, éveillée, belle-petite nièce, se pointait… Te tirer par ta robe fleurie, pour te ramener à la réalité...« Tata, tata ! Tu m'avais promis que tu viendrais avec moi, pour me regarder jouer dans les chevaux de bois, et de m'offrir une glace rose, après ! » A ces quelques douces paroles sensées… Cette folle exigence promise, de ton côté, tu entendais sa tendre et séduisante sirène, que demeurait sa mère aimante, l'interpellait, quelque peu, agacée, outrée, de par son comportement, son impatience répétée… À mesure, que, sans que tu n'eusses être mise dans la confidence, un autre événement, se préparer, se dessiner, auprès de ton cher époux, que son père, avant lui, lui avait murmuré dans le creux de l'oreille, tantôt, et dont le beau brun n'avait, naturellement, pusse décliner… Pour trouver grâce aux iris chatoyants de son géniteur, au contraire, tu te savais pertinemment, que ton attentionné Monty, ferait tout… Sans le moindre ambages, la moindre animosité et rancœur… « Mais bien sûr, ma petite merveille, attends ! Je compte bien tenir ma promesse ! » Lui assurais-tu, d'une voix douce, mélodieuse. Emplie de tendresse. En lui adressant un mignon petit rictus… Te marquant d'une légère pause, au demeurant, afin de mieux passer, délicatement, ta main, dans sa chevelure soignée, scintillante en mille et un éclats... Néanmoins, que ta petite princesse, te sauter, presque, dans le creux de tes frêles bras ; qui, pour autant, l'encercler, l'entourer tendrement. Lui déposant, dans la foulée, un tendre baiser furtif sur son front. « Mais d'abord, on va regarder ensemble, ce que papy et tonton ont préparé, là-bas… Tu veux bien ? » La questionnais-tu délicatement, en guettant sa réaction ; remarquant, ainsi, une légère petite moue, arborait tendrement ses fins traits de visage - digne d'une magnifique et délicate poupée de porcelaine… Chose qui te fisses rire, bien malgré toi... « Ensuite, je te promets qu'on ira ! Que tata ne sera qu'à toi, ma princesse. D'accord ? » A cette promesse engagée à son encontre, voilà que la petite demoiselle approuvait… Sceller votre accord, d'un signe de tête, tandis qu'elle se mit à redescendre, doucement, à même le sol… Que, de son côté, ton bien-aimé, t'appelait à son tour, pour gentiment t'inciter à te lever, lui emboîtait le pas… De venir te rassembler, parmi la mêlée, qui commençait à s'entasser vers la vaste piste de danse… Formant un cercle, promut par une certaine distance respectueuse, courtoise et attentive… Néanmoins, que l'hôte de ces lieux, s'imposait fièrement ; contempler les convives, tout sourire… Patientant sereinement, que la foule enchantée, ravie, se calme, pour mieux leur adresser la parole, de sa voix rocailleuse, mais tout aussi chantante... « Mesdames et Messieurs, je vous prie toute votre attention ! Comme il a été si chaudement recommander, durant tant de temps, après de vous, j'ai le plaisir de vous présenter mon fils : Montgomery Applewhite, qui va vous faire découvrir la "valse des fleurs" ! Ou plus communément appeler "la valse à l'anglaise"... »Achevait dont le séduisant apollon. Souriant, encore et toujours, chaleureusement… Un homme, dont les âges du temps, l'avaient rendu beaucoup plus mature, assagit - qui, en cette minute même, laissait toute place, à ton tendre et charismatique époux, pour prendre le relais ; s'exprimer à son tour, de son ton mélodieux, suave… Cristallin, distinct, pour mieux apporter de profondeur… Ainsi, montrer… Réaliser, avec passion et pression, la demande tant souhaitée de ces petites gens… Tandis, que, de ton côté, tu assistais à la silencieuse scène, de tes mirettes bleutées… Te tenant, comblée, à hauteur, de ta belle-sœur… De ta douce, belle-petite nièce, que tu avais délicatement postée devant ton être, ta frêle silhouette, afin qu'elle puisse mieux admirer tout cela… Sans que nuls adultes, n'en viennent à la troubler, il est vrai… Posant, affectueusement, tes mains en coupes, sur ses frêles épaules. « La valse… Une danse simpliste... » Préciser dignement ton bien-aimé, toujours aussi séduisant, envoûtant, mais fier… Prenant, toutefois, un air plus sérieux… Bien qu'il se marquait d'une légère pause, quand le doux géniteur fit une brève interruption, auprès de ce dernier, pour lui apporter une bougie, dont la vive flamme incandescente, se reflétait harmonieusement sur son doux regard... Le rendant davantage troublant, pénétrant… Le remerciant discrètement ; à mesure que l'homme, légèrement âgé, reprisse sa place, lentement… Demeurant toujours aussi éloquent... Une situation qui te fisses fendre d'un mignon petit rictus, touchée… Légèrement amusée, quand tu remarquais, qu'en réalité, il y a maintes années… Lors de votre mariage, tu avais longuement initié… Appris les pas, de cette divine danse classique… Aux somptueuses connotations anglaises, envers ce dernier, lorsque la mélodie avait retenti, avait sonné en arrière-fond, pour montrer votre amour ; montrer votre savoir-faire… Parsemer de joie infinie, de rires cristallins… De doux moments féeriques, romantiques, qui avaient demeurés figés, à jamais, dans la stratosphère. Tu le certifiais… Un souvenir lointain, qui, au fond de ton être, de ta frêle silhouette, te rendait quelque peu nostalgique, oui… Bien que tu fusses plus qu'enchantée, agréablement surprise, qu'il ait accepté une telle offre, venant de son charmant père, en cette tendre journée ambiante ! Bien que cela n'avait rien de désobligeant… Toutefois, toi qui n'avais plus eusses pour habitude de le voir se trémousser sur un simple dancefloor… À moins que ton beau brun, eût perdu un pari lancé, avec sa douce famille… Qui sait ? « La dame se place un peu à gauche de son cavalier. Six pas, rien de plus... » Se contentait d'énumérer ton cher Montgomery, afin de mieux capter, envoûter les regards intrigués des visiteurs, qui se tenaient, tous, aussi raides que de simples piquets, de douces planches de bois soufflées… Leur adressant un mignon petit rictus enchanteur, qui finalement, tandis que ses iris caramélisés, chatoyants, loucher entre toi et l'éloquente, divine créature enchanteresse, qui servait de nouvelle compagne, de ton beau-père… Se risquant, même, d'un air trépignant… Sautillant, presque, comme une enfant… Attendant, sans nul doute plausible, de devenir la partenaire attitrée… Comme l'exigeait la tradition, de ta douce et tendre moitié… Un sentiment de malaise… Une once de verte jalousie, s'engouffrait dont en ton être, ta frêle silhouette, à cet instant féerique… Certes, pour ta part, mieux ne valait point tenter le diable… D'ainsi, t'interposer… On ne peut plus désinvolte, et ainsi, te mettre en valeur… De souhaiter ardemment de toute mon âme, d'être la cavalière de ton doux et parfait Monty… Sachant bel et bien, qu'en dépit de l'incident foudroyant… L'inéluctable cicatrice… La douleur lancinante, prônant, encore parfois, sur ta jambe, ne se montrerait que trop violente… Que trop grossière, pour oser t'y braver… Pour prouver aux autres, que tu demeurais capable de cela… De te vouloir parfaite à tout égard... Cependant, que cela, n'était plus guère le cas… Que cela faisait des années que tu n'avais pas enchaîné d'intenses mouvements d'affilée, de surcroît… Cela ne se montrerait, des plus fair-play, objectifs, il est vrai… Néanmoins, la réaction prompte, de la délicieuse hôtesse, t'agacer, t'irriter profondément. Tu l'admettais… Non, mais… Elle était la compagne aimante, de ton beau-père… Que diantre espérait-elle de plus ? Que diable, cherchait-elle à prouver, ainsi ? Que cette dernière, se devait d'écraser les autres, pour montrer son pouvoir… Pour savourer ce moment de gloire ? Aussi bref, éphémère qu'il puisse paraître - aussi léger qu'un simple vol mélodieux, d'un papillon, cherchant vainement à se poser… Que, finalement, la situation en devenait affreusement ridicule, à tes sombres orbes… De tout cela, tu le confessais… « Cependant, on dit qu'une valse est parfaite, lorsqu'elle est si légère, si délicate et régulière, qu'elle n'éteint pas la bougie que tient le cavalier... » Continuait le bel apollon à la carrure magnifiquement imposante, musclée. S'amusant dont le temps de quelques longs instants seulement, pour jouer… Tenter d'éteindre cette dernière, de par ses mouvements fluides, élégants... Avant même de reprendre, dans sa lancée… Se montrant fort fier, enchanté à l'idée de constater que nulles petites gens, ne s'étaient détournés… Ou encore, s'était envolé, spontanément, de la pièce… N'ayant cure des événements qui s'y déroulaient… Tout au contraire... « Bien sûr, cela exige la partenaire idéale... » Achevait-il, ainsi… Toujours de son ton suave, cristallin… Des plus harmonieux et chantants… Se rapprochant délicatement de la gante féminine, se trouvant la plus proche de lui ; là, où se trouvait, non loin de là, la dulcinée, du fameux géniteur… Répondant au doux nom d'Eugénie, qui souriait, telle une idiote balafrée… S'attendant, certainement, à ce que ton cher et tendre époux, lui tende sa main calleuse, pour lui proposer, ainsi, de l'amener vers lui, sur la piste de danse… Afin que l'œuvre fatidique, fasse son effet féerique, romantique… Un tant soit peu, poétique… Tandis que tu te sentisses froissée, plus que la nécessité… Comme pour ne point constater, contempler, plus que de raison, tout cela, tu te surprisses à baisser le regard, quand, brusquement, tu découvrisses, pantoise, une douce lueur t'éclairer... La main rugueuse de l'homme de ta vie, se poser tout juste, sous tes iris chatoyants, circoncîmes… Incomprises, au demeurant… T'avouant, au fond de ton être, de ta frêle silhouette, que cela n'était qu'un simple songe - le songe irréel, mélodieux… Inéluctable, d'une nuit d'été... Tu croisais, pourtant subitement, le doux visage envoûtant de ton bel Anglais ; louchant presque entre lui, l'hôtesse, secrètement empourprée, ainsi que les convives… Tout aussi surprise, sonnée, que tu ne puisses l'être... Ne sachant, même, que riposter, sur l'instant, il est vrai... « Seras-tu la mienne ? » Se risquait ce dernier, à te questionner… Se montrant romantique, sérieux… Avenant même, à ton égard... Te sondant de son doux visage pénétrant, envoûtant… Guettant la moindre de tes réactions, néanmoins que, le temps de quelques minutes seulement, tu l'observais… Loucher, entre son charmant paternel, sa divine moitié, quelque peu perplexe, sonnée. Te mordant même la lèvre inférieure… Ton instinct te poussait à accepter une telle offre… De partager ce doux moment - ce moment complice, tendre et harmonieux, que tu retrouvais, progressivement, avec ton magnifique, passionné mari… Qu'ainsi, il te prouvait que, de tous ces tourments, ces souffrances déversées, mutuellement, c'en était bel et bien fini… Cette fourbe duperie, cette fieffée filouterie… Ses conquêtes sans lendemains, trépassées, pour ne se consacrer qu'à toi, qu'à vous… Pour ne songer qu'à vous deux… Vous unir, vous choyez, quoi qu'il en fusse. À travers l'adversité… Sans nul doute plausible que tu devais consentir à cela… Lui montrait que tu l'aimais tout autant… Et pourtant, à cet instant fugace, tu craignais d'amèrement le regretter… Que sa belle-famille le prendrait comme un affront… Une vulgaire déclaration de guerre, sans précédent, qui, pourtant, n'était ce que tu souhaitais ardemment… Bien au contraire… « Certainement pas, merci… Mais, Eugénie en serait ravie ! » - « Certes, mais je m'adresse à toi... » Achevait finalement, ton bien-aimé, d'une voix sereine, suave… Presque d'un murmure, aussi léger qu'une simple brise, s'envolant, tourbillonnant, dans la mélasse de feuilles mortes, craquelées… Tandis que tu te marquais d'une nouvelle pause, pour contempler sa main calleuse, qui était restée solennellement figée… Patientant sagement, pour que tu la lui prennes, d'emblée… Consentant dont, à danser, à ses doux côtés… Tu approchais, également, tes petits doigts de fées, indécise… Cependant, que la foule s'autoriser quelques messes basses… Se questionnant, certainement, à l'idée de constater, si tu allais t'exécuter, y consentir… Et les minutes semblaient s'écouler, s'égrener longuement… À travers ce sablier qui marque votre apogée doré… Avant même que tu daignes, a, tendrement, te résigner… Lui emboîtant, le pas, déjà, de ta démarche dansante. Rentrant, finalement, en scène… Prenant ainsi, tous deux, le fin tissu de ta robe fleurie, pour légèrement la remontait… Sans que cela ne paraisse des plus vulgaires, provoquant… Avant que, tout simplement, à l'avenir, vous ne chutiez guère - prenant une posture soignée, éloquente, sous les regards pantois des convives, qui ne pouvaient s'empêcher de s'exclamer, haut et fort, de leurs sentiments et avis… Qu'ils sonnent mauvais ou non, par ailleurs… Sous le regard empourpré, mais silencieuse également, de la reine du jour, qui plus est... « Montgomery, pourquoi… Pourquoi fait-on cela ? » Consentais-tu à lui souffler, discrètement… Te sentant d'autant plus embarrassée… Ne sachant plus guère, désormais, où poser tes douces mirettes apeurées, pour ne point avoir à les confronter ; cependant, que tu sentisses, ta chère et tendre moitié, passer une main dans le creux… Le bas de ton dos dessiné, protecteur. Comme pour te rassurer… T'insuffler, que, si tu manquais de trébucher, il serait là pour te rattraper, amortir votre déferlante chute… Un geste affectueux, respectueux, qui, dans le fond, te troubler, te toucher, bien plus, que tu n'osais le lui révéler… Te préparant, de ton côté, à poser une main délicate, sur son imposante épaule carrée. Comme les positions d'une valse, le revendiquait... « Parce qu'il le faut, pour que tout soit parfait… Parce que je ne veux rien de plus que toi, à cet instant… Mon amour. » A ces quelques douces paroles censées, magnifiquement balancer, tu t'autorisais à croiser son regard pénétrant, qui ne pusse s'empêcher de faire de même… T'adressant un mignon petit rictus. Louchant, même, entre tes billes, ainsi que tes fines lèvres, légèrement rosées… Comme tentait à l'idée de t'en voler un langoureux baiser passionné… Alors, que tu sentisses, ton palpitant tambouriné, jouer les ascenseurs émotionnels, dans ta cage thoracique… Au point d'imploser… Tu ne savais comment agir, face à tout cela… Tu demeurais quelque peu décontenancée, agréablement chamboulée… Étiez-vous réellement prêts, à enchaîner tout ceci ? À attiser les foudres de ses proches… La joie incommensurable, des petites gens ? « Tu as confiance en moi ? » Se risquait-il finalement à te demander, soigneusement ; comme pour te prévenir, dans la foulée, qu'il suffisait d'un simple mot échanger et la musique débuterait, simplement à ton signal… T'armant dont, bien malgré toi, d'une bonne dose de courage, de ton autre main délicate, tu en profitais pour la poser dans la sienne - entrelaçant vos doigts, afin de mieux tenir le cierge. Approuvant alors, d'un signe de tête… Avant même de souffler un bon coup... Patientant, ainsi, que la symphonie enchanteresse, retentisse à vos oreilles… Tu remarquais, alors, ton beau brun, faire un léger signe, pour que tout se mette en place, tandis que, finalement, après quelques longs instants au demeurant, vous commenciez… Montrez harmonieusement, la valse des fleurs ; sous les expressions émerveillées des petites gens… Et, tel un prince victorieux, une princesse éloquente, sorti tout droit d'un film « Disney » , voilà que tu te misses à incliner, doucement, ta tête… Ta chevelure furibonde4, blonde comme les blés, en arrière - sur le bas-côté, afin de mieux enchanter… Rendre votre gestuelle plus magnifique, courtoise et fluide… Sans que cela ne paraisse que trop extrême, mis en avant… Et, tout ce qui vous entourait, promptement, te semblait abstrait, indigne de tout intérêt… Il n'y avait plus que ton séduisant Anglais… Votre amour sincère, puissant, qui subsistait… Souriant comme des idiots balafrés, vous ne voyez plus guère le temps passé… Vous étiez comme submerger, envelopper d'une bulle aux couleurs chatoyantes, que les âges du temps, ne pouvaient, ainsi, briser, éclater... Mais les droits de la réalité, reprissent sur ceux de la douce torpeur irréelle… Vous annonçant, dont, que tout s'évanouisse... Que la siphonnée symphonie, s'était quelque peu arrêtée, pour laisser place à un tonnerre d'applaudissement animé… Tu avais fort bien du mal, même, à reprendre tes esprits… À tel point, que tu sursautais presque, quand ta charmante petite nièce, ta douce Emily, te sautais dans le creux de tes bras… Naturellement, tant bien que mal, tu réussisses, de manière maternelle, à l'attrapait… La capturait, tendrement. Manquant, pratiquement, de tourner à même le sol… Oups… Tu n'avais que trop forcer sur ta jambe… « Tata, tu étais merveilleuse ! On aurait dit une véritable princesse ! » - « Han, merci, ma beauté. Tu es un véritable amour. Mais, ici, c'est toi, la véritable princesse ! Je ne puis que vous admirez, être à votre service, votre Majesté ! » Lui retournais-tu, en lui adressant un mignon et tendre petit rictus, à mesure que tu passais, caresser délicatement, ses boucles soyeuses… Tandis que cette dernière semblait amuser… S'esclaffer, devant ta confession… Bien qu'elle reprisse rapidement, un semblant de sérieux. Posant ses petits poings sur ses hanches, dans la foulée. « Oui, d'ailleurs… On peut aller dehors, maintenant, pour manger une glace, faire un tour de manège ? » Se risquer dont, la précieuse demoiselle, à avouer, de sa voix alarmante… Un tant soit peu criarde… Se sentant d'autant plus impatiente, désormais… Cependant, que sa séduisante mère, l'appeler, la réprimander, une fois encore, tout en la fusillant du regard… Présentant ses plus humbles excuses à ton encontre, dans la foulée… Une situation qui ne pusse t'empêcher d'échapper un petit rire cristallin… Demeurant non froissée, blessée, par cela… Bien au contraire, c'était une sublime journée, pour en profiter ! Tu lui avais fait une promesse, qui plus est ! « Mais, naturellement, trésor ! Tiens, d'ailleurs, si tu le veux… Toi et ta maman, commencer à vous y rendre, tout doucement. Je vais simplement prendre ma pochette, et je vous rejoins, sur-le-champ ! » Et, de cette charmante confession, tu demeurais sincère… Avec le plus doux des plaisirs, tu y assisterais… Ferait tout, pour faire plaisir, tout autant, à ta belle et divine, belle-famille… Toutefois, tu irais d'une démarche beaucoup plus sereine, beaucoup plus prudente, il est vrai… Toi, qui n'avait fait que folie… N'avait que trop demander, à ta pauvre petite gambette galbée… Ce ne serait le moment idéal, pour t'écrouler, tout bêtement, à même le sol ciré ! Tu te tournais dont, une fois encore, pour confronter le doux regard envoûtant, de ton parfait mari… Lui demandait ce qu'il comptait faire, de son côté… Si cela irait… Mais comme si ce dernier venait de lire, royalement… Intimement, dans tes tendres pensées respectueuses… Comme pour t'insuffler un semblant de confort, tu le visses se fendre d'un mignon petit rictus. Te coupant, même, l'herbe sous le pied... « Ne t'en fais pas pour moi, bijou, tout ira bien… Je vais traîner un peu, avec mon père et Alan. L'essentiel, c'est que tu en profites avec la princesse… Que tu fasses bien attention à toi. » Achevait-il sincèrement, à mesure que tu lui retournais, en toute tendresse et courtoisie, la même politesse, à son égard... Vous avouant, même, que vous vous aimiez profondément… Vous remerciant chaleureusement, d'un tendre baiser… Avant même de disparaître, à ta vue enchantée… Rêvasse, que tu es… Notamment décontenancée, agréablement… Tout en faisant attention à ta frêle démarche indécise… À ne point percuter les passants… Tant bien que mal, tu arrivais à hauteur, de ta table soignée, pour prendre, comme promis, ton effet personnel - avant même de t'éclipser délicatement, de l'entrée de la salle, où, finalement, tu apercevais une Eugénie contrariée, quelque peu irritable... « Eugénie, je vous remercie sincèrement, et vous félicite pour tout ce que vous avez fait. C'est vraiment magnifique, extraordinaire, franchement ! » Consentais-tu à lui révéler, bienveillante, courtoise… D'une voix mélodieuse, suave… Bien que tu te sentisses d'autant plus embarrassée, à l'idée de l'avoir mis dans une telle situation délicate, humiliante, un peu plus tôt… Espérant de toute ton âme, que cette malheureuse, ne saurait guère t'en tenir que trop rigueur… Si ce n'est, que tu serais amplement aisée, à te faire pardonner… Trouver grâce à ses orbes d'émeraudes, afin d'oublier ce fâcheux incident… Tu l'apercevais, ainsi, te contempler, dans un silence, qui n'était que plus angoissant, encore… Troubler, uniquement, que par vos respirations lentes, régulières et presque unies… Néanmoins, qu'elle se contentait, à la place, d'afficher un petit rictus sans joie. « Je me doute bien que ce fût à vous, qu'il convenait d'avoir cet honneur… De partager cette danse, avec mon époux... Que… Je n'ai pas ma place... » Tu n'eusses le temps nécessaire de terminer, que la sublime, séduisante créature enchanteresse, t'interrompisse subitement ; de manière plutôt courtoise, respectueuse, même… Posant, ainsi, une main délicate, sur ta frêle épaule... Te faisant ainsi saisir, que c'était à son tour de répliquer… De royalement, insidieusement, te renvoyer la balle, dans ton camp… De te repousser dans tes propres retranchements... « Ne vous inquiétez pas, tout le monde, ici, à sa place… Je trouverai la vôtre... » T'assommait-elle, un brin cassant, froid… Indifférente de tes tourments… À mesure qu'elle retirait son doux contact du tien, pour mieux rejoindre l'assemblée… L'éloquent et mature paternel, de ta douce et tendre moitié, dans la volée… Te laissant, ainsi, en plan… Te sentant blessée, chamboulée… Secouée… Bien plus que tu n'osais te l'imaginer, sur l'instant… Ainsi, le temps de quelques longues minutes seulement, tu ne pusses t'empêcher d'encaisser, discrètement… De serrer les dents d'amertumes, tout en tentant, tant bien que mal, de chasser ces viles intentions, qui te tourmentaient… Tu quittais, délicatement, la spacieuse salle, emplie de compositions florales ; t'apprêtant même, sur le coup, à t'aventurer dans les escaliers, avant même de t'avouer, que, tu avais peut-être fait un peu trop de sport, comme qui dirait, pour aujourd'hui… Mieux ne valait-il point tenter le diable, non plus… Te ravisant, finalement, tu fisses demi-tour… Non sans lâcher une légère petite moue de douleur, pour te faire saisir que tu forçais que trop sur ton poids, ta pauvre jambe… Tandis que tu arrivais à hauteur, d'un des ascenseurs, que tu appelais… Où, tu appuyais doucement, sur le sombre bouton… Tu prisses alors, ton mal en patience… Les secondes semblaient se figer, s'égrenaient lentement, avant que les portes métallisées, s'ouvrissent, enfin, devant ton être, ta frêle silhouette, à ton plus grand soulagement… À dire vrai, cela tombait à point nommé ! Toi qui commençais à te sentir lasse, meurtrie de la scène… De l'animosité, qui venait tout juste de croître… De poindre, non sans grande stupéfaction, dans le fond… Mais, qui avait réussi, néanmoins, à ternir, cracher son venin furibond, dans tes veines, pour mieux te contrarier, t'envelopper de son manteau de fumée… Alors, non sans un léger soupir exaspérer, tu entrais dans la cage d'acier… Te retournait, le regard vitreux, pour faire face aux portes métalliques, qui menaçait, délicatement, sourdement, de se refermer…





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    /i\ note personnelle /i\ : Clique sur les mots « robe fleurie » , « collier scintillant » , « décoration intérieur » ainsi que « chevelure furibonde » , et regarde ce qui se passe ! :48: :coeur1:
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grand kangou
Maxwell Eklund
Maxwell Eklund
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ICI DEPUIS : 11/11/2020
COMPTES : tiffany
STATUT : Je veux vivre cette passion dévorante qu'est l'amour, à tes côtés. (ginny)
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MessageSujet: Re: ♡ CARROUSEL ENCHANTÉ, VALSE DES FLEURS ET... RETROUVAILLES TROUBLANTES ? (Maxwell)   ♡ CARROUSEL ENCHANTÉ, VALSE DES FLEURS ET... RETROUVAILLES TROUBLANTES ? (Maxwell) EmptyLun 23 Mai 2022 - 18:30

La routine de la vie semblait t'avoir à nouveau gagner. Tu traînais dans les rues de Bowen le soir, tu travaillais tes cours pour la semaine le week-end et tu retrouvais peu à peu des visages que tu avais laissé derrière toi lorsque tu avais décidé de partir. Tu avais eu du mal à t'y faire au début, parce que vivre à Bowen sans Fleur, sans Aino ce n'était pas tout à fait pareille qu'il y a deux ans de cela. Mais mine de rien, les habitudes reprennent vite leurs places et tu t'y conformes. La maison familiale était très vivante avec Aisling, Isaiah et leur petite famille. Tu étais ravi de passer quelques moments avec eux. Bien que tu essayais de garder une certaine distance, ne voulant pas non plus être trop présent, trop dépendant d'eux. Tu avais pris le temps d'aller dans un groupe de parole, pour parler d'elle, pour essayer d'avancer dans ton deuil parce que tu réalisais que tu n'avais pas autant avancé. Tu l'avais cru mais pourtant tu te sens toujours incapable de t'inscrire sur le site de rencontre de Bowen, comme si tu avais peur que ça aille trop vite. Ce qui était idiot puisque si tu décidais de ne pas donner suite, personne n'allait débarquer à ta porte pour t'obliger à sortir. Mais le souvenir de Fleur était encore trop encré pour ça. Tu avais tes amis, suffisamment pour te sortir et te sentir bien, tu n'avais donc aucune raison de chercher à t'en faire de nouveaux. Peut-être que ça te ferait du bien, mais tu étais trop trouillard pour y songer vraiment. Au lieu de ça, tu profitais du beau temps pour marcher seul et te dire que si Fleur était encore là, elle aurait sûrement adoré faire ça, ou voir ça. Comme la salle des fêtes décorées de fleurs et de la famille Applewhite, qui une fois de plus cette année, donnait une réception pour la valse des fleurs. Tu avais eu envie d'y faire un saut, juste pour voir, oubliant totalement que sur place, une tête ne te serait pas inconnue. C'était ça d'avoir l'esprit parasité, on en oublie l'essentiel. Tu avais observé mais sans vraiment voir ce qui se déroulait sous tes yeux, absorbé par les fleurs. C'était un mot qui revenait souvent et qui ne t'aidait pas à avancer. La musique s'était arrêté et tu n'avais même pas fait attention que la salle se vidait petit à petit. Il était temps pour toi de partir aussi, alors tu pris la direction de l'ascenseur et une fois devant la porte, ton regard se posait sur la jeune femme qui venait d'y rentrer. « Ivy ? » soufflais-tu, devant les portes de l'ascenseur, alors qu'à tout moment, celui-ci pouvait se refermer devant toi et l'emmenant loin. Enfin loin c'était un bien grand mot, tout au plus un étage plus bas. Mais pour tenir un conversation, ce serait bien moins pratique. D'autant que tu n'avais pas eu l'occasion de la revoir depuis la mort de Fleur et ton départ pour ton road-trip en Europe.
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MessageSujet: Re: ♡ CARROUSEL ENCHANTÉ, VALSE DES FLEURS ET... RETROUVAILLES TROUBLANTES ? (Maxwell)   ♡ CARROUSEL ENCHANTÉ, VALSE DES FLEURS ET... RETROUVAILLES TROUBLANTES ? (Maxwell) EmptyMar 28 Juin 2022 - 19:52

Une salle fastueuse, remplie de parterres de fleurs délicates, colorées, raffinées. Emplissant la pièce, de fols cotillons, de douceurs enivrantes, qui chatouillent certain nez aquilin… Une valse de fleurs… Le temps des fleurs… Ce mot poétique revenait, à tout bout de champ, tu le confessais… Un synonyme emblématique, un bel hommage, qui pourtant, ramenait tout à cette précieuse, séduisante et adorable amie, de longue date… De merveilleux, tendres souvenirs, qui remontaient inlassablement à la surface… Les rendaient quelque peu pénibles à supporter, à confronter, il est vrai… Bien que toi-même, tu appréciais, plus que de raison, les compositions de ce type… Les rendant des plus féeriques, envoûtants, poétiques… Embaumant l'instant présent, de quelques saveurs affriolantes, que tu tentais de profiter, de savourer, malgré tout, tu ne pouvais guère t'empêcher de songer, que cela en était d'autant plus complexe à confronter, pour ce ravissant, charmant et séduisant apollon, à la carrure magnifiquement sculptée, dessinée, mais frêle à la fois - homme, portant le doux nom de Maxwell. Homme, dont tu avais malencontreusement nourri, depuis maintes années, désormais, des sentiments forts, sincères à tout égard, et dont tu ne pouvais te permettre de le lui divulguer, d'emblée… Malgré toute l'ambiguïté renversante, délicate… Forte étroite de votre relation à tous trois, tu t'étais seulement réduite à jamais au silence, ne lui avait révélé cette vérité inéluctable, accablante… C'était là, la seule chose, dont tu ne pouvais lui offrir… Parce que cet attentionné, romantique et tendre, beau brun, avait déjà suffisamment souffert, devait survivre, avec ce voile carmin du deuil, quotidiennement, pour lui infliger cela… Parce qu'au fond de ton être, de ta frêle silhouette, même s'il avait disparu, il y a quelque temps de cela, à ta vue désemparée, désenchantée… Des plus attristées, tu n'avais pusse supporter l'idée, de lui rajouter ta couche personnelle… De lui causer pareils tourments… De sombrement, royalement t'amuser à ses propres dépens… Parce que tu tenais à lui, malgré tout ce temps… Bien plus, que tu n'osais te l'imaginer, en réalité… Parce que, de ton côté, tu t'étais davantage liée, à un autre homme que lui… Que tu te devais de te montrer loyale, aimante, docile à tout égard. D'appuyer, soutenir, protéger envers et contre tous ; contre vents et marées, ton cher époux, au tempérament bien trempé, implacable à souhaits… Une ombre insidieuse, une légendaire peur s'engendrant à l'est, tu avais porté ce masque de l'indifférence, de la déférence qui t'incombe, malgré tout cela… Endossant, portant inconditionnellement ce fardeau, sur tes délicates épaules dessinées, pour protéger ta pauvre et tendre mère, tes proches, ton propre entourage… Ils t'importaient suffisamment, pour que la situation s'envenime davantage… Que Montgomery ne déverse sa haine furibonde, sur eux… Tu ne pourrais que t'en vouloir, plus que de coutume, pour cela… Après tout, c'était toi, et toi seule, qui avait provoqué ce déclin déferlant ; avait commise, involontairement, cette effroyable et lancinante erreur… Un désobligeant méfait, qu'aujourd'hui, tu tentais de réparer, de rattraper, tu le certifiais… Une hache de guerre, que ton doux et bel Anglais, était en mesure d'enterrer, en cette chaude journée ensoleillée… Retrouvant délicatement, ce cher Monty, que jadis, tu avais tant aimé… Qu'aujourd'hui, les frayeurs accablantes, les spectres ailés, en étaient trépassés. C'était le temps du repentir, du pardon, sur le parvis de Bowen… C'était une chatoyante célébration, un amour sincère, passionné… Un merveilleux conte de fée, un songe nuit d'été, que tu retrouvais… Dont tu voulais profiter, malgré les quelques ombres solennelles, vicieuses, qui tentaient de leurs côtés, de ternir, une fois encore, le tableau… Quelques vils tourments, que tu tentais d'enfouir, de laisser s'échapper, tel un amas futile de feuilles craquelées, s'envolant dans la mélasse brise gelée… Comme le vol mélodieux ou disgracieux, d'un papillon, cherchant vainement à se poser, mais craignant de se faire amèrement brûler les ailes, se faire consumer, à jamais… Une liqueur amère, partager en deux hémisphères… Des ombres fantomatiques, rodant, encore et toujours, à la lisière de ton inconscient, pourtant… Attendant que tu daignes baisser ta garde, pour mieux te torturer, te briser… Ce lot de peine, cet ignoble désintérêt pour la destruction… Cette effervescente vague de mélancolie, désormais, tu serais prête à tout pour l'amadouer, avoir raison d'elle… Sans nuls détours, la moindre petite hésitation, la troquer… Pour vivre, enfin, ta douce et délicate romance, aux côtés de ton séduisant et parfait petit brun… D'être, à nouveau, heureuse, épanouie, comblée. Plus que jamais. Faisant face, à tous les fronts nivelés, les tissus de mensonges, finement ficelés… Aux détours d'un film en noir et blanc, muet… De faire face, ensemble, face à l'adversité, qui menacera toujours de vous envelopper de son manteau de fumée… De goûter, toucher à ce bonheur idéal, incertain, de tes petits doigts de fées… Une bombe dégoupillée, qui pourtant, tôt ou tard, que tu y consentes ou non, finirait par imploser à tous, à vos regards envoûtants, circoncîmes, impuissants… Consentent ou non, par ailleurs…


C'est dont dans cette majestueuse, éloquente, chatoyante salle des fêtes, parsemées de compositions florales, enivrantes à souhaits ; à avoir valsé, flâner, comme jadis, dans les bras imposants, fort musclés, de ta douce et tendre moitié… Devant la mélasse de petites gens, réunis autour de vos êtres gracieux… Aux regards envoûtants, admirables, enchantés, que tu t'étais sentisses, le temps de quelques instants seulement, au demeurant, heureuse, épanouie. En sécurité - le temps de cet magnifique apogée, aux fines moulures dorées, raffinées, ton existence avait retrouvé un but, il est vrai… Il avait retrouvé, un tant soit peu, de sa splendeur, de sa saveur, de son délicat éclat, dont tu n'aurais crusse plausible, qu'il ne s'évapore, pourtant, si tôt, à tes orbes bleutés, nostalgiques… Qu'une présence amère, que demeurait la nouvelle compagne de ton beau-père, n'en viendrait à assombrir délibérément ton tableau… Te froissant, te contrariant, bien plus, que tu n'avais osé te l'admettre, à dire vrai… Sous prétexte que ça devait être sa propre personne, qui devait être au-devant de la scène, que toutes et tous, en ce fastueux lieu, ne devait porter qu'attention… La mettre éperdument, sous la rampe des projecteurs… Une occasion fâcheuse, délicate, dans laquelle sciemment, s'était risqué à la mettre, au contraire, sur le bas-côté, ton charismatique, romantique apollon… D'ainsi, gentiment te proposer d'être sa charmante partenaire, de cette valse des fleurs… L'idéale, qui plus est… Un geste qui t'avait profondément touchée, venant de sa part, tout autant qu'elle t'avait, sur l'instant présent, embarrassée… Signant ainsi, effroyablement, ce désobligeant méfait… Cet acte de guerre verbale, envers ce petit bout de femme, qui t'avait sonnée. Pourtant, tu ne pouvais te permettre de rester ainsi ; aussi raide qu'une simple planche de bois soufflée, aussi raide qu'un vulgaire piquet… Ton devoir se voulait de rejoindre, désormais, ta chère et tendre petite Emily, qui devait t'attendre, dans la chaleur ambiante, de cette folle journée ensoleillée… Que tu daignes, de surcroît, de la contempler, attendrie, sur les chevaux de bois. De lui offrir une glace à la fraise, comme tu le lui avais fait la promesse solennelle de t'y conformer, avec le plus doux des plaisirs certains. Une tradition familiale, que tu chérissais, t'y employer, de toute ton âme meurtrie, esseulée, de renouveler chaque année, tu le certifiais… Ta douce et merveilleuse petite nièce par alliance, tu l'aimais. Bien plus que la nécessité… Tu ferais tout ce qui est nécessaire, pour lui faire plaisir, trouver grâce à ses petites billes caramélisées. Pour qu'elle ne manque de rien, soit protégé, envers et contre tous. Contre vents et marées… Tu arpentais, clopiner, dont, en direction de la cage d'acier, afin de ménager la douleur, venant de ta jambe droite. Croisant, posant de tes mirettes, les portes métallisées - attendant, délicatement, qu'elles se renferment, d'emblée… Lorsque promptement, tu découvrais par mégarde, la carrure magnifiquement élancée, gracieuse… Un tant soit peu musclée, mais sans que cela n'en soit rendu de ridicule… À l'extrême, qui plus est, de ce séduisant, charmant Maxwell, dont, sur l'instant, ton souffle haché se coupait… Retenant fatalement ta respiration saccadée, à mesure que tu sentisses ton palpitant cognait, tambourinait dans ta cage thoracique… Menaçant même d'imploser, colorer les murs, de son amère odeur de rouille... « Ivy ? » Soufflait le bel et délicat apollon, presque d'un murmure, tandis que tes fines lèvres légèrement rosées, s'entrouvrirent, à leur tour, pour lui retourner la pareille, l'imiter dans ses réactions… Visiblement stupéfaits ; figer, tous deux, de vous retrouver ici même… Mais, avant même que tu ne pusses l'appeler davantage, les portes de l'ascenseur commençaient à se fermer, doucement… Tandis que, bien malgré toi, tu te surprisses d'autant plus à appuyer, à plusieurs reprises, sur le gris bouton, pour empêcher la cage de démarrer, de te faire descendre d'un étage plus bas… Loupant de peu, un délicat échange... Une troublante retrouvaille, par la même occasion… Toutefois, le caprice complice du destin, se sentait d'humeur favorable à vous laisser, au moins, ce plaisir certain - rouvrant dont les portes blindées, pour laisser le choix, à l'intentionné, charismatique jeune homme, à pénétrer dans cette étroite petite pièce intimiste, pour vous confronter... « Max... » Te risquais-tu à formuler, d'une voix pantoise, indécise… L'imitant, pratiquement, dans ce pâle souffle, néanmoins, que tu tentais, bien difficilement, de reprendre tes esprits… Te préparant, instinctivement, à lui prendre, doucement, sa main calleuse, pour l'inciter gentiment à te rejoindre. Néanmoins, que tu le contemplais, interdite… Dans un silence, qui n'était troublé que par vos respirations irrégulières, mais presque unies… Et les secondes défilaient, s'égrenaient, à travers ce sablier, qui marque votre temps, votre chatoyant apogée… Des secondes, que pourtant, tu songeais qu'elles s'étaient royalement figées… Inlassablement stoppées, afin que tu réalises, bel et bien, que le beau brun, que tu avais désespérément attendu, depuis ces quelques bonnes années écoulées... Cet homme romantique, charmant, séduisant… Adorable… D'une douceur incomparable, d'une gentillesse sans nom… D'une énigmatique compréhension… D'une légendaire compassion, qui n'appartenait qu'à lui seul… Celui dont, secrètement, tu avais nourri de forts sentiments, dont tu n'avais pusses jamais, ô grand jamais, le lui divulguait, d'emblée… De craindre de le blesser, de le briser… De le perdre à jamais, à ta vue impuissante, désenchantée ; un être exceptionnel, charmant, parfait, qui fusse bien-là, devant ton être, ta frêle silhouette, désormais… Ce n'était guère plausible… Étais-tu, seulement, en train de rêvasser ? « Vas-y, entre. Je te promets que je ne vais pas te manger. » Tentais-tu de lui insuffler, d'une voix suave, cristalline, mais non sans une once d'embarras, dans le fond, un semblant de confort, de réconfort… Lui adressant une légère ébauche, d'un mignon petit rictus, qui s'évanouissait, presque aussitôt, pourtant… Après tout, tes intentions n'étaient point de le braquer, l'effrayer, de la sorte… Bien au contraire ! Tes sentiments, tes gestes à son égard, se voueront toujours délicats, attentionnés. Forts louables et respectueux… Sincères, de surcroît… De cela, tu le confessais… Et comme pour ne point le braquer davantage… Comme si, son doux et délicat contact, t'avais brûlé, tu retirais ta main de la sienne… Brisant dont ce bref rapprochement - une proximité, que vous n'aviez guère connusses, depuis son départ mélancolique, il est vrai… La cage d'ascenseur, c'était, dont ainsi, refermer… Vibrant, grondant silencieusement, pour vous faire saisir l'essence même, que vous vous apprêtiez à descendre, tandis que, de ton côté, tu ne pusses t'empêcher de le contempler, circoncîmes… D'un silence, qui devenait presque pesant, tu le confessais… Après maintes années, il avait tellement changé… Tu ne dirais point que tu ne l'aurais guère reconnusses, mais physiquement, ce n'était plus celui, dont tu en avais gardé le souvenir… L'image même, d'un jeune homme, à la grande silhouette raffinée, mais si frêle, aux côtés de la douce et parfaite Fleur… Sa chevelure soyeuse, furibonde… Mi-longue… Scintillant inlassablement, dans le firmament, avait été délicatement coupée. Encadrant, ponctuant, son doux visage envoûtant, pénétrant… Lui donnant un air beaucoup plus mature, qu'il ne l'était déjà, au demeurant. Jadis… De même qu'une légère petite moustache, avait fait place, sous l'arête délicate de son nez aquilin, qui, tu osais te l'admettre, lui allait à ravir… Lui donnait un air encore plus séducteur, charismatique et troublant… En tout bien, tout honneur, évidemment... Sa stature sublimement dessinée, dignement sculptée, s'était affinée… Avait pris, un peu plus encore, en masse musculaire… Ses orbes caramélisés s'étaient davantage éclaircis, au fil des mois trépassés ; qui ne cessaient, à leur tour, de te toiser. Te mettant, irrémédiablement, sur le bas-côté… Te décontenancer, bien plus que la nécessité… Tandis que les tiennes, dardaient la petite pièce, illuminer de ses spots, pour retrouver un semblant de conscience, de raison, qui te menaçait de te fuir, sans contritions… T'incitant à méditer, sagement, pour ne point souffler de sottises, qui plus est... « Tu es là… Tu es vraiment là... » Soulignais-tu, pour ajouter de l'ampleur à la situation… Pour te prouver, que le romantique, énigmatique et délicat Australien, demeurait bien présent, sous tes orbes éberlués... Tu aurais presque eusses envie de l'agripper, te blottir dans le creux de ses bras délicats. Comme pour t'assurer, que cela n'était point un illustre mirage… Le simple songe d'une nuit d'été... Qu'il te faisait bien face ; se retrouvait dans la même cage d'acier, que toi. Mais tu craignais, sur le moment, que ton geste ne paraisse que trop brusque, absurde… Que trop familier à son goût… Que cela le pousse, au contraire, à interagir négativement… À le braquer sournoisement… Il fallait l'admettre que les intempéries fortes usées, les âges du temps, ne s'y étaient guère prêtés, que la situation n'y contribuez à vous faciliter les choses, davantage qu'elles se vouaient bien ambiguës, suffisamment embarrassantes… Et là, n'était de ton ressort, d'envenimer, embourber davantage, votre étroit lien, qui vous unissez à nouveau, en ce jour radieux, fastueux à souhaits… Comme une enfant, prise dans les mailles du filet… Prise en flagrant délit, tu te repliais, dont… Te surprisses machinalement, irrévocablement, à croiser les bras. Les plaquant, pratiquement, contre ta poitrine… Comme pour lui prouver que tu ne venais, avec une arrière-pensée… Qu'aisément, tu te tiendrais à carreau ; à mesure que tu adossais ton dos délicat, contre l'un des murs métallisés. Prenant courage de poser tes billes chatoyantes, sur les siennes. « Ne va pas croire que je ne suis contente de te voir ici, Maxwell… Bien au contraire, mais… Je… Si cela n'est pas trop indiscret… Est-ce que cela fait longtemps, que tu es rentré ? » Te risquais-tu, finalement, à lui souffler. D'un ton doux, suave, délicat. Bienveillant… Non, que cela paraisse comme nuls sermons, un tel jugement… Comme de viles curiosités incessantes… Car, après tout… Si cela avait été le cas… Que tu ne l'aurais crusses plausible, on t'aurait bel et bien informée, à ton tour, que ton cher et loyal ami, était de retour, officiellement, dans les chaleureuses bordures de Bowen… Que tu l'aurais retrouvé, bien plus tôt que ce qui serait envisagé… Dans la mesure du plausible, naturellement… De l'accueillir, comme il se le devait… Comme il le méritait si bien… Non ? À moins que les spectres ailés, rodant à la lisière de vos inconscients… L'ombre fantomatique de Fleur, lui rappeler que bien trop d'amers souvenirs ? Bien trop rustres, que trop pénibles à surmonter… À tolérer, qui sait ? Néanmoins, que c'était le seul, le dernier lien, qui vous unissait… Entre autres, si tu oses le songer… Qu'il ne désirait, plus que de raison, te revoir, de son côté… Peut-être que ses intentions, ses sentiments avaient évolué, changé, à ton égard ? Non, dans le bon sens du terme, qui plus est… Qui sait… Peut-être que ce dernier voulait, royalement, tirer un trait, sur l'amie, que tu avais représentée ? Pour lui, pour elle… Pour vous ? À cette sombre pensée, tu sentisses ton âme se resserrait… C'était bien là une chose, qui ne demeurait que trop pénible à supporter, à ton doux visage contrit, meurtri… Après tout, au fond de ton être, de ta frêle silhouette, à sa place, tu n'agirais comme telle… Aussi cruellement, certes… Mais pour autant, tu n'avais pusses ressentir, ce que lui, de son côté, avait vécu, tolérer. Seul. De son propre côté… C'est pourquoi, tu lui avais fait savoir, que, malgré tout, tu l'avais acceptée… Que tu avais désespérément, ardemment, souhaiter son retour… Que ce cher et tendre Maxwell, disparaisse, une bonne fois pour toutes, à ta vue contrite, désemparée… Endeuillée, tout autant… Du jour au lendemain… Pour porter davantage, ce voile carmin… S'alliant, s'envolant, pour son road-trip, pour l'Europe. Promptement… Vous laissant tous deux, telles des âmes errantes… Traînant vos chaînes d'aciers, vos sombres boulets… Vous clouant inéluctablement les pieds… Vidés, comme de futiles poissons ; pauvres âmes en perditions…
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Les portes manquent de se fermer mais très vite, Ivy pousse le bouton, ce qui donne le temps aux portes de se réouvrir. Tu avançais d'un pas vif pour être sûr de te retrouver de l'autre côté avant que la porte ne se ferme pour de bon. Ivy était une vieille copine de Fleur et elle avait été incroyablement gentille avec toi après la mort de ta dulcinée. Les portes se fermaient pour de bon cette fois-ci et vos regards ne se quittaient pas un seul instant. « Je suis bien là, oui.. » murmurais-tu à ton tour, en baissant doucement les yeux, tandis qu'elle rapprochait ses bras de sa poitrine. Tu n'osais rien dire de plus, et de l'extérieur, vous deviez avoir l'air de deux idiots. Par chance, il n'y avait personne pour vous jauger, personne pour se demander pourquoi vous étiez aussi étrange l'un face à l'autre alors que vous n'étiez que de vieux amis. Rien qui ne devrait vous mettre dans cette position. « Tu m'en voudrais si je te disais que ça fait déjà plusieurs semaines ? » Tu te mordais l'intérieur de la joue. Ivy avait été si gentille avec toi, alors tu aurais dû lui mettre un message pour la prévenir de ton retour, tu lui avais pourtant promis de lui donner des nouvelles et comme pour beaucoup de tes amis, tu n'avais pas tenu cette promesse. Tu étais parti en espérant pouvoir tourner la page, en espérant pouvoir finir ton deuil mais tu étais revenu aussi bredouille qu'à ton départ. Et tu n'avais pas eu envie de te montrer à eux dans cet état mais pourtant, Bowen n'était pas une grande ville et tu ne cherchais pas spécialement à te cacher, alors c'était évident qu'un jour, tu finirais par croiser la route de quelqu'un. « Je suis désolé de ne t'avoir rien dit, je ne voulais pas être un poids.. » ajoutais-tu en haussant doucement les épaules. C'était assez minable, tu le savais bien, mais c'était la vérité. Tu n'avais pas réussi à oublier Fleur, pas réussi à tourner la page et c'était dur de revenir à Bowen au même point qu'à ton départ. Pourtant Bowen t'avait manqué et tu étais content d'avoir retrouvé ta mère patrie. « J'avais oublié que c'était la famille de ton mari qui organisait tout ça, je ne sais plus comment j'ai atterri ici mais je suis content de te revoir en tout cas ! » finissais-tu par lui avouer en lui faisant un léger sourire. Tu n'avais jamais eu l'occasion de croiser Monty mais de ce que tu savais, Ivy et lui filait le parfait amour. Et le détective que tu étais aurait honte de ton manque de discernement, tu ratais beaucoup de détails.
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